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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Autres Lieux Magiques ~¤~ :: Les villages
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Parc de Loutry Ste Chaspoule
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Sara Shake
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Spécialité(s) : Permis de Transplanage
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Parc de Loutry Ste Chaspoule
Sara Shake, le  Ven 29 Oct - 15:11

Parc  de Loutry Ste Chaspoule Parc10

-----Description

Le Parc de Loutry Sainte-Chaspoule se situe à l'Ouest du village. Il est agréable de s'y rendre en début d'après-midi, où le soleil amorce sa descente. C'est donc un endroit idéal pour se promener en amoureux ou seul, accompagné de son animal de compagnie canin ou tout simplement pour se prélasser au bord de la petite rivière qui coupe le Parc en deux. Les enfants adorent venir y jouer et les vieilles dames se relaxer sur un banc auprès des parterres de fleurs.
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Re: Parc de Loutry Ste Chaspoule
Invité, le  Dim 26 Déc - 12:14

Cabane du parc de Loutry Ste Chaspoule. - 23h10 - 13 Décembre.


C'était un soir comme les autres. Chaque soir, Thomas Efferxon devait se trouver un refuge. Chaque soir, il allumait, à l'aide d'allumettes qu'il dérobait dans des grandes surfaces Molues, un feu pour se réchauffer.

Et oui, Décembre était un mois difficile pour les vagabonds.

Les auberges étaient toutes pleines à craquer, à l'approche de ce qu'on appelle les "fêtes de fin d'année", il n'y avait pas possibilité de dormir dans des lieux chauffés, les Moldus avaient toujours de quoi offrir en plus que l'ex sorcier. Il lui fallait sans cesse supporter les vagues de froid, le vent qui soufflait en rafales, et parfois même les crachats des passants envers lui, les personnes qui lui donnaient des pièces de monnaie qu'il n'avait jamais vues, et les enfants Moldus qui s'amusaient à lui jeter des grains de raisin. Pourquoi ce fruit? Allez savoir. Mais en général ces dernières catégories de personnes ne s'en sortaient jamais indemnes.

Sans être officiellement sorcier, Thomas Efferxon avait toujours de la magie en lui. Cela s'est démontré à plusieurs occasions : un jour, un dealer qui s'intéressait d'un peu trop près à son pendentif qu'il portait sous sa robe de sorcier a été retrouvé noyé dans la vase deux heures après l'altercation. Thomas, qui passait par là, avait retrouvé, à ses pieds son pendentif, ainsi que toutes les affaires essentielles que le voleur avait sur lui - Portefeuille rempli d'argent Moldu, et herbes.

C'est ainsi que Thomas toucha à la drogue. Son aspect physique devait avoir quelque peu changé : il s'était retrouvé une fois devant une vitrine, qui lui faisait office de miroir. Il ne se reconnaissait pas dans son portrait. Cernes proéminentes, minceur de ses traits, rides temporaires, peau blanchie... Rien de tout ça n'était bon. Il fallait trouver une solution, il ne pouvait pas continuer comme ça...

C'est ainsi que Thomas arrêta la drogue. Le sevrage était difficile, mais correct. Il avait repris son apparence originelle au bout d'un mois.


*


Le feu était en train de s'éteindre... Il n'avait pas cherché assez de bois. Oui, mais c'était normal, il était épuisé, sa jambe gauche et son bras droit étaient affreusement douloureux. Il fallait qu'il fasse quelque chose. Il n'avait plus d'ingrédients pour préparer des potions qui permettaient d'entraver la douleur. Si ça continuait, il allait se faire amasser par les Moldus en combinaison rouge qui faisaient des rondes dans la rue. Tout comme cet autre soir, un dénommé Gabriel insistait pour lui donner une tasse de thé chaud, et a même eu le mérite d'avoir réussi à entraîner le jeune métisse dans son domicile. Ils avaient parlé de peu de choses, et Thomas avait pris peur quand il a cru voir, sur la photo posée sur la cheminée, la vieille dame au premier plan cligner d'un oeil.

Il avait poliment pris congé en feignant d'attendre x-personne à l'arrêt du bus, puis, à une cinquantaine de mètres de la maison de Gabriel, il avait fui en courant.

Thomas Efferxon avait trouvé refuge dans cette cabane, et depuis ce fameux jour, il ne l'avait pas quittée. Par crainte de retrouver le monde magique, par crainte qu'on le retrouve, qu'on l'enlève, qu'on l'entrave dans ses projets. Non! La dame avait bien cligné des yeux, Thomas avait bien pénétré dans une demeure magique. C'était certain!

Une forte poigne. Une main avait saisi l'épaule de Thomas alors qu'il rêvassait. Apeuré, il se retourna vers son assaillant. Un jeune homme brun, de taille moyenne, habillé comme un plouc, mais qui avait hanté ses rêves depuis plusieurs heures. Gabriel. Que lui voulait-il? Etait-il toujours dans ses rêves? Il fallait fuir, et vite. Passant une jambe au dessus du lit de fortune qu'il s'était créé, il se tourna vers le côté... Avant d'être plaqué au sol par son assaillant.

La douleur qu'il ressentait le prouva qu'il était bel et bien tiré de ses rêvailleries.

La voix du traitre était proche de son cou, beaucoup plus proche que ne le pensait Thomas. Apparemment, Gabriel tremblait : il avait du mal à contenir le corps de Thomas, qui était plus grand que lui. Si seulement le jeune métisse était en plus grande forme! Il n'aurait eu aucun mal à se dégager, et peut-être, contre attaquer. Mais le souffle chaud qu'il ressentit entre son cou et sa joue signala que Gabriel allait parler.


- Ne bougez plus Thomas, et arrêtez de vous inquiéter, mon maître arrive.


Et en effet, la chaleur diminua de moitié dans la pièce. Le feu se consuma totalement au moment où la porte de la cabane s'ouvrit. Une large silhouette, munie d'une moustache et de lunettes bien visibles, s'invita dans la pièce.

Alors, bon ou mauvais signe?
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Re: Parc de Loutry Ste Chaspoule
Invité, le  Dim 26 Déc - 13:41

Décembre avait couvert de neige la Grande-Bretagne, une grande partie de l'Europe et les cœurs joyeux des enfants qui, loin des soucis de leurs parents, tuent le temps en déformant le paysage immaculé. Cette blancheur charmante avait causée bien des problèmes chez les moldus, leurs bus ne fonctionnaient plus, leurs oiseaux géants ne pouvaient plus atterrir et faisaient de grands cercles dans l'immensité grise, en attendant qu'un taureau géant, sur lequel on a greffé une sorte de pèle vienne dégager la mangeoire. Si les enfants étaient contents et les adultes agacés, Joseph, lui, vivait une période plutôt étrange, partagée entre la gaieté et le stresse.

- Monsieur veut-il une tasse de thé ? J'ai préparé un Earl Grey, acheté à la boutique Betjeman and Barton.

Ce thé noir, importé d'Inde et du Sri-Lanka, et qui plus est acheté chez l'un des plus grands marchands, offre un plaisir ravissant aux papilles comme à l'odorat. Scrutant calmement par la fenêtre, et songeant aux choses qui le tracassaient, Joseph se saisit de la tasse que lui proposait le majordome. Ses lèvres se posèrent sur le bord du contenant, et, en une légère inclinaison, la boisson entra dans la bouche du sorcier et vint se frotter sur sa langue. Mais on ne savoure bien sûr pas du thé en l'avalant en une seule gorgée. Cette dégustation prit un temps fou, et lorsqu'il eut finit son petit cérémoniel, petite habitude que Gabriel se plaisait à observer, le thé devint presque froid.

- Où en es-tu, Gabriel ? Demanda Joseph d'un ton blasé.

Le majordome s'approcha, plaça comme toujours sa main droite derrière son dos, et déclara...

- Comme vous le savez, monsieur, il s'agit bien de la personne que vous recherchiez. Ce soir semble le bon moment pour faire votre entrée en scène.

- Oui, c'est également à cet instant que je comptais me présenter à lui... Fais en sorte qu'il soit présentable pour mon arrivée, je ne veux pas avoir l'impression d'avoir en face de moi un vulgaire vagabond.

- Oui monsieur, je ferais le nécessaire. Monsieur Efferxon sera digne de son rang..., acquiesça Gabriel.


Depuis quelques nombreuses semaines, Joseph était à la recherche de gens influents afin de servir ses desseins. De nombreux sorciers s'étaient déjà ralliés à lui. Il manquait néanmoins des hommes de hautes conditions. Ces hommes là sont assez compliqués à trouver et sont généralement trop orgueilleux pour accepter quelque chose de quelqu'un d'une condition similaire à la leur. Le britannique avait, par l'intermédiaire de quelques unes de ses nouvelles connaissances, appris l'étrange disparition d'un sorcier à l'ascension fulgurante et aux origines intéressantes.

Joseph était habitué à ces étranges disparitions. Son cousin, le regretté Wolfgang, avait également disparu, pour ensuite revenir et décéder comme un petit chien abandonné qu'une voiture aurait écrasée devant sa maison, alors qu'il s'apprêtait à y entrer à nouveau. C'est ainsi qu'il avait confié à Gabriel, dont le talent est grand quant à sa diversité, la tache de retrouver le disparu.

La mission n'avait pas été aisée mais, à force de persévérance, il avait finalement retrouvé la trace du petit fugueur. Il l'avait abordé innocemment et l'avait invité à boire un thé... Malheureusement pour Thomas et heureusement pour les affaires de l'aristocrate britannique, le majordome avait profité de cette invitation pour glisser un sérum de vérité dans la tasse en porcelaine de l'interrogé... Il s'agissait bien de monsieur Efferxon.

Personne n'avait su pourquoi il était ainsi parti, sauf Gabriel. Il n'en dit rien à son mai)tre... Il lui affirma simplement qu'il s'agissait de la bonne personne sans préciser d'avantage ; il savait que son maitre était bien trop occupé pour se préoccuper d'avantage de cette histoire. Il était maintenant tant au serviteur de remplir l'ordre que Joseph lui avait donné et il était l'heure pour celui-ci d'entrer sur les planches.

Le majordome se rendit sur place, au parc de Loutry Ste Chaspoule où vivait Thomas depuis quelques jours. Sans prendre de gants et même si il en portait toujours une superbe paire d'un blanc immaculé, il se saisit de sa cible et la plaqua au sol, de manière à ne pas le laisser s'échapper et de manière à accomplir l'un des ordres de son maitre : Thomas devait être présentable. Tout en le maintenant au sol avec sa main gauche, de son autre main, en un geste fluide, il chassa la saleté du corps du captif tout en précisant...

- Ne bougez plus Thomas, et arrêtez de vous inquiéter, mon maître arrive.

Joseph entra en piste. La lumière s'éteignit.

- Monsieur Efferxon, enchanté de faire enfin votre connaissance, dit-il ironiquement. Je suis le comte Joseph Withworth. Puis, en direction de Gabriel, relève donc ce cher monsieur Efferxon, Gabriel.

Le majordome se releva, aida avec délicatesse à se relever son ancien captif, et alla sa positionner derrière son maitre. Ensuite, il fit apparaitre une chaise, débarrassa ce dernier de sa canne et retourna à sa place : la place d'un simple domestique.

- Avant que vous ne disiez quoi que ce soit ou que vous n'essayiez de nous quitter, sachez que Gabriel ne vous laissera pas faire selon votre bon vouloir et que nous espérons vivement que vous saurez vous exprimer convenablement...Puis, en chuchotant, Il n'y a rien de plus agaçant qu'un noble qui parle comme un plébéien romain...

Joseph regarda alors autour de lui et observa la cabane avec un certain mépris.

- Comment diable un homme comme vous peut-il vivre dans de telles conditions ?!

Gabriel sortit de ses quelques secondes où il n'avait pas bougé d'un cil pour rallumer le feu et proposer une tasse de thé à son maitre. Ce dernier se saisit d'une tasse et la tendit vers Thomas...

- Voulez vous une tasse de thé ? C'est du Earl Grey, acheté ce matin chez Betjeman and Barton.


Dernière édition par Joseph K. Whitworth le Dim 26 Déc - 16:14, édité 1 fois
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Re: Parc de Loutry Ste Chaspoule
Invité, le  Dim 26 Déc - 16:07

Une trahison.

La personne qui s'était faite passer pour Gabriel n'était qu'un traitre, une vermine. Mais Thomas aurait dû s'y attendre. Qu'on envoie des émissaires à sa recheche après sa disparition potentiellement médiatique était une possibilité que Thomas n'avait pas à négliger. Et pourtant... Il avait été si imprudent, préférant un minimum de confort qu'une sureté extrême. On l'avait ainsi retrouvé, lui qui s'était terré du mieux qu'il pouvait, qui s'était coupé du monde des sorciers, de ses amis et collègues, même de sa baguette si fidèle qui reposait toujours au Compish, à Poudlard. Rien de tout ça n'avait suffi, on l'avait pris en traitre.

Qu'allait-on faire de lui? L'envoyer en prison? Le capturer, sa propre tête était-elle mise à prix? A ces pensées, Thomas commença à se débattre de l'étreinte de Gabriel. Mais il était tellement affaibli, en surplus de ses récentes blessures qu'il ne parvenait pas à faire un mouvement plus net qu'un battement de cil.


- Ne bougez plus Thomas, et arrêtez de vous inquiéter, mon maître arrive.

Voilà que son assaillant essayait de le rassurer! On avait tout vu! Fallait-il voir en cela un bon signe? Ou encore une nouvelle feinte sordide dont il était apparemment un spécialiste dans le domaine? Il annonçait l'arrivée de son maître. Un maître. Il n'agissait pas seul, il y avait une organisation derrière... Un complot peut-être. Thomas n'avait pas besoin de se mêler dans une organisation, ni non plus d'en faire les frais, à ses dépends, en être la victime.

Organisation... Etait-ce les Mangemorts? Tout le monde se souvient de la légende selon laquelle Igor Karkaroff se serait fait assassiner aux temps de Lord Voldemort, après avoir déserté les rangs lors du retour de Voledemort. Allait-il subir le même sort, pour les mêmes raisons? Allait-on le tuer?

A cette pensée sinistre, la lumière s'éteignit.

Un nouvel arrivant fit son entrée en scène. "Scène" était le mot le plus adapté pour décrire la situation, tant l'homme qui venait de passer les montants de la porte était complètement décalé par rapport à l'environnement austère de la cabane de fortune. Il paraissait d'âge moyen, probablement la cinquantaine, mais ce qui marquait le plus, c'était qu'il était issu d'une catégorie sociale visiblement différente de celle de Thomas : son vestimentaire, son allure, ses airs, son aura : tout était différent. De deux ou trois échelons dans l'échelle sociale.

Thomas le vit même faire une légère grimace lorsqu'il pénétra plus profondément dans la cabane, démontrant qu'il était étonné d'entrer dans un endroit aussi austère. Mais c'était ainsi, s'il n'était pas content, il n'avait qu'à le faire relâcher et disparaître.

Non, il s'avançait encore plus. Que le voulait-il? Le tuer? Non, il n'avait pas l'air hostile. Les traits sur son visage se voulaient acceuillants. Il semblait plus pacifiste qu'autre chose (à l'inverse de Gabriel, que Thomas identifiait maintenant comme un de ses major d'homme). D'ailleurs, le vieil homme faisait penser à Thomas un homme qu'il avait déjà vu dans un article de la Gazette du sorcier, c'était surement un sorcier bien placé. Fouillant dans sa mémoire, il se souvint que c'était un certain Joseph machin chose.

Il prit la parole. S'ensuivit un enchaînement d'actions : on l'avait remis sur pattes (il avait d'ailleurs, par la même occasion, mystérieusement perdu sa barbe de quelques jours, ses vêtements déchirés étaient désormais resplendissants, comme neufs), l'avait fait asseoir et offert une tasse de thé, que Thomas jugeait trop impoli de refusé -ou était-ce de la peur?

Le nouvel arrivant était en train de parler en même temps. Il s'agissait bien de Joseph K. Withworth. Sans prendre la parole une seule fois, Thomas était en train d'écouter, acquiesçant parfois de la tête pendant les moments où Withworth reprenait sa respiration.

Apparemment, il connaissait Thomas, il l'appelait par son nom. Il n'était donc pas venu ici par hasard. Il avait un but, et peut-être que le Thomas Efferxon qu'il connaissait avait une carte à jouer. Mais le problème, c'était qu'il ne comptait pas suivre docilement le conte. Ni même être le nouveau collègue de Gabriel. De toute façon, ils n'étaient pas partis du bon pied.

Se redressant sur son siège, il pointa à sa bouche la tasse qu'on lui avait tendue, fit semblant de boire une gorgée, puis, essayant de s'imaginer un ton le moins malpoli possible, il demanda :


- Je suis ravi de faire votre connaissance, Monsieur Withworth, mais que me voulez-vous au juste?

Il voulait savoir sans passer par quatre chemins.
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Re: Parc de Loutry Ste Chaspoule
Invité, le  Dim 26 Déc - 17:27

- Je suis ravi de faire votre connaissance, Monsieur Withworth, mais que me voulez-vous au juste ?

Même si l'environnement dans lequel il vivait était des plus pitoyable, Thomas ne semblait pas avoir perdu quelques notions basiques que tout gentilhomme doit savoir maitriser. Ces usages se transmettent de génération en génération, comme le plus précieux des bijoux... Ils permettent à un homme de paraitre en société de manière agréable, aimable et ô combien charmante.

Joseph regarda avec attention le fugueur. Gabriel avait parfaitement accompli sa mission ; le jeune homme était présentable ; habillé "proprement", rasé de près... Les deux hommes pouvaient avoir ainsi une conversation normale, sans qu'un mur ait du être érigé entre eux deux pour empêcher une armada de microbes de venir attaquer le corps pur de Joseph. Même si il était réfléchi et savait prendre du recul par rapport aux événements, l'aristocrate gardait une espèce d'air supérieur qui pouvait aisément être interprété comme de la simple vanité. Après tout, nombreux étaient les nobles à être aussi désagréables que possible en présence de gens inférieurs socialement à eux.

Thomas porta la tasse à ses lèvres et sembla boire une gorgée. L'étrangeté de la situation ne semblait gêner personne... Joseph était arrivé, était venu, avait vu et vaincu. Tel Jules César arrivant en Gaule, il était entré dans la cabane, comme un légionnaire, Gabriel avait maté l'autochtone et, comme les romains, ils avaient domptés et apprivoisés un lieu bien curieux. Rome, par sa colonisation, a apporté de nombreuses merveilles ; une langue, une manière d'administrer, une manière de concevoir la vie politique, une manière d'urbaniser ; de construire des ponts, des routes, des aqueducs... La colonisation Romaine est un bienfait fondateur pour notre civilisation, et je profite d'ailleurs de ce RP pour remercier les légions romaines d'avoir lutées contre l'autochtone Gaulois, autochtone Gaulois duquel nous ne descendons pas, malgré la légende du gaulois qui résiste encore et toujours à l'envahisseur, et d'avoir ainsi pu fonder les bases de notre civilisation.

Revenons à nos trois personnages.

- Monsieur Efferxon, dit-il en reposant sa tasse sur sa coupelle, vous savez probablement que, pour un industriel tel que moi, connaitre les gens qui peuvent avoir une certaine influence sur la population est indispensable... Vous savez également que les élections ministérielles ne vont pas tarder à arriver. Je suis enchanté de vous apprendre que je m'y présente.

Joseph se leva ; la chaise disparu aussitôt en un petit nuage blanc qui ne tarda pas non plus à disparaitre. Faisant le tour de la maigre cabane, il posa à nouveau ses yeux sur monsieur Efferxon et parla d'une manière bien plus offensive et autoritaire.

- Je veux... Ou plutôt, je vous ordonne de revenir dans le monde magique et de vous y faire voir un maximum. Vous devez regagner la notoriété que vous aviez par le passé. Essayez de vous replacer convenablement, d'arriver à un poste relativement bien placé. Soyez attentif, observez autour de vous et vantez les mérite dés que vous le pouvez de la Whitworth Company...

Lorsqu'il eut fini de prononcer ces deux mots ; Whitworth Company, les yeux de Joseph s'emplirent d'un petit quelque chose assez étrange. Une armée de petits frissons vint se glisser sous sa peau et il ne pu retenir un discours qu'il connaissait sur le bout des lèvres lorsqu'il se trouvait en publique et qu'il louait la grandeur de l'entreprise familiale qu'il dirigeait, depuis la mort de son père, d'une main de fer.

- La Whitworth Company, actuel fleuron de l'industrie Britannique fut créée en 1841 par Sir Joseph Edouard Whitworth. Son procédé exceptionnellement ingénieux de filetage pour les vis de fixation est la base de cette fulgurante réussite. Depuis 1851, la Whitworth Company œuvre dans la production de vis et la création d'armes aussi révolutionnaires que meurtrières...

Joseph parlait avec les mains, les yeux pétillants et regardants vers le ciel. Ses bras semblaient créer une toile cubiste au fur et à mesure que son petit discours de présentation était prononcé.

Il se rendit compte rapidement qu'il n'avait pas devant lui un homme d'affaire susceptible de passer commande ou d'investir dans l'achat de nouveaux groupes...

- Bref. s'exclama-t-il. Faites votre possible pour me soutenir lors de ces élections et je vous renverrais l'ascenseur, soyez en sûr. Vos efforts ne seront pas vains... croyez moi.

Gabriel sourit.
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Re: Parc de Loutry Ste Chaspoule
Invité, le  Jeu 6 Jan - 13:35

Cabane du parc de Loutry Ste Chaspoule. - 23h23 - 13 Décembre.

L'atmosphère qui régnait à l'intérieur de la cabane en bois était étrangement pesante. Thomas ne savait toujours pas bien ce que Joseph Whitworth en personne lui voulait. Ni pourquoi il avait envoyé son domestique pour le retrouver, lui, qui s'était exilé de lui-même du monde des sorciers. Malgré cette réticence, il s'efforçait de parler avec respect, il avait tout de même un sorcier connu en face de lui !

- Monsieur Efferxon, dit-il en reposant sa tasse sur sa coupelle, vous savez probablement que, pour un industriel tel que moi, connaitre les gens qui peuvent avoir une certaine influence sur la population est indispensable... Vous savez également que les élections ministérielles ne vont pas tarder à arriver. Je suis enchanté de vous apprendre que je m'y présente.

Les élections ministérielles? Mais Thomas n'en n'avait que faire de la politique. A vrai dire, c'était le cadet de ses soucis. Déjà qu'en temps normal, il ne savait pas exactement qui étaient les Magenmages, alors en fuite, c'était tout juste s'il connaissait le sens du mot "politique". Et voilà, son interlocuteur n'était qu'un politicien qui voulait rallier des gens à sa cause. Le sourire forcé de Thomas s'abaissa légèrement. Néanmoins, il l'écouta de nouveau, au cas où ses appréhensions se révéleraient erronées.

- Je veux... Ou plutôt, je vous ordonne de revenir dans le monde magique...

Tiens donc? Thomas ouvrit un oeil intéressé.

- ...et de vous y faire voir un maximum. Vous devez regagner la notoriété que vous aviez par le passé. Essayez de vous replacer convenablement, d'arriver à un poste relativement bien placé. Soyez attentif, observez autour de vous et vantez les mérite dés que vous le pouvez de la Whitworth Company...

S'ensuivit un long discours ennuyeux sur ce qui semblait être le projet de sa vie. Thomas n'écoutait pas, bien entendu, il réfléchissait à ce que cet homme lui demandait... Un retour sur les devants de la scène. Selon lui, Thomas avait de la notoriété dans son passé. Mais qu'avait-il fait de si prestigieux? Rien. Un job dans une boutique d'animaux magiques, un poste de professeur à l'école de sorcellerie. Rien d'autre, à part quelques "boulots" moins officiels. Non, sa notoriété ne venait pas de là.
Ce Joseph devait le suivre depuis plus tôt, et Thomas se demandait s'il avait des liens avec Frank Efferxon, la personne qui l'a rapatrié en Grande-Bretagne. D'ailleurs, Frank était bien le genre de personne à s'intéresser à Joseph Whitworth. Et peut-être qu'en fouillant dans sa mémoire, le jeune métisse pourrait les retrouver prenant le thé dans le grand salon. Peut-être même du Earl Grey. La tasse de thé qu'il tenait dans la main était-elle un indice?

Frank Efferxon approchait la cinquantaine lorsqu'il était envoyé au Zimbabwe pour retrouver la descendance de la famille Swakaniri. Il était envoyé par le ministère de la magie, qui, à l'époque, était en crise. Ayant trouvé en Thomas un talent fou, il l'avait rapatrié en Grande-Bretagne, et lui avait donné son nom.

Cela faisait maintenant 5 ans que Thomas et Frank n'étaient plus en contact.

- Bref. Faites votre possible pour me soutenir lors de ces élections et je vous renverrais l'ascenseur, soyez en sûr. Vos efforts ne seront pas vains... croyez moi.

Il avait arrêté de parler politique. Cette dernière phrase l'intéressant plus. Malgré ses réticences, Thomas était intrigué. Il n'y avait maintenant plus aucun doute dans le fait que Joseph connaissait Frank. Peut-être étaient-ils encore en contact? Peut-être était-ce une directive de Frank Efferxon? Pour le récupérer. Non, il ne devait pas se faire avoir une nouvelle fois.

Il ne fallait pas se faire manipuler à nouveau.

Toujours sur un ton poli, mais plus ferme, il demanda à Joseph :


- Dites, Monsieur Whitworth, connaissez-vous Frank Efferxon? Que pouvez vous me dire sur lui?

Dans toutes les situations, à chaque instant, il manquait toujours quelque chose : la vérité.
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Re: Parc de Loutry Ste Chaspoule
Invité, le  Dim 3 Avr - 15:38

[PV Lil'Ism]
** Villa Séléné **
La vie pouvait être si paisible et douce… Une tasse fumante entre les mains, le crépuscule naissant, le silence du petit lac. Lily savourait l’instant avec une satisfaction non des moins exquises. Et elle le savourait d’autant plus qu’elle allait devoir délaisser son petit havre de paix et le confort de sa maison pour aller patrouiller et faire quelques rondes de routine. Certains de ses collègues avaient le droit d’aller surveiller quelques rues du Chemin de Traverse et de s’arrêter dans un ou deux bars. Pour s’assurer de la sécurité des citoyens du monde magique, ça va de soi !!! Lily, elle, s’était retrouvée avec la patrouille portant le nom de « Loutry et ses alentours »… Campagne, arbres, campagne, quelques maisons, campagne… Certes, y vivre plaisait énormément à la jeune femme. Mais s’il s’agissait de passer 3h à arpenter le désert de marécages de Loutry seule, c’était une autre histoire… Oh quelle mauvaise foi, il n’y avait pas que des marécages, non ! C’était sans compter l’espèce de bois humide portant le nom de Parc. D’ailleurs, ce parc tenait plus d’une forêt sombre que d’un joli petit endroit propice aux balades dominicales. Cela dit, ça serait sans doute un peu moins salissant à surveiller que d’aller crapahuter au milieu des sentiers boueux en périphérie.
Avec la mine décomposée d’un prisonnier envoyé à Azkaban, Miss Gordon consentit à se lever. Et dans un bruit sourd qui transpirait à lui tout seul la lassitude, l’Auror transplana en direction du centre du petit village.
** Parc de Loutry **
Voilà… On y était… le fameux Parc… Moins boueux que les petits chemins de campagne ? Foutaises ! Qu’est ce qui était passé par la tête de Lily lorsqu’elle avait conclu que ça ne serait pas si désagréable ? Par bonheur, elle avait délaissé ses habituels escarpins pour une paire de bottes en cuir. Et au vu des ronces et flaques jonchant le sol, ça n’avait pas été une si mauvaise initiative. Le regard sombre et une moue boudeuse sur les lèvres, la jeune femme ponctuait chaque pas par un juron à voix basse. Soupir exaspéré, juron, soupir exaspéré, juron, tentative pour éviter une chute douloureuse, juron sonore et tonitruant, soupir… La soirée s’annonçait explosive !
« Par Merlin ! C’est bien ma veine… Il a fallu que ça soit moi qui hérite de Loutry… Merci Mélina ! Han… Elle aurait pu confier ce coin dégoûtant à un bleu. A Jason, tiens ! Mais non, il a fallu que ça tombe sur moi ! D’ailleurs, cet espèce de nabot doit être tranquillement chez lui à somnoler et à s’empifrer ! C’est injuste ! Qu’on ne vienne pas me dire qu’il ne couche pas pour obtenir des avantages ! Quel sale petit p… AArrGHhhh ! »
Avoir évité une chute était déjà glorieux ! Alors en éviter une deuxième, ça tenait plus du miracle. Et les miracles, ça n’existe pas. Et c’est dans un hurlement que la petite Lily Gordon se retrouva le nez dans un buisson après avoir trébuché sur… NOM D’UN ELFE ALBINOS !!! Ca n’était pas à cause d’une racine, ni même d’une pierre que la brunette s’était gracieusement étalée de tout son long. Non, c’était sur un homme. A genoux, la jeune femme retourna le corps délicatement avant de poser un doigt contre le cou de la victime. Et l’absence de boum-boum vint s’ajouter à la teinte livide de l’individu pour confirmer qu’il était mort. Depuis peu, cela dit… Pas de rigidité cadavérique, pupilles non opacifiées, épiderme encore tiède… 1h tout au plus (merci Les Experts...). Sa chemise était déchirée et brûlée, et il portait également des marques de sortilèges sur les membres. Sans doute quelques Endoloris, un Sectumsempra efficace également, à en juger par les lacérations sur sa poitrine. Cet homme avait reçu le châtiment d’un sorcier et pas des moindres. Depuis quand les petits délinquants s’adonnaient à la torture ? Il s’agissait d’un crime cruel et violent, ça n’était pas l’œuvre d’un voyou à la recherche de quelques Gallions. Agenouillée dans les ténèbres la baguette serrée dans sa paume, Lily observa en silence les alentours. Elle n’entendit pas tout de suite les hurlements étouffés… Pourtant, en tendant l’oreille, elle s’aperçut que quelqu’un appelait à l’aide. Les yeux à la recherche de la source du cri, elle identifia une sorte d’entrepôt, servant sans doute à ranger le matériel d’entretien du parc. Sans bruit, elle se faufila prudemment jusqu’à la porte. Un hurlement déchirant s’éleva de l’intérieur et il ne fallu pas longtemps à l’Auror pour ouvrir le battant d’un coup d’épaule et pénétrer dans le bâtiment.
Un individu masqué tenait fermement sa victime qui se débattait sous la torture de son bourreau. Finalement, ça n’était pas étonnant que l’auteur de tels crimes soit un Mangemort ! Sans attendre, Lily hurla :
« Hey ! Lâche-le et jette ton arme ! »
Les hurlements cessèrent… Venait-il d’achever sa victime, ou bien avait-elle expiré sous ses blessures ? Le Mangemort, lui, semblait fou de rage d’avoir été dérangé en plein boulot… Une pointe d’appréhension fit hésiter la jeune femme, avant qu’elle ne vise une citerne d’eau derrière le cagoulé.
« Bombarda ! »
Elle plissa les yeux sous l’explosion, observant les centaines de litres se déverser avec fracas sur son adversaire. Qu’il soit happé par le flot ! Qu’il tombe ! Qu’il meure…


Dernière édition par Lily Gordon le Dim 10 Avr - 17:14, édité 1 fois
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Mangemort 23
Mangemort à la retraite
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Re: Parc de Loutry Ste Chaspoule
Mangemort 23, le  Dim 3 Avr - 18:14

*CLAK*

C'est le bruit d'une porte qui se claque. C'est le prémice d'une folie qui va gagner le coeur d'un jeune homme a peu près équilibré, c'est l'annonce d'un final. Et d'une rupture. Le présent, le passé, l'avenir n'avait aucune importance, seul comptait la douleur, alliée à l'amour qui faisait battre son coeur. Mais cet amour s'était transformé en rage lorsque l'on se heurte à l'incompréhension. Marchant d'un pas rageur dans l'allée dallée, 23 passa les grilles de sa demeure. A l'intérieur, une personne qu'il aimait, mais qui ne pouvait le comprendre. Les cris et les pleurs avaient résonné dans cette maison dans laquelle il n'avait vécu que des moments agréables. Passé les grilles, un brouillard recouvra pendant quelques minutes la silhouette de l'homme aux traits devenus froids, durs et annonciateur de meurtres, et lorsqu'elle en ressortit, ce fut drapé de noir, et dont le visage était masqué désormais d'un sourire ironique sur masque de fer. Sa baguette dans la main droite, il n'avait qu'une envie..

- On tue qui ?

- Personne.

- Ah ouais ?

- C'était une blague p'tit Pouffy ! Mais pas ici !

- Pourquoi ça ?

- Bah on va avoir des embrouilles après !

- Justement. On voit quelqu'un, on le tue. Comme ça y'a pas de soucis après, il serait bouffé par les Verracrasses avant.

- T'es vraiment bête comme un Troll toi.. On bouge de là ! J'te signale qu'on est en tout juste le crépuscule !

- Arrête de faire le cri du Jobarbille ! (Pour les incultes, sachez que le Jobarbille ne pousse qu'un cri dans sa vie, lorsqu'il va mourir, et il répète tout ce qu'il a entendu durant sa vie.. En gros, c'est un gros mélange de n'importe quoi, et le monde sorcier l'utilise à la place de dire logorrhée.. Vous vous en fichez ? Super Tum Culum !)

On peut bel et bien voir dans quel état lamentable était l'esprit de 23, qui parlait à voix haute dans le silence de Godric.. Bref. Ainsi, dans un semblant de vortex, le mage noir disparut de cette ville, et il s'en alla.. On ne sait où. En fait si. C'est d'ailleurs tout l'intérêt du point de vue omniscient. Après l'habituelle sensation de compression que l'on subit à chaque transplanage, le 23 se retrouva dans un village qu'il avait visité quelques fois seulement, et dont il savait que par tout temps, il y avait des promeneurs.. Et une envie de meurtre basique, animale l'avait pris depuis.. Quelques dizaines de minutes, lorsque la gueulante avait commencé. Ce Parc n'avait pas été entretenu depuis quelques temps, et les promeneurs s'en faisaient un espèce de mini terrain d'entraînement. Alors qu'il avançait vers là où il entendit du bruit, il entendit un déchirement, et là, ce fut le drame..

- Bordel à queue ! Keskecèquec'temerde !

- Espèce de Pouffy ça s'appelle une ronce commune, ou mûrier sauvage est un arbrisseau épineux de la famille des rosacées, très commun dans les régions tempérées...

- Ouais bon on a compris..

C'est alors qu'un bruissement de feuilles se fit entendre, et un homme avec une flasque apparut. Il avait un sourire bête jusqu'à ce que son regard monte au niveau du masque de celui qui lui faisait face, et là, il commença à balbutier, à vouloir reculer, mais derrière son masque, 23 eut un sourire carnassier. Pointant sa baguette vers ce déchet sorcier, il hésita entre deux choix.. Et ce fut le second qui remporta ce duel. Il pénétra l'esprit de ce sous-être, et remonta le fil de son passé, et découvrit que ce moins que rien était en fait un sang de bourbe peu doué pour la magie, dont l'avenir avait été jalonné d'impasses et d'embûches.. Avec un sifflement dépréciatif, 23 lança un "Radicis perfidum" et les ronces se virent doublé par des racines couvertes de piques dont le Mangemort adepte de manipulation fit en sorte qu'elles lacèrent le torse de cet homme, l'immobilise au sol, et l'empêche de se libérer. Se délectant des cris de douleurs, voulant que ceux-ci ramènent d'autres personnes, il prit plaisir à voir le liquide écarlate sortir des plaies, et le visage de l'homme devenir de plus en plus pâle.. C'est alors qu'il stoppa son sort, et qu'il continua sur sa lancée par un "Endoloris" informulé.. Le corps du déchet était secoué de soubresauts, tandis que ses hurlements se firent de plus en plus stridents, et dont la douleur était venu le seul ton, la peur ayant été dépassé. Soudainement, le silence arriva. Le coeur avait lâché. "Faible, pauvre Mer**...". ce furent les seules pensées de 23 quant au sort du malheureux. Les racines dé-enlacèrent le malheureux, et retournèrent sous terre.. Le mage noir, se détourna de ce cadavre. Facile ? Non, divertissant !

Même pas besoin de Sectumsempra c'est pour dire, suffit d'avoir de l'imagination. Les cris avaient ameuté du monde, et ce fut un couple qui firent face au Mangemort. Mais ceux là n'étaient pas idiot, et leurs jambes avaient du tonus. 23 regarda où ils allaient à peu près, puis transplana. Un tourbillon noir se para devant les amoureux en sursis, et ceux-ci dévièrent leur route vers un entrepôt. Comme si être enter quatre murs pourrait leur être d'une quelconque utilité.. Les uivant d'un pas lent, sachant qu'ils ne pourraient sortir, le mage noir laissa échapper un ricanement déplaisant pour ceux qui ne sont pas dans le même trip que lui.. En fait, pour tout le monde.. Lorsqu'il entra, la baguette pointé vers le couple, dans une semi-obscurité, il entendit l'homme lui dire:

- Ne me faites pas mal.. Je jure de faire ce que vous voulez.. je suis promis à une carrière ministérielle..

- Qu'est-ce que j'en ai à foutre de tes ambitions d'avenirs hein ? Sachant que dans quelques instants tu ne servira que comme bibine à vers.. L'homme esquissa un pas pour se mettre.. Derrière le dos de sa compagne, qui malgré la peur visible sur ses traits, ne tremblait pas.. (beaucoup).

- Avada Kedavra !

Un éclair émeraude, et l'homme, si lâche et puéril dans son désir de survit, mourut sans plus de cérémonies. 23 s'avança vers la jeune femme, qui commença à trembler au fur et à mesure que le mangemort se rapprochait d'elle. Ce qui était beau d'être un mangemort, c'est qu'il ne fallait pas spécialement être puissant. L'horreur de leur réputation enlevait généralement toute envie de combattre, de résistance.. Beaucoup s'attendaient à la mort lorsqu'ils croisaient le chemin d'un cagoulé. Usant de sa rapidité, il chopa la femme au cou, de sa main gauche, et de sa main droite, il plaça sa baguette sur le sein de la femme, et en utilisant un simple "Diffindo", il s'amusa à lui faire perdre les attributs de sa féminité. Il ne se souciait plus du monde extérieur, juste de cette jeune femme qui se retrouvait dans son espace vital, ce qui signifiait qu'elle allait mourir.. Les cris n'en finissaient pas.. C'était embêtant et bruyant. Heureusement, Zorra est arrivé !

« Hey ! Lâche-le et jette ton arme ! »

23 eut un sursaut. Un dernier râle se fit entendre.. Zut, serrer trop fort. Rageur contre l'intrus, qui se révéla être une intruse, il se tourna vers elle, il se prépara à lui lancer un éclair émeraude.. Le corps de sa dernière victime tomba mollement sur le sol, comme si elle était de chiffon. Mais la femme sembla être plus rapide que le mage noir, car elle balança un Bombarda. Sortilège qu'il lui avait enseigné ! Le jet de lumière révéla les traits de la jeune femme, qui se révéla être Lily Gordon.. Il crut qu'elle 'lavait loupé avec son sort.

- Toi ?! Tu ne sais même pas viser..

C'est alors que quelque chose derrière lui explosa. Il se tourna vers le bruit, et vit une citerne éclatée, dont tout le contenu se déversait comme un tsunami sur sa personne.. Qu'une seule solution, tout bloquer.. Mais allait-il être assez rapide ? cela approchait drôlement vite.. Il se jeta sur le coté, puis tandis la main sur une lanière qui pendait du plafond, certainement pour y accrocher d'autre chose.. L'eau, il l'avait évité, mais Lily, qui était juste devant la porte, allait-elle l'éviter ? Et bien oui elle l'évita, et d'une manière plus glam' que lui, en utilisant un sortilège de bourrasque. Se jetant de nouveau au sol (qui était trempé), il pointa sa baguette vers elle, et lui lança d'une voix où la haine, la rage et le dégoût faisait combinaison:

- Que faites-vous là miss Gordon ? Croyez vous que cela soit le lieu où l'on s'attend à rencontrer une de ses anciennes élèves ? Ce faisant, il balança un Glacio sur le sol, afin d'entraver la jeune Auror. Une pauvre Auror telle que vous ne devrait pas être ici, ou alors vous êtes aussi désespéré que moi!

- Espèce de monstre, troll édenté, ne prononce même pas mon nom ! Et c'est toi qui vas être désespéré lorsque tu finiras à Azkaban ! Elle lui balança un Electrocorpus (d'une puissance relativement élevée) rageur.

- Petite idiote.. Crois-tu qu'Azkaban me fait peur ? Que mes collègues m'y laisseront longtemps ? Je ne suis pas n'importe qui ! Et je n'y croupirais pas.. j'ai pas que ça à faire.

Un sortilège émeraude fila à toute vitesse vers la jeune Gordon, qui l'évita avec adresse. 23 regarda son ancienne élève se mouvoir, et y décela de l'expérience, et une grâce combattante. Un cocktail explosif. Temporisant légèrement le jeu en laissant échapper un ricanement sadique, il baissa sa baguette. La main gauche de notre jeune mage noir alla sur son masque, et doucement, il l'enleva en parlant d'une voix macabre.

- Je ne suis pas n'importe qui...

Son masque disparut en des volutes de fumée noire.. Elle le reconnaîtrait, même si son visage qu'on qualifie souvent de charmant était froid, que ses traits étaient tirés, d'une expression méchante, et que dans ses pupilles ébène brillaient les graines d'une folie grandissante.. Et d'une perversité déchaînée.. Oui, elle le reconnaîtrait, ou presque..

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Invité, le  Dim 10 Avr - 22:57

Les trombes d’eau, elle les avait évitées. Et malheureusement, le cagoulé également. Cela dit, il ne semblait pas méticuleux et précis dans sa façon de combattre ; sans doute à cause d’une rage brûlante et d’une colère difficilement maîtrisable. Rien qu’aux intonations de sa voix, on pouvait sentir une haine incommensurable rouler en son être comme la houle de l’océan, ne demandant qu’à sortir et exploser à la figure du premier individu croisant sa route. Aux trois premiers individus, en fait, si on comptait le gugus allongé la tête dans un buisson et les deux malheureux un peu plus loin dans l’entrepôt.
Et Lily, bonne dernière, qui arrivait en quatrième position. Sauf qu’elle, elle n’allait pas se laisser zigouiller sans broncher. Il n’avait pas devant lui une simple petite sorcière. Petite, oui, elle l’était. Mais à défaut d’être faible physiquement, elle n’était pas faible de caractère. Elle était douée dans son métier et dotée d’une magie étrangement puissante pour une toute petite chose issue de la maison jaune et noire (oui, un blaireau, c'est féroce, ne vous en déplaise... ! )… Et bizarrement, elle avait le même point faible que son adversaire : elle se laissait facilement gagner par les sentiments violents, en particulier la Colère.
Si l’excès de sentiments pouvait être un avantage pour lui permettre de vivre une existence moins nuancée et plus piquante, cela s’avérait être une véritable plaie lors d’un combat, où il était question de méthode, de prudence et d’anticipation. D’ailleurs, Lily ne faisait preuve d’aucune de ces qualités et ses interventions étaient souvent assimilées à du suicide. Au lieu d’analyse, elle préférait l’instinct. Au lieu de contrôle, elle se laissait gagner par les émotions. La chance, elle ne l’attendait pas ; elle la provoquait ! Souvent, ça ne marchait pas vraiment comme ça aurait dû… Mais agir avant même d’avoir réfléchi était un trait de caractère chez les Gordon de père en fille, hélas. La génétique, on ne pouvait y échapper et c’était la fougue et la passion paternelles qui coulaient dans les veines de Lily. Rendons donc hommage aux Gordon ! Pourtant, avant même qu’elle n’esquisse un coup de baguette, elle fut arrêtée dans son élan lorsque le duelliste prononça son nom… Comment savait-il qui elle était ? Et qui plus est, pourquoi semblait-il croire qu’il était son ancien professeur ? Etait-ce une métaphore ou bien avait-elle été réellement son élève ? Si tel était le cas, il ne pouvait pas y en avoir des dizaines. Elle se remémora rapidement le nom de ses anciens mentors… Aëndal : non, la voix grave et suave du professeur de botanique ne ressemblait en rien à celle qui s’élevait dans cet entrepôt. Bennet : absolument pas ; Chris avait une carrure bien moins imposante que celle de l’individu en face d’elle…
Je ne suis pas n’importe qui… Les paroles résonnaient encore dans l’atmosphère enténébrée alors que le Mangemort portait la main à son visage, faisant glisser le masque d’un geste lent et mesuré. La voix était grave et constante, presque calculée.
Je ne suis pas n’importe qui… La cape glissait comme un serpent sur le sol rugueux de l’entrepôt. Les pas de l’individu laissaient éclater un petit bruit sec à la surface de l’eau à chacune de ses foulées.
Je ne suis pas n’importe qui… Les chevilles douloureusement emprisonnées entre des doigts de glace, Lily visa ses pieds avec sa baguette qui laissa échapper une flamme rougeoyante comme un rubis. Libérée de sa prison de glace, elle pointa son arme rageuse sur l’ennemi qui abandonna son masque pour laisser apparaître l’homme. Elle faillit lancer un sortilège cruel, à l’image des meurtres qu’il venait de commettre ; peut-être un éclair qui serait venu faire exploser la main tenant la baguette criminelle. Pourtant, elle fut comme frappée à l’estomac et stoppa son geste en plein élan.
Les yeux de la jeune femme, haineux quelques secondes plus tôt, étaient à présent emplis de surprise. L’incompréhension gagna bien vite le cœur de Lily, qui cognait violemment contre ses côtes. L’homme au masque de fer n’avait pas menti. Il n’était pas n’importe qui… Non, ça ne pouvait être qu’un malentendu, un terrible malentendu. Ce regard sombre, qui avait scanné son âme et son cœur, ne pouvait pas être celui d’un meurtrier. Ces yeux, qui étaient venus plonger dans les siens à la recherche de secrets bien gardés, ne pouvaient pas appartenir à un hors-la-loi sanguinaire. Non, l’homme qui avait sauvé son passé et ses souvenirs ne pouvait pas être le même qui avait sauvagement tué. L’arrêter ? Le neutraliser ? Mais comment pourrait-elle… Non, ça ne devait être qu’une erreur, tout simplement… Elle perdait la tête, elle devenait folle… Oui, ça devait être ça !
Les sourcils froncés et la voix brisée, elle murmura sur un timbre qui devait trahir une incompréhension totale.
« Ismaël ?....... »
Ismaël. Il était loin, l’homme triste et endeuillé à l’épaule chaleureuse. A présent, c’était un sorcier au regard rageur, brillant d’une lueur de folie destructrice et incoercible. La folie… Sans doute la même qui rongeait Lily, la même qui lui faisait voir le monde de façon si déstructurée, la même qui la faisait exploser pour un rien. Celle-là même qui l’avait faite abaisser sa baguette alors qu’un homme dangereux s’approchait d’elle…
* Lève ta baguette, Lily ! Embrase son corps de flammes vengeresses ! Enserre ses poignets de liens solides ! Mais ne le laisse pas approcher…*
Folie… Elle se contenta de lui lancer un regard inquiet et accusateur, semblant demander une explication, semblant supplier qu’il lui offre une bonne raison de ne pas faire ce qu’elle devait faire. Que devait-elle faire d’ailleurs ? Le mettre hors d’état de nuire et attendre que les Détraqueurs ne viennent le cueillir ! Au mieux, le laisser se rendre en lui ordonnant une dernière fois de déposer les armes. Qu’allait-elle faire ? Pourquoi ne bougeait-elle pas ? Pourquoi les souvenirs délicieux qu’il avait fait ressurgir il y a quelques semaines refaisaient surface, lui rappelant inéluctablement que c’était grâce à lui qu’elle pouvait encore s’en rassasier ? Pourquoi ne se contentait-elle pas de faire feu sur lui, sans réfléchir, comme elle en avait l’habitude ? Parce qu’il n’était pas n’importe qui
* Non, Lily… Tu es perdue. Et folle ! Si tu n’es pas capable de revenir à la réalité, alors fais en sorte que se soit lui qui sorte de sa torpeur destructrice ! Si tu ne te bats pas pour vivre, bats-toi pour l’empêcher de te tuer !*
Qu’il s’arrête ! Plus un geste ! Pourquoi avançait-il encore, le regard brûlant d’un feu rageur ? Pourquoi ne l’avait-il pas liquidé sans tarder ?... Le désespoir pouvait pousser les individus à commettre des choses insensées, elle en avait eu la preuve des dizaines de fois dans son existence. C’était sans doute le désespoir qui poussait l’Auror à abaisser sa baguette et le Mangemort à abaisser son masque. Le désespoir et la folie…
« Qu’est ce qu…. »
Une voix implorante, cherchant une explication, s’attendant peut-être à recevoir une réponse tombée du ciel comme par magie. Comme par Magie… Elle leva sa baguette dans un dernier geste désespéré et fou…avant de fermer les paupières, espérant qu’en les rouvrant, elle serait de nouveau dans le monde réel et raisonné.
* Réveille-toi…*
Les paupières s’ouvrirent pour laisser deux pupilles azur apparaître, fixant la silhouette devant elles avec détermination.
« Qui es-tu, Ismaël Lievitch ? »
Une folie désespérée…
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Invité, le  Mar 26 Avr - 19:27

Le masque avait été levé en faveur de la folie et de la haine qui menaçait de prendre dans ses bras Ismaël. Douleur, terreur, envie de meurtre, solitude, folie, tout ces sentiments emportaient le coeur de notre jeune homme, et cela entraînait petit à petit une fission dans son intégralité mental, son âme se séparait en deux parties. Schizophrénie. Deux Ismaël, tout deux menés par l'envie de se venger, de faire souffrir, de faire éprouver au monde le chaos qui l'habitait. Le masque, envolé dans des volutes de fumée noire, laissait apparaître un visage séduisant, mais déformer par des sentiments si disparates et si ardents qu'il en était transfiguré. Les yeux ébènes du jeune homme scintillaient non pas d'étoiles, mais plutôt d'une conscience ombrageuse, ténébreuse, tourmentée...

Lily Gordon, son ancienne élève, semblait ne pas comprendre ce qu'il se passait. Leur histoire passée, le fait qu'Ismaël avait dû pénétrer au plus profond de l'esprit de la jeune femme, cela avait créer des liens entre eux. Et Ism' utilisait ces liens afin de comprendre, de connaître les sentiments qu'éprouvaient la jeune femme à son encontre. Incompréhension. Surprise. Etonnement. Cela semblait la dépasser. Etait-il si faible ? Si peu intéressante ? La surprise lui enlevait-elle tout ses moyens ? Etait-ce ça l'élite du monde magique ? Chez chaque homme et femme se cachait la noirceur, mais seul une minorité avait put la laisser grandir, la comprendre, se servir d'elle.. Ismaël était de ceux là. Ce n'était qu'en étant qu'un, avec sa moitié bonne et sa moitié dévastatrice, qu'on pouvait vivre. Mais en ce moment, sa partie ténébreuse avait pris le dessus.


« Ismaël ?....... »

Une once de pitié traversa notre jeune homme. Etait-elle faible à ce point ? C'était-t-elle tellement laissé abusé par les apparences qu'elle en avait perdu la logique ? Même dans ses cours, notre jeune homme avait laissé sous-entendre une certaine allégeance. Comment un homme de sa trempe, Lievitch de surcroît pouvait-il se contenter de rejoindre les forces du bien ? Quel ennui de devoir chercher à protéger des insectes, des sous-êtres, et des gens incapables de se protéger. La vie est telle qu'il en ressort que seul le fort vainc le faible. Nul ne devrait aller à l'encontre de la nature. Lui même avait dû suivre la vie, maudissant, injuriant, mais toujours avançant, la vie. Il était devenu fort, il était devenu puissant. La magie noire était devenue son amie, les Inféris ses jouets, les Horcruxes l'un de ses savoirs, et l'une de ses expériences..

Ismaël ? Un homme qui avait plusieurs personnalités, un homme qui était faible sans son soi maléfique. Une entité qui menaçait de se diverger en deux extrêmes. La jeune auror sembla lui lancer un regard inquisiteur, et moindrement accusateur. Des explications ? Mais fallait-il des explications à cela ? Pourquoi était-il un mage noir ? Pourquoi était-il un meurtrir ? est-ce que l'on demande à la vie pourquoi elle prenait les gens, leur octroyait un soi-disant un bienfait, et qu'elle leur reprenait le plus souvent au mauvais moment ? Il avait subi la mort de Ninyara, il avait subi une rupture. Rien n'était beau et merveilleux dans ce monde. Tout était calculé, tout menait à la mort, à la souffrance, à l'oubli.

« Qu’est ce qu…. »

Supplication d'une jeune femme à qui la vie n'avait pas toujours été facile. Mais quel âge avait-elle ? Elle avait subi la perte d'un amant, mais qu'avait-elle vécue réellement ? Tournant autour de son nombril, un égocentrisme puissant s'était emparé de notre jeune homme. Lui avait tout perdu, tout (ou presque). Lui restait seulement la douleur, la vengeance contre un monde trop blanc et noir, où le contraste n'existait que chez les fous. Pourtant, lui même était un contraste. Blanc de son coté charmant, amoureux, aimant. Noir de son coté manipulateur, voulant découvrir les moindres secrets de la magie noire..

Qu'est-ce qu'il était ? Qu'était-ce que ce bordel phénoménal ? Un torrent de sentiments contraires, de tortures mentales, de pincement au coeur, de noeuds à l'estomac, de regards suppliants.. Elle ferma les yeux. Cela serait si facile d'enlever la vie à ce corps, comme il avait été facile de tuer les trois autres. Levant sa baguette au niveau du visage de la jeune femme, qui était proche de lui, il s'apprêtait à lui asséner un coup mortel, lorsqu'elle ouvrit les yeux.


« Qui es-tu, Ismaël Lievitch ? »

Question à ne pas poser à quelqu'un qui sombre dans la folie. Il existe tellement de réponses que peut s'ensuivre un long monologue. Devait-il répondre ? Ne serait-il pas plus simple de la tuer directement ? Son regard déterminer acheva de décider notre jeune 23, qui n'était autre qu'Ismaël. Sa baguette pointer vers la jeune femme fit un mouvement horizontale, et il murmura:

- Promptus Nebulae.. Il observa la jeune femme, tandis que son visage disparut au fur et à mesure que le brouillard se créait, les yeux dans les siens. Qui suis-je ? Sa voix devait hystérique. Je suis un homme, un mage, un nécromancien, un meurtrier, qui hait la vie, le monde, les sous-êtres.. Je suis un homme lassé des faux-semblants.. Un blanc inquiétant s'ensuivit. Nous sommes des prédateurs.

Illusionis. Qui de l'illusion ou de l'homme s'avança ? Dans tout les cas, il y en eu un qui arracha un baiser des lèvres de Lily, et qui termina ce baiser par une morsure. La lèvre inférieure de la jeune femme laissa goutter du sang, qu'il lécha. Puis il s'éloigna aussi rapidement qu'il était venu. Un goût ferreux dans la bouche. Le sang était tout à fait extraordinaire. Synonyme de vie, il était le met préféré des vampires.. Comme quoi ces morts n'avaient pas mauvais goût.

- Fuis, petite fille, ou sinon... C'est plus que tes lèvres que je vais prendre. Petite question ? Que fais un prédateur avec sa proie lorsqu'il est sûr de la manger ? Il attendit quelques secondes. Tu ne sais pas Lily ? Il joue avec ! Il dit d'une voix rageuse: Ango Nubes !

Une nuage de fumée quasiment identique au brouillard autour de lui se dirigea vers la jeune femme. Elle était peut-être auror, peut-être une membre de l'élite du monde magique, mais elle n'était à l'origine qu'une femme. Un vieux adage dit "Une fille de perdu, dix de retrouver". Il en avait perdu une, il allait en gagner une ce soir. Ce n'était que justice, vu que Lily lui avait enlevé sa proie.. Celle qui était encore en vie quelques minutes auparavant. Folie prédatrice, désir de luxure.. Ambition, destruction.

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Invité, le  Jeu 28 Avr - 20:24

Les paupières s’étaient rouvertes brusquement sur un monde qu’elle espérait être réel. Etait-elle toujours enfouie dans les méandres de son subconscient ? Sa santé mentale lui faisait-elle défaut ? Tout ceci était-il la réalité ? A quoi pouvait-elle bien se raccrocher quand tout autour d’elle était aussi déstabilisant qu’insensé… Elle avait douté tant de fois sur sa capacité à assimiler les événements de façon contrôlée et normale qu’il était difficile pour Lily d’appréhender les choses comme le commun des mortels. Cette personnalité étrange et tellement extrême… Cette bipolarité et cet excès de sentiments… Ce qu’elle avait toujours pensé être un caractère un peu trop entier, peut-être n’était-ce finalement que le début d’une longue descente aux enfers. Oui, elle était peut-être tout simplement en train de sombrer dans la démence… Le delirium… Un brouillard épais enveloppant l’esprit d’un voile de confusion, empêchant de reconnaître les personnes, le lieu, le jour… Pourtant, Lily savait quel jour on était. Elle savait où elle se trouvait et comment elle s’y était rendue. Elle savait qui était le visage qui venait de laisser tomber son masque… Mais son cerveau était embué et il lui était impossible de tenir un raisonnement cohérent.
La folie est semblable à un amant ; on sait la relation néfaste et dangereuse, elle nous fait perdre pieds et exacerbe nos sens au centuple, mais un baiser d’elle et on s’abandonne dans ses bras. Le pays de la perdition, Lily venait d’y mettre un pied dedans en laissant le sorcier s’approcher d’elle, la baguette pointée sur son visage. Elle en demandait presque l’asile, à l’instant où elle avait préféré écouter les explications hystériques d’un fou à lier plutôt que de lui balancer un Stupéfix en pleine poitrine. Un nuage les enveloppa tous deux, alors que les yeux du mage noir plongeaient dans ceux de la jeune femme. Etait-ce un sortilège, ou bien une simple hallucination, une vision onirique tout droit sortie de l’esprit en divagation de l’Auror ? Difficile à dire… Elle sentait pourtant le voile froid et humide sur sa peau, bien réel lui. La voix du sorcier, quant à elle, semblait surnaturelle, déformée par une incontrôlable hystérie.
Nous sommes des prédateurs… Les mots s’élevèrent à travers le linceul brumeux, résonnant étrangement dans le hangar enténébré. Un frisson, un effleurement sur son visage. Un baiser ? Oui, des lèvres qui viennent se presser sur les siennes, avec ferveur.
La douceur d’une bouche empressée au contact brûlant. D’abord surprise, Lily demeura immobile, se demandant encore s’il s’agissait d’une illusion chimérique. Le visage contre le sien semblait si réel. Son odeur… La même qui avait imprégné son manteau lorsqu’elle avait passé son bras dans celui du jeune homme lors de leur promenade nocturne quelques semaines plus tôt.
Puis la douleur… Lancinante, piquante. Mordante. Les dents emprisonnant sa lèvre lui arrachèrent un gémissement de douleur, signe de désapprobation évident. Une douce chaleur vint rouler sur le galbe de sa lèvre ; rouge sang, mêlé au vermillon de sa bouche. Son regard s’était déjà teinté d’une ombre vengeresse, prête à laisser exploser la rage provoquée par le châtiment qu’il venait de lui infliger. Mais elle fut vite étouffée par la langue du Mangemort, qui vint panser la plaie et éponger le sang perlant sur sa lèvre, avant de s’éloigner d’elle aussi vite qu’il s’était approché. La langue du sorcier était venue se faire pardonner et effacer les stigmates d’une punition qu’elle n’avait de toute évidence pas méritée. La douceur puis la douleur… Puis la douceur.
Flou artistique, danse de brumes légères… Dans l’esprit de Lily ou dans l’atmosphère… Tout était aussi opaque ! Il venait de la réduire au silence en la muselant d’un baiser. Elle était aveugle dans cette mer nuageuse. Mais elle pouvait encore sentir son parfum. Et entendre sa voix…
Fuis, petite fille, ou sinon... C'est plus que tes lèvres que je vais prendre. Petite question ? Que fais un prédateur avec sa proie lorsqu'il est sûr de la manger ?
Une proie ? C’était donc ça… Elle était une petite souris entre les pattes d’un félin. Et il n’avait qu’un souhait : jouer des griffes sur sa fourrure avant de la dévorer ! Mais ne savait-il pas que parfois, le déjeuner du gros chat se fait la malle avec subtilité ? Les yeux scrutant le brouillard, elle ne répondit pas.
Tu ne sais pas Lily ? Il joue avec !Ango Nubes !
Lily eut un sursaut d’appréhension, reculant imperceptiblement, s’attendant sans doute à être frappée par un sortilège en plein cœur. Son regard serpenta avec inquiétude, à la recherche du piège qui lui avait été tendu. Pas de flammes. Pas d’éclairs mortels. Pas de filet jaillissant pour l’étreindre. Ce n’est que lorsque un picotement dans sa gorge se manifesta qu’elle comprit enfin le subterfuge : les vapeurs étaient toxiques ! Des toussotements douloureux animèrent son thorax et elle porta une main devant sa bouche pour tenter d’empêcher l’air de s’y engouffrer. D’une main, elle pointa sa baguette et murmura entre deux quintes de toux :
« Eolo Procella ! »
Le petit courant d’air glissant à travers la porte encore entrebâillée de l’entrepôt se transforma en bourrasque, qui ouvrit le battant dans un claquement avant de s’engouffrer dans le bâtiment. Si le brouillard demeura encore légèrement en suspension dans l’air, le nuage toxique, lui, fut happé et dissipé. En quelques secondes, Lily retrouva le souffle et profita avec délectation de l’oxygène pénétrant dans ses poumons, bien que sa gorge demeura douloureuse et brûlée. Le regard ardent d’une rage grandissante, elle pointa son arme sur le sorcier en face d’elle.
« Expulso ! »
Elle n’attendit pas une seconde pour foncer sur l’adversaire, qui s’écrasa avec violence sur le mur derrière lui dans une pluie de plâtre et de poussière. Encore au sol, elle en profita pour l’agripper par le col de sa cape et le remettre sur ses pieds. Le sale traître… Comment s’était-elle laissée abuser de la sorte ? Le feu de la Colère commençait à gronder en son cœur et ne demandait qu’à sortir. Sans crier gare, elle lui administra son poing dans la mâchoire ; poing qui ne devait pas être aussi solide qu’elle le pensait puisque le choc lui arracha une grimace de douleur. Haletante, elle enserra le visage du sorcier dans une de ses mains, s’assurant qu’il la regardait dans les yeux.
« Explique moi un peu qui est la proie, ici… »
Le regard d’Ismaël ce soir n’était pas le même que celui dans lequel elle s’était noyée il y a peu. Toujours aussi profond, cependant il était aujourd’hui teinté d’une inexplicable soif qu’il devait inévitablement étancher. Avec une lueur de démence. La psychose semblait avoir effacé toute trace de conscience dans ses yeux !
Son poing douloureux était fermement plaqué sur le torse du sorcier, son autre main maintenant sa baguette. Son buste s’appliquait à garder le corps du jeune homme fortement appuyé sur la paroi, qui continuait à laisser tomber quelques morceaux de plâtre à chaque imperceptible mouvement de leur part. L’envie de lui asséner un deuxième coup se fit violente. Pourtant, elle rapprocha ses lèvres de son oreille pour lui murmurer :
« On dirait bien que le prédateur n’est pas celui qu’on croit… »
Une sensation incroyablement délicieuse l’envahit… Cette explosion qu’elle n’avait pas eut le temps de laisser éclater, elle implosait à présent dans ses entrailles. Elle laissa glisser la pointe de sa baguette, à présent incandescente, sur le torse à demi découvert du Mangemort, telle une caresse, laissant une trace rougeoyante sur sa peau. Et avant qu’il n’émette la moindre protestation de douleur sous la brûlure, elle susurra un « Silencio » à peine audible contre les lèvres du sorcier, étouffant son souffle les yeux plongés dans les siens.
La folie, oui, c'était réellement une maîtresse cruelle. Et Lily semblait déjà avoir choisi d'y succomber.
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Re: Parc de Loutry Ste Chaspoule
Gyaltsen Kunkhyab, le  Sam 21 Mai - 19:20

Sous les doux rayons d'un soleil printanier, la rivière avait un air paisible. Son eau, calme et silencieuse, ondulait doucement sous le rythme de la brise légère du matin. Nous étions à Loutry Ste Chaspoule, très tôt le matin, dans son parc, si paisible et magique à la fois.

Non loin du pont en pierre, quelque chose d'inhabituel semblait se dessiner. Là, assis sur un banc en bois situé à quelques pas de la rivière, un homme s'adonnait à une occupation qui ne tenait qu'à lui et à laquelle les quelques passants semblaient insensibles, n'y portant que très peu d'attention.

D'habiles gestes du poignet, sa baguette magique sifflotant légèrement dans l'air à hauteur de son visage, de petites formes semblaient doucement prendre vie devant lui, parties de rien et apparaissant dans un léger halo lumineux. Naissant ainsi les unes après les autres, le spectacle était toujours le même, orchestré avec sérénité par Gyaltsen.

Émergeant toujours de la même façon dans un très doux concert de flammes, le petit origami de papier violet prenait vie, étendant ses ailes dans une élégance toute particulière, ce qui permettait alors à l'ancien Ministre de continuer son œuvre. Ondulant à nouveau, la baguette magique dessinait ensuite des lettres dorées qui venaient s’apposer sur les ailes du phénix en papier pour former ce qui paraissait être une phrase.

Après l'avoir contemplé pendant quelques instants à l'aide d'un regard de bienveillance, Gyaltsen donnait enfin la liberté à l'oiseau nouvellement créé qui s'envolait alors dans les airs avant de disparaître, au loin...

Ainsi se répétait inlassablement le spectacle, celui d'un homme seul et qui semblait avoir perdu tous ses repères...
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Re: Parc de Loutry Ste Chaspoule
Invité, le  Lun 23 Mai - 21:04

Loutry Sainte Chaspoule... Une petite ville calme, avec beaucoup de verdure aux alentours, et pas mal de résidence de sorciers. C'était une ville pour les jeunes couples, pour les familles nombreuses. Et c'était également ma ville à présent. j'avais débourser tout mon argent pour m'offrir mon appartement, car j'étais tombée amoureuse de la poésie de ce village. Il me convenait parfaitement et je n'avais pas une minute regretté mon achat.

Je venais de sortir de mon chez-moi, sans idée précise de ce que j'allais faire, pensant transplaner pour aller au boulot, puis je songeais d'un coup que je pouvais au contraire en profiter pour explorer un peu mieux certain recoins de la ville. Souriant, je me dirigeai alors vers le parc, que je n'avais pas encore visité.

Je passais la grille, après avoir marché quelques minutes, et arrivai dans le lieu convoité. Il faisait doux et bon ; il devait être huit heures. Je n'apercevais encore personne ce qui me convenait ; je n'avais pas peur des agressions, après tout, ne suis-je pas une Auror ? Si moi j'avais peur de me faire voler, que devais être les autres composantes de la population ?

J'allais alors m'asseoir sur un banc, en face d'une rivière qui chantonnait. je restais là une trentaine de minutes, observant l'eau calme perdue dans mes pensées. Lorsque je pensais à partir, je reçu alors un oiseau en papier violet, comme je le vis qui vint s'accrocher dans mes cheveux. Avec un peu de mal, car il s'était emmêlé, je le sortis et regardais autour de moi pour voir d'où il venait.

Un homme seul se tenait derrière moi, et je lui souris ; il semblait perdu. M'approchant d lui, je constatait qu'il devait avoir dépassé la trentaine, il n'avait plus la fraicheur d'un garçon de vingt ans, mais dégageai un certain charme. Je m'approchais et lui dit :

- Ceci est à vous ?

Je remarquais alors une phrase sur les ailes de l'oiseau... Mais je ne pus la lire.
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Re: Parc de Loutry Ste Chaspoule
Gyaltsen Kunkhyab, le  Ven 3 Juin - 19:12

- Ceci est à vous ?

Délicatement, la douce mélodie vint le tirer de ses pensées. Une jeune femme se tenait maintenant à ses côtés ; il n'avait même pas remarqué son approche, trop distrait par son œuvre. Un nouveau Phénix de papier venait tout juste de prendre son envol pour s'éloigner au loin, comme tous les autres... C'est alors que Gyaltsen prit enfin le temps de tourner son regard vers la jeune inconnue. Silencieux et immobile durant quelques instants, il l'observa, attentivement. Puis d'une voix calme et douce à la fois :

- Non, plus maintenant. Il est à vous désormais. C'est lui qui vous a choisie...

La jeune femme semblait hésitante. Se rendant bien compte de son incompréhension et regardant avec insistance le petit oiseau de papier qu'elle tenait dans sa main, l'ancien Ministre ajouta :

- Il s'agit d'un proverbe tibétain. Si le Phénix qui le porte vous a choisi, c'est qu'il vous est destiné. Celui-ci signifie... Gyaltsen marqua alors un silence. De la lumière à l'obscurité, ainsi sombrera la renommée à l'état d'illégalité... Je vous en prie, asseyez-vous, lui proposa-t-il d'un air serein. Il semblerait que nous ayons des choses à nous dire...

Sur ces mots, il rangea sa baguette magique à l'intérieur de sa veste de costume, comme pour faire retomber la pression naissante.
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Re: Parc de Loutry Ste Chaspoule
Invité, le  Sam 4 Juin - 14:12

L'homme resta encore silencieux, le temps de finir un autre oiseau de papier, et de l'envoyer, comme tous les autres, en direction du plan d'eau. Je trouvais cette acte plein de poésie, comme une offrande fragile, de papier à la nature, nature qui le détruirait rapidement... Ce rendait-il compte de l'inutilité de son acte ? Comme s'il espérait faire survivre son œuvre...

Il me répondit alors, d'une voix douce et calme :

Non, plus maintenant. Il est à vous désormais. C'est lui qui vous a choisie...

A moi ? Je regardais une nouvelle fois la construction, ce petit oiseau qui ne pouvait voler... le méritais-je ? Je ne l'avais construit, ni même attrapé. Il s'était contenté de s'emmêler dans mes cheveux. Je ne le voulais même pas. C'était de la simple politesse, sinon, je l'aurais balancé. Mais maintenant qu'il m'était offert, il prenait une certaine valeur, la valeur du cadeau donné.
Il me renseigna alors sur ce qui était marqué dessus :

Il s'agit d'un proverbe tibétain. Si le Phénix qui le porte vous a choisi, c'est qu'il vous est destiné. Celui-ci signifie... De la lumière à l'obscurité, ainsi sombrera la renommée à l'état d'illégalité... Je vous en prie, asseyez-vous, Il semblerait que nous ayons des choses à nous dire...

Il pensait vraiment qu'il m'était destiné ? C'était un simple hasard. Et ce ne semblait être qu'un papier savamment plié, mais toujours un papier. Le proverbe était beau, il parlait de la rançon de la gloire non ? Je l'écoutai, et m'assit, avant d'oser cette question :

- Pourquoi dites-vous qu'il m'est destiné ? Et pourquoi faites vous cela ?
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