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Les petites histoires d'Altair
Altair Ibn-La'Ahad
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Les petites histoires d'Altair
Altair Ibn-La'Ahad, le  Mer 18 Avr - 17:59

Bon je pose ici quelques histoires que j'écris quand je m'ennuie, je préfère prévenir : j'aime bien écrire du yaoi, bien sur, je ne posterai pas les lemons ici.

XXXXXXXXXXXXXXX
Les petites histoires d'Altair Normal_cz_1
Zack PoV

Aouch ! J’ai mal au crâne ! Pourtant, je ne me rappelle pas avoir bu ! J’essaye de me lever, mais je n’y arrive pas.
-Y a quelqu’un ?

-Ah tu es réveillé ?
Je tourne la tête vers mon interlocuteur. Je le vois debout devant moi.

-Sa aurai été dommage de ne pas t’avoir vu dans les yeux quand je vais m’amuser.

-Qui est tu ? Où je suis ? Pourquoi je suis attaché ? Qu’est ce que tu vas faire ?

Il se met dans la lumière, je suis époustouflé par sa beauté.

-Chuuut… Tu pose trop de question d’un coup. Tu est trop impatient. C’est mignon.

Il rit doucement, je le regarde avec de grands yeux. Mais qui est ce gars ?

-Mais en fait, tu me connais déjà… Beaucoup de gens me connaissent, mais pas sous mon vrai nom… C’est dommage…

Il se rapproche doucement de moi, ses yeux bleu turquoise me transperce le corps et l’âme, ses cheveux blonds en piques bougent doucement en défiant toutes les lois de la gravité.

- Tu ne trouve pas Zack ?

Je le regarde avec effrois, il connaît mon nom, il sait qui je suis.

-Comment tu m’as appelé ?

-Tu joue l’amnésique ou quoi Zack ? Aaaaaah, tu te demande pourquoi je connais ton nom, c’est ça ? Et bien c’est tout bête, je te connais parfaitement Zack Fair. Je sais qui tu es, je t’ai observé. De toutes mes proies, tu es la plus intéressante.

Proie ? Il me prend pour un animal. Il est le prédateur et moi je suis sa victime. Je le regardai avec haine.

-Tu veux me tuer, n’est-ce pas ? Toutes mes autres victimes m’ont répondu oui. Tu seras peut-être différent…

Le blond passe derrière moi et je sens un couteau sur mes poignets. Je ferme les yeux, mais il coupe la corde. Étonné, je le fixe.

-Me regarde pas comme ça… Je t’es juste détaché. Cela ne veut pas dire que tu vas partir.

-Qui est tu ?

-Encore cette question ? À quoi ça va te servir ? À le dire aux flics ? Pourquoi pas ? Mais je t’ai déjà dis que tu me connais, pas sous mon vrai nom… C’est tout ce que tu dois savoir. Ah si ! je suis en ce moment dans les journaux depuis quelques semaines.

Je réfléchis tout en le détaillant.
Il porte un kimono noir déchiré en bas légèrement ouvert, des bandages ensanglantés aux jambes et aux bras ainsi que sur le torse, il a aussi un pendentif en forme de loup.
Je repensai à ses paroles. Il était dans les journaux depuis quelques jours. Je réfléchis et une discussion me revient en mémoire.

« -Eh Zack ! Tu a entendu parler de ce tueur ?
-Non, quel tueur Reno ?
-Celui qui utilise le corps de ses victimes pour en faire des poupées.
-Ah oui, le master Dolls. »
Je relevai rapidement la tête et regarda le jeune homme en face de moi. Il sourit de façon candide. Non… Il ne pouvait être…

-Tu est Master Dolls…

-Bravoooo !! Il sait qui je suis !! Ahlala… Son ton est celui d’un enfant.

Je suis en face du tueur le plus recherché depuis deux mois. Je tente de garder mon sang-froid, pourtant je ne peux pas m’empêchai de regardé autour de moi. La salle ressemble à un hangar, il y a peut-être une sortie de secours.

-Il y a pas de sortir de secours, ça ne servira à rien.

Je tourne la tête vers lui et le regarde dans les yeux. Ses yeux bleus sont envahis de souvenirs et d’ombres. Le jeune homme détourne ses yeux des miens et écoute la pluie dehors. Il saute des conteneurs et s’enfonce dans l’ombre, je lui attrape le poignet. Le blond se retourne vers moi et retire son bras de ma prise.

-Il y a de la nourriture, un peu plus loin. Me dit-il d’un ton fatigué. Et il disparaît dans l’ombre.

Pourtant, je sais qu’il m’observe. Attiré par l’odeur, je trouve facilement la nourriture. Je me jette sur les plats de viandes. Pour un tueur, il a d’étonnantes manières. Je lève la tête et regarde l’ombre au-dessus de moi.

-Dit-moi Master Dolls, pourquoi tu as tué toutes ses personnes ?

-Parce qu’elles ont menti et le menteur doit mourir.

Je suis étonné de la réponse… Le menteur doit mourir… Alors quel mensonge j’ai bien pus dire ?

-Tu a commencé à tuer à quel âge ?
Il y avait un silence, puis sa voix résonna dans l’entrepôt.

-J’ai commencé à l’âge de 8 ans, par des personnes de mon village. Ils avaient tous mentis. Ils savaient que j’étais un monstre alors ils en ont profité. Mais j’ai été plus fort. C’était une partie mémorable.

Je reculai pour remettre mes idées en place.
Ce type est fou, il y a pas d’autres mots pour le définir.

-Dit, tu ne veux pas me dire ton nom et le mensonge que j’aie pu dire.
Je sentis son regard sur moi.

-Mon nom… Strife et ton mensonge… Tu devrais t’en rappeler !

Strife… Ce nom me rappelle de vague souvenir. J’attrape une des photos qui tombent au sol. Sur le papier glacé, je vois un garçon très maigre, ensanglanté tenant le corps d’une petite fille, sur une autre le même enfant nu et couvert de coups ainsi que de blessures. Je remarque alors une photo ou j’apparais. Sur la photo, je tiens le même petit garçon dans les bras, on sourit tous les deux, je vois une petite note en bas à gauche, griffonner de ma main.
« Je te protégerais »

-Mais cela aurait été trop beau pour être vrai. On m’a séparé de toi et le pire c’est que toi tu n’as pas refusé ni même protester. J’avais confiance en toi.

Strife hurle cette dernière parole. Je me sens soudainement plus lourd. Je tente de me tenir réveillé, mais je ne résiste pas longtemps puis je sens une décharge électrique. Elle me réveille, mais aussi me paralyse.

-Maintenant, on va jouer…

Il me sourit d’un air sadique. Une chanson morbide résonné dans la salle. Je le vis prendre un ciseau et une aiguille avec du fil. Strife regardé avec insistance l’emplacement de mon cœur. Il posa délicatement sa main sur mon torse et effleura la partie de mon cœur. Il se pencha doucement et plaqua sa tête.

-Ce bruit … C’est lui… Qui me fascine ...

Je ne compris pas ses paroles, mais je savais une chose, j’étais devenu sa poupée morbide avant même qu’il ne me tue. Je grognai le plus méchamment que possible, mais cela avais l’air d’un miaulement. Je sentis son sourire s’étiré contre ma peau. J’avais peur, mais je ne pouvais rien faire, si ce n’est qu’attendre et espéré.

-Tu n’a pas à avoir peur, de toute façon, tu ne vas rien sentir sauf peut-être l’aiguille et le fil que je vais utilisé pour te recoudre.

Strife s’approcha doucement de mon visage et posa délicatement ses lèvres sur les miennes. La peur devait se lire dans mon regard car il releva la tête et souris d’un air triste.

-Tu vas devenir une si jolie poupée, un modèle unique…

Je ferma les yeux en le sentant se relevait. De petites larmes coulèrent doucement sur mes joues, je ne pouvais appeler à l’aide, ma voix restait bloquée dans ma gorge. Le paralysant m’empêché de bouger. Je regarda Strife dans les yeux qui approchait doucement avec une petite poupée me ressemblé. Il ouvrit grand les yeux et tendit doucement sa main.

-Pourquoi tu pleures ? Je ne vais pas te faire de mal, je te le promets…

-Alors pourquoi tu me fais ça ? Je voulais te protéger, à cette époque, je voulais juste te savoir en sécurité… J’avais peur pour toi…
Je le vis reculais et me regardais avec haine.

-Tu mens… TU MENS… TU N’EN AVAIT RIEN À FAIRE DE MOI ! TU M’ABANDONNÉ ! TU EST COMME TOUT LES AUTRES !

Strife frappa au niveau de mon cœur avec son poing, mais je comprenais sa colère. Il me fixa avec rage et déclara d’une voix enfantine:

-Tu m’a menti… Tu ne mérite que la mort…
Il rigola et me regarda avec un grand sourire.

-Je vais te dire mon prénom, de toute façon… Tu vas mourir.
Il se pencha près de mon oreille, son souffle me fit frissonner.

-Cloud Strife, je m’appelle Cloud Strife.

Cloud Strife … À l’entente de se prénom, des images du passé ressurgir. Les jours heureux que nous avions passé ensemble.
Il m’embrassa de nouveau.

-Mais tout est fini maintenant…
Cloud approcha les ciseaux près de mon cœur. Je savais que c’était la fin de ma vie.

Cloud planta les ciseaux près du cœur, sa victime n’eut pas le temps de crier. Le jeune homme blond retira l’organe et le mit dans une petite boîte en verre filé.
Il attrapa deux boutons aussi bleu que les cieux et les cousues lentement sur les paupières closes de Zack.
D’une voix enfantine, Cloud chantonna doucement sur les paroles de la chanson.
Il regarda le corps de Zack et le retourna doucement.

-Des ailes parce que tu es un ange. Un si bel ange.

Cloud cousu doucement les ailes.

-Des ailes blanches parce que tu es un être si pur.

Strife regarda sa jolie poupée.

-Finalement, je t’ai trouvé ma deuxième Alice, il ne manque plus qu’une chose.

Il attrapa un revolver qui traînait près de lui et le posa sur la tempe de Zack.

-Même si tu es mort, il te faut une balle dans le crâne.

La détonation résonna dans le hangar.

-Maintenant, tu es parfait.

Cloud marqua sur la main de sa poupée un petit carreau, comme celui du jeu de carte.
Il prit sa poupée dans les bras et l’emmena dans une petite chambre ou reposait une jeune femme.

-Zack, je te présente la première Alice. Mais tu l’a connais, c’est Tifa.
La jeune femme reposais les yeux ouverts, vêtu d’une robe rouge avec un pique sur la main et une épée, elle était attaché par des ronces.

Il posa Zack et passa la main sur le visage de Tifa.

-Condamné pour avoir trop voulu se battre, elle fut enfermé dans les bois. Elle est morte seul. J’oubliais, ta rose Zack.

Cloud se retourna vers Zack et posa une rose sur le cœur.

-J’ai déjà trouvé deux Alice, il me faut la jeune fille et les faux jumeaux.

Il se retourna et partie avec un grand sourire.

-La jeune fille, je peut la trouvé à l’église du secteur 7.

D’un pas nonchalant, il partie vers l’église. Ce soir encore, il aller créer une autre poupée. N’est-ce pas Aérith ?


Dernière édition par Altair Ibn-La'Ahad le Mer 3 Juil - 9:28, édité 1 fois
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Re: Les petites histoires d'Altair
Altair Ibn-La'Ahad, le  Mer 3 Juil - 9:27

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Un des gardiens regarda le jeune homme vêtu d’habits noirs avec froideur, ce garçon lui faisait pitié.
Le blond leva doucement la tête pour regarder la créature sortie de l’enfer, ses yeux bleus foudroyaient son gardien.
Kuragi détourna la tête pour écouter le bruit de l’écume. De vagues souvenirs le submergeaient lentement mais sûrement.

Comment ai-je fait pour en arriver là ?

Pourtant, Kuragi savait ce qu’il avait fait. Il s’en souvenait parfaitement. Il avait commis des meurtres, des horribles meurtres, du moins c’est ce qu’avaient dit les jurés à son procès. Les jurés s’étaient acharnés contre lui. Kuragi avait tenté de prouver son innocence, mais, rien du tout, l’assemblée avait affirmé qu’il était un serpentard au passé particulièrement lourd et qu’il avait un trouble de la personnalité.

Et depuis un mois, il était dans cette cellule froide et morbide. Sa baguette lui avait été retirée et il sentait sa magie gronder au fin fond de son âme. Il releva rapidement la tête en entendant un bruit contre ses barreaux.

-Kuragi No Yoru ?
-À qui ai-je l’honneur ? Je suppose que ce n’est pas pour me dire que je suis libre, n’est-ce pas ?

L’homme brun regarda Kuragi avec dégoût et haine.

-Surveille tes paroles, misérable ! Je suis le directeur de la prison. Sur ordre du ministère, on t’accorde trois heures de temps libre. Profite, il ne te reste plus beaucoup de temps à vivre.

Kuragi regarda le directeur, choqué par de telles paroles. Le verdict de son procès avait été le baiser du détraqueur. Mais la sentence avait été fixée pour le mois prochain, et Kuragi n’avait aucunement l’envie de mourir. Il avait quelque chose à accomplir pour sa sœur et jamais il ne la laisserait tomber.

-Eh bien, je suppose que je dois vous remercier, mon seigneur.

Le directeur grogna légèrement et ordonna aux détraqueurs de libérer le prisonnier pour l’emmener dans la cour. Sur le chemin, Kuragi arpentait les couloirs froids et sombres de la prison. Son regard fut attiré par le bureau du directeur, la salle où tous les objets magiques et de valeurs étaient stockés.

Mes affaires sont là-bas, ainsi que ma liberté.

-Avance !

Le directeur frappa le dos du jeune homme blond d’un coup de doloris, Kuragi se cambra légèrement sous la douleur. Le reste du chemin se fit dans le silence le plus total.

La cour était sombre et exposée aux éléments. Libéré de ses chaînes, Kuragi observait les nuages noirs et menaçants avec amusement. Il s’agenouilla et repensa à son passé.

Finalement, peut-être que je les tuais toutes ses jeunes filles. Je me demande si elles ont souffert…

Kuragi rigola doucement puis parti dans un fou rire. Le rire se répercuta contre les murs délabrés et froids. Les prisonniers près du centre de la prison frissonnèrent à l’entente de ce rire.
Le jeune homme aux yeux azurs se releva et se retourna vers ses geôliers.

-Ramenez-moi dans ma cellule…

Arrivé dans sa cellule, Kuragi attendit la nuit pour agir.

Si je dois mourir, je préfère mourir à tes cotés, Alice ...

Il regarda la lune et sourit ; ce soir, Kuragi sortirait. D’une façon ou d’une autre.
Il se mit doucement à quatre pattes et se changea en loup. Un louveteau noir remplaçait le jeune homme blond de la cellule. Il attendit patiemment que les détraqueurs partent faire leur ronde. Le louveteau se glissa entre les barreaux et courut dans les escaliers.

Le bureau … Où est ce foutu bureau ?

Après quelques minutes de recherches qui furent bien longues pour le pauvre animagus, Kuragi arriva enfin devant la porte qui lui offrait la liberté. Il vit qu’une des fenêtres donnant sur le couloir était ouverte. D’un saut léger, il pénétra dans la pièce. Le louveteau inspecta la pièce avec attention, les registres des condamnés à mort étaient grand ouverts sur le bureau. Voulant savoir la date de sa mort, Kuragi jeta un œil.

Bon, on est en août et je dois mourir le mois prochain donc en septembre. Alors… Alors… Voyons… Hum… Ah ! Trouvé !

Il avait trouvé sa date de mort, le 13 septembre. Il regarda un instant la date et arracha la page avec rage.

Pas question de mourir le jour de ton anniversaire, petite sœur.


Kuragi fouilla rapidement dans les tiroirs quand une voix résonna dans les couloirs de la prison.

-Le prisonnier Kuragi No Yoru vient de s’échapper ! Fermez toute les issues ! Ne laissez rien passer !

Kuragi attrapa sa baguette et la fit disparaître dans son pelage. Il sortit de la même façon qu’il était entré et courut dans les couloirs aussi vite que possible, il savait qu’il avait les détraqueurs à ses trousses, qu’il n’avait peut-être aucune chance. Mais l’espoir de sortir et de revoir sa tendre sœur Alice lui donnait du courage, il tenta de semer ses poursuivants en passant par l’aile des femmes. Les femmes le regardèrent passer avec amusement et elles reculèrent au passage des gardiens, Kuragi regarda un instant autour de lui. Tout les couloirs se ressemblaient pour lui, il sentit soudain de l’air sur sa gauche, il tourna rapidement et se retrouva devant l’océan qui bordait la prison de pierre.

Il reprit sa forme humaine et attrapa sa baguette. Kuragi regarda la lune et murmura.

-On dit que l’on peut faire beaucoup de choses par amour, même traverser la mort.

Une larme coula doucement sur sa joue.

-Je n’ai pas peur car je sais que les bras d’Alice me rattraperont.

Le directeur regardait le jeune homme parler, il n’eut pas le temps de faire le moindre geste que Kuragi s’était jeté dans le vide.

Kuragi vit le visage du directeur et sourit, les murs de la prison défilaient devant lui à une vitesse folle. Il ne sentit pas l’impact quand il percuta les roches.

Le directeur regardait son condamné étendu sur les roches. Il vit une petite enveloppe contenant une photo et un article de journal sur le meurtre d’une jeune fille. Au dos de la photo, il y avait une petite note.

« Je te rejoins Alice, car le rêve doit prendre fin …»

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Re: Les petites histoires d'Altair
Altair Ibn-La'Ahad, le  Mer 3 Juil - 9:31

Les petites histoires d'Altair 3143393016_1_4_aekJgldn

Je remercie D'avance Ritsu, mon amour de corbeau, sur un autre forum sans qui je n'aurais jamais trouvé L’inspiration pour écrire ce texte. L'image est de lui, merci de respecté son travail.


Allonger devant moi, je vois ta cage thoracique se levé et s’abaissé lentement. Dans mes bras, je te sens frémir et tremblé, ta voix est brisée, je l’entends quand tu respires ou quand tu me dis « je t’aime ». Tes joues sont striées par les larmes, tes lèvres sont enflées à force d’être embrassé. Serré dans mes bras, contre mon torse, tu sembles si fragile, si peu sur de toi, mais tellement brillant.

-Je t’aime…

Lentement, je te caresse le crâne, mes doigts se mêlent à ta chevelure d’ébène, mes lèvres se posent doucement sur ton front, tu te rapproches un peu, sans doute dois tu dois sentir mon cœur battre la chamade. Je glisse mes yeux sur ton visage, encore rougi de plaisir, sur ton épaule, il y a la marque que je t’ai faite quand s’est connue, au tout début… Tu te souviens ? C’était la première fois que tu te donner à moi… Tu avais peur et moi, je t’ai marqué à coups de crocs. Tu m’avais supplié d’arrêter, mais j’ai continué jusqu’à ce que la faim se calme. Je m’en suis immédiatement voulu, je ne pouvais admettre que je t’avais fait mal.

Je me suis excusé et tu m’as rassuré, me disant que maintenant, je t’appartenais et que rien ne nous sépareraient. Tu as accepté mes folies, les folies d’Alice qui t’ont révélé tout ce que j’ai été par le passé, ce que j’ai fait. Tu m’as écouté, tu m’as calmé et enlacé, tu m’as dit que le passé ne devait pas me hanté. Quand tu n’en pouvais plus, quand tu pleurais parce le passé t’attaquer. Mais quand tu te haïssais, je restai à tes côtés, je te serrai dans mes bras. Cela laissé place à des moments tendres, tout était dans un soupir, dans un gémissement, dans une caresse…

Mais l’orage n’était pas loin, vraiment pas loin. La première vague a fait son entré quand j’ai débarqué a l’improviste dans ton bureau. Liam était là aussi, dans une position des plus équivoques. Tu m’as regardé avec crainte, avant de m’enlacer et de demandé d’oublier. J’ai oublié, mais pourtant, je me souviens de quelques mots et d’une sorte de réveil près de la porte de l’infirmerie. J’étais assis dans le couloir et toi, tu étais devant moi, le visage blême et soudain tu m’as serré contre toi. A vrai dire, j’ai oublié comment s’est déroulée cette dispute. La seule chose dont je me souviens, c’est Alice qui te dit à travers moi :

-Tu es comme tous les autres…

Mais elle avait tort… En temps normal, Alice n’a quasiment jamais tort, mais en ce qui te concerne, Alice était toujours d’accord pour que tu sois avec moi, malgré nos erreurs. Même quand le docteur Hamilton s’en est pris à moi et que tu t’es vengé sur Harada, elle me disait que malgré tout, tu étais fait pour moi. Quand Hamilton a failli te tuer, j’ai cru que mon âme allait te suivre, que c’était fini. Cependant, on s’en est sortis…
On s’en est toujours sortis…

Jusqu’à cette dispute qui a failli faire voler en éclats tout ce qu’on avait construit. Tu avais remarqué des marques sur mon corps et j’avais répondu que c’était les infirmiers qui m’avaient fait ça. Mais tu as toujours su quand je n’allais pas ou que je te cacher quelque chose. Tu m’as alors questionné, me demandant des détails sur le pourquoi du comment ses blessures étaient arrivées là. J’avais beau réfléchir, construire une réponse simple m’étais alors impossible, les mots ne voulaient pas sortir. Et quand j’ai vu que tu partais, que je me cherchai des excuses, les mots sont sortis, d’un coup sans que je contrôle quoique ce soit. J’ai alors révélé tout ce que je savais, que le dernier souvenir était la pilule que m’a donnait le docteur Hamilton et mon réveil en sang dans le couloir.

J’ai voulu te calmé, te rassuré en disant que rien de mal m’était arrivé, tu ne m’as pas écouté. La gifle que tu m’as donnée m’a remis les esprits en place. Je savais que j’avais mérité ta colère, j’ai été surpris quand le coup est partie sur ma joue, je ne peux te le cacher. Même quand tu m’as hurler que tu ne voulais plus me voir, je suis retourné mécaniquement dans ta chambre pour attendre ton retour.

Et quand tu es revenu et que tu m’as serré dans tes bras, tu m’as murmuré que je n’avais plus ta confiance, qu’il faudrait que je la regagne si tu le voulais. J’ai simplement acquiescé avant de plonger dans un sommeil où mes rêves étaient devenus cauchemars que même Alice ne faire partir.
Quant au lendemain, je me suis terré dans ma chambre dès notre réveil. Je n’y ai pas bougé, même quand Alice me demandait d’aller faire un tour. Mais rien n’aller, j’ai alors jeté de rage mon carnet de croquis contre le mur avant de me répétai que j’étais le seul coupable à cette situation qui te faisait souffrir. Alice a voulus me calmer quand tu es entré. Tu m’as demandai si je pouvais discuter avec toi, seul à seul. Sous ma demande, Alice est sortie en m’offrant un sourire triste. Au final, elle savait sans doute la conversation qui allait suivre. Elle a dû le savoir quand tu as dit qu’elle n’allait pas aimer ça.

Quand tu m’as dit que c’était fini, j’ai sentis une tempête se déchainé, la peur et la rage envers moi-même me tordaient l’estomac et le cœur. J’ai tenté de sourire, c’est triste hein ? Mais j’ai souris quand tu m’as dit que c’était la fin. A travers mes larmes, je t’ai dit je t’aime, que je ne voulais pas qu’il t’arrive malheur et que c’est pour ça que je t’avais mentit. Tu m’as alors dit que tu croyais avoir trouvé le bonheur, tu étais à genoux, je t’ai serré dans mes bras, je répétai encore et encore des « pardons » et des « je t’aime », tous plus sincère les uns que les autres. Tu m’as alors redonné ta confiance à l’unique condition que si jamais j’osai te mentir une nouvelle fois, s’en était fini de nous, je t’ai répondu que je préférai mourir plutôt qu’être loin de toi.

A partir de ce jour-là, nos étreintes sont passionnées, comme si s’était la dernière, à chaque fois… Je suis accro de toi, mais ça, je te l’avais dit, avant l’orage… Mais maintenant… Je suis en manque permanent de toi… Un drogué a besoin de sa came, moi j’ai besoin de toi. Tu es mon oxygène, ma drogue, mon eau, ma raison de vivre. Un jour, j’avais dit qu’Alice était la gardienne de mon passé. Maintenant, je sais que tu es le gardien de mon présent et de mon futur.

Je sais que, malgré les obstacles, que tu seras là… Qu’on seras là… Toujours ensemble.

Allonger devant moi, c’est donc sans risque que je capture à nouveau tes lèvres.

-Je t’aime aussi… Mon roi…
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Re: Les petites histoires d'Altair
Altair Ibn-La'Ahad, le  Mar 15 Oct - 10:30

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Dehors la pluie tombé sans cesse, les éclairs barraient le ciel, le déchirant sans état d’âme, la ville était plongée dans une espèce de cage d’eau, les rares piétons couraient se réfugier dans le premier magasin ou café pour se réchauffer un temps soit peu.
Les enfants rigolaient doucement en sentant la pluie sur leur visage, sautant à pied joint dans les flaques d’eau à la couleur des plus suspectes, les parents grognaient alors, poussant de temps à autres des cris de protestations.
Les couples se serrait pour obtenir un peu de chaleur dans cette journée glacial, soupirant en sentant le corps de leur bien aimé dans leur dos ou entre leur bras. Certains, plus aventureux, redécouvraient les plaisirs d’une chaleur corporelle partagé à deux, usant leur énergie à satisfaire leur partenaire, à lui faire comprendre par des caresses et des baisers qu’ils étaient les personnes les plus chanceuses, les plus heureuses au monde.

Sous ce jour de pluie, une silhouette se dessine derrière une fenêtre aux volets entrouverts. L’ombre observe, elle détaille chaque personne sous cette pluie sans fin. Dans son appartement coupé de toute lumière électrique, Kyle observe ce monde qui semble figé dans l’instant. Le bruit de chaque goutte d’eau qui résonne sur la vitre le fait frémir. Ses doigts sont glacés à force d’être en contact avec la fenêtre, par instant, il dessine des arabesques avant que le froid n’efface de nouveau son œuvre, lui permettant alors de replonger dans la contemplation de la ville devenu grise par ce temps maussade.

Debout dans son grand salon vide de vie, il contemple ce monde, espérant discrètement que le ciel pleure pour la bêtise et les pêchés des humains. Des fois, il se demande quel aurait été sa vie si il n’avait pas eu l’apparence d’un homme, si il avait était un chat, ou encore un oiseau ou tout simplement une femme. Il se dit alors que si il était un animal, tout serait plus simple et que si il avait était une femme, alors sa vie serait dans les normes. Avec une bonne situation, il serait une femme belle et aimé et surtout une femme aimante. Mais, il n’est pas né animal et encore moins femme, il est né homme. Homme qui se détache des autres hommes par ses préférences, par ses attirances. Un homme qui n’aiment pas les femmes…

De ses yeux verts comme un prairie à la belle saison, Kyle observe se monde décadent, le trouvant tantôt abjecte tantôt magnifique. Abjecte par ses hommes qui voient le mal partout, magnifique pour ses rares personnes qui ne le prennent pas en pitié mais qui le traitent comme leur égale. Mais des personnes comme ça, il y en a trop peu.
Plongé dans ses pensées, il se détourne de la fenêtre, allant chercher son long manteau noir. La pluie l’attire, elle l’appelle. Il ne peut résister à cette demande lancinante et incessante. Il n’a jamais aimé le soleil Kyle, malgré sa peau légèrement bronzé, il répugne le soleil, le trouvant trop agressif pour être bénéfique. Pour le jeune homme, le soleil éclaire trop de choses inutiles, trop de choses qui devraient resté dans le manteau de la nuit ou dans les eaux rassurante de la pluie. A peine sortit de son appartement, il voit sa jeune voisine sortir précipitamment de son petit T2 en souriant, à croire qu’elle l’attendait.

-Vous sortez ? avec ce temps affreux ?

Il hoche doucement la tête, ne prenant pas la peine de répondre à haute voix.

-Vous n’avez pas de parapluie ? Attendez je vais vous en cherché un.

Alors qu’elle disparaît dans son appartement, Kyle ferme rapidement sa porte à clef et se dirige vers l’escalier calmement. La jeune fille ressort avec un parapluie dans les mains, un parapluie rouge comme un soleil couchant. Elle le voit dans l’escalier et se précipite vers lui.

-Attendez !! Voilà, comme ça vous serez pas mouiller.

Elle lui tend doucement l’objet en souriant. Il accepte par dépit et lui sourit de manière douce. Elle est gentille sa voisine, elle veux juste l’aider. Elle ne dit jamais quelque chose de blessant envers lui, le forçant jamais à parler. Il ne connaît pas son nom, mais il est heureux de l’avoir comme voisine, elle est un peu, pour lui en tout cas, son amie.

-Bonne balade. Lui dit-elle en souriant avant de retourner dans son T2.

Kyle observe alors le parapluie en se dirigeant vers la sortie de son immeuble. Un immeuble banal, typiquement new-yorkais, avec une grand baie vitrée dans le salon, pour être sur que tout le monde vous observent alors que vous voulez un peu d’intimité.
L’air frais de la ville le fait brusquement frissonné. Il considère un instant l’objet que lui a donné sa voisine, puis décide de ne pas l’utiliser. Il le glisse sous son bras, laissant sa tête être exposé à la pluie rédemptrice. Il engage alors sa procession, sachant très bien le chemin qu’il va emprunter pour arriver à destination. Seulement, sa destination seras la aujourd’hui ? Ça, il l’ignore. Ce seras la surprise, un voyage sans surprise n’est pas un voyage au final, c’est juste une balade sinon.

Un éclair se fait entendre, il ne relève pas la tête, laissant ses cheveux châtains devenir brun au contact de la pluie, ses yeux vert sont fixé droits devant lui, ne cillant que très peu en sentant l’eau glissait sur ses yeux. Par instant, il tourne la tête en entendant un rire, espérant vainement un miracle. Son regard se perd alors dans la contemplation d’un groupe dans un bar ou d’un couple dans un restaurant. Après quelques minutes, il reprend sa route, passant devant les sans abris qui se sert l’un contre l’autre pour se réchauffer, devant les drogués qui reste amorphe sous la pluie. Les enfants le regardent en rigolant, se demanda bien pourquoi il ne se protège pas de la pluie qui tombe sans cesse.

Il ne relève pas, il continu sa route vers sa destination. Il sait qu’a l’heure qu’il ai, il devrait déjà voir la lune qui fait concurrence au soleil, au alentour de 17h donc, en ce mois d’octobre qui ternie le monde avec ses pluie sans fin. Kyle est trempé, mais il s’en fiche, il continue sa marche vers sa destination.
Quand le grand parc se dévoile enfin, il cligne doucement des yeux pour améliorer sa vue trouble par l’eau qui s’insinue dans ses yeux. La terre est boueuse, glissante par endroit, formant des petites rigoles d’argile liquide. Son pantalon et ses chaussures étant déjà trempé, il continu sa route, marchant dans la boue qui tache le bas de son pantalon. Pourtant, il fait attention à ce que le parapluie rouge sanglant ne sois pas taché, le voulant le garder intact pour l’instant ou il l’ouvrirait. Et il sait que cet instant est bientôt arrivé. Car il arrive déjà à destination, et sa destination est là malgré ce jour de pluie.

Kyle s’assoit sur un banc trempé, ne devant qu’a son long manteau de ne pas trop se mouiller les fesses. Le bas de son visage est caché par son col de veste, mais ses yeux brillent d’une lueur proche de l’admiration en observant la silhouette qui bouge sans relâche sous cette pluie incessante. Une silhouette qui bouge en rythme malgré son boitement à la jambe droite. Un silhouette qui frappe sans relâche un corps imaginaire. La pluie est bénéfique ici. Elle laisse deviner un corps sec et musculeux sans être immonde. Sa capuche fut rejeté en arrière par un mouvement trop vif, laissant apparaître un visage dur, concentré et fixé sur son but. Des yeux noirs comme l’ébène, dur eux aussi. Kyle frissonna sous ce regard si profond. Il ne bougeait pas, observant se boxeur en plein entrainement. Il ne connaissait pas le nom de cet homme, mais il l’admirer, le trouvant proche de l’irréel pour avoir une telle volonté de venir s’entrainer malgré un temps comme celui-ci.

L’homme perdit quelques secondes l’équilibre avant de se reprendre en s’appuyant contre un arbre. Kyle ne pouvait pas l’entendre, mais il savait que l’homme grognait après sa jambe déficiente. Le boxeur repris ses exercices alors que Kyle se remémoré le jour ou il l’avait rencontré, un jour de printemps ou il faisait encore frais. Il était venu dans le parc comme à son habitude pour s’installer sur ce banc, et le boxeur était déjà la à s’entrainer, laissant sa chevelure noir et courte accompagné ses mouvement. Kyle en avait eu le souffle coupé de voir un homme comme lui. Mais le boxeur l’avait-il remarqué ? Il en douté… Il pouvait devenir invisible, mais là, il n’en avait plus envie, il voulait devenir visible au moins aux yeux de cet homme qui s’entrainer sans relâche, qu’il vente ou qu’il pleuve.

Un grognement plus fort ce fit entendre alors, le boxeur venait de ce poser contre l’arbre en massant sa jambe. Au vu de l’expression de douleur, sa jambe lui faisait un mal de chien. Kyle s’avança vers lui, ouvrant pour la première fois le parapluie rouge pour le placer au dessus de l’homme.
Ce dernier releva la tête, ébène contre émeraude. L’échange visuel parut durait longtemps alors que ce ne fut pas le cas. L’homme se redressa en s’appuyant sur l’arbre alors que Kyle levait le parapluie pour le protéger de l’eau. Il était grand, certes mais finalement pas de trop comparé à Kyle. Juste de quelques centimètres.

-Merci fit l’homme d’une voix grave et chaude qui fit frissonner Kyle.

Ce dernier cacha du mieux qu’il pu ses rougeur sous son col de veste. Il savait que l’homme ne l’avait pas reconnu, qu’il n’était qu’un inconnu qui venait de l’aider, pourtant Kyle était heureux d’être près de cet homme à l’allure peu commode. Il finit tout de même par lui adresser un petit sourire.

-Vous êtes trempé… Fit remarquer le boxeur.

Il y a des phrases qui ne sont la que pour meubler le silence, celle-ci en fait partie. Kyle hocha le tête et donna le parapluie rouge à l’homme en face de lui. A cet inconnu qui n’avait toujours pas de nom. Le voyant prendre l’objet, le jeune homme au yeux vert sourit doucement et se détourna de lui, la laissant seul.
Ce que Kyle n’avait pas prévu, c’était que cet inconnu lui attraperait le bras avec une douceur peu commune, plongeant son regard d’ébène dans celui émeraude. Un frisson parcourus l’échine de Kyle, le réchauffant quelques instants avant de le glacé sur place.

-Venez chez moi… Le temps de vous réchauffez…

Il aurait pu refuser, prétextant un rendez-vous important, mais il n’en avait ni la volonté ni l’envie de refuser une telle proposition. Le boxeur enserra sa main en le mettant sous le parapluie rouge comme le crépuscule. La chaleur de la main de l’homme fit doucement sourire Kyle, qui ne pus s’empêcher de la serrer doucement.

Combien de temps dura le trajet ? Peu de temps selon Kyle, ils avaient traverser deux rues et le voilà déjà arrivé avec son inconnu devant un immeuble en mauvaise état. On pouvait entendre des cris d’enfants malgré la porte fermé. Doucement l’inconnu poussa la porte en s’appuyant sur sa jambe boiteuse, lui arrachant un grognement de douleur. Une fois Kyle entrait, le boxeur s’appuya contre le chambranle de la porte close pour faire disparaître un temps soit peu la douleur. Une fois le mal passé, il accorda un sourire au jeune homme avant de reprendre la direction de son appartement, mouillant sur son passage le carrelage du hall.
Kyle observa alors les enfants qui jouaient de manière insouciante dans les couloirs, nullement perturbé d’être pas surveillé.

-T’es allé t’entrainer Logan ? fit une petite fille à l’attention du boxeur boiteux.
-Ouep, faut bien s’occuper. Répliqua t-il en continuant sa marche.
-Ok, mais la tu vas te rendre malade à boxé sous la pluie.
-Dis donc miss, t’as pas des devoirs à faire ?

L’enfant lui tira la langue en rigolant avant de saluer Kyle qui observait de nouveau son guide. Ainsi, il s’appelait Logan et ne semblait jamais raté une occasion de s’entrainer. Il fut tiré de ses pensées par le bruit d’une clef qu’on insère dans une serrure.

-Entrez…

Kyle se glissa doucement dans ce territoire qui lui était inconnu, peu sur de l’attitude à adopter.

-Pardonnez moi, c’est un peu le bazar. Donnait moi votre manteau, je vais le mettre à séché.
-C’est pas grave… j’aime bien.

Surpris d’entendre la voix de Kyle, Logan le fixa dans les yeux, cherchant à voir si il n’avait pas rêvé a l’instant. Le jeune homme lui offrit un petit sourire en se dirigeant vers la fenêtre ou le parc était visible. Dehors, la pluie s’était intensifier mais Kyle se sentait bien ici, bien plus que dans son appartement en tout cas. Les yeux rivés sur l’extérieur, il sentit néanmoins Logan s’approcher de lui pour finalement se poster près de lui. Un silence se fit alors, briser uniquement par le doux chant de la pluie dehors.

-Puis-je vous posez une question monsieur Logan ? Demanda Kyle sans quitter le paysage urbain des yeux.
-Allez y…
-Pourquoi boitez-vous ?

Un soupire traversa la pièce. Logan ferma les yeux en cherchant une bonne formulation pour répondre à sa question. Quelques minutes s’écoulèrent quand il brisa de nouveau le silence.

-Un accident durant une soirée, un gars avait trop bu et il allait s’en prendre à un gamin, je me suis interposé et le couteau du gars s’est planté dans mon genou. Les médecins m’ont dit que je pouvais être opéré, mais que je ne devrais plus jamais faire de boxe… J’ai donc préféré refuser l’opération et continuer les entrainements malgré la douleur…

Kyle l’observa alors, trouvant son regard d’ébène teinté de nostalgie magnifique. Sans se rendre compte de ce qu’il faisait, il se mit sur la pointe des pieds et alla déposer un baiser aussi léger que furtif. Il observa alors l’homme qu’il venait d’embrasser. Se dernier, surprit, lui adressa un sourire tendre avant de glisser ses mains autour de sa taille.

-Je ne t’ai jamais oublier… murmura Kyle en le fixant dans les yeux. Jamais je ne pourrais assez te remerciait de m’avoir sauvé.
-C’était toi, le gamin…
-oui… Quand tu es sortit de l’hôpital, je me suis jurer de ne plus parler jusqu’à ce que je te retrouve…

Le bonheur et la joie de retrouver celui qui l’avait aider dans cette sordide ruelle alors que cet ivrogne allait lui faire du mal. Il se souvenait encore de la lame d’argent qui transpercé le genoux de son sauveur, le mettant KO sur le coup. Ensuite, c’était flou. Il se souvenait de l’hôpital puis son sauveur avait disparut sans laisser de trace. Sans rien dire… Kyle avait les yeux brillant de larmes d’avoir enfin pus retrouver celui qui lui avait volé son cœur.

-Je n’ai cesser de penser à toi, alors que j’ignore jusqu’à ton nom, murmura Logan en le serrant contre lui, laissant sa tête poser sur son épaule.
-Kyle… Je m’appelle Kyle.
-Quel prénom magnifique…

Il lui vola un autre baiser, plus long et plus tendre. Ils avaient des mots et des actes à rattraper ensemble. La chaleur de l’appartement monta de quelques crans, des soupires résonnaient dans la pièce. Près de l’entrée, trainer toujours le parapluie rouge, le signe de leur retrouvailles et de leurs futurs.

Dehors la pluie tombé toujours. Seule témoin de cette danse millénaire qu’effectuer ses deux corps au rythmes des éclairs qui barraient le ciel.

Seule la pluie fut témoins de leur renaissance.
Altair Ibn-La'Ahad
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Re: Les petites histoires d'Altair
Altair Ibn-La'Ahad, le  Dim 23 Fév - 16:30

"Il est aisé de descendre dans les enfers, la porte gardé par Cerbère y est toujours ouverte. Cependant, il est plus difficile de revenir dans le monde des humains..."

Virgile, La descente aux enfers

Quand cette citation m'est parvenu, je me suis demandée quel était les enfers que Virgile décrivé ? A quoi ressembler ce lieu décrit comme infernal et cruel ? où l'on survit plutôt que de vivre, où Satan, Lucifer, le Diable, qu'importe le nom que l'on donne, règne sans aucun espoir de rédemption. Se sent-il abandonné ? Oui, la question m'a effleuré, le Démon se sent-il abandonné et ignoré de tous ? Etait il un de ses enfants que l'on punis trop sévèrement comparé à son frère avant de l'oublier dans un coin ?
Ses questions m'ont tournaient dans la tête durant des jours, des théories se dessinaient la nuit dans mon esprit lorsque j'étais tétanisée dans mon lit de peur de voir le monstre qui loge sous mon sommier.
Les jours puis les semaines sont passaient pour devenir des mois. Alors enfin en décembre, quelques jours avant la naissance de l'enfant saint, je suis partis en quête de l'enfers.

J'ai traversé des villes, demandant aux adultes où était l'enfer, ils m'indiquaient un quartier délabré avant de me déconseillé d'y aller, je leur souriais, les remerciés et repartais dans la direction indiqué, J'avais pour seule compagnie mon ombre et le monstre qui logeait jadis sous mon lit. il rôdait et me surveillait, prenant différente apparence pour me découragé de mon périple. Dans la ville, il prenait l'apparence d'un meurtrier, d'un chien dressé pour le sang ou encore d'un être difforme. Quand j'atteignis la forêt, c'était sous la forme d'un loup, d'un corbeau, Près des crevasses, il prenait l'apparence d'une ombre de dragon, par tout les moyens, il tentait de me détourné de mon chemin.

J'ai continué, l'ignorant totalement. Au croisement d'une clairière, deux panneaux me firent face

Un croisement... Un choix... Et ma décision qui me revient de droit déciderait de la fin de ma quête. En prenant à droite, je serais dans l'ignorance éternel. En prenant en gauche, je connaitrai la vérité et verrai les enfers. Le chemin à gauche était effrayant, mais il n'est rien face au chemin déjà parcourus, il est juste plus sombre.

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Prenant mon courage à deux mains, je me suis dirigeai d'un pas décidé vers le chemin de l'enfers. Le monstre qui vivait jadis sous mon lit se fond dans mon ombre, comme si il avait abandonné l'idée de me faire peur... Etait il résigné ou avait il peur de ce lieu semblable à une forêt sans fin ?

La brume nous entouraient, le froid me prend aux tripes, bloquant par instant ma respiration. J'avais, pour la première fois depuis mon départ, réellement peur. Les larmes me montaient aux yeux quand je sentis une main se glissait dans la mienne. Surprise, je tournais la tête vers le propriétaire de cette main. Un homme au faciés de loup se tenait à mes côtés, le regard tournait vers vers le chemin.

-On y est presque... Me dit il de sa voix grave.

Je hochai la tête en silence et repris ma route, serrant fortement la main de celui que je devinait comme étant le monstre logeant jadis sous mon lit. Le chemin était brute et irrégulier, mais pas apocalyptique comme le décrivé Virgile. Pour moi, cela semblait être une montagne sans fin... Au détour d'une parois abrupte, une grotte se dessina. Le monstre et moi, on s'est précipiter à l'intérieur.

L'air y était chaud et sec, il asséchait ma gorge, l'air était presque irrespirable alors que j'allais entré dans un des boyaux de cette caverne, le monstre me lâcha la main, m'annonçant qu'il ne pouvait aller plus loin et que je devrais faire le reste seule, mais que quoiqu'il arrive, il sera là. J'ai souris et continuer ma route. L'air était chaud, mais rien d'insupportable... Un panneau m'indiqua la direction du royaume d'Hadès. Il me fallait descendre...

Combien de temps j'ai descendu les marches des enfers ? Je l'ignore... Mais une fois au bout de ses escaliers interminables, un grand miroir m'attendait.
Finement ouvragé, je pouvais voir les moindres détails de cet objet éclairé par son seul éclat. Autour de moi, tout n'était que ténèbres. Je me suis avançai vers le miroir, était il une fenêtre vers les enfers décrite dans les livres ?

Je me trompais...

En regardant dans le miroir, je n'ai vu que mon reflets, les yeux haineux soulignés par des larmes incessantes, un regard dur et froid placé sur un visage d'enfant au visage gonflé par les larmes. Je posai une main sur le miroir, l'enfant éclata en sanglot, hurlant au désespoir et à la solitude, derrière lui, le monde passait sans faire attention à ce reflet. Alors c'est donc ça l'enfers ?

-L'enfers peut prendre plusieurs apparences... Fit une voix grave que je reconnus comme étant celle du monstre vivant jadis sous mon lit. - Pour certains, l'enfer c'est le chaos et les flammes, mais personne ne voit son enfer personnel, le monde se cache derrière des masques pour ne pas voir leurs faiblesses.

Dans le miroir, celui que je voyais comme un hybride avait en reflet un noble digne des romans victoriens. Il observait impuissant mon reflet enfantin en larme.

-On me voit comme un démon... Pourtant ses âmes que personne ne regarde, je les ai recueillis et leur ai donné un fragment de moi, sous la forme d'un monstre certes... Mais qui les protègent, libèrent leurs colères, les arment pour l'avenir. Je ne suis pas un sauveur, je porte plusieurs noms, j'ai de nombreuses apparences, je suis un démon qui protègent ceux que les anges ont abandonnaient.

Plus il parlait, plus je sentis sa prise autour de mes épaules se resserait. je me sentais bien, en sécurité dans ses bras. Je vis son sourire via son reflet.

-Tu ne devrais pas être ici... Je vais te ramener.

Je vis mon corps s'effacait doucement.

-Te reverrai-je ? Lui demandai-je brutalement

Il me souris doucement avant de répondre ceci :
- Il te suffit de penser à moi et je serais la, mais il est temps que tu te réveille...

J'ouvris brutalement les yeux, avais-je donc rêvé ? Si oui quel rêve étrange... Ma mère entra doucement dans ma chambre.

-Ma chérie tu as du courrier... Me dit-elle en me tentant la lettre.
-De qui ?
-J'en sais rien, mais c'est une belle lettre en tout cas...

Elle me la tendit avant de repartir, me laissant seule avec cette lettre où mon nom et adresse était écrit à la plume avec des lettres envolés. Je l'ouvris doucement, de peur de l'abimer.

A l'intérieur, il y avait une carte de tarot, très vieille, représentant le diable et un mot calligraphié.

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La porte des enfers te seras toujours ouverte et tu en seras mon invitée d'honneur en toute circonstance My Lady
Amicalement,
Le gardien des enfers

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