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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Londres ~¤~ :: Chemin de Traverse :: Allée des Embrumes
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Minuit, l'heure du crime.
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Minuit, l'heure du crime.
Invité, le  Dim 13 Avr - 20:00

[Avertissement: Le personnage dont les actions sont décrites ici n'est pas Ohenneim W. Lunargent, mais un PNJ du nom de John Mandroke. Merci de ne pas confondre.]

John Mandroke, les deux mains dans les poches de sa robe de sorcier bas de gamme, déambulait dans une sombre ruelle de l'Allée des Embrumes depuis bientôt une heure. Il n'avait plus de boulot depuis pas mal de temps, étant donné qu'il s'était fait virer de ses précédents emplois pour "propos anti-moldus révoltant et discrimination". Du coup, il n'avait plus aucun rond en poche, et le poids de quelques délicieux gallions dans sa bourse commençait sérieusement à lui manquer. Il commençait donc à envisager sérieusement un cambriolage quelque part, dans une maison de riche du chemin de Traverse...

Alors qu'il marchait au hasard des ruelles, il aperçut un truc couché par terre, pas trop loin du bar "La Succube en Chaleur", une taverne particulièrement mal famé, où l'on pratique le stûpre et la luxure. Bref, un coin apprécié des paumés du genre de John Mandroke.

En s'approchant de la chose qui encombrait la rue, il se rendit compte qu'il sagissait en fait de son compagnon de cuite favori, un type sur lequel il avait énormément d'influence, Moxie.

-Hey! Qu'es'tu fais là?
-Bah... Rien, répondit celui-ci, visiblement pas dans son état normal
-Nan mais sérieux? T'fais quoi ici? Et t'as pris quoi?
-Baaaaaaah! J'sais pas moâ, des trucs! Mais j'me drogue pas-euh

Clamat Moxie en se relevant brusquement. Comme d'habitude, il portait des habits crados et beaucoup trop grands pour lui.
-Okay okay, fit John pour calmer le jeu, parce qu'un Moxie drogué est capable de beaucoup de choses. T'sais j'ai pensé à un truc. J'ai un super plan: en fait...
-D'acc, j'te suis!
-Beh, j't'ai même pas encore expliqué le plan!
-M'en fiche, j'te suis!
-Heu... Comme tu veux...

John Mandroke conduisit alors Moxie, qui titubait derrière lui, vers le chemin de traverse. Aidés par l'obscurité de la nuit, il s'apprêtait à commettre les permiers crimes de la nuit, qui promettait d'être longue...
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Re: Minuit, l'heure du crime.
Invité, le  Lun 14 Avr - 8:40

[Âmes sensibles: Ce sujet pourrait, éventuellement, contenir des propos susceptibles de choquer. Vous êtes prévenus.]

Moxie vit arriver son pote de toujours, John Mandroke. Tout de suite, il savait que ça allait être la merde. Avec ce mec, les plans foireux étaient inévitables. Mais quand on aime, on ne compte pas... Surtout si on avalé son propre poids en susbstance douteuses... Moxie était habité par une sorte de nervosité incontrôlable, il avait envie de faire des trucs, des vrais trucs, mais sans trop savoir quoi. Là, pour l'heure actuele, il était en proie à des angoisses terribles, rester allongé était le meilleur compromis qu'il avait trouvé entre son désir de courir en hurlant et celui de se mettre une balle dans la tête. John tombait vraiment à pic. Le connaissant, il allait le prendre par la main et l'emmener faire quelque chose, n'importe quoi.
Le dialogue qu'ils entamèrent confirma les supositions de Moxie. Oui, il avait un "plan". Bien sur, evidemment. John avait TOUJOURS des plans, plus ou moins foireux, mais ça restait dans la limite du raisonnable majoritairement...
Moxie le suivit en titubant, sans vouloir en savoir plus, parce que là, il était en sueur, il respirait trop vite, et ces synptômes ne le trompait pas. Si il n'occupait pas ses mains d'ici quelques minutes, il allait faire genre une grosse connerie. Le genre de celle où il mourrait à la fin.
Donc, les deux hommes se dirigèrent vers une maison dans le chemin de traverse, un truc plutôt cossu donc. Moxie haussa un sourcil interrogateur quand John mandroke la pointa du doigt.

- Ben... J'ai eu une super idée, on va la cambrioler ! Comme ça on se fera des thunes ! Fallait y penser non ?
- Ouais ben euh... J'suis pas trop chaud là...
- T'a vu ta gueule ? Me dis pas que t'a pas envie de voler de quoi te payer des trucs...
- Ouais mais...
- Nan mais ouais ta gueule ok ?

Un des grands défauts de Moxie, c'est qu'il ne savait pas dire non. il était extrèmement conciliant, et il avait une peur terrible de la solitude, ce qui le poussait à fréquenter des gens plus ou moins bizarre. Comment dire non si c'est pour se faire abandonner ? Ca lui avait souvent joué des tours d'ailleurs... Il se massa les tempes, il avait mal. Il était pas en état de réfléchir... Ca lui vrillait le corps comme si on l'avait balancé dans un trou plein de ronces, des picotement désagréable partout, puis il tremblait il tremblait... Mieux qu'un Shadock. Le mélange "tait vraiment pas bon, on avait dûs lui foutre des saloperie dans son truc. Puis il brulait d'un feu interieur, il avait envie de démolir quelque chose, d'arracher, de tordre. Puis de se tuer.

Mais pas maintenant.

Moxe s'aprocha d'une fenêtre et donna un coup de coude dedans avec conviction, la vieille veste en cuir abimé qu'il portait le protégea du verre brisé. Il chopa la poignée à l'interieur et ouvrit la fenêtre, puis il se glissa dans l'habitation. Il alla vers la porte d'entrée pour ouvrir à John, en donnant au passage un coup de pied rageur dans un bibelot, qui se brisa en tombant sur le sol. Pourquoi eux avaient une jolie maison, des gosses, et tout le tralala alors que lui n'avais rien ? Ce n'était pas juste ! Ces conflits intérieur lui donnait furieusement mal à la tête. Il ouvrit à l'autre en se massant les tempes. Ca faisait mal ! Bondieu pourquoi c'était si douloureux ?

- Bon ben tiens tu prend ça ! John lui tendit un grand couteau de boucher, sortit tout droit d'un sac, et garda pour lui même une petite hachette.
- Ben c'est quoi ça ? Pourquoi tu m'donnes ça ?
- T'occupes, c'est "au cas où. " Mais vas y ! Prend des trucs !

Moxie, docilement, se tourna vers le salon, renversa tout, et jetta pèle mèle des objets dans le sac de John au fur et à mesure de ses investigations. Des bijoux, des bibelot qui avait l'air vaguement en métal précieux, ce genre de chose. Puis il fouilla les tiroir à la recherche de billets, de gallions oublié par ci par là. Ce n'étais pas un cambriolage de grande envergure donc. Moxie ne savait pas ce que John cherchait, et il s'en foutait éperdumant, il agissait sans conviction, comme un automate. Un automate perdu en fait. Il gardait dans sa main l'énorme couteau, en ayant pas tout à fait conscience de ce poids au bout de son bras. Non, il n'y aurai pas de dérapages, il n'y aurai pas de...

- QU'EST CE QUE VOUS FICHEZ ICI BANDE DE CLODOS ? JE VAIS APPELLER LA BRIGADE IMMEDIATEMENT.

Moxie se tourna vers l'homme en pyjama qui pointait sa baguette sur eux, un expression de pure panique sur le visage. Non ! Pourquoi ? ca ne se pouvait pas !
Pendant un demi seconde, le temps fut en suspension, une tension insuportable reignait dans la pièce. Moxie avait l'impression de voir sa vie s'écrouler, tout d'un bloc comme ça. Non ! Il ne fallait surtout pas ! Même si il ne lui restait pas grand chose, il ne fallait pas que tout parte en morceau... Comment... Comment échappé à ça ? Comment on esquivait l'innévitable, autrement qu'avec une pirouette ?

Il fallait que cet homme meure.

Sans réfléchir plus, Moxie se précipita vers les escalier, et d'un bond sauta sur l'homme avec son couteau, un hurlement déchira le silence insuportable qui s'était installé précédament. Qui avait crié ? Le jeune homme en savait foutre rien, tout ce qu'il savait, c'est que ce mec devait mourir. Tout de suite. Sinon il allait le détruire, et puis... Moxie en avait tellement envie...

- TA GUEULE TA GUEULE TA GUEULEEEEEE !!!

Moxie hurla ces mots tandis qu'il enfonçait le couteau dans le ventre du mec. Encore et encore. Tellement de sang... Il sentit la vie quitter ce corps, ça lui donnait des nausées. L'acte était irréfléchit, mais maintenant qu'il reposait à califourchon sur ce tas de viande qui commençait à tièdir, la vérité le frappa de plein fouet :

- J'suis dans la merde...

Tétanisé, il fixa le mur, les yeux grands ouverts, il allait mourir, là maintenant, dans un grand éclair. Obligé.
John, lui, hurlait. il fallait qu'il se casse maintenant ! Et vite ! Malheureusement, la femme du type descendit elle aussi, elle poussa un hurlement strident. Moxie lui fit un sourire de dément, exposant ainsi ses dents couvertes de sang à cause de sa langue, qu'il avait mordu, et se leva. Elle aussi allait mourir... La femme lui lança un sort qui le projeta en arrière, il descendit les escalier en vol plané et se mangea une table en pleine gueule. John prit le relais et lança un avada kedavra à la nana pendant que Moxie se relevait, couvert de sang. Il se dirigea vers l'escalier et acrocha la rambarde avec l'énergie du desespoir.

- Viens ! Y en a peut être d'autres en haut, on va voir et après on se tire ! On peut encore s'en sortir si on le fait maintenant ! Bouge ton cul et monte !

Moxie savait pertinemment ce qu'il entendait par "on va voir", mais il obéit quand même. Il ne voulait surtout pas être tout seul, il ne voulait pas s'enfuir maintenant dans la nuit glacée. Non. Pas tout seul, pas comme ça. Au moment où il commençait à monter, un elfe de maison aparue dans les escalier, et lui aussi il hurla. Sauf que lui, il sauta sur Moxie. Sur ses épaules précisément. Le pauvre homme poussa un cri strident et chopa le dos de la créature avec les ongles, et appuya. la petite bête cria de douleur, alors que les ongles se déchiraient sur sa peau, dans sa chair. Mais l'elfe tint bon. Moxie se jetta alors sur un mur, un bruit de craquements d'os lui pulverisa les oreilles, l'elfe qui maintenant était cadavre, tomba sur le sol avec un bruit sourd, du sang lui sortait par la bouche, mais Moxie ne détailla pas plus le petit corps brisé, ce n'était pas le moment. il se précipita vers l'étage, où John se trouvait déja. Il entendit des hurlements sur la droite, mais ne chercha pas plus loin. Lui même tourna dans une chambre à gauche. Vidé, il était vidé, il ne comprennait plus rien et se déplaçait avec des mouvements saccadé, ce qui signifait son intense épuisement. Ouais, il en avait ras le cul, et puis pour rajouter dans tout ça, il y avait une gamine dans la chambre, qui le regardait, les yeux ecarquillés, silencieuse.

- Chuuuuuut.
- Qui t'es monsieur ? ( elle était vraiment petite. )
- Un con.

A califourchon sur le petit corps, il enfonça le couteau dans son ventre, la fillette n'eut même pas le temps de hurler qu'elle était déja morte. C'est balot. Comme les vies humaines ne tenait à rien ! Il se releva, se dirigea vers la porte, et lacha son couteau alors qu'il était sur le seuil. Et oui, les drogues ont un gros désavantage, c'est que l'effet n'est pas éternel. Mais tout était allé tellement vite... Moxie regarda ses mains en tremblant, puis il s'écroula.

Il avait envie d'entendre de la guitare.

[ Si ça te conviens pas tu me le dis. =) ]
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Re: Minuit, l'heure du crime.
Invité, le  Lun 14 Avr - 18:37

Moxie, couverte de sang frais redescendit ensuite les escaliers pour trouver John Mandroke en bas. Le type était occupé à vider conscencieusement tout ce qu'il y avait de précieux dans la pièce, depuis les bibelots en bronze, jusqu'au portraits chèrs qu'il fourrait dans son grand sac en toile de jute d'où il avait sortit le couteau de boucher et la hachette.

Lorsqu'il eu enfin enfourné tellement de trucs dans son sac qu'il ne pouvait plus rien y mettre d'autre, il se tourna vers Moxie, posa le sac, extirpa de sa poche une cigarette extrêmement mal roulée qu'il alluma d'un geste de la baguette.

-Ben moi Mox', 'a m'a pas déplu de tuer 'es 'alopards de Bourgeois...
-Beuh...
-Et moi 'uis dit... Que ce que tu dirais d'aller casser du moldu? Il tira une bouffée, lachant une nuage de fumée grisâtre, et regarda Moxie avec ses petits yeux sournois. Il savait parfaitement bien que, dans l'état où il était, Moxie ne possédait aucun recul, et ne savait absolument pas prendre une décision par lui même.

-Alors c'est d'accord, amène toi! Conclut John Mandrake en tirant une nouvelle bouffée. Il fit disparaître le sac, direction son appart' miteux de l'Allée des Embrumes, en attente de se partager le butin avec Moxie, ramassa son hachette de boucher, et sortit de la maison, Moxie sur les talons.

Légèrement grellotant (il fait pas bien chaud vers 00h47) il se dirigèrent d'un pas vif vers le pub "Le Chaudron Baveur".

John Mandroke poussa lentement la porte du bar, et entra avec Moxie. Le patron, qui était seul dans le bar, en train de "passer un dernier coup d'torchon avant d'aller se coucher" afficha une mine stupéfaite en voyant entrer les deux types, couvertes de sangs, armés d'hachettes et de gros couteaux de boucher.

John se dirigea vers le bar, tandis que le barman tremblotant retournait littéralement une petit coffre, sans doute pour retrouver sa baguette magique. Moxie et John sautèrent par dessus le comtpoir et s'approchèrent du pauvre homme qui venait de retrouver sa baguette. Seulement, les tremblements dont il était agité étaient si violents qu'il ne parvenait pas à lancer des sorts correctement. Moxie lança un coup de son couteau de boucher mais le bonhomme l'évita de justesse, se planquant sur son étagère, renversant plusieurs chopes qui tombèrent sur le sol et volèrent en morceaux. Mais John lui assena également un coup de hachette, cette fois, l'homme ne put l'éviter. Il trancha la gorge du gérant, le sang se répandant par petit geste indiquant qu'il avait tranché l'artère. Pas tout à fait mort, l'homme s'écroula sur le sol, secoué de spasmes.

-Bon, on s'boit un coup Mox'? Demanda John, sans se soucier de l'homme qui était en train d'agoniser par terre. Sur ce, il se saisit d'une bouteille au hasard, qu'il but intégralement. Il essuya le sang qui lui maculait les mains sur sa robe de sorcier, et reprit une bouteille...

Plusieurs minutes plus tard, ils sortirent du bar, complètement îvres, armés, et désireux de tuer des moldus...
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Re: Minuit, l'heure du crime.
Invité, le  Lun 14 Avr - 20:33

Moxie s'était rapidement relevé, un moment de faiblesse passager comme on dit. Il avait descendu l'escalier dans un état second, un peu perdu, ne sachant que penser. Mon Dieu, qu'avait il fait ? Pas le moment de réfléchir là, il fallait... Il fallait... * Mais je sais pas bondieu !!! * Heureusement, John lui dit quoi faire, donc, comme dans tout le reste de sa pitoyable et courte vie, on le pris par la main pour lui faire faire des choses. Tuer des moldus ? Mais ses parents étaient des moldus ! Ca n'était pas logique... Et puis peu importe dans le fond... Moxie et John sortirent donc de la maison, remontèrent la rue, et rentrèrent dans le chaudron baveur. Le jeune homme regarda son ami tuer le barman avec détachement, comme si il n'en avait rien à foutre. Mais quand quelques gouttes de sang l'éclaboussèrent, il sursauta violament en poussant un petit cri de terreur. Oui, Moxie était à bout, neurveusement et physiquement parlant, et peut être même sur d'autre plan inconnue d'ailleurs...
John l'encouragea à boire, et il ne se fit pas prier. Dans sa vaine tentative de sevrage, il avait essayer de s'éloigner des gens comme John Mandroke, mais du coup, il s'était retrouvé tout seul, et ça, ça n'était vraiment pas bon, pas bon du tout... Moxie se mit à boire à la bouteille un liquide inconnue ( Ses connaissances en alcool était donc limitée ! ) mais qui présentait le fort avantage d'avoir un taux de deux chiffres, dont le premier commençait par cinq. Il avalait le liquide à grandes gorgées, sans se souicier de la brulure qui se propageait dans sa bouche, ou même de la douleur dans son ventre. Mais, bien sur, son corps eu vite une limite, et il toussa et cracha violament pour extraire l'alcool qui avait coulé dans sa bouche et dans ses narines. Enfin, pour parachever son oeuvre de dégueulasserie, il vomit un bon coup.

Cette soirée était puante.

La même odeur que pourrait dégager un cadavre de rat ou une flaque de vomit de porc au soleil depuis deux jours. Quand est ce que ça finissait ? Pas tout de suite aparament vu que john se dirigeait vers la sortie d'un pas résolu. Londres, sa ville, la ville qu'il habitait maintenant depuis un paquet d'années allait être le témoin muet de ses conneries, les dernières...

- Bon, on s'occupe de celle là ?

omment pouvait on voler si haut, et tomber si bas ? Voila la question que se posait Moxie tandis qu'il defonçait une vitre pour se glisser dans la maison, calme pour l'instant. C'était le plus petit et le plus souple, c'était à lui de le faire normalement. Puis, comment pouvait il poser son avis dans l'état qu'il était ? Il ouvrit la porte à John, et la furie haineuse rentra. Il déambulèrent un peu, silencieusement, dans la maison.

- R'garde moi ça, une télé...

Il cracha ces mots avec dédain, comme si il n'y avait pas plus honteux que de posseder une télévision. Barf, les moldus s'informaient comme il pouvait non ? Qu'est ce qui poussait John à avoir tant de Haine envers ces gens ?

- Je ne sais pas...
- Bon, arrête de marmonner, on y va ?

Là dessus l'homme donna un grand coup de pied dans un placard vitré, qui bien sur se brisa en morceau. Moxie éventra sans conviction un canapé avec son couteau, histoire de donner le change. Et puis, il fallait bien qu'il participe non ? Sinon, il serait seul... Il courru vers les escaliers ( parce que bizarrement les gens dorment toujours à l'étage...) et se dirigea vers les chambre. Deux personnes dormaient dans un même lit, un homme et une femme, étroitement enlacés. Moxie poussa un grognement dédaigneux et se jetta sur eux. La suite de la scène, il ne la garda en mémoire, tout ce qu'il savait, c'est qu'il y eu beaucoup de sang, trop même, et que le mec qui dormait lui couru après avec un couteau. En sautant pour esquiver le coup peu précis mais puissant, puisque motivé par la pure colère et la terreur, il sauta par dessus la rembarde de la mezzanine.
Quatre mètres, il tomba quatre mètres. Mais quels quatres mètres ! Pour ne pas s'écraser comme une quiche, il donna un puissant coup de reins pour se retourner et tomba comme une fleur sur ses membres. Le mec poussa un cri, effectivement, ça ne faisait pas très humain, mais Moxie l'avait il seuleument été un jour de sa vie ? Là dessus il profita du moment de surprise provoqué par sa figure de gym improvisé pour grimper, non, escalader l'escalier à toute vitesse et se jetter sur l'homme, encore...

Du temps passa...

- Hey, Moxie, c'est bon ! Il est mort ! Calme toi calme toi ! nan mais arrêêêêêêtes !

Le jeune homme se releva, cracha un gros molard plein de sang sur le cadavre et massa son épaule blessée. Fatigué, il était très fatigué. Il se mit à pleurer, comme ça, spontanément, parce qu'il n'y avait que ça à faire. Reniflement et gémissement déchirèrent le silence de la pièce. Pourquoi ?

- Je sais paaaaas !
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Re: Minuit, l'heure du crime.
Invité, le  Lun 14 Avr - 21:20

Arwen était restée tard au QG des aurors ce soir là. Il y a avait des comptes rendu d'enquêtes à lire et à rédiger au sujet des dossiers disparus. Solly était elle aussi restée là pour l'aider à boucler ça rapidement.

Alors que le bureau était plongé dans un calme olympien, une note de service entra à vive allure dans la pièce. Arwen l'attrapa au vol et la lut.

"Zut il y a eu du carnage dans l'allée des Embrumes! Cambriolages et meurtres. Viens on y va tout de suite. J'envoie un patronus d'alerte à Sophie on ne sera pas trop de trois si jamais il s'agit de mangemorts..."

Arwen se leva et fit sortir de sa baguette un magnifique hibou grand duc qui ressemblait à un hologramme rouge. Elle lui dit alors le message suivant "Sophie on a besoin de toi allée des Embrumes il y a eu une attaque on ne sait pas encore si il s'agit de mangemorts ou pas."

Puis le patronus d'alerte prit son envole et fila par la porte du bureau des aurors.

Arwen et Solly sortirent précipitamment de leur QG et transplanèrent en direction du lieu du crime.

Lorsqu'elles arrivèrent sur place, elles ne mirent pas longtemps à trouver le lieu du carnage. Une petite maison avait été ravagée, des cadavres gisaient partout dans la maison, le mari, la femme, leur petite fille et même l'elfe de maison n'avait pas été épargné.

Arwen eut un haut le coeur et du sortir en vitesse de la maison afin de vomir les restes de son repas dans la rue. C'était la première fois qu'elle voyait des corps ainsi éventrés. Alors elle s'essuya les lèvres, les yeux emplis de larmes et elle se retourna vers Solly qui n'avait pas meilleure mine et lui dit:

"Je ne sais pas qui a fait ça mais il faut les trouver et vite!" la jeune auror se releva tenant son ventre encore endolori par les spasmes de son estomac. "On va se séparer tu prends par là..." Arwen lui montra la rue qui remontait vers le chemin de Travers "...et moi je prends par là."en montrant la rue qui s'enfonçait encore plus dans l'obscurité.

"Mais si tu les trouves tu m'envoie un patronus sur le champs! Pas d'imprudence surtout. Et moi je ferais de même."

Les deux aurors se séparèrent alors espérant trouver les monstres qui avaient commis ces crimes.
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Re: Minuit, l'heure du crime.
Invité, le  Lun 14 Avr - 23:14

Solly se tenait plutôt tranquille au QG des aurors avec Arwen quand les jeunes filles reçurent un message comme quoi il y avait eu du grabuge dans l'allée des embrumes. Les deux se dirigèrent sur les lieux et furent tétanisées de voir ce qui s'était passé. Pendant qu'Arwen vomissait sur le trottoir, Solly restait sans voix dans la maison. Elle ne bougeait pas, les yeux exhorbités, le visage pâle.

La jeune auror eut de violentes nausées, mais ne vomit pas. Elle ressortit de la maison cependant. De voir toute cette famille éventrée sur le tapis du salon lui donnait des sueurs froides. Il y avait du sang partout. Solly n'osait réfléchir. Elle se demandait qui avait bien pu commettre ce crime affreux. La jeune directrice secoua la tête. Elle espérait que Sophie les rejoindrait bientôt, et surtout, qu'elle avait l'estomac plus solide qu'Arwen et elle...

Arwen s'essuya les lèvres et revint vers Solly. La jeune femme lui dit qu'elles devraient se séparer. Solly ne répondit rien, elle approuvait cette décision.


- Solly, prends le chemin de traverse et moi, je continue par là

La jeune directrice se retourna et continua de monter l'allée. Le sol en pierres effritées se transforma tranquillement en pavé uni. Elle remontait le chemin de traverse. Solly appréciait la tranquilité et la beauté de l'allée endormie. Il faisait noir, tout semblait serein. Soudain, la jeune auror s'arrêta de marcher. Elle venait de se rendre compte qu'ils ignoraient qui avait commis le crime. Des mangemorts ou ... ? Qui?


Solly allait rebrousser chemin, chercher des nouvelles d'Arwen quand elle aperçut de la lumière par la fenêtre du chaudron baveur.


*C'est étrange, le bar devrait être fermé à cette heure... *


Le coeur de la jeune femme battait de plus en plus vite. "Pas de folies" avait dit Arwen. La jeune femme s'approcha de la fenêtre afin d'y jeter un coup d'oeil avant de prévenir les autres. Ce qu'elle vit par la minuscule ouverture ne la rassura pas. Il y avait deux hommes assis au bar. Et le barman qui gisait sur le sol, face contre terre, une flaque de sang grandissant sous lui...

Solly s'éloigna le plus lentement possible et se cacha entre deux maisons. Elle fit sortir de sa baguette un grand cheval argenté, son patronus.


Arwen, Sophie, venez vite au chaudron baveur. VIIIITTTEEE!


Solly regarda son cheval disparaître dans la nuit, les mains tremblantes, en espérant que les remforts ne se feraient pas attendre...
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Re: Minuit, l'heure du crime.
Invité, le  Mar 15 Avr - 18:38

[HRPG: On est plus dans le bar depuis belle lurette Solly :Mdr: . Cf précédent RP de Moxie]

Les deux comparses n'avaient pas envie de s'arrêter là. Ils étaient pris (surtout John dans la mesure où Moxie ne faisait que suivre, aveuglé par tous les stupéfiants qu'il avait absorbé) dans une sorte de folie meurtrière.

Après avoir détruit un peu près tout dans la maison et abattu sauvagement le propriétaire, John Mandroke décida de finir en beauté. Il se dirigea vers Moxie, le remit debout de force et sortit de la maison en explosant la porte d'un coup de baguette. Ils étaient si bruyants que cela ne devait pas être très difficile de retrouver leur trace.

Le grand type à la hachette choisit une maison au hasard, et se dirigea vers elle. Complément dément, il fracassa les énormes vitres qui ornait la façade de la coquette demeure et se glissa à l'intérieur en arrachant les rideaux d'un coup sec, en passant...

Ne se rendant plus tout à fait compte de ce qu'ils faisaient, John et Moxie (et surtout John) se mirent à saccager le salon. Eventrant la télévision en quelques coups de bottes rageux, détruisant le mobilier avec force de "Destructum".

Moxie, au bord des larmes, pour une raison inconnue à John, y mettait de moins en moins de coeur. Tout à coup, il fallait bien s'y attendre, le propriétaire des lieux, probablement un père de famille, descendit à la rencontre des deux dingues. Mais cette fois il n'était pas seul. Armé d'une vieille carabine de chasse, qui marchait tout de fois très bien, il s'avança vers les deux intrus et tonna d'un voix qui se voulait assurée:

-Dégagez d'ici! Bande de monstres! Ou je vous descends!

John, n'ayant jamais pris le temps d'étudier les moldus, ne savait absolument pas ce que le type tenait en main. Etant donné que ce n'était pas la première fois que cette scène (le type qui descend furax, etc) se reproduisait dans la soirée, John était sûr de pouvoir se débarasser de lui facilement. Il balança sa hachette, mais l'alcool qu'il avait bu ayant altéré son talent de lanceur, l'arme partit se perdre dans un chaine Hi-Fi... qui ne remarcherait plus jamais...

BANG! BANG!

L'homme avait tiré deux coups, et John avait été touché par l'un des deux. Il s'écroula sur le sol, blessé à l'épaule.

-AVADA KEDAVRAAAAA

Ce fut Moxie qui mit fin au suspens en éliminant l'homme. Proprement sur une fois. Complétement amorphe, il s'écroula sur un divan, tandis que John se relevait péniblement. Sans se sentir la force de monter à l'étage pour aller tuer la femme et les éventuels enfants, qui devaient être en train de se terrer sous un lit, blotti les uns contre les autres, il retomba sur le sol.

Sa blessure n'était pas grave, mais génante...

-Manque plus plus que les aurors s'amènent... Note qu'avec tout le raffut qu'on à fait, ils vont pas tarder à se pointer.

Lança Moxie, une pointe de cynisme dans la voix, au bord du suicide. Mais avec tout ce qu'il avait pris, et maintenant l'adrénaline retombée, il n'avait plus la force de faire grand-chose.

-Ta gueule! J't'ai rien demandé... Putain on est mal...

Il commençait déjà à sentir l'atmosphère glacée d'Azkaban...
Sophie Poulvery
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Re: Minuit, l'heure du crime.
Sophie Poulvery, le  Mar 15 Avr - 19:58

Sophie n’était pas loin du QG des aurors, elle était partie à l’incroyable recherche de son « Guide du guérisseur ». Elle avait commencé à préparer des potions en compagnie d’Adréas, mais dès qu’elle eut sortit tout son matériel, elle avait rapidement remarquée l’absence de son précieux guide.

Après plusieurs fouilles veines dans le quartier des aurors, Sophie avait décidé de jeter un coup d’œil dans la salle des objets trouvés. Elle avait alors emprunté un large couloirs s’éloignant de l’entrée et s’était mise à la recherche du livre perdu. La salle était immense et de nombreuses caisses s’empilaient les une sur les autres, certaines renversées, des dossiers miteux et certainement abandonnés s’éparpillant sur le sol couvert de poussière.

La jeune auror entreprit d’ouvrir la caisse la plus proche d’elle quand un magnifique patronus en forme de hibou se posa sur le carton. La Serdaigle se préparait à décocher un énorme coup de pied sur l’animal qui l’empêchait d’atteindre la caisse convoitée lorsqu’il ouvrit le bec et au lieu de pousser un hululement strident, laissa échapper la voix d’Arwen dans le silence pesant. Celui-ci lui expliqua qu’une attaque avait eu lieue à l’allée des Embrumes, Arwen et Solly y étaient déjà mais Sophie serait également plus qu'utile là-bas.

Sans attendre, Sophie sortit de la salle en trombe et transplana dans l’allée des Embrumes. Dès que les ténèbres l’eurent relâché, Sophie sentit une effroyable odeur lui serrer l’estomac. Elle ouvrit les yeux et vit face à elle, une jolie petite maison. Elle paraissait fort lugubre en ce soir de pleine lune et la porte ouverte ne présageait rien de bon. La Serdaigle pénétra dans le petit hall sombre. Elle vit face à elle le corps d’un homme et d'une femme. La femme semblait avoir été tuée assez proprement. Son corps reposait juste au-dessous de l’escalier par compte l’homme était dans un état écœurant. Un elfe reposait à leurs cotés, dans une position peu naturelle. L’odeur était infecte, une odeur de sang séché et d’animal mort. De fortes nausées lui serrèrent l'estomac tandis qu’elle montait l’escalier en trombe.

Le cadavre d’une très jeune fille reposait là. Sophie sentit ses yeux la brûlée et une énorme envie de pleurer démarra. Elle se laissa tomber à genou aux cotés du petit corps frêle et laissa des larmes s'échapper, coulant le long de sa joue bouillante. Comment avaient-ils pu tuer une fillette ??? Comment avaient-ils pu tuer de sang froid un enfant sans défense ??? Elle ne pu s’empêcher de déclarer à voix forte malgré le fait qu’elle était à présent seule :


-Ils auraient pu l’épargnée, elle ne représentait aucun danger pour eux…

Elle sentit la colère et la rage l’envahir, ils avaient osé le faire, ils avaient osé détruire une âme si pure, détruire une personne sans aucune raison valable était vraiment plus qu'ignoble. Elle se releva d'un bond et sortit de la maison en courant mais fut arrêtée dans son élan par un cheval argenté. Elle se sentait hors, d’elle, elle voulait retrouver les coupables et les faire payer leurs meurtres… Le cheval parla avec la voix de Solly et déclara avec une voix paniquée:

"Arwen, Sophie, venez vite au chaudron baveur. VIIIITTTEEE!"

Sophie sentit une force intérieure la propulsée vers l’avant. Elle prit une grande bouffée d’air frais et fonça vers la rue menant au chaudron baveur. L’auror traversa les rues comme dans un rêve. Celle-ci arriva face à la petite auberge, elle jeta un regard surpris à Solly qui était accroupie dans un coin. Elle hésita quelque instant, Arwen n'était pas encore arrivée. La colère lui permit de trancher, elle poussa alors la lourde porte.

Les tueurs avaient filés, laissant un nouveau corps derrière eux. Ils avaient en effet détruit une bonne partie du bar avant de tuer le barman et de reprendre leur route macabre. L’auror décocha un énorme coup de poing contre la porte en bois qui se brisa sous la force du coup. Comment-avaient-elles fait pour les laisser filer ???

Sophie se détourna da la porte détruite la main en sang, elle ne devait pas laisser la colère diriger ses actes. Elle dévisagea Solly, elle paraissait assez choquée…Sophie voulut lui parler, s'expliquer mais d’énormes bruits sourds ainsi qu'un coup de feu retentirent un peu plus loin.

Sans attendre d'avantage, elles sortirent de la petite auberge miteuse et reprirent leur course éfrénée, leurs baguettes pointées prêtes à réagir. Arrivées devant la petite maison, elle s’arrêtèrent, les bruits provenaient de là, il n’y avait aucun doute. Sophie et Solly se jetèrent un regard inquiet, elles ne pouvaient pas les laisser faire une nouvelle victime…

Sophie hésitait, elle devait attendre Arwen mais en même temps, elles ne pouvaient pas les laisser à nouveaux filer, elles ne se le pardonneraient pas ! Solly et la Serdaigle évitaient de se parler, pour ne pas faire remarquer leurs présences aux tueurs mais Sophie voyait bien de le regard de sa coéquipière qu'elle pensait à la même chose qu'elle.

L'auror souffla un grand coup et après avoir pris sa décision, donna un énorme coup de pied dans la porte qui s’ouvrit à la volée. Elle pénétra dans la petite maison, la baguette pointée face à elle et le regard voyageant sur tout se qui se trouvait dans le hall. Un des hommes était à terre et paraissait blessé tandis que l’autre levait sa baguette d’un air menaçant vers le troisième homme présent dans la salle. Celui-ci était couché, certainement mort. Sans vraiment savoir ce qu’elle faisait, plus en suivant sa rage que son bon sens, Sophie pointa sa baguette sur l’homme armé et hurla :



-Petrificus totalus !!!
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Re: Minuit, l'heure du crime.
Invité, le  Mer 16 Avr - 15:21

Une autre maison, une autre fois le même cinéma, mais ce mec là était armé et tira sur John. Conséquence logique, Moxie le tua. Comme ça bam ! Un bon avada kedavra. Il n'y avait plus que ça à faire de toute façon, puis il commençait à prendre le coup là. Le corps maintenant sans vie s'écroula. C'était fini.

Le monde est mort.

Voila, ça y est, c'était fini, il n'en pouvait plus. Scotché, Moxie était scotché. Sa baguette pendait mollement le long de son flanc, au bout de son bras donc. Il regardait le mur blanc, la bouche légèrement entrouverte, même pas une petite phrase cynique à dire pour effrayé la populace. C'était fini. Il avait été si haut, à un point que tu ne pouvais même pas imaginer, mais maintenant, le voila dans la merde. Comment enlever ça ? Comment tout arranger ? Il n'y avait rien à faire, strictement rien, juste écouter le bruit de sa respiration.

- Petrificus totalus !

Surpris, Moxie lança un reversus et se prépara à répliquer, il n'était pas exactement en grande forme, mais il fallait absolument qu'il se défende. Sinon, il allait finir à Azkaban. Il ne fallait surtout pas, surtout pas que ça finisse comme ça. Avec le peu de force qui lui restait donc, il lança un sectum sepra. Pas de chance, trop affaiblie pour tenir sa baguette sans doute, le sort lui pulverisa la jambe. De grandes plaies aparurent, trouant le jeans trop grand et sale qu'il portait et dévoilant des jambes maigres et un flot de sang sombre. Moxie se mit à rugir des insultes et des jurons diverses et variés à une vitesse impressionante. Un beau débit, mais la circonstances s'y prétait bien vu l'état de sa pauvre jambe. Enfin, épuisé, il s'écroula sur le sol, son membre ne le suportant plus puisque les os était touchés et les muscles déchirés. Ca faisait bien mal quoi. Donc il restait là, vautré par terre, terrassé par son propre sort. Pendant ce temps, John, lui, meuglait comme un veau en se debattant à cause de la douleur provoqué par la balle. Ben c'était bien fait pour son cul hein. Moxie rampa vers lui avec l'aide valeureuse de sa jambe restante en crimaçant de douleur près de son ami, et lui foutu son poing serré dans la gueule. plusieurs fois.

- TA GUEULEEEEE GROS COOOON !!! C'EST QUOI CES PLAAAANS MERDIQUEEEE ??!!

Comme un animal, Moxie le frappa à plusieurs reprise en répétant ces phrases et quelques variantes. Il le tapa partout, sur le torse, le visage. Le but ?! * Je ne sais pas... *
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Re: Minuit, l'heure du crime.
Invité, le  Mer 16 Avr - 19:34

Arwen arpentait l’allée des Embrumes s’enfonçant toujours plus dans l’obscurité. Mais tout était calme, mis à part quelques sorcières et sorciers éméchés qui se tenaient par les épaules tant bien que mal. Tout à coup un magnifique cheval argenté arriva devant la jeune auror et la voix de Solly en sortit en disant de vite aller la rejoindre.

Arwen transplana directement devant le chaudron baveur et alors qu’elle arrivait devant le pub, elle apperçut ses deux collègues partir en courant remontant une rue qui allait vers un quartier moldu. La jeune auror ne perdit pas de temps et se mit à courir dans leurs direction après avoir aperçut au travers de la fenêtre du pub que le gérant de l’établissement avait été tué lui aussi…

Arwen rejoint rapidement Solly et Sophie qui n’avait pas perdu de temps et avait déjà jeté un sort vers le sorcier qui se tenait debout dos à elle baguette au point. Mais ce dernier se retourna rapidement et renvoya le sort de Sophie.

« Protego Maxima ! » Lança Arwen afin de protéger sa collègue du retour de sort. Puis le sorcier voulut lancer un sectum sempra mais quelque chose fonctionna de travers (peut être aussi le fait qu’il était dans un état, comment dire, d’ébriété ou sous l’emprise de stupéfiant) et du coup c’est sa propre jambe qui prit. C’était horrible à voir, du sang gicla éclaboussant tout le monde au passage. Les plaies étaient profondes et les os semblaient touchés au vu de la démarche du malfaiteur.

L’autre sorcier était au sol, blessé à l’épaule, surement par le fusil du moldu qui gisait sans vie dans l’escalier. *Quel carnage non mais c’est pas possible !!*

Arwen pénétra dans la maison alors que le sorcier à la jambe blessée, s’était trainé vers son compère et le martelait de coup.

« STOP !!!!!!!! Non mais c’est quoi ce bazar !!!?? Par les cou**** de Merlin !! Vous êtes en état d’arrestation ! Alors soit on emploie la méthode douce soit la méthode forte. Mais vu votre état vous avez intérêt à coopérer ! Accio baguettes des tueurs !!» Arwen se tenait derrière Moxie la baguette levée prête à jeter un sort, son visage était légèrement rouge par la colère et ses traits étaient crispés. Elle faisait peur à voir ainsi, elle toujours si calme et douce. Là elle ressemblait à une méchante marâtre en colère qui venait de surprendre des enfants en train de se chamailler et qui allaient passer un sale quart d’heure. Elle fit alors apparaitre des bandages bien serré sur la jambe de Moxie et se retourna vers ses collègues « Occupez vous de lui et à la moindre résistance ou mouvement suspect vous me le neutraliser ! » Puis elle regarda de toute sa hauteur l’autre sorcier qui gisait au sol, l’épaule en sang *Ah ça fait mal hein espèce de sale tueur…* Elle leva sa baguette en sa direction « Accio balle ! » la balle se mit alors à sortir tout doucement de l’épaule du meurtrier lui arrachant des cris de douleurs. Puis elle fit apparaitre sur son épaule un bandage et un pansement compressif. « Ca ira le temps qu’on les amènes au ministère ! » Puis elle regarda à nouveau le sorcier qui était au sol « Allez debout ! »
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Re: Minuit, l'heure du crime.
Invité, le  Mer 16 Avr - 21:40

Solly était restée plutôt en retrait dans toute cette affaire. Elle avait fait parvenir son message à Sophie et Arwen, puis s'était recroquevillée dans un coin, quelque peu léthargique, choquée par toute ces horreurs. Les tueurs avaient filés, et s'était remis à tuer un peu plus loin.

Sophie avait fini par arriver. La jeune auror avait jeté un coup d'oeil à Solly, mais avait remarqué Moxie et s'était retourné le plus rapidement possible. Elle avait jeté un petrificus totalus vers son aisaillant, mais celui-ci lui avait retourné aussi raide.

Heureusement, c'est ce moment que choisit Arwen pour apparaître. Elle avait vu la pagaille et jeté un protego maxima sur les aurors. Oui c'était la pagaille, mais il ne fallait pas blesser personne. Solly choisit ce moment pour sortir de sa torpeur. Elle s'était levée, sortie de son petit coin pour venir se placer aux côtés de ses collègues.


« STOP !!!!!!!! Non mais c’est quoi ce bazar !!!?? Par les cou**** de Merlin !! Vous êtes en état d’arrestation ! Alors soit on emploie la méthode douce soit la méthode forte. Mais vu votre état vous avez intérêt à coopérer ! Accio baguettes des tueurs !!»

C'était étrange de voir Arwen dans cet état. Solly l'avait toujours vu calme, posée, réfléchie. De la voir le visage déformée par la fureur, cela faisait presque peur. En fait, c'était vraiment angoissant. Quoi qu'il en soit, Arwen se retourna vers elle et Sophie.

« Occupez vous de lui et à la moindre résistance ou mouvement suspect vous me le neutraliser ! »

Solly ne se le fit pas dire deux fois. Elle pointa sa baguette vers moxie.

INCARCEREM!

De longues cordes sortirent de la baguette de Solly pour aller s'enrouler autour des poignets et des chevilles de Moxie. La jeune directrice s'avança vers lui, pendant qu'Arwen s'occupait de l'autre homme. Solly se demandait où était Sophie. Arwen annonça que les aurors allaient emmener les criminels au ministère. Solly hocha la tête.

On transplanne les filles ? On les amène où exactement?


C'était un peu confus. À cause du stress et de l'angoisse, Solly avait dit un peu n'importe quoi.

Euh... je voulais dire... Où exactement au ministère...
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Re: Minuit, l'heure du crime.
Invité, le  Ven 18 Avr - 16:20

John Mandroke était étendu par terre comme une loque. A présent, il n'essayait plus de se relever, il restait couché par terre, se tenant l'épaule d'une main comme pour stopper l'hémoragie, et poussant de petits gémissement plaintifs. La soirée qui avait super bien commencé se terminait en bain de sang et en un bordel incommsensurable. Ca allait mal se finir pour Moxie et lui, c'était sûr.

Alors qu'il était là, à se plaindre, il entendit des bruits, des vociférations autour de lui, et avant qu'il n'ait pu se rendre compte de ce qui se passait, il se pris un poing au visage, suivit d'une série d'autre...

-Du calme Moxie! J'y suis pour rien moi!
-TA GUEULEEEEE GROS COOOON !!! C'EST QUOI CES PLAAAANS MERDIQUEEEE ??!!

Soudain, Moxie fut ligotée tandis que quelqu'un s'avançait vers lui... Il entendit un "accio" et la balle qui était logée dans son épaule sortit lentement, lui arrachant d'horribles hurlement, agrandissant la plaie et déchirant des muscles qui ne l'étaient pas encore...

-AaaaaAAAAAAaaaaaaAAAAAAH! Vous pouvez pas faire ça espèce de conasse! Beugla t-il, J'le dirais à mon avocaaaaaaah... Espèce de sal***! J'connais des Mangemorts! Tu ferais mieux d'faire attention!

Il continua de hurler comme ça, tandis qu'il se faisait embarquer par ce qu'il désignait comme une "Gonzesse mal bai***"...

[Je pense qu'on peut cloturer ça là et continuer là où les Aurors nous interrogerons, non?]
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Re: Minuit, l'heure du crime.
Azrael, le  Mer 5 Nov - 19:04

[Suite du poste d'Akshey Lecter dans le bar des ténèbres.]

Je titubais dans l'Allée des Embrumes, sans but, aveuglé et sans réussir à comprendre ce que je faisais à cet endroit. J'étais tout juste sortit de prison, et j'avais volé jusqu'ici sans vraiment savoir pourquoi, me laissant porter par les vents jusqu'à un lieu connu et le premier que je vis fut exactement cette rue.
Mon état n'était pas vraiment conscient, je ne comprenais pas exactement ce qui m'arrivait et ce pour un profond manque de sang. Ce manque de sang... En pensant à ce mot, les multiples odeurs présentes firent irruption dans mes narines, provoquant une explosion de désir incontrôlé, j'avais voulu aller en prison pour pouvoir contrôler ce désir, je compris enfin ma partielle erreur... J'avais voulu le contrôler mais est-il possible de contrôler l'incontrôlable? Il était évident que non, bien entendu je ne devenais plus une bête enragée comme au par avant, mais pas car le désir était contrôlé, mais parce que la bête en moi avait disparut en même temps que les restes de mon humanité pour ne former plus que moi même, ni totalement humain, ni totalement animal, vampire... Cette malédiction allait continuer à me faire souffrir, je ne supportais pas plus qu'au par avant de devoir la subir mais j'avais compris que nul personne au monde n'y pouvait rien... Je devais donc maintenant en tirer le meilleur pour adoucir mes peines. Et étant donné que nul ne voudrait plus de moi, il fallait maintenant que j'apprenne à me débrouiller seul.

Malgré tous, toutes ses pensées n'étaient qu'une petite voix en moi, presque imperceptible alors que mon corps cherchait presque automatiquement de quoi se nourrir. Et lorsque je vis cette homme, allongé sur le sol, tout se rassembla. Je ne connaissais nul autre vampire, j'avais occis celui qui m'avait donné cette malédiction mais... Si j'en créais un autre? Si je le guidais ensuite? Il allait sans doute m'en vouloir mais pas s'il ne savait pas que c'était par ma faute...
Cela pouvait être un moyen pour vaincre cette solitude, un moyen pour trouver quelqu'un me comprenant, c'est après tout ce que mon père m'avait toujours enseigné, bien qu'il fut un bâtard de la pire espèce, était exactement cela : "S'il n'existe pas de solutions à ton problème, crées-en une..."

J'observai alors cet homme inconscient, et le mordit.
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Re: Minuit, l'heure du crime.
Akshay Lecter, le  Mer 5 Nov - 20:48

Akshay eut l'image floue, avant de sombrer, d'un homme très pâle, bien que l'obscurité rendit cette apparition encore plus délirante. L'homme titubait et avait l'air d'un drogué en manque. Son regard croisa le sien, il semblait...assoifé, bien que le terme lui parut complètement à côté de la plaque. Akshay ferma les yeux. La dernière chose qu'il sentit avant le déluge, fut les deux dents qui se plantèrent dans son cou. Alors la morsure du vampire commença son travail. *La douleur était.. déroutante. J'étais incapable de saisir ce qui se passait. Mon corp essayait de rejetter la souffrance, je fus aspiré par l'obscurité qui effaça ma perception du temps. Combien de temps aurait-je à subir cette torture? Je n'arrivais pas à faire la différence entre le réel et l'irréel. L'irréel était rouge, j'avais alors l'impression d'être scié en deux, tabassé par des gourdins, jeté dans l'acide, tout cela simultanément. La réalité c'était sentir mon corp se tordre, convulser. La douleur m'empêchait de contrôler la moindre parcelle de mon corp. Cette litanie de supplices était sans fin. Puis je me rendis compte que le venin s'étendait, maintenant qu'il avait pris le départ, il menait cette course folle avec acharnement. Le venin était tel la lave en fusion. Le feu ravageait ma poitrine. L'incendi se déchainait en moi, j'aurai souhaité hurler, supplier qu'on me tue, plutôt que d'endurer une seconde de plus cette douleur infernale. J'avais l'impression de brûler dans les flammes de l'enfer. Etait-ce le cas? Qu'avait-je fais pour mériter cela? Mon corp était lourd, la lave continuait à couler dans mon corp, envahissant mes épaules et mon estomac, embrasait ma gorge et léchait mon visages et le bout des mes membres, provoquant une douleur inouïe. Où cette souffrance déboucherait-elle? Etait-ce sur quelque chose qui en valait la peine? Je tentais de reprendre mes esprits cependant que j'était brûlée vif. Mon esprit gagna en lucidité, je fus capable d'émettre des hypothèses. Une seule semblait vraiment aboutie: J'étaits mort et j'étais arrivé en enfer... Les flammes crépitèrent dans ma cage thoracique, attaquant le dernier organe encore indemne: Mon coeur. Les flammes ayant déjà consumé tout ce qui était combustible, elles étaient là dans mon coeur. Ce dernier bondissait dans ma poitrine galopant vers son dernier battement. Il tressauta encore un fois, puis deux, puis trois puis plus rien. Ni souffle, ni battements. L'incendi était éteint.*
Akshay ouvris les yeux, ayant une perception incroyable de tout ce qui
l'entourait, tous ses sens étaient incroyablement accrus.. Et là il vis la dernirère personne qu'il avais vu avant de sombrer, avant que son coeur ne cesse de battre. Finalement, il n'étais peut-être pas en enfer. Il demanda d'une voix rauque, mais étonnement claire:

"Qu'est-ce qui m'est arrivé?"
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Re: Minuit, l'heure du crime.
Azrael, le  Sam 15 Nov - 16:45

Je m'approchai du jeune homme, il venait de finir sa transformation qui avait duré longtemps, tellement longtemps... Près d'une journée entière s'était écoulée entre ma morsure et son réveil ce qui me rappela inévitablement ma propre transformation et la haine que j'avais ensuite éprouvé pour mon agresseur... Il allait sans doute épprouver la même chose pour moi dans un premier temps mais... j'allais lui enseigner à être comme moi, à ne pas être uniquement un monstre, à ne pas sombrer dans la folie et à tirer tout les avantages de sa condition... Sa si triste condition... Il était dès à présent un frère de race, et il ne pouvait rien y faire, il allait devoir l'accepter.
Je m'approchai de lui alors qu'il ouvrait les yeux et accueilli ses premiers mots, j'étais en présence d'un tout nouveau vampire qui allait être, selon mes plans, mon disciple, du moins je l'espérais.


"Qu'est-ce qui m'est arrivé?"

Je souris, il n'avait donc pas encore compris? C'était en effet dur d'y croire, les vampires n'étaient certes pas courant à Londres et il était rare que quelqu'un en connaisse ou en ait même entendu parlé par quelqu'un en ayant vu... Il avait presque tous été éradiqués. Mais nous en étions à présent...

"Vous avez été mordu... Par un vampire. Cela vous semblera étrange que je vous le dise mais, ce vampire c'était moi. Avant que vous ne puissiez dire quoi que ce soit, écoutez moi, de toute façon vous ne seriez pas capable de me faire du mal, loin de là et il est trop tard à présent. J'ai fait une erreur, je n'ai pus me contrôler à cause du manque de sang subit ces derniers temps... Toutefois, je suis prêt à réparer mon erreur : je vous laisse donc le choix mon frère, désirez-vous vivre comme un vampire Détesté de tous et tourmenté par vos sens ou préférez-vous en finir ici et rapidement, je puis mettre fin à votre existence si vous le désirez. Dans le cas contraire je vous apprendrez à rendre votre vie plus facile, à rendre cette malédiction une bénédiction mais... Ne vous attendez pas à un parcourt facile, la route la plus facile est la mort, c'est certain."

Mon interlocuteur allait choisir la vie, j'en étais certain car... c'était le choix que j'avais fait, même si c'était uniquement par ignorance car la mort aurait été bien plus douce...
Toutefois, il n'était pas moi et bien que mon geste n'avait point été une erreur comme je l'avais pourtant dis, mon offre était réelle.
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