AccueilPortailRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -26%
Bosch BBS8214 Aspirateur Balai Multifonction sans fil ...
Voir le deal
249.99 €

Harry Potter 2005 :: ~¤~ Créations personnelles ~¤~ :: Ecrits des membres :: Autres fanfics
Page 1 sur 1
Diverses histoires by Me
Roxanne Jones
Roxanne Jones
Serpentard
Serpentard
Année à Poudlard : Aucune année renseignée

Matière optionnelle : Pas encore disponible

Spécialité(s) : Permis de Transplanage


Diverses histoires by Me Empty
Diverses histoires by Me
Roxanne Jones, le  Lun 18 Oct - 1:18

(J'écris Ici et ici)

Je suis moche, triste et idiot :

Moi je suis... Je ne sais pas qui je suis, ni comment je suis, ni pourquoi je suis. Mais je Suis.

On me dit que je suis beau, ou même mignon. Parfois on ne me dit rien, je crois que je préfère... Je connais mon apparence physique, mais aussi la couleur de mon âme. Elle est sombre, sale, triste, moche.

En vérité, je suis moche.

Moche parce que je ne vois pas la beauté chez moi, ni chez ma famille. Moche parce que mon cœur est souillé par la rancune, la haine, la colère et la peur.

Je suis moche et je suis triste.

Triste parce que je ne sais pas être autre chose. Toute la journée je suis triste. Quand je sors, pour aller voir mes amis, je suis triste. Même si je souris, je ris.

Je suis moche, triste et je suis un crétin

un crétin, parce que c'est facile. un crétin parce que tu peux tout faire. un crétin parce que être un crétin signifie être libre. Libre d'être lunatique, libre d'être heureux.... libre d'être nous. Je suis un crétin parce que je refuse la réalité? Je suis idiot parce que je fuis devant la difficulté. Je suis imbécile aussi parce que c'est l'image que je renvoi. Pas celle du mec qui ne comprend rien mais celle d'un fou. Je suis celui qui fait n'importe quoi. Pourquoi ? Pour ne pas imposer ma détresse aux autres. Ils n'ont pas le droit de souffrir parce que moi je souffre.

Il y a des moments où je me dis que je voudrait être muet. Être muet, c'est ne pas pas parler. Ne parler pour ne pas dire toutes ces choses qui me font mal, tous ces mots qui m'écorchent la gorge. Tous ces mots que je dis et qui blesse. Tous ces mots que je dis et qui ne sont que des façades. Tous ces mots...

Je voudrais être muet pour ne pas dire la laideur de mon cœur, la tristesse de mon regard. Être muet pour ne pas dire des mots qui sonnent faux. Je ne veux pas te mentir et pourtant ça part tout seul. Je te mens parce que je ne sais rien faire d'autre pour ne pas te perdre... Est-ce la bonne solution ? J'en doute. Je sais qu'un jour tu m'en voudras. Mais je n'y peux rien.. je ne veux pas que tu souffres !

Je devrais surement partir, te laisser là pour ne jamais revenir. Parce que comme ça, je n'imposerai pas ma peine... Juste partir sans rien laisser, et faire comme si je n'avais jamais existé...


Dernière édition par Elwaen Vandrake le Jeu 18 Nov - 18:42, édité 1 fois
Roxanne Jones
Roxanne Jones
Serpentard
Serpentard
Année à Poudlard : Aucune année renseignée

Matière optionnelle : Pas encore disponible

Spécialité(s) : Permis de Transplanage


Diverses histoires by Me Empty
Re: Diverses histoires by Me
Roxanne Jones, le  Lun 18 Oct - 1:19

Petites confidences à un psy... :

« J'en ai marre !

-De quoi ?

-D'eux.

-Eux ?

-Tous ces gens qui se disent malheureux. Tous ces ados qui râlent contre leurs parents, sous prétexte qu'ils sont trop stricts, trop sévères, pas assez ceci, pas assez cela. C'est fatiguant. La vie doit elle forcément être un concert de jérémiades puériles ? Les gens ne voient-ils pas leur chance ?

-Et vous, la voyez vous ?

-Ma chance ? J'ai la chance d'être en vie, de pouvoir parler, marcher, d'être libre de faire ce que je veux sans que personne ne puisse me l'interdire.

-C'est votre vie actuelle. Mais avant, comment était-ce ?

-Avant ? Avant quoi ?

-Avant tout. Avant que vous ne grandissiez, que vous vous assagissiez, que votre regard sur le monde ne change...

-Oh, ce avant »

Un silence gênant s'installa entre eux.

« Vous ne vous en souvenez pas ?

-Si je m'en souviens, justement.

-Comment ça ?

-Je n'avais pas la Chance.

-La Chance ? Celle dont nous parlions plus tôt ?

-Cette chance.

-Vous pouvez expliquer ?

-Je voudrais vous dire non mais vous allez me demander d'expliquer pourquoi donc autant le faire. »

Il se réinstalla plus confortablement dans son fauteuil tandis que son interlocuteur affichait un petit sourire satisfait.

« Quand j'étais gamin j'avais pas une vie facile. Elle était dure, triste, douloureuse et moche. Mon père était un homme violent. Il me faisait peur... Il me fait toujours peur. Il y a des lieux où je refuse d'aller de peur de le voir. Bref... Il m'a pourrit la vie. En fait il nous a pourrit la vie. Il vomissait sa violence sur nous, son malheur sur ses enfants... C'était insupportable. J'en garde un très mauvais souvenir. Alors maintenant quand je vois des enfants jouer avec leur père, voir celui poser sa main sur leur enfant, sans lui faire de mal, juste pour lui montrer qu'il l'aime, dans ces moments j'ai mal, parfois je pleure. Mais bon.. c'est leur vie, et moi j'ai eu la mienne.

-La vie ? Je ne crois pas. C'est anormal que l'on se comporte ainsi avec ses propres enfants !

-Parce qu'avec les autres on peut ?

-Non, surtout pas. Je voulais dire, c'est anormal que l'on se comporte ainsi tout court. Que ce soit avec ses enfants, ceux des autres ou avec ces-mêmes autres. L'homme doit respecter la pureté de son voisin. Et si celui-ci est malade, qu'il l'aide et ne le laisse pas dépérir.

-J'aurais du aidé mon père ? Mais j'ai essayé vous savez. J'étais là quand il était pas bien, j'avais mal quand il avait mal, j'ai essayé de l'aider...

-Quel âge aviez-vous ?

-8 ans.

-Ce n'était pas votre rôle. Et ça ne l'est toujours pas. Il y a des personnes spécialisés pour être aidé...

-Comme vous ?

-En effet. Votre père n'avait pas à vous imposer ce rôle de soutien.

-Je n'avais pas que ce rôle. Je vous disais qu'il était violent. C'est parce que j'en ai fait les frais. Pas que moi, je vous rassure... »

Le psychologue parut sceptique

« Mouais, ça n'a pas l'air de vous rassurer. Ce que je voulais dire c'est que mon père avait la fâcheuse manie de taper tout ce qui bougeait quand il était en colère. Mais c'est une autre histoire. Pour en revenir à mon enfance... Je n'avais pas l'impression que ma mère était très présente pour moi. J'avais même l'impression qu'elle voulait s'éloigner de moi, ou m'éloigner, moi.

-Je vois. Pour résumé vous ne vous sentiez pas vraiment bien chez vous...

-En gros c'est ça. J'aurai aimé avoir des parents plus présents, autant physiquement, que mentalement. C'est pour ça que j'en ai marre des autres qui s'énervent pour un rien. Ils sont toujours là, à se plaindre. Mais moi j'aurai aimé avoir une mère toujours derrière mon dos, qui me répète sans arrêts de faire ci et çà de telle ou telle façon. J'aimerai qu'elle fasse plus attention à moi, qu'elle me donne des horaires le soir quand je sors, qu'elle me dise quoi faire pour manger, quand elle n'est pas là, qu'elle me dise de faire attention à moi en vélo... Je pense que les gens ne se rendent pas compte de la chance qu'ils ont avant de l'avoir perdu... »
Invité
Anonymous
Invité

Diverses histoires by Me Empty
Re: Diverses histoires by Me
Invité, le  Mar 15 Mar - 13:28

Tes deux textes sont poignants surtout le second. J'aime comme il est narré. Smile D'ailleurs, je rejoins cette idée des gens qui se plaignent pour des riens de leur parents alors qu'il y en a qui auraient tant désiré leur interêt.
Roxanne Jones
Roxanne Jones
Serpentard
Serpentard
Année à Poudlard : Aucune année renseignée

Matière optionnelle : Pas encore disponible

Spécialité(s) : Permis de Transplanage


Diverses histoires by Me Empty
Re: Diverses histoires by Me
Roxanne Jones, le  Lun 16 Mai - 23:35

Bon je le mets ici parce que Clio peut pas le lire autrement, mais bon ce n'est pas grave x)


----------


La Fille derrière les Barreaux (Inachevé)


Aujourd'hui, je vois avec l'expérience du passé ce que le futur sera pour moi. J'ai connu l'amour alors qu'il était prohibé. La mort s'annonçait comme étant la seule issue que notre histoire pouvait connaître. La Mort... . Elle est ma collègue de travaille. Je la vois tous les matins, dans ces regards gorgés de sang par la fatigue et la maladie, et le soir, couchée sous ces draps blanc qui défilent et disparaissent dans ces fosses, derrière le bâtiment C.

Ana était une jeune fille, fraichement débarquée d'un convoi en provenance de Prague. Elle était d'ascendance bourgeoise et avait toujours vécu dans l'aisance et le luxe. Les premiers jours, elle était comme les autres, fière, la tête haute. Elle ne voulait pas courber l'échine devant nous, ce que je pouvais comprendre malgré ma position. Mais au fur et à mesure que le temps s'écoulait, que la nourriture et le confort lui manquait, que la crasse s'installait sur ses vêtements et sa peau, elle perdait de son éclat. Sa posture était de plus en plus timide et frêle. Les épaules tombantes, les jambes trainantes, Ana ressemblait chaque jour un peu plus à un zombie, un être décharné qui déambulait sans but, errant sans vie dans un monde d'immondice.

Il était 8:03 et les fourneaux du bâtiment C tournaient à plein régime. Comme chaque jour, une odeur épouvantable venait attaquer nos narines. Des toussotements se faisait entendre dans la cour où tous étaient. Ci et là, on pouvait voir les « survivants ». C'était ainsi que l'on avait appelé ceux qui voulaient rester debout malgré la contrainte, ceux dont la faible lueur d'espoir suffisait à faire fonctionner la locomotive de leur vie. Mais parmi eux se confondaient les fous, séniles ou tarés. Ana, elle, restait en marge d'eux, sans pour autant les fuir. Elle semblait avoir trouvé l'endroit idéal, entre la vie et la mort. La mort....[...]

La fumée que vomissait la cheminée avait disparu un court instant. Tous s'étaient alors stoppés et avaient tourné la tête vers le grand tuyau de pierre qui s'élevait vers le ciel. Le silence vint alors assommer le camp. Seuls les oiseaux et les branches d'arbres qui dansaient sous la course du vent, maintenaient l'illusion de vie. Puis un bruit sourd résonna, comme la claquement d'une portière en fonte, et la fumée fut à nouveau recrachée par la cheminée. Et la journée reprit son fil. Comme à chaque reprise, des sanglots s'élevèrent de part et d'autre de la cour. Tous savaient qu'ils ne reverraient plus les autres. Cela faisait trois semaines qu'Ana était arrivée, et elle avait déjà perdu plus de la moitié de son groupe. Une sénile pleurait plus que les autres, non loin d'elle, comme à chaque fois que la fumée revenait. Elle se balançait sur elle-même, marmonnant des flots de paroles incompréhensibles entre deux sanglots. Puis le silence revint. Plus personne n'osait dire un mot, de peur de craquer. Ana non plus ne disait rien. Et cette fois-ci, elle ne dérogea pas à la coutume. Elle ne parla pas, elle chanta. Tout bas, d'abord, en se rapprochant de la Sénile pour la consoler, puis un peu plus fort, quand celle-ci se fut calmer. Sa voix était claire et posée. Malgré son état pitoyable, elle rayonnait par son chant.

Je n'en comprenais pas un mot. C'était sans doute un chant religieux.

Sans doute. La vielle dame reprit avec Ana, en se calant contre elle, cherchant plus de réconfort en son sein. Les survivants d'à côté reprirent également en chœur, avec plus d'entrain. Ana chantait avec son cœur, pas seulement avec sa voix. C'était sans doute pour cette raison qu'il s'est laissé envouter. Bientôt, tout le camp chantait. La mélodie résonnait en une mélopée qui s'élevait plus haut que les nuages s'échappant de la cheminée du bâtiment C.

Le Chef était sorti pour voir ce qu'il se passait. Il avait vu l'attroupement et avait soupiré. Une seconde plus tard, il avait dégainé son pistolet et avait tiré au hasard dans la foule. Une femme est tombée à terre, écrasant son bébé de tout son poids. Ana n'avait plus chanté. Mais elle m'avait vu.

Quand la femme est tombée, Ana dirigea son regard vers la terrasse où le commandant avait tiré. Seul restait un soldat, immobile au garde-à-vous, larme posée au sol contre sa jambe. Ana prit alors le bébé que quelqu'un avait tiré de dessous sa défunte mère. Elle le cala contre elle comme elle avait fait pour la vielle dame triste, et s'avança vers la terrasse. Elle planta alors son regard vert dans les yeux bleus ciel du soldat. Elle restait là sans bouger, à fixer le soldat. Les jours suivants elle reprit sa place, toujours avec le bébé, fixant le soldat. De sa petitesse sale elle écrasait la grandeur propre du soldat. Il redoutait sa venue tous les jours. De temps à autre, il baissait les yeux pour croiser son regard, mais l'intensité qui brillait dans les yeux verts d'Ana lui faisait toujours détourner le regard. Il était trop insoutenable, accusateur et juste.

Je lui disais : « Vas-t-en, vas-t-en. Laisse-moi tranquille » mais elle ne bougeait pas. Je ne pouvais pas parler trop fort sinon mon Chef l'aurait entendu et il serait venu et l'aurait tuée.

Un jour, alors que les fourneaux se rallumaient une nouvelle fois, Ana, qui était toujours devant le soldat, se remit à chanter. Elle chantonnait tout bas pour que seul le soldat l'entende. Ce sont les gémissements du bébé affamé qui ont alerté un autre soldat. Il était venu voir ce qui se passait et avait vu Ana en train de chantonner la même chanson que la dernière fois. Il avait voulu sortir son arme, mais le garde l'arrêta, sans trop savoir pourquoi. Alors le soldat mit Ana aux cachots, laissant le nourrisson à la première personne trouvée.

Je lui ai apporté sa portion de nourriture une fois. Maigre portion en réalité : un bout de pain et un tasse d'eau crasseuse. Je me souviens qu'elle était assise tranquillement contre le mur, juste à côté de la porte. De sa place elle captait le peu de lumière qui entrait par le soupirail, et tous les bruits de couloirs qui vibraient contre la porte en bois. Elle m'attendait, elle devait avoir entendu mes pas. J'ai ouvert la porte. Il faisait si sombre que mes yeux mirent du temps à s'y faire. Elle flottait encore plus dans les vêtements qu'on lui avait fourni à son arrivée. J'ai posé le plateau et me suis retourné. Elle n'avait pas dit un mot, et moi non plus. À vrai dire, je ne connaissais pas sa voix. La seule fois où je l'avais perçue, c'était quand elle chantait, mais je n'avais pas saisi de sons distincts. D'ailleurs, à ce moment, je ne connaissais même pas son nom. Elle était bizarre, et me perturbait. Quand j'ai fermé la porte, j'ai entendu qu'elle parlait, enfin.

« Ana. »
« Pardon ? »
« Je m'appelle Ana. C'est mon prénom. »

Je n'ai su quoi répondre. Mais je suis revenu. Une fois par jour, lors de ma pause. Elle ne parlait pas beaucoup. Chaque jours elle me disait quelque chose de nouveau sur elle. C'est comme ça que j'ai su qu'elle n'habitait pas Prague, mais une petite ville bourgeoise d'Autriche. Elle m'a dit qu'elle était riche avant, et que maintenant qu'elle avait tout perdu, elle comprenait mieux la vie. Bizarrement elle semblait plus heureusement dans son horrible situation qu'avant, d'après ce qu'elle me disait. Elle était très intelligente comme petite. Elle avait dix-huit ans. Un jour, c'est moi qui suis allé lui parler.

« Apprends-moi ! »
« Que veux-tu apprendre ? »
« Le chant, celui de la dernière fois... »
Contenu sponsorisé

Diverses histoires by Me Empty
Re: Diverses histoires by Me
Contenu sponsorisé, le  

Page 1 sur 1

 Diverses histoires by Me


Permission de ce forum:Vous pouvez 
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Harry Potter 2005 :: ~¤~ Créations personnelles ~¤~ :: Ecrits des membres :: Autres fanfics-

L'univers d'Harry Potter est la propriété de la Warner Bros ainsi que de J.K Rowling.
Tous droits réservés sur ce site ©Copyright Bureau RPG.