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Balades dans Londres
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Elena Lewis
Poufsouffle
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Re: Balades dans Londres
Elena Lewis, le  Sam 9 Oct - 11:29

[Rp avec Actarius Bright]

Un jeu du regard avait commencé entre les deux jeunes sorciers. Elena ne savait pas où ça allait les mener, mais étant une personne joueuse, elle ne voulait pas s'arrêter. Les yeux azur qu'elle ne cessait de fixer lui renvoyait une telle sensation de bien être. En règle générale, jamais elle n'aurait pu fixer quelqu'un de la sorte, elle aurait été trop gêné pour se le permettre. Mais la situation semblait différente avec Actarius, elle ne savait pas pourquoi, mais le contact, physique ou visuel, avec le jeune homme lui plaisait. Même son sourire était chaleureux.

Elena l'observa sourire, elle ne savait pas pourquoi le jeune homme la regardait comme ça, on aurait dit que les deux sorciers tentaient de se jeter le même regard, avec la même intensité et la même curiosité. La Poufsouffle aurait été curieuse de savoir ce dont à quoi pensait Acty à ce moment là. Que cachait ce sourire, que signifiait ce regard presque emplit de passion, que signifiait cette attitude alors qu'il connaissait à peine Elena.

Mais ses interrogations s'arrétèrent là, elle fut interromput, presque surprise, par le fou rire de son ami. Un rire soudain et franc sortit de la bouche d'Actarius. Se calmant, ou du moins essayant, il prit la parole. Transplaner et attérir la tête dans le sable, au milieu du Sahara et désartibulé, en voila des bons plans! En repenssant au transplanage d'Acty un peu plutot, la jeune fille ne put que sourire et se dire qu'il était très bien capable de la faire attérir n'importe où. Mais malgré ça, Elena sentait qu'elle pouvait lui faire confiance, lui donner la main et se laisser guider.

Tous deux se levèrent du banc et Elena se surprit à faiblir légèrement dans les jambes mais se rattrapa facilement. La préfète était maintenant très proche d'Acty, il lui passa une main sur sa hanche et elle put sentir son souffle et respirer son odeur. Se concentrant pour ne pas rougir malgré le fait qu'elle soit gênée de se retrouver si près de lui, elle prit une grande respiration juste avant qu'Acty n'agite sa baguette et ne les fassent transplaner.
Tout disparut dans un tourbillon flou. Le banc où ils s'étaient trouvés plutot, les buissons, le ciel, le vent, tout s'éclipsa l'espace de quelques secondes. Quand ils attérirent, Elena avait les yeux fermés, mais les rouvrit aussitot qu'elle sentit une légère brise qui lui indiquait qu'elle était dans une des rues de Londres. Elle remarqua que pendant ce cours voyage, les deux sorciers s'étaient rapprochés, Elena s'accrochait à Acty comme si grâce à lui elle ne tomberait pas. Levant les yeux vers lui, la Poufsouffle remarqua que lui non plus ne voulait pas abréger cette étreinte, mais il le fallait. Ils étaient venus jusqu'ici pour manger une glace, rien d'autre... Du moins pour l'instant... (a)

Brisant ce contact, mais pas entièrement non plus car Acty prit la main d'Elena, il l'entraina en dehors de la petite ruelle, tombant sur une rue piétonne, visiblement Actarius savait où il voulait aller. Elena était un peu désorientée suite au transplanage vu son manque d'habitude, elle n'avait tranplané qu'une fois dans sa vie. C'était aujourd'hui son deuxième "voyage". Mais malgré ça, elle se sentait bien et en sécurité, et rien ne pouvait l'empêchait de sourire. Tournant la tête vers Actarius, elle répondit à sa question à laquelle elle avait déjà réfléchit un peu plutot.

Oui, je vais prendre fruit de la passion, et toi ?

En attendant la réponse du charmant jeune homme, Elena se tourna vers les magasins et autres boutiques, le regard émerveillé. Les moldus vendaient toutes sortes de choses plus bizarres les unes que les autres, mais cela l'amusait. Elle les trouvaient vraiment fascinant. Comment ces gens pouvaient-ils vivre sans magie, sans sortilège et autre potion?
Actarius Bright
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Re: Balades dans Londres
Actarius Bright, le  Mar 12 Oct - 17:19

Actarius marchait au même niveau que Elena, lui tenant toujours la main avec délicatesse -comme deux amoureux-. Actarius avait comme qui dirait, le cerveau dans les chevilles suite à se transplanage "collé-serré"... Aussi ne manqua-t-il pas de heurter deux ou trois passants avant de retrouver une certaine clarté dans les idées et de trouver son "rythme" par la même occasion. Le jeune homme ne lâchait pas la main de la jeune Poufsouffle d'une seconde; on aurait dit qu'il tenait un joyau à ne surtout pas perdre entre les doigts. Ce qui ne pouvait qu'être vrai!

Le Serpentard tourna la tête vers sa compagne qui observait avec enchantement les boutiques de marques -ou pas- qui s'alignaient le long de la rue bondée de moldus et laissa ses lèvres s'étirer, à leur guise, en un sourire légèrement amusé.

Je ne sais trop quoi prendre... En fait, je verrai bien quand nous serons sur place.

C'est qu'il préférait passer sous silence ses petites idées... pour le moment. Tournant très souvent la tête vers Elena pour se perdre dans la contemplation de ses traits, le sorcier ne se rendit presque pas compte qu'ils perdaient le cap. Ramené à la triste réalité de la vie par les aboiements d'un chien, il s'aperçut qu'ils devaient bifurquer à gauche à la prochaine rue et non continuer tout droit; ce qu'il fit, suivi de la belle Elena, entamant ainsi les derniers mètres qui les séparaient de leur objectif : manger une glace!

S'il n'avait pas fallu que tu retournes au château avant une certaine heure, nous aurions pu aller faire la tournée des magasins... Étant seul, je m'y intéresse que très peu. Mais en ta compagnie, j'arrive à me convaincre que ce ne sera point ennuyeux. Enfin, faut voir, si tu es intéressée...

Environ une vingtaine de seconde plus tard, les deux auto-proclamés amis -sans plus je vous rassure (a)- arrivèrent devant le glacier. Perceval adressa un coup d'œil à Elena, cherchant son approbation, avant d'entrer dans la bâtisse de haute facture. L'avant était assez simple d'apparence; composé tout juste d'une façade en marbre blanc et de deux lions, un sur chaque coté de l'entrée. L'intérieur avait quant à lui un sol recouvert de bois riche et finement travaillé, de nombreux lustres et du verre un peu partout, ce qui faisait que l'on pouvait observer son reflet de presque partout.

Perceval opta toutefois pour un coin de la pièce décoré plutôt simplement. Le jeune aristocrate tira l'un des sièges afin qu'Elena puisse s'installer puis s'installa lui-même en face d'elle et ne se voilant pas la face quant au fait qu'il la regardait presque tout le temps... Ne servirait à rien de nier puisqu'il la regardait toujours avec cet air tendre. Il n'avait pas prit la peine de lui proposer la carte de la maison puisqu'il savait déjà ce qu'elle prendrait. Il se serait tiré pour seul de l'état que lui infligeait Elena, mais un Stewart s'en chargea bien vite en faisant son apparition, prêt à noter les commandes qui seraient passées.

Eh bien... Ce sera une maxi-coupe de glace, parfumé au fruit de la passion je vous prie. Ainsi que, j'oubliais, de l'hydromel pour les petites soifs. Vieilli en fût de préférence.

Perceval jeta un rapide coup d'œil à Elena et sourire aux lèvres, donna quelques dernières précisions...

Je souhaiterais, de plus, avoir deux cuillères s'il-vous-plait.

*Espérons nous en sortir juste avec une claque tant qu'on y est...*
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Re: Balades dans Londres
Elena Lewis, le  Sam 30 Oct - 21:37

La journée touchait bientot à sa fin, mais ça n'avait en aucune façon empecher les deux sorciers d'aller dans les rues moldus pour aller manger une glace en tête à tête. Malgré la fascination qu'Elena avait pour les boutiques qui l'entouraient, la jeune fille ne pouvait s'empêcher de penser à toute son après-midi avec Actarius. Tout d'abord l'atterissage manqué de son ami au beau milieu du parc, ensuite, son humour et son sourire, sa façon d'écouter Elena lui raconter ses préoccupations concernant son avenir professionnel, et ensuite cette proposition pour se balader dans les rues moldus. Mais là encore elle découvrit une nouvelle facette du serpentard, la tendresse. Il l'avait serré contre lui pendant qu'ils transplanaient, lui avait tenu la main, et en ce moment même, il ne lui avait toujours pas lâché. Elena s'était senti gênée durant ses quelques secondes d'intimité, et avait bien remarqué la même gêne dans le regart d'Acty. Il y avait eu comme un arrêt sur le temps, quelque chose qui les avaient figés à leur atterissage, captivant leurs regards et leur attention.

Toujours à observer les boutiques, les habits des moldus, et leur environnement, Elena fut sorti de ses pensées par la douce voix d'Acty qui lui disait qu'il ne savait pas encore ce qu'il prendrait comme parfum de glace. Toujours indécis ces hommes! Et après, c'était les filles qui ne savaient pas ce qu'elle voulaient?!! (a)
Quelques pas de plus, et le jeune homme les entraina dans une rue à gauche. La poufsouffle tourna son regard, non pas vers Acty, mais vers leurs mains toujours liées l'une à l'autre, et un sourire apparut sur son visage.

S'il n'avait pas fallu que tu retournes au château avant une certaine heure, nous aurions pu aller faire la tournée des magasins... Étant seul, je m'y intéresse que très peu. Mais en ta compagnie, j'arrive à me convaincre que ce ne sera point ennuyeux. Enfin, faut voir, si tu es intéressée...

Un homme près à se balader dans les magasins avec une fille, rien que pour être avec elle? En plus de toutes les choses qu'elle avait découverte sur lui, Actarius était aussi gentleman ? Laissant cette pensée de côté, elle s'arrêta net evant une enseigne, visiblement ils étaient arrivés à destination. Acty lui fit un clin d'oeil et elle ne put que répondre par un sourire, ses yeux étaient captivés par la façade, c'était vraiment simple mais convivial à la fois. Deux lions encadraient l'entrée de marbre blanc. Les deux amis entrèrent et l'intérieur de la boutique était comme un palais du miroir, des glaces étaient accrochés un peu partout aux murs, ce qui fait qu'elle se voyait partout. Elle vit aussi Actarius qui lui tenait toujours la main et elle se surpris à apprécier cette image.
Elena suivait de très près son ami, et vint se stopper devant une table un peu à l'écart des regards et des bavardages ennuyeux. Avant qu'elle n'ait pu faire un quelconque geste, le serpentard prit la chaise de la jeune fille, la tira délicatement et elle put s'assoir. Un grand sourire illuminait son visage, comment ne pas être ravie par ce genre d'attention?

Le regard d'Acty était doux, tendre même, pensa Elena. Elle était contente d'avoir rencontré Actarius et d'avoir accepté son invitation, sinon comment aurait-elle pu apprendre à connaitre ce charmant serpentard?
Un serveur intervint pour prendre la commande, et avant qu'Elena ne puisse prononcer mot, Actarius prit les devants, encore une fois en commandant une grande coupe de glace fruit de la passion pour deux, ainsi que des boissons. Un simple coup d'oeil à la préfète et Acty acheva la commande. Etonnée, surprise, contente, Elena ne savait plus quoi dire.
Le serveur partit enfin et les deux jeunes gens étaient à nouveau seuls. Ce qui laissa tout le loisirs à la poufsouffle de choisir ses mots et de questionner Acty.

C'était ton plan depuis le début cette grande glace à deux? Je croyais que tu ne savais pas quoi choisir comme parfum?

Le sourire aux lèvres, Elena attendait la réponse du jeune homme. Elle ne pouvait pas lui en vouloir, il avait été attentionnée, galent et gentil avec elle, impossible de s'énerver contre lui.


[pardon pour le retard.. <3 ]
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Re: Balades dans Londres
Actarius Bright, le  Dim 31 Oct - 13:57

Perceval, assit en face d'Elena, ne se lassait pas d'admirer la beauté de ses traits. Finalement, c'était un bien pour un mal... Une magnifique rencontre qui promettait, ou pas, pour un atterrissage carrément raté. le jeune homme se repassa le souvenir qu'il avait de la scène, quelque peu théâtrale, et ne pût s'empêcher de sourire. La première chose qu'il avait faite, s'il s'en souvenait correctement, ça avait été de regarder les jambes de la Poufsouffle... De splendides jambes avait-il pensé alors même qu'il regardait d'ordinaire les yeux d'une personne avant tout autre chose. Les yeux exprimaient, selon lui, la personnalité de celui ou celle en face de lui. Toujours selon lui, c'était dans les yeux qu'on voyait la nature de notre interlocuteur; joyeux ou triste, "gentil" ou "méchant"...

Le sorcier n'eut pas le temps de flâner plus encore dans ses pensées, la douce voix de la jeune fille qu'il avait invité sans grandement connaître le ramena à la réalité; comme quoi l'instinct avait des pulsions qu'on ne pouvait gérer. Tandis qu'elle lui parlait, le questionnait plutôt, l'ex-Serpentard plongea son regard portant une légère touche de malice dans celui de sa locutrice tout en lui souriant. Quand elle eut finit, il prit un air angélique, innocent et lui répondit...

Je vois pas de quoi tu parles là Elena. Je n'avais aucun plan, c'est le plan qui m'a choisi, pas le contraire. Il est venu et s'est présenté à moi... Et moi, trouvant que c'est assez classique de manger des glaces en cornet, j'ai préféré m'accorder avec lui. Voilà!

Il lâcha un petit rire amusé et remarqua le serveur qui arrivait avec leur commande. Le Stewart qui était déjà de retour posa la "gigantesque" coupe de glace au parfum choisi par la Poufsouffle, parsemée de bris de cornet, puis deux methers -récipient irlandais du Moyen-Age- à hydromel. Le regard du jeune sorcier brilla à la vue de ces récipients, copie de ceux utilisés aux Moyen-Age; C'est qu'il adorait tout ce qui touchait à l'histoire... Après que le serveur eut servit un peu de la boisson commandée aux deux clients puis posé la bouteille pour s'éclipser, Actarius invita la demoiselle à ouvrir les "hostilités".

Je crois qu'il va nous falloir se presser si tu ne veux pas te faire punir, dit-il en jetant un rapide coup d'œil à l'horloge sur le mot, au dessus d'Ely'. Mais en y pensant bien, on pourrait dire que le Garde-Chasse que je suis t'a retardé.

Il sourit sur sa dernière phrase et lui adressa un regard disant clairement qu'il n'était pas le moins du monde contre la seconde option. Il porta, par la suite, son verre d'hydromel à ses lèvres et se délecta du liquide avant de saisir sa cuillère dans la coupe de glace et la savourer, accompagnant la belle Poufsouffle dans sa dégustation.


[Trop lente Ely' :P. Voilà pour toi et bouge toi ^^". Ou pas, remarque xD]
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Re: Balades dans Londres
Elena Lewis, le  Jeu 4 Nov - 18:47

Assise en face d'Actarius, toujours le sourire au visage, Elena attendait la réponse à sa question aussi impatiemment que sa futur glace. Gourmande et impatiente, de très bonnes qualités. Mais son jeune ami avait apparemment décidé d'éluder la question par le biais de l'ignorance. Faisant mine de ne pas savoir où voulait en venir la poufsouffle, il trouva une pirouette afin de cacher ses réelles intensions. Quelles surprises allait-il lui faire encore? Amusée par sa réponse, Elena ne chercha pas plus loin et se laissa distraire par le serveur qui arrivait avec leur festin. La coupe de glace était si énorme que la préfète vint à se demander s'ils allaient vraiment tout manger. Le serveur déposa les boissons juste à côté, et Elena fut interpelée par la beauté des récipients contenant l'hydromel, anciens mais très originaux. Ses yeux se reportèrent sur leur dessert qui semblait succulent avec tout ces petites décorations.

Elena prit la petite cuillère devant elle et attaqua le monticule de glace qui s'offrait à elle. Fruits de la passion, sucré mais doux à la fois, un délice. Jetant un oeil à Actarius, elle vit qu'il l'observait, légèrement gênée, elle avala sa glace et attendit qu'il en mange aussi de peur de paraître impolie. Mais en fait, il voulait juste lui parler et lui rappeler qu'il était bientot l'heure de rentrer au chateau, ou alors, de dépasser l'heure mais de se servir de son statut de garde chasse pour se permettre un leger retard.
Idée qui plaisait beaucoup à la jeune fille. Après tout, elle faisait toujours tout dans les règles, les cours, son boulot de préfète, ses rapports auprès de sa directrice, jamais en retard et jamais rien à redire sur son comportement. Pouquoi pour une fois, elle ne s'accorderait pas un petit plaisir? Ce n'était pas si grave finalement, elle était avec un ami en train de manger une glace. Et si quelqu'un lui demandait quelque chose sur son retard, elle n'avait qu'à dire qu'elle était avec le garde chasse qui avait eu besoin de lui parler de quelque chose.

Elle avait bien vue la petite lueur dans les yeux d'Acty, et reprenant une cuillère de glace qu'elle mangea aussitot, elle prit sa décision et en fit part à son ami.

C'est d'accord, monsieur le garde chasse. Dépassons un peu le couvre feu, ce n'est pas si grave finalement, et puis je suis avec un membre du personnel de Poudlard donc je ne crains rien.

Elle avait dit ça en regardant Actarius droit dans les yeux, lui souriant et rougissant légèrement. Elle prit une gorgée d'hydromel, plus pour se cacher derrière son verre que dans l'intension de boire. Espérant tout simplement qu'il ne la voit pas rougir en sa présence. Elle reprit un peu de glace, profitant encore un peu de ce moment dont elle allait garder de bons souvenirs.
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Re: Balades dans Londres
Actarius Bright, le  Lun 8 Nov - 18:22

Le Vert et Argent et la Jaune et Noir dégustaient lentement, avec allégresse, leur glace au doux parfum de fruit de la passion. Perceval ne cessait d'admirer les beautés de la demoiselle qu'il avait en face de lui, de détailler avec grande attention ses formes et autres attributs qui la caractérisaient; aussi physique que mentale. En gros, il faisait une "analyse détaillé" de celle qui en moins de temps qu'il faut pour le dire avait réussi à accrocher son regard. Regard qu'il ne pouvait plus défaire d'elle d'ailleurs, si ce n'était le temps de quelques brèves secondes. Les femmes et leur charme inouï...

Il porta à sa bouche une énième cuillère emplie de glace, laissant son regard vagabonder sur la physionomie d'Elena jusqu'à finir par se poser sur ses lèvres dont il se régala, seulement du regard, pendant un bref instant. Déjà, elle lui avait rendu réponse suite à sa proposition de violer le règlement et de retourner bien après l'heure autorisée aux élèves au château. Le jeune sorcier fut bien ravi de savoir qu'elle ne refusait pas de rester avec lui - ou plutôt, qu'il la retienne encore quelques temps.

Il n'arrivait pas à clairement définir le profond regard qu'elle lui avait adressé en même temps qu'elle lui parla. Sans répondre tout de suite, il profita qu'elle boive son hydromel pour en faire de même, prenant une longue gorgée de sa boisson favorite. Il posa par la suite son méther et se mit à rapidement réfléchir sur les lieux où ils pourraient tous deux se rendre. Il pensa bien à aller au cinéma. Cela étant un endroit favori des jeunes moldus, il se dit que sa lui plairait peut-être puisqu'elle avait l'air d'aimer la culture de ces hommes à la "magie" différente de la leur.

Hmm... dans ce cas, je laisse à l'élève rebelle que je côtoie là, le plaisir de choisir notre prochaine destination. Je crois que j'ai déjà user mon joker.

Il lui adressa un sourire quelque peu, beaucoup trop charmeur, attendant impatiemment sa réponse sans le montrer pour autant.
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Re: Balades dans Londres
Elena Lewis, le  Ven 12 Nov - 21:29

Finalement, cette glace ne semblait plus aussi impossible à manger. Cuillères après cuillères, les deux sorciers en avaient déjà mangé une bonne partie et le verre d'hydromel d'Elena était bientot vide contrairement à son ventre qui lui, crierait bientot stop à la dégustation.
Le conte de fée dont elle avait eu le droit toute la journée touchait bientot à sa fin, mais les yeux d'Acty ne cessaient de se balader sur elle, des va et vient inseccants qui l'avait gêné au début, mais qu'elle avait finalement prit pour une flatterie.

La poufsouffle ne savait pas trop quoi dire, Acty était garde chasse maintenant, elle, une simple préfète, et même si jusqu'à maintenant le courant était bien passé, les sujets de discussion se faisaient rares. Sauf pour enfreindre le règlement, les deux compères avaient trouvé un bon terrain d'entente, non pas qu'Elena le fasse souvent, mais il lui était déjà arrivé de se retrouver dans le parc de Poudlard au beau milieu de la nuit, papotant avec sa directrice de maison.
Cette glace était vraiment exquise, et la jeune fille se dit qu'il fallait absolument qu'elle revienne ici, une fois qu'elle aura son permis de transplanage. Si toute fois elle réussissait à le passer...

Actarius brisa le silence, et proposa à Elena de choisir le lieu où ils iraient. Un peu étonnée, la jeune fille se mit à réflechir sur leur prochaine destination. Le sourire que lui fit le serpentard, la perturba plus que les autres fois. Charmeur, craquant, destabilisant, et beaucoup plus franc que ses autres sourires. Les joues légèrement rosées, la poufsouffle prit une cuillère de glace et se plongea dans ses pensées. Bien sur, il n'y avait plus qu'Acty et son si beau sourire à l'horizon. Comment se concentrer?
Elle respira profondément, et tenta d'effacer l'image de son camarade pour quelques secondes, le temps qu'elle puisse répondre à la question qui lui était posé. Une destination? Pas trop public, pas bruyant, un bel endroit en fin de journée, un petit coin où ils pourraient se balader tranquilement... Voyons voyons...

Que dirais-tu d'une petite balade dans un coin tranquil au parc de Poudlard? Marcher après cette grosse glace nous ferait du bien tu penses pas? ( là par exemple? )

Ils pourraient surtout continuer à parler de tout et de rien, profiter du paysage romatique qui s'offrirait à eux et se retrouver en tête à tête, à l'écart de tout et tout le monde.
Mais ça, elle lui dirait un peu plus tard...
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Re: Balades dans Londres
Invité, le  Mer 15 Déc - 0:08

[ PV Thomas ]

" Anaelle [ ... ] Rejoins moi à Londres à 17h [ ... ] Il faut qu'on se voit [ ... ] Thomas E. "

Le coeur battant, les mains moites et les yeux mouillés de surprise, Anaelle trébucha et serra le papier contre elle.

Un peu plus tôt dans la matinée, une lettre avait été envoyé par les hiboux moldus à la demeure d'Anaelle. De toutes les lettres qu'elle recevait, de tous les espoirs qu'elle continuait d'avoir, jamais elle n'aurait penser recevoir un morceau de papier qui la touche autant.
Les jambes chancelantes, les yeux mouillés, la blonde eut du mal à tenir droit.

Cinq mois maintenant s'était écoulés. Cinq long mois qui avait plongés Anaelle dans une sorte de solitude forcée, la forçant à ne pas pleurer chaque soir. Jamais de toute sa vie elle n'avait espérer ressentir des sentiments si fort pour quelqu'un et jamais de la vie elle n'avait penser qu'elle aurait pu connaître un gouffre si profond dans son coeur.

Des jours et des semaines s'étaient écoulés depuis qu'il était partit et Anaelle ne pouvait se résigner à faire une croix sur lui. Lui qui lui avait tant apprit sur elle-même et sur sa force d'éprouver une affection si intense pour quelqu'un, jamais elle n'avait cru penser devenir si dépendante d'une quelconque personne.
Pourtant, bien contre son gré, elle était tombé amoureuse et la déchirure d'un Adieu sans au revoir l'avait profondément blessé.

Alors qu'elle venait de réellement prendre conscience de ce qu'elle éprouvait pour lui, Thomas avait quitter la Terre aux yeux d'Anaelle, quittant ainsi son quotidien mais s'efforçant à rester dans ses pensés. Il était parti sans rien dire et Anaelle était amené à se retrouver face à un tas de questions sans réponses, attendant avec un espoir absurde et stupide qu'il viendrait un jour dénoué tous les nœuds dans le coeur de la jeune femme.

De longs jours pénibles avaient suivit ces horribles sentiments, mais le temps commençait à faire ses preuves.


Alors qu'Anaelle avait retrouvé un semblant de vie à présent, retrouvé également une certaine énergie et une certaine motivation pour passer outre sa solitude et ses angoisses, toutes ses questions étaient revenus à la charge à cause d'une simple lettre. De simples mots, griffonnés à la va-vite qui l'ébranlaient au plus haut point. Elle qui s'était fait à l'idée d'un éventuel décès de la personne qu'elle chérissait le plus, l'émotion vif et cruel de le croire finalement toujours en vie l'avait assommé. Etait-il réellement toujours en vie ?

Posant le papier sur la commode de sa porte, Anaelle eut quelques seconds d'hésitations. Quelques secondes qui duraient pour elle une éternité. Son front chauffait, la température montait et tout un tas d'hypothèse se formaient dans l'esprit de la jeune femme. La première étant sur une éventuelle plaisanterie d'une vile personne, l'autre étant que c'était bien Thomas Efferxon qui avait écrit la lettre.

16h34

Le débat entre les deux hypothèse fut rude et douloureux, mais Anaelle n'avait plus la force de peser le pour et le contre. Que ce soit vrai ou faux, il fallait qu'elle l'apprenne de ses propres yeux.
Quittant son domicile à la va-vite, elle se mit à courir aussi vite qu'elle put. Londres n'était pas bien loin, mais le temps était tellement insignifiant à cette instant qu'elle ne put s'arrêter de courir, comme si sentir ses jambes libres et rapides lui faisait pousser des ailes.

Elle voulait en être certaine, elle voulait se libérer d'un poids beaucoup trop lourd pour ses épaules. Et surtout, il fallait qu'elle se débarrasse de cet espoir qui grandissait beaucoup trop rapidement dans son coeur.

17h moins 05, Anaelle arriva dans les rues Londoniennes. La lettre faisait part d'un endroit qu'elle connaissait et y arriver était un jeu d'enfant pour elle. Cependant, alors qu'elle était à présent dans Londres, ses jambes se firent plus lourdes et un terrible noeud se créa dans le ventre de la blonde. Elle se sentit ralentir, trainant des pieds. Après de si longs mois, elle allait être fixé : elle retardait l'éventuel hypothèse de son absence et du chagrin qui reviendrait à la charge.
Retarder le moment, beaucoup plus sauvage qu'il n'en paraissait.

Arrivée au lieu dit, son pas se réduisit de plus en plus, ses mains serrés contre elles-mêmes, ses yeux s'affolant et cherchant de loin cette silhouette si importante pour elle. Elle était persuadée, malgré autant de temps sans le voir, qu'elle le reconnaîtrait dès qu'elle poserait son regard sur lui, comme si un aura lui montrait que c'était bien lui parmi cette foule.

Et c'est ce qu'il se passa.

Parmi les moldus et les quelques sorciers qui passaient dans le coin, elle le vit très nettement, comme une marguerite dans un champ de mauvaises herbes. Son coeur loupa plusieurs battements à la suite, la laissant haletante et surprise. Il était là, debout, fixé dans la foule, face à elle, l'expression de son visage méconnaissable Se figeant, elle sentit, à son regret, des larmes lui monter trop rapidement aux yeux, laissant un visage empreint d'un soulagement immense. Alors que son rythme s'accéléra d'un coup, ses yeux formèrent un rictus entre la tristesse et la joie, lui coupant le souffle et la parole.

Il était bel et bien vivant, juste devant elle, a à peine quelques mètres d'elle.

Ne pouvant plus parler, ses lèvres formèrent juste le prénom " Thomas " sans qu'aucun sons n'en sortent.
Raide comme un piquet, elle n'arriva pas à déloger son regard, de peur que si elle cligner des yeux ne serait-ce que l'espace d'une fraction de seconde, il disparaitrait à nouveau et cette fois, à jamais.




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Re: Balades dans Londres
Invité, le  Mer 15 Déc - 23:12


L'isolation est un processus difficile pour chacun, et Thomas Efferxon ne fait pas exception à la règle, aussi grand qu'il soit. Ne pas donner de nouvelles à ses amis, à ses proches, aux rares personnes qu'il affectionne ; vivre sans baguette magique et donc sans véritable protection ; trouver chaque soir un abri qui diffère aussi souvent que le soleil passe derrière des cumulus ; trouver chaque midi et chaque soir un repas digne de remplir l'estomac d'un affamé ; entreprendre la tâche qu'il s'était donnée : tout ceci, c'est pas du gâteau!

Mais pourtant, c'était désormais le quotidien du jeune ex-Serpentard depuis 5 mois jour pour jour, date à laquelle il avait foulé pour la dernière fois la pelouse si fraiche du jardin de Poudlard, où il a connu tant de moments en tant qu'élève, préfet, préparateur de potions, professeur de Botanique, et amant d'une jeune Poufsouffle, si innocente.

En parlant d'elle cette jeune Poufsouffle était Anaelle Etlyne. Thomas avait appris par hasard dans les journaux qui trainaient par ci par là qu'elle venait de trouver un poste d'Auror au ministère de la magie. Comme quoi, le monde évolue bien pendant une isolation. Cette fille n'était pas sa première relation - pas même de la même maison de Poudlard- mais l'ex professeur de Botanique savait qu'il pourrait toujours compter sur elle.

C'est pourquoi il avait griffonné, la veille, sur un papier qu'il avait volé dans un hotel Moldu - qu'il n'a pas payé - , dans la banlieue de Londres, un message, disant vouloir voir au plus vite la belle blonde, seule lumière qui éclairait son coeur lors de ses moments de désespoir qu'il traverse si souvent lorsqu'il est seul, sur un lit de paille ou un lit de fortune. Le message était clair : il souhaiter rencontrer sa complice à Londres, à 17 heures précises. Elle ne savait pas encore le motif de cette rencontre aussi incongrue qu'innatendue pour elle, mais avant de lui en faire part, Thomas devait observer le comportement d'Anaelle, comment elle acceuillerait le jeune métisse à bon port.

L'aurait-elle pardonné?

Ce n'était pas la première fois qu'ils ne se donnaient pas de nouvelles pendant une longue période. La dernière fois, c'était parce que Thomas venait de passer professeur alors que la jeune blonde était restée sur la marche de la préfecture de la maison jaune et noir, en tant qu'élève. A cette époque, elle lui avait pardonné son absence, son ignorance à son égard, mais cette fois là, tout était différent : il ne lui a fourni aucune explication.

Qu'il était bien loin le crin de licorne...


*


Thomas était à présent sur la voie Moldue, à Londres, il était 17 heures. Il passa une main sur son visage. Au toucher, il put déceler une barbe, ou plutôt quelques poils qui reposaient depuis une dizaine de jours. Bon, il ne s'était pas fait tout beau pour l'occasion, et il ne devait pas non plus sentir la rose, mais plutôt le voyageur, l'aventurier. Tant pis.

Il sentit qu'Anaelle l'avait distingué parmi la foule. C'était fou, elle avait conservé la même aura. Ce moment de retrouvailles, de vue, était unique. Après quelques secondes, ou quelques minutes, ou quelques poignées de demi-douzaines de minutes, Thomas ne sut mesurer le temps écoulé, il se fraya un chemin parmi la foule de Moldus habillés en costume, pressés de rentrer chez eux après une pitoyable journée de travail : ils généraient tellement d'ondes négatives ! Tout ceci, le jeune métisse s'en contre fichait : il était en train de rejoindre la personne qu'il aimait.

Elle n'avait pas changé depuis leur dernière rencontre. Des longs cheveux blonds qui retombaient en s'enroulant gracieusement jusqu'à sa poitrine qui n'avait pas perdu ses formes, des yeux verts au regard doux ... : c'était bien Anaelle.

Et là, tout alla plus vite. Renonçant à toute retenue, le jeune homme la prit dans ses bras, lui donna un baiser dans son cou. Il lui paraissait étrange d'accomplir ce geste : cela faisait si longtemps qu'il n'avait pas fait ça. Son nez huma son odeur, qui n'avait pas changé depuis le jour où il l'avait percuté dans le jardin de Poudlard. Il ne sut comment elle réagirait, mais la passion qu'il avait pu déceler dans les yeux verts quelques secondes plus tôt l'avait encouragé à faire ce geste - aussi déplacé qu'il soit.

La prenant des deux mains les deux joues, il lui déposa ensuite une dizaine de baisers sur ses lèvres. Il savait bien que le contact de ces muqueuses ne lui était pas plus agréable que ça, mais il s'en fichait, c'était juste par pur égoïsme.

Puis, il se mit à parler, d'une voix plus rauque qu'elle avait surement l'habitude d'entendre :


- Anaelle, tu vas bien ?

Quelle serait sa réaction ?
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Re: Balades dans Londres
Invité, le  Sam 18 Déc - 21:59

Le voir présent ici et à ce moment-là avait enlever à Anaelle un poids qu'elle n'aurait jamais cru capable de disparaître. Elle sentait soulagée et totalement déboussolée, ressentant les flux de contradiction entre l'envie, l'amertume et l'hésitation. Le voir, sain et sauf, en face d'elle lui procurait un tas d'émotion qui lui fit avoir les larmes aux yeux.

Peut-être était-il juste une illusion ou le fruit de son imagination ? Ou peut-être était-il vraiment là ?

Les minutes qui suivirent son arrivée furent des minutes douloureuses mais tellement réconfortante. Il l'avait repéré, lui aussi, et le regard d'Anaelle ne pouvait quitter celui de l'ex-Serpentard. C'était un échange très particulier et qui en disait long sur Anaelle. Figée, elle n'arriva pas à bouger ni même à le rejoindre alors qu'elle en mourrait d'envie.

Ce fut lui, après un temps qu'elle n'aurait jamais pu déterminer, qui s'approcha le premier.

Sentant soudain de l'énergie dans ses muscles, la Poufsouffle s'avança également et se retrouva face à lui en quelques secondes seulement : elle était tellement pressée et tellement affolée qu'elle n'arrivait pas à mettre de la lenteur dans ses geste ni même une certaine retenue.

Lorsqu'il fut à son niveau, elle sentit les bras du jeune homme se presser autour d'elle et la serrer contre lui. Poussant un gémissement de soulagement, elle se rendit compte qu'il était vraiment vivant. Sentant les lèvres froides sur sa peau, elle frissonna. Frisson de plaisir ou de surprise, elle n'était pas sûre de pouvoir choisir. La seule chose dont elle était absolument certaine était qu'elle adorait ça puisque sentir la peau du garçon était une vraie bénédiction depuis autant de temps.

Alors qu'elle entourait la tête de Thomas par ses bras, elle posa son visage sur les cheveux de Thomas et sentit son odeur, qui maintenant lui rapellait toute la familiarité qu'elle avait de lui d'avant, en s'en imprégnant du mieux qu'elle pouvait. Avoir oublier son parfum, sa voix et la douceur de sa peau avait été très déstabilisant pour la jeune fille qui s'était entêté à les retrouver. L'instant était magique et le sentir près d'elle était vraiment géniale.

Elle le sentit se relever légèrement et elle le fixa dans les yeux, comme elle avait eut tant l'habitude de faire. Elle ne savait pas trop ce qu'il se passait mais l'atmosphère s'était allégée d'une manière considérable et avait réchauffer le coeur de l'ex-Poufsouffle vraiment rapidement.
Elle le regarda s'approcher et lorsqu'elle sentit ses lèvres sur les siennes, elle eut des sursauts au coeur. Elle n'aurait pas penser qu'il fasse ça et, même si elle adorait le contact avec lui, sa raison n'était pas totalement satisfaite, ou du moins elle n'était pas sûre de devoir s'abandonner aux bras du vagabond.

Au bout de quelques secondes, il se mit à parler. Entendre sa voix était déjà une surprise pour elle, mais ne pas entendre le timbre qui lui avait été tellement familier l'était encore plus. La question d'ailleurs, la déroutait quelque peu. Pas de bonjour, pas d'explication ? Posant ses mains sur le torse de Thomas, elle laissa quelques secondes de silence prendre le dessus. Elle le toisa, fixement et sans gêne. Il avait quelque peu changer, prit de la maturité dans le visage et dans sa façon d'être. Il paraissait moins "classe" mais il avait toujours cet air mystérieux qu'elle adorait tant.. Pourquoi avait-il fait ça ? Pourquoi s'était-il retrouvé dans cet état ? Qu'est ce qui avait pu le pousser à ne plus faire partie de la communauté magique et qu'est ce qui l'avait pousser à partir si précipitamment, sans prévenir personne ?
Elle l'avait rechercher, essayer de prendre de ses nouvelles, mais depuis qu'il était partie, un espace vide avait prit sa place, la laissant seule et pleine de regret.

Posant sa main sur la joue de Thomas, Anaelle eut un sourire triste en continuant de le fixer dans les yeux. Elle ne savait pas trop bien quoi répondre puisqu'elle n'était non plus pas sûre de sa réponse. Elle ne voulait en rien gâcher ce moment mais elle n'avait pas envie de devoir resubir les émotions trop violentes pour elle s'il repartait sans lui laisser de nouvelle.
Continuant de le fixer dans les yeux, elle lui répondit d'une voix cassée et tremblante, des larmes aux yeux et le corps frissonnant.

- Non ça ne va pas... Thomas, sa voix eut un petit hoquet lorsqu'elle prononça réellement son prénom, pourquoi est-ce que t'es parti comme ça ? Thomas... Ou est-ce que tu étais passé ?

Elle se faisait insistante et sa main serra un peu plus le visage du garçon. Elle continua de le fixer et sa retenue n'existait donc plus.
Rapprochant son visage de celui de Thomas, elle posa son autre main sur le visage du garçon et l'attira vers elle. Elle hésita quelques instants avant de l'embrasser avec une certaine fougue qu'elle ne s'était pas crue capable d'avoir.
Elle avait besoin de le sentir près d'elle et elle ne savait pas si un simple baiser comblerait réellement ce manque.
Reprenant légèrement son souffle, elle quitta le visage du garçon mais garda une certaine proximité.


- Thomas.. Si tu savais à quelle point tu m'as manqué.. Ton départ.. Ca a été horrible.

Elle s'approcha plus, sans lui demander son avis et passa ses bras autour de son corps pour pouvoir lui faire un calin et se blottir contre lui : ce qu'elle voulait, vraiment là, c'était le sentir contre elle, pour de vrai.

Elle attendait des explications mais elle voulait encore plus d'être avec lui quelques minutes encore, s'il lui permettait.

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Re: Balades dans Londres
Invité, le  Ven 24 Déc - 1:52

Cela faisait plusieurs mois qu'il ne l'avait pas sentie collée contre lui, mais pourquoi avait-il l'impression de s'être séparé d'elle uniquement quelques instants? Le contact était exactement le même que dans son souvenir, souvenir qu'il s'est inlassablement répété un nombre de fois, dans son sommeil, ou avant son sommeil, pendant qu'il rêvassait ou qu'il s'occupait tant bien qu'il pouvait. Mais il manquait la chaleur. La chaleur de son souffle sur son cou, la chaleur de sa peau contre la sienne, la chaleur de son âme qui embrassait celle du jeune métisse.

Quand la jeune fille reprit la parole, il avait complètement oublié le contexte : voilà qu'il s'était évadé vers un autre monde, un monde parfait où tout était tranquille. Mais non, la réalité, c'est autre chose, et encore une fois cette réalité l'emporta, aussi bien que le jour où Thomas avait commencé son exil. Parce qu'il est parti loin, très loin, et non sans raison.

L'ex Serpentard avait oublié qu'il était en train de tester sa bien aimée. Savoir comment elle réagirait après tant de silence, d'incompréhension. Comment elle réagirait après un retour dans la vie de sorcier, comme si de rien était, comme s'il venait de rentrer du travail après une longue journée.

La réponse ne prit pas beaucoup de temps à venir. Anaelle était émue, très émue, et c'est tout juste si Thomas réussit à déceler les paroles qu'elle prononçait, et les intégrer dans son hémisphère cérébral tant les mots avaient du mal à s'écouler de sa bouche humide. Il put remarquer qu'elle insistait sur son prénom. Elle prononçait directement son prénom plusieurs fois, comme si elle avait du mal à imaginer ces instants, et à chaque écoute de son nom anglo-saxon, Thomas sentait son coeur remonter dans sa poitrine. Elle voulait savoir. Ses propos n'étaient pas directement amers, mais on pouvait en sentir une pointe de déception, de regret, d'incompréhension.

Il ne suffisait pas d'être Serpentard pour deviner sa réaction, qui n'était qu'humaine après tout. Par contre, bien futée la personne qui aurait imaginé qu'elle le prenne aussi fort dans ses bras, et qu'elle l'embrasse de cette force, et d'une durée aussi longue.


- Thomas.. Si tu savais à quelle point tu m'as manqué.. Ton départ.. Ca a été horrible.

Le jeune homme eut beaucoup de mal à ne pas vouloir s'en vouloir à ce moment précis. Il lui fallait toute sa concentration pour ne pas ciller, ne pas émettre un spasme, ne pas trahir un profond regret. Il devait rester à la fois froid et chaud. Un exercice difficile. Et Thomas n'a pas eu le droit à sa séance d'entrainement. Heureusement que la blonde s'avançait pour se serrer à nouveau contre lui. A cet instant, il put se relâcher, reprendre ses esprits. Il fallait trouver une explication, et vite. Aller à l'improviste.

Toujours dans l'étreinte, il lui glissa à l'oreille :


- Tu m'as aussi manqué Anaëlle. Si j'avais pu, je ne serai pas parti de la sorte. Mais voilà, il y a eu quelques imprévus, et je sais que tu veux savoir ce que c'est, mais c'est une longue histoire, et je ne suis pas sûr qu'une vieille rue pauvre de Moldus soit le meilleur endroit pour narrer mon histoire.

Il sourit : il a réussi à tourner sa phrase du bon sens. Il lui déposa un baiser sur son oreille droite. Elle était gelée. Il appliqua plusieurs dizaines de secondes ses lèvres, et même sa langue sur son lobe, histoire de la réchauffer. Le jeune métisse pensait surtout à ce qu'il allait dire par la suite.

- Mais il y a plus urgent.

Silence théâtral. Thomas aurait juré que les Moldus présents à proximité retenaient leur respiration et marchaient sur la pointe des pieds. Il se déssera de l'étreinte amoureuse, et prit Anaëlle par les deux épaules, à bout de bras, plongeant ses yeux dans les siens.

Un silence impérial, un coup de vent, puis :


- Il me faut une baguette.

Il avait murmuré ces dernières paroles, mais d'un ton un peu plus sec et déterminé que la normale. Il en venait enfin au but, et l'excitation provoquée par cette pensée avait surement laissé de côté ses airs chaleureux, pendant une demi-seconde, tout du moins. Contre toute attente, Thomas Efferxon baissa ses bras, et s'arrêta au niveau de la poche d'Anaëlle où se trouvait la baguette en Mûrier.

Il la sentait. La baguette était dans la poche. Les yeux de Thomas prirent une infime lueur rougeâtre.
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Re: Balades dans Londres
Invité, le  Dim 26 Déc - 22:39

Le sentir dans ses bras était une réelle bénédiction qu’Anaelle savourait du mieux qu’elle pouvait.

Si un passant, moldu, sorcier, singe ou hamster s’était pointé et avait interrompu la conversation afin de demander les impressions d’Anaelle pour cette retrouvaille, elle était convaincue qu’elle n’aurait pu lui répondre tellement le vocabulaire lui aurait manquait à cet instant là. C’était un moment trop fort et trop intense pour que de vulgaires mots puissent faire passer l’émotion d’une personne à une autre et ces retrouvailles signifiaient beaucoup trop de choses pour qu’une autre personne, à part elle, comprenne vraiment ce qu’il se passait dans ses tripes et son cœur quand elle serrait Thomas dans ses bras.

Son cœur battait tellement fort et tellement rapidement qu’elle était persuadée que Thomas pouvait également le sentir, malgré toutes les couches de tissus qui les séparaient.

La première chose qui faisait battre son cœur plus fort était la proximité de Thomas près d’elle : l’étreinte, le câlin était quelque chose qu’elle n’aurait jamais cru pouvoir réitérer et elle savourait à sa juste valeur l’échange entre les deux corps. La seconde était de pouvoir sentir son parfum et de pouvoir le toucher, le voir, le sentir, l’entendre et surtout qu’il ne l’ait pas oublié, ou du moins qu’il accepte tous ces témoignages d’amour. La dernière, qui était selon elle la plus grande chose qui la secouait, était de le voir, en vie.

Oui, il était en vie.

Mais à quel prix ? De ce qu’elle avait pu voir, lorsqu’ils étaient encore face à face, Thomas avait perdu toute la classe qui, pourtant, allait avec son nom. Il n’avait plus l’air sûr et déterminé, d’un grand homme doté d’une grande magie, mais un air perdu et désemparé lui collait plus à la peau. Il avait vieillit, dans son visage et ses expressions étaient plus tordus, moins calme, plus tiraillé. Elle avait eut, malgré elle, un pincement au cœur lorsqu’elle l’avait retrouvé dans cet état. Elle avait été loin de s’attendre à ce qu’il puisse devenir comme ça, l’air si ravagé et les habilles si… peu entretenus et n’arrivait même pas à s’imaginer par quels galères il était passé.

Mais elle connaissait Thomas et elle n’avait pas à avoir de pitié de sa condition : il était assez intelligent pour savoir ce qu’il faisait et elle n’avait pas à lui proposer quoi que ce soit tant qu’il ne lui demanderait pas. Il restait le Thomas qu’elle avait connu et, bien qu’ils ne se connaissent pas depuis vraiment longtemps, elle pensait déjà savoir comment être avec lui et espérait, du fond du cœur, pouvoir le faire encore très longtemps.

Lorsqu’il l’embrassa au niveau de l’oreille, elle sut que, bien qu’elle ne se voyait pas, ses pommettes étaient rosies de plaisir. Émettant quelques gémissements timides de plaisir, elle se cala un peu plus contre Thomas et oublia tout ce qu’elle ressentait. Elle profita des quelques secondes blottit contre lui et le serra aussi fort qu’elle pu.

- Tu m'as aussi manqué Anaëlle. Si j'avais pu, je ne serai pas parti de la sorte. Mais voilà, il y a eu quelques imprévus, et je sais que tu veux savoir ce que c'est, mais c'est une longue histoire, et je ne suis pas sûr qu'une vieille rue pauvre de Moldus soit le meilleur endroit pour narrer mon histoire.

Anaelle ne savait pas trop quoi penser de sa réponse. Elle la satisfaisait à moitié. Il avait raison de prendre garde aux moldus qui devenaient de plus en plus influant dans la rue, mais Anaelle n’était pas convaincue. Peut-être ne voulait-il pas lui en parler ? Elle savait, au fond d’elle, qu’elle n’avait pas à demander d’explication. Elle n’avait aucuns droits sur lui et lui demander des justifications serait juste un acte égoïste. Mais malgré ça, elle n’avait pas la force de le laisser revenir comme ça, comme si rien ne c’était passé, comme si ses propres sentiments n’étaient pas important. Non, elle n’avait pas la force de pardonner, ou du moins de laisser faire Thomas comme bon lui semblait. Non, elle voulait lui faire comprendre qu’elle était là et qu’elle s’était beaucoup trop attachée à lui pour le laisser partir sans un mot quand il voulait, sans fournir d’explications au préalable.

Essayant de peser le pour et le contre de la réponse du jeune métisse, Anaelle continua de le serrer contre elle. Bien qu’elle ne fût pas vraiment ravie de son argumentation, elle décida de lui laisser le bénéfice du doute et d’attendre qu’il lui réponde réellement, plus tard.

- Mais il y a plus urgent.

Haussant un sourcil, dubitative, Anaelle attendit la suite de la phrase. Lorsqu’elle quitta les bras du jeune homme, elle posa directement ses yeux dans les siens, attendant réellement une explication. Elle fut surprise, d’abord, qu’il s’éloigne d’elle. Mais vu l’air sérieux qu’il prit, elle fut contente de pouvoir le regarder dans les yeux.

- Il me faut une baguette.

A son tour, Anaelle prit une moue plus sérieuse et fronça même les sourcils. Sans vraiment sourciller, elle examina l’expression qu’il avait. Comme elle l’avait bien remarqué juste avant, il avait donc cet air grave. Mais où voulait-il en arriver ? Elle ne savait pas comment interpréter ces gestes, ces paroles, ces intentions et une légère crainte la parcourue. Après autant de temps, pourquoi voulait-il une baguette, comme ça, d’un coup ?

Le voyant descendre ses bras au niveau de sa poche, elle ne baissa pas le regard. Elle n’avait pas fait le lien avec sa propre baguette mais lorsqu’elle sentit sa main s’arrêter au niveau de la baguette en Mûrier, Anaelle ne put s’empêcher d’avoir un hoquet de surprise. Il supposait donc, dans sa phrase, prendre celle d’Anaelle.

Voyant la lueur que prit ses yeux quand il toucha la baguette, l’ex-Poufsouffle descendit à son tour sa main et la posa sur celle de Thomas. Entourant de sa paume les doigts du jeune homme, elle brisa le contact entre la baguette et l’ex-Serpentard. Elle joignit sa seconde main et mit les trois mains près de sa poitrine, sans réellement faire attention où elle les poser, plus pour ne pas se sentir gênée à cause de l’ambigüité de la situation.
D’une voix grave et moins chaleureuse, elle continua de le fixer dans les yeux, serrant sa main un peu plus fort.

- Dis moi d’abord pourquoi. Je veux bien te la prêter, mais ne crois pas que je vais faire en fermant les yeux.

Prenant une voix plus douce, elle se rapprocha de lui, de sorte que ses lèvres touchent quasiment celles de Thomas, qu'elle soit bercé par son souffle chaud et qu'elle puisse le sentir, encore, près d'elle. Après quelques secondes où elle put l’observer sans rien dire, elle l’embrassa tendrement avant d’interrompre le baiser. Reculant son visage pour vraiment pouvoir le voir dans les yeux, elle prit une inspiration avant de reparler. Sa voix fut plus douce, plus inquiète.

- J’ai tout de même besoin d’explication Thomas.. Je te fais confiance mais.. J’en ai besoin, vraiment.
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Re: Balades dans Londres
Invité, le  Mer 19 Jan - 13:07

(Suite RP avec Krysta Kainulainen - Libre arbitre convenu avec elle)


Hyde avait hâte que la journée se termine. Ce soir, il allait pouvoir enfin revoir Krysta. Cela faisait pratiquement deux semaine qu'ils ne s'étaient vus, depuis le départ de cette dernière. Elle avait eu trop de travail pour arriver à le voir le week-end passé mais celui-ci lui serait entièrement consacré. Comme elle le lui avait dit, Krysta était l'heureuse propriétaire d'un Abraxan dénommé Ilma. Il n'aurait qu'à siffler et où que ce trouve l'animal, il se rendrait auprès de lui.

C'était donc en fin de journée, que Hyde s'était préparé puis était sorti en direction d'un coin tranquille et assez en vue dans le Parc pour appeler Ilma. Le cheval ailé arriva sans tarder, il lui fallu tout juste cinq petites minutes. Il grimpa sur son dos après lui avoir délivrer quelques caresses puis indiqua sa destination à la créature. Direction Le Ministère de la Magie, pour aller chercher Krysta, à la sortie de son travail.

C'était fantastique de voler sur une telle créature, cela avait quelquechose de véritablement ennivrant. Lorsqu'ils arrivèrent enfin dans une ruelle pas loin du Ministère. hyde descendit de sa monture, quelquepeu euphorisé par cet impressionnant voyage. Les moldus ne pouvaient pas voir le cheval et donc Hyde le laissa gentiment dans la ruelle, lui indiquant de l'attendre un instant.

Il se rendit donc près de l'entrée du Ministère puis attendit l'arrivée de Krysta, appuyé contre un réverbère. Un peu avant cela, il était aller faire un tour par chez le fleuriste pour offrir un magnifique bouquet à la femme qu'il aimait. Il aurait pû se contenter d'utiliser la magie mais il préfèrait marquer le coup. Il trouvait ce geste plus sincère.
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Re: Balades dans Londres
Invité, le  Mer 19 Jan - 16:14

Krysta sortait su ministère de la magie après sa journée de travail qui avait été pour le moins éreintante avec les entrainements de Tak. Elle s'était défendue pendant de nombreuses heures cherchant toujours à se surpasser pour que son formateur soit agréablement surpris. Il est vrai que ces deux dernières semaines étaient passées à une vitesse folle mais Hyde lui avait cruellement manqué, surtout qu'ils s'étaient quittés après une nuit magique et plutôt torride. Rien que d'y repenser, Krysta eut le rouge aux joues et elle ne put s'empêcher de se demander si Hyde allait aborder ce sujet avec elle... Car il est vrai que c'est une étape importante qu'ils avaient franchie tous les deux et il valait mieux en parler, ne serait-ce que pour savoir si l'autre avait ressentit la même chose...

Une fois dans la rue, Krysta remarqua Hyde, accoudé à un réverbère, qui l'attendait patiemment avec un beau bouquet de fleurs dans la main. La jeune femme oublia alors sa fatigue et se mit à courir pour se jeter dans les bras de son bien-aimé.

-Bonsoir mon chéri! Si tu savais comme tu m'as manqué! Lui dit-elle avant de lui donner un long baiser.

Elle avait un peu honte car il s'était fait beau pour elle et elle portait une robe toute trouée à cause de son entrainement. Elle n'avait pas pensé à en prendre une de rechange, heureusement que son manteau couvrait la majorité des dégâts.
Krysta avait aussi quelques égratignures au visage, mais rien de très grave. Elle espérait que Hyde ne la trouverait pas trop hideuse comme cela...


-Alors, comment se sont passées ces deux semaines à Poudlard?

Elle s'intéressait vraiment à ce qu'il avait pu faire pendant tout ce temps et ne voulait surtout pas que le Gryffondor puisse penser que, maintenant qu'elle était Auror, les histoires de collégiens ne l'intéressaient plus.

Au bout d'un instant elle ajouta:


-Je pensais qu'on pouvait se promener un peu par ici et on pourrait ensuite aller faire un tout quelque part, où tu veux d'ailleurs. Nous avons Ilma et puis j'ai passé mon permis de transplanage.

Elle lui sourit. Elle se moquait bien de se qu'ils pouvaient faire, l'essentiel était de passer un peu de temps ensemble et de discuter de tout et de rien, comme avant...
Elle avait tant de choses à lui raconter qu'elle ne savait pas par où commencer et se dit qu'il fallait qu'elle le laisse parler un peu aussi. Il ne s'agissait pas de l'assommer sous un flot de paroles dès le début, même si elle s'était sentie très seule et n'avait eu personne à qui parler pendant tout ce temps...


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Re: Balades dans Londres
Invité, le  Lun 24 Jan - 21:03


- Bonsoir ma puce, lui répondit Hyde en la serrant entre ses bras. Toi aussi tu m'as manqué, tu peux pas savoir..


Il la contempla un instant, souriant. Elle était toujours aussi belle et avait même un petit air légèrement plus mûr. Il lui raconta en gros les dernières nouvelles de l'école ainsi que des récits amusants dûs au frasques commis par certains élèves, qui s'étaient déroulés ces derniers temps, finissant par lui raconter un peu ses journées. Puis il s'intéressa à ce qu'elle avait fait de son côté, tandis qu'ils marchait en direction de la ruelle où il avait laissé Ilma. Par instants, il serrait Krysta entre ses bras puis la faisait tournoyer sous les yeux de tous, laissant leurs rires se noyer dans le bruit de la foule. Il se sentait heureux et totalement euphorique à l'idée de passer tout ce week end, d'une en sa compagnie et de deux, en dehors de Poudlard.

Quand ils arrivèrent près d'Ilma, Hyde embrassa Krysta avec une certaine fougue. Puis il lui suggéra de ramener Ilma en lieu sûr pour ensuite transplanner à l'endroit qu'il lui avait promis lors de leur venue dans la serre qui les avait mené en Finlande, d'aller dinner un soir. Et c'était ce soir qu'il avait choisit pour aller y fêter leurs retrouvailles.
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Re: Balades dans Londres
Invité, le  Mar 25 Jan - 10:50

Hyde la guida jusqu'à l'endroit ou il avait laissé Ilma et lui donna un baiser langoureux. Puis, il lui suggéra de l'emmener dans un endroit sûr et de transplaner jusqu'au restaurant qu'ils avaient vu en Finlande grâce à la fameuse serre. Cette idée enchanta la jeune femme qui prit aussitôt place sur le dos de Ilma et invita Hyde à l'y rejoindre.

-J'ai repéré un endroit très bien pour Ilma non loin d'ici en faisant un tour avec elle une fois, expliqua-t-elle au Gryffondor avant de décoller.

Une dizaine de minutes plus tard, tout trois atterrirent dans une magnifique clairière entourée d'une immense forêt.

-Ilma adore gambader par-ici.

Krysta caressa l'encolure de l'animal qui leur adressa un petit hennissement en guise d'au-revoir avant de s'en aller en trottinant.

-Bien, nous pouvons y aller alors.

La jeune femme saisit les mains de Hyde afin de transplaner avec lui. Elle était un peu angoisser car, premièrement, c'était la première fois qu'elle tentait d'aller aussi loin et, deuxièmement, c'était la première fois qu'elle emmenait quelqu'un avec elle.

Avant de commencer, la jeune femme lui donna une dernière recommandation:


-Surtout, quoiqu'il arrive, ne lâche pas mes mains...

Krysta ferma les yeux et inspira un grand coup. Elle visualisa la devanture du restaurant avec, un peu plus loin, le petit panneau sur lequel était inscrit Lappeenranta. Elle se remémorait chaque détail aussi précisément que possible, comme si elle était déjà sur place... Ça y est, elle avait décidé de se lancer.
Krysta se mit à tournoyer sur elle même et chercha son chemin parmi l'obscurité qui l'entourait désormais. Toujours accrochée à l'image du restaurant, elle tournoya de plus en plus vite, comme si elle venait d'entrer dans un immense tourbillon oppressant ou dans le siphon d'un évier. La sensation d'écrasement se fit de plus en plus forte, alors qu'elle était comme tirée par le nombril en avant dans une sorte d'enchainement de canalisations toujours plus sombres et plus étroites les unes que les autres. La jeune femme dû se concentrer pour ne pas céder à la panique, prise d'une soudaine claustrophobie à cause de l'étroitesse de ces tuyaux fictifs. Elle resserra son étreinte, ayant peur de lâcher Hyde et l'attrapa par les poignets de toutes ses forces. Une légère nausée l'envahit soudainement mais elle redoubla d'efforts, ne perdant pas de vu son objectif et sa destination. Le voyage sembla durer des heures entières...
Soudain, tout s'arrêta. Elle redevint stable, et retrouva petit à petit son équilibre.
Machinalement, Krysta prit une grande bouffée d'air et se risqua enfin à ouvrir les yeux.
Elle n'arrivait pas à y croire, ils étaient près du petit panneau, à quelques mètres du restaurant...

Krysta reprit son souffle, épuisée par tant d'efforts mais tellement heureuse d'être là.

-Ouf, un instant j'ai eu peur de ne pas y arriver! dit-elle en regardant si Hyde allait bien.


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