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L'Arrière-boutique
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Anthony Adams
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Re: L'Arrière-boutique
Anthony Adams, le  Lun 29 Aoû - 22:51

Un ventr... Visage connu se présenta à la boutique. Une fille, qui même enceinte, avait insisté pour continuer le Quidditch. Elle était bornée. C'était pas faute d'essayer, mais Lizzie était une fille beaucoup trop têtue pour Antho. Elle était donc restée dans l'équipe malgré ses trop nombreux mois de grossesse. Remarquez, ça devait être une première, le public avait été plutôt surpris, ça avait un peu fait jaser. Puis, son efficacité habituelle avait rapidement fait taire toutes les mauvaises langues.

- Salut Lizzie ! Que puis-je pour toi ?

Évidemment, si elle venait, c'était pour les beaux yeux d'Anthony, elle venait ici pour une bonne raison. Et ce fut une raison étonnante. Il y a quelques mois déjà, quelques personnes étaient venues à la boutique en ayant retrouvé une baguette d'une personne illustre ayant participé à la bataille de Poudlard, où ayant vécu pendant cette période. Et là, l'histoire se répétait. Comme si les baguettes, par un processus inconnu, ressortaient après une centaine d'année dans l'oubli. Aujourd'hui, l'histoire se répétait. Du moins, semblait se répéter. Quand elle lui montra la vieille baguette usée, Anthony ne put s'empêcher d'exprimer sa surprise. La forme du pommeau ne lui était pas inconnue. Cette forme que l'on distinguait encore malgré l'usure était d'ailleurs connue de beaucoup, surtout par les gens comme les Ollivendeurs, passionnés de baguette. Lizzie devait déjà se douter, mais elle voulait savoir si ce n'était pas une simple réplique comme il en existait beaucoup au marché noir. Les gens n'avaient aucune honte à se faire de l'argent sur des personnes décédées.

- Hmm... Viens dans l'arrière boutique, je vais pouvoir la regarder de plus près.

Non c'était pas une invitation. Pas avec une femme enceinte. Puis, nan, Antho n'était pas ce genre de mec à faire des choses dans la boutique... Sauf une fois... Ou peut-être plus. Mais il était en couple après tout. Bref, de toute façon, c'était pas une invitation, le problème se posait pas ! Au premier abord, cela ressemblait à la baguette de Minerva McGonagall. Mais il ne dit rien pour l'instant. Il posa le bout de bois (jusqu'à preuve du contraire, ce n'était qu'un bout de bois après tout) sur la table.

- Tu veux un café, quelque chose ?

Histoire de ménager un peu le suspense vous voyez. D'ailleurs, Anthony se fit un petit café dans une machine à expresso dernier cri, payer par la boutique. Alala, que c'était beau d'être riche...
Lizzie Cojocaru
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Re: L'Arrière-boutique
Lizzie Cojocaru, le  Jeu 1 Sep - 2:21

Par chance, il tarda pas trop. Et j’dis pas par chance pour moi, hein, j’en avais marre de devoir lui coller au c*l parce qu’il pouvait pas avoir deux minutes de libre, Monsieur le Ministre. Nah, pour lui, car sinon j’avais réussi à récupérer son adresse, et j’étais tellement capable de le harceler en pleine nuit pour une réponse. B*rdel, j’étais une cliente de choix de sa boutique. J’y avais acheté quoi, Kaunan, Laguz, l’imitation des baguettes de Dey et Proulx... M’enfin, ces dernières m’avaient pas conduite bien loin, et la dernière était même pas pour moi. On avait voulu cambrioler Gringotts avec ça, pas du tout ambitieux les élèves hein, et forcément, en s’inspirant des pires concierge et garde de l’histoire de Poudlard, on s’était retrouvés derrière les barreaux.

Ironie du sort. Fin ça faisait quand même de beaux achats. Donc j’étais prio. Et non, j’étais même prio car c’était pas possible maintenant. Malgré mes trois baguettes, aucune ne sonnait assez... personnelle, familière. Elles ne me reconnaissaient plus comme avant. Azkaban m’avait visiblement changée, sans que je parvienne encore à estimer dans quel sens. Et l’urgence, ouais, l’urgence, ça mérite de l’attention. J’crois même qu’en interne j’avais réussi à penser un s’il te p avant que mon capitaine ne débarque. Toujours propre sur lui, celui-là. L’enfer. Et bla, et bla, et bla, au moins il avait la décence de pas me demander comment j’allais, ou ce que je voulais, juste ce qu’il pouvait faire pour moi.

Good. Direct, il avait dû comprendre comment je marchais, et je lui racontais ma vie, enfin presque, en fait pas vraiment, si on regarde bien j’avais même dit très peu sur le comment la baguette était arrivée en ma possession. Il semblait troublé par ma découverte. Presque autant que quand j’étais entrée en sa ligne de mire, et qu’elle avait happé mon oeil avide. De sa magie musicale, pouvait-elle faire émerger quelque ordre en ma vie ? Canaliser mes pulsions magiques en une efficacité plus attrayante ? Freiner les points d’interrogation, et vite, avant de s’attacher à leurs réponses, leurs promesses, leurs espo- et autres inepties. Il m’invita dans l’arrière-boutique.

Je glissais un sourire taquin. Plus pour le jeu qu’autre chose. Si l’un de ses clients pouvait s’imaginer des trucs, que sa réputation pouvait être un peu moins rutilante, j’en serais assez ravie. Et j’avais tendance à souiller tant les images que les vies qui croisaient mon chemin. Ses mains lâchèrent pourtant vite ma trouvaille au profit de quelque objet non identifié. Il offrit du café. Un frémissement affolé glissa entre mes veines. Il voulait m’intoxiquer avec un truc moldu. Il craignait que j’en ai après son poste au Quidditch, peut-être ? Non. Non, il devait juste être... wait. Répondre, de mes lèvres presque cartonnées par des années de masque, avant qu’il cherche à interpréter mon silence.
- Tu sais bien que je ne peux digérer aucun liquide non-alcoolisé.
Mes doigts, impatients, revinrent s'enrouler autour de la baguette.
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Re: L'Arrière-boutique
Anthony Adams, le  Ven 2 Sep - 16:00

Sa co-cap refusa le café. Par contre, elle voulait un truc alcoolisé. Il restait bien à Antho quelques bouteilles des 3B. Mais le stock baissait petit à petit. Il était temps qu'il revoit Lyne. Bon ok, il n'y avait pas que ça, mais c'était une bonne excuse pour se voiler la face.

- Tu sais bien que je ne peux digérer aucun liquide non-alcoolisé.
- Je peux avoir ça aussi. Tu veux quoi ?

De son côté, son café était prêt. Il prit la tasse, mit un demi sucre, prit une gorgée, puis la posa sur la table. Il prit précautionneusement la baguette (en ayant au préalable demandé à Liz, il était pas suicidaire) des mains de sa coéquipière, pour l'inspecter un peu plus en détail. La première constatation était que la magie était très faible. Trop faible pour qu'il ressente cette petite décharge qu'il ressentait quand il prenait une baguette en main. Il essaya de lancer un sort mais rien n'en sortit. Même pas une étincelle. Il avait sentit sa magie dans l'impossibilité total de transiter par la baguette. Il ressentait même une légère brûlure, une gêne, comme si la puissance de sa magie était encore là. Il reposa doucement le bout de bois sur la table, et se massa la main en allant chercher un mètre pour mesurer la taille de la baguette. La gêne perdurait. Malgré cela, il mesura le bout de bois. 23,75 centimètres exactement. Malgré l'usure, la baguette n'avait pas dû être rompue. Étonnant. Le savoir faire d'Ollivander faisait des miracles, même un siècle plus tard. Le jeune homme avait déterminé le bois dès qu'il avait vu la baguette. C'était du sapin, aucun doute. Il la reprit en main, puis la fit tourner entre ces doigts habiles, pour essayer de déterminer le cœur. Encore une fois, aucun doute. Le cœur était en ventricule de dragon...

- Je suppose que t'as déjà déterminé tout ce que je suis en train de voir... commença-t'il en reposant la baguette sur la table. C'est une baguette en sapin, composée d'une ventricule de dragon et mesurant 23,75 centimètres. Au premier abord, c'est effectivement la baguette de Minerva McGonagall. Mais il y a pas mal de contrefaçons qui circulent, bien que souvent en trop bon état pour être vraies, certains faussaires sont très bons.

Il regarda la baguette. Il y avait une dernière chose que les faussaires étaient incapable de faire. Reproduire le manche à l'exact identique. Il y avait dans la boutique, tous les "moules" des manches. Et les manches des personnes illustres étaient soigneusement gardés dans un coffre celé dont seul les gérants d'Ollivander's avaient la connaissance. Ces moules étaient soigneusement gardés, tout simplement pour prouver que les fausses baguettes étaient bien des fausses. Mais l'intuition d'Antho lui disait que cette fois, et pour la première fois, le moule allait affirmer que la baguette était la vraie. Après un "Je reviens" rapide, le gérant d'Olly ouvrit donc une trappe cachée et partit dans les tréfonds de la boutique. Cette pièce au sous sol a été aménagée bien plus tard que la bataille de Poudlard, quand certaines personnes avaient cru bon d'avoir un moyen de se cacher en cas d'attaque. Après quelques minutes à déambuler dans la pièce, Anthony trouva ce qu'il voulait. Il ouvrit le coffre à l'aide de la deuxième clé qui pendait au trousseau de clé de la boutique. Elle ouvrait la boutique, tout le monde pensait que c'était un simple double. Après avoir récupéré le moule, simple "chute" de la découpe du manche, laissant donc apparaitre, en creux, la forme du manche originel. Il remonta donc dans l'arrière boutique, avec ce fameux bout de bois et le posa sur la table. Il expliqua rapidement ce que c'était à Lizzie et lui dit, en tendant, le "moule" et la baguette.

- Je te laisse tester. Si elle passe exactement... On sera fixé.

Anthony retenait son souffle. Il avait peut-être devant lui une baguette d'une directrice de Poudlard, d'une proche de Dumbledore. Il attendit donc que Lizzie fasse le test.
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Re: L'Arrière-boutique
Lizzie Cojocaru, le  Lun 5 Sep - 3:27

Il a de l’alcool. Je suis sauvée. « Un whisky, alors. » J’vais pouvoir boire de quoi me brûler la gorge d’adrénaline, retrouver l’ivresse de vivre puisqu’il n’y a qu’ainsi que je la connais, lorsque de ma baguette je suis séparée. Et oui, j’ai beau l’avoir découverte récemment, savoir que pour l’heure elle me repousse, je garde bon espoir d’en gagner la confiance. Notre éloignement se fait au profit de Anthony ; et si elle le reconnaissait comme maître ? Faudrait-il le tuer pour en obtenir le contrôle ? Compliqué. Compliqué, y a des gens qu’on tue pas sur commande. Je crois. Je le regarde, café trop sucré descendu, tester la baguette. Il met à l’épreuve ses souvenirs magiques, et la baguette ne crache rien. Elle semble pourtant lui cramer les sens ; lui aussi est repoussé. Soulagement. Arbitrage simplifié. Il prend alors d’autres mesures, après s’être massé la main. Taille avec un mètre, coeur par le pivot, et long est son silence, plus encore que son balais. Il parle enfin, reconnait les possibilités, les ouvertures, les potentiels. Avant de tout brimer. Ça pourrait être une imitation. Oui, je sais, c’est pour ça que je suis là, crétin. Me balance pas des gifles déjà prises sans argument ou information concrète. Tout ce que tu dis c’est que tu sais pas. Ou peut être que si. Car il finit par repartir, en fait. Vers un domaine où je ne suis invitée. L’attente, très peu pour moi.
Manger ma manche. Avancer hésitante en atelier inconnu ; menton baissé. Envouté. Envoyé, appelé ? A chaque pas, des réminiscences mensuelles, mais guère menstruelles. Mention spéciale à ma mandibule – insatiable, la bête ! – qui mendie sa mangeoire de menthe et mandragore et mandarin encore. Mes yeux pétillaient le mensonge ; maintenant ils irradient le manque. Tout cela prendra fin bientôt. C’est l’heure des renouveaux. I’ll be drunk in magic. Mon pied court avide dans une mangrove toute en sens. Y a un bordel mental m’élançant, m’enlaçant, mais carrément pas menaçant. Il revient. M’explique un principe que seuls les spécialistes des baguettes doivent maitriser ; les moules. Enfin non, je maitrise aussi les moules, mais pas les mêmes quoi. Si ça marche pas, c’est lui qui paye. Précautionneuse, je la retire des doigts du capitaine. En caresse le manche. Baguette, es-tu l’artisan de ma renaissance ? Les secondes s’arrondissent, s’enlacent, s’étriquent, se font du mal à force de se cogner dans leurs recoins, plus vite que les rebonds de mes battements. Instant en apesanteur.

Le manche est exact.

Main fébrile. Peut-être mon âme se sait-elle phénix à l’instant où elle s’embrase une dernière fois. Dans les cendres, je ne vois que cette équivalence parfaite des proportions et motifs et -
tout.

Je regarde Anthony. Je crois que j’ai l’air émue. On corrige ça de l’habituelle mâchoire carnassière.
- Comment faire pour qu’elle s’imbrique aussi dans ma main ? Qu’elle fonctionne à nouveau ?
Oui, imbécile. Je sais ce qui se joue, déjà. Je suis une enfant ingrate. Mais si tu connaissais le chamboulement se déroulement en interne, comment l'interpréterais-tu ?
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Re: L'Arrière-boutique
Anthony Adams, le  Mar 6 Sep - 13:19

Parfait. La chute et le manche s'emboîte à la perfection. Le jour est historique. La fille qu'il avait devant lui avait trouvé par je ne sais quel moyen la baguette de Minerva McGonagall. Anthony resta un instant bouche bée, béat d'admiration devant ce bout de bois. Maintenant il en était sûr, ce n'était pas juste un bout de bois. C'était bien une baguette magique. Une baguette qui avait lutté contre les Mangemorts, qui avait survécu à la bataille de Poudlard. Cette baguette n'avait rien d'extraordinaire en soit. Les composants étaient somme toute classique. Mais comme beaucoup de choses, c'était l'histoire qui l'entourait qui la rendait aussi exceptionnel. Il ne dit rien, c'est Lizzie qui romps le silence. Elle est émue. Sans aucun doute. Wow, ce jour était vraiment un jour à marquer d'une pierre blanche. Deux trucs complètement fou en si peu de temps, ça se fêtait.

- Comment faire pour qu’elle s’imbrique aussi dans ma main ? Qu’elle fonctionne à nouveau ?

Elle avait peur aussi. Peur que ça soit elle le problème. Ce qu'avait ressentit Antho, c'était pas le rejet de la baguette. Avec le temps et l'expérience, il avait réussit à gérer cela. Il arrivait à maitriser la plupart des baguettes, d'en sortir quelques sorts de base. Mais là, la baguette ne pouvait tout simplement émettre aucune magie, pas même une étincelle. La ventricule de Dragon était sans doute trop endommagée pour pouvoir faire quoi que ce soit.

- Le problème ne vient pas de toi, commença-t'il en essayant de détacher son regard de la baguette. Elle est tout simplement trop abimée pour garder ses propriétés magiques. La magie ne peut plus la traverser et reste bloquée dans nos mains, c'est pour ça que ça brûle.

Pendant qu'il parlait, il s'était rappelé qu'elle lui avait demandé un whisky avant qu'il descende. Il avait donc commencé à chercher une bouteille ainsi qu'un verre à whisky. La bouteille était presque vide. Il servit le verre généreusement avant de le tendre à Lizzie et de continuer.

- Je pense que je peux la restaurer. Mais pas vraiment la réparer. Tu pourras lancer des sorts de très faibles intensités avec, mais il ne faudra pas essayer de lancer des sorts complexes, il marqua une courte pause. Au mieux, ça ne marchera pas... Au pire, elle ne supportera pas la quantité de magie et t’explosera littéralement entre les mains.

Pour tout avouer, il n'était même pas sûr qu'elle puisse lancer un sort, même avec tout le soin qu'il pouvait lui donner. Il n'avait pas vu l'état du cœur, mais après autant d'années, il était fort possible qu'il n'y ai plus rien à faire. Il pourrait la rendre présentable, pour qu'elle puisse être affichée dans une vitrine à la limite. Mais, difficile d'en dire plus. Il préféra donc prévenir Lizzie tout de même.

- Pour tout te dire, il est même possible que je ne puisse même pas en sortir la moindre étincelle de magie. Tout dépendra de l'état du cœur. Je ferais tout pour qu'elle soit utilisable, mais je ne te garantit rien.

C'était un peu triste. Si ça se trouve, la baguette serait réduite à état de pauvre bout de bois ayant emprisonné une ventricule de dragon. Mais, il préférait prévenir sa co-cap. C'était pas dans ses habitudes de mentir. Et il préférait un client prévenu, qu'un client déçu. Ce qu'il ne dit pas, c'est qu'il avait tout de même bon espoir et qu'il était prêt à passer jour et nuit pour en sortir quelque chose.

- Donc, si tu le veux bien, je la prends disons 3 ou 4 jours, le temps de m'en occuper et on sera fixé.
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Re: L'Arrière-boutique
Lizzie Cojocaru, le  Sam 10 Sep - 21:24

Le capitaine parle. Beaucoup. Trop ? On dirait qu’il veut me rassurer quant à la baguette. Enfin pire, pas la baguette, par rapport à moi-même. Ce n’est pas moi le souci. J’essaie de faire genre que je le crois. Je sais que cette baguette aurait de bonnes raisons de me rejeter, à moins qu’elle soit amnésique. J’connais rien aux propriétés des baguettes, mais c’est comme à l’escrime, y a toujours le speech « La baguette choisit son sorcier » et j’suis à peu près sûre que celle là avait pas choisi McGonagall pour ses prédispositions en magie noire. Yup, manquerait plus que le bois cerne les intentions des sorciers à travers les pulsations de la paume et j’pouvais déjà lui dire au revoir.

Il parlait. Encore. Toujours. Insistait. Le problème n’était pas moi. C’était la baguette. On aurait dit qu’il parlait d’une rupture je vous jure. Trop chelou. Un truc que font les gens, en se prenant par pincettes et faisant bien attention. Ils y connaissaient rien. J’avais, moi aussi, été en couple, un jour, quand j’étais jeune et innocente. Le type m’avait trompée, avait fini séquestré et laissé à l’abandon en croisant les doigts pour que le personnel de Poudlard le trouve. Évidemment, il s’était échappé. Mais il m’avait plus recausé pareil après, et chacune de nos entrevues avaient été l’occasion d’une blessure pour sa gue*le. Des choses ne s’oublient pas, quand on est rancunière. Mais ouais, je l’entendais, et j’avais l’impression de voir Jane casser avec Warren il y a trois siècles.

Sauf que lui il avait l’air de parler de manière différente. Pas Warren, hein, Adams. Il semblait penser ce qu’il disait. Flippant. En même temps, lui aussi avait été refusé, et il dégageait pas les ondes qui auraient pu expliquer le refus de la baguette. Maybe. Maybe. Les potentiels s’inscrivaient, acides et tentants. Il avait des idées. Pour la restaurer, pouvoir en tirer de faibles sorts.
- Une baguette sans magie n’a de valeur. Même s’ils sont faibles, ce serait rétablir son honneur.


Et tant pis si le bois devait m’exploser dans les mains. Au pire, je récupérerais ce qu’il restait du coeur pour mes potions. Sûre que je pouvais en faire des trucs. Déjà plus que lui et sa manie du « le coeur est la solution » merci Seigneur Poufsouffle. Oh dog, je croyais qu’après Poudlard la réalité pouvait les déniaiser un peu, même pas. Il blablatait encore, je trifouillais les boites environnantes, laissant des traces de doigts dans la poussière des plus anciennes et inutilisées.

La méfiance demeurait palpable. Surtout avec son offre finale.
- Comment m’assurer que tu ne vas pas garder pour toi la baguette restaurée, et me donner quelque contrefaçon ? Tu pourrais le mouler toi-même, je n’en saurais rien. Je te la laisse pas sans garantie.

Et chacun sait que c’est pas à la confiance que je fonctionnais.
- Un serment inviolable, ça te va ? Ou tu préfères me confier le moule ? Sans qu'il quitte Ollivander's. Juste j'y poserai un Canticum conditionnel jusqu'à ce que tu aies fini avec la baguette. Business business.
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Re: L'Arrière-boutique
Anthony Adams, le  Mar 13 Sep - 12:55

Liz avait une vision... Disons étriqué de la chose. Pour elle, une baguette devait obligatoirement pouvoir lancer des sorts. Question d'honneur ou un truc à la c*n comme ça. C'était méconnaitre l'histoire qui pouvait se cacher derrière les baguettes. Rien qu'avoir cette baguette entre les mains était un honneur en soit. Qu'elle puisse émettre de la magie tenait du miracle. Il ne releva pas la remarques de sa co-cap, ça ne servait à rien, elle aurait pas compris.

- Comment m’assurer que tu ne vas pas garder pour toi la baguette restaurée, et me donner quelque contrefaçon ? Tu pourrais le mouler toi-même, je n’en saurais rien. Je te la laisse pas sans garantie. Un serment inviolable, ça te va ? Ou tu préfères me confier le moule ? Sans qu'il quitte Ollivander's. Juste j'y poserai un Canticum conditionnel jusqu'à ce que tu aies fini avec la baguette.

Anthony ria, d'un rire franc. Ça c'était une proposition étonnante. Ridicule même. Le jeune homme regarda Lizzie, puis s'aperçut qu'elle était sérieuse. Oh shit, elle était pire que ce qu'il pensait. Malgré tout, il resta sur ses positions. Si elle n'avait pas confiance en lui, elle pouvait aller se faire voir.

- Non..., il marqua une pause pour passer à la deuxième suggestion de Lizzie. Et non. Je ne marche pas comme ça. Le moule est la propriété d'Ollivander's, en aucun cas je ne peux te laisser le prendre, et encore moins poser le moindre sort dessus. Soit tu me fais confiance, soit tu reste avec cette baguette inutilisable. C'est pas négociable.

Et puis quoi encore ? Comme s'il allait faire un serment à chaque fois qu'il allait réparer une baguette. Il aura tout vu. Le jeune homme en profita pour reprendre le moule et inspecta la réaction de Lizzie. Ça semblait être la fille qui n'aimait pas trop qu'on s'oppose à elle. Tant pis, la réparation allait se faire avec ses conditions et en aucun cas avec les conditions d'une cliente aux caprices de stars. Le gérant avait abandonné tout sourire et affichait à présent une expression sévère et déterminé. C'était sa boutique, c'est lui qui faisait les règles pas les clients. Il mit une main dans sa poche, poche où se trouvait la baguette, juste au cas où Lizzie ai un geste malheureux. Le gérant d'Ollivander's garda le visage fermé et le regard posé sur Lizzie. Si elle n'était pas contente, elle pouvait aller chercher une autre boutique qui lui ferait, mais sans aucun doute qu'ils allaient lui demander quelques gallions en contrepartie. Et il se pourrait bien, que si elle continuait comme ça, Anthony pourrait bien revoir sa proposition en demandant quelque chose pour le dérangement. Après tout, c'était sa boutique, en plus de fixer les règles, il fixait les prix.
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Re: L'Arrière-boutique
Lizzie Cojocaru, le  Mer 14 Sep - 2:32

Il se.
Je sais pas.
Il rit.
On dirait qu’il se fout de moi.
Délibérément.
C’est drôle, c’est une chose que j’ai vue des centaines de fois. A Poudlard. Azkaban. Sur le terrain de Quidditch. Mais dans les interactions en nombre plus réduit, depuis que je suis sortie de taule, les gens osent moins. Les gens me méprisent, ou me craignent, ou me désirent, mais ne me moquent plus. C’est bon, je crois, de retomber là bas. Dans une sphère où les gens sont en confiance. Une sphère non réciproque, bien sûre, mais on l’éprouve à chaque instant. Je souris.


Il se.
Je sais.
Refroidit.
Capte que je suis sérieuse, et le redevient d’un coup. Masque professionnel. Je crois que j’ai rêvé, d’un monde où de temps à autres, il était permis d’être normal. Comme un bouton, on, off. Juste pour y accéder, à l’occasion. Et lui, lui avait su être l’allégorie de la norme relationnelle, de la candeur intègre ; un sourire des plus genuine. Mes mots l’avaient inspirés, mais il eut fallu qu’il s’agisse de second degré pour que ça dure. Raté, Lizzie. Rappelle toi de qui tu es. De ce que tu fais. De comment tu penses. Tu devrais savoir qu’aucun ne peut se sentir à l’aise, et chit chaté tranquillement avec toi. Casual n’était plus une option. Dans les explosions, des fenêtres s’étaient fissurées, et à présent leurs rebords de verre acérés ne permettait plus le passage d’une baleine relationnelle.

Pas possible de dire que je jouais la comédie. Il me connaissait, un peu. En surface, mais assez. Déjà trop en fait. Descendre le verre de whisky, assez vite pour en apprécier la brûlure amère. Dog, alcool, tu me manquais. Bouteille presque vide.

Pour un peu, je pense qu’il aurait été prêt à me faire payer ça en plus. Pas financièrement, hein. Mais il avançait sa main de sa baguette. Et ok, je savais que je pouvais le défoncer en duel, sans souci, mais ça serait miser trop de trucs. Fallait que j’arrête de jeter des sorts pour un oui pour un non. J’étais sortie de cellule, m*rde. Sunil vivait plus en cellitude (concept un rien exagéré, en soit y avait Ashton en face, mais en vrai quand t’es à Azkaban tu parles pas de ouf), Lizzie devait réapprendre les gens. Et ça marchait pas des masses, mais chaque pas comptait. Non. Tu faisais pas pour les gens. C’était juste que tu voulais pas qu’il te vire de l’équipe de Quidditch, t’avais besoin de sport dans ta vie, et celui de chambre se limitait un peu depuis que tu te rappelais qu’on pouvait finir enceinte après ce genre de m*rde. Oui. T’étais juste purement intéressée. C’est tout. C’est tout.

- Ok. FCK POURQUOI JE DIS ÇA ? Fin de bouteille bu au goulot. Je te fais conf- fin tu t’en connais en baguette quoi. langue qui s’embourbe. Bon, je reviens samedi soir, c’est bon pour toi ? Ne pas donner le temps de répondre.
Partir.
En fumée.

(Insérer une ellipse.)
Anthony Adams
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Re: L'Arrière-boutique
Anthony Adams, le  Mar 27 Sep - 15:15

Pardon pour l'attente
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Finalement, elle avait accepté les conditions d'Antho. En même temps, elle avait pas le choix. Le jeune homme avait tenu tête à Lizzie qui avait fait confiance au gérant d'Olly. Pas à Antho non. Au gérant, celui qui s'y connaissait en baguette comme elle disait. Il avait caché un sourire de satisfaction, alors qu'elle partait sans dire un mot. Il avait donc trois jours pour s'occuper de tout ça. Trois jours, c'était suffisant, mais il allait sans doute pas être énormément présent au comptoir pour se consacrer pleinement à la réparation de cette baguette.

Il avait d'ailleurs signaler la re-découverte de cette baguette au ministère, sans dire qui l'avait. Juste histoire qu'ils sachent que des baguettes illustres trainaient sans doute dans les rues. Rien de bien dangereux vu la puissance résiduelle qu'il leur restait après autant de temps. C'était surtout des objets de collection qui n'étaient pas destinés à servir. Ça faisait bien d'en avoir une, on vous respectait, vous racontiez même comment vous étiez arrivé en possession de votre bien, vous embellissiez votre histoire, le genre d'histoire qu'on se racontait dans la famille. Déformée au fil des générations, d'une découverte par hasard, ça allait devenir un combat épique face à un mage noir ou la résolution d'une mystérieuse énigme. "Quel être, pourvu d'une seule voix, a d'abord quatre jambes, puis deux jambes, et finalement trois jambes ?". Facile.

Il s'y était mis donc rapidement. Pendant ces 3 jours, il avait travaillé dessus près de 5h par jour. Plus, ses gestes étaient moins assurés et la fatigue risquait de lui faire faire des c*nneries. Quand vint le jour où sa co-cap allait revenir, la baguette était prête. Elle avait retrouvé sa splendeur d'autant. Le bois de sapin retrouva sa couleur et Anthony avait ré-appliqué le vernis qu'Ollivander utilisait en son temps. Peut-être un peu moins lisse que le vernis actuel, mais il voulait retrouver les sensations que McGonagall avait quand elle tenait sa baguette entre les mains. L'animagus avait aussi soigné le pommeau. Il l'avait un petit peu re-sculpté et remit ce fameux vernis. Mais, le plus gros du travail avait été de rendre à la baguette sa magie. La possibilité de faire sortir la magie émise par le sorcier. C'était un travail encore plus minutieux, encore plus fatigant autant physiquement que mentalement. Il devait maintenir l'intégrité de la baguette grâce à sa magie, tout en manipulant le cœur pour lui rendre sa magie d’antan. Du moins une partie. Au bout des trois jours, tout était prêt. Avant l'arrivée de Lizzie, il avait fait les premiers tests. Les accios fonctionnaient sur les petits objets. Les Léviosa eux, fonctionnaient, mais la lévitation restait quelques peu hasardeuse. Il avait même essayé un léger bombarda qui s'était avéré assez peu efficace. L'explosion n'était pas bien dangereuse et sans grande puissance. Tout au plus, ça faisait peur à quelques animaux grâce aux bruits. Malgré tout, Anthony était fier du résultat. La baguette fonctionnait à nouveau. Pas à pleine puissance, mais ça, il ne pouvait rien faire. D'une part parce qu'une baguette fonctionne à pleine puissance qu'avec son sorcier, et d'autre part parce qu'il ne pouvait pas faire plus sans endommagé sérieusement la baguette. S'il avait eu McGonagall sous la main, il aurait put tester la réelle puissance de la baguette mais... C'était compliqué, elle était pas souvent libre ces derniers temps. Allez savoir pourquoi. Quand Lizzie fit son apparition dans la boutique, le jeune homme était au comptoir, en train de servir quelques clients. Il laissa donc ses clients aux autres vendeurs pour s'occuper de Lizzie.

- Salut, dit-il en prenant une boîte qui était posé sur le comptoir. La voilà ! Donc comme je te l'ai dit quand tu es venue, seule les sorts de faibles puissances fonctionne. J'ai posé quelques protections pour qu'elle n'explose pas en cas de surcharge de magie... Mais je te conseille tout de même de faire attention, la réaction peut être explosive.

Si Lizzie essayait de trop "tirer" sur la baguette, il y avait de forte chance qu'elle explose littéralement. Même si Anthony avait renforcé quelque peu la baguette, une trop grande puissance accumulée ne pouvait pas être acceptée par cette baguette. Ceci dit, il tendit donc la boite à sa co-capitaine.

- Je te laisse la tester.
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Re: L'Arrière-boutique
Lizzie Cojocaru, le  Lun 17 Oct - 6:32

(fin d'ellipse)

Dire que j’avais failli merder à mon dernier passage. Déjà que c’était super chelou de se tourner vers son capitaine pour poser des questions de baguette, franchement, les derniers mots avaient failli être les derniers qu’il entendait. Par sécurité, tout ça. En même temps, les suppositions pesant sur moi semblaient un peu s’intensifier ces derniers jours, entre le passage de Scott et le reste, alors j’allais peut-être éviter de prendre un nouveau cadavre dans mon placard. Et puis, aussi, -

Non Lizzie. C’est pas comme ça qu’on raisonne. Tu vas te calmer tout de suite. On agresse pas juste les gens comme ça. On cherche au moins un motif cohérent. Et comme j’avais rien, en vrai, contre ce petit c*n, arrogance exceptée, il allait falloir attendre. C’était difficile, en fait, de demander de l’aide. D’accepter qu’on était juste impuissante, seule. Que d’autres étaient plus qualifiés, que leur intervention était nécessaire.

C’était difficile et douloureux. Mais tu vois, je l’avais fait, j’avançais, à mon rythme, un pied devant l’autre, et six pas en arrière. Un talon qui se coince dans une cheville inconnue, des lumières qui s’affolent, verte et bleue, spots à vous exploser la rétine alors que j’avais pas du tout le goût de la rampe. Quel était ce délire humain de toujours rechercher du contraste visuel ? De la lumière ? J’aimais bien les lueurs tamisée de la Boutique d’Accessoires de Magie Noire, en fait.

Etait-ce une habitude tirée de la prison ? Quelque chose de plus ancien, vrillé dans la misère familiale ? Un pli pris par un corps habitué à ne plus commettre que de la noirceur ? Ou alors, l’incapacité à supporter les flux lumineux ne s’expliquait que par la déformation oculaire que Croupton m’avait infligé ? Qui sait. J’aurais dû venir plus tard. Mais que dalle, j’avais voulu venir sur mon temps de midi. Peur qu’il ferme trop tôt, et 3 jours, c’était 3 jours, pas 4 parce qu’Ollivander’s n’avait pas besoin de rester ouvert après 16h.

Roger? Roger.

Un pas dans la boutique, et je repère l’interlocuteur recherché. Bordeeeel cette file. Pourquoi on a pas la même à la BAMN ? C’est totalement injuste. En plus, nos produits sont super complémentaires. Alors why, oh why, Ohio? Coup de bol, il ne joua pas à me faire attendre qu’il ait terminé ses commandes ; rapide coup d’oeil à ses collègues pour la gestion de la transition, et il s’approchait de moi. Il confirma avoir réussi à redynamiser quelque peu le coeur de la baguette. Elle était fonctionnelle pour les sorts mineurs. On évite de lui claquer une grosse bise surexcitée. Mais le coeur y est presque.

La surchage de magie pouvant être mortelle pour la baguette, il avait mis une protection. Malin. Je hochais la tête. Nah, sérieux, il était pas aussi c*n que je l’aurais voulu. Imaginé. J’sais pas trop quel était le mot, mais j’étais satisfaite. Je palpais la baguette, l’ongle prudent. Elle semblait avoir été revernie, mais demeurait moins fraîche que les ventes usuelles. Elle dégageait quelque chose de différent. De plus puissant. A prouver, car de toute manière, ce qui importait était la magie et non l’apparence.

L’attrapeur devait en être arrivé aux mêmes conclusions, car il m’invita à la tester. Quels sorts étaient à la fois assez basiques pour ne pas menacer l’intégrité du coeur, et assez sensées pour renouer avec cette baguette ? Comme notre monde me semblait de plus en plus fait de dualités, idéologiques comme lumineuses, je murmurais, attentive, un #Lumos. La lumière tressauta d’abord, comme une vieille ampoule, mais finit par se stabiliser. Le #Nox, en revanche, fut immédiat ; allez savoir pourquoi. Le sentiment de frustration demeurait.

Alors, d'une voix douce, comme si je cherchais à convaincre et la baguette et mes pores douteux, je répétais la manoeuvre. Le Lumos s’éteignit avant le Nox. Encore. Faible mais précis, le faisceau se leva et retomba en respectant mes indications. On y venait, je suppose.
- Je suppose qu’il va falloir qu’on se familiarise un peu. Tu peux me rappeler quelles sont ses prédispositions ? Les sorts de création, un truc comme ça ?
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Re: L'Arrière-boutique
Anthony Adams, le  Mer 23 Nov - 23:12

HRP : Ok, j'avoue, j'ai oublié ce RP.
___________________________________________________

Anthony avait regardé le test de Lizzie. Un simple Lumos suivit d'un Nox. Le Lumos avait été un peu chancelant, mais malgré tout utile. Il émettait la lumière suffisante pour illuminer une pièce. Puis elle recommença. Peut-être pour essayer d'avoir un résultat plus concluant. Ce n'était pas gagné pour l'instant. La lumière s'éteignait avant que le contre sort ait été formulé. Jusqu'à maintenant, les sorciers pouvaient informuler pour éviter de se faire griller. Maintenant, on pouvait carrément ne pas y penser. C'était beau le progrès pas vrai ?

- Je suppose qu’il va falloir qu’on se familiarise un peu. Tu peux me rappeler quelles sont ses prédispositions ? Les sorts de création, un truc comme ça ?

Sans doute ouais. A part si la baguette ne voulait pas se familiariser avec elle. Mais ça, c'était une autre histoire. Et surtout, pas ses affaires. Les prédispositions ? C'était évident non ? McGonagall était une prof de métamorphose. Forcément, le bois de Sapin présentait une facilité certaine avec la métamorphose. Quand à la ventricule de Dragon... C'est ce qui faisait peur à Anthony. Il se pourrait que Liz perde tout simplement le contrôle de la baguette à cause d'elle. C'était un cœur instable qui pouvait créer des accidents assez grave. Et dans ce cas précis, cela pouvait provoquer la surcharge magique tant redoutée.

- Sans surprise. McGonagall était professeure de métamorphose. Le bois de sapin est un bois très efficace pour cette discipline. Je pense que je ne t'apprends rien...

Ça semblait logique non ? Le jeune homme eut une illumination. Il manquait une dernière chose à la baguette. Une dernière petite chose et ça sera parfait. Le gérant prit une des boites qui était posé sur une des étagères. C'est des boites "collectors". Des vieilles boites qu'ils avaient retrouvés datant de Mathusalem allant parfaitement avec la vieille baguette. La boite ressemblait en tout point à celles qu'ils distribuaient actuellement mais c'était pour le folklore. Après tout, elles servaient à rien autant les utiliser. Il tendit donc la boite à Lizzie.

- Tiens, pour la transporter sans risquer de la casser, on sait jamais...
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Re: L'Arrière-boutique
Lizzie Cojocaru, le  Mar 17 Jan - 1:16

Oh capitaine mon capitaine, pourquoi t’emparais-tu de toutes ces normes ? Pourquoi me disais-tu des évidences d’un ton blasé ? Où était passé ta facette de rêveur ? Diantre, si même les jaunes cessaient d’espérer, les deux Despairs allaient triompher en moins de deux. Non, non, je voulais revoir la passion dans tes yeux quand tu touchais cette baguette. La tripotais, entre douceur et frénésie. Où était passé l’Adams qui aimait ? Qui s’enflammait ? Le capitaine, mon capitaine, qui pour un rien se laissait avaler ? Je ne le reconnaissais pas dans ta voix morne. Oui, je sais qu’elle était prof de métamorphose. Je sais que je sais. Alors pourquoi le dis-tu si vide ?

Rêve. Reprends toi et rêve. Ou si tu n’y parviens plus, cours, cours te trouver un nouveau rêve, un projet qui te transcende, pour lequel tu déplaces des montagnes. Peut-être sera-t-il inverse au mien, mais j’aime les gens passionés et ne comprends où ton enthousiasme est passé. Je veux revoir ta stupeur devant ce fantôme du passé. Je veux revoir la lueur de tes yeux après la victoire de Poufsouffle au Quidditch. Quand tu avais choppé le vif. Dis moi, Adams, où est passé ce toi-là ? Cours lui après, vite, avant qu’il ne s’efface. Qu’il n’aille s’enfuir. S’engluer dans la peinture pas sèche trop fraîche des murs. Ne te laisse attraper par les toiles d’araignée du passé ; file bouffer le présent à pleines dents.

Lis tu dans mes pensées ? Peut-être. Un coup je retrouve cette énergie dans tes pupilles. Une illumination. Moins folle moins éprise mais déjà, le retour d’un peu de dynamisme. Sors de ta létargie l’a- ouais bon vos gu*eules. Sortez de ma tête, elle vous appartient pas, de toute façon le vous je m’en fous, c’est à tu que je parle. Sa silhouette disparaît, à la recherche de quelque chose. Je ne sais ce dont il est question, mais ça l’a remué. Et ravive en moi de vieux mots oubliés. Des vers d’un temps-oreille.

« Un fou avec les dents qui transpirent. Il marmonne des choses. Que la vérité est comme une couverture qui vous laisse les pieds froids. On a beau tirer dans tous les sens, y en a jamais assez. On la tire, on la pousse, et elle est trop petite pour nous tous. Du moment où on entre en gémissant au moment où on part agonisant, on se cache sous la couverture, et on pleure, on crie, et on se meurt. »


File, file Anthony, récupère ta part de couverture, éprends toi de ta vérité, de tes rêves oubliés. Si petits soient-ils, un nuage mène toujours à un autre. On se retrouvera de l’autre côté de l’invitation, d’accord ? D’accord.

Te voilà qui reviens, un étrange réceptable aux mains. Tu n’en dis pas grand chose, mais je devine à ton regard embrasé qu’elle a une valeur particulière. Elle aussi a survécu à l’épreuve du temps. Elle est de ceux qui résistent à la brise de l’éphémère.
< non, non, l’effet mer ne nous emportera pas
< car l’âme soldat aux vagues ne succombera

_Merci, Antho. Garde ta fièvre de vivre.
you got the invitation
you got the right address
you’ll need some medication
the answer’s always yes


chup chup : la semi-vivante se dissolvait sur place.
[Fin pour moi]
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Re: L'Arrière-boutique
Jana Winslaw, le  Dim 21 Mai - 20:12

HRPG : j'ai l'autorisation d'Anthony pour venir vous squatter ici, les Ollivendeurs ! J'ai aussi le LA d'Antho.

Deux semaines que t'es sortie de Sainte-Mangouste. Le moindre mouvement te coûte encore beaucoup trop. Rien que le fait d'avoir pris la Cheminée jusqu'au Chaudron t'as abrutie de douleur. A peine arrivée dans le Bar, tu as filé dans l'arrière-cuisine, histoire de t'envoyer en paix ton filtre anti douleur. Tes réserves descendent à une vitesse folle. Ta prescription est bientôt finie et ne sera pas renouvelée. Mais tu n'es pas à Londres pour gérer ce problème là. C'est une toute autre affaire qui t'amène en ville. Tu sors finalement du Bar, tes lunettes de soleil sur le nez.

Les premiers rayons de saison inondent le Chemin sous tes yeux. Il ne te faut que quelques minutes pour arriver jusqu'à ta destination. Tu rentres dans la Boutique, lance un maussade "Bonjour" et informe le personnel que tu es attendue par le patron. Sans attendre autre forme d'approbation, tu fuis vers l'Arrière-boutique. Tu pousses la porte et tombe dans cette salle de repos. Il t'attend.

Sans attendre la moindre invitation, tu t'assieds sur une chaise et pousse un soupir de soulagement. Les médicaments enfument ton cerveau mais ils n'effacent pas la fatigue engendrée par la douleur. Tu as beau être anesthésiée, ton corps souffre quand même. Tu retires tes lunettes de soleil. Tu sais que tu es encore plus pâle que d'habitude et que des cernes profondes se sont logées sous tes yeux. C'est un des effets secondaires de l'hémorragie interne. Juste le fait que t'as faillit mourir en te vidant de ton sang sous les yeux de centaines de spectateurs hurlants. Vous n'aviez même pas gagné ce duel. En même temps, si vous aviez gagné, tu n'aurais pas pu participer.

Tu entames la discussion avec celui qui t'avais un jour fait fantasmer. Jusqu'à ce que tu découvres que sa copine était une adorable Gryffondor. Beurk, c'était vomitif. Mais bon, tu as un problème, il est le mieux placé pour t'aider.

-Salut. Comme tu le vois, je suis toujours pas morte.

Tu fais une pause. Ta voix est un peu plus rauque qu'à l'accoutumée. Là aussi, encore un effet secondaire de ta presque mort. Le cynisme, lui, est naturel. Tout le monde est au courant de ce qui t'es arrivé. Visiblement, voir un éclat de glace t'assassiner à moitié n'a pas suffi et il a fallu que les rumeurs enflent. Pff, futilités.

-M'enfin, je suis pas venue pour te raconter ma vie. Je viens parce que j'ai un problème avec ça.

Tu sors délicatement ta baguette de ton sac à main. Tu la déposes sur la table. Histoire de pas avoir la honte, tu l'as soigneusement nettoyée après ton petit-déjeuner, ce matin. Polie, toute rutilante. Elle comporte quelques rayures, comme toutes les baguettes dignes de ce nom qui ont servi un tant soit peu. C'est ta compagne de vie, depuis que tu as cassée ta première baguette en la jetant contre un rocher. Expérience top secrète, vous n'en saurez pas plus. Tu y tiens. Et maintenant, elle ne t'obéit plus. Même pas un foutu accio ne marche sans que tu l'aies répété quatre ou cinq fois. Les informulés, n'en parlons pas. Bref, en un mot comme en cent, t'es là pour que Baguette-en-chef règle le problème. Espérons qu'Ollivander's assure le service après vente.
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Re: L'Arrière-boutique
Anthony Adams, le  Mar 23 Mai - 0:35

Journée banale pour Antho. Petit nouveau, petit nouveau, petit nouveau, réparation, nouveau, nouveau, nouveau, nouvelle baguette, nouveau, nouveau etc etc...Par moment il s'isolait dans l'arrière boutique pour prendre un café. Puis d'autres moments, il confectionnait des baguettes avec les nouveaux matériaux qu'il avait reçu. Bref, journée classique.

C'était dans un moment où il était isoler dans l'arrière boutique que la porte s'ouvrit. Mais ce n'était pas un des employés d'Olly. C'était une connaissance d'Antho. A vrai dire, il avait presque oublié qu'elle devait venir. Jana Winslaw. La gérante du Chaudron Baveur. Ils s'étaient croisés à l'occasion d'une rencontre assez étrange à cause d'un certain Leo Keats. Enfin bref, histoire compliquée. Jana avait participé à la coupe de duel il y a un mois. Peut-être plus. Et ce qu'avait entendu le gérant sur elle n'annonçait rien de bon. Il semblerait qu'elle ai eu un gros accident pendant cette coupe. Un truc du genre grave. On parlait d'une hémorragie ou un truc du genre. Anthony était pas médecin, mais il avait compris que c'était grave. C'était le principal. Elle était pâle. Très pâle. On ne pouvait pas dire qu'elle pétait la forme. Malgré ça, il semblerait qu'elle tenait debout. Au moins un peu. Elle se jeta malgré ça sur une chaise, comme si sa vie en dépendait. Le soupire qui suivit en dit long sur son état de fatigue. Ok, elle ne pétait VRAIMENT pas la forme.

- Salut. Comme tu le vois, je suis toujours pas morte.
- Ravi de te revoir Jana, répondit Anthony sans bouger de sa propre chaise.

Elle venait certainement pas pour se plaindre de son état de santé. Pas son genre. Puis à vrai dire, Anthony n'avait pas que ça à faire. Il la détailla, remarquant ses traits marqués, ses cernes et son teint pâle.


- M'enfin, je suis pas venue pour te raconter ma vie. Je viens parce que j'ai un problème avec ça.

Ça. C'était sa baguette. Forcément. Elle semblait pas en trop mauvais état. Du moins du premier coup d’œil. Au deuxième Anthony remarqua qu'elle avait souffert. Sans doute pendant cette fameuse coupe. Néanmoins, rien qui ne justifie un "problème" assez grave pour que Jana vienne le voir. Bon, c'était bien beau tout ça, mais c'était quoi son problème ?

- Je suis déçu, je pensais que tu venais pour mes beaux yeux, commença Antho avec un sourire. Décris-moi ton problème. Il se passe quoi quand tu veux t'en servir ? Elle fonctionne un peu ? Pas du tout ? Seulement pour certains sorts ?

Ils étaient marrants les gens. Ils pensaient vraiment qu'en disant "J'ai un problème" Anthony allait deviner l'origine du problème ? Ça pouvait être plein de trucs. Le cœur qui était foutu, le bois qui ne contenait plus la magie, le sorcier qui ne correspondait plus, un peu de tout ça à la fois. Bref, "un problème" c'était bien trop vaste. La population semblait penser que les baguettes étaient des vulgaire bout de bois sans âme. A croire qu'ils pensaient qu'Antho était un passionné de bout de bois. Sérieusement, il semblait si ringard que ça ? Rassurez-le, dites que non. S'il vous plait.
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Re: L'Arrière-boutique
Jana Winslaw, le  Mer 24 Mai - 23:24

Tu caches le fait que ton cerveau est un peu out par ton sourire habituel. Pas un sourire gentil. Un sourire ironique, cynique. Empli de ton regard sur ce monde. Tu détailles brièvement Adams. Il est aussi appétissant que dans tes souvenirs. Dommage qu'il soit adepte des roucoulades en couple. Tu décides que c'est du gâchis. Ton dos se rappelle à tes bons souvenirs. Très inconfortable. Tu remues sur ta chaise. Il va penser que t'as des vers, à ce niveau-là. Tu arrives finalement à te caler sur la chaise. C'est lui qui te répond :

- Je suis déçu, je pensais que tu venais pour mes beaux yeux. Décris-moi ton problème. Il se passe quoi quand tu veux t'en servir ? Elle fonctionne un peu ? Pas du tout ? Seulement pour certains sorts ?
-Si je savais ce qu'il y avait, je viendrai pas te voir.

Tu soupires. La réponse était un peu cinglante. Histoire de faire passer la pilule, tu adoucis ton sourire et ta figure. Décidant tout de même qu'un exemple serait toujours mieux que de longs discours, tu t'empares de ta baguette. Tu ajustes ta prise et pointe une feuille qui traînait ici. Tu t'éclaircis la voix :

-Accio feuille.

Rien ne se produit. Même pas un pauvre petit tremblement de la part du bout de papier. Alors, tu réitères la formule. Accio. Accio. Accio. Rien du tout. L'habituel picotement qui parcourt ton bras est absent, tu ne ressens absolument rien. Au début, tu pensais que c'était parce que tu étais abrutie de médicaments. Mais même sobre de toute drogue légale ou non, impossible de te faire obéir. Tu serres  les dents. Tu te sens si impuissante. Comme s'il te manquait un morceau. Psychologiquement, faire une hémorragie interne est moins douloureux. Tu finis par t'écrier :

-Accio feuille, p*tain !

Et là, comme si toute ta frustration s'évacuait par ton bras, un violent courant électrique te parcourt. La feuille décolle vivement du sol et file vers toi. Tu n'as même pas le temps de lever le bras, elle vient s'écraser sur ton visage. Surprise, tu laisses échapper un gémissement. Tu finis par retirer la feuille qui s'est collée à ta tronche. Ton regard traduit tout. Pourquoi ?

-Voilà, tu vois le problème. C'est tout le temps comme ça. Des fois, surtout pour les trucs plus compliqués, je peux mettre une demie-heure avant que ça marche. Tu marques une pause. Et ne parlons pas des informulés...Même un Lumos, j'y arrive pas. C'est comme ça depuis le tournoi.

C'est nul. T'es une sorcière nulle. Un pauvre pépin de santé et tu n'arrives même plus à maîtriser. T'en pleurerai de rage si t'étais pas aussi anesthésiée. Tu papillonnes des yeux. Il faut que Baguette en chef t'aide. Après tout, c'est lui qui t'as vendu cette baguette. Tu ne sais pas s'il s'en souvient mais ouais. Il devait pas être bien vieux non plus mais c'est lui qui l'a trouvée. Maintenant, il faut qu'il fasse en sorte qu'elle obéisse.
Pour l'instant, tu dois te reprendre. Inutile de laisse plus transparaître ta faiblesse. Tu as une dignité, tout de même. Reprenant ton sourire bien cynique, tu te dis que tu vas le taquiner un peu. Cela te permettra de reprendre le contrôle de la situation. Tu n'aimes pas demander de l'aide, encore moins paraître misérable.

-T'as même pas de beaux yeux, tu sais ? Si tu veux en voir des beaux, regarde les miens.

Tu ne mens même pas. Ta mère dit toujours que tes yeux sont ceux de la Laponie : glacés et presque mystiques. Un bleu presque banquise. Ton pays d'origine transparaît uniquement dans tes yeux. Pour le reste, t'as les cheveux roux de ces écossais de Winslaw. Un beau mélange. Un beau désastre aussi.
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Re: L'Arrière-boutique
Anthony Adams, le  Sam 27 Mai - 18:41

-Si je savais ce qu'il y avait, je viendrai pas te voir.

Le culot. Elle avait écouté ce qu'il avait dit ? Celle qu'est derrière l'écran a bien lu ce que j'avais écrit ? HEIN. Namé. Il a jamais demandé de lui trouver le problème, mais seulement de lui le décrire. Évidemment, il se doutait que si elle venait ici c'était pas pour lui donner son diagnostic. On allait pas chez le médecin quand on savait ce qu'on avait. 'fin, à part en France, mais c'est des accrocs aux médocs là-bas, c'est pas une référence.

Anthony se cale un peu au fond de sa chaise en attendant une vraie réponse, toujours avec son sourire en coin. Elle le connaissait sans doute pas assez pour savoir qu'ici, c'est lui qui gagnait toujours. Il n'y avait qu'à voir l'essai infructueux de Lizzie à vouloir passer un serment inviolable. Finalement, elle sortit sa baguette et tenta de lancer un accio. Impossible. Pour une simple feuille. Cette dernière tressaillait un peu mais c'est tout. La magie qui sortait de cette baguette était équivalente à un bout de bois. Elle s'énerva en rajoutant un gros mot désignant des filles de petite vertu. Pas sûr que ça en attire une. Ou alors, y'en a qu'aurait largement abusé du système. Hum.


- Voilà, tu vois le problème. C'est tout le temps comme ça. Des fois, surtout pour les trucs plus compliqués, je peux mettre une demie-heure avant que ça marche. Et ne parlons pas des informulés...Même un Lumos, j'y arrive pas. C'est comme ça depuis le tournoi.

Dans ce cas là, toujours deux choix. Soit le problème était la baguette. Soit le problème était le sorcier. L'interface chaise-clavier comme disait les moldus. Alors qu'il allait demander la baguette de la jeune femme d'un geste, cette dernière rajoute :

- T'as même pas de beaux yeux, tu sais ? Si tu veux en voir des beaux, regarde les miens.


Il sourit et tend l'index vers la baguette pour la récupérer. Une fois dans ses mains, il la tourne dans tous les sens pour remarquer, qu'effectivement, elle avait pas mal souffert. Quelques traces montrent qu'elle a été récemment poli. Sans doute l'avait-elle fait juste avant de venir. Elle avait souffert, mais rien d'extraordinaire, il en avait vu des pires fonctionnant mieux que ça. Après cette inspection il prit la baguette et se concentra un instant pour essayer de lancer un sort. Comme d'habitude, il sentit de léger picotements, la magie s'accumuler dans sa main, puis se décharger, doucement, dans la baguette. Finalement le sort jaillit et des étincelles rouges vifs sortirent de la baguette. Pas de doute, le problème ne venait pas de la baguette. Il la reposa sur la table, à l'endroit où, précédemment, Jana l'avait posé avant de prendre la parole :

- Le problème ne vient pas de la baguette, commença-t'il sans prendre de gant. Soit tu ne correspond plus à cette baguette soit... il la détailla rapidement et finit par lâcher. Tu devrais aller voir un médecin.

Parfois, l'état de santé influait sur la magie. La fatigue pouvait diminuer la magie... Une trop grande fatigue... Vous voyez ? Ses yeux. Parlons-en de ses yeux. Vides. Presque totalement vides. Et incroyablement cernés. C'est marrant, il avait l'impression de revoir Leo. Mais en plus amoché. Il avait vu Jana bien plus souriante, pleine de vie et heureuse (en apparence). Là, il avait devant lui une Jana comme morte à l'intérieur. Qu'est-ce qui s'est passé dans l'arène Jana ?
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