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Aux abords de la Tamise.
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Re: Aux abords de la Tamise.
Invité, le  Sam 3 Fév - 16:53

La communication n'a jamais été ton fort, c'est sûrement pour ça que tu fumes, que tu te plonges dans ton propre monde.
D'ailleurs ce monde il n'est pas qu'à toi n'est ce pas ? Il y a toi, et maintenant Illusion, elle parle Illusion, comme si elle comprenait tout, qu'elle avait saisi ce qu'était ce monde.

Toi t'en sais pas grand chose, tu voyages dans ton petit crâne sans trop chercher de réponses, tu cherches même pas de question en fait. Tu te contentes de vivre, en tout cas de suivre le chemin de ce qu'ils appellent tous la vie. Mais toi, tu préfères être dans ton monde. Une latte de plus, puis Illusion s'accroupit en face de toi, tenant la main que tu avais mis sur son genou plus tôt.
Tu gardes la fumée dans ta gorge avant de la souffler sur elle, vers elle. Comme pour la faire voyager avec toi, un appel comme on peut dire. Comme si tu lui disais ehoh, viens avec moi, je m'ennuie toute seule avec la Tamise, et puis j't'aime bien toi, t'es plutôt une chic Illusion.

Funambule ou pas, elle est très douée pour tenir debout, toi si tu te lèves tu tombes à la flotte c'est certain. Enfin dans le meilleur des cas parce que sinon c'est la tête sur le béton. T'as la tête dure, tu l'as toujours eu pour tout, au sens propre comme figuré. Parce que toi Ambroisie on te disait ne fait pas ci, ne fait pas ça mais Ambroisie tu le faisais quand même, à ce souvenir tu riais un peu, comme une débile pour les gens qui te regardaient mais Illusion elle, elle dirait rien.

Et puis un nom sort de sa bouche, des morceaux d'une fille qui s'appelle Mary. C'est joli Mary, mais du coup Illusion est en fait réelle... C'est moins drôle qu'avant alors tu fais une petite moue en tirant une nouvelle fois sur ton petit ami qui va bientôt rendre l'âme.
Des morceaux, comme si un être n'était pas, mais c'est ça ! Elle a raison ! Nous ne sommes pas, nous ne sommes rien. Que des morceaux de personnes dispatchaient dans des enveloppes qu'on appelle corps, mais au fond rien n'est réel, rien n'existe, rien ne dure.

Tu la regardes enfin, en rigolant un peu, comme prise d'une crise inquiétante de folie, comme si tu partais loin, Ambroisie tu es cinglée, Ambroisie tu es trop délurée. Qu'ils aillent se faire f*utre tous ceux qui te jugent.
Tu laisses tomber ton buste sur le muret en arrière tout en continuant à rire et à fumer, à laisser un nuage grisé s'élevait au dessus de toi.
Puis d'un coup tu te relèves, comme prise d'une soudain envie de répondre à Mary l'Illusion.

- J'suis pas vraiment humaine, c'est quoi les humains hein ? C'est pas grand chose. Juste des petites poupées qu'on bouge comme on veut. Mais toi Mary l'Illusion, j'suis sûre que t'es pas humaine non plus, sinon pourquoi tu serais dans ce monde avec moi ?

Tu ris de plus belle, tu te balances un peu d'avant en arrière en jetant ton petit ami dans la Tamise, une histoire brève et terminée rapidement mais qui injecte en toi un nouveau souffle de satisfaction, tes yeux sont rouges, ton visage est détendu, tu planes, tu fumes, tu es, tu n'es plus.


Gaëlle Panyella
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Re: Aux abords de la Tamise.
Gaëlle Panyella, le  Sam 10 Fév - 13:01

tite musique

Indulgence - pénitence.
Donne ta vie et tes péchés te seront pardonnés
Dieu est une folie dans le regard aux yeux bouffis
Ma déesse est si belle, diablesse si jolie

Des broutilles pour quelques mornilles, à quoi bon donner si on rencontre le hasard merveilleux en plein sur le bout du nez. Oui pourquoi s'acharner à chercher fouiller creuser des tombes alors qu'il suffit d'attendre. Partie loin une poignée de minutes en dehors de la Tamise, j'observe fascinée toutes les tombes que la Mort creuse pour nous pauvres abrutis que nous sommes. Chaque chose est prête. Le paradis n'est pas un lieu ravi non loin de là il est un leurre mensonge jusqu'à la mort nous allons finir étouffé par l'éternité - seconde minute heure _vie. Revenir sur la corde. Oh m*rde je crois qu'elle se rouille se tue se meure se vide à nouveau elle tourne mouline et je vois qu'elle part ne t'en va pas je peux rêver. En fait c'est peut-être même le cas. Plongée dans mon lit sans souvenir que j'y suis, sensation constante que je tombe pour ne pas cr*ver oui c'est là la réalité sourire satisfait cauchemar cauchemar cauchemar cauchemar tu ne m'as bien eu !

Ou rêve peut-être, la déesse ne peut porter le nom de l'horreur je ne peux y croire c'est impossible. Elle est là si belle resplendissante lorsque son rire détonne aux alentours, ses gestes perturbés de fumées semblent si doux, même lorsque ses yeux disparaissent dans la brume. J'y vois même dans une interstice un chant de sirène. J'ai envie de rire avec toi : alors j'inspire un peu de fumée. Au loin, ce morceau de teinte alizarine tombe à l'eau, engloutis par les vagues des autres Dieux.

Tout s'embrouille encore une fois, mais avec toi ma belle almée j'aime ça : tu danses, dans ma tête c'est une transe. Entre les pyramides de la belle Egypte tu te mouves, maudissant les hommes. Bientôt tu érigeras des statues à ton effigie et je déconseille - peu importe qui - de tenter ne serait-ce que de porter un seul coup sur la magnificence qui te représentera. Je sens déjà le sable couler entre mes mains, tâchés du sang de ceux qui ont voulu être tes assassins. Férocité qui devient fougue : nul ne pourra toucher à ce qui portera ta trace divine.

Illusion il tourne toujours ; je le vois prendre possession de cette peau d'humaine qui me répugne sensation d'être salie par toutes les crasses qui font de nous humanité - je n'en veux plus. La masse de morts qui s'accumule sur notre peau fait trop simplement chuter. Je n'ai pas envie de sombrer dans les profondeurs de l'eau. Pour la première fois je préfère le feu. Être pantins c'est embêtant. Déjà Stella elle me le répète souvent qu'il n'y a rien de pire qu'exister par procuration : je vivais les aventures d'une autre. Et toujours maintenant que je suis spectre. Il n'y a plus rien que cette trace qui m'enserre le cou. J'étouffe. Puis tu as raison Déesse - oubli du ma, elle s'appartient - nous ne pouvons être ces être là si tu es ici et moi aussi, alors que tous les autres sont dans les limbes en dehors du nuage qui nous entoure.

Garder cet univers
pour toi pour moi pour nous
Occulo Cati baguette pointée vers mes yeux
De peur de te voir disparaître

Ainsi ton visage m'apparaît, encore plus net et merveilleux. Ma tête balance sous l'impulsion de l'esprit qui veut contempler les flammes. Tes yeux sont donc l'eau et le feu. Rougis et azurins. Des perles d'eau ; et ta peau est porcelaine, aussi transparente que la mienne. Serais-tu l'illusion d'une déesse ? Et tous les espoirs tomberaient. Toujours debout, toujours funambule, toujours hésitante je reprends cette main qui avait touché ma joue et la prend dans la mienne pour contempler les différences. Elles sont minimes. Position de grenouille accroupie je m'apprête à devenir Dendrobates azureus et fière de l'être Ne t'en fais pas je ne crois pas être toxique du moins pas encore. Il y a eux et puis il y a nous : je crois que nous sommes des hybrides qui avons compris.

Quoi ? Je ne sais pas.
Nouvelle inspiration - ça aussi par procuration.
Osciller, droite gauche comme toujours ;
satisfaction
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Re: Aux abords de la Tamise.
Invité, le  Lun 26 Fév - 11:49

Avec un gros bisou pour m'excuser du retard dans la réponse,
un gros coeur sur la musique qui m'a fait voyagé
je réponds enfin à ce RP


-------Et elle tourne, tourbillonne comme si le monde ne tournait qu'autour d'elle, de toi, de vous. Encore un tour de magie de ton petit ami, tu l'aimes tellement que tu vas sûrement appeler son jumeau à la rescousse.
Et puis Mary l'Illusion utilise la magie, en public, sur ce rebord en pierre froid, comme si c'était naturel, oh que oui ça l'est pour vous, les autres n'ont qu'à s'éloigner et penser que vous êtes folles.

Folles ? Le sommes nous tous ? Oui bien entendu, à différentes mesures, en différentes teintes, des nuances de folie toutes plus belles les unes que les autres. La folie t'as pris une nuit, depuis elle ne te quitte plus, maîtresse du monde, du moins maîtresse de ton monde.
Et tu regardes encore Mary l'Illusion qui pense que tu en ais une aussi. Elle a raison, peut-être, sûrement, ou peut-être que non.
Tu es ta propre déesse, déesse d'un monde où les gens ne jugent plus, où les gens vivent sans pourrir dans l'amertume d'une vie ratée à élever des gosses ou à rester derrière son patron comme un toutou bien dressé.
Déesse d'un monde où il serait difficile de ne plus accepter la magie, où il serait enfin bon de naître sorcier et de pouvoir ne plus se cacher, où les parents arrêteraient d'apprendre à leurs rejetons comment cacher sa vraie nature.

En fait tu étais la déesse qui viendrait briser l'illusion de leur monde parfait, parfaitement pourri plutôt oui.
Qu'est ce qui est minime ? Tu n'en sais rien mais Mary parle et Mary interpelle en toi quelque chose de profond, elle parle à ta folie comme tu parles à la sienne, elle parle à ton être, elle parle à ton âme, elle parle à ta vie elle parle à tout et à personne ici.
La toxicité ça te connait, tu sais ce que c'est d'être dans un monde toxique, le monde extérieur l'est tellement que tu refuses d'y mettre un seul de tes orteils, tu es bien ici, avec Mary.
Ah oui, ce n'est plus l'Illusion parce que tu sais quoi ? Elle est dans ton monde, elle est avec toi, et c'est vous la réalité elle le traduit si bien avec le terme hybride, vous êtes des hybrides, création des hommes pour être enchaînées mais qui avaient réussi à vous en sortir à tout briser.
Il faut maintenant se décider, quel sera le nom de ce magnifique monde où nous sommes en train de créer notre réalité ? Nous les hybrides nous allons vivre, réellement, paisiblement, avec seulement quelques tourment sûrement...
Gaëlle Panyella
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Re: Aux abords de la Tamise.
Gaëlle Panyella, le  Dim 4 Mar - 19:46

Poison
pleine de charme et de beauté
bleutée pour la plus dangereuse
des malheurs dès qu’on se touche
comme si je pouvais tous vous tuer
d’un simple regard
- et c’est le cas

Tu sais ma déesse dans une autre vie j’étais grenouille. Je viens de l’apprendre alors que j’oscille entre rêves et désillusions. Tanguant entre l’eau et l’enfer, les mondes ne veulent se plier à ma volonté : seulement mes perceptions. Tu sais ma déesse je vis dans un entre-deux. Vie et mort. Existence ou non. T’as ouvert des tiroirs fermés à clef depuis longtemps. Je sais pas où tu as été chercher les morceaux de métaux pour m’aider mais tu l’as fais. Les sourires hypocrites sont loin à présent, je ne veux vivre que pour ton rire maintenant ; t’as ce truc que je comprends pas et qui m’envoie dans un parallélisme autre, un endroit différent de ce que je connaissais. Ta fumée exalte les sens, le rire se fraie un chemin jusque dans la poirine. Je suis sérieuse et puis nostalgique, je passe de l’un à l’autre comme certains de chaussettes. Tu modifies un je ne sais quoi qui n’attendait que ça.

Perturbée - cesser de se balancer - yeux néants fixant le trop pleins de ce que tu représentes. Peut-être est-ce dangereux d’augmenter cette fascination. Certains tuent pour la passion. Pour conserver ce qu’ils trouvaient beau. Veux-tu devenir momie ? Je suis certaine qu’un nombre infini de cénotaphes sont prêts à t’accueillir. D’une pensée nous devenons plusieurs ; d’une impulsion nous sommes sur la lune. Je pars en ta compagnie peu m’importe où tu sais je pourrais te suivre jusque sur le bout des anneaux de saturne, entamer une danse à quatre temps dans l’espace ; je pourrais arracher ce coeur qui palpite un peu trop si tu me le demandais.

Serait-ce mes ailes qui reviennent ?
Pourtant je ne sens pas la douleur
irradier de mon dos
Et je sais
que tout se paye
Et je sais
que perdre quelque chose
peut emporter
mais récupérer
est tout aussi dangereux

Jamais - un mot qui fait peur plus qu’un autre. Toujours - un poison comme ma peau. Salie de jamais qui ne voulaient se saupoudrer de toujours. J’envie ceux qui ont la capacité de se débarrasser de ces bras ensevelis sous une énorme couche de crasses. Le titre d’illusion me va bien - mais j’ai été humaine. Une partie de moi l’est toujours. Puis je sais à présent que je suis les deux. Hybride. Certains sont chiens, d’autres renards. La magie permet un nombre inestimable de possibilités. Et nous nous sommes hybrides. Dans un monde qui n’a pour frontières que celles que nous souhaitons lui donner. C’est presque effrayant de se dire que les clefs reposent pour la première fois entre nos paumes meurtries. Un certain danger aussi : osciller c’est prendre le risque de disparaître.

Ces mains qui
ont déjà baigné
dans mon propre sang
coulant à flots
parce que
trop faible
trop
pitoyable
Je n'ai rien d'une gladiatrice
ni même d'une battante
les guerrières sont des déesses
tout comme toi
Est-ce une bonne idée
de confier l'avenir
notre avenir
entre les doigts poisseux
d'un enfant malheureux ?

Il faut maintenant trouver un nom. Je ne sais pas est la première réponse qui emporte l’esprit amphibien que je contiens entre ces os noueux. Trifolium hybridum ? Pour ce qui est à la fois chanceux et différentParce que la folie apprend que même si nous ne sommes que deux, on peut être quatre. Si pas plus.
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Re: Aux abords de la Tamise.
Invité, le  Jeu 5 Avr - 19:28

Doux bonheur que d'être bercée par Mary l'Illusion. Le nom sonne juste, sonne bien, tu ris encore et encore en te balançant un peu de gauche à droite. Oh oui qu'il va être beau votre monde, toujours plus peuplé parce qu'au final, vous êtes pas vraiment deux si ? Ton monde à toi il est peuplé de pleins de petites voix, elles sont belles, fluettes, rauques mais elles ne sont pas comme vous, elles n'ont pas de vrais corps, enfin d'enveloppes quoi.
Est ce qu'elle les entend tout comme toi ? T'aimerais leur ressembler, elles existent que par elles-même ces voix, toi t'existes par tout ça, ton corps, comment on te voit.
Puis finalement il y eut Mary l'Illusion, avec son petit nom, le nom de ce petit monde, oh qu'il est chanceux oui oui oui. Chanceux de vous trouver vous deux et tout vos amis en ces lieux.
Parce que oui, Mary elle semble remplit d'amis elle aussi. C'est super parce que t'as l'impression que votre monde est peuplé. De servants, de poètes, de penseurs, une vraie pièce de théâtre. Mais vous ? Vous y jouez quels rôles ?
Tu étais décideuse de ton sort seulement, pas du sien ni des voix. Qu'ils fassent tous leur bout de chemin, avec toi et tu serais bien.

Puis un regard à gauche et à droite. Satan et son armée contre le paradis de la tranquillité. La Tamise qui fouettait les bords en pierre pleins d'algues vertes du mur dont le sommet était habité par deux petites choses paumées.
Tu rigolais, encore. Tu voulais plus retourner au milieu de l'enfer, t'étais bien là, à la limite, les limbes on pourrait appelait ça ou la Terre tout simplement. Quitter la Terre pour des contrées meilleures, créer votre monde dans quelque chose qui sera neuf, lavé de tout soupçons d'idées reçues et de préjugés, où votre folie pourrait s'exprimer.
Mais oui c'était ça, être lavée... D'une main sur la pierre tu t'étais relevée, grand sourire aux lèvres parce que il nous faut un beau lieu, mais il faut aussi qu'on se purifie. Garder nos amis, tu entends mes amis à moi toi ? Il ne faut garder que nous et eux et oublier ce qu'on était avant... Alors face à la foule, un regard pour Mary l'Illusion qui l'invitait à te suivre, debout sur le muret tu avais rigolé et en écartant les bras tu t'étais lâchée en arrière, l'eau comme exutoire, l'eau comme purgatoire.
Ça ferait mal, peut-être, sûrement, mais fallait passer par là pour être toi, pour être vous, viendrait-elle avec nous ?
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Re: Aux abords de la Tamise.
Gaëlle Panyella, le  Sam 5 Mai - 22:34

Mille excuses pour le retard ♥

Deux chimères. Douces, avec ce grain de Folie qui fait toute la différence. Deux oiseaux, deux aspirations à voler. Nous sommes deux, deux ou quatre, quatre ou mille - ça n'a pas d'importance tant que nos deux âmes sont présentes. J'ai ces os personnifiés, ce cœur emballé. Cette mélancolie à la fois envoûtante et terrifiante qui suit les choses nouvelles. Nous avons de la chance, je crois. De nous être trouvées parmi toute cette plèbe. Mais j'pense aussi que, fin, ça se reconnait. On le sent ces choses-là. Y'a ce truc qui scintille et qui frôle la poitrine. La caresse d'une plume, cette loupiote qui vient se poser au-dessus du crâne pour donner l'évidence.

C'est l'idée - et puis aussi la réalité erroné
J'sais pas trop, j'imagine qu'à partir du moment où c'est la notre
Elle ne peut qu'être vraie
Un choix, une décision
Eux ils voient bien
Madame la mort
Monsieur la paix
Mademoiselle vie
et mon damoiseau repose en peace

Illusion, empoisonneuse, d'autres plus beaux encore, qu'allait-il en être par la suite ? Je viens tout juste d'apprendre cette capacité que j'ai à écoper d'un grand nombre de surnoms alors ce n'est pas le moment de s'arrêter en si bon chemin. Puis-je m'en attribuer à moi-même ? D'un certain point de vue ça requiert le narcissisme mais ne suis-je pas déjà assez loin pour me le permettre une fois ? Déesse ne me punira pas j'en suis certaine. Trifolium hybridum je m'octroie le droit de porter le nom de ce royaume torturé entre les enfers et le paradis. À peine cette pensée sonne dans ma tête comme L'évidence d'une vie que ma Déesse me sourit c'est un signe. Son discours fait écho à une idéologie que je connais plus que bien : le ver, là, la pomme, ici. Et ce vieux démon remonte pour pointer le bout de son nez.

Oui
bien-sûr que nous comprenons
qu'il faut se purifier.
c'est important de - se vider
du bon
du mauvais
et - du passé
reprendre à 0
les pendules sont à l'heure
Et toi ma déesse tu tombes

Comme moi lorsque j'avais des dauphins sur mon pyjama noir, que j'étais back in black et que l'homme tout sauf marrant venait de me faire passer un sale quart d'heure, comme moi quand je suis allée dans l'eau en espérant qu'il soit tombé en même temps, comme moi lorsque j'ai su que si les airs m'étaient refusés, je deviendrais une sirène Bien sûr que je vous suis ! mais pas certaine qu'elle m'entende - elle a déjà percuté la surface de l'eau. Oyez vous, peuple de Satan et de l'enfer. Je m'en vais rejoindre le Paradis. Si l'un de vous est le ver ou le connait, qu'il ne vienne pas me chercher, et, répétant les gestes de ma consœur folle je me suis retrouvée debout et puis dans le vide.

La sensation avait le goût de sang
le goût du mien
Lorsque quand je suis tombée
J'avais été poignardée
Temperence Black
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Re: Aux abords de la Tamise.
Temperence Black, le  Sam 23 Juin - 16:15

~Plouf,

Plus d'un mois sans réponse,
je pique le sujet. Si j'amais
il y a un soucis, ma boite à
MP est ouverte.

Des bizouilles,



Knowledge sharing

With Beast

Ce qu’elle faisait ici, elle ne le savait pas vraiment. Si elle était assise sur ce strapontin avec tout ces moldus autours d’elle, c’était plus par obligation que par plaisir mais il y avait des moments où l’on ne pouvait faire ce que l’on désirait et son père le lui avait rappelé avec autant de délicatesse qu’un rot de dragon.

Elle appréciait les moldus, là n’était pas le problème, c’était la foule qu’elle n’aimait pas. Il y avait des gens, beaucoup trop de gens et du bruit comme s’ils parcouraient une rue un jour de marché. Les gens n’avaient-ils donc aucune tenue et ne savaient-ils pas se tenir calmement ? Ne pas faire de bruit pour laisser chacun apprécier l’architecture du théâtre dans une ambiance relativement paisible ?

Elle était mauvaise langue de penser ainsi car la réalité faisait qu’elle appréciait l’engouement des gens à venir se recueillir dans un théâtre pour profiter d’une scène qu’ils allaient voir pour vraie et non sur un écran mais il fallait tout de même avouer qu’entre les enfants braillards pleurant leur envie de rentrer à la maison, les flashs d’appareils photos, ceux mangeant et autres, l’endroit devenait vite repoussant.

A côté d’elle, son père lisait avec attention le petit livret qu’il avait acheté sur la pièce qui allait se jouer ce soir, Hamlet. Une pièce de Shakespeare qu’elle n’avait jamais lu ni même vu que ce soit en France ou bien en Angleterre mais cela n’avait rien de surprenant puisqu’elle n’avait jamais mis les pieds dans un véritable théâtre auparavant. De plus, le théâtre ne faisait pas parti de ses lectures favorites, préférant un bon roman ou un essai à une pièce de théâtre qui n’était pas forcément agréable à lire à cause de la versification et de la présentation en général.

Lentement, la lumière se tamisa et la foule se fit de plus en plus silencieuse et discrète. Douze coups furent tapés à la va-vite tandis que les trois suivants furent plus lents, plus décousus. Le dernier, le quinzième marqua par la même occasion l’ouverture des rideaux et le dévoilement de la scène. Les acteurs entrèrent en scène et la pièce se joua sous les regards de tous, petits et grands.

Encore une fois, certaines personnes donnèrent des envies de meurtre mais cette fois-ci il n’y avait pas que Temperence qui ressentait cela. Des « chut » et autres remarques se firent entendre un peu partout tout comme un homme tout de noir vêtu, homme de la sécurité, se permit de venir demander à quelques gêneurs de couper le flash de leurs appareils car, en plus de déranger les spectateurs, cela n’avait rien d’agréable pour les acteurs qui devaient supporter cela en plus de la lumière des projecteurs leur éclairant le visage et les éblouissant sans vergogne.

Malgré ces petites interventions intempestives, la soirée se déroula correctement et les gens savaient finalement se tenir un minimum mais certaines personnes restèrent tout de même d’un sans-gênes oppressant et, parfois même, dégoûtant.

La pièce se finit de la même manière qu’elle débuta, dans une ovation d’applaudissement pour les acteurs et quelques personnes jetèrent même quelques fleurs sur les planches en cadeau aux artistes. Impression d’un temps passé. Scène digne d’une scène d’antan, d’un vieux film en noir et blanc avec ces dames ramassant les roses et les serrant entre leurs doigts fins pour saluer le public avec le sourire aux lèvres et la fierté dans le fond du regard.

La salle se vida à une vitesse ahurissante, les gens partirent sans un dernier regard pour la scène une fois le rideau baissé, à croire qu’ils n’avaient pas le temps d’apprécier un minimum les choses, que déjà la pièce il leur fallait courir vers de nouveaux horizons et non prendre le temps de partir et traîner un peu dans les rues de Londres, loin de la chaleur qui régnait dans la salle.

Temperence sortit de la salle vers les dernières, toujours accompagnée de son père qui lui sourit. Il était heureux qu’elle soit restée jusqu’à la fin, qu’elle ne soit pas partie à l’entracte, profitant d’une pause pour se défiler au reste de la belle mise en scène. Deux trois paroles échangées, un baiser sur le front puis le père s’éclipsa dans une ruelle sombre pour transplaner, pour rentrer à la maison tandis que la fille, elle, préférait rester à pied et se promener un peu le long de la Tamise avant de rentrer à son tour pour s’allonger entre ses draps de satin.
Esteban R. Lefebvre
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Re: Aux abords de la Tamise.
Esteban R. Lefebvre, le  Jeu 28 Juin - 19:27

Pv Beauty

Apprécier le jeu des comédiens. Suivre leur ballet théâtral à travers les gestes lents, hypnotiques, parfois mécaniques. Esteban se sent vraiment à l'aise en cet instant. Admiratif et appréciateur de la danse qui mêle planification et improvisation. Assister à une représentation théâtrale reste indéniablement son activité préférée. Bon d'accord, n'exagérons rien, disons que c'est l'un de ses passe temps favori.

Répliques finales et actions de clôture où le jeune homme tape bruyamment dans ses mains. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, son attention n'est pas dirigée vers la scène, mais vers une silhouette familière. Ses yeux bichromes pétillent de malice quand enfin il peut totalement lire les sentiments sur le visage de porcelaine à l'image d'un livre ouvert.

Le voilà qui s'échappe précipitamment de la foule, sortir, respirer l'air frais puis se poster près de l'entrée dont l'optique d’attendre patiemment Mlle Black. Oui il s'agit bel et bien de son ancienne élève, un peu blasée sur les bords, mais indubitablement impliquée lors de ses cours il faut l'avou-

Que ? Une moue extrêmement dégoûtée déforme ses traits face au spectacle des plus répugnant qui se joue devant ses yeux. Deux pigeons sont entrain de... hum... Roucouler amoureusement. Argh ! Le Français manque de s’étouffer avec sa salive. Pour échapper à cette atrocité, il se détourne d'un mouvement brusque, les lèvres anormalement pincées. Mais voilà qu'au loin, une fois que le Roi daigne enfin ouvrir ses magnifiques yeux atypiques, remarquer la personne attendue.

Courir. Crier son nom en espérant que sa voix aiguë s'élève dans le brouhaha ambiant. Finalement, arriver à son niveau et se tenir face à elle, la respiration saccadée et le souffle court. Se redresser puis poser sur elle un regard faussement réprobateur. - Je vous attendais ! Suis-je donc si éblouissant que je vous ai fait fuir ? Oui, Esteban a toujours eu un humour douteux. Au milieu de l'auto-complimentation, préciser le but de son interpellation, curieux et intrigué : - J'ignorais que vous fréquentiez ce genre d'endroit. Ma foi, cela me ravit grandement ! L'idée m'est venue de partager ensemble nos impressions sur cette immersion théâtrale dans le Monde Moldu. Bien sûr, si vous avez le temps !
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Re: Aux abords de la Tamise.
Temperence Black, le  Lun 9 Juil - 18:39

C’était une voix qui résonnait au loin. Une voix qui l’appelait, une voix qu’elle n’entendait pas car couverte par le brouhaha des moldus sortant de la salle. Sourde involontairement, elle s’éloigna de la zone où les gens se faisaient trop présents, trop écrasant. Elle avait l’impression d’entendre son nom mais d’un coup d’œil vers la source du bruit, elle ne vit rien d’autre que foule.

Un pas. Deux pas. Trois. Elle s’éloignait, mettait un peu de distance entre la fourmilière humaine et son être désireux de calme, de réflexion sur la scène qu’elle venait de déguster du bout des yeux. Elle avançait quand elle prit la certitude d’entendre son nom appeler par une voix un peu plus haute que le son sourd de la foule-moldue. On l’appelait, elle en était certaine alors elle stoppa ses mouvements et fixa le nœud humain à la recherche de qui. De quoi.

Illusion auditive ?
Erreur sur la personne ?
Autre Black caché ici ?


Une multitude d’option pour cette voix qui appelait son nom. Une personne sortit de la foule, un pas vif et le souffle court. Elle le connaissait, le reconnaissait. C’était lui, c’était le professeur à l’égo imposant mais à la jovialité faisant fondre les cœurs. Esteban Lefebvre. Il se tenait là, devant elle, une lueur de mécontentement dans le regard avant de laisser ses lèvres s’entrouvrir pour faire couler quelques mots qui donnèrent le sourire à l’élève attendrie. Elle s’apprêtait à répondre quand il souffla de nouveaux mots, les raisons de cette interpellation qui ne passait pas invisible aux yeux des moldus observant, le regard gourmand, l’étrange duo qui se formait à la sortie de ce théâtre magnifique.

Jouer le jeu de la légèreté qui taquine ou être terre à terre, ne sire que ce qu’il fallait. Deux options. Une seule semblait de mise alors il était temps pour la jeune femme de se mouiller. Après tout bien que son aîné, il n’était plus son professeur alors elle pouvait peut-être se permettre cette dose de familiarité à son encontre.

Vous me voyez navré de ce manque de tact chère Monsieur. Si j’avais su qu’un homme de votre luminosité m’attendait là, aux portes de ce théâtre, vous auriez pu être certain que j’aurais pris le temps de regarder à droite et à gauche, à la recherche d’un regard aussi marquant que le vôtre.

Doux sourire pour l’homme, un brin d’amusement dans la voix.

Il y a beaucoup de choses que vous ignorez sur moi Monsieur Lefebvre, je n’étais pas des plus bavarde à mon sujet dans vos cours et je pense que je cache en moi bien des choses qui pourraient vous surprendre. Mais c’est un fait, je fréquente ce genre d’endroit. Depuis peu, certes, mais c’est une douce fréquentation.

Elle lui sourit, minant un geste vers le bord de rivière, le bord de Tamise. Elle voulait sortir d’ici et aller plus loin, sortir de la chaleur pour laisser le vent porté par l’eau lui fouetter le visage et couler sur sa peau avec la délicatesse d’une plume. De plus, cela permettrait un échange plus libre, des mots sans brides et sans muselières. Ils pourraient s’exprimer à mots pleins et non à demi-mots pour faire attention au secret magique.

Je pense que je suis en droit et en possibilité de vous accorder le reste de ma soirée. Comme vous pouvez le constater, il n’y a personne pour m’attendre alors pourquoi ne pas échanger sur cette pièce que vous et moi avons eu le plaisir de regarder ? Simplement, si cela ne vous dérange, nous pourrions avancer, sortir de ce méli-mélo humain pour se laisser glisser contre les rives de la tamises.

Différente. Elle n’était pas la même ici que dans l’enceinte écolière. Habillée comme une moldue, portant un jean troué avec un t-shirt rentré dans le bas et une veste de costume aux manches retournées, elle n’avait rien à voir avec l’étudiante de l’académie. Le même visage mais pas la même attitude ni la même timidité. Une autre en restant la même.
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Re: Aux abords de la Tamise.
Invité, le  Jeu 16 Aoû - 14:25

RP avec Alexeï Dragoslav



Les soirées avaient toujours été existentiellement difficile pour ce jeune homme dont le cœur était animé de folies romantiques. Jimmy avait terriblement de mal à se sentir à sa place dans ce monde. L'existence même lui était parfois insupportable. Son esprit ne lui laissait aucun répit. Ses pensées se bousculaient, lui hurlaient de faire telle ou telle chose, lui soufflaient des mensonges ou engendraient en lui des angoisses infernales. Quant à ses émotions, le sorcier avait de plus en plus de mal à les contrôler avec le temps. Ses cauchemars l'empêchaient de fermer les yeux lorsque la lune pointait son nez dans les ténèbres de la nuit. Tout s'accumulait et s'avérait hors de contrôle depuis quelques temps. Or, si le jeune Serdaigle voulait s’apprêter à mener une vie stable en dehors de Poudlard, il lui fallait commencer par chercher des réponses à ses questionnements existentiels. Il lui fallait entretenir des relations solides à l'extérieur, ne plus s'isoler par peur de l'humanité en elle-même. C'est ainsi, qu'il avait pris la plume pour rédiger une missive à Alexeï, un Poufsouffle de son âge auprès duquel il avait assisté à quelques cours durant sa formation.

Cher Alexeï,
Je prends la plume afin de te proposer une sortie entre nous en dehors du château. Je suis bien conscient que nous n'avons pas beaucoup échangé dernièrement... Toutefois, j'aurais besoin de tes conseils... Ta patience et tes réflexions pourraient m'aider à y voir plus clair quant à mon avenir hors de Poudlard.
Que dirais-tu de nous retrouver ce mardi soir sur Londres, du côté de Little Venice?
J'attends ton hibou avec impatience.
Amitiés,
Jimmy.


Allongé sur son lit, les bras croisés sous sa tête, Jimmy se perdait dans la contemplation du plafond de sa chambre. Soupirant profondément, le jeune sorcier fit un mouvement et jeta un coup d'oeil à sa montre. Il était grand temps de se mettre en route pour retrouver son ami sur les abords de la Tamise. James sauta de son lit, enfila une chemise et plaça ses écouteurs sur ses oreilles. Il s'empara de sa baguette, la rangea à ses côtés et prit son sac à dos. D'un pas rapide, James s'engouffra dans l'escalier qu'il dévala quatre-à-quatre.

- J'sors ! déclara-t-il plus par principe que pour être entendu. Ses parents n'ayant pas pour habitude de lui poser de questions ou de s'intéresser à ses escapades nocturnes.

C'est un James taciturne qui se dirigea à pieds de St. John's Wood à Warvick Avenue. La musique à fond dans les oreilles afin d'empêcher ses pensées de se manifester, le Serdaigle parcourut ensuite les rives de Little Venice. Londres n'avait bientôt plus de secrets pour lui; du moins pas cette partie, qu'il connaissait comme sa poche. Il avait donné rendez-vous à Alex' sur un banc donnant vue sur la faune et la flore du quartier. Arrivé au point de rencontre, James prit place sur le banc - sa nature le poussa à être à l'avance - et perdit son regard au loin. Alex' arriverait dans peu de temps. Un magnifique cygne noir passa sous ses yeux avant de prendre son envol...
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Re: Aux abords de la Tamise.
Invité, le  Ven 17 Aoû - 19:44

Le vent caresse lentement ton visage par cette journée ensoleillée. Flâner dans les rues de Londres était devenu pour toi comme une obligation quand ni Poudlard ni la Tête de Sanglier ne demandaient après toi. Les allers retours en transplanage depuis Malmö te fatiguaient de plus en plus et c’est tout naturellement que tu avais élu domicile ici, dans la capitale britannique.

Aujourd’hui, tu ne flânes pas pour rien. Un camarade de classe, un ami même, avait besoin de toi. Un courrier échangé, des mots requérant un soutien, t’avait interloqué. James n’est pas du genre de personnes que l’on croise tous les jours, au contraire. Plutôt discret, tu ne l’avais même pas remarqué dernièrement. Quel piètre ami tu faisais par ailleurs.

Pourtant, quand tu avais reçu son hibou tu t’étais empressé de lui répondre. Toujours là pour soutenir les personnes dans le besoin, tu n’avais pas hésité une seule seconde à préciser à James que tu serais bien au lieu de rendez-vous. C’est un lieu que tu affectionnais particulièrement que James avait choisi, Little Venice et ses péniches, ses quais, sa jolie verdure. Un coin particulier de Londres où tu allais pour te ressourcer quand le moral n’était pas au beau fixe.

Non content de t’y retrouver pour une toute autre raison, tu t’étais presque dépêché pour ne pas être en retard mais pas non plus trop en avance. Juste à l’heure. Tu parcours les quelques mètres qui te séparent du point de rendez-vous, passant sous les arbres feuillus et à côté des fleurs qui ne demandent qu’à se faire butiner. L’été aura au moins pour mérite de rendre le lieu encore plus attractif qu’il ne l’est déjà.

Au loin, assis sur un banc, tu le vois t’attendre. Un sourire non dissimulé et tu continues ton chemin jusqu’à arriver à sa hauteur.

- Heyyyy ! J’suis là James, comment tu vas ?

Toujours le sourire sur le lèvres, tu lui tends la main pour le saluer.


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Re: Aux abords de la Tamise.
Elhiya Ellis, le  Mer 3 Oct - 17:34


@Arty

Quasi deux moins, je pique

Des couloirs du Château à ceux de Sainte Mangouste, la différence était minime, voire inexistante. Du nez dans un bouquin moldu à celui d’un grimoire, à force ça revenait au même. Et c’était plus un réflexe qui guidait les pas vers ton appartement Londonien, qu’autre chose. T’avais un logement à Poudlard bien que tu préférais le manque de confort de ton bureau sur ce début d’année, faute à un planning que tu peiner à gérer. Résultat, finir tard les cours, se retrouver nez à nez avec un croissant de lune dansant avec un nuage avait des saveurs soudaines d’envie de trainer dans le coin. Affection toujours grandissante pour les zones moldues, tu te décidais au détour une terrasse bondée de poser tes affaires, d’enfermer tes notes et de faire un tour. Après tout, tu n’avais plus de couvre-feu depuis quelques petites années, et i ton chemin croisait encore Lhow, il n’avait plus grand-chose à en redire.

Abandon du matériel d’étudiante sur la table de cuisine de ton petit chez toi, douche rapide et tenue plus décontractée –jeans tunique- avant d’avaler un sandwich préparé par Jasper. Quelques mots échangés avec l’elfe avant de disparaitre dans la nuit de la capitale. Une cigarette aux lèvres, car ça faisait longtemps, et les talons claquant lentement sur les pavés. Pas de but précis si ce n’était aérer les idées et la tête, ne penser plus à rien pour ne plus avoir mal à la tête. Pas vraiment pratique quand la pile de documents sur ton bureau revenait sans cesse à l’esprit, tu n’avais pas avancé dans tes recherches personnelles, n’ayant pas vraiment le temps au final. Des bobos à gérer, tu perdais souvent le fil de tes notes, venant les perdre dans un peu plus de théorie dans ta formation. T’en avait même mis de côté les méditations de l’animagie finissant par juste t’endormir quand l’occasion se présentait.

Machinalement, tu retournais à Westminster, transplantant sur le toit de la petite maison, les mains dans les poches un sourire mélancolique aux lèvres. Les souvenirs multiples de ce lieu gonflaient le cœur d’une pointe doucereuse de réconfort. De l’adolescence tu avais tenu à conserver ce genre de point de chute. Tu y revoyais le temps passé avec Lucy ou ton p’tit loup bordé d’or, et avait fini par occulter la danse dangereuse sur ses tuiles pour n’en garder que l’image d’une situation nécessaire pour avancer. La balade fut brève, quelques lumières au loin attiraient ton attention, dessinant un chemin vers les abords de la Tamise.

Des stands posés tout le long donnaient des airs de brocante nocturne aux lieux. Un appel à la flânerie. Les mirettes glissaient sur quelques couvertures de livres inconnues quand le besoin de divertissement hurlait de plus en plus sous les lueurs artificielles d’un lampadaire. Une soirée Off et tu te retrouvais à ne rien faire qui ne pouvait rendre la monotonie étudiante plus joyeuse. Pour le coup tu aurais bien sortie ta baguette discrètement et fait danser un ou deux des moldus du coin. Le bois roulait sous les doigts le long de la veste, le fessiers prenait place sur un rebord de muret en retrait et le # Tarentallegra à peine murmuré se dirigeait un peu plus loin, sur une demoiselle debout à une terrasse de pub. Plus jeune ça t’amusait, aujourd’hui tu n’étais pas bien sûr quand bien même la discrétion restait de mise, niveau adrénaline y’avait mieux
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Re: Aux abords de la Tamise.
Artemis Wildsmith, le  Jeu 4 Oct - 16:28

Ce gamin a un problème non résolu avec les différents véhicules. Quelque chose d’enfoui qui refuse de sortir, de s’exprimer, ce qui provoquait une fascination incroyable pour les différents modes de transports, davantage s’ils sont peu communs. Faut-il rappeler que l’apprenti Auror possède tout de même un dirigeable, garé dans la forêt de Pré-Au-Lard, attendant de s’envoler tranquillement. Ce soir, il était plutôt plongé dans un univers maritime illégal. Debout dans l’embarcation qu’il venait de voler aux abords de la Tamise, Arty s’était rapidement emparé d’Odette afin de faire avancer plus vite, filer sur l'eau la barque. Un simple #Anima Onnat suivi d’un essentiel #Accelerate afin de sentir la brise marine dans ses boucles qui avaient cruellement besoin de s’aérer. Quotidiennement en réalité. C’était toute la difficulté d’enfermer dans des bureaux un hyperactif. Le soir venu, il explosait, littéralement. Un urgent besoin de se défouler pour ne pas trop énerver l’humeur déjà traditionnellement sombre de son colocataire. Alors le voici, debout sur une barque magiquement en mouvement sur le célèbre fleuve anglais, les bras croisés sur une poitrine fière de son dernier méfait. On pouvait entendre le secret magique grincer des dents devant l’absence de discrétion de ce sorcier insupportable.
Mais lui ne cessait de sourire, protégé par la haute berge qui cachait les sortilèges actionnant la barquette.

Puis il y avait la couverture nuitée déposée sur le bord de la Tamise, remuant les cœurs et les sourires des moldus venant profiter de la soirée. Ce qu’ils pouvaient voir, s’ils plissaient les yeux, étaient des mèches rebelles secouées d’un chalutier heureux, voilà tout. Pour ce qui était des bateaux croisés sur l’eau légèrement agitée, ils ne devaient pas porter grande attention à cette barque longeant les bords du fleuve, puis il faut dire que la circulation se faisait moins dense avec l’heure avancée, seulement quelques moyens paquebots luxueux où les richissimes moldus prenaient l’apéritif – pour la dix-huitième fois de la soirée – sous les étoiles Londoniennes. Ainsi, si certains haussaient le sourcil devant cette image rocambolesque d’un jeune homme avec une barque magique, ils secouaient la tête, se disaient que c’était là leur dernier verre.
Arty se demandait encore combien de temps il naviguerait, s’il n’allait pas bientôt se lasser de ce paysage d’un romantisme poétique qu’il sillonnait solitairement – mais non tristement. Et tandis que ses rétines vagabondaient sur les berges à la recherche d’un divertissement à amener, ou auquel participer, il décèle sous la lumière citadine une silhouette qu’il connaissait bien. Sa main amorce un coucou criailleur, ELHIYA ELLIS ! Quel enthousiasme, lui-même ne s’attendait pas à tant en interpellant la Vert & Argent. Viens, j’t’emmène ! Effectivement, on remarquait l’humeur légère du Blaireautin proposant une petite place dans sa chaloupe malicieusement chapardée.

Délicate manœuvre que d’arrêter une barque en train de fendre les flots. Rapidement, c’est Capitaine Odette qui siffle les contres sorts afin de stabiliser l’embarcation. Petit mouvement en arrière, les bras battent l’air pour tenter de retrouver un semblant d’équilibre avant le hiiii annonciateur de la chute. Heureusement, le corps gringalet pense à rester à la surface et ne percute que le banc central prédisposé à accueillir des postérieurs touristiques. Ici, c’est une épaule, ou une clavicule qu’il repousse violemment, tandis que les jambes manquent de passer par dessus bord. Deux secondes de stabilisation avant que le gamin ne s’exclame : C’est bon ! c’est bon ! j’suis toujours là !
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Re: Aux abords de la Tamise.
Elhiya Ellis, le  Jeu 4 Oct - 22:36

Et ça dansait, sans trop comprendre, prétextant une chopine de bière de trop, ou juste un élan soudain de motivation, et toi, ce n’était qu’un simple sourire en coin qui prenait place sur tes lèvres, suivit d’un soupire. Tentative de divertissement quasi-loupé, tu soupirais, en solo, ce genre de chose était drôlement moins drôle, il te manquait toujours un partenaire, ton cousin de préférence, pour ce genre de gaminerie. Et là, sans même un boursoufflet en poche, c’était l’ennui qui revenait déjà taquiner ta conscience. Un mouvement dans les mèches blondes, la baguette retournait dans la veste, amorces de départ et recherche d’un autre point de chute quand un cri, celui de ton patronyme au complet s’élevait de nulle part. Sursaut traite et écarquillement de mirettes sous la surprise.

Les opales cherchaient un instant, se penchant dans le vide, jusqu’à croiser la silhouette que trop reconnue d’un jeune Auror faiseur de coupe de cheveux printanière. Plus que son enthousiasme étonnamment débordant jusqu’à ton perchoir, c’était son embarcation qui t’extirpait un pouffement. « Art… ? » L’entreprise de vérifier si les effluves d’alcool du coin ne te jouaient pas des tours s’étouffait dans un petit couinement de stupeur. Tu te penchais un peu plus, vérifiant que le garçon n’avait pas fini à l’eau ou à moitié assommé sur le rebord de pierre de la Tamise. Impossible à voir depuis où tu étais, un petit bond gracieux pour retoucher terre quand tu l’entendais s’exclamer que tout allait bien.

Machinalement tu avais ri comme une môme et étais partie le rejoindre, l’amusement perlant aux lèvres. Quelques secondes de marches avant d’arriver à son niveau et le jauger de la tête aux pieds, réflexe naturel qui poussait à vérifier qu’il était entier, et du soulagement instinctif lui adresser un rictus un peu moqueur. « Ça va ? T’as rien ? Jouer les sauveurs en manquant de se noyer ou s’éclater par terre, c’est de suite moins impressionnant ! ». Ça taquinait, rien de plus, les prunelles espiègles trahissaient l’innocence de la petite réflexion. Les caprices d’enfants avaient fui avec le temps, le principe même de dénigrer le badge Auror également. Après tout, Monsieur Lumière, comme lui, là, devant toi, n’étaient pas personnellement responsables de ce qui avait disparu dans ton monde. Aucune raison pour être désagréable au final.

Le regard se reportait rapidement sur la petite barque, mélange d’étonnement et d’intérêt certain sur ce mode de transport peu commun. Chez les moldus, t’avais surtout noté le bus, la voiture, le taxi, le vélo et les motos, pour ce genre de chose, tu avais toujours cru que ce n’était qu’un moyen destiné aux balades ou visites touristiques. Intriguée ne pouvait t’empêcher de laisser les commissures de tes lèvres se rehausser en regardant Arty. « Tu patrouilles avec ? Tu m’montres après que j’ai vérifié que tu ne vas pas me calquer entre les doigts car tu pisses le sang ? Allé montre-moi ça. » tu ne pariais pas sur plus que des égratignures et une possible bosse, mais dans le doute tu voulais vérifier, et puis, tu pouvais laisser glisser la question qui brulait les lèvres. « Il marche comment ton machin ? Tu rames ? » Comme dans le kayak avec kohane…. Première idée qui t’était venue. Tu ne voyais pas trop comment le brun avait pu se casser la figure si c’était la seule façon de faire bouger son navire de fortune pour le coup, mais au moins, il avait appuyé sur l’éveil au divertissement. « J’pourrai piloter dis ? Et t’allais où d’ailleurs ? » Humeur redevenue soudainement légère à l’idée de juste pouvoir couper avec la monotonie de la semaine.
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Re: Aux abords de la Tamise.
Artemis Wildsmith, le  Dim 28 Oct - 21:43

LA piqué j'crois, puis échangé comme ça hophophop.


Comme une tulipe florale qui pointe le bout de son éclosion au matin, la sublime bosse s’épanouissait entre les boucles légèrement sonnées par l’impact. Il avait beau voir double la silhouette qui, visiblement inquiète, s’était rapidement approchée de sa fusée maritime, il fut soulagé de ne pas s’être trompé. Le ridicule aurait été plus compliqué à contenir si ça avait été le cas. La main frottille frottille la bouffissure désagréablement douloureuse alors qu’il tente de se redresser en s’appuyant sur le banc meurtrier, t’inquiète pas tooooouuut va bien ! Il articule exagérément, s’assure que la zone langagière n’est pas aussi touchée que celle qui lui donnait de succincts petits vertiges. Tel un aïeul fatigué il finit par réussir à se relever et après avoir fait observer sa chevelure folle à Elhiya - tu vois ? - il parvient à s’asseoir sur la planche de bois, étourdi par les taquineries et l’enthousiasme de la blonde. Vrai que ça avait été le sien quelques secondes auparavant, mais là, juste un instant, dodo.
Toutefois, il ne retient pas les lèvres qui s’étirent de joyeuseté, et désigne le banc d’en face pour appeler la Serpentard à le rejoindre sur la barque brinquebalante, courts instants où les mains rejoignent les bords de l’embarcation pour la stabiliser alors que la jeune fille prend place. C’est une technique pour heu pour heu tu vois les grands Noirs là - Mangemorts ! Héhé ! Il secoue ses boucles, triste mauvaise idée qui fait s’élancer la protubérance dans tout le domaine crânien, telle une onde assommante. Eh bien oui ! Ils ne s’attendent pas à nous voir patrouiller sur l’eau, surprendre l’ennemi trèèèès important ! Il hoche la tête de oui oui oui oui tout à fait survoltés, avant de bailler.

Les bras s’étirent, vont chercher les nuages tout endormis là-haut, dorlotés par les quelques étoiles discernables. A vrai dire, Elhiya tombait à pique. Puisque lui même avait chuté, elle pourrait s’occuper de l’itinéraire et de la machinerie ramesque qui les ferait parcourir la Tamise. Alooors madame la pilote ! Tu prends les deux rames là, une dans chaque main puis ... tu rames quoi. En haussant les épaules tellement l’explication se suffisait amplement à elle même, facile ! Le jeune Auror encourage alors son ancienne camarade par un sourire éblouissant, à peine malicieux. Il n’a pas parlé de la puissance magique d’Odette-capitaine qui faisait naviguer le schmilblick, parce que vous vous doutez bien qu’il est beaucoup plus rigolo pour le gamin de voir une sorcière œuvrer pour avancer à la façon des moldus. Il tapote alors les rebords de son merveilleux bateau, à la manière d’un cheval qu’on somme gentiment de se mettre au trot : en route ! Avant de pointer l’horizon fluvial Londonien d’un index triomphal, il ne manquait au gamin plus qu’une couronne ou bien un bicorne napoléonien, couvrant sa tête de chenapan, qui lui irait merveilleusement bien au teint, oui, bientôt, il lui en faudrait absolument un, puisque désormais, c’était lui le Capitaine. Et si jamais tu te demandes comment moi je faisais pour aller vite, c’est simple, j’suis un super héros. Menteur, que lui chuchote sa narratrice, ce qui ne fait qu’accroître son sourire, il voulait juste s’amuser à voir l’autre ramer. Mais au moins ainsi, il n’y avait pas matière à discuter. A bâboooord moussaillon ! Ou pas, tout droit c’était très bien aussi. Sinon comment ça va ?
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Re: Aux abords de la Tamise.
Elhiya Ellis, le  Dim 18 Nov - 13:38

LA piqué

Tout allait bien ? Vu sa bosse, t’en doutais mais tu pouffais quand même vu son empressement à te faire scruter sa tignasse et son trophée en haut de la tête. Certains aimais les couronnes, Arty lui, partait sur des petites cornes a moins que ce ne soit un nouveau signe distinctif de capitaine. T’étais pas bien sûre, et vu l’enthousiasme contagieux au pied posé dans l’embarcation, t’avais vite fait d’oublié qu’il trainait peut être une commotion cérébrale même si ces propos pouvait clairement te faire douter. L’esprit pas une seconde sur un combat possible sur la Tamise à bord d’un kaway pour l’équipe des Ombres et le truc là pour Arty, t’arrachant un nouveau pouffement au ridicule de la chose. « Je vois, je vois, ça à de quoi déstabiliser tu as raison ! » Tant de devoir se déplacer dessus que de réussir à viser correctement sans nul doute.

Puis, retour à la réalité nommée Rames. Le genre de chose que tu ne pensais pas revoir aux creux de tes doigts tellement t’avais trouvé ca pas pratique quand bien même ta binôme –Kohane- était vraiment synchrone avec quoi avant qu’on ne te balance à l’eau. Une grimace aux lèvres, la moue boudeuse aux joues, les opales passaient des instruments de tortures pour tes bras au brun de toute évidence ravi. « Nan, mais genre pas de magie ? » Mirettes écarquillées, un coup de baguette devait pouvoir actionner les trucs, sans avoir à se fatiguer. Dubitative, tu haussais les épaules mais t’exécutais, prenant place au milieu du petit navire, récupérant une pale de bois à chaque main, les posant comme il faillait sur les petites encoches, en soupirant un peu avant de te marrer aux mots super-hero. «  Naaaaaaan, j’suis sure que non ! T’utilise ta baguette avoue ! »  Tu t’étais retournée, les opales espiègles en le voyant en capitaine de bâtiment le doigt fendant l’air indiquant la direction.

Alors, t’avais pas cherché vraiment plus loin, car fallait bien avouer qu’il tombait à pic l’Auror, à errer l’âme en peine sur les quais, ou ramer bêtement, tu préférais nettement la seconde option, car en plus, il savait pas que t’étais nulle à tout ce qui demandé la moindre synchronisation du corps. C’était pour ca qu’on ne se battait qu’avec une seule baguette usuellement, ca permettait d’éviter de se la mettre dans l’œil. Reprenant les fausses pagaies en main, tu les plongeais dans l’eau, dans un entrain soudain recouvert. « Oui mon capitaine ! Eclaboussement de circonstance te faisant cligner un œil, et mouvement circulaire des engins pour tenter d’avancer. Tenter oui…  car au faible mouvement, les doigts ripes, échappent l’ustensile géant en bois qui glissent et file en arrière attaquer le brun dans un « Gniiiii » strident de ta part, suivit d’un éclat de rire. « Ouai mais non,  t’vas finir empalé à force » ou aplati au choix, de quoi faire deux belles petites bosses parallèles.

Coup d’œil vers le capitaine de fortune détrempé illuminant encore plus ton sourire. «  Déso…lée » Entrecoupé de pouffements enfantin. A ce rythme vous n’étaient pas près de quitter le bord des quais. Aussi le bois sortait rapidement de la poche avant de reprendre la rame fuyante et enchantait le tour d’un discret #Anima Onnat. « Sbon mon Capitaine on décolle ! » Ouai enfin vous bougiez quoi, tout droit, tamponnant tout ce qui était sur la route sous tes « pardon, désolée, navrée, j’apprends » jetés à la volée jusqu’’ a ce que vous vous trouviez enfin à flot. « Faciiiiile ! t’avais raison ! » sourire gonflé de fierté et haussement de sourcils attendant l’approbation.
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