Première fan-fiction

Le silence. Pas un bruit. C'est trop calme pour être normal. Crystal est assise, sur son appui de fenêtre, elle regarde la lune et les étoiles. Elle ne prie pas, elle ne croit pas en dieu. Des larmes coulent de ses yeux noisettes. Elle renifla et passa sa main dans ses cheveux. "Pourquoi? Mais pourquoi ces choses là n'arrive qu'à moi?" Pensa-t-elle. Crystal prit un mouchoir sur sa table de nuit et essuya ses larmes. Une rafale de vent vint la décoiffer et elle lâcha le mouchoir. "Voila, toi au moins, tu es libre maintenant" Quelqu'un frappa à sa porte. Elle se leva et remit de l’ordre dans ses cheveux. Un homme entra, il était grand, musclé, les cheveux mi-longs, vêtu uniquement de cuir et avec un regard menaçant.
-Tu pleurais ? Grogna-t-il. T’es une sorcière quand même, et les sorcières ne pleurent pas comme des vulgaires moldues.
- Ne traites pas les moldus ! Tu es cent fois pire qu’eux ! Tu en as la preuve non ? Tu n’as aucuns amis, presque toute ta famille te fuit, et ceux qui ne le font pas, c’est parce que tu les retiens prisonniers dans cette maison ! Comme moi !
Il sortit sa baguette de sa poche et la pointa vers Crystal.
- Fais attention à ce que tu dis, jeune fille ! Je suis encore ton père !
Crystal s’approcha de son père en ne laissant apparaître aucuns sentiments sur son visage.
-Tu as cessé d’être mon père le jour où tu as tué ta femme, ma mère !
A ce moment, elle avait envie de l’enfermer à Azkaban avec les détraqueurs, de lui jeter un sortilège impardonnable mais elle savait qu’elle n’était pas assez forte pour ça et elle se contenta de se faire des petits films dans sa tête.
L’homme baissa sa baguette et recula.
-Prépare tes affaires, tu repars à Poudlard immédiatement.
-Mais on est que le 15 juillet ! L’école est fermée !
Mais l’homme était déjà partit avant qu’elle ait put terminer sa phrase. Enfin, la rue était encore plus sûre qu’ici, elle n’en doutait pas. Elle termina ses valises, même si elle n’avait pas grand-chose, elle sortit sa baguette de sa poche et fit tomber un autre objet. Surprise, elle le ramassa et le mit dans le creux de ses mains. C’était un collier, simple, avec une pierre transparente virant au rose en son centre. Une autre larme réapparut à l’œil de Crystal. C’était le collier de sa mère. Un cristal. Elle lui avait donné il y avait quelques jours seulement.
« - Je ne veux plus de magie, j’en ai assez de tout ça. Alors écoute moi ma chérie, j’ai enfermé tous mes pouvoirs dans cette pierre, je te demande d’en prendre le plus grand soin.
-Maman, comment tu ? Pourquoi ? »
Elle lui avait mit le collier autour du cou avant de rentrer dans la maison.


N'hésitez pas à commenter

Merci pour tes conseils, voici la suite:

Elle sortit de sa chambre, sans fermer la porte, et prit soin de sortir sans que son père ne le remarque. Autant éviter une autre dispute. L'air était froid, piquant. Elle jetta un dernier coup d'oeil à la maison. Crystal savait qu'elle n'allait plus jamais revenir. Pas de magicobus à l'horizon. Elle marcha vers un parc public. Presque désert, calme mais effrayant. Songea Crystal. Elle s'assit sur un banc et appuya ses main dessus. Mais sa main ne toucha pas le bois froid et humide, mais une chose moche et chaude. Crystl hurla et s'éloigna vite du banc. Respirant plus calmement, elle remarqua qu'il s'agissait tout simplement d'un homme. Un simple clochard. Elle soupira mais elle n'était pas tranquille. Peut être avait elle blessé cet homme? Crystal prit une lampe torche dans sa veste et éclaira le visage de l'homme.

- Waw! Je ne m'attendais pas du tout à ça.

Le clochard en question était en fait un jeune garçon, vers les 14,15 ans, plutôt mignon, et il n'avait pas l'air d'un sans abri vu ses vêtements de marques.
Elle approcha encore, jusqu'à arriver nez à nez avec le garçon. Celui-ci, sans prévenir, ouvrit les yeux et rigola. Crystal s'éloigna, vexée.

- Tu allais quand même pas m'embrasser?

Crystal alla répliquer, mais le garçon l'interrompit

-Ne t'inquiète pas, je ne t'en aurais pas voulu. Mais dit moi, qu'est ce qu'une belle fille comme toi fait dehors par cette nuit d'été?

-Qui es tu? Begaya Crystal.

Le garçon se leva, mit ses mains dans ses poches et regarda la lune.

- Moi? Et bien, William Amadéus Perro 2ème du nom. Maintenant, répond à ma question.

-Je suis Crystal Meredith Ertz, seule du nom. Ce que je fais ici ne te regarde pas. Exuse moi de t'avoir dérangé.

Crystal tourna le dos au dénommé William, et se dirigea vers une galerie faiblement éclairée.

-Hey! Pars pas comme ça! Si tu veux savoir, moi, j'ai fugué. S'il te plait, reste un peu. La solitude ne me réussit pas et je n'ai nul par où aller pour le moment.

Crystal s'arrêta et regarda le garçon. Il avait des yeux de chien battu à faire pleurer.

-Tu as fugué? Moi, on m'a chassé de chez moi. J'espère que tu es content. Moi non plus je n'ai nul part où aller.

-Ohh, une petite rebelle?

-Simplement un père cruel.

-Ca rime donc c'est vrai. Tu veux rester avec moi?

Il mit sa main dans la poche de son jean et fit tomber un bâton. Il le ramassa en vitesse et le remit dans sa poche. Crystal observa le garçon, son interêt soudain éveillé.

- Tu es un sorcier? Demanda Crystal, surprise.

William regarda Crystal avec de gros yeux, et Crystal sortit de sa poche sa propre baguette.

-Moi aussi!

Ils restèrent l'un en face de l'autre, à se regarder sans bouger. Le cerveau de Crystal se mit à bouillir. Elle ne croyait pas au hasard et le fait de justement rencontrer un sorcier de son âge le jour où elle quittait sa maison était trop bizard. Elle se voyait déjà attendre la rentrée avec ce garçon. Mais elle ne voulait plus parler. Et attendait la réaction de Will.

Et sa réaction ne se fit pas attendre. Il se mit face à Crystal, la fixa longuement elle et sa baguette, il fit deux pas en arrière et sourit.

-On dirait bien. Tu veux toujours rester avec moi?

Crystal réfléchi, ça ne changerait rien, qu'il soit sorcier ou non, mais, Crystal ne pouvait pas s'empecher de penser qu'il pourrait peut être être un assassin, ou qu'il avait fait quelque chose de mal, et qu'on l'aurait renvoyé de Poudlard. Il devait sûrement penser la même chose qu'elle.

-Ca ne change pas grand chose que tu sois sorcier ou pas. On va rester ici?

Will passa une main dans ses cheveux et se mit à marcher en siflotant, les mains dans les poches. Crystal soupira et le suivit. Elle ne pouvait plus empêcher ses pensées, qui lui disait de dégerpir le plus vite, de rentrer vite à la maison. Elle ignora sa tête et laissa faire ses pieds. Crystal ouvrit la bouche, mais Will se mit à siffler plus fort, il n'avait sans doute pas envie de parler. Ils entraient maintenant dans un quartier noir, qui donnait la chaire de poule, et Will poussa la porte d 'un vieu bâtiment en ruine. Il alluma la lumière et jeta sa veste par terre.

-Bienvenue dans ma cachette secrete! Personne ne viendra nous déranger ici, c'est abbandonné depuis des années, et il y a des rumeurs selon lesquelles un fantôme hanterait les lieux. Ajouta-t-il avec un clin d'oeil.

-J'imagine que tu ne fais jamais le menage ici. Dit Crystal en ramassant la veste. Ca sent le mort ici! Ca fait longtemps que tu viens ici?

Crystal posa la veste sur une petite table à côté de la porte. La maison était sans doute très belle, à l'époque. Il y avait des gravures sur les murs, des restes de cheminées en marbres. Aujourd'hui, les toiles d'araignées couvraient tous les meubles, sauf un, sans doute celui que Will utilisait pour ses affaires, un escalier en bois semblait ne tenir qu'à une poutre, et il n'y avait plus aucunes portes.

- Il n'y a plus de portes? Ajouta Crystal, soudainement inquiète.

-Même dans la salle de bain, oui, rigola William. Je suis pas un obsédé rassure toi. Je viens ici depuis un mois environ. Il s'assit dans un fauteuil qui dégagea un nuage de poussière. Si tu veux faire le menage, va y. Moi,c'est pas mon truc.

-Il y a des chambres?

-Oui, à l'étage. Trois chambres. Prend celle que tu veux, moi je dors ici, au cas ou quelqu'un entre.

Crystal leva les yeux au ciel, mais ne rajouta rien, et elle s'empressa de gravir les escaliers. Arrivée en haut en un seul morceaux, elle inspecta les chambres et choisit celle qui donnait vers la rue. Elle ouvrit une garde robe et y trouva quelques vêtements féminins, visiblement pour quelqu'un de sa taille, et prit un foulard et l'utilisa comme essui pour nettoyer la pièce. Est ce qu'elle allait rester là, dans cette maison en ruine, avec un étranger, jusqu'à la rentrée? Elle soupira et s'effondra sur son lit..