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| Serdaigle |
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| Balade sur les Docks Calypso Otaway, le Jeu 9 Juin - 18:23 | |
| PV Chris Bennet Ne vous êtes vous jamais demandé ce que signifiait l'expression “comme un lion en cage” ? Hé bien la sulfureuse rousse elle, était en train d'en faire les frais. Et le petit état de fureur qui commençait à monter en elle ressemblait du tout au tout au comportement d'un fauve enragé. Enfermée au nouveau QG des aurors depuis quelques jours déjà, elle commençait gravement à saturer. Elle ne cessait de tourner en rond dans son “bureau” afin de trouver des solutions qui n'arrivaient jamais. Elle faisait les cents pas, allait et venait et toujours aucune idée transcendante ne venait lui parcourir les neurones. Qui plus est, le fait d'être enfermé et de ne pas pouvoir sortir faisait qu'elle étouffait, qu'elle n'en pouvait plus. Il fallait qu'elle sorte de cet endroit, qu'elle s'isole, qu'elle s'éloigne. Qu'elle bouge ! Peut-être que comme ça elle aurait un peu plus d'inspiration.
On lui avait maintes fois dit de se tenir tranquille, de ne pas se faire repérer, de rester discrète. Que quelqu'un pouvait la reconnaitre. Rien que d'y penser cela lui donnait la nausée.Elle comprenait tout à fait ce désir de prudence, néanmoins... La jeune femme avait toujours été impulsive et n'en faisait souvent qu'à sa tête. Certains diraient qu'il s'agissait d'une qualité alors que d'autres, du pire défaut qu'il soit. Mais au fond elle s'en fichait bien. Et puis sa décision était prise, personne ne pourrait l'arrêter à présent. Sinon elle était capable de mordre. La jeune femme décrocha alors sa cape noire, la mit sur ses épaules et rabattit la capuche sur ses cheveux flamboyant de sorte qu'on aperçoive pas son visage, ni même une mèche de cheveux dépasser. Elle sortit ensuite du nouveau quartier général sous les yeux indignés et horrifiés de certains en lâchant froidement :
“Je sors. Je vais faire un tour.”
Ils n'avaient pas besoin d'en savoir plus. La jeune femme une fois en dehors du champ de protection transplana. Elle savait exactement où elle voulait aller. Elle n'était pas folle au point de se montrer en plein centre ville. Non, un endroit calme, retiré, à l'écart. Voilà ce qu'elle cherchait. Un endroit ou elle pourrait respirer et marcher dans un espace un peu moins réduits que ses quelques mètres carrés qui étaient en train de la rendre folle.
*plop *
A peine la jeune femme fut à peine arrivée qu'elle sentit l'odeur des embruns monter jusqu'à elle. Une sensation de liberté envahit son esprit et elle se vit voguant sur l'océan insouciante. Même si vu les circonstances présentes il s'agissait plus d'une utopie qu'autre chose. Mais c'était agréable d'être à l'air libre et de pouvoir se mouvoir à sa guise. Les docks s'étendaient là sous ses yeux. Gris, morne, pitoyable sous certains aspect mais surtout calme et désert. Et c'était exactement ce qu'elle recherchait pour le moment.
La demoiselle marcha un moment le long des conteneurs, respirant avec volupté l'air et profitant du beau ciel bleu (chose assez rare il fallait l’avouer dans une ville comme Londres). Un champ rempli de coquelicot aurait été agréable aussi, mais il lui fallait parcourir trop de chemin et c'était trop dangereux. Elle avait déjà conscience qu'être là n'était pas la meilleure des idées alors... Mais elle était là, alors il ne servait à rien de penser à mal. Qu'elle en profite tout simplement. Le vent se mit à venir lui chatouiller les joues. Il n'y avait pas à dire, la journée était agréable. Elle serait bien allé faire un tour à la plage tiens ! Oui une magnifique plage de sable blanc dans les Caraïbes. Elle n'aurait plus à se cacher et pourrait bailler aux corneilles toute la journée. Il y aurait de beaux surfeurs et de beaux maître nageurs, et elle pourrait faire semblant de se noyer pour qu'ils viennent la secourir.
Alors qu'elle était absorbée par ses pensées délirantes, une bourrasque de vent plus forte que les précédentes vint s'engouffrer dans sa cape et sa capuche tomba de sa tête, libérant ainsi sa longue chevelure couleur de feu, qui s'envolèrent et brillèrent sous le magnifique soleil de début d'après midi. Céleste surprise poussa un petit cri avant de rire innocemment. Le vent dans ses cheveux était si agréable. Finalement les choses les plus simples étaient les meilleures. Mais alors qu'elle avait fermé les yeux pour mieux savourer ce moment, la tête relevée pour mieux intercepter les rafales, elle entendit un bruit non loin d'elle.
Le coeur de l'auror fit un bond dans sa poitrine et elle s'empressa de remettre sa capuche. Elle se retourna juste à temps pour apercevoir “une ombre” se profiler un peu plus loin, puis un visage. Et quel visage ... la jeune femme fut frappée de stupeur et de frayeur. Elle n'avait pas rêvé, elle venait bien d'apercevoir le directeur de l'Enseignement, de la Santé et du Transports ? Un membre du ministère, ici. Mais quelle poisse !!! Combien de chance statistique il y avait pour qu'un membre respectable du ministère de la magie se retrouve au même moment qu'elle dans ce genre d'endroit ? Les chances étaient minces et pourtant... Et puis quelle idée avait elle eut de rester sous sa vrai apparence ? Le coeur battant la demoiselle tenta de se concentrer. Peut être n'avait-il pas vu son visage ? Oui elle avait encore une chance de s'en sortir. Elle devait faire vite avant qu'il n'appelle la cavalerie.
Elle ne pouvait pas changer la couleur de ses cheveux flamboyants, puisque à coup sûr c'était la première chose qui avait du attirer son regard. Mais les traits de son visage c'était autre chose... Sa capuche lui cachant le visage pour le moment elle pouvait agir. Malgré l'adrénaline qui venait de monter d'un coup qui lui donnait beaucoup de mal à réfléchir, la jeune femme se concentra et les traits de son visage, les courbes de son corps se modifièrent. Ses yeux couleur ambres devinrent émeraudes et ses lèvres se tintèrent de rouge. Sa peau devint porcelaine. Elle arborait un visage d'ange. Si quelqu'un venait à l'obliger à retirer sa capuche, elle serait méconnaissable. Ce pouvoir était décidément bien utile. Seul ses longs cheveux roux ne changèrent pas. Se contentant d'onduler légèrement. Bien que faire à présent ? Attendre ici ? S'en aller tant qu'il en était encore temps ?
Mais au fond, personne ne pouvait la reconnaître à présent non ? Oui elle aurait peut être dû, elle aurait peut être pût s'en aller. Le mieux aurait été qu'elle transplane immédiatement, qu'elle ne cherche même pas à savoir ce qu'il en était. Seulement voilà, la prudence et la sagesse elle ne connaissait pas vraiment. Et même dans les pires situation sa curiosité et sa témérité la poussait à faire des choses incroyables, mais surtout il fallait l'avouer complètement idiote. Alors au lieu de tourner les talons et s'enfuir, elle se dirigea vers l'endroit où elle avait vu disparaître Monsieur Bennet. Baguette à la main, elle se rapprocha discrètement, prête à attaquer et faire un vrai carnage si nécessaire. Seulement voilà, cela ne se passa pas comme elle l'aurait imaginé... |
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| Serpentard |
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| Re: Balade sur les Docks Chris Aaron Bennet, le Mer 29 Juin - 15:51 | |
| [Désolé petit rp...]
Chris se promenait sur les Docks, l'autre soir il avait rencontré son père au même endroit. C'était avec un vague sensation de remord que le sorcier se présentait donc a l'endroit où son père c'était dressé au milieu de la brume ! cette fois son géniteur n'était pas là, et la brume non plus ! A la place le soleil étincelait brillait dans le ciel. Le lieu était totalement différent, durant la nuit il semblait un peu lugubre et froid, en pleine journée c'était presque un lieu chaleureux ou la vie grouillait ! Enfin en temps normal... parce que cette fois, il n'y avait personne...
Chris se ravisa vite, il pensait qu'il n'y avait personne... mais au loin... une silhouette s'approchait... une femme, un cours instant Chris reconnu en elle Céleste Otaway, Auror et donc personnalité recherchée par le ministère pour attentat contre le gouvernement ! D'après les fiches de données dont ils disposaient, la sorcière était métamorphomage... ce qui expliqua rapidement pourquoi son apparence avait totalement changé lorsque Chris la ré- apperçu.... Chris a son tour, changea de faciès.... quittant ses yeux bleu et ses cheveux bruns et courts, pour des magnifiques yeux verts et une toison blanche accompagnées de quelques rides... Jamais il ne viendrait à l'esprit d'une auror de soupçonner un vieillard.... Appréhendant la fugitive, Chris s'approcha d'elle et d'une voix fluette, les épaules courbées et les jambes tremblantes, il interpella Céleste :
"Excusez moi Mademoiselle ! Je cherche l’entrepôt 35 ! Pourriez vous me l'indiquer ?"
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| Re: Balade sur les Docks Invité, le Jeu 30 Juin - 2:45 | |
| Le Jeudi 14 Mars: Cher journal, Par où commencer? Que te dire en premier? Je ne sais pas, je suis perdu... Cette journée - si l'on peut appeler ce qui va suivre ainsi - a été tellement longue et riche en rebondissements que je ne saurais situer exactement son point d'origine. Arbitrairement, je vais donc commencer mon récit par mon départ du Quartier Général et mon arrivée aux Docks. La vieille horloge du salon sonna 13 heures lorsque j'ouvris violemment la porte battante du réfrigérateur. J'étais en colère, et très inquiet également. Des centaines de questions me venaient en tête pour disparaitre instantanément. Mais qu'est-ce qu'il lui avait prit de sortir ainsi alors que tout lui indiquait de ne pas le faire? Avait-elle oublié que le monde magique entier en avait après elle, après la faction qu'elle dirigeait? Ne se souvenait-elle plus que sa tête était mise à prix et que le Ministère la voulait, vivante ou morte? Morte! Je pris le premier aliment qui me tomba sous la main, et m'assis nonchalamment sur l'un des tabourets entourant l'immense bar de la grande, et très bien équipée, cuisine. Je ne m'aperçus pas même du contenu de mon assiette et enfourna rapidement une cuillerée de la pâtée amer qui s'y trouvait. J'étais bien trop occupé à repenser à la courte, mais intense, conversation que l'on avait eu, Céleste et moi, une vingtaine de minutes auparavant. - Citation :
- "Je sors faire un tour." avait-elle dit d'un ton monotone et pressé. De toute évidence, elle ne voulait pas se frotter à l'indignation de ses collègues, alors tous avachis dans les longs canapés du spacieux salon. Bien que quelques protestations s'étaient faites entendre lorsque elle avait refermé la porte, personne ne s'était levé pour aller l'arrêter. Bonne idée! Laissons là aller à la mort tranquillement, c'est tellement plus simple.
Accourant en direction de l'entrée, j'avais ouvert la porte et avait interpellé Céleste qui était sur le point de partir, une cape noire sur le dos et sa capuche rabattue sur ses longs cheveux roux.
"Un pas de plus et je te paralyse. Tu ne peux pas sortir, et tu le sais très bien. Promène-toi dans les alentours si tu le souhaites mais ne vas pas plus loin. Je ne souhaite pas apprendre, demain, dans les journaux que tu as été arrêté et enfermé à Askaban" lui avais-je alors dit, ma baguette pointée dans sa direction. J'étais déterminé et rien ne semblait pouvoir me faire flancher. C'était sans compter sur sa réaction, bien entendu, excessive.
"Je n'ai aucun ordre à recevoir de toi, Damian. A ce que je sache, c'est encore moi la chef et je fais ce que je veux! Et si tu as le malheur de m'envoyer le moindre sortilège, je t'expulse de notre groupuscule!" m'avait-elle crié, furieuse. Et en bon lâche que j'ai été, j'ai baissé ma baguette et l'ai laissée partir. Pensif, je me reprochais mon laissé-faire. J'estimai alors qu'il aurait mieux valu me faire renvoyer plutôt que de la laisser risquer sa vie. J'avais été complètement idiot... Alors que je blâmais intérieurement mon comportement, la fourchette dans la bouche, je sentis soudainement une pression sur mon bras gauche. Je repris tout à coup mes esprits et tournai ma tête vers la chose qui tirait mes vêtements. Avec stupeur je pus voir un elfe de maison sautiller aux pieds du tabouret, ses gros yeux exorbités tournés vers moi et sa main droite et squelettique accrochée à mon tee-shirt. Je fus soudainement pris d'une grande compassion pour le petit être sale, ayant pour seul habit un antique torchon jaunit par la poussière. "Daisy doit vous parler, Monsieur. Daisy doit vous prévenir que sa maitresse est en danger." me dit-elle de sa voix fluette et aiguë, avant d'ajouter d'un ton inquiet "Monsieur doit aller chercher Madame Otaway avant qu'un malheur n'arrive."Étonné par cette soudaine apparition, je repris néanmoins rapidement contenance et me levai précipitamment. Sans même me poser de questions - Questions que je me pose maintenant. Par exemple, pourquoi est-elle venue me chercher moi ? Après tout, je n'étais sûrement pas le mieux placé pour aider sa maîtresse... - j'attrapai la main de l'elfe, dont les yeux semblaient mourir d'envie de quitter leur orbite, et sortis de la maison. "Où est-elle? Et comment sais-tu qu'elle court un quelconque danger" lui demandai-je une fois sur le pallier. Je la lâchai alors et l'observai avec attention. "Madame est partie sur les Docks. Daisy l'a suivie. Daisy sait que des mauvaises personnes s'y promènent. Daisy a vu des gens, monsieur." me déblatéra t-elle en un souffle. Je sus tout de suite qu'il ne s'agissait ni d'un canular, ni d'une mauvaise plaisanterie. C'était bien trop vrai. "Emmène-moi là-bas, sil-te-plait. Pose-nous dans un endroit où l'on ne pourra pas nous voir." ajoutai-je calmement. Même si tu en doutes, le "sil-te-plait" était tout à fait normal. Un elfe est un être pensant et a donc le droit à du respect. Tous les autres être vivants également, d'ailleurs. De toute façon, tu n'es qu'un journal... Tu peux toujours parler. Sans me prévenir, Daisy s'accrocha à mon bras et transplana. Après quelques secondes terriblement désagréables, nous arrivâmes enfin à bon port. Le soleil haut dans le ciel m'éblouit subitement et m'empêcha de voir quoique ce soit. Je me retournai brusquement afin de lui tourner le dos et vis avec horreur que le sol se trouvait à une dizaine de mètres de moi. "Nous y sommes, Monsieur. Je nous ai amené sur un conteneur, Monsieur. D'ici, personne ne peut nous voir" me dit doucement l'elfe. "Heu, merci. Tu peux t'en aller, maintenant. Je m'occupe du reste." lui répondis-je, complètement décontenancé. Je lui avais demandée un endroit isolé, et elle m'y avait amené. Je n'avais pas à me plaindre. Daisy, dans toute sa servitude, disparut soudainement dans un petit "plop", me laissant seul avec moi-même sur la "boite" striée de toutes parts. Relevant la tête, j'examinai rapidement les lieux. La mer calme et bleue marine brillait de mille feux et s'étendait sur ce qui me sembla être une infinité de kilomètres. Sur l'immense plateforme la bordant, des conteneurs par milliers se faisaient face et s'affrontaient dans un combat abordant non seulement la taille mais également la couleur. Une véritable fourmilière de fer et d'acier. J'eus néanmoins la chance de repérer rapidement Céleste. Cette dernière se mouvait dans son long habit noir, ressemblant plus à, il faut le dire, une Mangemort qu'à une gentille jeune femme. De toute évidence, aucun danger ne semblait la menacer... Je me mis alors à douter terriblement. Finalement, c'était peut-être une mauvaise blague de cette elfe... Une très mauvaise farce. Et je ne pouvais pas aller voir Céleste sous peine de me faire incendier. J'étais dans une bien belle posture, tiens. Alors que je sentais l'inquiétude se propager dans tout mon corps, me glaçant le sang et me faisant frissonner, j'aperçus finalement quelque chose. Marchant avec prudence sur la large boite de métal, je m'approchai de la masse mouvante qui se dissimulait derrière le conteneur voisin. Lorsque je fus arrivé dans le coin, je baissai la tête et vis, avec une grande stupeur, Chris Bennet se promener. Oui, ce même Chris Bennet avec qui j'ai eu l'honneur de visiter cette grotte, à Pré-au-Lard. Étonnant, non? La surprise passée, je m’apprêtai à le héler d'une manière aimable - après tout, nous étions restés en bons termes - mais je m'arrêtai dans mon élan. Les yeux exorbités - non, ils n’atteignirent tout de même pas la taille de ceux des elfes! N'exagères pas sil-te-plait - j'observais la scène qui se déroulait devant moi. Chris le trentenaire que je connaissais était en train de se changer en octogénaire profondément atteint par l’arthrite. Je sautai tout de suite à la conclusion du Métamorphomage... C'était évident. Quoi d'autre, sinon? Il aurait été étonnant qu'une personne aussi vieille que celle que j'avais sous les yeux eut réussi à s'emparer de quelques cheveux du véritable Monsieur Bennet. Complètement perdu - oui, une nouvelle fois... - je relevai la tête et m'aperçus que Céleste venait à nous. Enfin, ce qu'il en restait. C'était maintenant une autre jeune femme qui s'approchait, des traits un peu plus durs et une démarche plus chaloupée. Seuls les cheveux roux entouraient encore la tête ovale de la jeune demoiselle. De nouveau, je tombais des nus. Tout le monde était-il métamorphomage ? - Non, je n'étais pas au courant que ma chef l'était, et alors ? Les deux personnes métamorphosées étaient maintenant l'une en face de l'autre. Le grand-père Chris demanda innocemment une indication à la nouvelle Céleste. C'en était à s'arracher les cheveux. Il était or de question que je reste là. Il fallait que j'aille éclaircir les choses avec les deux caméléons. Tournant les talons, je m'élançai et fis un petit saut jusqu'au conteneur voisin, deux fois moins grands que celui sur lequel je me trouvais. J'atterris sur la tôle dans un bruit assourdissant et me relevai rapidement - bah oui, je suis tombé... - afin de descendre au sol. Je fis un second "petit" saut de cinq mètres - tout est relatif - et me retrouvai devant Céleste et Chris. "Monsieur Bennet, Céleste ? Je me mêle sûrement de quelque chose qui ne me concerne en rien mais... à quoi jouez-vous?" demandai-je spontanément. Je penchai légèrement la tête et observai les deux énergumènes. C'était tout-de-même très drôle d'imaginer que Chris était dissimulé dans ce corps poussiéreux et antique. |
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| Serdaigle |
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| Re: Balade sur les Docks Calypso Otaway, le Jeu 30 Juin - 19:08 | |
| Céleste avait l'habitude d'obtenir ce qu'elle désirait. Qu'il s'agisse de son don, de sa force de persuasion ou de son sale caractère, elle arrivait souvent à ses fins, d'une manière ou d'une autre. Et elle se voyait déjà fièrement faire face à Chris Bennet et le narguer comme elle le pouvait. Sauf qu'au lieu de l'homme qu'elle s'attendait à voir, elle tomba nez à nez avec un vieillard. Un vieillard qui cherchait un entrepôt. La jeune femme laissa glisser son bras et sa baguette sous sa cape afin de dissimuler le tout. Non c'était impossible. Où était il passé ? Que c'était il passé ? Il n'était pas si loin d'elle, il n'avait pas pu disparaître de la sorte. La jeune femme restait plantée là devant l'homme qui semblait se jouer d'elle. Ce sourire malsain sur ses lèvres ne lui plaisait pas du tout. La métamorphomage fronça légèrement les sourcils. Et si ... du polynectar ?
Elle dévisagea l'affreux vieillard qui semblait en mauvais état. Non impossible, le polynectar mettait plus de temps que cela à agir. Et là il n'y avait rien qui faisait défaut dans son apparence. Ce ne pouvait être ça. Elle se résigna alors, pensant un moment qu'elle avait perdu l'occasion d'un combat singulier et d'avoir peut être des informations intéressantes. Elle avait été trop lente, ou lui trop rapide, quoi qu'il en soit sa proie venait de disparaître. Il s'était volatilisé. Serrant les dents l'Auror jeta un regard dédaigneux au vieillard avant d'ouvrir la bouche pour lui indiquer qu'il allait devoir se débrouiller. Elle n'avait aucune idée où se trouvait son entrepôt et elle n'était pas d'humeur à aider qui que ce soit à le trouver. Vieillard ou pas. Pourtant quelque chose la chamboulait. Quelque chose attirait son attention et lui disait de se méfier. Mais quoi ?
Puis son regard tomba sur les vêtements devenus trop large pour lui. Oui “devenus” trop larges... Ces vêtements c'étaient les même que ceux qu'elle avait vu sur son homme quelques minutes auparavant. Elle en mettrait sa main à couper. Alors hasard ou tromperie ? La jeune femme croyait au hasard mais là fallait quand même pas pousser. Alors c'était bien lui oui, mais comment ? Comment avait il fait pour changer d'apparence aussi rapidement et aussi parfaitement ? Elle tenta de réfléchir à toute vitesse. Il savait qui était elle, c'était certain. Pourtant il ne pourrait pas le prouver. Elle savait aussi qui il était lui, mais c'était le même dilemme. Il fallait qu'elle en soit certaine, aucun doute de devez planer dans son esprit. Au fond, certaine, elle l'était. La question était plutôt, comment pouvoir le prouver. A vrai dire, il aurait fallut le piéger. Il fallait le neutraliser avant que ce ne soit elle qui le soit. Prenant un air tout à fait innocent qui allait étonnamment bien avec sa nouvelle tête, elle lui répondit d'une voix doucereuse.
“Non je suis vraiment désolée. Je n'ai aucune idée de l'endroit où pourrait se trouver cet entrepôt. Pour tout vous dire, je suis moi même un peu perdue ici. Mais dites moi ... vous n'êtes pas gênés dans cette tenue ? Elle est bien trop large pour vous non ? N'y a t-il donc personne pour s'occuper de vous ? Vous paraissez si faible...”
Elle voulait le faire trembler, encore plus qu'il ne tremblait déjà sous le poids de l'âge. Elle voulait qu'il l'a supplie de le laisser partir. Elle était peut être prétentieuse et ambitieuse, mais elle bouillonnait de l'intérieur et refusait de se laisser faire. Non pas encore, pas cette fois. Les membres du ministère en avait déjà assez fait jusqu'à maintenant ! Cela suffisait. Au contraire, si elle pouvait mettre la main sur son identité elle pourrait le forcer à parler. Elle ne savait pas comment mais elle le saurait au moment voulu. Alors que l'imprudente jeune femme s'apprêtait à parler de nouveau, un immense bruit au dessus d'eux la fit sursauter et elle sortie instantanément sa baguette de sous sa cape la pointant vers ce qui venait la déranger en pleine réflexion. C'était quoi ce bordel encore ? Quelle ne fut pas sa surprise quand elle vit atterrir non loin d'eux ...
“Damian !”
La jeune femme n'avait pu retenir cette exclamation de surprise. La présence du jeune homme en ces lieux était pour le moins totalement inexplicable et surtout inattendue. Encore une fois elle ne se laissa pas leurrer par le hasard. S'il était là c'était en lien direct avec elle. Cela aurait pu l'attendrir et lui faire plaisir en d'autres circonstances, mais là... elle venait d'être piquée à vif dans sa fierté. La demoiselle se remémora leur conversation houleuse du matin et elle en déduisit que le jeune homme avait fini par la suivre, et que donc il n'avait pas du tout confiance en elle. Céleste n'arrivait pas à croire qu'il avait pu faire une chose pareille. Il pensait peut-être qu'elle ne pouvait pas se débrouiller toute seule. Qu'elle n'était pas assez forte ou assez douée. Quoi qu'il en soit elle n'appréciait pas du tout cette arrivée intempestive qui allait certainement changer ses plans.
Le regard assassin qu'elle posa sur le jeune homme aurait très bien pu le tuer si cela avait été possible, mais il ne sembla pas s'en soucier. Non, il avait l'air préoccupé par autre chose. Damian n'hésita d'ailleurs pas à dire le prénom de la jeune femme en la hélant. Elle écarquilla les yeux. Il était certainement devenu fou. Quoi que, lui n'était pas recherché alors d'un côté il s'en fichait un peu, mais quelle imprudence ! Le coeur de la jeune femme se mit à battre très vite et elle sentit une rage monter dans ton son corps. Il allait passer un sale quart d'heure si elle posait la main sur lui. Mais alors qu'elle se voyait déjà l'étrangler à main nu, elle se rendit compte de quelque chose qu'elle avait laissé passer, puisque c'était déjà une évidence pour elle mais ... Sa rage redescendit immédiatement lorsqu'elle se rendit compte qu'il venait d'appeler le vieillard “Monsieur Bennet”.
Elle venait de recevoir comme un coup de poing dans l'estomac. Non non non. Attendez il y avait quelque chose qui ne collait pas. Il le connaissait ? Damian connaissait Chris ? Pire encore ! Il savait que ce vieillard était celui que Céleste essayait de démasquer. La façon dont il l'avait appelé ne faisait aucun doute. Damian savait précisément de qui il s'agissait, tout comme il savait que cette demoiselle rousse n'était autre que sa chef. A présent l'Auror était certaine que devant elle se tenait le fameux directeur. C'est tout ce qu'il lui fallait. Une certitude. Elle regarda Damian, puis Chris et ses doigts se resserrèrent sur sa baguette.
Il ne lui fallut qu'une fraction de seconde pour réagir. Elle leva sa baguette et informula un #Expelliarmus# qui fusa à toute vitesse vers le vieux bonhomme, ou plutôt qui il était vraiment, à savoir Chris Bennet. En aucun cas le mot métamorphomage ne lui était passé par la tête. Elle n'avait même pas imaginé pouvoir en rencontrer un autre. Ce don devait être si rare... elle et Mélina... mais aussi lui ? C'était juste incroyable. Mais cela ne faisait plus aucun doute. Et Damian l'avait certainement vu se transformer. Tout s'expliquait. Ce n'était pas le moment néanmoins de faire de sentiments. Elle espérait juste que Damian avait eu le réflexe de sortir sa baguette même s'il semblait ne pas comprendre la situation. La jeune femme n'avait pas le temps de materner pour le moment. Sévère elle s'adressa à lui sans détacher ses yeux de leur cible.
“Damian ne reste pas là sans rien faire!”
Chris ne s'en tirerait pas comme ça. Non hors de question. Il voulait jouer ? Ils allaient jouer. Son déguisement était vraiment très bien. Mais il n'avait peut être pas prévu que ses capacités physiques allaient être amenuisées. Après tout avec des muscles inexistant on avait du mal à se mouvoir non ? Et avec tout ces tremblements il allait avoir du mal à éviter convenablement les attaques. Il était peut être compétent, mais deux Aurors contre un ... La rouquine si elle ne savait pas ce qu'elle devait faire au début, venait d'avoir une illumination. Elle avait engagé le combat, et à présent elle ne pouvait pas reculer. Non, elle devait réussir à capturer cet homme. À tout prix. S'attaquer à un membre du ministère était dangereux, plus que cela. C'était signer son arrêt de mort. Mais elle ne pouvait pas le laisser partir comme ça. La machine était engagée et il était trop tard à présent. Elle ne pouvait donc décemment plus le laisser partir et s'en tirer. Qui plus est, elle ne voulait en aucun cas mêler Damian à cela. Peu importait la raison pour laquelle il était présent ici aujourd'hui. Personne ne savait qu'il était Auror ou qu'il avait un quelconque lien avec eux. Elle ne voulait pas le mettre en danger. Pour rien au monde.
“Electrocorpus !”
La jeune femme n'allait pas se gêner pour attaquer leur ennemi. Elle avait besoin depuis un moment d'évacuer toute sa rage et tout son stress. C'était le moment idéal. Elle avait de la hargne, et malgré son jeune âge elle savait se battre. Et cette rage de vaincre ne faisait qu'accentuer sa détermination. La jeune femme jeta un coup d’œil furtif à Damian et créa un mur de protection le temps de trouver une solution. #Ragnarok# Elle chercha du regard son collègue qu'elle fixa en essayant de lui faire passer un message d'un simple regard. * Fais moi confiance je t'en prie * Il ne savait pas ce qui se passait, et s'il connaissait Monsieur Bennet, il pouvait penser que c'était désuet de sens de se battre ainsi. Mais Céleste savait au fond d'elle, que cela ne pouvait pas se passer autrement... |
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| Serpentard |
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| Re: Balade sur les Docks Chris Aaron Bennet, le Jeu 30 Juin - 22:01 | |
| Aha ! Chris était fier de lui ! Un vieillard, quelle magnifique idée pour tromper l’adversaire ! Quelle chance que d’être un métamorphomage ! Peu de gens le savaient, en fait seule Sara sa compagne était au courant ! Cette aptitude particulière était un très utile, surtout par ces temps troublés. Mais au delà de ça, le sorcier ne comptait pas les innombrables fois où il s’était invité dans des soirées privées de Moldu à la place de célébrités ! Ah vous croyez vraiment que c’est Brad Pitt ou une autre vedette qui est allé récupérer leurs prix ? Et bien non ! Chris s’amusait à collectionner les Oscars des autres ! Drôle de passion diriez vous, mais c’est-à-dire que le sorcier disposait d’un grand nombre d’étagères vide dans sa demeure, et autant les remplir de prix pour pavaner devant les autres !
Ceci dit la question n’était pas là. Le sorcier faisait face à Céleste Otaway sans que celle-ci sache qu’elle était face à l’agent du ministère ! Il fallait dire que sa couverture était pas mal… Mais bon, la sorcière était quand même sur ses gardes, malgré que le vieux tremblant était fort réaliste et que le commun des mortels ne s’en serait pas méfié, Chris devait admirer la prévoyance de cette dernière ! Dans sa position elle se devait de l’être, car recherchée, n’importe qui était en position de la vendre au ministère, pour la gloire ou simplement par l’appât du gain !
Cependant la sorcier, bien que sur ces gardes répondit a la question banale que Chris lui avait posé au par avant !
“Non je suis vraiment désolée. Je n'ai aucune idée de l'endroit où pourrait se trouver cet entrepôt. Pour tout vous dire, je suis moi même un peu perdue ici. Mais dites moi ... vous n'êtes pas gênés dans cette tenue ? Elle est bien trop large pour vous non ? N'y a t-il donc personne pour s'occuper de vous ? Vous paraissez si faible...”
Et Mer** !!! Les vêtements…. Bien que Chris se soit grimé et ai pu se rabougrir, ses vêtements eux étaient restés tel quel, et allez expliquer la tenue jeune et décontractée, devenue trop grande, à une sorcière suffisamment compétente pour avoir fait partie du corps d’élite des Aurors. Il lui fallait trouver une parade et une réponse plausible dans les secondes qui suivaient la remarque de son interlocutrice sans laisser transparaitre sa déstabilisation… Sans sourciller, Chris répondit à la remarque de Céleste.
« … Oh…. Vous n’êtes aps du coin ! Je suis désolé de vous avoir dérangé alors… Je vous remercie de la prévoyance dont vous faites preuve à mon égard, mais pour expliquer ma tenue, je vous direz que j’aime bien m’habiller amplement…. Je me sens bien quand je nage dans mes vêtements… »
Chris marqua une courte pause, s’injuriant lui-même de n’avoir trouvé mieux à raconter… Mais il fallait essayer de rattraper le coup !
« Et surtout ne vous en faites aps ! Je garde mes petits enfants ! Ces garnements se sont amusés à fouiller dans l’armoire de leur père pour me faire changer de vêtements….. Je ne sais pas ce qu’ils avaient contre mon pull XXL à rennes tricotés dessus…. Bien je vous laisse donc ! Au revoir Mademoiselle ! »
Chris n’avait pas vraiment réussit son coup… Céleste était bien trop prévoyante pour qu’il ne puisse la piéger avec un plan aussi basique que la tromperie… Alors qu’il se retournait, il fut bloqué par un jeune homme…. Redressant la tête, il reconnu Damian Brown ainsi que son timbre de voix…
"Monsieur Bennet, Céleste ? Je me mêle sûrement de quelque chose qui ne me concerne en rien mais... à quoi jouez-vous?"
Comment se faisait-il qu’il sache que dans ce corps d’octogénaire se cachait Chris Bennet, le directeur de l’EST ? Surement espionnait-il la scène depuis un moment déjà et sa transformation ne lui avait pas échappée… Cela ne servait donc plus à rien de se cacher… il était bloqué, face à lui Damian, qui devait être un amis de Céleste vu la façon familière avec laquelle il s’était adressé à la sorcière, et derrière lui une Auror chevronnée... Alors en se résignant, le Vieillard aux épaules recourbées se redressa en même temps qu’il reprenait son physique natal…
Que ne fut pas la surprise des deux sorciers présents, Damian un peu moins que Céleste car semblant avoir assisté discrètement à la transformation inverse… Chris se retourna vers Miss Otaway…
« Et bien il semblerait que je me soit fait avoir ! Vous pourrez remercier M. Brown pour vous être venu en aide involontairement ! Puis il se s’adressa a Damian. Cela me fait plaisir de vous revoir M. Brown comment allez vous ? »
Alors qu’il se retourna vers Céleste, il passa sa main a sa ceinture prêt à dégainer sa baguette car la sorcière avait fait de même, mais hélas Chris était déjà enjoue… Intelligemment il retira la main de sa poche…. De cela sembla avoir était une bonne initiative Car il senti une vague magique qui passa proche de lui… Surement un expeliarmus, ou un sort dans le genre pour s’assurer que le Bennet ne s’oppose pas à l’Auror. Cela fit réagir Chris, Céleste était décidée a attraper le Sorcier, et si elle y parvenait, son premier réflexe serait surement de relever les manches du jeune homme pour contempler sa marque des ténèbres ! Une fois de plus il utilisa son dont pour masquer son tatouage… ou du moins le modifier en le transformant en un autre ! C’est ce qu’il fit, toujours le même tatouage replaçant la preuve de son appartenance aux Mages noirs, des arabesques d’un noir profond recouvrant l’avant bras entièrement.
Cela fait, Chris dégaina sa baguette et après que Céleste ai donné un conseil à son camarade, à son tour il lui adressa la parole.
« Allons nous nous battre ? »
Mais ce fut trop tard, un electrocorpus fusait hors de l’instrument de la sorcière et manqua de toucher le Bennet, si il n’avait lancé en informulé un #Protego# dès l’instant où sa baguette était dans sa main ! Damian lui se tenait en retrait mais l’expérience du combat lui signalait clairement que lui aussi souhaitait se joindre au combat, bien que son amie l’en ai défendu… ! Pour avoir mené une mission avec lui, il connaissait le sorcier un minimum et avait confiance en ses aptitudes magiques… Alors, en tendant sa baguette a l’envers vers Céleste il souris bêtement…
« Bon… on va pas se battre ici… des Moldu peuvent arriver a tout moment ! »
Lorsque Céleste saisit la baguette de Chris, ce dernier mit les mains dans ses poches et continua.
« Emmenez moi où vous voulez… jvais pas m’embêter à vous réduite en cendre… ce serait une perte de temps ! »
Chris savait qu’en se laissant attraper il pourrait rapporter des informations importante sur le corpuscule des ex-Auror et pourquoi pas révéler leur position aux Gardiens de Ministère ! Cependant une chose lui tenait a cœur avant de se faire prisonnier !
« Par contre…. Si vous pourriez prévenir mes enfants, et Sara, que je suis parti, je ne sais pas où… je ne souhaite pas les inquiéter ! » |
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| Re: Balade sur les Docks Invité, le Ven 1 Juil - 22:58 | |
| [ Je me suis autorisé quelques petites choses qui vont à l’encontre du libre-arbitre. Mais je tiens à vous rassurer en vous disant que j'ai bien évidemment demandé la permission aux principaux concernés. ] Mon regard devait sans nuls doutes traduire mes nombreuses interrogations. Cette situation bien que très cocasse me donnait une impression pesante et désagréable et laissait planer une multitude de questions. Des exemples? Et bien... S'étaient-ils donnés rendez-vous ici ou était-ce une simple rencontre, en sachant tout-de-même que la probabilité que deux métamorphomages se croisent par le plus grand des hasards dans un endroit aussi isolé que l'étaient les docks ne devait pas dépasser les 1x10^-20% (Littéralement un fois dix puissance moins 20 pour cent, soit beaucoup de 0 derrière la virgule)? Et si c'était le cas, pourquoi Céleste n'avait-elle pas prit la peine de prévenir les autres Aurors? Après tout, c'était une entreprise relativement dangereuse, et rien ne disait que Chris était venu seul. En somme, cette situation particulière me plongeait dans une complète perplexité et dans une incompréhension croissante.
A peine avais-je prononcé ma petite phrase que, déjà, je ne savais plus où donner de la tête. Entre Céleste qui poussa un petit cri de surprise et le vieil octogénaire qui se transforma aussitôt en un Chris bien plus jeune et bien plus normal que ce qu'il était actuellement, j'étais dubitatif. Cette métamorphose "naturelle" était aussi étrange que celle suivant l'ingestion de Polynectar. Je peux te dire que c'est bien le genre d'image qui te coupe spontanément l'appétit, et ce même si ce n'est en rien gore ou sale. La modification du corps en elle-même n'est pas plaisante à regarder. Je ne saurais même pas te décrire le phénomène, ne m'en souvenant que très peu - si tu veux, je demanderai à Céleste de se transformer un de ces jours. Ainsi, je pourrai te retranscrire avec exactitude les changements corporels - et ne l'ayant vu que très succinctement. Alors que je regardais le vrai Chris réapparaitre, ne laissant aucune trace du vieux crouton présent à sa place quelques secondes auparavant, je ressentis le regard noir et glacial de Céleste me vriller le dos. De toute évidence, elle n'était pas très contente de me voir, et elle n'hésitait pas à le montrer. C'était à peine si j'osais bouger - ah mais je te le promets. J'avais l'impression qu'un piano allait me tomber dessus au moindre geste trop brusque - alors que Monsieur Bennet me demanda comment je me portais comme si de rien n'était. Oui, je ne te le fais pas dire... C'était de plus en plus étrange. Il me sembla qu'un jeu s'était installé. Un jeu dont je ne connaissais ni les règles, ni les cartes.
Complètement décontenancé par la question anormalement décontractée de Chris, je m'apprêtai à répondre lorsque je vis un éclair bleuté l'effleurer et aller s'écraser négligemment contre un énorme conteneur rouge vif. Plus par réflexe que par surprise, je reculai et me plaquai contre la boite sur laquelle j'avais sauté quelques minutes auparavant. En temps habituel, j'aurais sorti ma baguette et me serais mit en position de combat. Pourtant, là, je restai complètement atone et morne. Je tournai la tête en direction de la fausse Céleste, sa baguette pointée vers Chris et un air conquérant clairement affiché sur son nouveau visage, alors qu'elle me somma de l'aider. L'aider à attaquer Chris? Tu te doutes bien qu'il n'en était pas question. Ce dernier s'était révélé être un personnage intéressant, relativement gentil et très doué en magie. Même si je comprenais les motivations de cette soudaine attaque - tu n'es pas sans savoir que le ministère nous traque avec insistance depuis plusieurs semaines - rien ne prouvait que le directeur d'un département important du ministère ci-présent, soit Chris, était mêlé d'une quelconque façon dans cette sordide affaire qui nous avait conduit à devenir hors-la-loi. Après tout, n'était-ce pas Rabastan lui-même qui était à l'origine de cette loi nous positionnant dans une illégitimité bien trop gênante. N'était-ce pas lui et lui seul qui l'avait proclamée et qui avait mit en place des gardiens afin de nous traquer. Dans cette affaire, il était sûrement, lui et les Magenmages - oui, je n’oublie pas ces lâches qui se permettent de voter des lois anticonstitutionnelles bien à l'abri derrière leur grand pupitre en sirotant des cafés à longueur de temps - le seul fautif. Mais en aucun cas Chris n'avait été pointé du doigt comme protagoniste dans cette crise gouvernementale. L'attaque de Céleste n'était donc pas viable, loin de là.
J'eus envie de répondre "Non, bien sûr que non" à la question simple qu'il me posa ensuite "Allons-nous nous battre?". Je n'en eus cependant pas le temps, Céleste ayant lancé un second sortilège dans sa direction. Ce dernier ne toucha cependant pas sa cible, Monsieur Bennet s'étant saisi de sa propre baguette et ayant sûrement fait barrage au sort jaunâtre. Mais alors que je m'attendais à ce qu'il se lance dans la bataille, bataille à laquelle je n'avais pas désiré me convier, il me surprit et tendit sa baguette à Céleste qui s'en empara aussitôt, en profitant pour quitter l'apparence provisoire qu'elle avait emprunté pour retrouver son corps original. Sa capitulation ne sembla pas marquer Chris. En effet, il mit ses mains dans les poches de son pantalon et exprima l'inutilité d'un combat d'une façon qui, étrangement, ne me plut pas. Alors qu'il demandait à ce qu'on prévienne sa compagne, une certaine Sara dont je ne connaissais que les fonctions administratives - oui, c'est l'une de ces abjects Magenmages. Mais j'ignorais jusque alors qu'elle était en couple avec Chris. Je n'ai pas besoin de te préciser que cela me déçut légèrement - ainsi que ses enfants, je tournai ma mine renfrognée vers Céleste. Mais à quoi jouait-elle, bon sang? Elle ne pouvait pas faire ça sans preuves...
Alors, et sans crier gare, je sortis ma baguette et désarmai Céleste à l'aide d'un "Expelliarmus" informulé. Les deux morceaux de bois magiques qu'elle tenait s'envolèrent dans ma direction et je les rattrapai adroitement. Je ne pus m'empêcher de remarquer que ma baguette était plus grande que les deux autres. Mais qu'est-ce qui a prit à Ollivander de me refiler une baguette de 30 cm. Si tu pouvais essayer de cacher un triple décimètre dans ta manche, tu verrais que c'est infaisable et gênant au possible. Les trois objets magique en main, je me sentis soudainement puissant et fort. C'était étrange et loin d'être désagréable... Relevant la tête, j'observai Céleste dans un air de défi et de mécontentement. Que pouvait-elle faire maintenant à part se jeter à mains nues sur Chris? Oui, rien. Cependant, je décelai aussitôt dans son regard un message semblant m'indiquer que je devais lui faire confiance, que c'était nécessaire. J'étais, si cela est possible, plus perdu encore et tiraillé en tous sens. Que devais-je faire? Après tout, et même si son comportement actuel me déplaisait, elle était ma chef - je déteste dire cela- et l'une des seules personnes en qui je pouvais avoir confiance - Oui, je pense que les Aurors peuvent se faire mutuellement confiance.
"Et mince! Pétrificus Totalus." dis-je alors, les trois baguettes pointées dans la direction de Chris. Les trois sorts sortirent simultanément et frappèrent le trentenaire qui s'écrasa violemment contre le sol, telle une statue. Un comportement bien versatile, oui. Mais je voulais parler à Céleste sans être dérangé. Je pensai alors que Chris me pardonnerait ce geste si j'arrivais à la convaincre de le laisser partir. C'était un petit mal pour un grand bien... Oui, je suis peut-être un peu naïf. Mais cela me paraissait invraisemblable que la personne qui m'avait pourtant fait une excellente impression quelques semaines auparavant puisse être mêlé de quelques façons que ce soit dans la traque menée contre les Aurors. M'approchant alors de Céleste dont je me surpris à étudier les traits du visage en profondeur, préférant sa véritable apparence à la femme boudinée dans laquelle elle s'était glissée, je m'arrêtai devant elle et lui lançai un énième regard empli de reproches.
"Bon, explique-moi tout maintenant. J'en ai assez de tes cachoteries. Même si tu es la plus haut placée parmi nous, et par nous j’entends les Aurors, rien ne te donne le droit d'agir seule et d'une façon aussi risquée. Tu donnes vraiment un mauvais exemple. Un chef n'est pas censé se comporter ainsi lorsqu'il dirige une équipe." lui dis-je. Je crois que j'étais véritablement en colère. Comment parvenir à renverser la situation actuelle si de tels problèmes se manifestaient entre les Aurors eux-mêmes.
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| Serdaigle |
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| Re: Balade sur les Docks Calypso Otaway, le Sam 2 Juil - 0:05 | |
| Céleste était toujours protégée par son mur et attendait que Chris veuille bien riposter, pourtant s'il se protégea de son sort, il n'en fit rien. La jeune demoiselle ne comprenait pas. Et elle même n'osa plus attaquer. S'il était encore la, s'ils étaient encore là tout les deux, c'était bien parce que l'un voulait démasquer l'autre non ? Alors puisque c'était fait pourquoi ne pas passer aux choses sérieuses ? Chris était redevenu lui même, aussi jeune et fougueux qu'auparavant mais surtout aussi sournois. Elle ne le connaissait pas bien, mais avait eut la chance de l'avoir en professeur le temps d'une année. Ou peut être deux elle ne s'en souvenait plus. Quoi qu'il en soit, elle savait qu'il avait des ressources. Il avait quelque chose en tête c'était certain. La question de l'homme sonnait faux aux oreilles de la chef des Aurors. Elle aurait aimé lui dire que c'était une évidence mais elle n'en eut pas le temps.
Soucieux selon lui de la venu d'éventuels moldus, il ne voulait pas se battre ici. C'était de la comédie, pure et dure. Une comédie qui ne plaisait en rien à la demoiselle, mais il ne fallut pas lui dire deux fois avant qu'elle ne se saisisse de la baguette du membre du ministère. Alors qu'elle lui lançait un regard de défi, son visage se modifia de nouveau et la jeune femme reprit son apparence réelle, révélant sa silhouette élancée et ses yeux perçants. Bennet continuait à les narguer. La jeune femme à ce moment avait un peu oublié l’existence de son collègue qui observait la scène un peu en retrait. Elle tentait de savoir en plongeant ses yeux dans ceux de Chris ce qu'il mijotait. Oh elle regrettait tant de ne pas être légilimens ... Pourquoi Moka n'était jamais là quand on avait besoin d'elle ? Même Will aurait pu faire l'affaire ! Mais ce n'était pas le moment de se disperser, non loin de là.
Il fallait qu'elle décide sur le champ ce qu'elle allait faire de lui. Mais à vrai dire elle avait décidé la chose depuis un moment déjà. Il fallait juste qu'elle mette son plan à exécution et à présent ce ne serait plus très long. Mais c'était sans compter la beau et talentueux Damian qui se posait visiblement trop de question et n'avait pas comprit qu'il s'agissait d'une question de survie. Il estimait peut-être Chris, d'ailleurs Céleste aussi avait de l'admiration pour lui (surtout lorsqu'elle était élève). Mais à présent ils n'étaient plus en position et n'avaient plus le temps de jouer la carte du doute. Ils devaient prendre cette chance maintenant. Mais elle ne pouvait pas devenir ce qui se passait dans la tête du brun, et alors qu'elle pointait sa baguette sur l'homme qui se tenait devant elle, elle sentit une drôle de vague la frapper et les deux baguettes qu'elle tenait dans les mains s'envolèrent. La jeune femme resta bouche bée, choquée et étonnée par l'action de son collègue qui venait de désarmer sa chef et amie. Elle murmura entre ses dents :
"Damian je vais te ..."
La petite crise de Damian était complètement ridicule. Mais pour qui se prenait il ? Il ne se rendait certainement pas compte de la situation. Il ne se rendait pas compte que s'ils le laissait partir, les choses allaient devenir encore pire pour eux. Pour lui surtout. Même si Chris le connaissait, il croyait peut être qu'il allait faire des sentiments ? Il ne savait pas que Chris était un des prévenus au procès suite au coup d'état, et que de ce fait sa haine envers les Aurors ne devait qu'être à la hauteur de celle du ministre. Il ne se rendait pas non plus compte des enjeux et qu'avoir Chris prisonnier pendant au moins quelques heures c'était la possibilité d'obtenir des informations primordiales. Mais qui est ce qui lui avait fourré cet incompétent dans les pattes ? La jeune femme bouillonnait de l'intérieur. Non seulement il venait de la priver de la possibilité de piéger cet homme qui n'avait qu'une idée en tête. La ramener au ministère pour la livrer, voir la torturer. Ou pire... Et lui il le protégeait ? Il préférait protéger un homme dont il devait à peine connaître le nom et la réputation, plutôt que de lui faire confiance à elle et de l'aider à mener à bien son plan. Le regard de mépris qu'elle posa sur lui à ce moment là en disait long sur ses sentiments.
Mais le jeune Auror n'avait pas fini de la surprendre. Il venait de se tourner vers le directeur toujours impassible et alors qu'un éclair non, plusieurs éclairs ! Sortaient des baguettes, Céleste resta bouche bée. Le directeur venait de tomber devant ses yeux, foudroyés par les sorts que Damian venait de lui lancer. L'espace de quelques secondes elle eut un doute. Il n'allait quand même pas osé lui réserver le même sort ? Mais il ne fit rien. C'est alors une Céleste au coeur battant, la gorge sèches, fébrile et tremblante qui se dirigea à la rencontre du jeune homme. Elle posa sur lui un regard plein de tristesse et d'incompréhension. Mais alors qu'elle allait s'apprêtait à ouvrir la bouche pour lui expliquer, il lui coupa l'herbe sous le pied et visiblement énervé et décontenancé, il ne mesura pas la force de ses propos. Céleste resta un instant interdite devant la rudesse de ces mots qui la touchèrent au plus profond de son être. Pensait-il vraiment ce qu'il venait de dire ? Des larmes lui montèrent aux yeux, et elle ne put se contrôler. Tout les sentiments qu'elle avait au fond d'elle remontèrent à la surface. Tout les doutes qu'elle avait toujours eu fusèrent et vinrent envahir tout son être. Elle n'avait pas de baguette, non et fort heureusement pour Damian. Mais elle ferait alors avec les moyens du bord.
Elle était désemparée, énervée et déçue que son ami, que lui, puisse dire des choses pareilles. Ce manque de confiance en elle, en ses capacités la rendait tellement nerveuse et fragile. Cette audace dont il faisait preuve, cette arrogance. La situation et le fait qu'au fond il avait peut-être un peu raison poussèrent la demoiselle à agir d'une façon tout à faire singulière. Mais elle avait besoin d'extérioriser, elle avait besoin de lui faire comprendre à quel point elle l'avait blessé. Et ce n'était pas en s’étalant en propos inutiles et injurieux qu'elle y arriverait. Non et puis de toute manière, réflexe humain, ou tout simplement réflexe de femme me direz-vous, sans même réfléchir la jeune femme sut ce qui allait se passer.
Sa main se décolla de son corps à une vitesse incroyable et alla frapper sans délicatesse le visage de Damian dans un bruit assourdissant répercuté en échos contre les conteneurs. La jeune femme ne prit même pas la peine de répondre. Non pas qu'elle ne voulait pas, elle aurait aimé lui crier ses quatre vérités, qu'il était complètement idiot et qu'elle était tellement blessée qu'il lui fasse aussi peu confiance. Mais la jeune femme ne pouvait tout simplement pas. Aucun mot ne sortirent de sa bouche, rien du tout. Elle ne put même pas bouger les lèvres. Elles étaient fermées et semblait ne plus jamais vouloir s'ouvrir. Plus pour lui.
D'une main tremblante et profitant de la stupeur qu'avait provoqué sa gifle, elle arracha les trois baguettes des mains de Damian, agrippa par la manche et (sans lui demander son avis) le tira violemment en direction de Chris qui semblait tout simplement regarder le ciel bleu innocemment. Elle posa sa main sur la victime de Damian. Oui oui finalement Céleste n'avait rien eut à faire. Elle posa les yeux sur Chris et fit la moue. Prévenir des gens pour ne pas qu'ils s’inquiètent ? Et peut-être voulait il également qu'ils mettent une annonce dans la gazette pour signaler que les Aurors s'étaient emparé de lui. Ou une invitation sur carton doré ? Mais fallait pas pousser non plus ! Elle ne fit pas attention aux protestations de son collègue, tout du moins s'il y en avait car elle n'écoutait pas. Elle se concentra malgré la rage et la douleur qui la traversait de toute part. Direction le QG des Aurors.
* Crac * |
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| Poufsouffle |
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| Re: Balade sur les Docks Devon Starck, le Ven 8 Juil - 16:51 | |
| [PV Lily Gordon] -----LR----- Dans le lointain, un phare perçait l'obscurité d'une mer agitée en balayant la nuit de son faisceau lumineux. Des bruits métalliques déchiraient de temps en temps le silence nocturne et faisaient part d'une présence, aussi lointaine soit-elle, sur les docks. La brume était omniprésente, elle l'était depuis le matin déjà, comme ancrée à cet endroit, pour renforcer son aspect glauque. Azphel marchait calmement, les sens en alerte, paré à une éventuelle rencontre. Les docks étaient souvent baignés de calme, mais rarement inhabités. L'heure avancée de la nuit ne suffirait pas à plonger l'ancien ministre de la magie dans un excès de confiance, il était trop bien formé pour ça. Il portait un long manteau noir qui lui avait longtemps servi pour accomplir de noirs desseins. Au dessous, il cachait un bâton de bois esquinté qui avait commis quelques méfaits également.
------ La mer était calme et offrait un silence lugubre, de ce genre de silence où même si l'on n'est pas particulièrement superstitieux, on en vient à appréhender chaque minute et chaque bruit. Un plouf sonore retentit non loin de là et Azphel présuma qu'on avait jeté quelque chose à l'eau, ou peut-être quelqu'un. Possible aussi que ce ne soit qu'un clochard ivre qui ce soit trop approché du bord de la jetée. Il s'arrêta un instant en posant un pied sur une bitte d'amarrage près du bord. Il sortit de sous son manteau un briquet à roulette et un paquet de cigarette moldu. Azphel adressa un long regard au bâton de mort qu'il tenait entre ses mains, puis se résigna finalement à l'allumer.
------------- La maladie ne l'avait toujours pas quitté, laquelle exactement, il n'en savait rien. il continuait de cracher du sang régulièrement, à tel point que les jours sans se faisaient de plus en plus rares. Il se laissait mourir à petit feu, du moins présumait-il que la mort le surveillait avec attention depuis plusieurs mois. Il se sentait encore fort, vif et sein d'esprit ; mais il devinait que son corps était rongé par quelque chose, par une saleté qui voulait sa peau. Il se rendit compte en jetant son mégot dans la Tamise qu'il n'avait absolument pas bougé pendant cinq minutes, trop occupé à se remémorer son passé et à présumer des jours qu'il lui restait. Depuis combien de temps il n'avait vu un politicien, il ne s'en souvenait pas. Tout autant qu'un camarade mangemort avec qui il avait servi par le passé. Il ne se rappelait même pas de l'arrivée de la maladie, foutue cadeau empoisonné qui bousillait sa mémoire. Le monde ne se souciait plus d'Azphel et Azphel se souciait encore moins de lui.
------ Il alluma une nouvelle cigarette et remonta les docks à pas rapides en lançant des regards autour de lui. Peut-être dormirait-il là ce soir, s'il ne trouvait pas le courage de retourner au Paradise, l'hôtel moldu où officiaient à tour de rôle, plusieurs employés sous Imperium qui obéissaient à tous ses ordres. Azphel se remémora Poudlard et l'attaque à grande échelle que les mangemorts y avaient lancée alors qu'il en faisait parti. Pourquoi il se rappelait ce moment il n'en savait rien, mais ce souvenir lui arracha des sourires et un brin de nostalgie, eu égard du passé. Le visage d'un ancien ami passa devant ses yeux, Wolfgang von shonfeld, qui avait voulu le trahir. Sa mémoire s'enfuyait mais il se rappelait exactement de la façon dont il l'avait tué et du corps qu'il avait enseveli en forêt.
-----DO----- Il arriva à hauteur de quais où étaient amarrés des bateaux de pêcheurs et des embarcations de fortune. Une barque prenait l'eau et on en distinguait plus que la proue et la corde qui la rattachait au ponton le plus proche. Il remonta le quai tranquillement en examinant les différents bateaux, jusqu'à poser son regard sur une péniche qui se trouvait là. Elle était inhabitée, c'est la conclusion qu'il en tira en ne voyant aucun rideau tiré à l'intérieur, ce qui signifiait qu'en théorie, personne n'y dormait. Avec une souplesse trentenaire, il sauta sur le pont sans perdre l'équilibre. Il regarda tout autour de lui dans la baie, mais il semblait n'y avoir personne. Il tira de sous son manteau son bâton et le pointa sur la porte de l'embarcation. Celle-ci s'ouvrit sans résistance et Azphel pénétra frauduleusement dans la péniche. |
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| Re: Balade sur les Docks Invité, le Lun 18 Juil - 16:02 | |
| Comme la vie pouvait être étrange et le Destin joueur ! En devenant Auror, Lily Gordon avait choisi le métier idéal pour éliminer les menaces du monde magique et traquer les groupes illicites amateurs de Magie Noire. Elle avait usé de motivation et d’énergie pour être une bonne employée du Ministère, elle avait fait son travail avec toute la détermination dont il était possible. Et à force d’assiduité et de professionnalisme, elle était devenue avec une rare célérité une Auror talentueuse reconnue. Quelques mois au sein du Ministère et le deuxième sous-sol pouvait se vanter d’avoir l’un des meilleurs éléments à son service (oui, la joueuse est fière de son personnage et lui lance quelques fleurs… et alors ?!...). Oui, Lily Gordon était d’une maladresse efficacité légendaire : grâce à elle, de nombreuses affaires avaient été résolues et bon nombre de délits punis. Et comble de l’ironie, après avoir consacré sa courte vie à combattre l’illégalité, c’était elle qui était à présent hors la loi. Depuis plusieurs semaines, son insigne lui avait été retiré et elle avait été mise à pieds en attendant de pouvoir réintégrer ses fonctions. A cause de quoi ? De son ancienne responsable. Et parce que le Ministère ne fait pas les choses à moitié, c’était tout le service qui avait été accusé de haute trahison envers le gouvernement magique et son chef d’Etat. Oui, Miss Gordon était à présent aussi illégale que les Mages Noirs après lesquels elle se plaisait à galoper. Elle avait été contactée quelques heures auparavant par hibou anonyme, et un lieu de rendez-vous lui avait été donné en lui signifiant que des informations sur les derniers événements au Ministère allaient lui être transmis. Sa source lui demandait de se trouver sur une péniche au crépuscule, seule et désarmée. Aucun renseignement sur la provenance du hibou. Rien qui ne présage quelque chose de bon… Il pouvait s’agir d’employés du Ministère, cherchant à capturer par tous les moyens les Aurors dénués de leurs fonctions ? Ou bien il pouvait être question de renégats, prêts à s’emparer d’elle pour demander une rançon au Ministre en échange d’une Auror en cavale ? Dans quel pétrin allait-elle encore se fourrer… La prudence aurait voulu qu’elle se rende sur les lieux avec un collègue ; ou qu’elle n’y aille pas du tout d’ailleurs. Pourtant, la jeune femme était à l’heure prévue sur les docks, prenant soin de faire le moins de bruit possible lorsque chacun de ses pas venant résonner légèrement sur le sol du quai enténébré. La nuit était sombre. Même la lune avait choisi de fuir le ciel ce soir-là. Seule une brume épaisse et glacée flottait dans l’atmosphère, comme un linceul humide et vaporeux. La tête encapuchonnée dans sa cape et le visage dissimulé, Lily avança jusqu’à la fameuse péniche qui devait abriter la rencontre mystérieuse. Elle resserra sa baguette au creux de sa main, bien décidée à arracher informations et identité, puis pénétra à l’intérieur de l’embarcation avec prudence. Un rapide examen visuel et elle se rendit compte qu’elle était seule à bord. Soit l’individu avait changé d’avis, soit elle était tout simplement la première arrivée. Un léger Lumos murmuré à voix basse et un petit faisceau lumineux s’échappa de la pointe de sa baguette. Elle s’empressa de faire le tour de la petite pièce et ouvrit quelques tiroirs à la recherche d'indices pouvant l’aider à trouver l’identité de la personne devant la retrouver ici. Elle dut pourtant stopper net son farfouillage lorsque des bruits de pas se firent entendre au dehors. « Nox. » Qu’il s’approche, ce traître ! Qu’il entre, et elle lui dirait sa façon de voir ses méthodes ! Le dos plaqué au mur derrière la porte, elle inspira profondément avant de retenir sa respiration et de faire silence. La porte s’ouvrit, une silhouette masculine pénétra, baguette au poing. Et c’est sans sommation que la jeune femme fondit sur sa proie, tous crocs dehors. Le prendre par surprise serait son seul avantage, puisqu’elle n’aurait aucune chance physiquement. Elle l’empoigna par le col avant de le plaquer avec toute la délicatesse Gordonesque dont elle était capable contre le mur le plus proche, sa baguette pointée sur sa jugulaire. « Espèce de petite ordure ! Tu t’attendais à ce que je vienne sans ma bag… » Les yeux émeraude qui croisèrent les siens lui coupèrent le souffle, les jambes et le cœur. Ses doigts glissèrent le long du col qu’elle serrait quelques secondes plus tôt. Sa baguette s’abaissa et elle recula d’un pas, pétrifiée comme si son regard avait plongé dans celui d’une Gorgone. Les jolis yeux n’avaient pas changé, mais leur propriétaire n’était plus que l’ombre de l’homme qu’elle avait connu il y a quelques mois. Amaigri, le teint fantomatique, le visage marqué. Sa sempiternelle cigarette entre ses lèvres était toujours là, elle. « Azphel… » Le simple fait de prononcer son prénom dans un souffle entre ses lèvres firent redoubler les battements dans sa poitrine ; battements qui avaient cessé lorsqu’elle avait posé ses yeux sur ce visage qu’elle connaissait si bien. Il semblait mal en point… Etait-il blessé ? Où était-il passé durant tout ce temps ? Elle murmura sur un ton inquiet : « Tu… Tu es blessé ?... » Ses yeux parcoururent rapidement le corps qui se tenait devant elle, cherchant une blessure potentielle. En vain. Etait-ce lui son informateur ? Non, il n’était plus en contact avec le Ministère depuis la fin de son mandat. Pourquoi avait-il disparu, sans nouvelles, du jour au lendemain ? Ses yeux se teintèrent d’une pointe d’amertume. « Il semblerait que tu sois toujours aussi doué pour me faire disparaître de ta vie… » |
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| Re: Balade sur les Docks Invité, le Mer 3 Aoû - 23:39 | |
| PV: Kimoka
Elliot avançait, les mains dans ses poches dans les rues de Londres. Il y a une semaine, il avait envoyé un hibou à sa cousine, en lui priant d'excuser son comportement ignorant et moqueur à Poudlard. Elle avait quelques années en moins qu'elle, et ç'avait été une surprise pour le jeune homme, que son père lui interdise de rencontrer un membre de sa famille. Il est vrai que la mère de Kimoka était une moldue, et pendant longtemps Elliot l'avait insultée de sang impur sans se lasser durant tout le temps qu'il avait passé dans cette école. Ils avaient de plus fréquenté la même maison, à dire les Serpy, ce qui a fortement influencé sur l'envie d'Elliot à rencontrer sa cousine.
Il avait d'abord eu peur qu'elle refuse. Cela faisait maintenant 4 ans qu'il avait quitté Poudlard, et n'avait rien fait d'autre que quelques tours du monde avec la fortune de ses parents. Maintenant qu'il s'était lassé, ses pas l'avaient reconduit à Londres, avec l'envie de tout recommencer. Et il allait recommencer la relation houleuse qu'il avait eu avec sa cousine. Kimoka avait du paraitre surprise de recevoir une lettre de la sorte. En fait elle aurait pu aussi avoir un peu peur. Les docks de Londres additioné avec un quasi inconnu qui vous a insulté une partie de votre scolarité, voilà qui avait le mérite d'être peu alléchant.
Elliot aimait les docks, ç'avait une odeur de bateaux, de poissons, d'eau, et il trouvait que c'était très relaxant le bruit que faisait ses chaussures sur des pavés. Habillé très simple, tee shirt blanc, jean rapé et converses trouées, Elliot n'était pas beau à proprement parler, avec ses oreilles décollées, son nez rond et imposant. Mais il avait un charme indéniable, n'était-ce que par son sourire et ses yeux bleus. Il avançait donc, les mains dans les poches, vers les docks de Londres, ou il allait revoir Kimoka Czainska. Une fois à bon port (huhu quel jeu de mot!) Il se posa contre le rebord d'une cabane en bois, et guetta l'arrivée de sa cousine. D'autres personnes étaient déjà là, mais il se tenait à une distance respectable d'eux, et ne les regarda que quelques centièmes de secondes. Avec une petite peur qu'elle lui poserait un lapin. |
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| Serpentard |
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| Re: Balade sur les Docks Lydia Czainska, le Ven 5 Aoû - 1:11 | |
| Une silhouette sombre mais bien trop grande pour être confondue avec une simple volatil de type corbeau, descendit en flèche pour se poser parmi les es embruns siégeant sur les docks. La jeune slave avait reçu une lettre d'Elliot Czainski, le fils de son oncle ayant quitté la Pologne depuis un moment déjà. Il lui avait donné rendez vous pour...pourquoi elle n'en était pas sure mais bon elle serait fixée sous peu. Elle espérait juste que son cousin ne lui chercherait pas des noises, quoiqu'une petite joute verbale n'était jamais de refus pour l’arrogante serpy. Au pire ils tenteraient mutuellement de se zigouiller avant de faire disparaître le cadavre dans les eaux polluées du port Londonien.
Une silhouette adossée contre une bicoque de pêcheur se découpait dans la lumière d'un réverbère. Moka s’évertua à arborer une attitude nonchalante en marchant à la rencontre de l'anglo-polonais. Le bruit de ses talons dissimulés sous un jeans délavé, se répercutait entre les containers. Difficile de faire moins discret, ce qui ne l'empêcha pas d'ignorer royalement les regards qui se tournaient brièvement vers elle. De loin elle distingua l'aspect négligé de la tenue du Czainski et sauta sur l'occasion pour lancer la première pique. Une pique de bienvenue en quelque sorte.
"Est-ce une tenue pour un honorable sang pur ?, le nargua-t-elle."
A peine arrivée la blondinette montait déjà sur le ring, bien décidée à rattraper son retard face aux brimades du cousin qui avaient résonné comme un bruit de fond durant toute sa scolarité. Pour qui se prenait-il monsieur famille de sang pur hein ? Elle avait été préfète, puis préfète en chef et pourtant aucun de ces titres n’avait suffi à faire taire le bellâtre moqueur aux yeux d’azur. La sang mêlé n’était même pas sure qu’aujourd’hui son insigne d’auror soit suffisant pour lui faire admettre que le sang crasseux de sa mère ne faisait pas d'elle une godiche incapable. Enfin encore fallait-il que ces Czainki là considèrent les aurors comme une élite de sorciers et non comme une bande de pseudo justiciers défendant la moldue et le cracmol. Dans l'doute elle cacha son étoile sous sa cape, tout comme elle avait longtemps caché sa jalousie sous un silence de jobarbille. La serpy resserra ses bras sur sa poitrine, feignant un frisson tout en se rapprochant de son cousin.
Arrivée juste assez près pour pouvoir distinguer les traits du métis, Moka s’arrêta net. Ses joues s’empourprèrent légèrement tandis que ses yeux restaient figés comme s'ils avaient croisé le regard du roi des serpents. Nom d'un hibou édenté ! Le jeune homme avait prit du charme avec les années et bien que ses narines soient toujours aussi imposantes, il émanait à présent de lui une aura envoûtante. Celle de l’homme, du vrai, et non du gamin prétentieux et hautain qu’elle avait côtoyé à Poudlard.
"Tu...Ta lettre m'a surprise Elliot. Je ne pensais pas que la branche pur des Czainski chercherait à renouer avec des souillures tels que nous, lança-t-elle sur le ton du défis pour masquer toute once de gène. |
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| Re: Balade sur les Docks Invité, le Ven 5 Aoû - 15:13 | |
| Un tic tac lointain attira le regard d'Elliot. Sa cousine arrivée, les bras serrés contre son torse. Il se bougea du cabanon, et se planta en plein milieu de son chemin, attendant qu'elle vienne, avec une position de super-héro: Les pieds écartés, les poings sur ses hanches, et le torse bombé. Alors qu'il affichait un resplendissant sourire qui collait à merveille avec sa caricature de superman. Lorsque sa cousine arrivant vers lui lui dit: "Est-ce une tenue pour un honorable sang pur?" d'un ton narquois, il laissa tomber ses épaules d'un mouvement exagéré en dégonflant sa poitrine. Ne démordant pas de son sourire, il attendit que sa cousine soit plus proche de lui, pour lui faire une révérence, et en regardant la petite Kimoka qui avait tellement grandit, il la pris un instant dans ces bras. D'une façon douce mais ferme, et dans un laps de temps très bref.
Elliot en avait finit d'être à la botte de son père. Il voulait se faire sa propre opinion sur le monde, et sur sa cousine. Il fallait bien le dire certaines moldues étaient définitivement très mignonnes. Pas jusqu'au point de tomber amoureux, ou de se marier, ou PIRE faire des enfants avec elles non plus, mais histoire de s'amuser un peu de temps en temps.
"Tu...Ta lettre m'a surprise Elliot. Je ne pensais pas que la branche pur des Czainski chercherait à renouer avec des souillures tels que nous."
Bien décidé à renouer contact avec la jeune polonaise, il reprit un ton sérieux, lui présenta sa main, et la regardant droit dans les yeux lui dit: "Bonjour très chère, Elliot Czainski, nous avons le même nom de famille, et j'ai bien l'intention de vous connaitre un peu mieux. Il va falloir que tu oublies que je t'ai tiraillé pendant quelques années." Il marqua une pause. "J'ai toujours pensé que mon père avait raison sur tout. Mais une si belle jeune femme comme toi, mi sang-pur, mi-moldue ne peut pas être si horrifiante que ça. "
Son sourire radieux se recomposa sur ses joues et il ajouta: "Bon peut être pas toute la branche des Czainski, mais je trouve que je suis un bon lot de consolation!"
Dernière édition par Elliot Czainski le Lun 8 Aoû - 13:53, édité 1 fois |
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| Serpentard |
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| Re: Balade sur les Docks Lydia Czainska, le Dim 7 Aoû - 21:17 | |
| Son cousin l’avait gratifié d’une étreinte chaleureuse bien que brève. Aux antipodes de ce que Kim attendait de la part du Serpy, mais bon elle n’allait pas s’en plaindre. Mais ne comptait tout de même pas creuser dès à présent le trou pour enterrer la hache de guerre. D’un regard volontairement interloqué la blondinette fixa Elliot. S’il eut fallu être plus expressif, elle lui aurait carrément demandé ses papiers pour un contrôle d’identité. Le Serpentard, pas si bête, ne se fit pas prier pour la renseigner un peu en lui tendant sa main d’un geste avenant. "Bonjour très chère, Elliot Czainski, nous avons le même nom de famille, et j'ai bien l'intention de vous connaitre un peu mieux. Il va falloir que tu oublies que je t'ai tiraillé pendant quelques années.
-Voyons, je suis bien connue pour être dotée d’un pardon quasi divin, ironisa-t-elle
-J'ai toujours pensé que mon père avait raison sur tout. Mais une si belle jeune femme comme toi, mi sang-pur, mi-moldue ne peut pas être si horrifiante que ça. " Il sourit, dissipant brillamment le scepticisme de sa cousine. "Bon peut être pas toute la branche des Czainski, mais je trouve que je suis un bon lot de consolation!" Kim eut du mal à cacher le cocktail de joie et de soulagement que les paroles de l’anglo-polonais lui avait offert. Elle ferma les yeux et tourna brusquement la tête, la bouche en postérieur de gallinacé marquant un air outré. Puis elle ouvrit un œil pour le devisager avec dédain. "J’ai jamais aimé perdre, et tu penses qu’un « lot de consolation » va me suffire ? La jeune slave desserra les bras et afficha un sourire franc, mettant un fin à sa mascarade grotesque. Je suis contente de l’apprendre, et contente que tu ais pris l’initiative de renouer le contact avec moi –elle lui attrapa la main et la serra énergiquement- Kimoka Czainska. Effectivement avec un nom pareil je crains fort que nous soyons apparentés monsieur. La sorcière rendit sa main à son charmant propriétaire puis laissa se perdre son regard sur les coques noircies par les algues des bateaux amarrés sur le quai. Le jeune Czainski ayant remonté dans son estime, elle décida de se renseigner sur ce qu’il était devenu durant les années où ils s’étaient perdus de vue. Peut-être apprendrait-elle pourquoi –si autre raison il y avait- Elliot avait subitement décidé de refaire surface et de lui donner rendez-vous ici dans l’intimité des docks baignés dans les odeurs piquantes de poissons pas vraiment frais. "Sinon, toi tu deviens quoi ? Des projets ici à Londres ou bien tu comptes embarquer à bord d’un de ces bateaux et prendre le large ? Kimoka arracha ses yeux clairs aux géants d’acier et reporta un regard bienveillant sur le métis, réalisant honteusement qu'elle ne savait que très très peu de choses à son sujet. |
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| Re: Balade sur les Docks Invité, le Lun 8 Aoû - 14:20 | |
| Elle était mignonne la petite polonaise. Elliot se sentit soulagé quand il vit le masque de Kimoka tomber. Il avait sentit toute la méfiance que la jeune fille avait à son égard, et il sentait qu'il avait fait les bonnes choses, dis les bons mots pour la faire se sentir plus en sécurité. Il éspérait qu'elle n'aurait pas à le regretter. Elle avait secoué sa main avec énergie, et lui avait posé quelques questions sur les années ou il avait disparu.
Elliot savait pertinemment que sa cousine avait été un parfait modèle de vertu, préfète (avec la délicieuse Antonia...) puis préfète en chef (Bien qu'Antonia aurait mieux mérité cette place... :D), pour finir Auror. Et avec son côté taquin il ne pu s'empêcher de penser à faire quelque chose.
Avec un sourire très courtois, il tendit son bras à Kimoka pour qu'elle l'attrape et il partit marcher sur les docks. Il respira un grand bol d'air avec exagération, et s'exclama:
"J'aime venir ici, et sentir l'odeur du poisson pourri, c'est revigorant, ensuite j'achète un poisson cru et je le mange" puis il rajouta tout bas "D'où l'odeur de mon haleine..." Il reprit une position normale et tapota le bras de sa cousine. "J'ai été par monts et pas vaux, j'ai été visiter différentes parties du monde, essayé différents jobs, avant de me rendre compte que j'étais mieux ici. Mais je n'ai pas fait que ça, en tant que bon sang-pur, je m'essayais à une petite chasse aux Aurors."
Il s'arrêta et regarda dans les yeux de sa cousine pour voir sa réaction. Il n'avait absolument rien contre les aurors, seulement sa cousine ne savait pas qu'Elliot s'était renseigné sur son compte. Il fit en sorte que la phrase n'était qu'une phrase entre d'autres, et continua dans sa lancée.
"J'ai rendu une petite visite à la Russe de notre maison, il me semble que tu la connaissais non?" |
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| Serpentard |
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| Re: Balade sur les Docks Lydia Czainska, le Sam 13 Aoû - 23:20 | |
| Le jeune homme répondit dans un premier temps à ses questions par un sourire, avant de lui offrir son bras pour vraisemblablement l’inviter à une petite marche le long des quais. La fraicheur et l’humidité des docks étaient fort appréciables en cette nuit d’été, contrairement à cette odeur de poissons et de fioul qui aurait brulé les narines les plus délicates. Enfin bon ça faisait parti du charme des lieux. Sans compter que cette forte odeur s’était révélée être une précieuse alliée lors d’une certaines escapades masquée de la blondinettes et de ses amis. Apres une forte inspiration de l’air marin, le métis rompit le silence qui s’installait doucement entre les deux cousins. A l’évocation de son haleine, Kim plissa le nez. Et voila comment briser avec brio tout l’enchantement d’une rencontre, bien que celle-ci restait purement familiale voir amicale, rien de plus. " Tu sais c’est pas pour rien que y’a des bonbons à la menthe qui s’appellent fisherman friend’s hein ?, fit-elle en agitant théâtralement sa main restée libre devant son visage. " Ce bref interlude odorant mis de côté, Elliot se décida finalement à raconter, tout en restant assez évasif, ce qui avait occupé ses longues années d’absence. La sorcière hocha la tête. Les voyages forment la jeunesse et si le jeune Czainski avait pu murir grâce à ses expériences aux quatre coins de chépaou alors tant mieux. Fixant ses pieds tout en marchant, elle se dit qu’il serait sans doute temps qu’elle se mette à visiter un peu le monde, au moins l’Europe. Parce qu’à part la Pologne et l’Angleterre, la jeune femme n’avait pas vraiment pris le temps de voyager et c’était bien dommage car les différentes cultures avaient sans doute beaucoup à offrir. Pas que la blondinette recherchait une quelconque sagesse, mais elle était avide d’apprendre de nouvelles techniques et un savoir magique plus vaste. La serpy fut interrompu dans ses réflexions par la mention de son cousin d’une chasse aux aurors. Elle s’arrêta net et pris un air sérieux, assez grave même. Kim posa les mains sur ses hanches et dévisagea le jeune homme qui n’avait, semblait-il, pas totalement renoncé à taquiner la jeune slave. Elle haussa un sourcil et ouvrit la bouche pour répliquer. Mais Elliot était déjà reparti sur autre chose feignant la banalité de ses propos : " J'ai rendu une petite visite à la Russe de notre maison, il me semble que tu la connaissais non? - Comme on connaît la personne qui a été son binôme pendant deux ans. Je n’ai que de bons souvenirs en sa compagnie. Il doit surement en être de même pour toi. A moins qu’elle t’ait fait gouter à son fameux high kick, ce dont je ne pourrai lui en tenir rigueur. Comment va-t-elle ? Pas trop nostalgique de Poudlard ? Tu pourrais avoir droit à un interrogatoire musclé dans nos bureaux pour une telle déclaration. Tu en es conscient monsieur-sang-pur ? " Elle avait parlé d’une traite –les joies d’avoir des poumons de la taille d’un botruc adulte- gardant une intonation neutre malgré que le manque d’air avait forcé sa voix à partir dans des tons un peu plus aigus qu’à l’accoutumé. La jeune femme resta quelques secondes avec un visage dont les traits se voulaient austères, pour finalement reprendre son attitude bienveillante envers son cousin, comme si elle n’avait jamais sifflé ces menaces plus dissuasives que concrètes. Kim se raccrocha au bras de l’anglo-polonais le forçant à reprendre là où ils l’avaient laissé, leur petite marche. " Sinon tu prévois de te poser un peu ici ? Si tu n’as pas de pied à terre en Grande Bretagne je peux t’héberger quelques temps. Je viens d’hériter d’un manoir. Tu n’auras qu’à me payer en me cuisinant de bons petits plats. –une petite pose durant laquelle elle se fit un plaisir d’observer le visage de son cousin puis elle reprit- Je plaisante ! J’ai beau n’être que de sang mêlé, j’ai quand même des elfes à disposition qui s’occupent des taches ménagères ! " [Hrp : J’enterre Willou un peu vite mais bon ce n’est qu’une légère anticipation ] |
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