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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Académie de Poudlard ~¤~ :: Les couloirs
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Les toilettes des garçons
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Re: Les toilettes des garçons
Invité, le  Lun 13 Avr - 22:59

Jasmine répondit à mon enthousiasme et attrapa également sa bombe de peinture. Tout comme moi, elle affichait un sourire béat et une mine réjouie. C'était tellement agréable de se tenir là, avec cette sublime affiche, mais surtout en sa compagnie. Bientôt nous quitterons le château et toutes les petites illégalités que nous avions éxécutées ne serons qu'un fragment du passé... Mais un fragment inoubliable malgré tout ! Et même si tout cette époque était révolue, je ne doutais pas que Jasmine et moi allions poursuivre nos folies ailleurs, à une autre échelle.

Après avoir poser sa bombe, elle se redressa pour me faire face.

- J'en dis que je suis totalement d'accord. Et puis ce serait bien trop égoïste de notre part de priver tout le château de cette magnifique affiche, déclara-t-elle avec entrain.

Elle m'adressa un clin d'œil complice auquel je répondis par un grand sourire, et me tendit l'affiche qu'elle avait préalablement enroulée. Le moment était venu de rendre tout ça public et de profiter de cette petite victoire contre la politique du château. Nous misions toutes les deux gros, mais que pouvait bien faire ce pauvre Serguei ? Nous punir ? Nous renvoyer ? Non, je n'en croirais rien. Et puis de toute façon, personne ne saura jamais quels étaient les auteurs de cette affiche. C'était donc d'un pas décidé que je franchis la porte des toilettes aux aguets, succédée de ma meilleure amie.

Je l'attrapai par la main et tout en courant à travers les couloirs, nous rigolions comme des gamines. Quelques secondes nous suffirent pour atteindre la salle des professeurs. Regardant Jasmine d'un air espiègle, je sortis l'affiche de mon sac. Y prenant également des punaises, j'en tendis deux à la Bleue et Bronze et déroulai notre méfait sur le panneau d'affichage.

- Nous ferions mieux de nous dépêcher avant que d'autres qui ne conspireraient pas ne nous attrapent ! M'exclamai-je.
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Re: Les toilettes des garçons
Invité, le  Ven 1 Mai - 22:17

Une fois hors des toilettes, les deux jeunes femmes se mirent à courir dans les couloirs, prenant tout de même soin de ne pas faire de bruit. Elles gardaient donc leurs rires bien étouffés. Il ne valait mieux pas ameuter tout le château. Les autres élèves et le personnel auraient tout le loisir d'admirer leur œuvre le lendemain, en temps voulu.

Les deux amies ne mirent pas bien longtemps avant d'arriver devant la porte de la salle des professeurs. Elle se lâchèrent la main. Un sourire aux lèvres, Jasmine regardait sa meilleure amie sortir l'affiche de son sac, ainsi que des punaises. La blondinette en reçut deux entre ses doigts, et elle aida Face à fixer leur chef-d’œuvre sur le panneau d'affichage. Parfait.

- Nous ferions mieux de nous dépêcher avant que d'autres qui ne conspireraient pas ne nous attrapent ! fit remarquer la brune.

Jasmine hocha la tête, contempla une dernière fois leur travail -peut-être que lorsqu'elle se réveillerait le lendemain, un professeur l'aurait déjà arrachée- et fit demi-tour. Elle passa un bras autour des épaules de Face en riant légèrement.
Franchement, Face avait souvent des idées farfelues. Mais elle aussi. Et puis, leur amitié avait débuté dans les toilettes des garçons, lieu ô combien étrange. Il n'était donc pas étonnant qu'elles cherchent souvent l'occasion de faire des conneries farfelues. Mais en agissant dans l'ombre. Comme elles étaient des élèves studieuses et sages, personne ne les soupçonnait jamais.

Une fois qu'elles furent près de la Salle Commune des Poufsouffles, Jasmine planta un baiser sur la joue de sa meilleure amie, avant de prendre la direction de la Tour des aigles.

"Bonne nuit Face !" lança-t-elle en arrivant au bout du couloir.


HRPG : Il était super sympa ce RP ! Au prochain ! =D



Fin du RP
Lizzie Cojocaru
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Re: Les toilettes des garçons
Lizzie Cojocaru, le  Ven 19 Juin - 14:14

RP avec Jade Wilder

Poudlard, fin de printemps, samedi, 16h. Il faisait bon, pas aussi caniculaire qu’à 14h, pas aussi frais qu’à 5, ça donnait... envie de fuir tous les mioches étendus dans le parc. Ils étaient partout. Mais à quoi servait le nouveau dirlo et sa loufoque quête de la grandeur dans un lieu peuplé de glandus ? Enfin, glandus soumis qui s’y soumettaient. Il faudrait un nouvel arrêt indiquant que tout temps de pause est à passer en Bibliothèque, ça ce serait une brillante idée pour avoir plus de verdure pour elle ! Non qu’elle aime tant la verdure hein, tortues et autres Serpents ne la passionnaient jamais. Fin sauf Zsa peut-être, mais Zsa était terriblement intéressante, entre un niveau magique supérieur à la moyenne -championne d’Angleterre rpz- et un dégoût de l’ordre sous toutes ses formes. Bref, Zsa n’était pas non plus l’objet de tous les désirs : elle avait pour rival un manuscrit. Celui d’Albert L’Ancien. Mieux que les «pics»-takers d’airain qui volaient des instants au Temps, la reliure de cuir cachait de quoi dérober à la Mort quelques unes de ses victimes.

A l’inverse des vols moldus, on ne privait pas les prisonniers échappés de mouvement, mais l’on était encore loin du moment où on leur donnait vie. Enfin, certains bouquins de magie noire devaient sans doute le permettre, mais le seul épisode dont elle ait été témoin ne rendait leur pseudo-volonté aux défunts, hors c’est celle-ci qui intéressait la préfète. Elle voulait savoir ce que de l’autre côté du voile des bouts de vie pouvaient encore lui apprendre. Ce que sa grand-mère tétraplégique avait réellement fait, l’histoire de l’erreur de cuisine étant trop clichée, même pour une famille où l’absence de don culinaire semblait génétique. Bennet fantasmait quelque acte illégal ayant mal fini. Que la responsabilité aille aux Aurors, aux Phénix, aux Mangemorts, qu’importe ! Elle voulait juste savoir que sa grand-mère avait perdu tout sentiment d’utilité sociale -vide sentiment, de l’avis de la Poufsouffle qui ne s’enorgueillissait jamais d’en avoir- pour une rébellion proscrite. Qu’elle n’était la seule à avoir le goût du risque ailleurs qu’aux fourneaux.

Pis elle voulait aussi apprendre ce que feu sa soeur (merveilleux groupe nominal, si à propos, vraiment, aussi délicieusement ironique que la chair humaine à bout de fourchille) avait ressenti, regretté -oui elle en avait quelque chose à faire, c’était quand même sa soeur-, mieux, compris. Compris de poids des hasards, des rencontres, la magie du frémissement d’aile de chauve-souris qu’est le corps à la frontière de vie et mort. Ce qu’elle pouvait lui faire croire pour la tourmenter encore comme cela avait toujours été sa fonction. Il faut dire que l’incendie avait un avantage : il donnait une profondeur à sa soeur et l’opportunité d’avoir un mort gourmand de dialogue avec elle à disposition. Si elle avait bien compris, ce ne serait pas vraiment «l’âme» dont parlaient les moldus qui lui reviendrait mais une image dotée de souvenirs, personnalité, et capacité élocutoire. Enfin, élocutoire était un bien grand mot quand on savait que les discours de sa cadette relevaient surtout d’un inimitable babillage.

M’enfin, pour se faire, il lui fallait surtout du temps et de l’espace pour relire le manuscrit. Elle n’était pas sûre de maitriser le procédé et se refusait d’en parler à Ebenezer -qui n’avait daigné lui accorder un cours de nécromancie- ou à Parker -qui ne la prenait pas encore pour une folle. Du coup, le Manuscrit, elle comptait bien passer l’aprem à le lire, à en trouver les possibles anagrammes, codes César et autres. Ne pas comprendre une subtilité, c’était peut-être lâcher l’image sous forme de fantôme et se condamner à la présence de la sotte jusqu’à la fin de sa scolarité. Ou la rendre inapte à parler, auquel cas sa sale tronche ne servait à rien, ou pire, ne lui donner la possibilité que de parler à travers ses lèvres à elle, auquel cas la schizophrénie de la blairelle ne serait plus une rumeur.

Sachant que les mecs n’avaient pas de vagin rendant, à la fin du mois, leur présence aux toilettes trop fréquente, pis qu’ils aimaient la lisière forestière d’une manière dépassant toute commune mesure, la Seafordienne fila, son précieux en main, squatter leur salle. Pis soyons francs, la Geignarde était bien trop curieuse. Bennet ne voulait pas un corps, qu’il soit physique ou non. Elle appréciait d’ailleurs à sa juste valeur le fait que la pudeur masculine exclue tout tableau des lieux. Entrouvrant la porte d’une manière aussi peu délicate qu’elle en avait l’habitude -incluant, en prime, de se manger la marche et manquer de faire un bisou d’esquimau au sol- la jeune femme découvrit, dépitée, qu’elle était déjà occupée.
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Re: Les toilettes des garçons
Jade Wilder, le  Dim 28 Juin - 15:01

La chaleur était de retour. Dieu merci, car Jade était une habituée des grosses chaleurs. En Italie, là où elle vivait, il faisait chaud à peu près toute l'année, plus ou moins selon les saisons, mais il était très rare qu'elle grelotte de froid. Alors, le changement avait été radical lorsqu'elle avait débarqué en Angleterre, puisque à ce moment là, le temps était grisâtre et pluvieux. Un tel temps l'avait légèrement déprimée, forcément, le retour du soleil lui redonnait le sourire. Et oui, vraiment. Elle était à présent dans sa phase presque enfantine, beaucoup plus causante, donc. Son activité pendant les cours s'en ressentaient, ils devaient être surpris, elle qui était toujours des plus discrètes. Qu'ils en profitent, ça ne durerait pas. On ne peut jamais réellement savoir combien de temps ça dure avec Jade, c'est sans doute ce qui la rends aussi imprévisible.

Quoi qu'il en soit, la jeune fille avait droit à une pause bien méritée en attendant le prochain cours. Une pause qu'elle avait mise à profit... pour réviser ! Eh oui, on ne change pas une équipe qui gagne. La blonde avait beau être dans une phase plus légère qu'à son habitude, les cours, les révisions, l'apprentissage.. tout ça restait ses priorités. Elle ne pouvait pas rester sans rien faire de toute façon, elle avait l'impression que ça la tuait de l'intérieur. Qu'elle ne servait à rien. Et c'était une sensation qu'elle ne voulait surtout pas ressentir, c'était trop.. non, elle ne voulait pas, point à la ligne. Alors, elle passait son temps plongée dans ses bouquins, ou à s’entraîner. Oui parce-que en plus des problèmes de langage, il fallait qu'elle ait du mal avec la magie. Et elle ne savait toujours pas pourquoi, c'était frustrant, en particulier pour une mordue de travail. Comment avancer si on est incapable de réaliser correctement des sorts somme toutes plutôt simples ? C'est impossible. Entraînement, entraînement, entraînement. Le beau temps attendrait, elle pourrait se permettre de flâner dans quelques temps, après avoir eu la certitude de ses progrès. Autant dire que ce n'était pas pour tout de suite, mais plus elle travaillait, plus elle avait de chances que ce jour arrive rapidement.

Alors, cet après-midi là, elle avait décidé de se chercher un endroit un peu tranquille, où elle pourrait s’entraîner sans déranger et surtout sans être vue. Elle n'était pas folle la Jadou, elle connaissait les règles. Et même si elle était plutôt du genre à vouloir les enfreindre, elle ne voulait pas donner une occasion à Kholov de la renvoyer. L'Italienne ne pourrait pas retourner dans son ancienne école et en changer encore une fois était tout simplement inenvisageable. Elle avait déjà bien du mal à se faire à cette nouvelle vie, qu'arriverait-il si elle devait de nouveau tout reprendre à zéro ? Elle avait eu l'impression d'échouer, et là aussi c'était une sensation qu'elle ne voulait pas connaître de nouveau. Alors autant rester discrète. Seulement voilà, elle ne connaissait pas beaucoup l'école encore, comment trouver un lieu discret quand on ne sait même pas où on mets les pieds.. Elle avait bien essayé de trouver un coin tranquille dans le parc, mais celui-ci était bondé par des élèves cherchant la chaleur. Comment ils faisaient ? Jade avait beau apprécier le beau temps, quand il faisait aussi chaud elle avait besoin d'être un peu au frais, surtout pour réviser. Quoi qu'il en soit, trouver un coin tranquille et à l'ombre était mission impossible.

Alors elle avait dû se rabattre sur le château en lui-même, visitant des salles un peu au hasard. C'était risqué, qui sait sur quoi ou sur qui elle pouvait tomber en y allant à l'aveuglette. Mais elle n'avait pas tellement le choix et plus vite elle aurait trouvé, plus vite elle pourrait commencer son entraînement. Les salles défilaient devant ses yeux et à chaque fois quelque chose clochait, c'était frustrant. Légèrement – bon d'accord, totalement – perfectionniste, Jade avait besoin de trouver l'endroit parfait, littéralement. Il ne devait pas faire trop chaud, elle devait pouvoir se poser dans un coin sans problème, il ne devait pas y avoir de passage, ou alors très peu et surtout, personne ne devait voir ce qu'elle faisait. C'était dingue, elle avait presque l'impression d'être une criminelle, c'est dire à quel point les règles mises en place par le directeur de Poudlard étaient idiotes et sans fondements. On se serait cru dans un pensionnat moldu, et Jade savait de quoi elle parlait. Bref.

Enfin, la jeune blonde crut avoir trouvé son bonheur. Elle venait d'entrer dans une salle où la chaleur semblait raisonnable et les murs étaient dénudés de tout tableau, ça aurait pu être un problème aussi. Oui mais voilà, c'était trop beau pour être vrai, l'Italienne comprit bien vite où elle se trouvait et vira au rouge pivoine. Non, mais, elle devait vraiment être idiote c'était pas possible ! Poussant un long soupir, serrant un peu plus ses quelques livres dans ses bras, Jade attendit quelques secondes, profitant sans le vouloir du silence des lieux, avant de faire, enfin, demi-tour. Trop tard. Ce n'était pas une tête masculine qui venait d'entrer dans la pièce, elle n'était donc pas la seule à ne pas connaître les salles du château ? Oh non, c'était peu probable, puisque l'adolescente reconnut bien vite la préfète de sa maison. Oh bon dieu.. Elle allait avoir des ennuis là ! Vite, trouver une excuse.

- Je.. scusa.. désolée.. Je dois pas.. être ici mais je ne sais pas.. très bien comment est l'école encore et.. enfin je voulais réviser au calme..

Ahah, c'te bonne blague, les toilettes des hommes pour réviser. Tu allais la prendre pour une folle, ou pire, la faire renvoyer. Ah non hein, elle ne pouvait pas se faire renvoyer maintenant, pas alors qu'elle commençait tout juste à se faire à sa nouvelle vie. Allez, elle pouvait s'en sortir. N'est-ce pas..? Eh mais en fait.. elle n'était pas la seule à être entrée dans un lieu inapproprié.. Attaquer la préfère n'était sans doute pas raisonnable, alors la jeune fille resta silencieuse, observant surtout le livre que tu portais. Elle ne le connaissait pas ce bouquin, alors évidemment sa curiosité la poussait à vouloir en savoir plus. Et oui, même dans une situation où elle pouvait se faire taper sur les doigts.

- Qu'est-ce que c'est..? Je ne.. hum.. le connais pas..

Comme pour appuyer ses dires et qu'on comprenne bien ce qu'elle voulait dire par là, la blonde fit un léger signe de tête vers le livre. Sa curiosité la perdrait un jour.
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Re: Les toilettes des garçons
Lizzie Cojocaru, le  Jeu 23 Juil - 18:50

HPRG:

Il était malaisé de déterminer l’âge de l’inconnue. D’un côté, elle faisait presque sa taille, de l’autre, sa peau laiteuse, douce, presque onctueuse, paraissait impossible pour une fille de sa promotion. Aussi finement dorée que les mèches encadrant délicatement son visage, elle lui rappelait vaguement Kitty. En plus jolie, puisque même une grimace gênée rendait l’ouverture de ses lèvres comme exhalant les senteurs estivales, et sans les tâches de rousseur ; une inattention et la préfète se laissa déstabiliser. Savourant le silence et l’absence de commentaire quant à sa presque-chute, elle étudia la tenue de la jeune femme. L’or se trouvait aussi sur son blason. Une élève de sa maison dont le visage lui était si peu familier ? Elle était plutôt amnésique des prénoms, en revanche, les faces jouissaient d’ordinaire de son hypermnésie. Autant dire que ça devenait presque intéressant.

La voix chantante, à la fois cristalline et hésitante, de sa proie du jour s’éleva enfin.
- Je.. scusa.. désolée.. Je dois pas.. être ici mais je ne sais pas.. très bien comment est l'école encore et.. enfin je voulais réviser au calme..
Une chose était certaine : c’était pas une native britannique. Cette notion ne venait pas de la méconnaissance des salles mais plus de l’accent de la blairelle. Une espagnole, ou une italienne, peut-être ? Voilà pourquoi elle lui faisait penser à l’été, le soleil avait dû s’attacher à ses pas. Mais l’excuse de la Poufsouffle lui parût bien maladroite. Pour réviser, tu fais comme tout le monde, tu vas rejoindre les piafs et conventionnels en bibliothèque, tu utilises la salle commune, ou si le calme est ton obsession bah tu vas dans ta chambre. D’où tu vas aux toilettes des mecs.

Nah, le plus probable était qu’elle ait un rendez-vous peu galant. Pourtant, Bennet n’entendait pas d’autres respirations que les leurs, et les secondes se prélassaient assez pour que l’on juge la présence d’un intrus improbable. A moins que ce soit un petit futé pour se munir de bouquins à la Lynch offrant un Silencio applicable sur le rythme respiratoire. Alors qu’elle sondait l’or se mêlant à l’émeraude jusqu’aux iris de la petiote, elle peina pourtant à relever tout signe de mensonge. Enfin, comme faire confiance n’était pas dans ses habitudes, elle informula tout de même un discret #Hominum Revelio. Elle ne sut dire si l’absence de mention du geste par la jeune femme signifiait qu’elle voulait se faire passer pour plus bête qu’elle ne l’était dans le but de la manipuler ou si son attention était véritablement accaparée par autre chose. Comment, quand on est avec Bennet, on ne regarde pas ailleurs, quelle idée. Rofl interne.

Un sourcil se leva, interrogateur, et elle suivit le regard de son interlocutrice. La sudiste semblait dévorer son précieux manuscrit des yeux. Ah non, si elle croyait pouvoir l’enliser en terrain pareillement dangereux, elle pouvait toujours courir. Passer un interrogatoire aux morts, ça se faisait pas en présence de la première curieuse, être mignonne ne changeait strictement rien au principe. De son air angélique, la Poufsouffle continua :
- Qu'est-ce que c'est..? Je ne.. hum.. le connais pas...
A nouveau, deux options. La manipulatrice qui connait ce bouquin, sait qu’il coûte une blinde, vaut plus encore, bref veut en faire usage, et la simple fouine qui ferait mieux de rentrer au dortoir avant que les choses dégénèrent. Mais à y bien regarder, la préfète avait déjà rayé la première solution. Ce qu’elle voyait en face d’elle, c’était une « vraie », vous savez, pas comme sa cliente de l’autre soir, une fille persévérante dans la curiosité comme la magie. Une fille avec un véritable avenir. Peut-être était-ce ce qui lui déplaisait tant chez elle. Peut-être l’enviait-elle. Peut-être la ressemblance avec Kitty la rendait-elle par essence insupportable.

Pourtant, à y bien réfléchir, elle savait pertinemment que la réponse n’était pas là. Que cette gamine lui inspirait plus de pensées positives que négatives. Qu’elle avait envie de... l’aider ? De lui insuffler l’ambition dont elle avait manqué dans ses études ? Nah, oh Ana non, ça n’avait rien à voir. Où était Parker, il l’avait encore droguée, y avait que ça. Sa voix, un poil moins rauque que d’ordinaire, s’épaissit enfin à l’écume de ses dents.
- Rah, parle pas de devoir, le règlement n’est pas le souci, c’est plus l’étrangeté de tes goûts qui me perturbe, y a mieux pour l’odeur... Elle était préfète, pas mère, par Merlin ! Tapotant son précieux manuscrit comme la voie à son monkey tree, elle reprit, toujours trop douce, sans virer doucereuse. C’était bizarre, ça lui allait pas, un truc à la faire frissonner si elle n’avait connu jusque là de situations autrement plus inquiétantes. J’crois pas t’avoir vue aux cours réservés aux septièmes années, j’pense que t’auras du mal avec celui-là. Tu voulais bosser quoi ? Ses derniers mots lui écorchèrent les lèvres, et elle sut que si, elle détestait la gamine, c'était pas permis de la rendre aimable, ça allait barder namého.
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Re: Les toilettes des garçons
Jade Wilder, le  Jeu 6 Aoû - 8:14

HRPG: C'est à mon tour d'être en retard.. Désolée :S

A l'heure actuelle, Jade se retenait de se balancer d'un pied à l'autre. Elle faisait ça quand elle stressait, en plus de se triturer les doigts et mordre sa lèvre nerveusement. Bon, ses deux autres tics étaient incontrôlables, elle ne pouvait absolument pas s'en empêcher. Ça ne devait pas lui donner l'air très innocent ça, bravo Wilder. Non mais vraiment, elle n'avait pas besoin d'avoir des ennuis maintenant, pas avec tout ce qui l'attendait, elle avait beaucoup trop à faire, à réaliser, pour avoir droit à des sanctions. Pire, au renvoi ! Non non non, on ne stresse pas. Si l'attention de la jeune Italienne était accaparée par le livre inconnu, elle n'en oubliait pas cette position délicate. Après tout elle n'aurait pas dû se trouver là. Alors oui, elle restait discrète et ne faisait aucune remarque, même pas sur la fameuse demi-chute qui n'avait même pas retenu son attention le quart d'une seconde. Vu le nombre de fois où elle s'était ramassée comme une idiote, elle évitait de toute façon ce genre de remarque. Et pour être honnête, elle n'avait pas envie de sourire là tout de suite. La blonde ne te connaissait pas, ne savait pas réellement comment tu étais avec les autres élèves en général. Alors forcément, elle était dans le flou, ce qu'elle détestait réellement.

De nouveau ses lèvres se rencontrèrent, séchant à une vitesse incroyable dans ce genre de situation. Que devait-elle faire ? S'en aller peut-être ? Mais tu n'apprécierais peut-être pas. Tout comme le fait qu'elle reste en fait. Jade n'était pas bête, toi tu étais loin d'être nouvelle, tu savais où tu t'engageais en venant dans cet endroit précisément. Toi aussi tu avais donc des choses à y faire. Sa présence n'était pas une réelle bonne idée. Pourtant, elle ne bougeait pas, attendant un geste, un signe, une parole, ou même juste un indice qui lui permettrait de savoir ce qu'elle était sensée faire. Alors, l'Italienne observait.

Tu étais plus âgée qu'elle, ça c'était quelque chose qu'elle savait déjà. Tu étais préfète, on progresse. Ensuite ? Tu n'avais pas l'air particulièrement méchante, en revanche il était évident que tu cherchais quelque chose à lui reprocher. Si elle avait été dans une mauvaise phase, Jade n'aurait sans doute pas apprécié qu'on la regarde avec insistance. Comme si elle avait des choses à cacher..... Ouais bon d'accord, elle avait effectivement des choses à cacher, mais ce n'était pas si grave, hein ? Elle voulait juste s'entrainer un peu, rien de bien méchant.. Sauf que c'était interdit.. Hanlala, Jade sentait l'embrouille à plein nez. Les secondes se prolongeaient d'ailleurs un peu trop à son goût. Que cherchais-tu ? Se forçant à garder les yeux levés vers toi au lieu de regarder le fameux bouquin que tu tenais, Jade essayait de.. de quoi ? En fait elle ne faisait rien de particulier. Pour elle, pratiquer était une chose tout à fait normale, après tout elle se trouvait dans une école. Elle trouvait cette règle un peu excessive, peut-être étais-tu de cet avis ? Ou pas. Tu étais préfète après tout, ce n'était sans doute pas pour rien. Rha, trop de questions, pas assez de réponses. Quoi qu'il en soit, c'était quelque chose de si naturel que Jade n'y voyait aucun mal, alors peut-être que ça passerait..? A voir.

- Rah, parle pas de devoir, le règlement n’est pas le souci, c’est plus l’étrangeté de tes goûts qui me perturbe, y a mieux pour l’odeur...

ENFIN ! Une réponse. Jade commençait presque à perdre espoir. Cependant, elle mit plusieurs secondes à en comprendre le sens. Tu n'allais pas l'engueuler alors ? Ok, elle pouvait respirer convenablement à nouveau. Non parce-que dans tout ça, elle avait presque eu peur de souffler un peu trop fort et de provoquer ta colère. On sait jamais, hein, rappelons qu'elle ne te connaissait que peu. Mais.. étrange.. quoi ? Perturbe ? Ok, elle devait fouiller dans sa mémoire, se repasser les nombreuses pages de dictionnaire qu'elle s'était mises à apprendre - sans réel succès, la blonde avait toujours besoin d'un but réel pour apprendre correctement - et voilà ! Enfin, elle réussit à comprendre le sens général de la phrase prononcée, maintenant le plus dur c'était d'y répondre. Vraiment plus dur. Comment se justifier correctement quand on a pas la totalité des mots pour le faire ? Bonne question, sans réelle réponse. Alors, Jade fit son possible pour limiter les dégâts, parlant pourtant avec sincérité, autant qu'elle le pouvait en tout cas.

- Je.. aime être sol.. seule.. Et hum.. Je savais pas que.. c'était.. cette salle là.

Est-ce que ça te suffirait comme excuse ? La blonde n'en était pas certaine, loin de là. Elle aurait dû se méfier aussi, rentrer au hasard dans des salles est loin d'être une bonne idée. Elle accumulait les idées foireuses, décidément ! La seconde suivante, son attention s'était déjà rapportée vers le livre que tu tenais précieusement. Tu devais beaucoup y tenir pour l'enserrer avec une telle emprise. Peut-être qu'elle ne devrait pas poser de questions en fait, elle n'était pas franchement dans une position confortable pour laisser place à la curiosité, et pourtant ça n'était pas l'envie qui lui manquait.

- J’crois pas t’avoir vue aux cours réservés aux septièmes années, j’pense que t’auras du mal avec celui-là. Tu voulais bosser quoi ?


Eh bah voilà, la question fatidique devait bien finir par tomber. Qu'est-ce qu'elle bossait ? La magie. En avait-elle le droit ? Non. Alors était-ce une bonne idée de le dire ? Certainement pas. Bah voilà, problème réglé. Dans un monde utopique, bien entendu, elle ne pouvait pas éviter tout simplement la question, c'était un manque de respect considérable. Elle devait mentir alors ? Ahah, mauvaise idée aussi, l'adolescente était incapable de mentir correctement, elle virait au rouge ou montrait des signes de nervosité. Un seul moyen, la vérité. Si, comme tu le disais, tu n'étais pas à cheval sur le règlement, elle avait peut-être une chance de ne pas s'en prendre plein la tête ? Pour le coup, elle en oublia l'espace de quelques secondes le fameux livre.

- La magie.. m'aime pas.. Je.. j'ai du mal.. avec les sorts.. certains sorts.. Me.. euh.. Les réussir..

Cette fois son hésitation n'était pas dû qu'aux problèmes de langage, si l'envie t'en prenait, elle aurait droit à des sanctions. Elle devrait s'y intéresser d'ailleurs, si ça devenait une habitude d'enfreindre les règles. Pas qu'elle était coutumière des infractions aux différents règlements qu'elle avait connu, mais celui-là était particulièrement strict. Trop, même pour elle. Quoi qu'il en soit, sa curiosité avait des limites et même si ses lèvres lui brulaient à force de résister à l'envie de te demander ce que, toi, tu faisais là, Jade n'en faisait rien. Franchement, valait mieux faire profil bas.

- Scusa.. Je peux.. partir.. si tu veux..
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Re: Les toilettes des garçons
Lizzie Cojocaru, le  Mar 18 Aoû - 10:56

Bennet avait rarement vu une élève si nerveuse, et pourtant, les épingler était l’un de ses passe-temps. Passe-temps relativement incohérent aux yeux de certains, puisque quoi qu’elle n’ait qu’une colle à son actif, elle avait du commettre plus d’infraction que la moitié des élèves qu’elle avait chopée. En plus sérieux, elle avait été chopée pour bataille de nourriture dans les cuisines, pas pour ses activités nocturnes qui auraient pu lui coûter nettement plus cher. Pas non plus pour ses expériences sur cadavres de créatures, ou créatures vivantes si l’on qualifiait les boursouflets et chouettes de créatures, ou sur êtres humains à condition de penser que le Deybile leur servant de concierge détenait assez de neurones pour être qualifié d’humain. Non, franchement, le personnel de Poudlard et les préfets avaient toujours bâclé leur job, et pour arrangeant que ce soit, cela la motivait aussi. C’est simple : sous l’ère de son travail avec Delab, elle prenait un plaisir sans fin à effectuer un tri, les plus cons ayant une sanction immédiate, les plus futés une possibilité de rédemption s’ils gâchaient avec suffisamment de subtilité la nuit de son collègue. C’était moins le cas aujourd’hui que Myoche était préfète. La fille ne lui inspirait pas particulièrement d’animosité, ni de confiance. Elle avait l’air cruche, mais sans plus. Du coup, elle n’écopait que de l’indifférence de la jaune et noire, qui effectuait son job en solo. Peut-être la raison pour laquelle être préfète lui plaisait tant était, outre les prétextes pour vadrouiller la nuit et réaliser toutes les infractions que son avis lui dictait, qu’à ses yeux être fraudeur était un art à part entière. L’audace creuse était dénuée d’intérêt. Il y avait une certaine beauté dans le fait de détourner les règles, de s’insurger.

Mais lorsqu’on s’y prenait sans effort pour dissimuler, alors on ruinait tout, on salissait la réputation de générations entières de troublemakers. 2RT-goonies étant l’une d’elle. Et là, là l’affaire se faisait personnelle. Un peu comme quand cette abrutie de Face Lamewood, ou quelque soit son nom, elle avait il y a longtemps renoncé à l’enregistrer, qui ne prenait jamais la moindre précaution, ne codant pas même ses missives où elle parlait ouvertement d’infractions ou d’avis personnel à l’encontre du staff et du règlement. Sans parler de la fois où elle s’était faite choper par Khonkhon lui-même. Encore heureux que la brunette avait eu l’occasion de se renseigner au préalable sur le seul avantage de son ex-connasse-de-partenaire-de-chasse : son boulot, où elle avait vendu à Fudge un félin trop gros pour qu’il ne constitue entre les mains du psychopathe le signe d’une envie de faire dévorer un élève. Peut-être que si Boccini avait acheté la bête, la Seafordienne aurait été moins méfiante, mais on parlait tout de même du type qui l’avait foutu à Sainte Mangouste quand il était en dernière année, un #Duro dans la gueule d’une petiote, tout à fait normal. Oui, c’est clair que parfois, choper des élèves lui fournissait aussi de nouveaux arguments pour faire virer des profs, et ça, c’était un avantage plus qu’indéniable. Que bon, elle avait déjà tenté de se laisser victimiser en duel, l’ensorceler pour qu’on le croit sous l’emprise de kiwicot, bientôt ne resterait plus que la plainte pour viol. On pouvait pas laisser ce malade mental dans l’équipe.

Même s’il y avait d’autres priorités, parmi lesquelles Mkrovsk, mais ce cas nécessiterait un attirail autrement plus important. Quand on supprime l’accès aux souvenirs des élèves que l’on passe à tabac, perdre son poste est finalement difficile, car ils n’ont pas grand chose d’autre contre vous que leur voix sans preuve et le souvenir d’un cours où on les a forcé à soigner des chats -ce qui, en soit, devrait être considéré comme un crime dans un cours de médicomagie où un matériel autre que les cadavres n’était pas digne d’intérêt. Fin bref, ouais, elle aimait son job, comme elle aimait être serveuse, job qui rapportait assez pour arrondir ses fins de mois. Mais là n’était, de toute façon, pas l’objet, puisqu’elle avait toujours face à elle une petiote trop nerveuse, sans aucun doute la plus nerveuse qu’elle ait eu l’occasion de voir, surtout pour si peu. A se triturer les doigts et mordre sa lèvre de manière aussi répétée, elle allait juste se retrouver avec des bouts de peau sanguinolents sur les dents, ça faisait pas propre. En quoi lui répondre pouvait être si difficile pour qu’elle y prenne temps de temps ? Ses sourcils s’arquaient bizarrement, ses lèvres asséchées se frottaient comme pour invoquer un génie hors de sa gorge, et enfin, elle parla.

- Je.. aime être sol.. seule.. Et hum.. Je savais pas que.. c'était.. cette salle là. La magie.. m'aime pas.. Je.. j'ai du mal.. avec les sorts.. certains sorts.. Me.. euh.. Les réussir.. Scusa.. Je peux.. partir.. si tu veux..
Bennet la laissa s’empêtrer dans ses hésitations, trop sur le cul. On la lui avait jamais faite, celle-là. Motif de l’infraction : entrainement à but d’amélioration des performances magiques. C’est vrai qu’officiellement, ils étaient là pour ça, m’enfin... Pour se faire choper pour pareille histoire, fallait vraiment jouir d’une malchance interstellaire. Que là encore, c'était le type d'infraction qu'elle commettait non tous les quatre matins mais tous, réellement. Mais elle n'avait jamais pris quelqu'un ayant le même objectif. Bon, avec une mince nuance, vu que les sorts que Bennet pratiquait en cachette s'enseignaient rarement en cours. Un silence, les lèvres de la septième année s’étirèrent imperceptiblement, puis elle rit. Pas tellement moqueuse comme d’habitude, plutôt... de bon coeur, c’est ça qu’on dit ?
- T’es trop choute. Conseil : le meilleur timing pour s’entrainer, c’est vers 5-6h le matin. Là, tu risques rien. Fin si, tu peux me croiser, m’enfin. Balance, c’était quoi tes révisions du jour ? P’t-être que je peux ai-. Elle s’interrompit. *Cough interne.* Rangeant son manuel pour se donner contenance, elle piocha l’un des manuels de Blondie et commença à le feuilleter.
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Re: Les toilettes des garçons
Jade Wilder, le  Mar 1 Sep - 15:52

- T’es trop choute. Conseil : le meilleur timing pour s’entrainer, c’est vers 5-6h le matin. Là, tu risques rien. Fin si, tu peux me croiser, m’enfin. Balance, c’était quoi tes révisions du jour ? P’t-être que je peux ai-...

Oula oula oula.. Bug. Si Jade avait comprit la quasi totalité de la phrase en elle-même, elle avait l'impression qu'on lui jouait un mauvais tour. La préfère des Poufsouffles, celle qui était entre autres là pour punir les différentes infractions, lui conseillait à elle, des heures pour commettre ces mêmes infractions ? C'était sans queue ni tête pour l'Italienne. Bon, la règle en elle-même était idiote de toute façon, mais un poste à responsabilités c'était pas rien ! Jade en resta bloquée sur le coup. Bien sûr elle n'allait pas s'en plaindre, ce serait idiot, elle était juste.. surprise. Au moins maintenant elle savait quand elle pourrait venir s'entrainer sans trop de dangers et ça, c'était un point non négligeable. Déjà qu'elle avait tendance à stresser très facilement, la crainte de se faire surprendre n'arrangeait rien à ses affaires.

- Gracie.. enfin.. merci..

Alors quoi ? Elle allait vraiment te faire confiance ? Ce n'était pas dans ses habitudes.
Mais là, présentement, elle n'avait pas trop le choix, s'estimant déjà heureuse que tu ne lui apportes pas des ennuis supplémentaires. Il ne lui restait qu'un an et quelques mois avant de quitter Poudlard, avant de reprendre sa vie et de surtout, de pouvoir aider vraiment sa famille. Un an et quelques mois. Il fallait qu'elle tienne bon, qu'elle progresse et surtout, qu'elle ne se laisse pas distraire par quoi que ce soit. Visiblement, tu voulais l'aider, soit. Tu étais sans aucun doute en dernière année, un niveau plus élevé que le sien donc, il fallait être idiot pour ne pas accepter l'aide de quelqu'un qui en sait plus que vous. Cependant, Jade avait une drôle d'impression qu'elle n'arrivait pas à définir réellement. Pourquoi n'avais-tu pas terminé ta phrase ? Et puis, pourquoi avais-tu l'air de retenir certains de tes mots ? C'était assez étrange, trop étrange pour que la blonde puisse en comprendre la raison. L'Italienne avait tendance à raisonner comme une enfant, pour elle, tu étais gentille, c'était le principal. Pour une fois qu'elle ne réfléchissait pas en décortiquant chaque parole et chaque geste..

Sortant de ses pensées lorsque tu capturas l'un de ses livres, Jade haussa doucement les épaules. Ce qu'elle devait étudier ? Tellement de choses. Elle avait deux livres prêtés par le professeur Winderfelt, bourrés de mots qui lui étaient encore inconnus. C'était une méthode assez efficace pour qu'elle apprenne du vocabulaire en Anglais. Mais à coté, elle avait aussi son dernier cours de botanique à réviser et surtout, surtout, il fallait qu'elle maitrise quelques sorts plus ou moins compliqués mais dont la prononciation lui échappait. Sans compter les quelques sorts qu'elle voyait dans les bouquins et qu'elle tentait de maitriser sans que ça ne finisse en catastrophe. Autant dire qu'elle avait du boulot. Maintenant, comment était-elle sensée dire ça ? C'était plus facile de se faire une liste mentale plutôt que de l'expliquer, surtout qu'il valait mieux qu'elle garde ces fameux "sorts trouvés au hasard" pour elle. Regardant le manuel que tu lui avais pris, la blonde répondit enfin.

- Je.. euh.. parler mieux Anglais.. réviser la botanique et hum.. des sorts.. ils ont.. pas marchés en cours de métamorphose.. C'est ce livre..

La jeune fille montra d'un signe de tête le manuel que tu tenais. En parlant de sortilèges, Jade se souvenait de la première fois où elle t'avait vue. L'animation ! Oui, cette fameuse animation qu'elle avait d'ailleurs gagné, on ne sait par quel miracle. Elle se souvenait aussi de ce qu'il s'y était passé, beaucoup de choses pas très légales surement mais peu importe. Présentement, ce qui l'intéressait, c'était quelque chose en particulier.

- C'est toi qui a.. fait le feu ? Qui ne brucia.. non.. brûlait pas ? A l'animazione ?


Dernière édition par Jade Wilder le Sam 15 Avr - 18:34, édité 2 fois
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Re: Les toilettes des garçons
Lizzie Cojocaru, le  Mer 2 Sep - 12:27

Bug informatique. Un deux un deux. Le composant douce Pouffy en perdition ne répond plus, merci de laisser un message, de réessayer ultérieurement. Ou un truc comme ça. Elle y connaissait rien en informatique, mais elle avait bien l’impression que les écrans tout noirs de son père ne répondaient pas plus. C’est bon quoi, pas besoin de faire les mijaurées, elle s’appelait Elizabeth Bennet bordel, qui avait-il de choquant de ce type de conseil ? A moins qu’une fois de plus elle capte rien à ce qui était discuté. La petiote ne répondit d’abord pas, la regardant avec de grands yeux de boullu frit, et alors que la préfète allait lui ré-expliquer, la remercia, bredouillante comme un bézoard à l’entrée d’une gorge. Et mince. Retire toi cette comparaison de la tête, le bézoar a une fonction curative, ça y est, t’es encore entrain d’associer des images positives à cette gamine, mais qu’est-ce qui t’arrive Meg, et toi qui croyais connaître la chanson.

Bennet secoua la tête, Blondie le prendrait peut être pour une simple manière d’éviter tout remerciement, et en soit c’était ça, la blairelle ne voulait pas de gratitude, pas de sentiment d’obligation à son égard. Ça prenait trop de temps ces c*nneries, tout ce qui marchait c’était la mise à distance, l’attisement de la haine, le mépris, ça au moins ça permettait d’être libre, de ne pas avoir d’image par rapport à laquelle être attendue, devoir performer, ça ça permettait d’être soi. Cachant sa maladresse en parcourant les pages du manuel chopé, elle attendit la réponse de la jeune femme. Se trouvait sans doute ici celui de botanique, quel manque d’originalité pour les descendants d’Helga et Pomona. Y aurait toujours rien sur le navet népalais, les temps ne changeaient pas tant que ça, mais des aconits anti-Delab, des branchiflores apnée-tisantes, des dictames servant à quoi déjà, découvrir la vérité ou un truc comme ça, non, à guérir, à cautériser les plaies de façon moins divertissante que les #Plaginit, des mandragores assourdissantes, des Mimbulus
Mimbletonimprononçables, ouerf, les seules l’intéressant ne courraient pas entre ces pages.

Ah ben non. Try again. C’était pas de la botanique mais des sorts, tout un grimoire en fait, avec une majorité de sorts utilitaires. Bof, avec ça, même pas sûr qu’elle aurait pu la coller de toute façon. Donc elle prenait pas sa défense, elle lui octroyait pas de passe-droit, ça va, elle était encore Bennet. Elle aurait pas dû se sentir soulager, elle le savait être toujours elle-même, non, alors pourquoi cet allégement dans sa poitrine ? La voix de la blondinette servit de prétexte, de fuite, de changement de sujet, d’appel au cynisme. Mauvaise en langue anglaise ? Non jure, j’avais pas vu ! Ah pis de la botanique aussi. Boh, elle avait pas si tord que ça en fait, c’était bel et bien un cliché de Pouffy, pas douée avec les gens, préoccupée par le progrès, la persévérance, les sorts gentillets et les plantes curatives. Quand elle entendit la mention de la Métamorphose, elle sourit. Elle aimait pas sourire sincèrement, et deux secondes après son rictus était froid à nouveau. C’était une discipline où elle était irrégulière : un coup pitoyable avec Quinn, un coup motivée avec Evan, même si là encore elle manquait nécessairement de tuer quelqu’un. Un peu trop explosive pour aider, en fait.

Pourtant en feuilletant elle s’était arrêtée. #Incendio. Son bébé. Elle ne pouvait pas quitter ces murs sans aider la sixième année avec ce sort. A chaque règle son exception, p’t-être qu’elle l’aiderait avec celui-ci. Ah bah quand on parlait du loup.
- C'est toi qui a.. fait le feu ? Qui ne brucia.. non.. brûlait pas ? A l'animazione ??
Bennet, la pyromane à l’origine de cette petite diversion en pleine animation ? Elle aurait aimé dire oui. Ça aurait confirmé son je-n’en-ai-rien-à-foutre-d’utiliser-une-anim-pour-décimer-les-blaireaux, mais en fait, c’était pas le cas. Elle avait peut-être fourni le matos des Huffy Games, mais elle n’avait été l’instigatrice de l’incendie. Pire. Alors qu’elle aurait pu laisser le feu se répandre, elle l’avait contrôlé, mieux que son collègue dormeur, et s’était retenue de nommer le responsable vainqueur. Quel manque total de cohérence.
- Erf, non. J’crois qu’on compte un amant du feu, mais... J’ai juste lancé un Gèle-flamme pour éviter que- *que ça dégénère ? mais qu’est-ce qui m’avait pris ?* Bref, tu connais l’incantation ? Ça commence par un P. Et sans attendre de réponse, elle colla un #Atshum Draconis sur l’évier, de près suivi d’un #Incendio, et laissa la novice prendre le relais. En soit, si elles étaient prises, la petiote ne risquait rien : il était utilitaire d'éviter l'incendie. Wait. Elle s'en foutait des sanctions que risquait la mioche.
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Re: Les toilettes des garçons
Jade Wilder, le  Sam 12 Sep - 3:03

Aaaah la curiosité. Un trait de caractère que Jade n'avait jamais maitrisé. En même temps, elle n'en avait pas envie aussi. Pourquoi s'en priver, puisqu'elle découvrait des choses inconnues rien qu'en étant un peu curieuse. Et puis, il fallait la comprendre aussi, apprendre et découvrir, c'était son lot quotidien. Elle n'avait pas grandit comme les autres. A peu près toutes les activités normales d'une fille de son âge étaient un rêve éloigné, comme une chimère, un conte de fée irréalisable. Elle avait autre chose à penser que les soirées, les amis, les petits amis, les sorties en tout genre ou les soirées entre filles. Nan, elle connaissait pas tout ça. Peut-être que ça valait mieux d'ailleurs, sa timidité ne l'aidait pas franchement. C'était pire depuis qu'elle était à Poudlard. Ce qu'elle avait pour animer son esprit, de la plus simple façon qui soit ? La curiosité. Cette lueur pétillante dans ses yeux lorsqu'elle se posait des questions, qu'elle essayait de trouver des solutions à tel ou tel problème, telle ou telle situation. Ça, ça la faisait vibrer, à défaut de connaitre tout le reste.

Alors, elle se laissait prendre à ce jeu de l'esprit, camouflant la moindre once de méfiance pour laisser ce feu de la découverte s'emparer de sa conscience. Elle ne se sentait pas menacée, en vérité. C'était pourtant le cas, quelques secondes auparavant. Mais il semblerait que cette sensation soit partie, laissant place à une spontanéité presque inconsciente. La Jade du quotidien quoi. Cette Jade, justement, avait envie de savoir comment ce feu avait pu naître. Elle savait que c'était possible, mais n'avait jamais tenté ce genre de chose, sûre à 67% qu'elle pourrait provoquer une catastrophe. Un de ses nombreux problèmes, elle n'osait pas facilement faire les choses d'elle-même. En fait, tu semblais être son contraire sur beaucoup de choses. Tu avais l'air si sûre de toi, douée en magie, connaissant tant de personnes. Et puis jolie aussi. Bon, Jade trouvait à peu près toutes les filles jolies de toute façon. Monde de bisounours, le retour. Bref. La réponse à cette question purement curieuse ne se fit pas attendre bien longtemps.

- Erf, non. J’crois qu’on compte un amant du feu, mais... J’ai juste lancé un Gèle-flamme pour éviter que..

Nouvelle coupure. Une fois encore, Jade ne put s'empêcher de la remarquer, sans pour autant la relever. En revanche, ça l'intriguait beaucoup. Sans doute pour éviter que les Poufsouffles présents ne finissent en brochette à barbecue carbonisées. Pourquoi ne pas le dire alors ? Tu étais décidément un mystère pour la jeune Italienne, dans tous les sens du terme. Sa curiosité s'arrêtant cette fois au stade muet, Jade esquissa un sourire, hochant la tête simplement pour signifier qu'elle avait comprit. Cependant, elle ne s'attendait pas à la suite.

- Bref, tu connais l’incantation ? Ça commence par un P.

Hein ? Quoi ? Avant même qu'elle n'ait eu le temps d'ouvrir la bouche, Jade te voyait déjà réaliser deux sorts sous ses yeux. L'un lui était totalement inconnu, l'autre elle le connaissait sans pour autant trop oser le pratiquer. Une fois encore, la peur de mal faire la bloquait sans cesse. Et là, était-ce le cas ? Un peu. Pourquoi avait-elle posé cette question non d'un gobelin ? Tu n'avais pas fait ça par hasard, apparemment tu voulais vraiment l'aider avec ces sorts, mais en était-elle capable ? Franchement, Jade en doutait sérieusement. Elle connaissait l'incantation, oui. Dans ses nombreuses lectures, elle mémorisait assez facilement les sorts. Le gèle-flamme, elle s'en rappelait parfaitement, mais n'avait jamais cherché à prononcer la formule.

- Oui.. Je la connais..

Voilà qu'elle recommençait à se mordre les lèvres, nervosité bonjour. Son regard doré alternait entre toi et l'évier en feu. Non, elle n'allait pas refuser de l'aide. Oui, elle en était capable. Allez. Tenant le reste de ses affaires avec un seul bras, Jade sortit sa baguette de sa poche, le regard fixé cette fois uniquement vers le feu, s'en rapprochant légèrement, sans trop savoir pourquoi. Peut-être pour ne penser qu'à ça et à rien d'autre. Sans doute. Il ne fallait pas qu'elle hésite, hein, c'était pas un examen officiel ! Mais elle n'y pouvait rien en fait, elle avait prit l'habitude de rater ses sorts et de base, n'avait pas grande confiance en elle. Un #Pyrpuits fut soudain prononcé, comme un jet d'eau glacée sur la peau qui vous réveille d'un seul coup. Jade connaissait l'incantation, mais sa prononciation était approximative, son accent ne l'aidant pas. Elle savait aussi ce que la formule provoquait. Alors, elle ne s'attendait absolument pas à la réaction de l'élément brûlant.

Toujours brûlant oui. L'Italienne le sentit de près alors que la flamme, parfaitement contrôlée dans l'évier, avait soudain augmenté comme si son sort n'avait fait que la raviver. Le feu l'avait frôlée, elle avait sursauté, lâché ses livres ainsi qu'un petit cri de surprise. Sur le coup, rien d'autre ne sortit. Aucun son provenant de ses lèvres rosées. Puis, sa main rejoignit son autre poignet, comme si le feu l'avait brûlée alors qu'il n'en était rien. Enfin, elle se détourna du feu revenu à la normale, et de toi, par la même occasion. Les sourcils froncés, les mains tremblantes d'un sentiment mélangeant énervement, honte et tristesse.

Réaction extrême, comme d'habitude, et encore, là elle se contrôlait. Baissant légèrement les yeux vers sa baguette, l'adolescente poussa un soupir avant de s'exprimer à nouveau.

- Laisse.. Sono.. Je suis.. un cas disper.. déses.. désespéré. C'est toi che finirà.. par avoir des problèmes.. à cause.. de moi..
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Re: Les toilettes des garçons
Lizzie Cojocaru, le  Lun 5 Oct - 9:29

A l’évocation du sortilège, l’italienne confirma connaître l’incantation, et la blairelle interpréta cela comme une confirmation de sa maitrise. La nervosité de la blonde aurait du la frapper plus, mais étant un sentiment lui étant assez étranger, elle n’y prêta pas trop attention, songeant en son fort intérieur que certains caractères y étaient plus propices, et non que les circonstances d’alors motivaient cette manie de se ronger les lèvres avec application. Sérieusement, elles étaient aussi asséchées qu’après une heure de plaisir, sans le plaisir, justement. La moue empathique de la préfète disparut sitôt que la Poufsouffle draina son regard vers elle. Quoi, elle la regardait, c’était tout, elle n’avait pas de compassion à l’idée de pouvoir se stresser pour rien, c’était elle qui était névrosée, elle y était pour rien b*rdel !

Ses mains pâles prirent la baguette d’un geste précautionneux et délicat –rien à voir avec Lizzie qui la dégainait, just in case, s’en armant plus qu’autre chose. Baguette que la jeune fille avait claire, et un peu courte, sans trop échapper aux normes. La respiration de la petite resta en suspens, et un truc s’extirpa péniblement de ses lèvres. Ah wait. Ce n’était pas un juron italien, c’était censé être le sort ? C’était trop empreint d’accent pour fonctionner pourtant. Quoique, peut-être que ça fonctionnait, après tout les italiens comptaient aussi des sorciers et ne cherchaient peut-être pas à gommer leur accent à la moindre incantation ? Non, non la source de chaleur semblait encore présente –ça Bennet le savait car ayant souvent trop chaud, une origine supplémentaire lui échappait rarement- et les flammes s’animaient, s’enroulaient, serpentaient dangereusement vers les doigts de la jeune.

La préfète eut tout juste le temps d’informuler un #Repulso sur le feu, si juste que la blonde ne l’esquiva pas sans un cri de surprise, portant sa main à son poignet. Wait, elle ne s’était pas loupée hein, elle l’avait repoussée, la flamme ? Oh, et si c’était pas le cas, qu’est-ce qu’on s’en fichait, non ? Ce ne serait pas la première à se cramer les doigts pour incapacité magique. Pourtant penser de la sorte se faisait de manière moins naturelle avec son interlocutrice, comme si quelque chose l’en empêchait. Pas ses mains tremblantes, pas ses sourcils froncés, pas ses lèvres pincées, non, elle était insensible à ce type de symptômes, pas vrai ? Voilà, merci, elle confirmait, dans quelques glapissements incompréhensibles –quoi, ils apprenaient le latin avec la magie, pas l’italien, Bennet avait juste quelques millénaires de retard pour comprendre- mais elle confirmait être un cas désespéré. « I’m a work in progress », 6x8, gosh ! Revois tes bases.

Attendez. Elle était en train de la réconforter ? Même en pensées, c’était trop. La Seafordienne leva les yeux au ciel d’un air désespéré. Un ricanement se coula hors de ses lèvres quand l’autre crut bon de se taxer responsable de problèmes. Wait. Elle ne savait pas refroidir un feu, c’était tout. Dans la vie de tous les jours, il était plus utile de foutre le feu qu’autre chose ; pis si vraiment elle voulait jouer les héroïnes, Aguamenti c’était cool aussi, et ça permettait de mater ses proies sans défense. Quoique, la petiote semblait trop pure, innocente, naïve pour avoir pareilles intensions. N’empêche que c’était trop drôle de penser qu’elle pouvait lui causer des soucis alors que la psychopathe de Poufsouffle attirait d’ordinaire les fous furieux, pas les gamines manquant d’assurance. Fin, drôle et cute, non pas cute, cute n’était pas le genre de mot auquel une fille comme Elizabeth pouvait songer, bientôt elle allait vomir des arcs-en-ciel en crachant des « Kawaii Jade-chan » aussi.

Et là, là je vous jure que la morveuse aurait de quoi glapir des « c’est à cause de moi », « c’est ma faute », « pardon », « excuse moi », « je suis désolée », et autres marques ignobles de culpabilité.
- Arrête tes c*nneries, commença la batteuse d’un ton sans appel. File moi tes affaires, déjà, tu seras plus libre dans ton mouvement. P’tain elle voulait juste bosser sa nécro’, causer aux défunts toussa, pourquoi elle se la jouait maternelle ? L’autre allait la rendre dingue. Et répète après moi, Pyrpuits. Elle lui laissa quelques occasions, pensant la magie comme une langue pour cette élève étrangère, une langue qu’il suffisait de pratiquer pour maîtriser. Répéter jusqu’à choper l’accentuation la plus juste. Ton geste était maladroit, aussi. Tu permets ? Sans trop attendre de réponse, elle posa sa main sur la baguette de la blonde et la guida, une fois, soupir, deux fois. Un sourire bienveillant disparut sitôt qu’elle eut conscience de son existence et elle se recula pour donner une nouvelle chance à la jeunotte.

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Re: Les toilettes des garçons
Jade Wilder, le  Jeu 8 Oct - 14:46

Edit 7/11 : Lizzie arrive, laissez nous ce sujet please, je vous cuisinerai le gâteau de votre choix  amour


Quelle galère. Jade ne savait pas trop à quoi de fier avec elle-même, tout était si différent d'un jour à l'autre. Même son humeur - surtout son humeur - influait sur la qualité de ses sorts. Et puis, même quand elle prononçait parfaitement, quand elle faisait le bon mouvement, quand elle était concentrée.. bah ça pouvait rater aussi. Était-elle si nulle que ça ? Franchement, la blonde commençait à en douter sérieusement.

Ça avait toujours été comme ça. On se demande bien comment elle avait réussit à passer les différentes années facilement, à avoir des bonnes notes alors qu'elle était une catastrophe magique. Il ne manquerait plus qu'elle provoque vraiment une catastrophe tiens, cette blague. Jade pouvait bien s'entrainer, chercher toutes les causes possibles, il y avait toujours ou presque, un problème qui faisait tout foirer. Décidément, le mental comptait pour beaucoup en magie, ce n'était pas qu'une rumeur. Cependant, entre échouer seule et échouer en cours ou présentement, devant la préfète de sa maison, ça ne lui plaisait pas du tout. Mais alors vraiment pas. Elle passait pour une incapable, et finalement, elle commençait à croire qu'elle en était vraiment une. Sinon pourquoi échouerait t-elle aussi lamentablement ?

Les lèvres de l'adolescente commençaient à lui faire mal à force qu'elle les torture ainsi, pourtant impossible de s'en empêcher. Elle stressait beaucoup trop la blonde, un jour elle fera un infarctus à ce rythme là. Poussant un soupir tout sauf discret, Jade pensa soudain au fait qu'elle ferait mieux de s'en aller. Amorçant donc un mouvement vers la sortie, mouvement plus précipité qu'autre chose, l'Italienne se stoppa en entendant son aînée s'exprimer de nouveau.

- Arrête tes c*nneries. File moi tes affaires, déjà, tu seras plus libre dans ton mouvement.

Jade ne put s'empêcher de jeter un coup d'oeil précipité vers la porte, comme si elle avait envie de fuir. Elle en avait envie, puisqu'elle détestait être confrontée à ses propres difficultés. Et puis, elle avait peur de te déranger, tout simplement.

- D'accord..

Avalant lentement sa salive, la jeune fille finit par s'exécuter, libérant ses bras. C'est vrai que ce serait sans doute plus simple comme ça..

- Et répète après moi, Pyrpuits.

Nouveau regard presque paniqué, mais cette fois dirigé vers la préfète. Elle devait vraiment passer pour une idiote là.. Le rouge aux joues, les yeux de nouveau baissés après quelques secondes, elle obéit. Sa plus grosse difficulté n'était pas de masquer son accent, tous les élèves en Italie possédaient l'accent, et puis c'était naturel. Non, Jade avait plutôt tendance à confondre certaines sonorités, sa voix était hésitante, dans tous les cas elle était peu sûre d'elle. Mais là, elle voulait bien faire. Elle voulait te montrer que tu ne perdais pas ton temps avec elle. Enfin, si, tu le perdais, mais autant que tu le perdes en lui apprenant, non ? C'est avec cette pensée que Jade répéta le mot magique - c'est le cas de le dire - à plusieurs reprises, jusqu'à ce que sa voix soit moins hésitantes et sa prononciation quasi-parfaite. On pouvait toujours percevoir cet accent qui lui allait si bien, mais ça allait.

- Ton geste était maladroit, aussi. Tu permets ?

Entrouvrant les lèvres, Jade n'eut pas de réponse à donner puisque déjà, son ainée la guidait. Pour le coup, la peur s'atténua, laissant place à un sentiment plus doux et bien plus agréable. Mais lequel ? Sans doute la reconnaissance. Ayant cru comprendre que ça n'était pas le genre de sentiment que tu préconisais, Jade n'en montrait rien. En tout cas, pas maintenant. Il fallait qu'elle se concentre et suive bien le mouvement. Hochant doucement la tête lorsque la "démonstration" prit fin, Jade n'accorda qu'un léger regard à la brune, assez pour percevoir une autre expression que celle que tu souhaitais vraiment montrer. C'était assez étrange, la façon avec laquelle tu agissais. Avais-tu peur qu'elle te juge ? Mais pourquoi ? Déviant de nouveau le regard, Jade pinça doucement ses lèvres. Au moins, elle ne se les mordait plus, bon point pour celles-ci qui avaient vraiment besoin de vacances. Allez, concentration. Elle n'avait plus aucune raison d'échouer là.

Fixant la flamme, de nouveau apaisée après son échec cuisant quelques minutes auparavant, Jade se força à ne penser qu'à la réussite de son sort. Sa motivation n'était même pas personnelle, en tout cas pas principalement. Elle voulait plutôt te montrer qu'elle en était capable. Qu'elle n'était pas nulle. Qu'elle pouvait y arriver. Déterminée à montrer ce qu'elle valait vraiment, Jade leva sa baguette vers le feu, s'en approchant de nouveau d'un pas ou deux.

- Pyrpuits.

Clair, net, précis. L'effet fut immédiat. Elle sentait la chaleur quelques secondes auparavant, ce qui n'était plus le cas. Comme ce jour là, dans le labyrinthe, où elle s'était glissée dans les flammes, comme une danse inoffensive. Elle ne s'y risquerait pas ce jour là, puisqu'il n'y avait cette fois aucun but à atteindre. Son but venait d'être atteint, en tout cas avec ce sortilège. Se tournant vers toi, sa voix fut de nouveau hésitante, malgré la réussite.

- Ça va..? Ça allait.. comme ça ?

Pas possible de s'en empêcher. L'Italienne ne voulait pas s'avancer plus que ça. Elle était certaine d'avoir réussit, mais quand même au cas ou, pas de conclusion hâtive. Et puis, elle était loin d'être du genre à fanfaronner. Seulement, une lueur s'était établie au creux de ses prunelles, de l'espoir peut-être, ou un léger sentiment de fierté après cette réussite. Pas la fierté idiote, juste un petit bonheur de rien du tout, amplifié par ses émotions. Un sourire doux apparut sur ses lèvres, une question lui tiraillait l'esprit et elle osa enfin la poser.

- Pourquoi mi aiu.. hum.. tu.. m'aides..? C'est.. c'est gentil hein, non pensare que.. que ça ne me fais.. pas plaisir..

Et voilà qu'elle bafouillait presque, pathétique.

- C'est juste que.. c'est vraiment.. gentil et.. tu dois avoir mieux.. à faire..
Lizzie Cojocaru
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Re: Les toilettes des garçons
Lizzie Cojocaru, le  Mer 18 Nov - 12:43

C’était donner de la confiture aux cochons. Certains sorciers ne méritaient vraiment pas l’attention qu’ils recevaient. Sérieux, un petit regard de rien du tout, comme un encouragement, et v’là qu’elle s’excitait. Bennet avait senti un regard s’attarder sur elle au mauvais moment, un instant papillon où elle souriait. L’autre allait s’imaginer des choses. Non mais oh, elle allait pas la supporter non plus, c’était quoi ce délire. Déjà elle ne faisait bien trop, l’autre était lente à la détente, non, elle la fatiguait, elle voulait aller faire sa communication avec les morts posée. Quelle fouine, vermine, peste innommable. Han, elle se sentait mieux. Elle avait vraiment cru éprouver une envie d’aid- de protec- oh pis m*rde, c’était pas le cas de toute façon.

Quoiqu’il en soit, la jaune et noire carburait de manière bien étrange. De toute évidence, elle n’oeuvrait pour elle même mais pour le challenge, pour faire ses preuves. Elle cherchait soutien, support, démontrer qui elle était. Mais c’était stupide, y avait pas à convaincre qui que ce soit, il suffisait d’être, pour soi, d’approfondir ses recherches, en soi, on s’en fichait des autres. Vraiment. Fallait se calmer. A ce rythme là, elle n’explorerait que les chemins pavés d’habitude et usés de normes. Elle manquerait tout. Fallait se battre pour soi p’tain. Ne pas lui dire, elle allait encore croire qu’elle voulait l’aid-chut. Pis en plus, c’était pas ses oignons, voilà, elle réussissait le sort.

Nickel, elle n’était pas responsable, elle n’aid-arg ne venait portait assistance à des âmes esseulées, égarés, fallait pas rêver non plus, pouvaient tous crever, elle les aimait pas. Bordel son diesel marchait en plus, v’là qu’elle réussissait le sort. Lizzie y fit courir ses doigts, passion de la provocation. Le froid feu la léchait sans la blesser. Est-ce qu’avec un Fría elle inversait la tendance ? Enfin, pas l’inversait, la renforçait, créait un feu brûlant de froid, comme ceux que les moldus utilisaient pour soigner les chevilles, dixit son père. Han, v’là qu’elle divaguait, c’était sa faute aussi. Pourquoi fallait-il qu’il les affectionne tant alors qu’il était le moins stupide du couple parental. Bizarrerie des pensées. On ne pouvait pas tous être sensés.

Dans le doute, Bennet lança un #Fría. C’était plus froid, oui, mais pas assez pour faire mal, pas assez pour avoir des fonctions curatives, bref ça servait à rien. Faire peur, c’était tout. Elle en avait marre des artifices inoffensifs, elle allait lâcher les chiens. Ceux qui n’aboyaient mais mordaient bien. Pis l’autre là. Elle croyait vraiment qu’elle pouvait continuer de lui parler ? Ça se voyait pas qu’elle lui tournait le dos, passait à autre chose ? Cette voix. Délicatesse, fragilité, hésitation d’Italie mêlée, oui, il y avait sans doute de quoi s’attacher, se laisser attendrir, danger. Pas se laisser faire. Wut. Elle venait de la traiter de gentille ? Deux fois ? Mais elle avait fumé l’autre, et pas du kiwicot, ça rendait vachement plus intelligent que ça. Bennet pivota et fronça les sourcils. Si elle avait cru lui faire baisser sa garde, elle allait en baver.

La toisant d’un air empli de mépris, sa mâchoire se fit plus carnassière que d’ordinaire. Mieux à faire ? Elle avait pas idée. Elle voulait pratiquer des magies sulfureuses en paix. Ou se détendre en allant trouver Evan. Ouais, ça ça pouvait la mettre de bonne humeur, plus déjà que se faire dicter sa conduite par une p’tite blonde qui croyait la connaître. Qui croyait qu’elle avait envie de lui faire plaisir, puis lui enjoignait d’aller s’occuper de plus urgent. Hochant la tête, elle certifia « Oh c’est clair que j’ai plus intéressant ailleurs. » Mais fallait pas donner l’illusion que c’était son opinion qui était source de mouvement. Alors Bennet éteignit la flamme de confiance, de joie naissante. #Aguamenti Maxima sur le lavabo, oui elle aurait pu tourner le robinet mais ça n’aurait pas permis d’inonder les toilettes. Pis la magie c’était plus fun.

Pouf, l'eau submergeait le tout, l'éclat mourrait aussi vite que l'espoir d'une sincère camaraderie.

Tant qu’à faire, elle glaça aussi le reste, avant que l’autre n’ait l’idée de passer l’ensemble au sèche-cheveux magique. Fouala, elle pouvait s’amuser à présent. Et vite, avant que la préfète n’ait l’idée de dénoncer un usage de magie non réglementaire hors de classes de cours. Elle savait très bien pourquoi elle se défoulait sur l’innocente. Alors elle en avait un peu honte, car c’était aussi une manière de lui accorder de l’attention, et ça, ça lui convenait pas du tout. Grimaçant un peu, elle la salua et lui conseilla de ranger la salle en toute hâte. Coup de stress du jour bonjour.

C’était pas comme si elle allait lui donner la moindre importance dans sa vie à l’autre, si ? Pourquoi Merlin essayait-elle de s'en convaincre ? En vérité, elle se fatiguait elle même, oui, elle n'avait la foi de faire de la magie là, lui fallait cogner sur quelqu'un ou coucher. Et le second serait sans doute plus rapide à trouver. Le sourire rejaillit sur ses lèvres. Elle savait pas si elle faisait bien de poursuivre avec le prof de Méta, ce crétin avait l'air de vraiment s'attacher à elle, c'était la voie la plus rapide pour terminer réduit en miette. Qui s'y frotte s'y pique, mais il aimait ça. Humpf.

(Fin de RP, mode déni on)
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Re: Les toilettes des garçons
Lïnwe Felagünd, le  Lun 14 Mar - 0:42

Rest in Peace, Sploutch le Boursouflet ~
Suite aux correspondances échangées avec Leo Keats
[RP avec moi-même...]

La grande horloge de Poudlard annonçait les douze coups de midi. Serait-ce la fin des cours ? Sûrement. Un havre d'ivresse traversant tous les étudiants de l'établissement scolaire. Serait-ce l'heure de la journée la plus attendue ? Statistiquement, évidemment. La bouffe, c'était tout ce qui comptait pour ces jeunots en pleine croissance. Certains mangeaient tout et n'importe quoi, sans se préoccuper de la saveur et du goût qui palpitent sur vos papilles. Avaler quelque chose. De connu ou d'inconnu. De liquide ou de solide. De dégueulasse ou de délicieux. Tout ce qui comptait, c'était avaler quelque chose. Pour le bien de son organisme, réglé comme une horloge justement. Un mécanisme infiniment puissant et fragile à la fois et qui, parfois, se dérègle ou se rouille. L'alimentation préserve l'Homme de bien des maux mais c'est parfois la source de ces maux. Et d'autres encore, choisissent leurs plats comme un Roi choisit ses espions. Le meilleur. Le top du top. Serait-ce alors le tintement du destin ? C'est certain. Notre avenir finit toujours par vous rattraper. Serait-ce les derniers instants d'un être vivant ? Et plus qu'un seul. A chaque instant, un être vivant apparaît, un être vivant disparaît. Certains vous donnent la vie, d'autres vous l'enlèvent. The Supremacy.

Aujourd'hui, c'est un Gryffondor qui vient de supprimer une vie. Non, pas Lïnwe. Rassurez-vous. Il a encore ce cœur pur et innocent d'un sorcier de douze ans. Ce n'est pas notre irlandais. Lui, il sort de cours et comme à son habitude il va rejoindre ses amis et surtout sa sœur à la table des vainqueurs. Il ne sait rien encore de ce qui va lui arriver. L'avenir et la vie réservent que de surprises à l'Homme. Des bonnes et des moins bonnes. La balance n'est jamais vraiment équilibrée d'ailleurs. Ça penche trop souvent d'un côté. Je vous laisse deviner lequel...

Trois patates englouties.

Les carillons retentissent une nouvelle fois comme un retour de vagues se brisant sur la falaise. Vent agité mer déchaînée. Un écho au loin. Un semblant de déjà entendu d'ailleurs. L'heure du courrier. L'heure des rapaces. Joyeux volatiles, bienheureux de travailler — ça change non ? — qui viennent déposer des colis, des lettres ou des beuglantes. Ces papiers écarlates, couleur du Diable en personne. Couleur du sang. Couleur de la vie et de la mort. C'est à coup sûr mauvais signe. Une chouette noire aux reflets argentés : c'est Mélopée, sa beauté est telle que même un aveugle pourrait la reconnaître. Unique en son genre. Et pourtant, ce n'est pas elle qui se tient devant le Felagünd.

Cent grammes de beefsteak saignant dans l'estomac.

Le plumage blanc comme neige. Blanc comme la pureté, qui ne tient pas de son maître. Un peu plus commune, mais pas des plus moches. Une belle harfang. Celle de Leo, à n'en pas douter. Le garçon la reconnaîtrait derrière un mur de pierres. A ses pattes, non pas une simple lettre. Mais un paquet. Gros ou petit ? Perception manipulatrice. Alors ? Gros ou petit le paquet bordel !

Un bout de pain brusquement digéré.

Le petiot commence par la lettre. C'est peut-être la meilleure solution. Plus intelligente. On récupère les informations, puis on agit. Comme le cerveau. Si ce n'est pas l'estomac. Si ce n'est pas le cœur. C'est bien le cerveau qui te maîtrise. Dépendance nécessaire. « Ô Lïnwe au charisme de poulet » Cela promet. Signature inéluctable de son grand ami. « C'est avec un affreux retard que je t'envoie ton cadeau de Noël, mais nul doute qu'il te plaira, j'espère juste qu'il n'aura pas trop souffert du voyage... Quand je pense à la distance qui sépare Londres de Poudlard, je me dis que c'est un miracle si ma chouette arrive entière là-bas. Ceci dit, elle ne manque jamais de me surprendre, malgré son côté... Atypique. » Et il avait raison. Elle ne manquait jamais de ressources. Elle était comme de ces chouettes qui, même après un long voyage, supporterait toujours son fardeau. Volonté de fer. Pulsion de vie non-éphémère. Enfin, il ouvre son petit cadeau. Quelle surprise !

Un pancake subtilisé par l'air. Il se faiiiil de ouf !!

Un boursouflet. Super trop mignon. Couleur cassis. Des yeux grands ouverts. Plein de poils. Une boule de poils, trop chou, vraiment. Toutes les filles du château en serait jalouses. Même Lydie. Elle se serait remis de Constantine en caressant cette... chose poilue. L'intention y était, certes. Un vrai mec attentionné ce Leo. Seulement, la bêtise humaine... c'était bien lui. L'incarnation-même.
La petite bête avait claqué. Pas de trous. Pas d'air. Pas de vie. Il avait un peu oublié son cerveau, le Leo. Le garçon avait même l'impression de sentir le cadavre mort depuis quelques heures maintenant. Le boursouflet avait pas dû résister longtemps... Il sortit en trombe de la Grande Salle, colis piégé à la main.

Repas terminé plus tôt que prévu.

Les toilettes. Quel autre meilleur moyen de se cacher des autres. De verser une larme pour son boursouflet décédé. Il n'a même pas eu le temps de le connaître. Une douleur. Aiguë. Là. Dans sa poitrine. Quelques mots avant l'enterrement : « R.I.P... Sploutch. C'est comme ça que je t'aurai appelé... »

Le bruit d'une chasse d'eau. Une porte qui claque. Des toilettes vides.

[Fin du RP]
Nash Weezer
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Re: Les toilettes des garçons
Nash Weezer, le  Lun 13 Mar - 20:30

Privé, Leo ♥


Mal à la tête. Peut-être trop de fumette. Je sais pas. Ça tourne. J'ai faim, un peu besoin d'eau, je mangerais bien du poulet. Sale bouffe moldue. Je déambules dans les couloirs. Sécher les cours. J'ai pas envie de travailler, un peu de me reposer, surtout de décompresser. Les tableaux louchent. Regard de travers. Questionnement. Bande de commère. Les mains sur la tête, sac sur le dos, je marche, je ne sais où, comme ça. J'ai envie de me poser, mais y'a du monde, partout, qui m'entoure. Je me sentirais presque piégé. Des cris, des rires. Des discutions inutiles. Les gens sont banals. Poudlard ennuie. J'ai envie de plus. De l'action. Mais là, je la ferme.

Pas loin, les toilettes. J'avance, un pas devant l'autre. Allure nonchalante, ou défoncée. J'espère qu'on me voit pas comme un toxico ou un junkie, bien que le nom est cool. C'est vrai qu'on se fou de l'avis des autres, mais je veux pas de problème avec la direction. Pas de questionnement sur ma came. Rien. D'ailleurs je sais pas pourquoi je fais ça. Se tuer les poumons, peut-être un moyen d'évacuer, de lâcher. Mais quoi. La porte se pousse. Sale odeur. Je me soulage. Et je me lave les mains. Je me colle contre le mur.  Et là plus un bruit. Je peux enfin me reposer. Oublier. 
Shae L. Keats
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Re: Les toilettes des garçons
Shae L. Keats, le  Mar 14 Mar - 1:17

Keep it.


you were so afraid
of my voice
that i decided to be
afraid of it too


Il y a des nuit gris-souris. Où les pieds comme des craies courent le long des carrés de pierre qui esquissent les contours du paysage ainsi crée. Il y a des nuits rêvées. Cauchemardées, aux spectres à peine effleurés, que déjà le coeur-chagrin bat la chamade sous les plumes tissées des couettes
-protégé des rires et des couleuvres.
Et puis. Les nuits crevées, hurlées, explosées à la gueule de la vie. Les nuits déambulées malgré les plaies, les joies les peines. Les nuits embrassées, survivantes et libérées. Celles qu'on était pas sûr.e de pouvoir encore trouver. Celle qu'on a maintenant trop peur de laisser filer.
Il y a des nuits comme ça, ou toi tu ne dors pas.


Tu restes alors des heures, perché.e à la branche du champ des possibilités que t'offre ton appartement de fonction. Les yeux caressant le parc dans une litanie étrange. Toujours aussi mort, mais avec le cœur qui convulse, comme dans une envie que tu le laisses bouger. Que tu le propulses.

T'as passé la nuit ainsi. À osciller intérieurement entre grave et aigu sans jamais que le bip monocorde ne se découvre. Tu aimerais parfois, ce serait plus facile. Fini l'acidité des souvenirs conservés, trop corrosifs pour le bois dont tu es fait.e. Trop
-Consumé.  

Il y a cette nuit
qui unit toutes les autres
En une teinte de survie.

Et le soleil se lève. 9488ème jour, mais toujours aussi surpris de pouvoir encore ouvrir tes yeux. Il fait toujours aussi froid. Le soleil est toujours aussi pâle. Le chant des hirondelles toujours aussi glacés, comme une ancienne ritournelle que tu ne veux retrouver. Que tu ne peux entrevoir. Et toujours les mêmes gestes, comme une boite à musique entre des doigts pâles et fins. Ça va mieux il parait. tu ne touches plus à ton démon sanguin, mais le teint est toujours pâle, les nouvelles cicatrices trouvent leurs places parmi les autres, le poids est toujours un problème, mais ça reviendra. T'en doutes pas. Tu t'en iras
-Loin du froid de décembre.


Tu attendu patiemment de pouvoir commencer ta journée, de pouvoir t'évader. Tu as attendu patiemment, pour avoir le droit de déambuler dans les couloirs masqués du château mal hanté. Les ombres ici sont trop silencieuses, et ton corbeau n'a pas pu entrer,  c'est peut-être au fond ce qui t'inquiète le plus. Alors silencieusement tu as tourné, viré, loin du dirlo cinglé que tu as été. Mais les choses ont changé.

Et à l'angle tu as tourné, pour pousser la porte, cesser de te sociabiliser. Masculin.e, car assigné à cette particularité. Tu doutes que ta présence parmi l'autre côté du spectre saurait être appréciée ici, laisser ol de côté, pour un instant de répit. T'as poussé la porte d'un des cabinet, fermé le loquet. Le temps d'oublier quelques secondes. Le temps d'un pas de côté. Une porte qui claque, un, deux, trois verres de cognac. Les mots claquent, langue patraque. Tu ne sais plus jouer comme avant, il faudra t'y faire.

Soupir expire
Espoir d'une minute
Sans mourir.

Tu repousses le battant, reprenant le masque du gardien.ne un peu con.ne, mais bienveillant.e, reprenant tout ce que tu ne sais pas être. Pour donner l'illusion du grotesque
-Tout va bien
Qui ne veut dire plus rien.

Alors on y va ?
Allons-y
-Ils ne bougent pas.

Pas tout de suite en tout cas, parce qu'ol a  vu l'enfant. Comme l'esprit endormi. Comme l'âme-ostensoir. Et qu'ol sait ce que ça fait, de se laisser oublier. Le manque de la poudre dorée, la langue sèche qui râpe les lèvres. Le vide éternel. Le corps se meut vers le second, s'arrête à quelques mètres. Le corps se meut, l'esprit girouette.

Déca
............-danse.

Dix.
Dis.
Dis-moi. Parce que je ne sais pas.
Dis.
Dis-moi pourquoi.
Tu touches un peu, là au fond. Pourquoi te voir ici,
Ça réveille quelque chose que je croyais trop vieux.

Bouge pas.

Y a de l'air autour de toi.
On suffoque moins quand t'es là.
Dis-moi pourquoi.
 


Dernière édition par Shae L. Keats le Mar 19 Déc - 15:38, édité 1 fois
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