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Parc de Godric's Hollow
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Re: Parc de Godric's Hollow
Invité, le  Ven 21 Avr - 0:12

Sans même en savoir davantage sur elle, il l’avait classé comme une Auror accomplie, ce qui fit sourire Elly. Devenir Auror avait été le but de sa vie, et elle avait réussie, comment ne pas être fière de ce parcours ?

Et puis, subitement. Le silence.

Un mutisme impromptu qu’Elly n’avais pas vu venir, tenant toujours entre eux la corde, reliée à son poignet, à lui. Cet autre qu’elle refusait de connaître mais pour lequel elle ressentait une multitude de sentiments, chose qui ne lui ressemblait pas. Au-delà de son métier, pour lequel elle avait beaucoup appris, elle arborait toujours une sorte de bouclier polaire. Comme si être froide perpétuellement pouvait la protéger de tous les maux du monde, l’empêchant de souffrir de quelque manière que ce soit. Et pourtant, au contact d’Evan elle s’était ouverte, un peu. Elle lui avait confiée le plus simplement du monde qu’elle était Auror, elle lui avait sans doute montré le pire côté d’elle-même avec cet animal qui lui avais sauté dessus.

Mais ce silence était pesant pour elle. Elle cherchait à comprendre dans son regard ce qui pouvait se tramer dans son esprit. Qu’avait-elle dit ou fait qui le plonge dans un tel état de réflexion ? Malgré son regard accroché dans les yeux de la blonde, il avait un sourire figé, comme suspendu à ses réflexions intérieures qu’Elly aurait aimé connaitre.

Alors qu’elle allait lui faire part de son interrogation, il s’était approché et avait déposé ses lèvres sur son front en un tendre baiser. Le rapprochement eut un effet non mesuré pour Elly, sans comprendre véritablement pourquoi, elle aurait aimé que le contact dure plus longtemps. Elle perdit le fil de ses pensées, de ses interrogations, totalement perdue à ce rapprochement qu’elle n’avait pas vu venir et dont elle voulait encore.

- Tu me sembles … perplexe … un problème ?


La perspicacité d’Elly n’était plus à prouver et elle espérait avoir tort. Il y avait eu quelque chose de dérangeant dans ce silence. Elly n’arrivais pas à trouver où se situait le problème. Elle aurait aimé posé mille questions mais avait peur qu’il s’échappe, que finalement, ce soit lui qui prenne la fuite. Et, sans savoir réellement pourquoi, elle refusait cette éventualité.

Sans doute s’était-elle attachée à lui, peut-être avait-il raison après tout ? Prise au piège de sa propre parade. Elle regardait cet être avec attention, comme s’il n’y avait plus que lui sur Terre. Ambivalence des sentiments. Elly ferma les yeux, lâcha la corde. Celle-ci lui avait tiraillé la main pendant les longues minutes au cours desquelles elle l’avait maintenu – de force – relié à elle.  Un long soupir émanant de la jeune femme, et la corde disparue. Comme si ce qui venait de se passer n’avait pas existé. Qu’un vague souvenir, qu’une vague idée.

--------

J'ai le droit d'exiger l'obéissance, parce que mes ordres sont raisonnables.
Ange

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Re: Parc de Godric's Hollow
Evan, le  Sam 22 Avr - 11:17






J'espérais qu'elle n'ait pas senti ma pensée étrange, comme si je voulais la garder prisonnière de ce cocon que nous avions créé. Qu'elle soit là, et qu'aucune question n'apparaisse comme le feraient de nuages assombris sur un ciel jusque là clément. Notre proximité me rassurait, m'enveloppait, et je sentais mon cœur qui me demandait que cela reste ainsi. Que la nuit aurait pu s'écouler tranquillement et que nous parlions à son bord jusqu'à son éclipse du ciel.

Pour autant, je n'avais pu cacher entièrement cette image qui était venue me heurter de plein fouet, comme si je savais, que la belle que j'essayais là de conquérir, je pouvais la détruire ou l'inverse aussi était possible. Par ce que j'étais, je fragilisais presque tout ce que je touchais. Et là où je la voulais sereine, j'étais inévitablement condamné à la transformer en écrin de verre. Elle pouvait devenir un fantôme ou une ennemie.

Je voyais en son regard interrogateur, qu'elle avait perçu cette gêne que j'avais ressenti. Je me sentais coincé, mais il fallait que je m'échappe, que je trouve l'issue, pour maintenir cette illusion qu'il pouvait y avoir un bout d'histoire entre elle et moi, là où j'étais le Mage Noir et elle la Loi.

Elle m'interroge, et je lui réponds par un sourire, un de ceux qui voulaient lui dire "Ne t'inquiète pas tout va bien", que je savais si bien faire. Elle devait le penser. Quoi qu'il devait se passer entre nous. J'avais depuis bien longtemps appairs à masquer les apparences. Même si j'étais des ténèbres condamnée à la faire souffrir. Je ne pouvais me résoudre à ce qu'elle s'éloigne maintenant qu'elle avait fait un pas vers moi.

Et le lien avec la corde entre nous se rompit, brisé par son geste qui la retirait comme avec un vent d'amertume. Comme si ce lien entre nous semblait un instant se suspendre à une décision, à un mot, et qu'à son importance pouvait se résoudre où s'écrouler bien des mondes.

- Non, il n'y a pas de problèmes... Je pensais juste au travail qui m'attend quand je vais rentrer au château... Mais j'arriverais sans mal à trouver une soirée de libre pour te revoir...

Sourire aux lèvres, je la regardais dans les yeux. Persuadé de ma vérité qui était un mensonge. Après tout elle était Auror oui, mais est-ce que cela devait impérativement dire que je devais me tenir loin d'elle ? On avait des idéaux différents certes, mais là n'était pas le plus important. Là où le bal des sens se joue, certains paramètres ne comptent plus, sautent, se dérèglent, et la Vérité qui se trouve derrière à toujours en son sein des surprises.

- Je vais bientôt rentrer je pense... Mais j'ai déjà hâte d'avoir de tes nouvelles... Tes libertés seront les miennes pour ce dîner...

Je me rapprochais d'elle à nouveau, et lui fit une bise des plus amicales, suivie d'un sourire toujours aussi radieux. Je gardais le positif de cette journée. Je l'avais aidée d'une part, et avait gagné le droit de la revoir d'une autre. Là où elle avait semblé réticente, j'avais fait en sorte d'apposer l'ombre d'un doute.

Quelque part je savais que j'avais réussi à l'apprivoiser un peu. Le petit renard. Il me restait à en prendre soin. Et que les brises du printemps sauraient me la rappeler, quand bien même elle serait loin. Le temps perdu pour le renard faisait le renard important.
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Re: Parc de Godric's Hollow
Invité, le  Lun 24 Avr - 22:50

Il avait souris, avait plongé son regard dans le sien. Et elle s’était laissé embarquer par ses mots, à nul autre pareil. Auror aguerrie, cela ne l’avait pas empêché de tomber dans le déni de sa parole, de se laisser avoir au doux jeu des sourires et de l’attirance. Elle avait mis de côté sa suspicion, sa perplexité, pour se laisser sombrer dans l’envie de le revoir. Rapidement.

Une envie indescriptible, quasi viscérale. Dès lors qu’il avait sous-entendu qu’il voulait la revoir, elle avait su qu’il en était de même pour elle. Deux âmes sur une même longueur d’onde. Et pourtant, son démon intérieur la tenaillait, encore troublée par l’influence qu’il venait d’avoir sur elle. Sur la manière dont la situation s’était inversée.

Il lui avait fait la bise, et puis, s’en était retourné. Disparaissant dans le néant. La jeune femme n’avait même pas eu le temps de lui dire qu’elle lui enverrait un hibou que déjà il était parti, laissant derrière lui un parfum de trop peu.

Un dernier regard vers les étoiles, un dernier soupir, comme pour évacuer la fatigue de la journée, les tensions accumulées. La jeune femme ferma les yeux et en un instant avait disparu du Parc, retournant dans son appartement sur Londres.

- FIN DU RP -
Merci pour celui-ci amour



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Re: Parc de Godric's Hollow
Andrew Eales, le  Mer 10 Mai - 19:42

Spoiler:

--------Tout est une question de point de vue - [PV avec Elenna Benson.]



Pourquoi me trouvais-je dans un état aussi lamentable au juste ? Le vortex qu'était mon cortex empêchait les souvenirs de ressurgir au point où j'avais totalement oublié la raison pour laquelle je m'étais mis à picoler. Peut-être pour célébrer le fait que j'avais éliminé une vermine de plus, quand bien même ce genre de personne n'étaient que des larves à mes yeux, le genre qui ne méritaient justement pas d'avoir leur mort célébrer avec un bon verre d'alcool, mais à être oublié immédiatement après l'avoir plongé dans l'obscurité permanente de la mort. Alors qu'étais-ce ? Des remords ? Pfff... à quoi bon ? J'étais persuadé que ce que je faisais était juste, je le savais ! Et même si je me trompais, ce dont je doutais fort, il était de toutes façon bien trop tard pour faire marche arrière, alors bon.

Cherchant une position confortable sur ce fichu banc, je commençais à me demander si ma disciple avait bel et bien reçu mon Patronus, car dans le cas contraire, autant dire que j'allais bien être embêté. Il fallait donc absolument que je cherche un plan de secours pour me tirer de cette situation... oh puis tant pis. Si jamais je voyais qu'elle ne venait pas, il me suffirait de dormir sur le banc, comme un vulgaire clochard, quand bien même ce n'était absolument pas digne de moi. Mais bon, avais-je une autre solution ? Si ce n'est de trouver une maison habiter par un Mage noir, l'assassiner et ensuite squatter chez lui ? ... Remarque... c'était plutôt une bonne idée ça... ouais, une très bonne idée même !


Commençant donc à élaborer le plan parfait pour procéder à cela, une voix se mit à se faire entendre, non loin de moi, juste devant moi pour être précis, prononçant mon prénom dans un premier temps. La logique aurait voulu que ce soit celle d'Hélina, mais... non seulement, jamais elle ne se serait permise de m’appeler par mon prénom et quand bien même, cette voix ne lui appartenait pas. Et c'était bien là le problème. Certes ce n'était pas elle, mais ce timbre me semblait vaguement familier. Ceci suffit à piquer ma curiosité à vif, me forçant à redresser ma tête vers l’inconnue qui ne l'était pas tant. L'alcool n'était visiblement pas suffisant pour embrumer totalement ma très bonne mémoire visuelle, car je parvenais à reconnaitre Elenna Benson malgré pas mal de changement, dont le plus important était la couleur de cheveux étant passé d'un extrême à l'autre, depuis la dernière fois où je l'avais aperçue, lorsque je travaillais encore au Ministère.


D A M I E N ---E A L E S
C'est bien moi, ouais. Ça faisait un bail, Elenna.


Alors que je n'avais visiblement pas de difficulté à réfléchir, agir était une autre chose. Ma phrase n'était pas parfaitement nette, restant tout de même compréhensible, trahissant le fait que j'étais fortement alcoolisé. Je me sentais d'ailleurs un peu stupide de l'avoir face à moi, ayant compris que j'avais lamentablement échoué au moment de faire mon Patronus puisque je n'avais pas prévenu la bonne personne. Boulet. Mon regard parcouru toute la zone, un peu perdu, remarquant par ailleurs qu'un chien accompagnait mon ancienne collègue, envers qui je devais avoir l'air extrêmement suspect, assis-là, sur un banc, totalement bourré et la chemise tâchée de sang alors même que je n'avais pas la moindre blessure physique. Je me décidais donc à prendre la parole pour ne pas qu'elle puisse se faire de réflexion à ce sujet.


D A M I E N ---E A L E S
Désolé de t'avoir dérangée. Je voulais envoyer un patronus à quelqu'un d'autre, mais apparemment j'ai du mal là. Mais je vais bien sinon. Enfin non... quoi que je sais pas.


Répondre à cette question venait de me faire réaliser que je ne le savais pas moi-même, mettant ça sur le compte de l'alcool, ce que j'espérais en tout cas. Mais nul doute qu'avec ce genre de réponse, je venais d'éveiller les soupçons d'Elenna, s'en était même plus que certain...



DAMIEN J. EALES.--------


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Re: Parc de Godric's Hollow
Elenna Benson, le  Dim 14 Mai - 20:15



L
e Ministère de la Magie était une histoire passée pour moi. Plus rien ne me reliait à lui. Je n’étais plus Auror et si j’avais rendu mon joli badge, je n’étais pas la seule. Il y avait eu ceux qui avaient jeté l’éponge, ceux qui avaient tout simplement disparu, ceux qui n’avaient pas les mêmes idéologies que notre très cher Petrus et d’autres encore. Il y avait Damien, il y avait Alexander, il y avait moi. La liste ne s’arrêtait pas là mais je n’en avais que faire. Peut-être que le Ministre se rendrait compte que quelque chose n’allait pas si tous ses effectifs se faisaient la malle. Bref, une histoire ancienne donc. Mais je n’avais pas pour autant effacés les souvenirs que j’avais eu de cet emploi et encore moins le visage de mes collègues.

Le brun releva la tête en entendant ma voix. Je pouvais lire la surprise sur son visage. Sûrement la même qui avait teinté le mien lorsque j’avais reçu le Patronus de l’ancien Auror.  Il ne m’attendait pas ici, je ne l’attendais pas non plus. Pourtant, il ne fit preuve d’aucune formalité, toujours assis sur son banc, baignant dans son état légèrement lamentable. Eden à mes côtés, s’avança prudemment vers l’inconnu pour le renifler sans trop l’approcher, méfiant. L’odeur du sang avait dû l’attirer, l’inquiéter mais sa queue se remit à battre lorsqu’il se rendit compte que celui qui lui faisait face n’était pas blessé. Je m’avançais encore de quelques pas vers lui, vers son air fatigué et ses yeux éteints. J’avais l’impression de voir mon reflet, de me voir quelques semaines auparavant.

" C'est bien moi, ouais. Ça faisait un bail, Elenna. "

Sa voix traînait, comme lassée. Mais je connaissais cette intonation, je la connaissais parce que le whisky me faisait le même effet. L’air l’entourant était parfumé de l’odeur de l’alcool et mon odorat lupin n’eut aucun mal à la détecter. La situation était réellement étrange et je me retrouvais gênée devant lui, ne sachant que faire, presque là à me dandiner sur mes deux pieds.

" Ouais en effet, ça fait longtemps… Tu vas bien ? "

J’étais consciente de me répéter mais je voulais être certaine de ce qui se passait et le sang qui parsemait sa chemise blanche ne me rassurait pas du tout. J’avais vu et vécu bien trop d’horreurs ces derniers mois pour rester de marbre devant un tel spectacle.

" Désolé de t'avoir dérangée. Je voulais envoyer un patronus à quelqu'un d'autre, mais apparemment j'ai du mal là. Mais je vais bien sinon. Enfin non... quoi que je sais pas. "

Un mince sourire se dessina sur mon visage et je remuais légèrement la tête pour signifier mon désaccord, accompagné d’un petit bruit de bouche du style « Teuh teuh teuh t’as fait une bêtise toi ». Je franchis les derniers mètres qui nous séparaient et m’asseyais sur le banc à ses côtés en sortant ma baguette de la poche de mon manteau, Eden venant de suite s’allonger à mes pieds.

" Laisse-moi t’aider. "

Ma baguette fit un petit mouvement et sans un mot, un sortilège de récurage nettoya Damien de haut en bas, éliminant les tâches de sang et autres conneries. Voilà qui était bien mieux, il était un peu plus présentable, un peu plus celui que j’avais connu autre fois. Pourtant, je me rendais compte que mis à part dans le cadre de notre boulot, je ne savais rien de lui et je voulais pallier à cette faute, au moins pour ce soir. Il semblait avoir besoin d’aide, peut-être même de parler, j’étais là, alors autant faire d’une pierre deux coups. Je fouillais mon sac à main et en sortais une petite bouteille d’eau que je lui tendais.

" Bois, faut que tu te réhydrates un peu… Sans lui laisser le temps de répondre, je voulais des réponses.
Bon, dis-moi… Qu’est-ce qui s’est passé ? Tout ce sang… ? "

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Re: Parc de Godric's Hollow
Invité, le  Dim 9 Juil - 23:38

Rp Privé avec
Kohane Werner

Je sais pas où je suis ni où je vais. Marcher. C'est l'action que je fais. Pieds droit , pieds gauche, un pied devant l'autre. C'est comme ça qu'on fais. Je suis dans un parc je crois. Ho, parc, comme mon nom de famille. Cette endroit m'est donc destiné, c'est mon royaume. Quiconque s'introduira se fera coupé la tête directement ! Mon royaume personne y viens, parce que c'est à moi.

L'herbe. Verte. Parfaite. Mes petits pieds nus la caresse. Elle est fraîche. A droite, un banc. Habitation de mon royaume. Sont tout jolis et confortables en bois. Mais ne sont pas comme mon château. Courir. C'est ce que je veux, maintenant. C'est mon rêve alors je fais ce que je veux. Vite. La vitesse j'aime ça. Pierre. Je trébuche, puis je tombe. Zut. Aie. De l'eau coule de mes yeux.

- Mais heu...Mon pied est moche maintenant avec cette couleur rouge ! Pas juste...

La princesse est tombée, et y'as pas de chevalier pour m'aider. Nul. Je relève ma tête. Plus de larmes. Maintenant il y autant d'étoiles dans mes yeux que dans le ciel. Mon château, l'est devant moi. Une aire de jeu, avec des toboggans. L'endroit rêver pour un bébé comme moi. Baby Pouffy voilà ce que je suis. La douleur a étrangement disparu. Debout. Direction à la conquête des jeux. Je monte tout en haut. Vraiment haut. D'ici je peux voir tout mon royaume.


Dans mon parc,

y'as des barques,

pour faire du kayak,

sur le lac,

Il est dirigée par la plus mieux,

La benjamine des Park

La benjamine des Park c'est moi. On sais jamais si vous aviez pas compris. Je vais dans le toboggans. C'est tout bleu a l'intérieur. Ho ça tourne aussi, et ça va vite toujours plus vite.La lumiére nocturne refais surface et me crame les yeux. Fin. C'est déjà fini, c'est allez trop vite... Mais ici je suis assisse sur mon trône. Il tout bleu. Mais, je m'ennuie déjà. Il fait froid. Je ramené mes jambes a ma poitrine et passes mes bras autours de mes chevilles. Le petit liquide rouge sort toujours de ma peau, ça veut pas s’arrêter. C'est moche. Faudrait  un joli pansement arc en ciel pour cacher ça. Je fais ma bouille toute triste. Pas de sourire, nan.  Je veux de la compagnie...Juste quelqu'un avec moi dans ce royaume. Promis je lui couperais pas la tête...Enfin j'essayerai.
Kohane W. Underlinden
Kohane W. Underlinden
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Re: Parc de Godric's Hollow
Kohane W. Underlinden, le  Jeu 13 Juil - 15:36



C'est assez étrange. En ce moment. Parce que je crois que je dors. Alors que ça fait si longtemps que j'ai du mal à trouver le sommeil -plutôt, je préfère le chasser que l'accueillir sereinement.
Mais il y a encore une autre chose bizarre.
C'est que je rêve.
En soi, me diriez-vous, tout le monde rêve.
Oui, mais je m'en rappelle !
Ce qui ne m'est pas arrivé depuis... depuis... je ne sais plus.
Et ces rêves sont plus vrais que nature.
Ils sont...
Comme si je les vivais.
J'aime cette sensation, dans le fond.
La sensation de flotter dans l'onirisme tout en le vivant pleinement au fond de moi.

Cette nuit encore, ce rêve est plus vrai que nature.
Voyez.
Là, je marche.
Je sais pas vraiment où je suis. C'est un peu flou, le décor. Après tout, dans les rêves, on sait rarement avec précision où on est.
Je me contente seulement de marcher et avancer. Poussée par une force extérieure à moi. Une force qui me dit qu'il faut avancer.
Alors j'obéis.
Dans les rêves, on ne pose pas de questions.
On fait, c'est tout.

Il fait nuit.
Même dans ce monde, petit coin de l'inconscient, il fait noir.
Y'a même quelques étoiles qui brillent !
Oh, que c'est bien fait ! Que mon esprit endormi imite bien les astres. Ils sont presque vrai. A illuminer mes rétines, chantonner, comme si souvent, leur agréable comptine.
C'est dingue comme le cerveau peut recréer des contextes, des lieux, des situations.
Mes pieds foulent l'herbe.
Il y a des silhouettes d'arbres un peu partout.
Je m'avance vers l'un deux.
Silence estomaqué.
Son tronc est si beau. Grand, fort, imposant. On croirait presque qu'on pourrait le toucher. On pourrait...
Oh, mais...!
J'arrive à le toucher !
Je sens son écorce sous mes doigts. Comme si je me trouvais devant un arbre réel.
Par Merlin, que ce rêve est bien fait ! Je suis contente.
Je reste ainsi, plusieurs longues minutes, à caresser le tronc. Petites touches de contact physique ici et là. Pour me persuader que je le sens bel et bien. Pour de vrai. De vrai dans mon rêve, évidemment.

Puis la force extérieure qui me pousse semble s'en lassait.
J'abandonne l'arbre et me remets en route.
L'herbe effleure parfois mes chevilles nues. Je crois qu'il fait plutôt bon. En tout cas, j'ai un short. Donc je suppose qu'il ne fait pas trop froid. En vrai, j'sais pas trop. Parce que je ne sens pas la température.
C'est souvent comme ça, dans les rêves.
A moins que la météo n'ait un rôle important, on ne la ressent jamais et on n'y fait encore moins attention.
Je me vois, marchant au pas.
Profitant du ciel sombre et des étoiles. C'est qu'elles sont si belles, ainsi dessinées par mon subconscient ! Preuve que je les connais et les aime tendrement. Sinon, elles ne seraient pas si magnifiques.
Tout à coup, dans l'ombre, quelque chose se dresse.
Sans peur, je m'avance, je m'approche.
Qu'est-ce que c'est que ça ?
Ca a des barrières. Pas très hautes. A hauteur de bassin.
Et des installations pouvant ressembler à quelques jeux.
Des trucs un peu déformés dans le noir. Mais on dirait des genre de balançoires. Ou un toboggan. Et même un cabane. Enfin, je crois.
Où suis-je ?
Où donc mon rêve m'a-t-il menée ?



Il n'y a pas une voix, pas un cri dans ce royaume des muets.
J'ai à la fois le sentiment d'être seul tout en sentant d'autres présences.
Je m'avance jusqu'à la clôture. Qui entour ce drôle d’îlot perdu au milieu de nulle part.
Car oui, ici, c'est un peu nulle part.
Il y a juste l'îlot sorti de rien, il y a moi, il y a le ciel et les étoiles. Tout autour, c'est du rien, du flou, du pas important pour mon inconscient qui construit les images les unes après les autres.
Mon corps s'arrête contre la clôture et je tends le cou.
Mes yeux se plissent -non, je ne peux même pas être nyctalope dans mon propre rêve !
Je suis sûre qu'il y a quelque chose.
Une présence soufflée au creux de mon oreille qui aiguise mes sens et ma curiosité.
Mais qu'est-ce donc ?
Quelle chose se cache ici ?
Et d'abord, c'est quoi, ici ?

Un temps en suspend.
Mes yeux continuent de guetter.
Et soudain, y'a la silhouette !
Elle est là-bas, au fond. Elle est... comme recroquevillée sur elle-même. Peut-être qu'elle dort. Après tout, c'est la nuit, non ? C'est l'heure de dormir.
Mon cerveau se met rapidement en route.
Si elle dort ici, c'est qu'ici, c'est chez elle. Logique, non ?
Dans ce cas... je suis devant une maison ouverte aux quatre vents ?
Devant un terrain acheté et pas encore vraiment construit ?
Y'a un panneau ? Une sonnette ? Une boite aux lettres ? Avec le nom indiqué dessus ?



On dirait qu'il n'y a rien de tout ça.
J'ai beau chercher autour de moi, c'est niet.
C'est peut-être pas une maison, du coup.
Qu'est-ce qui pourrait faire office de maison mais qui n'en est pas, alors ? Qu'est-ce qui pourrait abriter une petite créature endormie comme elle ?



..

.
Oh !
Je sais !
Mais oui, c'est bien sûr ! C'est ça ! C'est ça !
Je sais désormais où je suis.
Je suis tout simplement dans un zoo ! Et ici, c'est l'espace de ce petit animal sans nom. Avec ses jeux et ses divertissements. Puis, comme c'est la nuit, bah il dort. Dans son coin réservé au dodo.
Je reste à contempler la silhouette, silencieuse.
Elle est trop loin de moi pour que je puisse la toucher.
Puis je me demande quel genre de créature elle est.
Un animal magique ? Non magique ?
Est-elle agressive ?
Plutôt sociable et presque domestique ?
J'ai envie de tendre la main pour la caresser. Voir à quoi elle ressemble.
Mais, recroquevillée là-bas, elle est inatteignable. Je ne peux que contempler l'ombre chinoise dans la nuit.
Zut, alors.
Zut de zut !
Ce rêve est un peu mal fait.
Oh !
Mais je peux essayer de l'appeler ? Bon, peut-être qu'elle ne sera pas très contente d'être tirée hors de son sommeil. Mais, dans le pire des cas, si elle attaque, je fuis à toutes jambes. Ou alors j'ai pas le temps de fuir et elle me dévore mais ce n'est qu'un rêve. Je me réveillerai en sursaut. Voilà tout.

Un court instant, je regrette de ne pas avoir de cacahuètes ou autres friandises avec moi.
Mais en même temps, les gens normaux (bien que je doute en faire partie) ne se baladent pas toujours avec cet attirail sur eux.
Puis j'suis même pas sûre que la bête mange des cacahuètes. Si ça se trouve, elle aime pas ça. Ou elle est allergique. Un peu comme le drôle d'animal qui me fait écrire ces lignes, soit-dit en passant.
Bref, j'ai pas de nourriture à proposer.
Mais ça ne m'empêche pas d'essayer d'attirer son attention !
Mes yeux repèrent un petit bout de bois qui traîne dans l'herbe. Non, ce n'est pas une baguette magique. Juste du bois classique. Sans danger de balancer un sort par mégarde.
Je m'en saisis et tapote la clôture pour faire du bruit.

-Heeeep, toi, je lance dans un murmure poussé. Allez, petit, petit. Viens !

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Re: Parc de Godric's Hollow
Invité, le  Dim 6 Aoû - 18:27

J'ai le LA de Kohane amour

Je m'ennuie. Je suis seule. J'ai froid. Je veux jouer avec quelqu'un de gentil. Pourquoi y'as personne ici ? Peut être parce que c'est mon rêve en fait. Seul moi peut le contrôler. Cool. Si je désire qu'une autre personne vienne elle va donc forcément venir. C'est logique. Ou pas. Autant essayer en y pensant fort fort. Je veux quelqu'un. Quelqu'un qui brille. Quelqu’un de gentil. Bruit. Je t'ai entendu. J'ouvre mes yeux. Droite personne. Gauche encore moins. Pourtant je le sens. Y'as un autre petit être qui se cache ici. Il dois sûrement avoir peur de moi. Pour ça qui viens pas. Pourtant je mord pas. Je coupe seulement la tête au gens que j'aime pas. Avec un peu de chance c'est un animal tout mignon. Ou encore mieux, un être magique comme moi. C'est ça qui est bien dans les rêves. Il y a de la magie partout partout. De la belle magie. Mais pas rose. Ce sera de la magie verte. Parce qu'on est dans un parc et que du vert y'en a partout donc de la magie partout. C'est de la cohérence. Plus y'as de magie plus on s'amuse. Plus on s'amuse plus je suis heureuse. Plus la reine heureuse mieux le royaume est.

-Heeeep, toi. Allez, petit, petit. Viens !

Petit ? Je suis pas petite. 1m64 c'est très très grand. Ho. Mais. Ça veut dire qu'il y a quelqu'un ! Houra ! Je tourne ma tête en sa direction. Une fille. Non. Une belle fille. Elle est entrain de faire de la musique avec comme matérielle un bout de bois et la clôture. Le son est pas parfait. Mais c'est original. L'originalité j'aime ça. Je l'aime bien cette heu.... Fille ? Non c'est pas une simple fille je peux le sentir. C'est quoi alors ? Aucune idée. Ha mais peut être que le bout de bois est en fait sa baguette.... Mais bien sûr ! C'est une fée ! Elle est unique. Comme moi. C'est la première fois que je rencontre quelqu'un comme elle. A croire que les endroits de rêve sont bien choisi. Je me demande bien quel magie elle utilise. Des potions ? Des sorts inventées ? Seule moyens de le savoir, lui demander. Je m'avance vers cette fille. J'ai le sourire. Je sautille presque en sa direction. J'ai pas peur et ça c'est bien. La peur j'aime pas ça. Parce que j'en ai peur. Avoir peur de la peur c'est normal non ? Je sais pas. Là en fait je sais rien. J'ai tout oublier. C'est la magie du rêve. Ou bien la magie de cette fille.

Ça y est je suis en face de Fée. C'est bizarre ma blessure au pied me fait plus mal. Le rouge à arrêter de couler. Tant mieux. Parce que ça fais mal. J'aime pas avoir mal. C'est comme la peur. C'est pas bien. La peur et avoir mal vont bien ensemble. Ce sont mes ennemis. Les ennemis du royaumes. Les ennemis du parc. Mes ennemis j'aime bien leurs couper la tête. Comme ça après il peuvent plus m’embêter niah. Bonbon. Ça sens le bonbon. J'en veux ! J'en veux ! L'odeur proviens de Fée. Son odeur c'est le bonbon ? Mais c'est trop bien ! C'est le bonbon fruité. J'adore ça. Ce sont mes friandise préféré. Je la regarde. Mes yeux pétille devant elle. Je souris. Un sourire d'enfant en extase.

- Fée, ton odeur de bonbon elle est extraordinaire ! Je veux la même ! Je reprend aussi tôt. Tu viens de quel royaume toi ?
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Re: Parc de Godric's Hollow
Kohane W. Underlinden, le  Ven 1 Sep - 11:38



LA accordé

Je trouve ça quand même bizarre. De rêver. D'un zoo.
Ca ne m'arrive pas souvent.
Pour ne pas dire jamais.
En tout cas concernant les rêves dont je me souviens. Parce que je m'en souviens pas toujours. Puis en plus, ça fait longtemps que je ne rêve plus, j'ai l'impression. Quand on dort peu, on doit pas avoir le temps.
Cependant, ce soir doit être une bonne nuit.
Parce que non seulement je rêve, mais en plus c'est hyper réaliste ! Bah oui, rien de très folichon ou de très délirant à voir un zoo.
D'ailleurs, ça semble bouger, là-bas, au fond. La créature qui occupe les lieux remue. J'ai dû la réveiller en l'appelant. J'espère juste que mon esprit ne va pas transformer l'animal en terrible et dangereuse créature qui essaiera de me dévorer pour me punir d'avoir dérangé sa tranquillité. Parce que la vie vraie est déjà trop pleine de violences et de dangers. Pas envie d'avoir ça aussi dans mes rêves !
Malgré les différents périls auxquels je pourrais m'exposer en restant ici, je continue de tapoter la barrière. Ca fait de la douce musique dans la nuit. Je l'entends très distinctement. Comme si quelqu'un était en train de la jouer au creux de mon oreille alors que je dors. Qui ça pourrait être ? C'est pas le genre de mes parents. Alors un invité surprise.
Oh, c'est drôle que je me pose cette question, d'ailleurs. Dans les rêves, on s'interroge rarement sur le pourquoi on vit ça, quel est le lien avec le monde réel.

Enfin, ça n'a rien à voir, tout ça, avec notre histoire. Parce que pendant que je réfléchis, mon rêve avance, lui. Et l'animal est arrivé. Il est tout prêt.
Oh.
Zut, alors.
C'est pas un animal, ça.
C'est une fille, non ? Quoique, l'être humain est aussi un animal, remarquez. Mais normalement pas dans un zoo puisque c'est une invention humaine et que l'Homme ne met pas ses congénères dans un zoo ! Quoique, encore une fois, remarquez, ça s'est déjà fait. Des expositions universelles Moldues qui ont parqué des soit-disant indigènes pour que le peuple blanc vienne voir ces drôles de créatures, ça s'est déjà vu. Y'a longtemps. Au moins deux ou trois siècles auparavant. Mais ça s'est fait.
Mon rêve m'aurait-il envoyée dans le monde Moldu, fin XIXème, début Xxème ?
Ma main, instinctivement, touche la poche de mon short. Peur d'être une simple Moldue dans ce rêve. Mais... ça va. J'ai toujours ma baguette.
Je plisse alors les yeux. Dévisage l'animal qui est un être humain devant moi. Elle a pas le profil des kidnappés pour Exposition Universelle. Puis ici, c'est pas une Exposition Universelle. Y'a pas assez de stands. Elle est toute seule dans les environs. Alors pourquoi a-t-elle été mise ici ? Pourquoi dans ce zoo ? Qu'est-ce que mon rêve essaie de me dire ?
Elle, d'un côté de la barrière, moi de l'autre. Cette distance entre nous. Elle, c'est moi, parce qu'on est pareilles, même espèce. Mais elle est enfermée quand je suis libre. Parce que mon subconscient souligne ma soif, soif de liberté ?



La voix qui s'élève dans la nuit me coupe dans mon élan de réflexion.
Ca me surprend presque.
C'est vrai. Elle est humaine. Donc elle parle. Quoi d'étonnant à cela ? Il n'empêche, je sursaute un peu. Tout légèrement, hein. Mais un peu quand même.
En plus, elle sourit.
Et c'est beau.
Je crois que mon rêve va être beau. Ce n'est pas un cauchemar. Non ! C'est un superbe songe.
J'aime son œil qui se met à pétiller alors qu'elle parle de mon odeur de bonbon. Oh, c'est vrai ? Je sens le bonbon ? Je ne savais pas. L'odorat est très peu développé, dans mes rêves. J'y fais jamais attention. Mais si elle le dit...
Je lui rends son sourire alors qu'elle me demande d'où je viens. De quel royaume.
Soudain, mon songe semble virer de bord.
Royaume
Je ne suis plus une sorcière perdue dans une Exposition Universelle Moldue qui n'en est pas une. Je suis désormais princesse ou reine. A la rencontre d'une autre princesse ou reine. Finalement, ici, ce ne doit pas être un zoo. Mais le royaume de cette créature nocturne. Elle doit régner ici en totale maîtresse, avec ses sujets, ses serviteurs et tout ça.

A leur tour, mes yeux se mettent à pétiller.
Cette reine est intéressante. Je créerais bien une alliance entre nos deux territoires. On pourra sans doute en discuter. Plus tard dans les méandres du sommeil-rêve.
Pour l'heure, faire connaissance.
Elle semble vouloir me rendre une visite diplomatique. C'est le début de toute bonne relation avec ses voisins.
Donc oui, oui et re-oui.
Je t'y emmène !

Je pose doucement une main sur celle de la jeune créature.

-Viens, je t'emmène avec moi, princesse. Ou reine ?



Et me voilà repartie. Bientôt suivie par l'autre.
Nos pieds foulent l'herbe ensemble. Gambadant joyeusement. La force invisible de mon rêve me conduit vers là où se voit la lumière.
Souvent, d'ailleurs, dans un rêve, on voit pas le chemin parcouru. On se retrouve dans une lieu nouveau sans savoir comment. Mais là, c'est comme dans la vrai vie. Je vois chaque pas pour aller vers mon royaume.
Parfois, prise d'un enthousiasme sans fin (on s'épuise jamais dans les songes), je tourbillonne un peu sur moi-même. J'ai pas de robe qui gonflerait et volerait autour de moi. Mais c'est presque comme. Une princesse de conte de fée enfantin. Celle qu'on envie quand on est petit. Je retrouve peut-être mon âme candide d'autrefois lorsque je m'endors.

-Dis, reine, qui es-tu donc ? Moi je suis... Aliénor.

Allez savoir pourquoi ce nom s'échappe de mes lèvres. Je ne suis plus moi, Kohane, la sorcière, on dirait. Je suis une autre. Je suis une princesse. Je suis une reine. Et Aliénor est vraiment un chic nom royal. Après tout, elle a été reine, elle aussi. Y'a longtemps.
Nous continuons de marcher et, enfin, nous voilà. Coeur de mon royaume. Là où y'a la lumière -lampadaires- et mes sujets avec leurs maisons.
D''ailleurs, mon subconscient fait fort : il a créé du monde dans les rues cette nuit.
Pour montrer à cette douce Altesse qui m'accompagne qu'il y a du monde, chez moi. J'ai des gens à gouverner.
Un large geste du bras :

-Voilà mon royaume ! C'est un royaume bonbon. Mes sujets sentent le bonbon. Enfin, pas tous. Le jeu, c'est de trouver ceux qui portent cette odeur. Viens, c'est amusant.

Un rire. Et je m'élance sur le trottoir.
Il doit être tard et mes sujets n'aiment pas se coucher tard. Du coup, y'a du monde mais pas trop. Je tombe nez-à-nez avec une grosse dame, les bras chargés de paquets. Je me plante devant elle, tend le cou et renifle un peu.
Hum...
Non, elle sent pas le bonbon, elle.
La grosse dame braille un truc genre non mais ça va pas! et s'éloigne à grands pas visiblement furieuse. Pas commode... Va falloir que je regarde dans les registres royaux qui c'est.
Qu'importe.
Le jeu continue jusqu'à ce qu'on en trouve au moins un.e !
Y'a un jeune gars qui semble crier au scandale alors que je le renifle et un vieux monsieur plein d'énergie qui va même jusqu'à me gifler !

-Non mais ça va bien, un peu d'respect pour votre reine ! je lui crie alors qu'il s'éloigne en fulminant.

Je tourne vers ma potentielle future alliée un regard désolé.
Une grande déception dans le regard.
Je croyais que ça allait être un beau rêve...

-J'suis désolée, on dirait que mes sujets sont un peu tendus en ce moment... Ou ils ne m'aiment pas.. ? Dis, chez toi, ils t'aiment, les gens ?

J'suis peut-être une mauvaise reine, qui sait.
Pourtant, je fais de mon mieux. Promis.
De mon mieux...

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Re: Parc de Godric's Hollow
Luke Peverell, le  Lun 30 Oct - 22:23

RP avec Ambroisie

L'air était lourd et humide, comme après une longue averse. Le brouillard, opaque, masquait les troncs des arbres. Les branches des sapins ployaient sous la force du vent tandis que les feuilles orangées des platanes, marronniers, chênes et autres géants du parc virevoltaient dans les airs, dans une danse endiablée. La forêt, en proie aux éléments, se déchaînait.

Une silhouette élancée, dissimulée sous une épaisse cape de voyage au capuchon rabattu, fendait cette oppressante brume. Les brindilles se brisaient sous ses pas assurés, les craquements se mêlant avec le sifflement du vent. Le sorcier ne prêtait pas grande attention à sa discrétion : il ne faisait rien d'illégal et il n'y avait personne aux alentours, ce qui n'était pas étonnant avec un temps pareil.

L'homme marcha encore de longues minutes jusqu'à tomber sur le cours d'eau qu'il connaissait si bien. Il s'agissait d'un petit ruisseau sinueux, clairsemé de caillasse et bordé d'arbustes. Les flots étaient encore plus agités que d'ordinaire et se fracassaient contre la rive, éclaboussant les alentours.

Le Magenmage s'installa sur un rocher à peu près sec et se perdit dans la contemplation du paysage. Il aimait particulièrement l'ambiance, à la fois hostile et paisible, qui se dégageait des lieux. Même si la brise glaciale n'était pas franchement agréable, l’atmosphère était douce à la façon d'une aquarelle : la brume atténuait les contours et rendait les teintes pastel. Le feuillage rouge orangé, typique de l'automne, sublimait la scène.

Tout individu sensé serait resté au chaud dans sa maison avec un chocolat chaud et un plaid, au lieu de sortir, mais le serpentard était un personnage atypique. Les balades de la sorte lui permettaient de réfléchir et de se ressourcer, loin de l'agitation du ministère ou des souvenirs qui hantaient la demeure familiale.
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Re: Parc de Godric's Hollow
Invité, le  Lun 30 Oct - 23:18

Luke

Qu'il était loin le temps où tu te blottissais devant la cheminée du manoir familial pour gagner en sérénité, pour te sentir protéger.
Depuis quelques temps tu préférais sortir, ceci quelque que soit le temps qu'il faisait au dehors.
Aujourd'hui il y avait de la brume, du vent, une atmosphère assez pesante, mais toujours moins pesante que chez toi.

Un manteau, tu n'avais besoin que d'un manteau. Alors tu avais saisi une longue veste gris anthracite assez chaude pour te protéger des intempéries tu avais chaussé des bottines noires simples et tu étais sortie te balader. Ta promenade t'avait mené au parc de Godric's Hollow.
------Personne, il n'y avait absolument personne aux alentours et tant mieux, tes cheveux lâchés fouettés ton visage à cause du vent mais ça ne te perturbait pas, tu avais besoin d'air, de voir que le monde pouvait encore être beau et pleins de couleurs. Des couleurs automnales aujourd'hui.

Marcher, slalomer entre les arbres sans le moindre arrêt, pour extérioriser la colère, l'énergie que tu contenais dès que tu mettais un pieds dans le foutu manoir familial.
Vivement que tu puisses acheter ton propre appartement, ça devenait beaucoup trop pesant.

Puis une silhouette, là, près du petit cours d'eau que tu entendais gronder, il était aussi agité que toi. La silhouette, elle, était calme, quelqu'un assis sur un rocher, qui observait le monde.  La silhouette semblait être un homme à première vue, mais rien de bien sûr. Pourquoi fallait-il toujours qu'on perturbe tes plans ?
Tu ne voulais ni déranger cette personne, ni être dérangée pourtant tu voulais être près de l'eau.
-----Seule.

Tes yeux bleus perçants observaient l'inconnu, derrière la masse de cheveux acajous qui fouettaient ton visage, pour éviter d'être vu tu t'étais glissée derrière un arbre, bien que tu sois sur la berge opposée tu pouvais être vue. Un craquement sous tes pas, tu continuais à avancer derrière une rangée d'arbre qui te laissait entrevoir la personne assise sur le rocher.

Déplaisant, c'était tout simplement déplaisant d'être dérangée dans ton moment de tranquillité alors tu n'allais pas en plus lui laisser le sien.
Tu lançais des regards froids et dénués de toute sympathie tout en marchant, sans faire attention au bruit que tu faisais bien entendu, le but étant de déranger l'autre autant qu'il t'avait dérangé.
-----La volonté de défier ressortait, le jeu commençait.
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Re: Parc de Godric's Hollow
Rosie Peltz, le  Sam 27 Jan - 20:08

| RPG Unique |

Un parc quelconque de province qui se distinguait par son infatigable faculté à sublimer sa médiocrité en multipliant les amas de fleurs semblables et cachant les arbres centenaires derrière des buissons achetés en gros. A l’entrée de ce parc, sur les grilles ouvragées, travail de Scunthorpe Steelworks, étaient plantées des panneaux encourageant la pose d’affiche. L’une d’elle disait :

Parc de Godric's Hollow - Page 18 Affich10

« Le SORCIER POUR L’HISTOIRE a tout de l’appât rutilant des idéologies déjà rependues, mais gâchera-t-on la chance rare d’aller au-delà des discours et de créer un lien sentimental avec l’idée ?

L’idée essentielle dans la politique est la nouveauté. Lorsque le peuple est démangé, votre idée l’apaise comme une lotion. Le SORCIER POUR L’HISTOIRE cherche un lien plus profond avec l’idée : la nostalgie.

En grec, « nostalgie » signifie littéralement : douleur d’une vieille blessure. C’est un pincement du cœur bien plus puissant que le seul souvenir. Ce n’est pas un vaisseau spatial, ni une machine à remonter le temps. Il s’agit de se nourrir du passer pour agir au présent. Aller en arrière, en avant… Retrouver un endroit où nous mourrons d’envie de retourner. La jeunesse, les prémices de la parentalité, le sourire d’une mère, les bonbons que l’on ne vend plus. Voyager comme un enfant voyage : en tournant, en tournant, en revenant, pour, au final, avancer vers un lieu où l’on sait que l’on est estimé.

Le SORCIER POUR L’HISTOIRE entend s’avancer vers ce lieu idéal où sa dignité lui sera rendue, guidé par cette douleur d’une vieille blessure. »
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Re: Parc de Godric's Hollow
Kohane W. Underlinden, le  Ven 9 Mar - 23:19



Rp avec Mary

Ca piaille un peu dans le ciel. Ca chantonne dans tous les sens. Ca sent le printemps à plein nez. Les feuilles qui repoussent, les fleurs qui s'éveillent, les animaux qui se cherchent. Et le soleil qui fait coucou après l'averse.
Il y a eu une bonne semaine de pluie.
Maintenant, il fait relativement beau. Les températures sont au doux. Les enfants s'amusent à sauter dans les dernières flaques qui demeurent, avant qu'elles ne se fassent totalement absorber.
J'ai quitté assez tôt dans l'après-midi les 3B. Et j'ai transplané. Pourquoi Godric's Hollow ? Je ne sais pas bien. J'avais envie de voir du paysage autre que Londres ou Pré-au-lard. Et je connais un peu le lien. Je me rappelle. C'est ici que j'ai rencontré ma reine du silence. Devenue Super-carotte par la suite. Ce sont de beaux souvenirs.
D'ailleurs, voilà le parc. Où nous nous sommes pris la pluie ensemble, au milieu de ce dialogue muet que nous avons entretenu.
Je sais que c'était là.
Pourtant, quand j'y rentre, je ne reconnais plus rien. Lorsque nous étions deux, il n'y avait que nous deux et notre banc. Le reste s'était effacé, juste nous ensemble à se parler lèvres cousues.
Là, il y a du monde.
Là, il y a des gens.
J'ai conscience de leur présence. Je sais que déambule parmi eux, au milieu d'eux. J'entends sans écouter leurs conversations. Et les rires des enfants, et leurs cris alors qu'ils se courent après.
Je regarde autour de moi, les observe un court temps.
C'est quand même sacrément bruyant, un gosse... J'pensais pas. Deux manquent de me renverser dans leur folle course. Pas d'excuse, rien, ils gloussent en s'éloignant, lancés au galop.
Je les regarde sans broncher. J'suis pas d'humeur à bouder. Pas aujourd'hui. Parce qu'il fait soleil après pluie, sans doute. Et que j'ai décidé que ce serait une chouette journée !

Une journée tranquille à se balader pour profiter de ce temps. Je ne cherche rien à particulier. Je laisse juste aller et glisser mes pas. Là où ils désireront aller. Je ne me pose pas de questions. Je vais, voilà tout. Je vais.
Je contourne soigneusement les flaques car je n'ai pas de bottes en caoutchouc et donc mes deux ptits bateaux qui me servent de pieds risquent de prendre l'eau. Or un bateau qui prend l'eau... c'est pas très bon.
Et je continue ma route.
Tête au soleil.
Micro sourire aux lèvres.
Légère brise qui transporte les cheveux sur son chariot venteux. Et j'avance, regardant le monde marcher lui aussi, à son rythme.
Rien à signaler.
Rien de suspect.

Quand soudain, au détour d'une allée, quelque chose retient mon attention. C'est un buisson. Une joli buisson, d'ailleurs, on va pas se mentir. Bien entretenu.
Sur ce buisson pousse une plante.
Je sais ce que c'est. Des prunes dirigeables. N'empêche, j'avais jamais fait attention : elles ressemblent vachement à des radis, quand même. Vraiment la même tronche. De loin, on pourrait les confondre. Si les radis poussaient sur un buisson. Or, non, c'est dans la terre, les radis, je le sais, j'en suis moi-même un.
Cela ne peut signifier qu'une chose : ces prunes dirigeables ont totalement usurpé l'apparence des radis et ça, c'est moche. C'est comme du plagiat. Ca s'fait pas.
Je ne peux m'empêcher alors de m'arrêter.
Regarder les prunes dirigeables droit dans les yeux -oui, oui, elles ont des yeux, vous saviez pas ? Bah voilà, maintenant vous savez.
Une moue de ma part.
Et je m'accroupis face au buisson.
Regard dur, presque menaçant.

-Vous êtes pas des vrais radis.



-Parce que moi je suis un vrai radis.



-Alors je sais ce que c'est, un radis. Et vous, vous...
-Bah bien sûr que si, qu'on est des radis! T'as vu not' tête ?!

Mein Gott !
Les prunes me répondent !
Oh. J'ai un super don. Comme les fourchelangues peuvent parler aux serpents, je peux m'adresser aux prunes dirigeables! Et sans doute aux fruits et légumes en générale. C'est le sens de la famille.

-Bah non, on vous appelle prune et vous avez beau avoir la tête de radis vous...
-Ah mais ça, c'est une longue histoire, de base, on est des radis...
-Tseuh, n'importe quoi ! Quelle imposture !

Comment ça, j'suis en train de parler toute seule devant un buisson ?
Non, non, écoutez bien, les radis euh prunes répondent ! Et je sens que le débat va être très long...

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Re: Parc de Godric's Hollow
Gaëlle Panyella, le  Sam 17 Mar - 14:39

La nuit claire
Le silence assourdissant
---------------------------Oxymores
C'est peut-être pour ça
que des gens disent parfois
que l'homme est beau.

Personnellement je ne suis pas d'accord. En me regardant je n'arrive pas à comprendre comment on peut trouver ça joli, un corps. Soyons réaliste, ce mot ne nous va pas comme un gant. J'ai déjà vu cette peau salie de part et d'autre et j'arrive pas à lui trouver un adjectif positif. Même les autres quand c'est arrivé, jamais je ne leur ai trouvé assez d'élégance pour leur mettre un tel objectif. Fascinant peut-être à la limite mais rien de plus. C'pour ça que dire de lui qu'il est sympathique à la vue ça relève de l'oxymore. Totalement subjectif. Mais concrètement relevons la tête. Ce ciel bleu depuis que je le revois je ne peux m'empêcher de penser que nous sommes à son immensité ce qu'est un pou pour nous. Les oiseaux qui piaillent le matin et ça raisonne positif à mes oreilles. Histoire d'étrangeté et d'énormité. Le parc de Godric's Hollow. Lui aussi il rayonne.

Mais pas moi
pas vous
et encore moins nous

J'aime bien cet endroit il a quelque chose d'envoûtant et j'adore être transportée d'une telle manière c'est rassurant un peu comme dans les bras d'une maman quittée de puis trop longtemps.
Le parc c'est un endroit pour réveiller les âmes d'enfants, bruits de balançoires et cris enjoués il n'y a rien de mieux pour rendre un sourire - heureux : le véritable, pas le forcé, celui dont on a même pas conscience de l'existence.
Et même si tout tente de contredire les idées inimaginables un peu plus au-dessus je -
- décide
que ce n'est même pas grave
comme si pour une fois je passais au-dessus de tout ça
Parce qu'il y a la seule personne pour laquelle je pourrais dire qu'elle est toute mignonne toute belle
ce qui décrédibilise tous mes arguments d'au-dessus
Le
R-a-d-i-s

Silhouette de loin mais assez proche pour que je sache et que je me dirige vers elle en accélérant le pas 1 - c'est rare (même si on se voit de plus en plus par hasard ces temps-ci) et deuxièmement, c'est un peu ici que nous nous sommes rencontrées la première fois et c'est un peu extraordinaire quand même comme concept de se retrouver. Les rpgistes ont de ces bonnes idées quand même. Kohane semble en pleine conversation avec un buisson et je crois qu'elle leur dit que ce ne sont pas des radis. Hm. Nan en effet ce sont des prunes dirigeables qui sont magnifiques en boucle d'oreilles d'ailleurs. D'ailleurs elle leur dit. C'est très bien. Mais elles répondent.

NANNNNN ?

si si, promis juré elles répondent. Kohane ! Ce sont des imposteurs ! Il faut la prévenir, on sait jamais si au pire des cas elle finit par les croire. N'embrouillez pas mon radis vous ! Bandes de locomotives ! Meilleure insulte du monde pour sûr. Personne n'aimerait être une locomotive. L'orient express il en a un peu marre j'suis certaine suffit de voir il se presse tout le temps. Et on est pas des légumes pressés nous ! Encore heureux.... Donc il faut cesser. Regard sérieux, on va se faire embobiner si on ne fait rien.
Kohane W. Underlinden
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Re: Parc de Godric's Hollow
Kohane W. Underlinden, le  Dim 8 Avr - 22:10



Le combat de regard a commencé. Plus personne ne dit rien, pas pour l'instant, en tout cas. Nous nous contentons juste de nous regarder, nous défier.
Je sais que j'ai raison.
Je sais que les prunes ont tort.
Mais elles veulent me faire croire que... taratata ! Ca ne marchera pas sur moi ! J'suis pas aussi naïve, eh, oh, vous avez cru quoi, franchement ? Je suis un radis, un vrai de vrai, un super-radis, même, j'ai des super-pouvoirs, quoi. Et je sais reconnaître des membres de la famille, non mais ! Je sais reconnaître ce qui est pareil.
Dans tous les bouquins, ces petits trucs sur le buisson sont recensés comme prunes dirigeables. Alors voilà. C'est ainsi qu'on vous a nommées. Faut vous y faire.

Je fronce les sourcils, moue.
Je suis têtue de nature. En plus d'être tête brûlée et hippopotame de la rhétorique. Têtue, avant tout. Et apparemment, les autres en face aussi. Ah, ça va être du joli !
Je crois les entendre murmure entre elles. Mais je ne saisis pas parce qu'elles parlent tout doucement et super vite.
Un léger frisson parcourt mes bras : elles sont peut-être en train de tenir un conseil de guerre ! Je vais me retrouver seule à combattre cette armée !


Mouais

Mais j'm'en fiche, je suis un super-radis. Je peux toutes les affronter en même temps, sans souci aucun ! Allez, venez, j'vous attends !
Mentalement, je me prépare déjà à l'inévitable combat. Je suis en train de revêtir mon armure, me saisir de mon arme favorite -après la baguette, y'a la poêle à frire et ça, c'est vachement efficace, z'avez qu'à demander à Peter ou Elias !
Donc, mentalement, je me saisis d'une jolie poêle à frire, prête à défendre chèrement ma peau face à ces prunes qui ne veulent pas se reconnaître en tant que telles.
J'essaie de leur adresser le regard le plus mauvais que je puisse faire. Pas sûre que ce soit très concluant. J'ai jamais vraiment essayé d'adresser un regard mauvais méchant. Alors, je manque d'entraînement, sans doute. Cependant, je sais que dans ma pupille brille un doux feu de détermination : vous pouvez nier, vous pouvez m'attaquer, je ne céderai pas !



Et tout à coup,
SURPRISE les amis !
Je ne suis plus seule. Parce qu'une fois bien familière me parvient. Je quitte ma préparation mentale au combat, détourne mon regard des fruits sur leur buisson pour venir voir
Super-carotte !
Elle est là, elle arrive, quelle coïncidence. Surtout quand je me rappelle que c'est en ce même lieu qu'on s'est vues pour la première fois. Pas là où on s'est parlé. Parce qu'elle était encore reine du silence, à l'époque. Et pas encore Carotte. C'est venu après, ça. Avec la parole et les mots déliés par la langue.
Aujourd'hui, elle arrive et elle parle.
Je crois qu'elle a entendu ma conversation avec les prunes parce qu'elle dit que ce sont des imposteurs. Elle se range donc de mon côté, rejoint mon avis. Je me sens un poil soulagée : je ne suis plus seule. Si la guerre est déclarée, au moins, on sera deux légumes. On sera plus forte. Et j'vous jure, les prunes vont les sentir passer, les coups. Foi de radis !
Je crois d'ailleurs voir nos adversaire lever les yeux au ciel l'air exaspéré quand Carotte les traite de locomotive. Apparemment, c'est une bonne insulte. Locomotive... j'y aurais jamais pensé, tiens. Faudrait que j'essaie, un jour, sur quelqu'un que j'aime pas, à voir comme iel réagirait. Le problème, c'est que y'a pas vraiment de gens que j'aime pas. Soit j'les aime, soit je suis indifférente. Alors... personne à traiter de locomotive, dommage...
Après un petit de déception intériorisé, je reviens au sujet du jour : notre débat, très important pour l'avenir.

-Z'avez vu, je reprends à l'adresse des prunes, elle a dit que c'était moi, son radis, pas vous. Et toc !

L'air de la gamine provocatrice.
Lueur de triomphe dans l'oeil.
Et soudain, the argument me vient. Le truc infaillible, mes elles ne pourront pas le contester !

-Vous voulez une preuve que vous êtes pas des radis ? Vous poussez là, sur ce buisson ! Nous autres, radis, poussons dans la terre.

Héhé.
Vous êtes bien piégées, là, hein ? Qu'est-ce que vous allez répondre ?
Je lance un regard à Carotte. L'air de dire : je crois qu'on les a eues !
Mais ce serait bien trop facile et rien n'est jamais facile dans la vie. Parce que, oui, les prunes se taisent. Un instant. Comme si elles réfléchissaient. Et, tout à coup, reprennent, en une seule voix :

-Mais vous n'avez rien compris.

Comment ça, qu'on n'a rien compris ?
C'est vous, là, qui comprenez rien ! Ou qui voulez pas comprendre !

-Je vous dis, de base, on est des radis, on a juste subi des expériences pas très légales qui ont considérablement changé notre façon de vivre et nous a obligées à nous réfugier sur les buissons, pour vivre au dépend de sa sève.

What. The. F*ck ?!
Mais qu'est-ce qu'elles racontent encore là ?

Gaëlle Panyella
Gaëlle Panyella
Serdaigle
Serdaigle
Année à Poudlard : Cinquième année

Matière optionnelle : Pas encore disponible

Spécialité(s) : Aucune spécialité enregistrée actuellement.


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Re: Parc de Godric's Hollow
Gaëlle Panyella, le  Mar 8 Mai - 20:27

disoulée c'paouf et en plus je suis en retard, mais plein d'amour sur toi ♥

C'est un
----------comble
Non ?

D'être une carotte et de
s'éplucher soi-même ?
Une pomme de terre et pourtant
utiliser ses propres ongles
pour enlever notre pelure
cette enveloppe sale
Quelle pleutre je fais
à ne pas vouloir être torturée
par l'ennemi puis de me tuer alors qu'il n'y a
même pas de raison
c'est idiot
diront certains
mais moi je crois
que c'est un droit
tant que le sang ne coule pas

Mais qu'en est-il alors de ces prunes dirigeables qui ont tellement honte d'être elles-mêmes - alors qu'à mon sens elles devraient êtres heureuses de ressembler à cette magnifique créature qu'est le radis - qu'elles veulent faire croire à un presque semblable qu'ils sont pareils ? Pleutre ne me semble pas assez puissant pour cet honteux et fâcheux fait. Je crois qu'elles n'ont pas saisit le sens du presque. Ce n'est pas égal à même. Pas bien compliqué, simple et clair. Net.

Les légumes de ces nouvelles générations
c'n'est plus ce que c'était

Et toi alors t'étais quoi ?
Bien mieux, naturellement.

Mais être meilleure, est-ce une fatalité en soit ?
Grand sujet
gros débat
et cerveau de soupe aux petits pois
Soit.

La seule chose que je peux faire pour l'instant chez juger ces petites pestes qui se croient un peu plus géniales que les bulles de rêves. Non. Mais. Oh. Je sais pas pour qui elles se prennent mais en tout cas c'est on ne peut plus fâcheux. Cependant je souris et puis j'hoche la tête. Kohane elle a tout à fait raison c'est un radis et puis on fait toutes les deux partie du même potager, elles elles sont dans un buisson, nous où nous le voulons. Je ne sais pas quoi rajouter de plus pour l'instant. Mes genoux se plient pour me poser aux côtés de l'ex reine du silence. J'inspire un bon coup, au cas où un jour ce serait à moi de parler.

Je voudrais
un bonhomme de neige
euh non
un panier d'osierrrrrr
Pour cueillir toutes ces traîtresses
J'suis une carotte en manque d'aventure
je parle aux fruits
et à tout ce qui m'entoureeeeeuh

Et là, là. Là je tombe. L'accroupissement est, mes amis, mort. Voilà qu'elles reparlent. Pour nous dire, qui plus est, que nous avons tort. Je crois rêver mais non mes oreilles sont belles et bien débouchées. Radis a elle aussi l'air de tomber des nues, autant dire que je ne suis pas toute seule à ne pas en croire mes yeux (pour éviter la répétition d'oreille, vous comprenez). Suite encore plus fracassante : voilà qu'elles nous parlent d'expérience.

Non
non
et non
non

Elles vont pas nous faire croire de tels bobards
Il en est hors de question
Comprenons-nous

Vous dites des bêtises, hochement de tête, air grave et sourcils froncés. Il faut leur faire croire qu'on hésite. La meilleure défense est l'attaque, mais si elle est furtive - à moins d'être protégé dans un four - c'est bien mieux. La seule expérience qu'il vous est déjà arrivé, c'est votre transformation en boucle d'oreilles. D'ailleurs je suis certaine que même en boucle, vous parlez toujours pour radoter des inepties plus affolantes les unes que les autres. Pour appuyer un peu ce que je dis j'en cueille une. Nannnnnnnnnnnn eh bien si. Si elles veulent jouer, jouons !
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