Cours n°4 - L'Hellébore

Zak recopia sur sa feuille le nom des différentes races d'Hellébore, il avait une écriture assez penchée et ronde, Zak décrivait son écriture (même si ça peu paraître sexiste) trop féminine mais au fond de lui il ne le pensait pas. Quand il eut finit il écouta la professeure en se chatouillant le nez avec sa plume, au bout de trente secondes il éternua comme un nouveau-né. Il eut un petit sourire gêné et ses joues rosirent, il détestait le son que ça produisait...

La professeure partit chercher quelques fioles et leur expliqua un exercice consistant soit à humer de l'Hellébore soit de boire une potion à base d'Hellébore. Elle avait aussi indiqué que l'on devait avaler le contenu des fioles qu'elle possédait, Zak se demandait pourquoi. Zak vit déjà deux élèves partirent à gauche et à droite, c'était maintenant au tour de Zak. Il s'avança en essayant d'avoir l'air confiant alors qu'il ne l'était pas du tout, il prit la fiole de cristal et s'en alla vers l'arrière-serre. Il préféra humer l'Hellébore, il paraissait évident qu'il y aurait moins de risque à passer seulement une seconde son nez au dessus de la fiole que de l'ingérer complètement et puis il ne voulait pas faire des choses bizarre devant les deux autres qui ont préférait aller à droite. S'il devait délirer ce sera tout seul.

Dans l'arrière-serre il y avait des grands pots vides et des arrosoir de différentes tailles. Il s'assit sur une chaise de jardin avec l'air d'un condamné à mort, il rapprocha la fiole de son nez en fermant les yeux, il appréhendait vraiment ce moment.

...

Il eut une montée de fièvre qui descendit subitement, il ouvrit les yeux et vit que la salle n'était plus du tout, mais alors plus du tout comme avant! Les couleurs n'étaient plus comme avant, tout était coloré en multicolore, en mode hippie. Tout les pots étaient déformés et il y avait des étoiles devant ses yeux. Sa respiration s’accéléra, il se cacha les yeux avec les mains et vida son esprit. Quelques minutes plus tard, il rouvrit les yeux et tout était comme avant sauf qu'il avait un affreux mal de tête. Il retourna dans la serre où avait lieu le cour d'un pas chancelant et retourna s'asseoir sans un mot.

[HS: Désoler de mon retard, je n'avais plus de pc !]

Le jeune Gryffondor regarde les autres élèves passer un à un devant le professeur Davis pour ingurgiter la potion de folie. Il avait hâte de faire cette expérience, il ne s'était jamais retrouvé dans un état de folie, cela allait être une drôle de sensation. Après le passage du Poufsouffle en face de lui, Andrew passa à son tour et prend une fiole. Il boit le contenu devant leur professeur et repose la petite bouteille vide. Il lui sourit et se dirige vers la salle où se trouvait le remède en potion, personne n'y avait été donc pour changer, il avait décidé d'y aller.

Il regarde ses camarades qui commençait à halluciner, il trouvait cela assez amuser, ils avaient l'air de s'éclater en tout cas. Il se demandait ce qu'ils pouvaient bien voir, car cela avait l'air d'être un truc super en voyant la tête d'Aloys.

Il prend la fiole et va s'asseoir sur une chaise, il devait d'abord tester les effets de la potion de folie avant de boire le remède, ce ne serait pas drôle sinon. Il se racle la gorge et patiente le temps que la potion fasse son effet, ce qui ne tarde pas d'ailleurs, car il avait la tête qui lui tournait. Il cligne plusieurs fois des yeux et regarde devant lui. Il écarquille les yeux en voyant le sol devenir un marais remplis de crocodile. Il se lève d'un bon et vient se coller contre le mur pour ne pas toucher l'eau. Il regarde les crocodiles qui, en fait, à la base étaient de simple branchent. Il tremble légèrement et avance en se collant au mur, il fixait les crocodiles plus menaçant les uns que les autres. Il rit nerveusement.

- Tout doux... Je ne fais que passer !

Une fois au bout du monde il regarde l'autre bout de la pièce puis l'eau, il n'y en avait pas beaucoup, en sautant il esquiverait les crocodiles. Il souffle doucement, prenant son courage à deux mains, il compta : A la une, à la deux... A la trois ! Il saute alors et atterri deux mètres plus loin, tombant à plat sur le sol tel une crêpe. Il grimace et roule sur le côté, il tousse un peu, ayant eu le souffle couper à l’atterrissage.

Il lève les yeux au plafond et aperçoit des mouches géante autour d'une plante qui était une Chlorophytum Comosum Variegatum. Ses longues feuilles bougeaient comme des tentacules. Il se retenait de pousser un petit cri de frayeur. Il prend la fiole à base d'Hellébore et la boit vite, il trouvait qu'être un fou était trop effrayant.

Il regarde de nouveau les mouches géantes, elles venaient vers lui, c'est l'impression qu'il avait, il agite des mains dans le vide, à vrai dire les mouches étaient à trois mètres plus haut de lui. Il lâche un petit grognement de frustration et attrape un des morceaux de bois par terre, cela avait reprit sa forme initiale, ils ne se présentaient plus comme des crocodiles. Son esprit reprenait peu à peu sa lucidité de ce côté-là, mais trop absorber par les mouches, il n'y avait pas fait attention. Il agite alors le morceau de bois dans les airs pour faire fuir les mouches, sans succès, voyant qu'elles se rapprochaient, il pose un bras sur ses yeux, donnant des coups de bâton dans le vide inutilement.

Au bout d'un moment, à bout de force, il arrête et lâche le bâton, après un long moment d'hésitation, il retire doucement son bras de ses yeux et ouvre ses yeux. Il les écarquilles en voyant que les mouches avaient rétrécis et que la plante ne bougeait plus. Il regarde autour de lui, l'air idiot, tout avait reprit son état normal. Il se relève lentement, un peu septique. Il sort de la dite pièce et frotte ses vêtements crasseux. Il avait dû avoir l'air ridicule, maintenant il comprenait les fous, ce qu'ils voyaient et jamais il ne voudrait être ainsi, c'est bien trop stressant !

Le cours touchait à sa fin, tout doucement. Nathalie venait de donner les dernières consignes, elle avait expliqué ce qu’ils devaient faire pour l’expérience et savait que cela n’était pas dangereux. Bon d’accord, elle avait déjà fait des expériences qui étaient plus ou moins dangereuses avec ses élèves mais… Elle n’était pas inconsciente pour autant ! D’ailleurs, la réaction de l’expérience lors de cette sortie était totalement imprévue, il y avait très peu de chance pour que cela arrive. Mais bref, ce n’était que de l’histoire ancienne et les élèves étaient revenus sains et saufs, quoiqu’un peu effrayés et choqués par cette sortie. Après tout, ils étaient revenus, non ? Eh bien voilà, cela signifiait bien qu’elle ne les avait pas traumatisés et qu’ils étaient prêts à retenter un cours avec elle. Qui plus est, la sortie qu’elle avait organisée était encadrée par des professeurs… Partis à présent mais ils étaient tout de même là pour ne pas laisser la jeune femme seule dans un pays étranger avec des élèves.

Mais revenons au cours et à l’expérience. Les élèves passaient successivement devant elle pour prendre une fiole de folie, elle agissait d’ailleurs extraordinairement vite. Voir ses élèves réussir à se diriger vers les pièces adéquates sans trop se perdre était relativement drôle et un petit peu inquiétant, cela signifiait qu’ils avaient de l’entraînement. En quoi ? Parce qu’ils avaient l’habitude de se déplacer sans y voir grand-chose… Mais Nathalie n’était pas là pour reprocher aux élèves de participer, elle surveillait parfois durant la nuit mais était simplement une professeure durant ses cours. Alors, le gendarme… Au cachot ! Pour l’instant, elle regardait attentivement tous ses élèves pour ne pas qu’ils fassent de bêtises ; certains avaient l’air effrayés, d’autres semblaient prendre un énorme plaisir avec les hallucinations qu’ils avaient, d’autres encore étaient plus… Perplexes. Et tout cela dura une bonne vingtaine de minutes. Lorsqu’ils furent tous revenus à leur place initiale, la jeune femme dit :

Nathalie – Bien, vous êtes tous remis de vos émotions ? Maintenant, tant que tout est bien « frais » dans votre esprit, notez votre expérience du début à la fin, tout ce que vous pensez dessus. Dans dix minutes, je vous donne l’énoncé du devoir et la date du prochain cours. L’indice est déjà affiché, vous pouvez réfléchir et vous inscrire au prochain cours dès la fin de ce cours-ci.

Patientant les dix minutes promises, Nathalie inscrivit au tableau l’énoncé du devoir, la date du prochain cours et l’indice qu’elle avait affiché au cas où certains n’y pensaient pas. Peut-être les questions étaient-elles poussées, mais cela prouverait qu’ils avaient tous écouté au cours et qu’ils n’étaient pas là pour faire acte de présence et ne pas perdre des points. Quoi qu’il en soit, à présent, ils avaient tous terminé, tous pouvaient prendre note des questions et des informations relatives au prochain cours s’ils le souhaitaient. Se tournant à nouveau vers eux, elle dit :

Nathalie – Ce devoir clôture le cours. N’oubliez pas de le rendre, vous ne ferez que perdre des points à votre maison sinon ! J’espère que ce cours aura été divertissant, mais sachez que la théorie ne peut être évitée, bien que cela ennuie certains d’après ce que j’ai pu voir. Vous n’arriverez à rien sans étudier. Sur ce, bonne semaine et au prochain cours, en forme !