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Le pouvoir de l'amour
Zhadrryen Black
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Le pouvoir de l'amour
Zhadrryen Black, le  Jeu 18 Fév - 16:37

LE POUVOIR DE L'AMOUR

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Re: Le pouvoir de l'amour
Zhadrryen Black, le  Jeu 18 Fév - 16:56

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Au cœur d’une pièce sombre, un flot lumineux mettait en avant une jeune femme qui était d'une beauté indéfinissable. Cette jeune femme était assise en tailleur, les paumes de mains posées sur ses genoux. Des cheveux bruns d'une longueur impressionnante tombaient en cascade sur un visage magnifique et qui se prolongeaient jusqu'au creux de ses reins. Elle avait l'apparence d'une femme qu'on ne voit que dans les rêves avec de très belles formes que l'on pouvait apercevoir malgré les vêtements qu'elle portait.Mais on ne pouvait faire autrement que d’observer son visage. Les yeux fermés, le haut de son corps semble se balancer d’avant en arrière, ses lèvres fines et douces remuaient légèrement et un son délicat s’échappa de cette gorge, d’où l’on pouvait entendre des murmures incompréhensibles, mais d’une beauté à couper le souffle.

D’un coup d’un seul sans rien qui aurait pu le prédire, les paupières de la jeune femme s’ouvrirent pour observer celui qui était en face d’elle et l’inspecta une nouvelle fois, puis deux mots jaillirent de sa gorge, provenant du cœur :

- Au secours

C’est à ce moment là que, Zhadrryen se redressa sur son lit, couvert de sueur, c’était à chaque fois le même rêve qu’il faisait, identique en tout point, rien ne changait, toujours la même jeune femme assise en tailleur, toujours les mêmes mots incompréhensibles du début et les deux mots de la fin on ne peut plus clair.

Le jeune homme se passa les mains dans les cheveux pour les remettre en place, c’était un de ses tics. Il se frotta les yeux avec ses poings fermés puis inspira profondément et expira très lentement pour calmer les battements de son coeur. Il observa, le ciel à travers les careaux de sa chambre, le soleil commençait à pointer le bout de son nez au dessus des montagnes environnantes. Il était l’heure de se lever et d’aller se mettre au travail.

Zhadrryen se leva de son lit, il portait seulement un shorty autour de sa taille, il étira chacun de ses muscles puis enfila son pantalon, qu’il noua à l’aide d’une ceinture banale, il fit passer au dessus de sa tête sa chemise de travail. Il enfila ensuite ses bottes, puis se leva et franchit les quelques mètres qui séparent son lit de la porte de sa chambre. Puis, il pénétra dans la salle à manger.

La maison où Zhadrryen vivait, était une simple ferme, avec trois pièces principales, une salle à manger, la chambre de son père et la sienne. C’était une ferme en bois, des plus banales comme toutes celles qui peuplaient la région. Le père de Zhadrryen, Sébastian, possédait quelques hectares de terre qu’il faisait fructifier pour gagner de quoi les faire manger tout les deux. Il était de taille assez normale, les cheveux blonds, des yeux verts émeraudes, un corps développé grâce à la terre qu’il cultivait, depuis de nombreuses années.

La région, où ils vivaient, se trouvait entouré de montagnes de chaque coté, il y avait un petit village à quelques lieux de leur ferme qui se nommait Arick. Il n’était pas grand mais suffisant pour y trouver tout ce dont on avait besoin, comme un boucher, un boulanger et même une guérisseuse. Certains colporteurs faisaient le voyage depuis Daria pour apporter les dernières nouvelles et les objets que les habitants d’Arick ne pouvaient pas fabriquer par eux-mêmes.

Sébastian était déjà debout à préparer la dure journée qui les attendait. Zhadrryen lui s’occupa de préparer le petit déjeuner, des œufs et du bacon.

- Bonjour père, bien dormi ? Des oeufs et du bacon comme d’habitude ?

- Bonjour mon fils, oui ça été, et toi ? comme d’habitude pour le petit déjeuner.

- Oui j’ai bien dormi, je suis prêt pour une dure journée de labeur.

Il décida de ne pas alarmer son père concernant ses rêves, il y avait déjà assez de préoccupations comme ça pour ne pas lui en rajouter. Les impôts sans cesse levés pour aider au maintien de l’armée du roi, d’ailleurs cette armée n’avait encore jamais montré le bout de son nez, dans la région.

Le roi, Aldéric 1er, était un homme intègre qui s’occupait des gens du peuple, on affirmait qu’il demandait souvent conseil et qu’il allait souvent voir le peuple pour savoir comment ils allaient, si les journées n’étaient pas trop dures. C’était un bon roi et depuis qu’il avait accepté la couronne, les guerres avaient cessé du jour au lendemain, il avait apporté un message de paix, dans tout le pays. Cependant les habitants d’Arick ne voyaient que les impôts prélevaient qui représentaient une partie de leur revenu mais rien d’autres.

- Aujourd’hui, tu devras te rendre chez Arick pour apporter des herbes à Mathilda. Je m’occuperai de la ferme en ton absence.

- Qui ?

- Tu sais la guérisseuse du village.

- Oui je connais la guérisseuse, mais je ne savais pas qu’elle s’appelait Mathilda.

- Mais si tu dois bien le savoir.

- Non, non, je ne savais pas.

Mathilda avait un petit penchant pour Sébastian, mais ce dernier avait déjà expliqué à son fils qu’il avait connu déjà les joies de l’amour, et qu’il ne voulait pas retomber amoureux de peur de faire le mal, et puis il avait d’autres choses à penser qu’à batifoler avec une jolie jeune femme.

Zhadrryen n’avait connu que son père, sa mère Aricia était décédée, pendant l’accouchement, il ne connaissait d’elle que les quelques photos que Sébastian possédait. Une seule chose était en la possession de Zhadrryen qui lui provenait de sa mère, il s’agissait d’un petit pendentif en forme de cercle brisé en son milieu de façon inégale. Il gardait ce pendentif sur lui, à chaque seconde, jamais il ne l’ôtait, car son père lui l’avait ordonné et Zhadrryen s’était plié à cette exigence.

Ils prirent leur petit déjeuner dans le silence, chacun réfléchissant à ce qu’il devait faire pour la journée. Lorsque le petit déjeuner fût terminé, Zhadrryen s’occupa de laver les assiettes et les couverts, avant de préparer son sac et les affaires qu’il devait apporter à la guérisseuse. Le départ était proche. Le jeune homme retrouva son père qui venait d’emballer les différentes herbes qu’il devait emmener, et lui donna les derniers conseils pour la route.

- Fait attention, surveille le chemin, tu sais qu’il y a des brigands et des gobelins, dans ses montagnes. Puis ramènes-nous quelque chose à manger pour ce soir, histoire de changer un peu notre quotidien.

- Promis père, je ferais attention, comme d’habitude.

Zhadrryen commença à marcher en direction du village, il se retourna une dernière fois, puis reprit sa route. L’esprit occupé par son rêve de la nuit. Il essayait de comprendre pourquoi, il voyait cette jolie jeune femme et pourquoi elle demandait de l’aide.

Le temps était clément aujourd’hui, un soleil radieux réchauffait l’atmosphère, et Zhadrryen avala la distance séparant la ferme du village en quelques heures.

Le village n’avait pas changé depuis la dernière fois, il y avait toujours les même maisons sur un étage maximum. Il repéra rapidement la boutique de l’herboriste. Il avança dans sa direction et frappa à la porte avant d’entrer.

- Bonjour, je vous apporte les herbes que vous avez commandées à mon père.

- Bonjour Zhadrryen, contente que tu aies pu me les apporter aussi rapidement. Tu es un très bon garçon.

Zhadrryen sourit à la remarque, il était toujours serviable, et dévoué. Puis il prit congé de la guérisseuse, et ressortit à l’air libre. Il commença à prendre la direction du boucher, mais dès qu’il arriva devant la vitrine, il observa les prix qui avaient encore augmenté, il préféra alors aller à la chasse. Heureusement pour lui il avait emporté son arc et son carquois de flèches.

Il sorti du village et emprunta le chemin boisé qui conduisait dans les montagnes, là-bas, les cerfs venaient se repaître de l’herbe, le jeune homme trouverait un bon cerf pour le repas du soir. Après une petite heure de marche, Zhadrryen arriva enfin dans la clairière, il se plaça en bordure et encocha une flèche dans son arc et attendit tranquillement qu’un cerf vienne montrer le bout de son nez. Les heures défilèrent lentement, très lentement, le jeune homme observa la course du soleil dans le ciel pour déterminer le temps d’attente, quand il entendit une brindille cassée, un cerf venait d’apparaître dans son champ de vision. Quelques secondes plus tard, une flèche dépassa de la poitrine de l’animal étendu sur le sol. Zhadrryen s’approcha du cerf et entreprit de faire ce qui devait être fait, aucun gaspillage ne devait être fait.

Zhadrryen commença alors à redescendre des montagnes pour regagner la ferme familiale. Pour ce soir, il était trop tard pour préparer la chasse, mais pour demain, il aurait de quoi manger pendant une bonne petite semaine. Une odeur agressa les narines de Zhadrryen. Il s’arrêta brusquement pour déterminer l’odeur, une fumée épaisse et noire monter dans sa direction, portée par le vent. Ce n’était pas possible, Sébastian ne faisait que rarement du feu, et puis la fumée était trop épaisse pour qu’il n’intervienne pas. Une peur commença à gagner le cœur du jeune homme, et il dégringola les derniers mètres qui le séparaient de la ferme. Au détour du chemin, il tomba à genoux en voyant les flammes ravager la ferme et les alentours, ce n’était pas possible, pourquoi ? Zhadrryen se remit debout et fonça vers la ferme en laissant derrière lui ses maigres affaires. Il repéra son père étendu sur le sol avec une flèche plantée dans le corps, et une marre de sang qui s’agrandissait petit à petit. Zhadrryen fonça vers son père et le prit dans ses bras en se balançant d’avant en arrière. Le geste fit ouvrir les yeux de Sébastian, une grimace de douleur s’afficha sur son visage. Zhadrryen le regarda et dit :

- Merci mon Dieu, il est encore vivant.

- Zhadrryen… écoutes moi, s’il te plait.

- Tais toi père, économise tes forces, tu vas en avoir besoin.

- Non tu vas m’écouter jusqu’au bout,… je sais que je ne survivrais pas… mais je dois te dire tout ce que je sais.

- Je t’écoute.

- C’est bien, tout d’abord je t’ai toujours aimé comme un fils,… mais tu dois savoir que je ne suis pas ton vrai père, je ne suis que ton oncle, le frère de ta mère… Elle est venue ici pour trouver un refuge et protéger son fils qui devait naître, toi.

- Mais je ne comprends rien.


- Tu n’as pas besoin de comprendre,… tu dois seulement écouter pour le moment,… les réponses viendront d’elles même.

- Je t’aime.

- Moi aussi je t’aime, mais tu dois partir d’ici, ceux, qui te recherchent, ont réussi à retrouver ta trace, par je ne sais quels moyens,… mais le fait est là, tu dois partir et retrouver ton père, seul lui pourra te protéger et t’expliquer qui tu es vraiment.

- Mais je ne sais pas où chercher.


- Suis seulement la route que ton cœur t’indiquera,… et tu arriveras au bout de ton chemin… Je sais qu’une seule chose ta mère était servante dans un château lointain, mais je n’en sais pas plus…

- D’accord, mais je ne veux pas t’abandonner ici.

- Tu le dois, ici rien de bon ne t’arriveras,… maintenant tu dois partir, et prends garde à toi,… ne fais confiance à personne, est ce que c’est bien compris ?

- Oui père, c’est ….

Il n’eût pas le temps de finir sa phrase que le corps de Sébastian se relâcha complètement dans les bras de son fils adoptif. Un hurlement jaillit de la gorge du jeune homme, un non plein de puissance se répercuta par échos dans les contreforts des montagnes environnantes. Zhadrryen posa sa main sur les yeux encore ouverts de son père, mais la vie l’avait définitivement quitté, il lui ferma les yeux et reposa tendrement le corps. Il se leva et regarda s’il ne pouvait pas sauver une chose ou deux, il réussit à récupérer ses couteaux, ainsi que l’épée de son père adoptif qui lui tenait à cœur et l’argent qui était conservé dans une cachette en dehors de la ferme. Alors il fît ce que son père lui avait ordonné. Il alla récupérer ses affaires qu’il avait laissées plus loin, et prit la route menant au village d’Arick.[/color]
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