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Sur le banc perdu
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Re: Sur le banc perdu
Invité, le  Jeu 8 Fév - 14:27



Double face
Avec Megan K. Hayajân
Oiseaux chantant, gamins pleurant, vent soufflant. Ces sons, tous différents mais complémentaires emprisonnent vos oreilles dans un monde où chaque endroit ne fait que d'annoncer une migraine prochaine. Bordel, vous n'aurez jamais dû prendre l'habitude d'habiter dans un lieu où chaque petit recoin semble si pur, si sécurisé. Assez sécurisé pour vous donner envie de sortir. Sortir, profiter du monde extérieur. Sortir, découvrir le monde qui vous attend, le plaisir de l'interdit vous faisant frissonner.

Mais Poudlard semble aussi ennuyant que votre ancienne vie. Et pourtant, vous vous y êtes habituée. Plus qu'une année, et enfin, le monde sera à vous. Personne n'observa chaque fait et geste de votre vie. Dix-sept années à attendre que quelqu'un vous sauve et bientôt, vous vous sauverez toute seule. Sincèrement, était-ce mieux de rester chez une famille où chaque mot contient un simple mensonge, ou un monde où la magie règne et où les gamins s'amusent de partout. Mmh. Le choix est évident. Autant les Etats-Unis vous manquent, autant l'Angleterre vous passionne. Vous profiterez de la liberté plus tard. En attendant, l'innocence doit régner dans votre vie. Il n'est pas encore temps d'être une adulte. L'adolescence, l'adolescence...

Pas après pas, le son des brindilles d'herbe se fait entendre. Votre veste beige touchent à chaque mouvement vos genoux froids. Vos yeux vifs croisent ceux de certains, vous efforçant d'adresser un sourire charismatique à chaque personne qui semble s'attarder un minimum sur votre simple personne. Vous vous considérez sociable, oui. Mais des fois, l'envie de péter un plomb et de vous renfermer vous surprend souvent. Au grand jamais vous n'avez déjà osé toucher à une personne par colère, dans le sens des plus figurés que propres. Vous vous isolez petit à petit du petit monde, vos pupilles se dilatant au fur et à mesure que vous vous approchez de l'ombre.  Enfin arrivée à votre destination, vous vous attardez sur une demoiselle, assise sur le banc où vous vous asseyez habituellement dans les moments les plus compliqués, ses yeux fatigués observant quelque chose dont vous ne vous attardez même pas. Sourire chaleureux, vous essayez de sortir la serpentarde de sa transe.

- Puis-je m'asseoir ici ?
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Vanille Fleury
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Re: Sur le banc perdu
Vanille Fleury, le  Ven 30 Mar - 20:37

plus d'un mois, je vole le sujet. mp si sushi

Et après ?
Pv Daemon Stebbins

Soleil doux
je vis au ralenti
comme dans un monde parallèle
et je m'ennuie

alors
je pense
à lui.

Pas celui auquel je devrais, que je ne voix plus depuis trop longtemps. Comme dépendante au jeux, j'ai besoin d'action, d'envie, de mieux. Je me dégoûte à penser comme cela. Mais trop d'amour à donner entraine l'irresponsabilité. Il me manque et je le remplace sans le vouloir sans vraiment faire exprès, me laissant emporter dans des bras étrangers, des vois auxquelles je ne peux résister. parce qu'avec lui absolument tout est différent mais je suis une enfant. Capricieuse, égoïste et un peu trop perdue pour comprendre ce qu'est la justice.

J'ai le sens qui se glace, le cœur qui tangue
oubliée entre le printemps et l'été
dans un renouveau perpétuel
qui n'abouti à rien de stable

je dois être maudite
ou dans l'hypersensibilité
si son visage me parle d'amour
mes nuits sont courtes

je le passe à espérer
une douce mélodie dans ma tête

l'impression de tout pouvoir redémarrer et je sais que je n'en n'ai pas le droit
que c'est compliqué : je crois qu'il ne m'aime pas
mais quand le cœur décide n'est il pas bon d'éviter de lui faire barrage ?
je suis heureuse mais en mal de lui
comme certains l'ont de mer, la tête qui tourne parce que la société à du mal à accorder plus d'amour à la fois
surtout pas un amour impossible alors qu'on est censés déjà être en couple le jaune et moi.


Puis il y a Kohane
ce n'est pas vraiment pareil
mais au final
j'ai un peu l'impression
de répéter sans cesse
les mêmes schémas.

Mes pieds tapent
contre l'herbe
je creuse de mes talons
sur ce banc comme
au milieu du néant

et j'attends
peut-être un signe
un message
du prince charmant

passant une mèche
derrière mon oreille
je soupire.  
Daemon Stebbins
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Re: Sur le banc perdu
Daemon Stebbins, le  Dim 1 Avr - 17:23





Et après ?...

Ellana Lyan
  Daemon Stebbins

“Le plus dur dans tout cela c’est qu’au fond de moi, je sais bien
que jamais mon coeur ne t’appartiendra.”
♫♫♫
J'observais le soleil. J'avais besoin un peu d'espace et de réfléchir. Je songeais à la discussion que j'avais eu avec Joséphine. A ce que je devais faire avec Loredana. Oui elle m'avait poussé à dire mes sentiments. Oui ils étaient partagés. Pour preuve, elle me l'avait dit aussi et ce que nous avions vécés ensuite avait été encore plus extraordinaire que d'habitude à cause de nos sentiments si forts et réciproques. Je ressentais, à ce moment, la faim douloureuse et insatiable dans mon corps pour ma déesse. S je m'écoutais, je serai aller l'enlever pour l'emmener dans un lieu tranquille afin de marquer son corps et son âme encore et toujours. Afin qu'elle m'appartienne  jamais.

Tout cela me semblait tellement irréel. J'avais si peur de me réveiller et que tout ceci soit un rêve ou que le lendemain, Loredana me dise qu'elle avait changé d'avis, qu'elle s'était trompée... Il fallait que je me calme. Alors j'avais commencé à marcher d'un pas mesuré au départ. Puis j'avais accéléré. Plus vite, toujours plus vite. Je ne marchais plus je courais. Puis je m'étais stoppé net devant le lac et vidait mes poumons en un cri animal. Mélange de torpeur, de doute, de crainte...

Je respirais rapidement et fort. J'avais posé mes mains sur mes genoux, essayant de reprendre un rythme normal... Je tentais de vider ma tête. Cependant, je ne pouvais pas partir en vrille. J'étais devenu préfet et je me devais d'avoir un comportement rationnel en présence des autres. Je décidais donc de rentrer par un autre chemin. Je ne prêtais pas attention à mon environnement. Quand soudain, je percevais un soupir. J'avais levé les yeux et je l'avais vu... Elle.

- Ellana...

Je m'étais figé brusquement, incapable de faire un geste de plus...


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Re: Sur le banc perdu
Vanille Fleury, le  Sam 7 Avr - 13:39

Le souffle rentre de force dans les poumons sous la pression, il passe dans tous le système, traverse le corps et on l'accepte, on sait qu'on en a besoin. Puis on veut le garder, mais on peut se forcer, pousser une main sur son visage, se retenir encore et encore ; la tête tourne et l'air fuit. Il était le souffle. L'histoire d'une inspiration de trop, d'une nuit, d'un instant futile ou idiot. D'un instant quand même. Et j'y pensais, un peu trop ou pas assez. j'y pensais jusqu'à l'invoquer, jusqu'à voir son visage, sentir son parfum ou la mélodie de sa voix. Le chant de ses cordes vocales qui murmurent mon nom.

Juste une illusion ?
J'ouvre les yeux.
Mon cœur se fige.
Mon âme vibre.

Et comme un miroir, un simple reflet
c'est limitation qui happe sans faire exprès
Daemon...

alors
je me lève
je m'avance
et mes sens
tanguent

et une question inutile
ça va ?

parce qu'il avait légèrement l'air
au bord de la déchéance
et le déni avait beau dire
ça me brisait le cœur
de le voir dans cet état

une main se pose sur sa joue
l'autre contre son cœur
retrouver la chaleur de son être
un instant déstabilisée

comme l'envie d'être sûre
qu'il se souvienne bien de moi.

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Re: Sur le banc perdu
Daemon Stebbins, le  Sam 7 Avr - 16:26





Et après ?...

Ellana Lyan
Daemon Stebbins

“Le plus dur dans tout cela c’est qu’au fond de moi, je sais bien
que jamais mon coeur ne t’appartiendra.”
♫♫♫
Je la revoyais pour la première fois depuis des semaines. l faut dire qu'avec la scène que m'avait faite Joséphine et surtout pour éviter de croiser sa route le temps que les choses se tassent entre ma cousine et moi, j'avais appris l'emploi du temps de la verte et argent. Jusque là tout avait bien fonctionné durant presque trois mois. Et c'était aussi le fait que j'étais occupé ailleurs avec Loredana qui avait grandement contribué à cette réussite. Puis ma dernière pensée m'était revenue en mémoire lorsque j'avais quitté cette fille qui n'était qu'un corps l'époque. Elle remontait du tréfonds de mon être.

* Déteste moi dés que tu le pourras petite poupée, parce que je ne serai qu'une cicatrice de plus sur ton cœur. Et si la prochaine fois, tu me vois , fuis loin. *

Bien sûr cela avait été une prière silencieuse de ma part. Alors quand la blonde avait soufflé mon prénom, je me rendais compte qu'elle ne s'était pas réalisée. Et contrairement à cette nuit, je n'allais pas la fuir. Même si elle me redisait encore qu'elle m’aimait. Il fallait que je mette les choses au clair avec elle une bonne fois pour toute.

- Oui je vais bien. Mais c'est plus à toi qu'il faut posé cette question... Surtout après t'avoir abandonné seule en plein milieu de la nuit là-bas... Mais ta déclaration m'y a poussé... Je ne pouvais pas resté avec toi... Parce que ce n'était pas l'accord entre nous...

Soudain la serpentarde se levait et posai une main sur ma joue en une caresse délicate qui me mettait mal à l'aise. Puis l'autre se posait sur mon cœur qui cognait toujours aussi fort suite à ma course délirante où c'était peut-être parce que la surprise de retrouvait nez à nez, face à elle qui me mettait dans cet état. Dans d'autres circonstances, ce touché ne m'aurait pas dérangé. Cependant je savais que pour elle, il avait une signification autre que la mienne.

J'avais alors capturé ses mains dans les miennes, les dégageant avec douceur de mon corps pour ne pas la brusquer en dsant :

- Ellana, tu ne dois faire ce genre de gestes avec moi. C'est fait pour les gens qui sont proches ou intimes. Et tu sais que toi et moi, ce n'était pas cela, cette nuit là.

Etre doux pour ne pas la blesser mais ferme sur les limites pour qu'elle comprenne les limites. J'ajoutais dans la même veine :

- Je ne suis plus le garçon libre de ce que nous avons partagé.

Lentement je détachais mes doigts des siens afin de créer une distance et lui laisser le temps d'assimiler mes paroles...


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Re: Sur le banc perdu
Vanille Fleury, le  Dim 8 Avr - 9:36

Étrange monde, étrange plèbe. Les liens se tissent puis se défont dans la même seconde. Je ne sais trop que penser devant son visage torturé. J'ai le cœur au bord des lèvres, l'amour battant contre mes tempes. Pourquoi se refuse t-il de la sorte ? Me laissant pauvre chose écrasée au pied d'une nuit sans lendemain. Est-ce donc un si grand tord d'avoir aimer ? Qu'y puis-je si l'incapacité de contenir mes sentiments m'oblige à avouer ? N'y a t-il donc pas la moindre once d'affection pour moi en lui ? Tout cela n'était il donc que plaisir charnel au final ? Je me dégoûte de mon propre aveuglement. Et pourtant je savais...

Mais l'alcool brouille pensées et cœurs.
Comment distingué le vrai du faux ?
Trouver la vérité entre les belles paroles.
Pas de fioritures, mon cœur se meurt.

Il parle
j'écoute

mon regard se baisse
devant lui
oui, j'ai brisé
notre accord

celui du plaisir éphémère
et pourtant...
pourtant j'espère encore.

Les battements de son cœur
sont si rapides
je tente de les compter
il me recule avant

entre douceur et fermeté
j'ai envie de pleurer
je veux retrouver son corps
son cœur

des nouveaux mots
qui percutent le cœur
comme des couteaux
me tenant à ses mains
comme pour ne pas tomber

le visage se tourne
sur le côté
tenter de cacher une larme
perle salée
qui coule
roule
chaude et seule

je dégluti
il lâche mes mains
mes pieds reculent
je tombe sur ce banc
de soupirs.

Je sais, mais...
tremblement de la voix
parce qu'au fond
je ne voulais pas t'aimer
et le mal est déjà fait

les larmes au bord des yeux
d'un regard tourné vers lui
pourquoi tant d'insensibilité ?
cette nuit que nous avons partagée...
que suis-je au fond pour toi ?


je ne voulais pas
entendre la réponse
qu'il me dise que
je ne suis qu'une fille facile
parmi tant d'autres

qu'importe pour moi tu sais
si tu ne m'aimes que la nuit

ça me dégoutait de l'avouer
mais je pouvais m'en contenter

ne me laisse pas...

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Re: Sur le banc perdu
Daemon Stebbins, le  Lun 9 Avr - 6:48





Et après ?...

Ellana Lyan
  Daemon Stebbins

“Le plus dur dans tout cela c’est qu’au fond de moi, je sais bien
que jamais mon coeur ne t’appartiendra.”
♫♫♫
Je l'observais fragile, démunie, perdue face à la réalité. Je comprenais mieux les mots de Joséphine au sujet de son amie. Seulement, cela ne changeait en rien les faits et surtout la situation. D'ailleurs la blonde le savait à ce instant puisqu'elle se souvenait de ce que j'avais dit cette nuit-là où l'alcool avait été plus présent pour chacun de nous. C'était d'ailleurs la première que je passais la nuit avec une fille depuis ma rupture. Mais cela ne changeait toujours à la décision et encore plus parce que Loredana était devenue mon univers et que tout se résumait uniquement à ce dernier.

Je sentais qu'elle était mal. Toutefois je restais ferme. Elle a fini par soupirais de dépit et se rassoir sur ce foutue banc. On avait l’impression qu'elle portait le poids du monde alors qu'elle n'avait été qu'éconduite. Elle m'avouait être impuissant face à ses sentiments. Alors avec tact et douceur, je m'étais accroupi à son niveau et lui avais expliqué

- Tu n'es pas amoureuse de moi, Ellana.  Tu t'es seulement entiché de l'image de nous cette nuit. Toi et moi étions solitaires, sous l'emprise de l'alcool à ce moment. Et tu as confondu le désir et le plaisir que tu as éprouvé avec de l'amour. Mais écoute moi. L'amour, ce n'est pas ça. Quand il te t'ouvre, tu n'as plus besoin d'artifice et de truc pour te donner à la personne qui rempli ton cœur et ta tête. Tu ne vois plus qu'elle. Et si tu regardes au fond de toi-même, tu sais que j'ai raison. Tu n'aurais pas pu attendre autant de temps sans me voir.

Elle ajoutais ses mots. Je savais qu'elle était blessée. Néanmoins je devais lui répondre honnêtement.

- Je ne suis pas insensible. Cette nuit que nous avons eu a été un joliment entre nous. Cependant entre toi et moi, il ne peut y en  avoir d'autres. Pour moi, tu es une belle jeune femme qui m'a donné de la douceur et du réconfort en partageant quelques heures intimes avec moi. Malgré tout, ce ne pouvait être plus. De cœur perdu comme nous l'étions ne pouvaient se sauver des ténèbres qui les habitaient. Chacun de nous deux a besoin de la lumière pour à nouveau s'épanouir. J'ai trouvé la mienne en la personne de Loredana. Tu trouveras la tienne aussi, si tu ouvres les yeux. Parce que je peux te l'affirmer. Je ne le suis pas.

Je n'arrivais pas à être sûr de sa compréhension. Mais, même si je n'avais pas de sentiments amoureux, j’espérais que notre échange pourrait un peu lui faire prendre la bonne direction. Toutefois cela semblait plu difficile au vue de la suite.

- Ellana, tu mérites mieux que quelqu'un qui se satisfera de jouer avec ton corps pour une nuit. Tu as le droit aussi au bonheur. Mais ce n'est pas moi qui pourrait te l'apporter. Plus jamais, je ne coucherai avec toi  parce que ce n'était pas bien de ma part de profiter de nos états pour faire n'importe quoi avec toi.

Je soufflais et déclarais :

- Tout ce que je peux t’offrir Ellana, c'est de l'amitié, de l'écoute mais rien d'autre. Je te l'ai dit, il y a quelques instants, je suis amoureux de la jeune femme dont je t'ai parlée. Même si tu es une personne attirante avec un physique avantageux, nous n'aurons plus ce genre de relation ensemble. Parce que ce n'est bon qu'à te blesser et je ne veux plus t'infliger de nouvelles souffrances. Parce que justement se donner à quelqu'un qui ne nous aime pas est douloureux. Tu le sais sinon tu ne serais pas dans cet état.

Je me voulais ferme. De toute manière, je savais que je n'aurais pas la tentation de céder à ses avances. Parce que dans ma tête, mon âme, mon cœur et mon corps, seule cette jeune femme brune de gryffondor occupait chaque parcelle disponible de mon être. Elle seule pouvait à présent me faire vibrer et déclencher la vie en moi. Elle était la déesse que j'adorais et nulle autre ne pourrait la détrôner.

Je détaillais Ellana espérant que même si cette conversation était douloureuse, elle pourrait lui permettre d'aller de l'avant...


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Re: Sur le banc perdu
Vanille Fleury, le  Ven 13 Avr - 20:05

Hey. J'suis perdue. Aide-moi, s'il te plait. Je nage, tu vois ? Je m'engouffre dans un tourbillon de folie destructrice. Mon cœur explose, mes sens se bouchent, j'ai l'impression de ne plus exister que pour tes regards fugaces qui n'acceptent de me renvoyer cet amour que je ne peux m'empêcher de te donner. Je pars à la dérive, c'est un océan de larmes. Tu me vois tomber ? Tu m'entends crier ? J'ai le regard qui saigne, les doigts qui tremblent, mes nerfs mis à rude épreuve lâchent toutes les demis secondes et pourtant je lutte encore. Contre cette vague d'émotion qui me submerge et me malmène. Mes cheveux mouillés se salissent dans la plage et j'avale trop de sable pour parvenir encore à respirer. Mais où suis-je ?

Serein.
Tu sais, je t'entends
me parler me dire
dans de long discourt
de jolies phrases
ce que tu penses

et je sais
que tu pourrais t'enfuir
je comprends
que tu est déjà
trop bien pour moi

mais une pointe de glace
s'enfonce en moi
plus je te trouve parfait
plus je t'aime
et je ne comprends pas

tes paroles sont vides
comme une pièce de théâtre
milles fois répétée
comment peux-tu donc
être aussi sûr de toi ?

Par quel tour de magie
les mots te viennent ils
aussi facilement
alors que je bégaye
comme une enfant.

Il me parle d'une autre
mon cœur rate un battement
je plonge mes yeux
dans les siens
comment peut-il
être aussi détaché
alors que mon cœur
se retrouve broyer

pourquoi ?
qu'a-t-elle donc en plus
que moi ?

incompréhension

je sais ce que c'est
d'aimer

plutôt deux fois qu'une
puisque officiellement
j'étais même
presque deux fois en couple
mais...
il y avait ce mais comme
inexplicable

daemon,
j'ai besoin de toi
il ya quelque chose
de différent et
tu sais, tu es loin
d'être mon seul coup
d'un soir


il était si proche
mes lèvres mouraient
d'envie de se poser
contre les siennes

aimes moi...

Daemon Stebbins
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Re: Sur le banc perdu
Daemon Stebbins, le  Dim 15 Avr - 19:17





Et après ?...

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“Le plus dur dans tout cela c’est qu’au fond de moi, je sais bien
que jamais mon coeur ne t’appartiendra.”
♫♫♫
Je la sentais fébrile. Comme si elle était presque au point de rupture et je ne savais pas si j'étais capable de la faire revenir sur terre avec moi. Bien sûr, je ne la laisserais pas dans un état lamentable, seule ici. Je la ramènerais au château, espérant que ma cousine Jo pourrait gérer la crise. Parce que j'étais parfaitement conscient que ma présence auprès d'elle serait plus un soucis qu'une solution à son retour dans la réalité. Je sentais que mes mots l'atteignaient mais pas de la façon raisonnable que je désirais. Malheureusement je sentais que je ne me trompais pas. J'avais une boule au ventre de la voir ainsi. Cependant je ne pouvais avoir que de la compensation pour elle et rien d'autre. Mon cœur ne pouvait appartenir uniquement à Loredana.

- Ellana, les choses ne fonctionnent pas de la sorte. On ne choisit pas de qui on tombe amoureux. Cela vous tombe dessus comme ça, en un regard. On ne peut se forcer. Et ce n'est pas non plus une question de quelque chose en plus ou en moins. Tu es une magnifique jeune femme. Cependant tu ne m'es pas destinée. Et je suis loin de l'image que tu t'es faite de moi. Tu mérites quelqu'un qui t'aime pour toi réellement. Pas d'un mauvais gas comme moi qui a profité de son mal être et du tien pour pouvoir oublier son ex dans tes bras pendant un moment. Ce n'est pas correct ni juste envers toi. Connaissant Joséphine, ce n'est pas ce genre de relation qu'elle voudrait pour toi. Et je ne serais pas celui qui la décevra encore en utilisant son amie.

Ce que je redoutais était en train de se produire. Mes explications ne faisaient pas le poids face à ce qu'elle voulait et désirait. Néanmoins je n'étais pas celui qui pour répondre à ses espérances. Il fallait qu'elle comprenne que ce n'était pas possible et pour cela, je n'avais que d'autre choix que de me montrer ferme. Puis les mots fatales sortaient de la bouche de la serpentarde.

- Je ne peux pas t'aimer Ellana. Ce qui s'est passé cette nuit là, ce n'était que du sexe. Tu le sais aussi bien que moi. C'est juste parce que tu as besoin de chaleur que tu t'es entiché de moi. Cela ne durera pas. Je le sais et tu le sais.

Je reprenais ma respiration et surtout éviter tout contact physique. Non parce que j'allais craquer mais pour tuer ses sentiments qu'elle éprouvait à mon encontre.

- Je ne peux pas être celui qui comblera ce vide que tu tentes désespérément de combler. La femme dont je suis amoureux et qui m'aime s'appelle Loredana Sparks et ce ne peut-être aucune autre. Parce qu'elle posséde chaque parcelle de mon cœur et de mon être. Tant que tu ne l'auras pas accepté, il est préférable que tu ne restes pas en ma présence. Et quoique tu fasses, Ellana, cela ne changera jamais. Il n'y a qu'elle pour moi.

Le ton s'était fait plus sec afin qu'elle assimile ce que je venais de déclarer. J'ajoutais.

- La dernière chose que je peux faire pour toi, c'est te raccompagner au château et t'envoyer Joséphine si tu le désires. Mais mon action se terminera définitivement là. La seule promesse que je peux te faire à présent, c'est que tant que tu ne seras pas guérie de moi, tu ne verras plus excepté en cours parce que nous n'avons pas le choix. Mais je ne m'approcherai plus de toi.

J'attendais donc sa décision de savoir si elle rentrait avec moi ou non...

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Re: Sur le banc perdu
Vanille Fleury, le  Mar 29 Mai - 18:29

vraiment désolée pour le retard, j'ai pas géré les cours et le fofo >.<
univers

Dur d'arriver contre un mur. Tant d'espoir, de rêves, d'imagination. Les petites illusions qui rendent la vie plus facile quand on sait fermer les yeux. Moi j'ai avancé aux battements de mon cœur, le regard bandé le sourire scintillant d'un faux bonheur. Je me suis plu un instant dans ses bras sans trop réfléchir, comme toujours, avant que l'erreur ne me rattrape avant que je ne me heurte face à ces briques. Et je veux me traiter de tous les noms et je tenterais de prouver que je n'ai pas touché le fond. S'aimer c'est à double tranchant, c'est la confiance en soi et la douleur de la déception. Parce que : non. Il ne m'aimera jamais. Il a cette dureté dans son doux regard, cette promesse d'appartenance. Elle a inscrit son prénom à l'encre de ses yeux dans le cœur du rouge. Elle l'a fait sien, plantant ses griffes dans sa poitrine, répandant son poison en cascades maléfiques dans des veines qui explosent d'amour. Je vois en lui le rougeoiement électrique de l'écarlate qui meurt pour renaitre à toute vitesse. Il vit. Il existe pour elle.

Elle et non moi.
Et
comment donc s'opposer ?
Par quel moyen
puis-je déchirer
ce sentiment si fort
qu'il nous emporte
et nous broie le cœur
nous élève
et nous repousse
comme une mélodie
à l'intérieur ?

Les paroles sont dures - une nouvelle fois ? - comme des morceaux de métaux tranchants qui filent droit sur moi et trouve leur cible en mon cœur. Pitié que s'arrêtent mes pleurs. Je ne suis pas choquée, ni même déboussolée. N'est-ce donc ce qu'il devait se passer ? L'aboutissement de tant de souffrances ouvertes sur un envol, désiré renouveau. Et je vais m'éloigné et tu vas te retourner, mon cœur à nouveau flanchera, ce ne sera plus pour toi. Tu te perdras dans d'autre bras, je fermerai les yeux dans d'autres draps. Nos êtres à nouveau à jamais séparés alors que quelque parts nos esprits resterons liés.

Je vais souffrir, je sais. Mais ta voie n'est pas ici, mon cœur en toi ne trouvera abris. Il est temps de fuir, l'heure d'enfouir. C'était comme ça. C'était la vie. Et pas uniquement de la m*rde. Je ne poserai pas mes lèvres sur les tiennes cette fois. Il est temps de d'oublier, pour te retrouver, te rencontrer et construire peut-être un jour une amitié espérée un jour avec toi. Il faudrait se retourne, ne plus penser, courir et ne jamais se retourner. Mais quelque chose de plus profond, prend aux tripes et sans savoir pourquoi je réagis comme ça, mes doigts se tendent pour lui prendre la main. Ce n'est pas un comportement amoureux, pas un comportement humain, il n'y a plus rien d'autre que cette raison qui percute le cœur, cette douceur qui fait sourire avec innocence à l'instant où les larmes sur les jouent coulent. Promets moi d'être heureux avec elle... Et doucement je serre sa main. Ne serait-ce donc pas là la manifestation d'une jolie fin ?
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Re: Sur le banc perdu
Daemon Stebbins, le  Dim 24 Juin - 18:26





Et après ?...

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“Le plus dur dans tout cela c’est qu’au fond de moi, je sais bien
que jamais mon coeur ne t’appartiendra.”
♫♫♫
Je l'observais encore et encore. Contemplant le trouble intérieur qui se fait en elle et dont j'apercevais certaine réactions dans le fond de ses prunelles. Oui je savais que j'étais dur. Mais c'est ce qui lui fallait. J'étais obligé d'être honnête avec elle. Je lui devais bien cela. Après tout, c'était mon cœur qui avait choisi malgré ma raison qui tentait de le faire taire. La bercer d'illusion aurait été lâche et je n'étais pas fais de ce bois-là. J'étais un gryffondor après tout même si j'avais mis du temps à comprendre que le choixpeau avait eu raison de me placer car c'était bien là ma maison. Il ne pouvait y avoir aucun doute.

Je continuais de la détailler comme si j’espérais trouver quelque chose qui me ferait dire qu'elle s'était enfin résigner à tourner la page sur cette unique nuit que nous avions partager quelques mois plutôt. Mais pour le moment, je ne vois rein juste sa lutte qui entraine de la douleur. Et j'étais conscient que j'en étais responsable. Cependant dans à cette époque les règles étaient claires. Pas d'engagement et une seule nuit. C'était tout ce que j'accordais avant aux filles qui passaient dans mon lit. Je ne cachais en aucune façon ce que j'attendais et d'ordinaire les conséquences, je m'en foutais.

Toutefois la donne avait changé quand Joséphine, ma cousine, s'en étais mêlée parce que cette fille là était son amie. Alors oui j'avais retrouvé un bout de conscience d'une certaine. Même si c'était vraiment Loredana qui m'avait fait redevenir complètement moi-même. Ce type que j'étais avant de replonger dans tous mes travers à cause au final d'une aventure de trois mois qui s'était mal terminée.

Soudain il y a ses mots qui entre coupe le silence qui s'était installé et je répondais :

- Je te le promets. Mais toi en échange, prends soin de toi et n'agis plus en naufragée. Il y a des gens pour qui tu comptes.

Je m'étais avancé et avais posé un baiser sur son front en guise d'au revoir. Puis j'étais parti vers le château la laissant seule. et retournant vers la lumière qu'était ma déesse...

(Fin du rp pour moi ---> Merci lala)
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Vanille Fleury
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Re: Sur le banc perdu
Vanille Fleury, le  Lun 25 Juin - 9:19


Voilà, c'était le point de non retour, le stade ultime et les adieux déchirant. Un sentiment aussi merveilleux qu'affreux qui me faisait me demander ce que je fichais encore là à lui parler. Je savais bien qu'il n'y aurait pas de suite que le monde ne tournait pas autour de mou, de nous et qui si nous étions amener à nous croiser dans le futur, nos retrouvaille serait chargée d'indifférence. J'avais déjà eu beaucoup de lui et c'était peut-être pour cela que je n'aurais plus rien. J'avais eu trop d'un coup et une autre demoiselle avait su voler son cœur quand je n'étais capable que de toucher son corps.

Il était donc tant de fuir la tête haute avec un courage étrange et le cœur subitement en morceau
temps de se retrouver fidèle à son seul amour, un garçon aux sentiments m'appartenant entièrement et que je trompais sans vergogne.
Le rouge et or avait raison, il y avait des gens pour qui je comptais et pas uniquement Jo.
Je laissai ses lèvres se poser sur mon front et je regardai s'éloigné avec un soupçon de déception.

J'agitai une main qu'il ne pouvait voir dans son dos en signe d'au-revoir avant de me laisser aller, m'asseyant une nouvelle fois sur ce banc pour contempler le parc. Où pouvait donc bien être Kalsi ? Il me manquait atrocement. Je décidai d'aller retrouver Flori en attendant, la fleur - elle au moins - ne me faisait jamais faux bond.

J'arrive ma belle...

Fin du RP, merciiii !
Aysha Brayd
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Re: Sur le banc perdu
Aysha Brayd, le  Mer 27 Juin - 22:07

Retrouver l'innocence
Avec Cassandra Syls

Autour d'elle, les enfants crient. L'herbe est piétinée par le mouvement incessant des courses poursuites des plus jeunes élèves, le silence est enseveli sous une épaisse couche de cris et exclamations. Le soleil est blanc, élevé bien haut dans le ciel comme une mère qui surveille ses enfants avec un regard doux. Mais il y en a un qui ne s'amuse pas. Aysha ne voit pas vraiment le tumulte qui court non loin de là. Elle est assise sur son banc, silencieuse. Elle ressasse le doute, la découverte, l'absence. Elle pense à son père. C'est l'un de ces jours nostalgiques. Son utopisme et sa naïveté sont mises à rude épreuve. N'en déplaise à certains, la préfete se préfère innocente et naïve. Qui pourrait préférer la détresse ? Elle pense à son père et se laisse emporter dans sa mélancolie, le regard dans le vide.

Sans qu'elle ne puisse la prévenir, une larme s'échappe de son œil et vient rouler sur sa joue ambrée. La légère brise la fait disparaitre presque aussitôt. Aysha se sent perdue. Dans sa poche, la lettre de son père est brûlante. Elle l'a conservée depuis le jour où elle l'a découverte dans la chambre de sa mère. Elle la dent contre sa cuisse et se met à trembler. Son genou ne veut pas s'arrêter de sauter. Et elle, elle ne sait pas quoi faire. Elle ne sait pas comment retrouver son père ni si elle doit tenter de le retrouver. Elle se sent impuissante, bloquée à Poudlard sans pouvoir faire aucune recherche. Habituellement, elle parvient à s'extirper de ses pensées osbcures seule. Mais ce jour là, son humeur est différente. L'angoisse semble s'être nichée profondément dans sa poitrine sans vouloir la lâcher. À cela s'ajoutent les doutes, les convictions de plus en plus fragiles, le souvenir de ces deux nuits de rencontre fortuite avec les masqués. Tout cela se bouscule dans son esprit dans un tumulte bruyant et fracassant.

Un léger bruit de pas sur l'herbe lui fait relever la tête. Ce sont des pas discrets qui dénotent avec l'excitation des élèves tout près d'elle. Elle pose son regard sur une petite fille qu'elle ne connait pas. Elle doit être en première ou deuxième année, tout au plus. Elle porte l'uniforme de Poufsouffle et arbore un regard innocent dont on ne peut remarquer l'absolue mignonnerie. Elle a le visage de la jeunesse et de l'innocence. Aysha ne dit rien, elle ne sait pas ce que la petite veut. Ce n'est pas réellement le bon moment, en réalité. Il y a d'autres préfets dans le parc, sans doute plus à même de l'aider. Elle esquisse néanmoins un demi-sourire à l'intention de la nouvelle venue.
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Re: Sur le banc perdu
Invité, le  Mer 4 Juil - 16:06

rp avec Aysha

Le parc, un des terrains de jeu préférés de Cassandra. Il ne valait pas la Forêt Interdite et ses nombreuses possibilités d’escalades nommées arbres. Il ne possédait pas non plus une faune d’exception composée, entre autre, d’adorables botrucs, la petite devait se contentait des animaux de ses camarades voir les siens. Cependant, il avait pour lui le fait d’être bien vert, spacieux et surtout, d’avoir le droit de se faire fouler l’herbe sans être contraire au règlement. Et quand on essaye de se faire passer pour une élève modèle, il est primordial de respecter les règles. Cassandra le faisait plutôt pour sa préfète Jade. Elle n’avait nulle envie de la décevoir avec une perte de points. Autant rester tranquille cette fois-ci.

La blairelle s’amusait dans l’étendue. Les bras écartés, elle se prenait pour Titi, son jobarbille et courait dans tous les sens. A plusieurs reprises, la collision avec un.e étudiant.e fut proche, c’était cela de ne pas regarder devant soi. L’enfant reçut plusieurs remarques au sujet de son comportement qu’elle n’entendit guère, tellement elle était dans sa bulle. Le soleil avait attiré du monde dehors, les fourmis étaient de sortie. Les insectes grouillaient de partout sur la pelouse. Certains étaient même accompagnés d’une lecture, les pauvres studieux ne profitant pas de la météo. Puis il y avait elle, assise sur son banc, l’air absente, semblant attendre quelque chose. Cassandra arrêta ses mimiques et s’approcha délicatement de sa victime.

L’oiseau devient loup. Elle débarrassa ses pieds de ses souliers, elle avançait en toute discrétion. Enfin la discrétion et Cassandra allaient rarement de pair, l’inconvénient d’être une boule d’énergie. D’ailleurs l’adolescente la remarqua, annulant l’effet de surprise. Déçue bien que toujours déterminée, l’anglaise rendit son sourire à la brune. Elle continua de marcher doucement jusqu’à l’azur. Arrivée à sa hauteur, Cassandra chercha de ses prunelles un potentiel bouquin posé non loin. Rien à l’horizon, la jeune en déduisit que la Serdaigle n’était pas en pleine révision. Tant mieux, le cas échéant, elle aurait eu un brin de scrupule à la déranger. De sa patte droite, le canidé de circonstance toucha le genou de l’aiglonne.

« C’toi le chat. Essaye de m’attraper ! »

Fatiguée de jouer seule, la fillette venait d’improviser. Elle resta encore figée devant la bleue et bronze. De mémoire, cette dernière était préfète, la remontrance pouvait résonner. Tout comme son désir de se détendre. Au taquet, Cassandra était prête à courir au moindre mouvement du prédateur bleuté.
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Re: Sur le banc perdu
Aysha Brayd, le  Jeu 5 Juil - 12:15

La nouvelle venue ne semble pas avoir de requête quelconque. D'ailleurs, elle ne dit pas un mot, au lieu de ça elle continue à s'approcher. Puis, avec la fugacité d'un chat, elle tend le bras, tape le genou d'Aysha et s'exclame. La préfète hausse un sourcil, surprise. Elle se demande sérieusement ce qui se passe dans la tête de la petite rousse. Si elle a crut que l'Aiglonne était en train de jouer au loup, elle a quand même une vision sacrément déformée. La préfète s'est justement mise à l'écart pour ne pas subir les va-et-vient incessants des plus jeunes, et voilà que l'une d'entre elle vient la chercher jusque sur son banc. Elle ne sait pas bien comment régir, à vrai dire. Elle a toujours aimé le loup, comme tout le monde d'ailleurs. Cela doit bien faire trois ou quatre ans qu'elle n'y a pas joué. Elle se souvient cependant du sentiment de danger exaltant lorsque le loup s'approchait d'elle, ou de la rage qui s'emparait de son petit corps lorsqu'il s'agissait pour elle de passer le mauvais rôle à un autre. C'est dingue comme on oublie vite les jeux d'enfants. On peut passer des heures à y jouer, puis les oublier, ne plus jamais y songer. Il suffit d'une petite chose pour que le souvenir ressurgisse. Et parfois, on a envie de retomber en enfance alors, mais le regard des gens, l'âge... L'envie de ne pas paraître immature, et une certaine lassitude, aussi, l faut bien l'avouer. Parfois le jeu n'est plus aussi amusant qu'on se l'imaginait. Alors on regrette d'y avoir joué de nouveau, car le souvenir exaltant a été remplacé par un souvenir d'ennui, de déception.

Cependant, l'idée de jouer au loup lui paraît soudain très attrayante. Courir, sans plus penser à rien. Rire, réaction mécanique et inévitable de ce genre d'activité. Partager quelque chose avec une enfant inconnue, se souvenir de sa propre enfance, chansser les soucis, la mélancolie. Les noyer dans un bain d'insouciance et d'innocence. Aysha regarde la jeune sorcière à nouveau. Elle attend, immobile, prête à partir en courant sans doute au moindre mouvement encourageant de la préfète. Alors Aysha se laisse tenter. Elle était sur un fil entre deux monde et se laisse soudain basculer en avant, elle plonge dans le monde de l'enfance, s'oublie. Et déjà tout s'envole. Elle sait qu'elle ne pourra y rester longtemps, mais l'idée de cette parenthèse ne peut être que séduisante. Néanmoins, le monde de l'enfance est aussi celui de la fourberie innocente. Quitte à jouer au loup, autant bien y jouer. La bleue croise le regard de la petite jaune et lui fait un sourire désolée en secouant la tête, l'air de dire "Non, je suis désolée, mais j'ai besoin d'être tranquille. Je n'ai pas la tête à jouer". Puis, quand la blairelle semble se résigner, peut-être, ou du moins baisser sa garde, Aysha bondit, tend la bras en un éclair et touche l'épaule de l'élève.

- T'es pas très forte pour un chat !

Puis elle se redresse, prête à courir. Elle sait qu'elle va avoir l'air idiot et s'en moque royalement. En réalité, elle préfère mille fois avoir l'air idiot plutôt que de ruminer sur son banc. Tout lui paraît plus attrayant, et moins grave. Elle garde sa morosité en arrière pensée. Elle sait qu'elle est là, qu'elle guette et qu'elle reviendra s'abattre sur ses épaules dès l'instant où la Poufsouffle devra cesser de jouer. Elle en sera peut-être pire. Mais Aysha n'est pas du genre à se priver de joies pour éviter les déceptions. Ou en tout cas, elle ne veut pas être de ce genre.
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Re: Sur le banc perdu
Invité, le  Mar 10 Juil - 18:12

Cassandra possédait un avantage non négligeable sur le monde : son insouciance. Peu lui importait le statut des gens. Qu’ils soient membres de direction, ministres, professeurs ou quoi que ce soit, si elle vous appréciait, ce n’était en rien pour votre poste. D’ailleurs la fillette s’en fichait tellement qu’elle ne se posa pas la question au moment de taquiner sa camarade. La brune était assise sur son banc et seule. Elle n’en demandait pas plus, elle qui désirait dénicher une personne pour jouer. La blairelle était à des années de se soucier si l’envie était partagée. Dans son esprit, c’était forcément le cas, il n’existait rien de mieux que l’amusement.

Le souci étant aussi sa naïveté. Bien jeune, la Poufsouffle était loin de comprendre les préoccupations des grands. Ces derniers aimaient la tranquillité, souvent consacrer à réfléchir à leurs problèmes quotidiens comme les examens par exemple. Leur temps libre n’était pas utilisé pour se divertir, du moins pas à la façon de Cassandra. Ils oubliaient trop vite leur enfance pour se projeter dans leur futur. Alors qu’il y avait tellement à faire à profiter de l’instant présent. A sa façon, Cassandra leur rappelait. Etre petite était la chose la plus merveilleuse du monde. Il fallait simplement leur remémorer.

Son message n’était guère facile à transmettre. La plupart du temps, la jaune et noire fut confrontée à des murs et des renvois. De là à la voir abandonner, jamais. Les rares fois où son initiative avait  fonctionné lui suffisait à se donner envie de recommencer. Entendre les rires de ses ainés la rendait heureuse. A moins que le fait de jouer ne fût sa principale motivation. Sans doute lié à son passé, l’anglaise ne connaissait guère la joie des jeux avec d’autres enfants, ses frères préférant l’ignorer voire l’humilier. Cassandra commençait à croire en une malédiction lancée sur elle. L’objectif secret de sa démarche était de s’apercevoir si elle était fuie comme la peste ou juste si elle manquait de chance.

Evidemment, toutes ces considérations étaient de trop pour son cerveau. A onze ans, vous n’avez pas conscience de tout cela, vous laissez votre instinct vous guider. Et sur ce coup-là, il jeta son dévolu sur Aysha. Pur coïncidence, la fillette  ne connaissait pas le nom de cette adolescente mais elle voyait en elle une joueuse. Si elle souhaitait la paix, elle ne serait pas venue dans le vacarme du parc, c’était forcément un appel. Ou pas, tant la moue sur le visage ne signifiait rien de bon. Nouvel échec pour l’amie des animaux, une prochaine fois peut-être. Ses prunelles commencèrent à balayer l’espace en quête d’une énième âme à rajeunir.

Elle fut interrompue par la Serdaigle. Maligne, cette dernière avait feint l’inintérêt pour la surprendre pas la suite. L’azur se permit même de lui faire une remarque. Cassandra avait dégoté un spécimen rare. Celui-ci paraissait prêt à jouer plus que deux minutes avec elle. Tant mieux car ses batteries étaient pleines, la pauvre aiglonne risquait de regretter son choix. Quoique le franc sourire affiché avait de quoi faire fondre n’importe qui. Levant les prunelles pour atteindre les yeux de la préfète, Cassandra fit au mise au point avant de continuer.

« J’suis pas un chat, j’suis une souris ! », lui répliqua-t-elle sèchement néanmoins sans intention de la blesser. « C’toi qu’es pas forte. J’t’ai demandé de m’attraper et j’suis libre. Va falloir que tu r’commences. » Mauvaise perdante ? Probablement un peu oui. Cependant, la règle n’avait pas été respectée, en soi, l’enfant n’avait pas tort. « A trois, on y va. », lui ordonna-t-elle. « Un… Deux… », Cassandra débuta sa course en direction opposée au félin, « Trois !!! ».

Elle venait de tricher en prenant trois foulées d’avance. Pensez-vous que cela a une importance du haut de ces 1m40 ? Ecoutez-la plutôt rire aux éclats. Elle était heureuse et c’était tout ce qui comptait. Cassandra se retourna afin de s’apercevoir si le félin la poursuivait. Et si oui, pour juger de l’avance qu’elle avait sur lui.
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