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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Londres ~¤~ :: Rues de Londres :: La Gare
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Dans la grande gare
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Re: Dans la grande gare
Invité, le  Dim 21 Jan - 22:15

Appartenant au même Ordre Noir, la différence était notable entre les deux. Le Chat n’était pas bavard et avait rapidement dégainé sa baguette après quelques échanges, lui était prêt à entendre mes arguments, probablement pas à les accepter. L’opposé du matou ne l’aimait pas beaucoup, logique en soi. J’espérais qu’il n’était pas responsable de sa disparition malgré tout, ça serait fâcheux.

« Je n’ai aucune loyauté envers elle, juste une sympathie reconnaissante. » L’inverse de toi inconnu, aucune ressemblance entre nous, ne te fais pas d’illusions. « Vous parlez ainsi de vos idéaux ? Vous apparentez votre poison à du cyanure. Pas étonnant qu’elle n’était pas en forme lors de notre rencontre. »

Il commençait à m’agacer, hormis se payer ma tête, il ne faisait pas grand-chose. L’entretien avec le félin m’avait appris que l’affrontement de face m’était défavorable. Les mots c’était mieux, terrain plus propice. J’avais contribué à la sauver elle, un de plus sorti des ténèbres était bon à prendre. Moins ils seraient nombreux, meilleur le monde se porterait. Je n’avais rien à perdre, en choisissant ce camp, il était déjà perdu.

« Le progrès vous dites ? Votre organisation n’est pas la première à massacrer des innocents à la pelle sous prétexte qu’ils ne partagent pas leurs idées. Rien d'innovant là-dedans, vous êtes régression. Vous semblez être une exception, pacifiste et Mangemort. Comment est-ce possible ? Vous n’êtes pas à votre place, venez vers la lumière, il est encore temps. Elle n’oublie pas mais elle sait pardonner. »

Invitation à faire un pas, tout le monde avait droit à une seconde chance. En faire un allié m’aiderait à lui soutirer des informations sur 87. Je n’avais pas zappé le but premier de l’entretien, le Chat restait ma priorité absolue. En mémoire de ce goût de sang, de son coup de griffe, de mon inconscience d'enfant.
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Re: Dans la grande gare
Invité, le  Jeu 22 Fév - 12:19


Peut-être avait-elle dû gagner un concours de rhétorique dans sa jeunesse, la rouquine. En tout cas, elle avait du répondant. Ce n’était pas bien contrariant : toutes les mouches finissent par griller leurs ailes au contact de la lumière des ampoules. Préférer éviter de s’en approcher, de l’électricité. Trop conducteur. Préférer l’archaïsme d’une bougie, et le symbolisme de la vie qui s’écoule en morceaux dégrossis.
Le sourire sous le masque est imperceptible. Les fentes de ses yeux, à travers l’argile, sont des œil-de-bœuf sur le monde. Et elle, à travers la porte, ne semble pas disposée à convaincre, voire argumenter. Ça manque d’idéologie dans ses propos, de terreau idéaliste dans lequel l’esprit peut se développer, jusqu’à atteindre la perfection de son être. Ce que l’Ordre Noir prévaut. Une partie de sa mission pédagogique, justement. Aider autrui à émerger. Et là, quand il aura ouvert les yeux, il verra bien que la seule solution viable dans cette société décrépie, était l’anéantissement, afin de bâtir le renouveau.

Ils sont les Justes, ils sont l’Evolution.
Les mots de 28 résonnent dans sa tête : car, être sorti de sa tête, et des mots de 39. Etre plus qu’un disciple convaincu. Faire partie des prophètes du Nouveau Monde, guidés par le Maître.

Le sourire est imperceptible, mais se distingue dans la voix de soie : « - Nul n’est innocent : chacun porte en soi une corruption à abolir. Comme ça, c’est dit, argument suivant. Dis-moi, Enfant, quelle genre de Lumière permet-elle la Rédemption, par le biais de la Trahison ? Sorte de dégoût, qui se coagule autour des mots, à la simple évocation de ce mal pire que tous les autres. J’ai fait mon choix, j’y resterai loyal.e. Je ne suis pas indispensable, mais je ne suis pas non plus versé.e dans la traîtrise, tout comme 87. Je suis là, car comme elle, j’ai trouvé un foyer. Un jour, tu comprendras. Un jour, tu vivras, toute entière dévouée pour ton idéologie, afin de concrétiser ce que tu es. »

Le ton n’est pas sec, mais presque sévère. Ne pas être particulièrement froissé par l’insinuation à la traîtrise, mais davantage dégoûté, ou pensif. S’il n’y avait pas eu la rencontre avec 39, peut-être, effectivement, que sa personne serait de l’autre côté. Ou non. Car, on n’aurait pu devenir ce que l’on est, sans l’adhésion pleine et entière à la Cause. De ça, on en était persuadé. Convaincu. Ce que vous voulez.

Un soupire, sembler fatigué, mais la baguette fini par sortir : parfois, il faut bien plus que des mots pour convaincre, il faut des actes.
Faire tourner l’instrument observer l’Enfant.

« - Ce Chat que tu cherches n’est pas le tien. Les prédateurs fourvoient leur proie en salivant du miel, pour les attirer. Et 87 n’est pas une traître : seuls ceux qui s’emploient à agir pour la Cause sont de sa compagnie. Un temps, suspendu, comme une appréhension. Je transmettrai tes remerciements : Enfant, ne te perds pas. »

Et ainsi, transplaner, laissant une lanterne éteinte derrière soi.


______________
HRPG

Fin du RP pour moi ; merci !
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Re: Dans la grande gare
Invité, le  Sam 24 Fév - 17:40

Tendre sa main à l’âme perdue et se faire cracher dessus en remerciement, tel était mon triste destin. Pire même, le masqué évoqua la trahison, me faisant passer pour la méchante du binôme, il était vrai que j’avais été loin. Quelle folie m’avait traversé l’esprit ? Comme s’il m’avait sorti que ma lumière n’éclairait pas du bon côté du monde et que je ferais mieux de rejoindre le sien, j’aurai réagi à son identique. L’espoir de lui faire perdre ses valeurs afin de retrouver le Chat était vain. Tout autant stupide, nous ne pouvions pas nous comprendre, je brillais alors que tout était éteint chez lui.

J’acceptai sa leçon de morale légitime, j’avais joué et perdu sur ce terrain je devais admettre ma défaite. Par contre, qu’il parle de la sorte de mon félin, non, il n’avait pas à parler en son nom. Cette femme n’était pas comme eux, je refusais d’y croire. Oui, elle appartenait à son ordre, oui elle avait commis des crimes, oui elle devait payer pour tout ça mais elle avait fui son soi-disant foyer. Elle m’avait sauvé, moi enfant insolente qui avait réveillé le souvenir douloureux de sa sœur. De plus à l’écouter, elle n’était plus avec sa troupe, je tenais l’espoir de sa rédemption.

« Qui vous dit que je ne l’ai pas déjà trouvé ? Bienvenue chez moi, le monde des moldus. »

Après les mots, les baguettes, plagia bonhomme ! Le matou en avait fait de même, copieur. Ainsi donc se résumaient mes rencontres avec des Mages Noirs, tenté de convaincre puis se battre ? Prenaient-ils un malin plaisir à terroriser des enfants ? Avaient-ils besoin de se sentir puissant pour massacrer des pauvres élèves ? Je dégainai mon arme, prête à me défendre. Quitte à y rester, j’essaierai au moins d’emmener un de ses bras dans ma tombe. A moins que je ne sois plus futée, l’expérience aidante, je connaissais l’inégalité du duel. Je comptais fuir, courir, me réfugier dans mon foyer. Reculer pour mieux sauter, vivante j’étais plus utile.

Plus lâche ou plus sage ? Aucune idée. Un dernier avertissement et sa disparition avait eu lieu dans un craquement. Je ne me perdrai pas, jamais. Je ne trahirai jamais les valeurs de ma mère, de mes origines ni n’abandonnerai l’idée de retrouver ce Chat. Notre prochain entretien risquait de ne pas être aussi courtois, l’Aigle possédait des pattes acérées, tranchantes comme des griffes. En ton honneur 87, j’avais appris, je lui montrerai. En attendant, prendre le chemin du retour, ma quête ne faisait que débuter, je la retrouverai, un jour.  

Fin de rp. Merci à toi ♥
Theya Alomora
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Re: Dans la grande gare
Theya Alomora, le  Jeu 5 Juil - 0:45


 

LA de Jace

La cinquième année de la jeune Theya était terminée. Ils s'apprêtaient à entrer en gare de King's Cross, le stress commençait à lui monter. Oui, aujourd'hui elle allait présenter Jace à sa mère... Après lui avoir envoyer une lettre pour la prévenir qu'elle voudrait partir en France pendant un mois avec "un nouvel ami".

Theya se doutait déjà que sa mère devait se faire un tas de films et elle avait raison. La jeune Poufsouffle allait devoir présenter le premier garçon à sa mère et pas des moindres... Leur relation devenait de plus en plus compliquée, déjà que l'ambiguïté de leur relation était au sommet, mais Theya lui avait dit de patienter pour mieux se connaître.
Les événements de ces derniers jours ont été dramatique. Elle repensait au Gala, Jace était à côté d'elle, ils avaient fait le voyage ensemble. Je pense qu'il s'en veut pour ce qu'il s'est passé et veut se faire pardonner...

Theya était bien plus perdue que lors des tout débuts de leur... Qu'est-ce-qu'ils étaient en fait ? Elle ne savait pas vraiment... Elle savait simplement qu'elle tenait beaucoup à lui, vraiment beaucoup, et que lui aussi, il avait pu lui faire comprendre au bal quand il l'avait rejoint dans le couloir pour la réconforter.

Elle le vit qui s'approchait de son visage pour déposer un petit baiser sur sa joue avant de descendre du train.
Arrivés sur le quai elle lui dit en le regardant avec des yeux inquiets et un sourire timide :

- "On y va ? Tu es prêt pour rencontrer maman Alomora ?"

Anxieuse, elle se tortillait les doigts entre eux pour essayer de se calmer. Que va dire Maman... ? Faites qu'elle soit agréable avec lui.
Ils passèrent du côté moldu tout les deux côte à côte et Theya vit directement sa mère au loin. Elle regarda Jace du coin de l’œil :

- "Elle est là, viens suis moi" d'une voix douce et réconfortante.

Ils se dirigèrent vers Pat' et la jeune fille la serra dans ses bras. Du haut de son mètre soixante-dix Theya faisait la même taille que sa mère, elle tenait d'elle ses yeux noisettes, ses cheveux bouclés, et son sourire enjôleur.

- "Maman je suis tellement heureuse de te voir... Heu j'en oublie mes manières, comme prévu je te présente Jace Becker, c'est le garçon dont je t'ai parlé dans ma lettre et qui m'invite en France chez ses parents pendant un mois..."

La mère de Theya lança un regard complice à sa fille en lui faisant un clin d’œil l'air de dire "Pas mal du tout ma fille". Alors elle rougit légèrement toujours les mains croisées devant elle. Elle regarda Jace qui se penchait iien avant vers la mère de Theya pour la saluer et à sa grande surprise elle rétorqua :

- "Voyons Jace tu pourrais être mon fils ! On se fait la bise dans la famille si ça ne te gêne pas bien sûr !"

Theya regarda alternativement sa mère et Jace en attendant la réaction du serpent. Et bien maman, tu viens à peine de le rencontrer que tu sembles déjà l'apprécier, ça m'étonne...
Elle ouvrit à nouveau la bouche pour dire au garçon :

- "Bon à ce qu'il paraît tu veux kidnapper ma fille pendant un mois, convainc moi de te la confier et qu'elle sera en sécurité avec toi jeune Serpent"

Maman je t'en prie... Ne soit pas aussi dure avec lui... Elle regardait Jace en espérant qu'il ne soit pas trop choqué par sa mère, je t'avais prévenu... Et encore là elle est sympa, tu lui as fait bonne impression.
Ils se mirent à marcher tout les trois quand elle remarqua que sa mère s'attardait un peu trop auprès de Jace. Mais qu'est-ce qu'elle lui dit...
Voyant que sa fille l'observait elle prit une voix plus forte pour dire :

- "Je ne vais pas te le voler ne t'inquiète pas !"

A ces mots Theya se figea et rétorqua en sautillant à reculons :

- "Je ne vois pas de quoi tu parles maman !" en lançant un clin d’œil à son petit ange pour qu'il comprenne l'ironie.

Elle les laissa tout deux discuter, après tout Theya n'avait rien à dire, c'était eux qui devaient parler, la jeune Poufsouffle voulait simplement partir avec Jace... Pour le moment, ça s’annonçait plutôt bien !

 
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Re: Dans la grande gare
Invité, le  Sam 7 Juil - 16:23

LA de Theya.

J'avais une boule au ventre avec les événements du gala mais je tiens à Theya et je ne veux pas la perdre mais je n'ai aucune idée concrète de comment la récupérée ou pour que ça aille mieux, durant le trajet de retour j'étais bien silencieux malgré qu'elle était à côté de moi. Je mourrais d'envie de lui prendre la main mais je ne préfère pas, cependant une fois arrivé à la gare je lui pose un léger baiser sur sa joue avant que nous ne descendions du train.
Sur les quais elle me fait un petit regard inquiet avec un petit sourire timide et fini pas me demander si je suis prêt à rencontrer sa mère.

-Je pense que oui, j'espère juste qu'elle ne me tuera pas avec un regard.

Dis-je en tentant de l'amuser mais en réalité je suis complètement stressé à l'idée de rencontrer sa mère, je la vois qu'elle joue avec ses doigts visiblement elle aussi est anxieuse. J'attrape ses doigts doucement pour qu'elle arrête un petit peu de jouer avec pour le moment.

-Respire ok ? Ne y a pas de raison que ça ce passe mal.

Nous entrons donc dans le côté moldu de la gare et à peine quelques secondes plus tard Theya m'informe que sa mère est un peu plus loin, je la suis donc jusque devant sa mère et je constate que, comme dirait une expression « le sang ce n'est pas de l'eau ». Telle mère telle fille, elles se ressemblent énormément. Câlin entre les deux femmes moi je reste un peu en retrait avant que Theya ne décide de me présenter et lorsque j'entends mon nom sortir de la délicieuse bouche de mon petit cœur je m'incline légèrement en avant que je ne puis dire un seul mot sa mère me dit que je pourrais être son fils et que dans la famille on se fait la bise.
Je suis un peu surpris pendant quelques secondes avant de dire un léger.

-Ho... Heu... D'accord aucun souci pour moi.

Je fais donc la bise à la mère de Theya avant de lancer un petit sourire amusé et gêné vers cette dernière. En tout cas sa mère rentre dans le vif du sujet et j'apprécie beaucoup ça nous commençons notre marche à travers la gare et je sens la mère de Theya assez proche de moi alors que je lui dis.

-Je peux comprendre votre réticence à me confier votre fille pour un mois complet, mon hibou est assez costaud pour de longs trajets. Je ferais en sorte que Theya vos donnes des nouvelles au minimum une fois par semaine.

Je tourne un peu la tête car je vois Theya qui nous observe avec un peu trop d'insistance et sa mère l'a remarqué aussi car elle dit bien à voix haute qu'elle ne va pas me voler à elle. Sur le moment je me sens comme un simple objet, petit cœur répond à sa mère mais me fait un petit clin d’œil complice que je lui rends volontiers avant de reprendre ma discussion avec sa mère.

-En tout durant ce mois France nous serons cinq elle et moi, mes parents et mon elfe. Donc évidemment Theya aura sa propre chambre, nous serons dans une maison plutôt modeste dans les bois dans le sud. Est-ce que vous voulez des informations en particuliers ?

Durant toute notre discussion et probablement ce qui va suivre, je pris Merlin et Morgane pour qu'elle autorise Theya à venir en France.
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Re: Dans la grande gare
Theya Alomora, le  Lun 9 Juil - 0:24



Haaa jeune garçon qu'il semble très aimable, en tout cas il fait ça dans les règles et j'apprécie ça. Elle l'écoutait parler, sa fille aurait évidemment une chambre à elle, encore heureux oui ! - Bon déjà il va prêter leur hibou à Theya pour qu'elle me donne des nouvelles, c'est déjà bien. Elle écoutait attentivement la description de la maison familiale, et bien ma chère tu en as de la chance ! Elle regarda le jeune garçon, le prétendant de sa fille et lui dit :

- "Bon très bien, je suis heureuse qu'elle est une chambre à part. Si non tu te doutes bien que ça m'aurait posé problème déjà que je vais devoir expliquer à mon fils pourquoi elle ne passera pas l'été avec nous... Ca va être compliqué. Est-ce que tes parents sont d'accord ? Comment Theya va faire pour se rendre dans votre maison ?"

La mère de Theya mourrait de savoir ce qu'il y avait entre ce garçon mystérieux et sa fille, qui ne cessait de les observer par ailleurs. Du calme du calme, c'est lui qui va te kidnapper pas moi qui va l'emprisonner dans un cachot... Bien qu'il vive dans un cachot dix mois par an à Poudlard, je ne pense pas que ça le déplairait. Puis, elle lui demanda ouvertement la question qui rôdait dans son esprit :

- "Bon, parlons des choses sérieuses toi et moi. Qu'est-ce-qu'il y a entre toi et ma fille ? Je pense que tu comprendras, nous avons eu une vie difficile et même si elle va bientôt avoir 16 ans pour moi c'est encore un bébé." Elle se rappela que son anniversaire était bientôt et repensa au cadeau qu'il faudrait lui faire... Mais ! "Dis moi Jace, tu es libre le 7 juillet ? C'est l'anniversaire de Theya, elle n'aime pas son anniversaire, mais tout les ans nous le faisons malgré tout. Vu comment elle te regarde je suis sûre que ça lui fera plaisir que tu sois là, et je pense que toi aussi vu comment tu l'observes. Prêt à bondir vers elle pour n'importe quel danger hein ? Oui, je discerne bien les gens. Ne te leurre pas, si j'ai été si aimable avec toi dès le début c'est que tu m'as fais bonne impression et que j'ai vu comment tu la regardais." Elle réfléchit un peu, amusée par son changement d'humeur, oh il doit être habitué, Theya tient ça de moi... "Theya est mon bébé, je l'aime plus que tout. Elle a assez souffert comme ça, je ne veux pas qu'elle tombe sur quelqu'un qui va se moquer d'elle tu comprend ? Je suis évidemment d'accord pour qu'elle vienne en France avec toi, mais je veux d'abord que tu m'expliques la nature de votre relation et ce que tu ressens pour elle."

Attendant sa réponse, elle regarda sa fille en train de marcher devant qui les observait.

Theya regardait son beau serpent parler avec Pat', elle était inquiète, leur conversation semblait agitée, hm je me demande ce qu'elle lui dit, et puis m*rde ! Elle s'approcha d'un pas assuré de son beau serpent et de sa maman et dit :

- "Bah alors qu'est-ce-qu'il se passe tout les deux ? Votre conversation a l'air agitée !'


Regardant alternativement sa mère et Jace légèrement inquiète, elle se demandait vraiment quel avait été leur sujet de conversation...


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Re: Dans la grande gare
Invité, le  Sam 14 Juil - 10:24

Visiblement je m'en sors bien avec la mère de Theya, elle dit au passage qu'elle va devoir expliquer à son frère pourquoi Theya ne va pas passer ses vacances d'été avec eux. J'espère que ça va bien ce passer et que son frère dira trop rien même si j'en doute énormément, j'aurai une petite sœur je serais le grand frère ch*ant et protecteur à mort. Elle me demande finalement comment Theya va rejoindre la maison.

-Mes parents vont faire quelques aller-retour jusqu'en France pour amener les affaires, normalement je passe mon permis de transplanté cet été donc je pourrais venir la chercher directement chez vous, sinon je viendrais en compagnie de mon elfe. Dans un premier temps on retournera à Teddington chez mes parents vérifiés que nous avons tout ce qu'il nous faut, et mon père comme il travaille au département des transports magique il a eu l'autorisation pour créer un portoloin jusqu'à notre maison là-bas.

La mère de Theya rentrer dans le vif du sujet et me demande ce qu'il y a entre sa fille et moi, si j'avais un verre d'eau ou de jus de citrouille ou n'importe quel liquide dans un verre... Je serais en train de tout recracher par le nez, je ne sais pas trop quoi lui répondre mais je la laisse continuer et me demande si je suis libre le 7 juillet et j'apprends par la même occasion que c'est l'anniversaire de mon petit cœur. Je la regarde en faisant un signe de tête pour lui indiquer que oui et je l'écoute attentivement et me demande encore une fois qu'elle est notre relation et ce que je ressens pour elle. Je réponds assez rapidement voyant le regard de Theya légèrement insistant.

-Notre relation... Déjà il faut que vous sachiez que je n'aime pas également tourner autour du pot donc je vais vous répondre sans détour. J'ai embrassé votre fille, elle m'attire, elle me plaît vraiment énormément. Au début elle ne m'aimait pas, en tant que préfet on ne se fait pas toujours des amis mais... Ça a commencé à changer lorsqu'elle m'a, par inadvertance, casser le nez en me mettant en coup de tête.

Dis-je en ricanant me remémorant ce souvenir d'un regard dans le vide avec sourire. Puis Theya se rapproche et je dis pour qu'elle puisse m'entendre également.

-Votre fille est importante pour moi aussi, si quelqu'un à un souci avec Theya cette personne à un souci avec moi également.

Elle arrive près de nous et demande ce qui se passe car elle croit que notre conversation à l'air agité. Je ricane avant de passer mon bras autour de ses épaules, de l'approcher de moi et de poser un baiser sur sa joue avant de lui dire.

-Mais non voyons, ta maman et moi nous avons une discussion sincère c'est tout.

Dis-je en souriant pour toutes les deux. J'espère au passage que sa mère ne va trop rien dire de mon élan d'affection pour sa fille.
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Re: Dans la grande gare
Theya Alomora, le  Dim 15 Juil - 16:03



Oh mon jeune garçon, tu es vraiment bien éduqué et poli. Je me demande qui sont tes parents pour avoir aussi bien élevé leur fils. Tu sais comment t'y prendre avec les belles-mères en tout cas, du moins avec moi. Ou est-ce simplement parce que je vois que tu ressens quelque chose de particulier pour ma fille ? Oui, moi aussi je l'ai ressenti. Cet engouement, cet instinct de protection, cette attirance profonde comme Icare était attiré par le soleil. Comme la tentation d'Adam imitant Eve pour croquer le fruit défendu de l'arbre de la vie. Tu ressens ça pour ma fille, je le sens à ton regard. Ton regard qui se veut mystérieux et impénétrable, mais pas pour moi. Je reconnais quelqu'un d'amoureux quand il l'est, et mon cher c'est ton cas.

Le serpent expliqua comment ils allaient se rendre en France, un transplanage très bien, avec lui ou bien son elfe. Oh ils ont un elfe, intéressant. Theya comme je la connais va pourtant vouloir aider aux tâches ménagères... J'espère que ses parents seront d'accord avec ça, elle se sentira redevable de leur accueil. Il évoqua également leur maison à Teddington, un quartier du grand Londres. Cela sera leur lieu de passage pour prendre un portoloin et se rendre en France. Pat' apprit également que son père travaillait au ministère, intéressant. Son père a dut être absent et très occupé, et certainement éduqué par sa mère... Un point commun avec ma fille, mais c'est différent, pas pour les mêmes raisons.

Puis vint le moment tant attendu de la mère de Theya, oh oui, je suis très directe, et prépare toi à bien répondre si non je peux très bien changer d'avis. Amusée car le jeune garçon semblait avoir avaler sa salive de travers en écoutant la mère parler et procéder à son interrogatoire, il était tout de même d'accord pour être là à l'anniversaire de sa fille chérie ce qui était très bien.
Le garçon se mit à parler, ah le moment tant attendu des réponses ! Il commença tout de suite par dire qu'il allait droit au but, parfait mon grand, c'est ce que je préfère, au moins tu n'essaie pas de m'embrouiller. Il confessa tout de suite qu'ils s'étaient embrassés, qu'elle l'attirait, qu'elle lui plaisait. Oh ça mon pauvre je le savait déjà... Enfin maintenant j'en ai la certitude. Apparemment tu ne sembles pas prêt à dire que tu es amoureux, peut-être ne l'as-tu jamais été ? Ou te voiles-tu la face ? Rassure-toi, ma fille aussi est amoureuse, ça se voit comme le nez au milieu de la figure. Prend garde, si tu la blesses tu auras à faire à moi et mon fils.
Quand les deux tourtereaux s'étaient rencontrés, Theya ne l'appréciait pas, oh sans doute l'as-tu surpris lors d'une petite escapade interdite... Puis il ricana en parlant que la situation avait changé quand Theya lui a cassé le nez. Pat' se mit à rire en lui disant :

- "C'est bien ma fille ça !"

En regardant sa fille s'approcher, le jeune garçon prit un ton légèrement plus fort, sans doute veut-il qu'elle l'entende ? Puis il confia à la mère de la Jaune que sa fille comptait pour lui, et qu'il serait prêt à la défendre en cas de problème, enfin pas tout à fait dans ces termes, mais plus en disant que toutes personnes qui avait un problème avec Theya aurait un problème avec lui. J'aime ce comportement, enfin cet état d'esprit, au moins je sais qu'elle sera en sécurité avec toi même si je resterais quoiqu'il arrive, méfiante.

La belle blairelle approcha en demandant pourquoi ils avaient une conversation agitée, et à leur grand étonnement le serpent entoura Theya de son bras pour déposer un baiser sur sa joue et lui répondit qu'ils avaient, sa mère et lui une conversation sincère. Oh oui plus sincère que ça tu n'imagines pas !

Theya se figea en sentant le bras lui envelopper les épaules, pu*ain mais tu fais quoi, ma mère va te tuer !
Et pourtant non, il en était tout le contraire, sa mère afficha un large sourire alors que la Jaune était bouche bée, toujours figée non pas par son contact enfin un peu mais surtout par le gêne de la présence de sa mère, en particulier quand il déposa un baiser sur sa joue. Elle posa alternativement son regard dans les yeux azuréens puis ceux noisettes en se demandant ce qu'ils avaient bien pu se dire. Les voyant décontractés elle essaya tout de même de calmer les battements de son cœur et de reprendre une respiration normale. Sa mère avait un regard coquin et secret, comme si elle lui cachait quelque chose. Elle plissa les yeux en regardant sa mère pour lui faire comprendre qu'elle a intérêt à lui dire, tandis que la mère rit aux éclats pour dire :

- "Oh non ma chérie, tu ne sauras rien de ce qu'on s'est dit."

Faisant un peu la moue elle regarda Jace et sa mère, toujours dans les bras du serpent, et demanda :

- "Je peux aller en France alors... ?"

Pat' regarda les deux jeunes pour laisser un effet de suspens à sa fille en prenant un air glacial, sachant très bien que le jeune garçon avait déjà eu son autorisation. Elle regarda sa fille se décomposer dans les bras du beau brun, puis lâcha enfin :

- "Bien sur que tu peux y aller, on a réglé les petits détails ton petit-ami et moi."

A ces mots les deux jeunes passèrent du soulagement au gêne. Ils se figèrent et sa mère lança un clin d’œil aux deux adolescents.

La pauvre Theya n'osait même plus regarder Jace, rougissante comme jamais elle ne savait même pas quoi dire. Non ils n'étaient pas ensemble, c'était... Compliqué. Elle ne voulait pas qu'il aille une autre fille, et elle ne se voyait pas avec quelqu'un d'autre. Pourtant, il était encore trop tôt. Ils savaient qu'ils s'appréciaient, qu'ils voulaient passer plus de temps ensemble et apprendre à se connaître mais utiliser le mot petit-ami rendait les choses... Officielles ? Sérieuses ? C'est trop tôt... Surtout après les événements du bal... Regardant sa mère s'éloigner un peu, la Poufsouffle se mit a triturer ses doigts nerveusement en baissant les yeux et dit d'une voix douce et timide :

- "Désolée... Apparemment ma mère, j'en sais rien... Moi aussi je suis un peu gênée... Je sais pas vraiment ce qu'on est... Je t'apprécie beaucoup, vraiment beaucoup... Je m'attendais pas à ce que ma mère dise une chose qui pourrait rendre ça... Officiel ?" Elle inspira un coup et reprit "Je pense qu'elle a peut-être fait exprès pour voir comment on allait réagir en entendant ça... Désolée si ça t'a mis mal à l'aise..." Elle regarda Jace dans les yeux pour la première fois depuis des longues minutes et déposa timidement un bisou sur sa joue pour lui dire "J'espère que tu veux toujours de moi en France vu que ma mère est d'accord et qu'elle semble t'apprécier vu qu'elle s'est éloignée pour nous laisser discuter."

Elle souri nerveusement en plongeant son regard dans les yeux océaniques du beau Jace, essayant de déceler une once d'émotion. A vrai dire il semblait troublé, un mélange d'émotions, la chute de l'angoisse, l'affection qu'il portait à Theya, son bonheur de l'emmener en France, tout comme la jeune fille leur regard était troublé par leurs émotions. En souriant tout deux un peu nerveusement ils finirent par se diriger calmement derrière la mère de la Poufsouffle qui semblait vouloir prendre un café à emporter quand elle se retourna pour demander :

- "Vous voulez quelque chose tout les deux ? C'est bon vous vous êtes calmé ?"
un sourire en coin aux lèvres.

Non alors là maman tu abuses !
La Jaune leva les yeux au ciel et dit le plus sérieusement du monde.

- "Je veux bien un thé pour essayer de calmer mon stress que tu ne fais qu'accentuer maman ! Comme tu peux le voir nous sommes très calme, même quand tu nous taquines !" Elle ria nerveusement et sa mère aussi puis Theya se tourna vers Jace pour lui demander doucement sans que sa mère entende "Tu veux quelque chose petit ange ?" en battant des cils et lui souriant, ravie de pouvoir se rendre en France avec lui.

Elias Baxter
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Re: Dans la grande gare
Elias Baxter, le  Lun 24 Sep - 12:05

[RP UNIQUE]
Suite de ce RP


Les démêlés avec la justice brésilienne furent longues et fastidieuses. On lui demanda l'objet de sa visite, ainsi que son identité, deux questions dont les réponses échappaient totalement à notre pauvre Elias, bien en peine de fournir quelque explication que ce soit quant à sa présence sur le territoire sud-américain. La seule potentielle vérité à son actif était sa provenance de la capitale londonienne, ce qui lui sauva sans doute les miches quant aux possibles répercussions dont on le menaça. Ses empreintes furent vérifiées, et on pu déterminer son identité à partir de là. Il apprit donc avec soulagement qu'il avait bel et bien un nom et un prénom, qu'il n'était dont possiblement pas un démon. Du moins, il faisait partie de la société humaine, et avait bel et bien sa place parmi ses pairs. Quant à savoir pourquoi il était nu sur l'asphalte d'Urucu, Elias argua qu'il venait d'échapper au bouillonnement intensif de sa personne au fin fond de la forêt amazonienne sous la forme d'un félin aguerri, et étonnamment personne ne lui accorda le moindre crédit.

Monsieur Baxter, la loi nous oblige à vous rapatrier dans votre pays d'origine et de vous céder aux autorités compétentes. Nous nous devons de vous interdire tout accès à notre territoire pour les dix prochaines années, pour des raisons évidentes de sécurité. On lui fournit quelques vêtements et un billet unique pour l'Angleterre, et le voyage se fit accompagné de deux gorilles à la discussion peu avancée. Elias se perdit dans ses pensées, les yeux perdus dans les nuages, son coeur battant au souvenir des tambours qui résonneraient sans doute encore des années dans son esprit. Elias Baxter. Son identité soufflée attira sur lui le regard suspicieux de ses deux gardes fous, mais il ne leur accorda aucune attention. Il s'appelait Elias Baxter, et il était anglais. C'était déjà ça de gagné. Une boule dorée hantait son souvenir, une boule dorée et un immense chaudron juché sur des flammes. Qu'est-ce qui l'avait mené là ? Et comment avait-il pu s'échapper de la sorte ? A en croire la réalité de son existence, il n'était pas un démon déposé au coeur de la forêt pour étendre ses pouvoirs félins aux tribus indigènes. Mais alors que signifiaient ces pouvoirs étranges ? Avait-il rêvé sa transformation ? Tout cela n'était-il finalement qu'illusion martelé par son esprit dans un instant d'égarement ?

Il entendait encore le ronronnement contre son coeur, et se rappelait l'acuité de ses sens lors de sa course à travers dame nature. Si ce n'était qu'un rêve, alors c'était un rêve fort réaliste. Quand bien même, les autorités semblaient dire qu'il avait sans douté été drogué, et que c'était là les conséquences à payer. Drogué. Quelle drogue faisait croire à son hôte qu'il pouvait soudainement devenir chat ? Quelle drogue lui donnait à se rappeler le goût de la chair contre ses crocs ? Quelle drogue lui évoquait la puissance qu'il avait ressenti au toucher d'un simple morceau de bois duquel - il en était certain - il avait fait jaillir des étincelles ? Sans doute de la bonne. Oui, sans doute de la bonne. Il se trouvait présentement dépourvu de sa ligne de vie, ses souvenirs atrocement déchirés en infimes parties qu'il était bien incapable de recoller. Et voilà qu'il s'en allait retrouver cette vie dont il ne se rappelait rien. Son existence se résumait désormais à un nom et un pays.

A Londres, on le plaça sous la garde de deux policiers locaux, et il salua distraitement ceux qui l'avaient accompagnés jusque là. Votre tuteur a payé votre caution Monsieur Baxter, il va venir vous chercher bientôt. Mon tuteur ? Hans Pokrovski, votre tuteur... Elias fronça les sourcils tandis que le nom donné lui semblait à la fois fort lointain, et tout à fait familier. Oui, oui, évidemment. Et sans plus poser de questions, il suivit la flicaille à leur QG. Le pavé lui était familier lui aussi. Comme les odeurs dégagées par la ville, et la fougue sonore de la jungle urbaine. C'est chez moi ici. Je reconnais ! Y avait un carrefour qu'il se souvenait avoir emprunté souvent. Une boutique au bout de la rue dont il avait passé la porte mille et une fois pour chercher son lait. Les deux policiers ne faisaient pas attention à lui, et bientôt on le fit assoir dans un coin d'un vieux commissariat. Quelques minutes seulement passèrent avant qu'un homme ne fasse irruption dans le bâtiment, sa massive silhouette dominant le personnel présent.

Elias ! Il avait le visage dur, et un plissement d'inquiétude sur le front. Quelques cheveux blancs parsemaient ses temps, et ses vêtements sombres alimentaient l'image d'un homme quelque peu attristé par la vie. Isolé même. Ses bras s'ouvrirent et attrapèrent Elias dans une lourde étreinte. Hans ? Le rappel se faisait lentement, précautionneusement. Trois jours que t'avais dis ! Trois jours bordel ! Et tu me reviens au bout de cinq mois trainés par les autorités ! Qu'est-ce qui t'est arrivé bon sang de bonsoir ! Elias secoua la tête et jeta un oeil inquiet autour de lui avant de se glisser près de l'oreille de Pokrovski. Cinq mois ? Il s'étrangla avant d'ajouter rapidement quelques mots. Je sais pas trop ce qui s'est passé. Je sais plus grand chose tout court en fait. Bordel je suis paumé ! La sollicitude se lisait sur le visage de son mentor - Elias se souvenait lier ce mot à cet homme là -, et il le guida vers l'extérieur d'un bon pas. Viens avec moi gamin, on va discuter calmement allez.

Elias était paumé, et en même temps rassuré. Il se laissa mener par Hans à travers le dédale de nombreuses allées, et ils arrivèrent bientôt face à un bâtiment on ne peut plus familier aux yeux d'Elias. L'orphelinat Baxter. Oui, c'était de là qu'il venait, ça y est. Voilà qui lui revenait doucement. C'est chez moi ici. Et il avait plus de conviction dans sa voix qu'à la sortie de l'avion. Hans le regarda longuement avant de lui faire passer la grille. Ouais, ouais, c'est chez toi. Mais tu sais t'as un autre chez toi hein ? Elias fronça les sourcils. Oui, c'était logique, évidemment qu'il ne vivait plus là s'il n'était plus enfant. Je suppose... Bon sang va falloir que tu m'explique ce qui t'est arrivé gamin. La teinte de Hans avait pâlit tandis que les deux hommes entraient à l'intérieur du vieux bâtiment, et ils gagnèrent rapidement les appartements du directeur. Un salon sobrement constitué les accueillit, et Elias commença à trembler légèrement aux souvenirs que lui évoquait la pièce.

Hans s'affaira en silence et revint vers lui un thé fumant à la main, un café dans l'autre. Tiens, prends ça. C'est une tisane, ça va te calmer un peu. Mécaniquement, Elias se saisit de l'anse et serra la tasse contre ses paumes comme si vie en dépendait. Bon hum... Hans avait les coudes sur les genoux, et son visage pensif posait mille questions auxquelles Elias était certain de ne pas savoir répondre. T'es partis y a cinq mois. Tu te souviens de ça hein ? Le trentenaire secoua la tête à la négative. Tu te souviens de quoi ? Ben... je sais que je m'appelle Elias Baxter, et que je viens de là. Il désigna les lieux d'un geste vague et sa main vint aussitôt se resserrer autour de sa tasse fumante. Mais heu... c'est à peu près tout ce dont je suis sûr. Tu sais je... Il pencha légèrement la tête et chuchota ses paroles. Je crois que je suis pas normal...

L'éclat de rire de Hans fit sursauter Elias, qui se redressa vivement, faisant gicler quelques gouttes de thé sur son pantalon tout neuf. Mais je déconne pas ! Je... tu vois j'étais dans la forêt là, dans la jungle même ! Et y avait des gens, des gens bizarres tu vois, qui se promenaient presque tout nus, et ils avaient un bout de bois et quand je l'ai touché, BAM ! Elias se leva subitement, délaissant sa tisane sur la table basse. Les deux bras écartés, il commença à parler en faisant de grands gestes. Y a eu des étincelles et tout ! D'un coup ! Comme de l'électricité ou je sais pas quoi ! Pis le mec il a trouvé ça bizarre, évidemment, le chef... comme moi quoi, j'ai trouvé ça hyper bizarre ! Et il a dit qu'ils voulaient me bouffer ! Me bouffer ! Pour récupérer mes pouvoirs de démon ou je sais pas quoi ! Elias commença à faire les cent pas. Là y a toute la tribu de mecs chelous qui m'a chopé et qui m'ont attachés les mains et les pieds, pis ils m'ont balancés dans un... dans un chaudron ! Un grand chaudron ! Nan mais qui a un chaudron de nos jours, ça a aucun sens !

Elias mima son lui du passé, pieds et poings liés, et continua avec de grands yeux. Là ils ont commencés à chanter, et à dire des trucs... je comprenais que dalle ! Pis ils se sont mis à danser, et y en a un qu'à mis le feu au... sous le chaudron, et là... Les bras ballants, Elias prit un air très sérieux, défiant Hans de le contredire. Là je te jure, j'ai fermé les yeux, et quand je les ai rouvert, j'étais un chat. Il vint se rassoir et son regard se perdit sur la tapisserie. Un vrai chat, avec des moustaches et tout. Et du coup je suis partis comme ça, il claqua des doigts. J'ai couru sans me retourner, pis je me suis retrouvé dans un aéroport et là je suis redevenu moi, et j'avais plus d'habits, et pis ils m'ont arrêtés... enfin... bordel je comprends rien je te jure. Hans n'avait pipé mot, et il l'observait d'un air grave, bien que ses lèvres esquissaient un début de sourire qu'il ne semblait pas pouvoir contrôler.

Y a qu'à toi que ça pouvait arriver un truc pareil. Ses mains jointes, il planta son regard dans celui de Elias. Si je te dis Ste Mangouste, ça te parle ? Le nom lui évoquait quelque chose, c'était certain. Un vague fruit de mer peut-être. Euh... un peu ? C'est un hôpital. Je sais pas y aller moi, mais toi tu devrais... mince. Je peux pas vraiment t'aider moi, je sais pas y faire pour ce genre de chose mais eux ils sauront ! Pourquoi tu veux que j'aille à l'hôpital, je suis pas fou ! Elias avait le visage outré, et Hans plaça une main devant lui en signe de paix. C'est pas un asile ! C'est... je te crois, et tout ce que tu m'as raconté c'est sans doute vrai ok ? C'est forcément vrai. C'est même logique. Logique ? Mais ça avait rien de logique ! Et les gens dans cet hôpital ils peuvent sans doute t'aider à retrouver la mémoire. Oh. Ça ce serait cool. Pratique même. Sauf que pour ça il fallait qu'il le trouve. Et comment je fais pour le trouver ? Et pourquoi Hans il savait pas y aller ? Et c'était quoi cette histoire de monde ?

Hans partit dans une pièce adjacente et revint rapidement, un parchemin dans la main, une cage renfermant une immense chouette blanche dans l'autre. Je vois qu'une solution. Hein ? Écoutes, je peux pas tout t'expliquer, parce que je pense que tu me croirais pas, pis surtout je pense que je comprends pas la moitié de tes histoires la plupart du temps. Mais faut que t'écrives à quelqu'un de ton monde. De son monde ? C'était quoi encore que cette histoire ? Fais moi confiance Elias. Ça il pouvait. C'était d'ailleurs bien la seule personne en laquelle il avait confiance actuellement. Bon heu... tu veux que j'écrive sur ça là, ok... et heu, l'oiseau c'est pour... mais attend, c'est Whisky ! La chouette était la sienne, il se souvenait de la chouette ! Sans doute qu'il l'avait éduqué comme un pigeon voyageur pour porter son courrier ! Peut-être qu'il faisait partit d'un groupe de gens éducateurs d'oiseaux ? Peut-être qu'il faisait partit d'un cirque ?

Ouais, au bout de deux semaines que t'étais pas rentré, j'ai décidé d'entrer chez toi et de la récupérer, histoire de m'occuper d'elle. Pis j'ai nourris tes lapins aussi. Ah, il avait aussi des lapins. Ça éliminait l'idée de la groupe aux oiseaux. Un groupe animal alors... ? Un zoo ? Un cirque restait plausible. Peut-être il était magicien. T'as pas un nom qui te viens ? Quelqu'un de proche, à qui tu pourrais écrire. Elias le regarda poser la chouette sur la table et resta pensif un instant. Tu sais avant qu'on me dise mon propre nom je m'en souvenais pas, alors quelqu'un que je connaitrais... Hans soupira et sortit l'enneigée de sa cage. Elle émit un ululement et vint se frotter à la main d'Elias, qui sourit bêtement. Peut-être qu'elle elle sait ? Elle a l'air intelligente. Si je lui dis d'apporter ma lettre à un ami, elle saura sans doute où aller ? Bon c'était tordu, mais c'est pas comme si ils avaient beaucoup de choix. Hans lui accorda un hochement de tête et lui tandis un stylo pour qu'il écrive sa missive.

Elias attacha ensuite le papier à la patte de l'oiseau dans un geste qu'il semblait avoir mille fois répété et lui glissa à l'oreille quelques mots. Apportes ça à quelqu'un de confiance ok ? Quelqu'un qui se moque pas de moi. Et en prononçant ces mots, il a une illumination. La Mokeuse ! Il savait pas qui c'était, mais le nom avait une signification toute particulière pour lui. Il était certain que c'était sa personne de confiance. Apporte ça à la Mokeuse Whisky ! Et la chouette s'ébroua et pris son envol, sous le regard fébrile d'Elias. Plus qu'à attendre que la magie fasse son effet... La magie oui. Il était magicien, il sortait des lapins de son chapeau, et il faisait porter son courrier par une chouette. C'était là la seule explication. Il vivait dans un monde à part oui, parce que les cirques c'était un monde à part. Il savait pas que les cirques avaient des hôpitaux spéciaux pour les gens comme lui.

Une réponse à sa lettre lui parvint dans l'heure, et il constata joyeusement que la Mokeuse n'était pas une vague illusion que son esprit avait fait jaillir des méandres de sa folie furieuse. Elle était réelle. Kohane, c'était Kohane la moqueuse. Kohane avec laquelle il avait fait des sushis pour son anniversaire. Kohane et son lézard, le petit Klaus, qu'il gardait ponctuellement lorsqu'elle le lui laissait. Oui, il se souvenait de Kohane. Il se souvenait de son rire, et de sa voix toute douce comme un nuage. Elle allait pouvoir l'aider, c'était certain. Sagement, il attendit son arrivée comme il aurait attendu le salut aux dernières heures de sa vie, la main battant frénétiquement contre son genou, son pied martelant le sol avec nervosité. Hans était partit s'occuper de la marmaille non sans lui commander d'attendre spécifiquement dans cette pièce, et de tacher de rassembler autant de souvenirs qu'il le pouvait.
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