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Problème de mémoire
Rily Dacker
Rily Dacker
Serdaigle
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Année à Poudlard : Aucune année renseignée

Matière optionnelle : Pas encore disponible

Spécialité(s) : Permis de Transplanage
Animagus : Ecureuil




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Problème de mémoire
Rily Dacker, le  Dim 20 Mar - 17:47

Chapitre 1 – La situation
(point de vue général)


La matinée commençait tôt dans la banlieue proche de Tokyo, et Katsuke faisait toujours parti des premiers debout, en général. En général, je dis bien, puisque ce matin-là, il ne semblait pas décidé à se lever. Recroquevillé en boule sous sa couette, le victorieux* semblait en grande bataille contre son oreiller, et ce n’était pas le jeune garçon qui gagnait.(*Katsu= victoire, victorieux)

- KAAAAAATSUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU-CHOUUUUUUUUUUUUUUU !!!! Brailla joyeusement sa petite sœur dans son oreille, toujours prête à le réveiller à sa manière.


- AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAh ! lui répondit le concerné en se redressant brusquement, le rouge au joue, en mode panique.NAAAAN, J’VOUS JURE ! J’AI JAMAIS MANGE LES SUSHIS DE G… Hein ?

Katsuke se stoppa dans son élan en voyant Yumi (sa petite sœur) s’effondrer de rire par terre. Il devint encore plus rouge, si toutefois c’était possible, se leva mécaniquement, attrapa Yumi par le pyjama et alla la balancer de l’autre côté de la porte, puis il claqua ladite porte, ébranlant toute la maison. Même à travers, il entendait sa sœur rire aux éclats, ravie de sa bonne blague.

Grommelant, Katsuke balança sa couverture sur son lit. Il se débarrassa de son short, et s’empara d’un caleçon, d’un tee-shirt et d’un jean qui traînait piteusement dans son armoire. Ça faisait seulement deux semaines qu’ils avaient emménagé, et la chambre du jeune lycéen était déjà un vrai bordel !

- Katsuke, l’interpela sa mère à travers la porte, dépêche-toi, tu vas être en retard ! J’ai préparé ton petit déjeuner et ton déjeuner. N’oublie pas t…

- C’est bon, Ma’, je sais ! râla Katsuke en récupérant son sac qui s’était mystérieusement coincé entre le mur et l’armoire.

Il fourra ses livres et ses cahiers dedans sans faire attention. Bah, au pire, il aurait un ou deux cahiers en trop et des mangas à lire à la récré ! Une fois prêt, il ouvrit sa porte, esquiva sa sœur qui essaya de lui sauter dessus en hurlant comme une sauvage et descendit à toute vitesse jusque la cuisine. Le blond avala son bol de chocolat à la quatrième vitesse, manqua de s’étouffer, et attrapa une tartine tout juste sortie du grille-pain… et qui était brûlante, ce qu’il remarqua avec surprise quand sa main se mit à surchauffer.

- AAAAAÏÏÏÏEEEUh ! hurla-t-il, tandis que sa sœur se remettait à rire à plein poumons dans l’escalier.

Jurant à voix haute, le lycéen sortit dans la fraîcheur du matin et se mit à courir. Le lycée était loin, et il était en retard !

Arrivé à mi-chemin, il se permit une pause pour reprendre son souffle et croquer dans sa tart… ah, ben non, il devait l’avoir fait tomber en cours de route, parce qu’elle n’était plus dans sa main. Tant pis, il allait mourir de faim toute la matinée. Sa première journée commençait vraiment mal… Katsuke soupira, puis il reprit sa course folle, zigzagant entre les passants qui se faisaient de plus en nombreux.

Puis, comme il avait une fâcheuse tendance à ne pas regarder devant lui en courant, il percuta de plein fouet ce qui semblait être un poteau ! Un peu sonné, Katsuke vacilla.

- Hey, tu pourrais regarder où tu vas ! râla le poteau.

Abasourdi, le nouveau leva les yeux… et se retrouva face au mec le plus beau de la Terre entière (à ses yeux du moins). Ça avait tout d’une scène de film, lorsqu’une jeune fille pressée percute son prince charmant, à ce moment-là elle tombe et son prince l’aide à se relever et lui dépose un délicat baiser sur la bouche… Oui, mais voilà, il n’était pas une fille, bordel ! Malheureusement, comme il continuait à tanguer dangereusement d’un pied sur l’autre, l’inévitable arriva : il tomba sur les fesses. La chute lui arracha un cri de douleur et l’impression que son bassin venait de se fracasser. A son avis, dans le film, la fille devait tomber avec beaucoup plus de grâce… Rouge comme une tomate bien mûre et gémissant de douleur, Katsuke s’attendait à ce que le beau gosse dans lequel il venait de rentrer éclate de rire, mais il n’en fut rien. Le jeune homme se pencha après un instant d'hésitation et, inquiet, lui demanda si ça allait d'une voix étrange mais chaude et agréable.

- Ouais, ouais, nikel, dis-moi juste où est l’infirmerie que j’aille me faire recoller le coccyx, steu’plaît ! réussit à articuler Katsuke entre deux grincements de dent; son ton le surprit lui-même tant il était agacé d'être... content. De quoi? Aucune idée.

- Pas de problème ! En tout cas, tu t’es bien ramassé ! rigola gentiment l’inconnu en l’aidant à se relever à grand effort, en profitant au passage pour lui adresser un sourire amical et rassurant.

Il lui passa un bras sous l’épaule et l’autre… sous la pliure de ses genoux ! Et il le souleva comme s’il portait une princesse ! L'habilité de son geste surprit le jeune homme, mais il ne put s'empêcher de râler tant il était stupéfait.

- Héééééé ! Je peux marcher ! Ca va pas la tête ? Tu veux qu’on s’affiche ?! LACHE-MOIIIIIIIIII !! brailla Katsuke, mais son porteur se contenta d’éclater d’un rire magnifique tandis que le porté le tapait de toutes ses forces, en vain !

Bizarrement, et heureusement !, la cour du lycée était déserte (wouaaa quelle chance, il s’était ramassé juste devant le lycée !), et un simple regard en direction de la grande horloge qui surplombait les bâtiments le surprit : il n’était pas en retard, mais… une demi-heure à l’avance ! Il avait couru et s’était explosé le derrière… pour rien !

Quand ils arrivèrent devant la porte de l’infirmerie, celle-ci s’ouvrit sur une jeune femme aux longs cheveux blonds, très cliché, mais absolument ravissante. Apparemment surprise de voir quelqu’un à cette heure, surtout un jour de rentrée, elle sursauta légèrement. Mais elle se reprit bien vite en voyant qui se tenait là, et elle se mit de côté pour les laisser passer, sortant son plus beau sourire – un sourire de dragueuse mais qui, bizarrement, ni fit ni chaud ni froid à Katsuke qui, décidément, devait s'être fêlé plus que le coccyx.

- Bonjour Gaara ! Qu’est-ce-que tu fais là à cette heure ? Je te manquais à ce point-là après les vacances ? Ou tu t’es fait un bobo ? Raconte-moi tout, chéri ! se mit-elle à piailler comme une poule sortant ses plumes devant un beau coq, en ignorant parfaitement le vrai blessé de l’histoire.

Au mot « chéri », Katsuke se sentit frémir. Ce dénommé Gaara (tiens, comme dans Naruto !) sortait avec une fille comme… elle ? Surtout que, malgré ses airs de gentille infirmière sage, elle devait bien avoir une dizaine d’année de plus que lui et se comportait comme une pouf surexcitée à la vue d’un garçon lui plaisant.

- Ferme-là, Yuka, et donne quelque chose au nouveau, il est tombé sur le cul en arrivant et il s’est pété le coccyx.

- Oui, oui, ronchonna la dénommée Yuka en allant fouiller dans une étagère.

Katsuke remarqua à peine qu’on pouvait voir la culotte de l’infirmière à travers sa mini-jupe lorsqu’elle se levait sur la pointe des pieds (et elle devait le savoir, car elle jeta un regard chaud-bouillant à Gaara pour l’inciter à regarder… mais le garçon l’ignora royalement) mais il fut frappé par la froideur avec laquelle son « sauveur » (bah oui, il venait de l’amener à l’infirmerie !) venait de s’exprimer. Son regard chaleureux, son sourire et son ton tout aussi chaleureux avait disparu pour former un masque froid et las. Que s’était-il passé ?

- Ah, la voilà ! annonça triomphalement Yuka en brandissant un tube de crème. Oups, ma jupe ! gloussa-t-elle en remettant sa mini-jupe plus ou moins en place, tout en regardant à nouveau Gaara avec un regard de braise… bon sang, elle était folle de lui !

L’infirmière s’approcha de Katsuke (toujours dans les bras de Gaara, le beau brun – clair – n’avait pas l’air d’avoir envie de le lâcher pour l’instant), d’une démarche sensuelle à vomir.

- Chéwiii <3, laisse-moi ce petit garçon, je m’occupe de lui, va m’attendre dans la salle d’à côté s’il te plaît ! minauda-t-elle en me prenant comme si j’étais un chat qu’il venait de retrouver blessé dans la rue.

- Inutile, c’est non, pour la énième fois, trancha-t-il en la laissant me prendre avec un peu de réticence (quoi, il voulait la lui mettre lui-même, la crème ??). J’attends ton patient et je me barre. On a cours, après, je te signale.

Et sans demander son reste, il sortit en claquant la porte. Yuka perdit immédiatement son sourire charmeur, et elle reboutonna sa chemise (Katsuke n’avait pas non plus remarqué la vue imprenable sur l’abondante poitrine de l’infirmière, petit ange! ) et le traîna jusqu’au lit. Le blessé s’allongea sur le ventre, et il laissa la jeune femme lui baisser le pantalon et le caleçon sans broncher, la tête ailleurs. Et ses pensées revenaient toujours sur Gaara, qu’un mystère insondable entourait, à présent. Pourquoi s’était-il montré si chaleureux, et maintenant si froid ? Bien que cette froideur ne lui soit pas destinée, elle l’intriguait. D’autant plus qu’il ne connaissait le jeune homme que depuis moins de cinq minutes, alors qu'il avait la sensation de... le connaître depuis toujours.

L’infirmière lui tartina copieusement les fesses de crème, sans que Katsuke n’y fasse à attention, puis elle se mit à masser pour faire rentrer. En tant que bavarde, elle ne put s’empêcher de lui parler.

- Tu devrais te sentir honoré, te faire masser par la femme la plus sexy du lycée. A moins que tu ne sois pas déjà en kiffe sur une fille au point d’ignorer ma beauté ! roucoula-t-elle ; elle se vantait comme elle respirait, celle-là ! Mais dis-moi, tu es nouveau ? Je ne t’ai jamais vu. Tu es en seconde ?

- En première, répondit Katsuke en grimaçant. Puis, pris d’un doute énorme, il demanda : Dites, c’est bien le lycée Yukkuri, ici ?

- Bien sur, baka ! C’est le seul du coin ! se moqua-t-elle. Bon voilà, j’ai finit. Je te remet ton caleçon et ton pantalon, tu attends une dizaine de minutes, puis tu pourras y aller.

Joignant le geste à la parole, elle le revêtit, puis elle se dirigea vers son bureau et alluma l’ordinateur. Et voilà, dix minutes d’attente, à se faire chier.
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Re: Problème de mémoire
Rily Dacker, le  Mer 12 Oct - 14:33

Chapitre 2 – Une matinée un peu
spéciale

(Point de vue : Katsuke)


Je sentais la crème faire effet, peu à peu, et l’impression que j’étais en train de cramer du postérieur se dissipait au fur et à mesure. Aaaaaah, quel soulagement ! Mais bon, la crème ne pouvait pas tout faire disparaître, et je restais pensif. Heureusement, cette poufiasse de Yuka m’épargnait ses bavardages, captivée par son écran, ce qui me permettait de me questionner tout à loisir sur Gaara. D’ailleurs, à la réflexion, son prénom ne lui allait pas-du-tout. « Qui ne pense qu’à lui », d’après la traduction. Bah, en me ramassant par terre, il n’avait pas l’air de penser qu’à lui, pas plus qu’en me ramenant l’infirmerie. Mais bon, je sais personnellement que les prénoms ne faisaient pas la personne… j’étais loin d’être l’incarnation de la victoire, sauf en cours, avant, peut-être. Son regard était si chaleureux… puis d’un coup, pfuuuiiiit ! Plus rien. Froid, glacé. Le voir si peu expressif… et si différent tout à coup, ça m’a bouleversé… Mais pourquoi au point que j’y réfléchisse ? C’est vraiment trop bizarre… Peut-être parce que je pensais m’en faire un ami sympa ? Rien qu’au mot ami, je frissonnais. Nan, mais vraiment, là, ça me dépassait, cette histoire ! Je n’aurais jamais du courir, comme ça je ne lui serais pas rentré dedans, et je ne serais pas là en train de me questionner sur son compte… Mais quand même, pourquoi ce changement de comportement ? Surtout en l’espace de quelques instants…

- Ça doit être bon, maintenant, déclara Yuka en me coupant dans mes pensées. Dépêche-toi de sortir avant qu’il n’y ait trop de monde, sinon tu vas galérer pour voir ta classe, vu ta taille, tout le monde t’écrasera ! se moqua-t-elle en m’aidant à me relever.

Ça me faisait toujours mal, mais au moins je pouvais marcher et m’asseoir. Sa remarqua a propos de ma taille me fit peut-être encore plus mal. J’avais du mal avec le fait que j’étais aussi grand que les filles, alors que je devrais l’être encore plus.

- Merci, grommelais-je en sortant.

A ma grande surprise, Gaara… m’attendait ! Je pensais qu’il se serait barré entre deux, lui et son regard froid. Qu’il avait toujours d’ailleurs, ou du moins jusqu’à ce que son regard se pose sur moi, et il s’adoucit un instant, avant de redevenir terne, dur et froid, et je sentis mon cœur se fissurer. Qu’est-ce que j’avais fait de mal, pour qu’il me lorgne comme ça ? Je détestais quand les gens me regardaient de cette manière, mais là, ça me faisait vraiment de la peine… surtout qu’il ne me connaissait pas.

- Viens, dépêche-toi, m’ordonna-t-il en chuchotant d’une voix douce et chaude qui n’allait pas du tout avec son expression – mais que je préférais largement.

Il me traîna sans ménagement le long du couloir désert. Pourtant le lycée devait commencer à se remplir, car j’entendais la rumeur des conversations qui augmentait. Les premières devaient arriver !

- Qu’est-ce que tu fous ? Lâche-moi, je suis pas ton ch…

Je n’eus pas le temps de finir ma phrase, car il venait d’ouvrir la porte d’une salle de classe et m’avait balancé à l’intérieur avec milles précautions – bah oui, c’est possible, et heureusement sinon je me serais encore plus déchiré le coccyx -. Puis il referma la porte et, avec un soupir, posa sa tête dessus. Comme je ne savais pas trop quoi faire, mais que je ne me sentais pas le courage de marcher jusqu’à lui, je m’affalai sur une chaise.

- Ce… ça va, Gaara ? lui demandai-je, un peu intimidé mais surtout inquiet.

Il y eut un instant de silence, et je cru qu’il ne m’avait pas entendu. Mais finalement, il se retourna vers moi, un petit sourire sur les lèvres, et le regard de nouveau tendre et chaleureux. Je me sentis tout de suite mieux, bien que pleins de questions se bousculaient dans ma tête au sujet de ce mec si… bizarre !

- Ouais, moi ça va. Mais toi ? Je t’ai pas trop fait mal ? Et cette Yuka ne t’a pas trop emmerdée ?

J’étais surpris qu’il se préoccupe autant de moi alors que nous venions seulement de nous rencontrer, et de façon pas très classe soit dit en passant. On ne rentre pas dans les gens tous les jours.

- Bah… nan, d’ailleurs ça m’a un peu étonné. Elle est tout le temps comme ça avec toi ?

Arf, curiosité imparable… et puis une énorme envie de savoir si ça faisait longtemps que Gaara devait subir son attitude provocante.

- Depuis que je suis arrivé ! ricana-t-il. En fait, elles sont presque toute comme ça avec moi.

Je compris que le « elles » se référençaient à toutes les filles du lycée. Pauvre mec…

- C’est d’ailleurs pour ça que je suis si… froid.


- Ah, j’avais pas remarqué… tu es froid, là ?

- Non ! s’énerva-t-il brusquement. C’est d’ailleurs ça, le problème !

Je me reculai dans le fond de ma chaise, surpris. Je n’eût pas le temps de lui demander quoi que ce soit qu’il se pencha sur moi, son visage à seulement quelques centimètres du mien. Il plongea ses yeux bleus-gris magnifique dans le marron clair des miens. Si son sourire n’avait pas éclairé son visage, j’aurait pu croire que Gaara allait me hurler dessus tant il était furax, quelques secondes plus tôt.

- Merci ! me dit le beau aux cheveux châtains.

- Heeeeeeeuuuuuu... je me contentais de dire, sans comprendre. Pourquoi ?


- Tu m’as redonné le sourire, encore une fois, et puis je sais que tu n’es pas comme le reste de ces mecs qui sont jaloux de moi ou qui ne peuvent s’empêcher de baver littéralement devant Yuka… Merci! Pour tout, comme toujours.

De chaque mot de Gaara ressortait un bonheur intense. Ah ? J’étais censé baver devant cette idiote sans charme ? En tout cas, sans me laisser réfléchir, il se redressa ; et je me sentis déçu. HEIN ? Comment ça, déçu ? Il n’allait quand même pas rester pencher sur moi toute la journée ? >< Je ne sais pas si c’était la crème ou ma chute, mais le choc était vraiment grave, là…

Voyant que je ne réagissais pas, et que je restais béa, il se repencha sur moi, l’air soucieux. Mon cœur se mit à battre à la chamade. Il était si près… trop près… on était pas si près que quelqu’un qu’on vient de rencontrer… impossible… et puis… c’est… un… garçon…

Plus son visage se rapprochait, plus mes pensées ralentissaient. Je n’arrivais plus à réfléchir normalement, la tête me tourna brutalement et je fus obligé de fermer les yeux sous le vertige qui me prit. Lorsque ses lèvres frôlèrent ma joue, j’eu l’impression que chaque centimètre de ma peau qu’il touchait prenait feu, impression qui s’accentua lorsqu’il me souleva et me serra dans ses bras.

J’étais complètement figé, incapable de bouger, même mes pensées étaient paralysées. Le temps semblait suspendu. Je voulais essayer de comprendre, mais je ne pouvais même pas essayer de le faire. Toute mon âme était captivée par cette étreinte. Etait-ce normal, pour deux amis ? Je ne savais pas. Il y avait tellement de chose que j’ignorais…

- Reste avec moi… me murmura-t-il à l’oreille. J’ai besoin de toi pour être heureux, d’accord ? Ne t'enfuis plus jamais... Ne te fie pas à mon comportement avec les autres, sache que je réserve ma vraie nature pour toi… Merci encore…

Là, ça relevait de la déclaration ! Je m’apprêtais à essayer d’articuler que, bien sur, je resterais avec lui puisque c’était mon seul ami pour l’instant, mais mon esprit buta sur le mot « ami », encore une fois. J’avais un problème avec ce mot, ou quoi ? Tout est-il que, de toute façon, je n’aurais rien pu dire. Car en se redressant (encore ?!), Gaara frôla de ses lèvres les miennes. Je sentis mes joues virer au rouge tomate et ma raison chavirer. Qu’avait-il dans la tête ?? En tout cas, il semblait absolument ravi de son petit effet, au vu du petit sourire qui éclairait son visage, et ses yeux qui brillait de je-ne-sais-quoi…

J’en oubliais de respirer, tellement mon esprit était embrouillé. Etait-ce normal qu’un garçon en embrasse un autre, même de façon si fugitive ? Ma mère ne m’en avait pas parlé. Mais encore une fois, Gaara ne me laissa pas le temps de réfléchir davantage – ce que, de toute façon, j’étais incapable de faire -, il m’attrapa la main et me fit lever

- Je… je… bégayais-je.

- Ce n’est rien, excuse-moi, je n’ai pas pu résister… me dit-il avec un sourire d’excuse embarrassé. Gomen, Katsuke.

J’en restais muet, encore. Comment connaissait-il mon prénom ? Et puis, à la façon dont il me parlait, j’avais encore l’impression qu’il me connaissait depuis toujours. Mais n’avait-on pas déménagé, ma famille et moi, pour être sur que je ne croise plus personne que je connaisse sans m’en souvenir ? oulala, ça devenait compliqué… !

- Allez, viens, reprit-il. On va être en retard.

Je le suivis docilement dans le couloir. Aussitôt eut-il passé la porte que son masque de froideur reprit place sur son visage. Il y avait deux filles dans le couloir, qui abordait des cheveux roses à la « Sakura ». Gaara ignora promptement les gloussements qu’elles laissèrent échapper lorsqu’il sortit et se dirigea vers la cour de récréation. Déjà, une bonne centaine d’adolescent s’agglutinaient contre les murs pour espérer voir les listes des classes ; une vraie marrée humaine ! Comment allais-je faire pour voir quelque chose ?
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