[HJ : Héhé.. euh.. encore un pavé... -_-' ]

La peur lui vrillait l’estomac. Pas pour elle, mais pour lui.

… Très loin de la réalité et d’elle-même, ses yeux parcoururent à nouveau la lettre, sans vraiment voir les mots qui y étaient inscrits, plutôt à la manière d’un automate. Dès la première lecture, elle les avait déjà gravés dans sa mémoire et presque machinalement, elle relut la lettre de tête, une inquiétude grandissante de plus en plus en elle. Inquiétude qui ne l’incluait en aucun cas ; mais son frère oui. Elle n’avait pas peur pour elle, jamais ; elle était plus du genre à foncer et réfléchir après… Mais eut peur soudain pour Alexandre… Elle se revit soudain un mois auparavant alors qu’elle se trouvait dans ce même parc. Elle devait l'y retrouver une dernière fois, avant qu’il ne parte... définitivement. Il lui avait fait des révélations presque incroyables et aujourd’hui, dans ce même endroit alors qu’elle revenait d’une fête bien réussie, son enthousiasme venait de retomber…De tout ceci, son frère en était la cause « … ils ne vous trouveront pas, jamais, je t’en fais la promesse, » cita t-elle mentalement de la lettre, « j’ignore comment mais de quelques manières que ce soit j’ai bien l’intention de les mener le plus loin possible ; loin de toi, loin de vous. Ils me suivent je le sens. Je contrôle leurs pas, de chaque endroit où je les emmène, le plus loin possible de tout… J’irai jusqu’à ce qu’ils n’en puissent plus, jusqu’à ce qu’ils en soient épuisés… ou qu’ils n’en reviennent pas…» *ou que tu n'en reviennes pas,* songea t-elle. « ... Si tu ne reçois plus de lettres pendant un moment, ne t’inquiètes pas, je serai simplement dans l’impossibilité de te joindre. Surtout, n’utilise plus Zara ; je sens que le dernier voyage l’aura épuisée et mieux vaut que tu ne m’écrives pas. Je le ferai… Laisse moi faire, je règlerai tout ceci… ». Tout ceci n'était pas de bonne augure... Il était en train de se sacrifier ! Pour elles, pour les éloigner d'elles... Elle ne le voulait pas. Soudain, elle se sentit pâlir encore un peu plus. Laissant retomber lentement son bras le long de son corps, elle tournait et retournait les mots dans sa tête, ceux-ci semblaient tournoyer inlassablement dans son esprit, lui créant ainsi une migraine atroce mais elle s'en fichait un peu… Où était-il à ce moment? Elle grimaça à la seule pensée qu’il puisse être en danger tout cela à cause d’elle, même inconsciemment. Et comment pouvait-il penser qu’elle ne s’inquiéterait pas ? Elle, et donc lui, ne connaissait ni la force ni la stratégie ni les visages de ses… de leurs ennemis, cela pouvait être n’importe qui… Comment Alexandre pouvait-il être si… confiant ? Malgré ce qu’il était, il n’était pas immortel (quelle ironie…). Qui plus est il était seul contre… combien ? Dix, vingt, trente ? Combien aurait-elle donné pour essayer de le rejoindre à cet instant et de l’aider quitte à se mettre en danger elle-même! Après tout, c’était elle qu’ « ils » recherchaient… l’une d’elles du moins mais elle était certainement la plus exposée ; Sara était plus en sécurité, elle qui ignorait tout de l’histoire, elle ne la connaissait pas en entière du moins. C’était mieux ainsi d’ailleurs. Comment… Au pire, elle aurait préféré ne jamais recevoir de lettres. Cela au moins lui aurait évité d’imaginer son « frère » dans tous un tas de situations critiques, de le voir… agonisant peut-être… sur le sol d’une forêt, ou dans un endroit désertique quelconque, seul… Eurora déglutit difficilement à cette pensée, se souvenant alors de son dernier cours de défense contre les forces du Mal, de la forme de son épouvantard… Il avait eu raison finalement... Peu à peu, elle voyait disparaitre tous les gens de sa famille auxquels elle tenait. Elle serra les poings face à cette pensée et dans ses mains, la feuille se chiffonna quelque peu. Elle ferma les yeux un instant, tentant de se concentrer comme si cela suffirait à visualiser son frère en bonne santé ; du moins autant qu’il pouvait l’être… « Ils » ne l’auraient pas ! Ils avaient déjà eu son oncle et sa tante, déjà eu son père, ainsi que sa mère et… avec difficultés, elle déglutit les derniers mots, ainsi que ses parents biologiques… A cause d’ « eux », elle ne les avaient jamais connus, elle avait été également séparée de ses sœurs, elles avaient grandi dans l'ignorance, seules de leur côté… Mais ils n’auraient pas non plus son frère, il savait se défendre, elle avait toujours aussi confiance en lui malgré ce qu’il… était devenu ! C’était son frère avant tout. Il n’avait pas changé de ce côté-là !... Eurora veillait sur Marie, Alexandre sur elles deux… Malgré la distance, ils étaient unis donc plus forts que tout ! Tout en se sentant crispée, elle était sûre d’elle sur ce point. La distance n’amoindrissait pas le lien qui les unissait…

-Eurora ça va?

...Ce qui était sa réalité en cet instant fut éludée et remplacée par la vraie réalité et une paume froide sur son bras qui dénoua instantanément la crispation qui l’enserrait vint l’extirper de ses pensées vengeresses. Tenant toujours entre ses bras sa chouette exténuée qui remuait à peine, elle leva les yeux et rencontra ceux inquiets d’Akshay. Elle ouvrit la bouche pour parler et le rassurer d’une quelconque manière que ce soit mais, là, tout de suite, elle était bien incapable de se rassurer elle-même… sur Alexandre, pas sur elle évidemment... C’était pour lui qu’elle avait le plus peur, pas pour elle. Non, elle était bien incapable de se rassurer elle-même alors rassurer une autre personne… c’était toute une affaire…

- C’est… c’est compliqué à dire... ça va oui je crois..., fit-elle finalement d’une voix basse en abaissant les yeux légèrement de peur qu’il réussirait à lire dans son regard. Mais vraiment très compliqué... C’était juste une lettre de mon frère… (avec de plus en plus de force dans la voix bien que tremblante, elle poursuivit) Il est en train de se mettre en danger pour ce qu’il reste de sa famille et je suis sure que c’est une très mauvaise idée…(ses doigts se resserrèrent sur la lettre). Il n’est pas de taille… à les leurrer très longtemps j’en suis certaine et pourtant je ne les connais pas… Mais toute ma famille presque y est passée, je ne veux pas en plus perdre ce qu’il en reste. Ils sont beaucoup plus nombreux sans aucun doute… Malgré ce qu’il est maintenant, il agit sans réfléchir, il est sans doute aveuglé par la vengeance ou le désespoir de sauver sa famille, du moins ce qu’il en reste… Voudrait-il se tuer qu'il n'en pourrait agir autrement que de cette manière ! Je ne sais pas ce qui me retient de courir me jeter entre lui et eux, au moins tout serait terminé une bonne fois pour toutes… Il n’est vraiment pas de taille à les affronter tous… malgré ce qu’il est…

Elle avait plus parlé comme si elle se parlait à elle-même, comme si elle essayait de se convaincre elle-même de quelque chose...

… La jeune Auror s’interrompit soudain, ne pouvant poursuivre sachant où est-ce qu’elle allait en venir. Ca, elle ne pouvait pas, elle ne pouvait pas le trahir en révélant un secret de cette importance. Son secret, le secret de son frère ; un secret si douloureux qui l'avait convaincu de partir malgré les suplications de sa soeur. Devant qui que ce soit, elle ne pourrait jamais le trahir… Le ferait-elle qu’elle aurait l’impression de se trahir elle-même ! Et d’ailleurs, peu importait sa nature à présent. Ce qui comptait, c’était ce qu’il était. En vrai, tout au fond. Il restait son frère... La Vérité de l'Homme résidait en lui-même.

Néanmoins, elle pouvait difficilement en dire davantage. A la fin de son monologue, ses mains s’étaient crispées à nouveau contre leur paume, ne désirant qu’une seule chose : en finir avec tout ceci, cette histoire qui durait depuis tant d’années… et qui durerait tant qu’il y aurait encore une âme en vie de sa famille… ou une âme vivante de leurs ennemis. Qu’aurait-elle donné pour connaître leur visage !!! Un instant de faiblesse la prit soudainement et elle se demanda ce que cela aurait été si son histoire avait été différente…

Elle se reprit alors, essayant de reprendre contenance et une certaine maîtrise de soi.

- Je suis seulement… inquiète pour lui. Pas pour moi, pour lui. C’est normal non d’être inquiets pour les gens que nous aimons ?...

Elle avait l’impression de le laisser aller à sa perte, cela la rendait malade.
Elle aurait voulu agir. Peut-être, qui c’est, était-ce l’une des raisons pour lesquelles elle aimait tant s’investir dans son métier d’Auror…

Tout à coup, elle voulût quitter ce parc, ce parc qui en ce soir-là, signifiait trop de choses pour elle... Elle voulait rentrer, pouvoir se reposer. Elle en avait bien besoin car de nervosité et d'anxiété, elle se sentait presque trembler. Ou de colère contre elle-même. Serrant toujours Zara dans ses bras, elle rangea dans sa poche la lettre froissée et pliée en quatre et avec un profond soupir, elle dit presque suppliante...

- On continue?... Je ne te cache pas que je serai heureuse et soulagée quand je quitterai le parc... porteur de trop de symboles à mon goût.

Elle avait une voix beaucoup plus calme que précédemment sur ces derniers mots bien qu'anxieuse.

- C’est… c’est compliqué à dire... ça va oui je crois..., fit-elle finalement d’une voix basse en abaissant les yeux légèrement de peur qu’il réussirait à lire dans son regard. Mais vraiment très compliqué... C’était juste une lettre de mon frère… avec de plus en plus de force dans la voix bien que tremblante, elle poursuivit Il est en train de se mettre en danger pour ce qu’il reste de sa famille et je suis sure que c’est une très mauvaise idée…ses doigts se resserrèrent sur la lettre. Il n’est pas de taille… à les leurrer très longtemps j’en suis certaine et pourtant je ne les connais pas… Mais toute ma famille presque y est passée, je ne veux pas en plus perdre ce qu’il en reste. Ils sont beaucoup plus nombreux sans aucun doute… Malgré ce qu’il est maintenant, il agit sans réfléchir, il est sans doute aveuglé par la vengeance ou le désespoir de sauver sa famille, du moins ce qu’il en reste… Voudrait-il se tuer qu'il n'en pourrait agir autrement que de cette manière ! Je ne sais pas ce qui me retient de courir me jeter entre lui et eux, au moins tout serait terminé une bonne fois pour toutes… Il n’est vraiment pas de taille à les affronter tous… malgré ce qu’il est…

Eurora était crispée, ses poings étaient serrés, elle semblait en proie à une terrible angoisse et pour cause...

-Ton frère... Il réfléchit, se remémora ses paroles... Ce qu'il est devenu? Questionna t-il, puis il continua sa réflexion et termina: Je serais heureux de t'aider, de l'aider... si je peux faire quoi que ce soit dis le moi.
Je peux vraiment aider, j'ai pas grand chose à craindre de qui que ce soit... Finit-il dans un sourire sarcastique, suite à cette fatalité.

- Je suis seulement… inquiète pour lui. Pas pour moi, pour lui. C’est normal non d’être inquiets pour les gens que nous aimons ?...

-Oui c'est tout à fait normal, du moins les gens bien le sont.

*Misha...* Le souvenir de sa soeur lui revint par écho... Sa soeur, la seule personne qu'il avait toujours aimé et qu'il avait toujours protégé, mais quand il était plongé dans le plus noir de son âme, lorsqu'il avait été un tueur... Mais avait-il vraiment changé? Cela faisait que quelques mois qu'il avait tué un homme, ici même, dans ce parc... Et sa soeur... depuis combien de temps, n'y avait-il pas pensé? Lui qui pensait à elle chaque jour avant... Tout ce qu'il lui était arrivé, n'était pas une excuse. Une profonde culpabilité se peignit sur son visage... Sa jeune soeur devait avoir 19 ans... Puisque lui allait en avoir 21 dans 1 mois et demi...

- On continue?... Je ne te cache pas que je serai heureuse et soulagée quand je quitterai le parc... porteur de trop de symboles à mon goût.

-Oui moi aussi répondit-il nerveusement.

Puis il prit doucement la main d'Eurora. Il lui leva le menton du bout des doigts, plongea son regard dans le sien, perdu, tourmenté... Ses yeux à lui se firent réonfortants, confiants, tendres...

-Je suis là Eurora.

Puis il la prit doucement dans ses bras. L'enlaça. Puis jetant un regard inquiet aux loins vers les rues de Pré-au-lard, il dit inquiet:

-Viens, on y va.

Il était pas du tout inquiet pour lui, mais pour Eurora. Cela sentait le mangemort à plein nez... Il entendait faiblement ce qui se passait dans les rues de Pré-au-lard... Enfaite il devinait exactement ce qui était en train de se dérouler, avec les échos que lui permettait d'entendre son ouïe extremement développé.

Il prit la main d'Eurora et l'entraîna vers la sortie du parc...

[HJ: Voilou, c'est loin d'être aussi bien que le tiens, mais je l'ai fais... Sinon pour la suite, tu peux reposter ici ou chez toi directement comme tu veux... Bisous]

[PV James Merci ]

Malgré le fin de l'hiver encore relativement proche Atana sortit en t-shirt de son manoir. L'air encore vif pour la saison lui piqua les membres nu, à savoir ses bras et ses mollets, et le visage. Elle attacha ses cheveux en queue de cheval et s'étira. La jeune fille portait un t-shirt et un pantalon moulant de sport. Une envie soudaine de se dépenser l'avait prise et après une supplication digne de ce nom elle s'était résolue à y allait seule puisque Clicli avait une meilleure occupation. Et si l'envie de courire n'était pas aussi forte pour Atana sa curiosité l'aurait emporté devant les yeux brillant d'excitation de sa meilleure amie. L'ex-serpy se massa le cou, s'étira les jambes, les bras et sauta deux trois fois sur place avant de transplanner et d'arriver dans le parc de pré au lard. Il n'y avait pas foule. Seul deux trois promeneur du dimanche rivalisaient avec quelques couples. Atana détestait cette saison : la saison de l'amour, où les couples s'amusaient à vous faire irrévocablement penser que vous êtes seul ... Atana les foudroya du regards et commença à courire. Après tout elle était venu ici pour ça, non ? Elle commença par de petites foulées, pas la peine de se faire un claquage dés le début.

Atana fit deux fois le tour du parc augmentant toujours un peu plus sa vitesse. Sentir le vent lui fouetter le visage, ses muscles se tendre et se détendre dans l'effort, son souffle devenir plus irrégulier gardant toujours la même force, sentir son coeur battre au rythme de ses pieds qui foulaient le sol. Elle était passée par les bois pour se compliquer un peu plus la tâche, évitant les racines et sautant par dessus les tronc d'arbre couchés. Elle sortit en trombe de la forêt et ralentit sa course pour arriver au centre du parc. Un rire d'enfant éclata, une bombe à eau explosa et son coeur manqua un battement. Elle se pencha en avant pour reprendre son souffle et posa ses deux mains sur ses genoux. Elle reprenait peu à peu sa respiration avec toute fois un peu de mal. Ca fait longtemps qu'elle ne s'était pas décrassé les poumons comme ça... Elle se redressa et ne sentit pas le vent frais qui lui caressa le visage. Les joues légèrement rosies, un léger filet de transpiration sur la peau et le souffle erratique Atana reprit sa marche sentant que ce brusque arrête n'avait pas fait plaisit à ses muscles endoloris. Elle s'étira de nouveau les membres, la jeune fille se secoua légèrement. Elle tuerait père et mère pour un verre d'eau fraîche, avec de gros glaçon flottant à la surface, pour éteindre ce feu naissant dans sa gorges et sa poitrine...

Atana était perdu dans ses pensées, non en faite elle était perdu dans un grand verre d'eau. Elle avait envi d'un bon bain chaud, et de s'étendre sur son lit. L'adrénaline courait encore dans ses veines et les battements de son coeur reprenaient au fur et à mesure que le temps filaient une allure normal. pas de quoi passer par les case St Mangouste. Elle sortit sa baguette pour s'asperger le visage d'un peu d'eau. Un léger Aguamenti pour ne pas finir malade. Elle n'eut même pas le loisir et le temps de prononcer le A, d'Aguamenti, qu'elle se sentit bousculer. Elle perdit quelque peu l'équilibre surprise par cette brusque altercation. Elle ne tomba toute fois pas au sol grâce à son "charmant" tortionnaire qui eut l'aisance d'esprit de la retenir à temps. Elle se retrouva donc appuyée contre le torse du jeune homme, mi surprise mi en colère. Ne pouvait-il pas regarder où il allait ?! Etait-elle trop petite pour qu'il ne la perçoivent pas ? Elle releva ses yeux et voulut protester mais les mots se bloquèrent dans sa gorges lorsqu'elle croisa le regard du jeune homme. Ces yeux verts elle les avaient déjà croisé quelque part... James Mock, ou Cock. Enfin un Gryffondor qui traînait souvent avec Gauwyn, lorsque ce dernier était encore à Poudlard et qu'il donnait encore signe de vie... Enfin c'est du Gauwyn tout craché demain, dans un mois ou 10 ans il réapparaitra en disant simplement qu'il avait du "s'isoler" un peu ... Atana déglutit et se dégagea des bras de James et lui lançant tout de même un regard noir. Elle inspira un bon coup pour retrouver totalement sa respiration. Elle marmonna un :

Tu pourrais pas faire attention ?!

Entre ses dents et lui tourna le dos. Elle murmura l'aguamenti et de l'eau coula dans le creux de sa main qu'elle récupéra e qu'elle passa sur son visage et dans sa musque avant de s'essuyer avec son t-shirt. ce n'est pas que transpirer la dérangeait, mais transpirer à côté de quelqu'un avait quelque chose de ... dérangeant. Elle renifla doucement et se gratta le bout du nez avant de se tourner vers James. Courir l'avait fatigué mais son caractère de cochon était là bien plus souvent qu'elle ne le voudrait et toujours avec autant de force. Elle le regarda une nouvelle fois et haussa les épaules avant de lui demander :

Tu fais quoi ici ?

Son ton n'avait rien d'agressif, Atana avait plutôt l'air d'une jeune fille qui tentait désespérément de se rendre sociable. Non pas qu'elle était méchante , ni froide, enfin froide si peut-être un peu, mais la jeune fille était plus tôt du genre solitaire. Elle n'aimait pas être au centre de l'attention ou se trouver parmi une foule de gens. A l'école c'était différent, elle était la professeur, et les autres ses élèves. Elle ne devait pas créer des liens avec eux juste maintenir cette distance respectueuse prof-élève. Enfin. Elle s'éventa légèrement et la tension retombant, l'adrénaline quittant doucement ses veines et la chaleur de l'effort s'évaporant tranquillement le froid se faisait ressentir. Elle réprima un frisson et se frotta machinalement l'avant bras comme-ci ce simple contact aurait pu lui procurer de la chaleur. Elle dansait un peid sur l'autre avant de se redresser et de lever légèrement le menton. Elle n'aimais pas être mal à l'aise et en la présence de James elle l'était souvent. Quand elle était avec Irsan, son regard lui faisait déjà perdre ses mots. Elle s'était donc évertuer à le fuir et ce plutôt bien puisqu'elle ne croisait James qu'a de rare occasion et souvent de loin. Toutefois là, l'avoir d'aussi près la gênait sans qu'elle puisse expliquer pourquoi. Elle le regarda et se mit à reculer :

j'ai soif, il y a une fontaine à quelque pas... si ça te dit ...

Une sorte d'invitation enfaite, bon je vous le concède étrange et tournée bizarrement mais si James comprenait Atana s'en voyait soulagée. Malgré son arrivé, il y a 4 ans, de Bulgarie elle avait toujours du mal à agir comme les anglais le faisait. Toujours fourré les uns avec les autres, toujours à aller vers les autres facilement. Au début Atana c'était cru "bizarre" avant de comprendre qu'elle n'avait siomplement pas la même culture. Enfin, elle adressa à James un petit sourire en coin et lui tourna le dos avant de trotter jusqu'à la fontaine pour se réchauffer quelque peu. D'un côté elle espèrait qu'il la suivrait mais d'un autre elle redoutait d'être avec lui. Qu'allait-elle bien pouvoir lui dire ? *Tu agis comme une enfant ma pauvre !! Il s'agit juste de discuter avec une autre personne destress.... - Ouai bah nan c'est lui parler qui me rend bizarre... il est bizarre... - Non c'est toi qui est bizarre ma vieille... - la ferme !!* Après ce petit monologue avec sa conscience Atana leva les yeux au ciel et se pencha pour boire, rpocédons apr étape, d'abord étancher sa soif !

Atana buvait avec plaisir l'eau de la fontaine. Elle se sentait de nouveau bien et prête pour un marathon. Elle se détacha les cheveux et passa une main dedans pour les repartir sur ses épaules. Elle se redressa et se tourna vers James alors qu'elle sentait une pointe de moquerie dans sa voix. Elle leva un sourcil et resta un instant silencieuse, comme pour jauger la réponse qu'elle devait lui donner et lui répondit sur le même ton, une pointe d'amusement dans la voix.

Mais Moi aussi James, moi aussi ...

Elle lui adressa un sourire en coin et se mit à le fixer sans trouver quoique se soit à dire. N'étant pas une grande bavarde de nature elle ne savait comment lancer un sujet de conversation. Elle se mordilla la lèvre inférieur et jeta un regard en coin au Gryffondor. Elle se mit à l'étudier. Oh que oui elle se sentait mal à l'aise en sa présence, elle avait l'impression que ses yeux vert troublant la scrutaient, qu'ils étaient capable de lire en elle... Enfin c'était sans doute les délires d'un cerveau torturé comme l'était celui de la jeune fille. Elle sortit de sa torpeur lorsqu'un vent frais lui balaya le visage. Elle frissonna et lança à James :

Ca te dérange pas si on marche j'ai froid ... Tu veux qu'on aille boire un verre ? j'ai envie d'un chocolat chaud...

Atana résista à l'envie de lever les yeux aux ciels. Quelle phrase stupide... Enfin au moins c'était mieux que rien. Elle se frotta les bras et commença à marcher. Elle se retourna vers James et lui adressa un petit sourire crispé. Il était trop calme pour elle, l'ex-serpy était ce qu'on appel une boule de nerf, elle s'énerve facilement et sor de ses gongs facilement. D'ailleurs son jumeau ne se privait pas de le faire dés qu'il en avait l'occasion, ainsi que Clicli et peyton et ... enfaite tout ceux qui la connaissait un temps soit peu. Et puis son origine de Vélane n'arrangeait rien. En somme une vrai boule de nerf face au calme presque inquiétant de James. Elle devrait sans doute copier sur lui ... parce qu'à se rythme là elle finirait par mourir à 20 ans d'une crise cardiaque. Elle marchait à présent sur le sentier principale du parc ou des enfants s'amusaient à courir dans tous les sens sans avoir l'impression de regarder où ils allaient ... Atana n'aimait pas les enfants... non pas qu'ils lui faisaient peur mais elle ne savait jamais comment réagir face à un de ces gnomes... déjà qu'avec une personne de son âge c'était la croix et la bannière ... Elle s'écarta de leur chemin en coupant la route de James et en se mettant de l'autre côté du jeune homme. Au moins avant de l'atteindre ils devront passer par James...

[HJ : Cassy et Nathaniel bien que le sujet ne soit pas Privée le topic est déjà utilisé ne pourriez vous pas utiliser les autres topics de libre de pré au lard s'il vous plaît ? Si on fait deux RP en même temps ça va devenir trop confus :s Voilà Merci à vous deux ]

*Eh voilà je suis encore la seule à avoir peur en voyant des enfants...* pensa-t-elle en voyant que James souriait à leur vu, alors qu'elle s'était crispée et éloignée. Elle soupira légèrement et continua sa marche mi-surprise, mi-réticente lorsque James lui prit le bras. Au final elle se rendit compte qu'elle était plutôt contente. Elle se laissa allez légèrement contre son bras et se mit à sourire comme satisfaite et plutôt bêtement ... Elle ne trouvait pas grand chose à dire tentant seulement de contrôler le claquement de ses dents qui s'entrechoquaient du au froid. Note personnelle : ne jamais sortir en t-shirt quand il fait 5° dehors... surtout pas après un effort physique... *Stupide Girl !* s'asséna-t-elle. Elle se mordilla lèvre inférieur et resserra légèrement son étreinte autour du bras de James lorsque celui-ci ôta son polaire pour lui tendre. Est-elle aussi peu discrète que ça ? Atana n'apprécia guère le ton catégorique de James. Elle leva un sourcil narquois, sa spécialité, et les fronça avant de lui dire :

Pardon ? Tu es sérieux là ?

Elle se détacha de lui et croisa les bras en lui faisant face :

Je ne te permet pas de me donner des ordres !!

Elle tourna les talons et partit en direction des grilles du parc avec l'intention de quitter les lieux mais une bourrasque de vent lui souleva les cheveux et fit des dizaines de petits frisson la parcours d'un seul homme. Elle se stoppa net et serra les dents. Elle avait réellement très froid. Elle fit de nouveau volte face pour apercevoir que James n'avais pas bougé. Bras tendu comme pour lui donner son polaire le visage dure et autoritaire. Atana poussa un petit râle de colère et s'avança d'un pas rageux vers James à qui elle arracha violemment sa polaire pour la passer. la chaleur du tissu et du jeune homme lui donna un frisson de contentement. Elle jeta un regard noir à James et lui dit :

Ne croit pas que je fais ça pour te faire plaisir !

Elle reprit son bras et l'entraîna dans une petit arche à l'abri du vent où un vendeur de café s'égosillait sur les seuls passants qui se trouvait là. On pouvait entendre ses cris à 2 km à la ronde au plus grand désespoir de la jeune fille. Elle leva les yeux aux ciels et poussa un soupire en marmonnant :

IL a une voix horrible et aigu mais son café et à fait damner un saint ... Tu en veux hein ?! J'ai envi qu'il se taise au moins 5 minutes ...

Elle commença à chercher le billet de 10 £ qu'elle avait sur elle et ajouta :

En espérant qu'il ne me postillonne pas dessus comme la dernière fois et encore moins dans mon café...

Atana réprima une grimace de dégoût et trouva enfin son billet qu'elle sortit victorieusement de sa poche arrière de sweet. Elle attendit la réponse de James pour enfin s'approcher du tibré qui leur servirait de serveur...

Atana s'emmitoufla un peu plus dans la veste du jeune homme. Tant pis si elle la trempait de sueur au moins ca lui apprendra à lui donner des ordres. Elle renifla doucement et arriva devant la cahute du vieille homme. James lui avait de nouveau reprit le bras de façon naturelle et l'idée de se dégager ne vint pas à Atana. Elle arriva devant le marchand de café et fut surprise, agréablement, de voir que James se proposait de lui offrir son café. Elle lui adressa un sourire mais refusa son offre poliment.

Merci James ton offre est gentille mais je préfère me payer mon café ni voit là aucun reject vis à vis de toi... et tu as des choses bien plus importante à faire pour te montrer utile ...

Elle lui adressa un clin d'oeil et oyant qu'il s'apprêtait à protester elle lui lança taquine :

Suffit ou je te rend ton polaire pour mourir congelée ...

Elle rit légèrement puis s'approcha du marchand pour commander. Elle se pencha en avant pour lire la pancarte a de mi posée au sol et parcourus rapidement la liste de ce qu'il proposait. Aucune nouveauté pour aujourd'hui mais Atana savait pertinemment qu'elle aurait quand même choisit le Café Liégois au sucre de dragon. Un vrai délice, le petit péché mignon d'Atana si vous voulez. Elle ne savez y résister et même si ce simple café annulait son jogging ça en valait la peine. Elle se redressa et avant d'avoir pu ouvrir la bouche le marchand lui dit avec un sourire charmeur :

Un liègois Dragon, n'est-ce pas Mlle Markoff ?

Tout à fait !

Répondit la jeune brune avec le même entrain. Non pas qu'elle aimait être joyeuse à tout va mais elle savait que ses charmes ne déplaisait pas au marchand, alors une petite réduction sur sa boisson pouvait toujours faire plaisir... Elle lui adressa un grand sourire étincelant et lui tendit la monnaie que le marchand refusa avec les joues quelques peu rosit :

Laissez c'est pour moi ... Votre beauté suffit amplement pour moi ...

*Qu'est-ce que c'est naze ...* pensa la jeune fille avec pourtant un sourire flatté aux lèvres. Enfin sourire flatté, sourire forcé-flatté serait plus juste. Atana fit semblant d'être gêné et rit doucement avant de répondre :

Vous êtes un flatteur né ...

Elle se tourna vers James, assez pour cacher son visage au Vendeur et leva les yeux au ciel avec une moue amusée. Elle lui demanda ce qu'il désirait prendre et le jeune gryffon lui répondit qu'il voulait bien un café avec une moue quelque peu en colère ce qui fit rire Atana, avec une sincérité étonnante. Elle se tourna vers le marchand, qui s'appelait Baël, et lui commanda donc un peu de caféïne.

Avec deux sucres et sans lait s'il vous plait Baël ...

Le marchand prépara la commande et répondit séchement à James :

2 £ 30 pour vous Jeune homme ...

Atana prit le bras du jeune brun et sourit doucement. Un changement d'attitude radical de comportement mais Atana n'était pas toujours cette jeune fille froide et anti sociale qu'on lui connaissait. Et puis son petit footing lui avait vidé la tête et fatigué le corps, elle était donc parfaitement bien. Elle entraîna James une fois qu'il eut payer et adressa un signe de main au vendeur. Un peu plus loin elle rit et dit :

Comme quoi être Vélane ca aide ...

Elle marcha jusqu'à un banc et s'y assit en ramenant ses jambes contre son torse. Elle aurait aimé mettre le polaire par dessus mais elle n'avait pas envie de le déformer, non pas qu'elle n'avait pas envie que James lui tombe dessus mais quand même ... il faisait au moins deux tête de plus qu'elle. Elle renifla doucement et libéra ses cheveux de l'elastique tortionnaire qui les étouffait depuis le matin. Elle se passa une main dedans et les démêla légèrement avant de les laisser tomber en cascade sur ses épaules. Elle se tourna vers James et lui demanda :

Alors tu viens d'où ? j'ai jamais su exactement mais tu as ce je ne sais quoi qui fait la différence, dit moi si je me trompe mais tu as l'air aussi anglais que moi...

Elle lui sourit et pensa amusée *Au moins lui n'a pas l'accent bulgare qui lui vint quand il est énervé ...* à cette pensée la jeune fille leva les yeux au ciel et plongeant doucement ses lèvres dans son café( qui je le rapel à un goût exquis). Elle referma ses mains autour du gobelet et soupira d'aise en murmurant :

Ca fait du bien ...

Le vent avait censé et devant eux sur la pelouse étendu du parc jouaient les enfants avec excitation. Certain courait après une balle d'autre avec un vif d'or. Atana ne put retenir un petit grognement et marmotta :

Si un seul de ces gnomes m'envoi le ballon il ne le revoit plus ...

Atana qui buvait tranquillement son café ne vit pas arriver le ballon. Elle qui s'attendait à ce que le jeune homme lui réponde elle le vit jeter son café au sol. Jeter ? Il lui arrivait quoi ? Etonnée Atana ouvrit la bouche pour la refermer lorsque la balle, quelques secondes à peine après que James eut sa crise de folie passagère, atterrit sur son propre café qui se renversa sur ses cuisses couvertes de son simple pantalon fin de sport. La polaire n'avait pas meilleure mine... Un tache marron s'étala sur le tissu et la crème à peine entamée tâcha le reste des vêtements de la jeune fille. Elle serra les dents et attrapa le ballon entre ses mains. Si il y avait bien une chose qu'elle détestait c'était ça. Qu'on la dérange, qu'elle soit surprise par quelque chose. Que des gnomes haut comme 3 pommes sur deux pattes lui gâche son moment, lui montre leurs présence encore pus explicitement que les cris qu'ils s'amusaient à pousser. Comme si crier était amusant ? Est-ce qu'elle crié elle petite ? Bon peut-être bien mais certainement pas pour ça...

Les jambes de la jeune fille fonctionnèrent plus vite que son esprit, elle se trouva d'un bond sur ses deux pieds et serrait entre ses paumes le bout de plastique qui n'allait pas tarder à rendre l'âme si un gnome ne venait pas le récupérer de suite. Elle savait que ses pupilles s'était noirci puisqu'elle était en colère. Sur les nerfs surtout et un rien la faisait partir en vrille. Toute cette pression qui l'entourait. Elle craignait qu'on découvre son identité et qu'on sache qu'elle faisait partit de l'ordre, car après finit les cours, finit Atali's, finit la tranquillité. c'était fuite et partie de cache cache a tout va avec le ministère. Depuis que Rabastan avait été élu ministre *Bande d'inconscient...* les membres de l'ordre avait été déclaré comme ayant une activité illégale et donc hors la loi... Que du plaisir en somme. De plus Atana se faisait du soucis pour son frère, depuis le coma d'Adreas celui-ci n'était plus pareil emplit de colère et de vengeance. ca lui faisait mal au coeur de le voir ainsi. Elle essayait de se montrer présente pour lui de façon discrète mais bon les relations n'était pas trop le fort de la jeune fille mais il s'agissait de son jumeau.

Atana ne voyait plus les enfants, elle était dans le tourbillon de ses pensée toutes plus sombres les unes que les autres. Elle n'arrivait plus à voir un soleil pour éclairé tout ça. Elle serra la ballon entre ses mains, le sentir lui donnait un point d'ancrage avec la réalité, puis elle se sentit vide, son point d'encrage venait de lui être enlevé. La colère s'intensifia. Enfin ... ce n'était pas une vrai colère. c'était plus ... un ... coup de trop. Atana en avait marre, à 19 ans seulement elle se sentait vieille de plus de 1000 ans. D'avoir vécu plusieurs vies. Son enfance douloureuse, son arrivé ici complétement paumé parlant 3 mots d'anglais et sa vie qu'elle s'était construite. D'abord avec ses amis, puis avec Irsan qui avait été tué, puis avec Valentin qui avait du partir pour ne jamais revenir sans même donné de nouvelle à la jeune fille... Les seuls points positif dans tout ça c'était Clicli et Mikal. L'ordre bien sur. Il comptait beaucoup pour elle car savait qu'elle pouvait enfin vivre sa vie comme elle l'entendait. Seulement sa demandait des sacrifices, des peurs et des efforts mentale et physique qui fatiguait la jeune fille. Mais elle le faisait pour se prouver ce qu'elle valait et qu'elle n'était comme elle c'était toujours considérée. Un poids, une tare, quelqu'un d'inutile et de pesant...

Atana sentit sa gorges se serrer et à cette pensée un son sourd sortit d'entre ses lèvres. Trop c'est trop. un simple ballon... qui reflétait pourtant sa vie ratée. Elle sentit alors une chaleur l'envelopper. Sans savoir sa provenance elle se laissa envoûter par cette chaleur et se laissa bercer. Elle vit que la source était près d'elle, elle passa ses bras autour de ce petit feu qui l'apaisait. mais son esprit réel lui intima l'ordre de chercher cette source. ce qu'elle fit pour se rendre compte qu'il s'agissait de James. Elle posa son front sur son épaule s'abandonat rien qu'un instant contre lui puis se ressaisit. De un elle détestait se sentir comme ça et devoir s'appuyer sur les autres. Elle était forte, ne comptait que sur elle depuis toute jeune ça n'allait pas changer maintenant ! Et puis il fallait avouer que la proximité et les paroles du jeune homme la troublaient trop pour paraitre normal ... Elle repoussa James avec un peu plus de force qu'elle ne l'aurait voulu, il aurait pu prendre sa pour du rejet. Elle se mordit la lèvre et dit un peu trop vite :

Je ne veux pas tâcher ton t-shirt ... Tient reprend ton polaire il est déjà assez tâché comme ça ... excuse moi le ballon a renversé mon gobelet. Et ... et ... Excuse moi ...

Finit-elle pour prendre congé du jeune homme. Elle se sentait fatigué et avait besoin de s'asseoir. Elle oublia les enfants et l'incident et alla poser le polaire sur le banc avant de ramasser son gobelet et celui de James pour les jeter à la poubelle. Elle marcha jusqu'à une corbeille et y jeta négligemment les deux cafés désormais vide. le vent qui souffla lui rafraichit les cuisses trempées de café. Elle partit en direction de l'entrée du parc sans un regard derrière pour voir James. Elle ressentait encore sa chaleur et son parfum semblait encré à son odorat. [Black XS Powaaa] Elle secoua la tête comme pour effacer ses pensées et poussa un soupir las. Elle sentit que des gens la regardaient. sans doute les enfants, sans doute le marchand et sasn doute James ... Elle s'en voulait de le laisser pkanter ainsi, elle ne le voulait pas non plus elle même, mais elle avait besoin de faire le point et de faire le vide. De nouveau courir ? Ou pourquoi pas une bonne douche chaude à Poudlard ? Un moment de détente en somme ... Elle se stoppa arriver à l'entrée des grilles et indécise se tourna en direction de james. Voulait-il venir avec elle ? Bien qu'un professeur et un élève ensemble ce n'était pas discret et c'était surtout interdit mais après tout ils ne faisaient rien de mal, de simple amis en somme, rien de bien méchant ... n'est-ce pas ?