Derrière la cabane hurlante

Jasmine put voir un petit sourire se dessiner sur les lèvres de son interlocuteur quand elle lui répondit qu'elle était certaine qu'il possédait les qualités requises pour être auror. Puis, il prit la parole à son tour.

C'est gentil, mais en toute sincérité, je ne penses pas que je possèdes vraiment les qualités requises. Enfin... je penses que je vais me donner un peu de temps pour vraiment prendre une décision.

Elle haussa les réponses avec un petit sourire. Il avait surement raison, mieux valait ne pas prendre cette décision à la légère. Même si, de son côté, elle espérait être décidée sur sa profession à sa sortie de Poudlard.

Après avoir parcouru la pièce, s'assurant ainsi qu'elle n'était pas en danger, elle s'arrêta, ses yeux suivant les mouvements du magnifique patronus qui se déplaçait gracieusement autour d'eux.

Difficile à croire que j'ai réussi à produire mon premier patronus l'année dernière quand on vois le résultat. déclara Damien.

Jasmine ne put s'empêcher de soulever l'un de ses sourcil d'un mouvement interrogateur. Bien qu'elle avait eu beaucoup de difficultés, elle était parvenue à produire son premier patronus l'année précédente, soit, lors de sa quatrième année. Elle avait donc du mal à croire que le jeune homme ne sache faire apparaitre le sien que depuis un an. Surtout lorsqu'on voyait le fabuleux éclat qui émanait de lui. Seulement, malgré l'immense curiosité qui l'animait, elle ne posa pas de questions, ne souhaitant pas aborder un sujet potentiellement douloureux. De plus, beaucoup de personne lui avaient déjà fait remarquer qu'elle était bien trop curieuse, à commencer par ses parents.

Damien finit par relâcher sa main, et il s'approcha d'un mur. Se laissant glisser le long de celui-ci, il se retrouva en position assise, invitant la Bleue et Bronze à le rejoindre. Ce qu'elle ne tarda pas à faire. Une fois qu'elle fut à ses côtés, elle l'écouta attentivement.

J'me rends compte que je monopolises un peu trop la conversation depuis le début, avec toutes les questions que j'ai pu te poser depuis qu'on s'est rencontrés. Soit pas gênée, si tu as des questions à me poser, je me ferait une joie de te répondre. Ou tu peux parler de toi, ça m'intéresserait d'en savoir plus à ton sujet. Après tout, on est coincé ici, autant en profiter pour faire plus amples connaissance, non ?

Jasmine lui adressa un doux sourire, tout en se demandant ce qu'elle pourrait bien dire. Après tout, on ne pouvait pas dire qu'elle était une fille très originale. Selon elle, il n'y avait donc rien de bien intéressant à raconter à son sujet. D'ailleurs, elle resta un bon moment silencieuse. Puis...

"Eh bien... Je ne vois pas vraiment ce que je pourrai te dire sur moi... A part que j'aime beaucoup lire, écrire et jouer du piano... Et, que j'aime beaucoup les cours de Soins aux Créatures Magiques."

Elle se tut, et laissa son regard se promener sur les différents meubles emplis de poussière se trouvant autour d'eux. Quand ses yeux se posèrent à nouveau sur le patronus, sa curiosité fut plus forte que quelques minutes auparavant. Alors, après un moment de silence, elle se décida à lui poser la question.

"Pourquoi tu n'as réussi à produire un patronus que l'année dernière ? demanda-t-elle. Tu n'es pas obligé de répondre, je comprendrai. Et... je suis désolée si je pose une question dérangeante..."

--------Nouvelle Rencontre. - [PV avec Jasmine Vagneur.]

La jeune fille s'était installée à mes côtés, ne sachant pas vraiment quoi ajouter. Il fallait dire que se confier ainsi à un inconnu n'était peut-être pas facile, même si je sentais une certaine aisance avec elle. De plus, je ne cachais pas le fait que j'avais bien besoin d'avoir quelques contacts humain ces temps-ci, moi qui m'était renfermé sur moi-même après la bataille de Poudlard et... malgré ce que j'avais voulu croire au début, ma rupture avec Heather n'avait rien arrangé à tout cela, m'ayant presque fait passer définitivement de l'autre côté. Mais désormais, ça allait bien mieux, je m'étais fait une raison et j'étais redevenu en quelques sorte moi-même malgré cette part de noirceur qui se mêlait de plus en plus à ma propre personne. Enfin... j'appris donc que la jeune fille aimait beaucoup écrire, qu'elle jouait du piano et qu'elle affectionnait le cours de Soins aux Créatures Magiques. Ah... devais-je être étonné du fait qu'encore une fois, elle confirmait bel et bien qu'elle était tout mon contraire ? Le sourire aux lèvres, je tourna donc la tête vers la Serdaigle pour prendre la parole à mon tour, afin de continuer cette petite conversation qui m'était fort agréable, malgré une certaine banalité qui n'était pas pour me déranger.

D A M I E N ---E A L E S

J'ai toujours préférer la lecture à l'écriture, j'ai passé une bonne partie de ma scolarité à la bibliothèque afin de parfaire mon éducation vu que selon moi, la théorie joues tout de même une partie importante dans l’apprentissage d'un sorcier. Pas très courant pour un Gryffondor, n'est-ce pas ? Tu joues du piano ? Personnellement, je préfère la guitare, j'en joues même depuis que je suis petit, mais j'aimerais beaucoup t'entendre jouer du piano un jour ! Et pour ce qui est des cours de Soins aux Créatures Magiques... ce n'est pas vraiment la matière que j’affectionnai le plus à Poudlard.

La situation actuelle m'amusait assez, il faut dire que ce n'était pas tout les jours que l'on pouvait croiser son parfait opposé. J'avais en quelque sorte l'impression d'être son "négatif" et ça ne me dérangeait absolument pas, loin de là même. Le silence devient maitre durant quelques instants, Jasmine en profitant pour fixer mon Patronus ce qui attisa sa curiosité, me demandant pourquoi je n'étais pas en mesure de produire un Patronus avant l'année dernière. Je m'étais attendu à cette question et à vrai dire, je n'avais aucun problème à lui parler de cela. Même si ça avait prit énormément de temps, j'avais fini par accepter la mort de ma famille et c'était d'autant plus vrai dernièrement... lui indiquant d'un signe de tête qu'il n'y avait aucun soucis, je pris donc la parole pour me lancer dans mon récit.

D A M I E N ---E A L E S

Lorsque j'avais dix ans, mes parents et mon frère se sont fait assassiner par une personne qu'ils considéraient comme étant leurs amis. N'étant pas avec eux ce soir-là, j'ai survécu, mais cet évènement à causé un profond traumatisme, si profond que j'en étais devenu partiellement amnésique, ne me souvenant que des pires moments de ma vie. Ce n'est que lors de l'année précédente que j'ai retrouvé tout mes souvenirs qui m'ont permis de rassembler assez de bonheur pour créer le Patronus qui tu as face à toi.

Mon ex-petite amie y avait été pour beaucoup également, à vrai dire, j'avais même penser à elle pour créer mon premier Patronus, celui que je lui avais envoyé pour accepter son invitation aux Trois Balais, là où notre couple avait débuté... Mais à présent, elle n'occupait plus du tout mes pensées et c'était bien mes souvenirs d'enfance qui m'aidaient à matérialiser ce splendide Renard polaire, songer à tout ces bons moments partagé avec mon père, ma mère et mon frère le faisait rayonné comme jamais, l'ayant fait devenir bien plus efficace qu'il ne l'était par le passé. Alors que je m'apprêtait à prendre la parole, un bruit se fit entendre dans la Cabane Hurlante... sauf que cette fois-ci, il me semblait être bien plus réel que ceux qu'on avait pu entendre jusque là... ma baguette toujours à la main, la première chose que je fit fut de lancer un regard à Jasmine dans le but de la rassurer.

D A M I E N ---E A L E S

Ne t'en fait pas, ça dois être facilement explicable. Et si ça ne l'est pas... je te protègerais.

DAMIEN J. EALES.--------

Après qu'elle se fut -très- brièvement présentée, Jasmine se mit à écouter attentivement les paroles qui suivirent.

- J'ai toujours préférer la lecture à l'écriture, j'ai passé une bonne partie de ma scolarité à la bibliothèque afin de parfaire mon éducation vu que selon moi, la théorie joues tout de même une partie importante dans l’apprentissage d'un sorcier. Pas très courant pour un Gryffondor, n'est-ce pas ? Tu joues du piano ? Personnellement, je préfère la guitare, j'en joues même depuis que je suis petit, mais j'aimerais beaucoup t'entendre jouer du piano un jour ! Et pour ce qui est des cours de Soins aux Créatures Magiques... ce n'est pas vraiment la matière que j’affectionnais le plus à Poudlard.

La Bleue et Bronze se prit à sourire. On ne pouvait pas dire qu'ils avaient énormément de points communs. D'ailleurs, avec ce qu'ils savaient l'un sur l'autre, ils n'en avaient aucun. A part la lecture. Il n'était pas faux qu'on trouvait très peu de Gryffondors à la bibliothèque, ces derniers étant plutôt occupés à trainer dans des lieux comme la forêt interdite. Mais, tous les Rouges et Ors ne considéraient pas les études comme une chose passant au second plan.

Malgré la banalité de cette conversation, et le lieu pas vraiment très chaleureux dans lequel ils se trouvaient, Jasmine se sentait bien. L'inquiétude qu'elle avait ressenti à l'entente de la porte se refermant avait laissé place à une joie de se trouver là en compagnie de Damien. Elle ne le connaissait pas, et il était son inverse. Pourtant, elle l'appréciait déjà.

"C'est vrai que la théorie est très importante, presque autant que la pratique, répondit-elle. Mais ça, peu de personnes ne le comprennent réellement. Et, moi aussi j'aimerai bien t'entendre jouer de la guitare, surtout si tu en joues depuis que tu es tout petit. Tu dois être très doué."

La blondinette lui avait demandé la cause du fait qu'il ne sache produire un patronus que depuis un an. Pensant toucher un point sensible, elle s'était aussitôt excusée, comprenant tout à fait qu'il ne souhaitait pas répondre. Et, pourtant, il le fit, lui indiquant qu'il n'y avait aucun soucis.

- Lorsque j'avais dix ans, mes parents et mon frère se sont fait assassiner par une personne qu'ils considéraient comme étant leurs amis. N'étant pas avec eux ce soir-là, j'ai survécu, mais cet évènement à causé un profond traumatisme, si profond que j'en étais devenu partiellement amnésique, ne me souvenant que des pires moments de ma vie. Ce n'est que lors de l'année précédente que j'ai retrouvé tout mes souvenirs qui m'ont permis de rassembler assez de bonheur pour créer le Patronus qui tu as face à toi.

Elle l'avait écouté sans l'interrompre, laissant une grimace d'indignation apparaitre furtivement sur son visage à l'entente de sa première phrase. Ses parents et son frère s'étaient faits tuer par un ami ? Exactement le genre de chose qu'elle ne comprendrait jamais. Ses amis étaient très importants pour elle, et elle serait à jamais blessée si l'un deux la trahissait. Elle ne voulait même pas imaginer. Ce qui était donc arrivé à la famille de son interlocuteur était horrible. Pas étonnant qu'il n'ait pas réussi à être suffisamment heureux pour produire un patronus tel que celui d'aujourd'hui.

"Je suis désolée, déclara-t-elle en se tournant vers lui. Je sais que ces mots ne doivent pas te faire grand chose, mais je le suis sincèrement. C'est vraiment injuste ce que tu as vécu..."

Elle aurait voulu poursuivre, mais un bruit provoquant un long frisson dans tout son corps l'en empêcha. Instinctivement, elle bondit sur ses pieds, saisissant sa baguette fermement. Damien se lui jeta un coup d'oeil en tentant de la rassurer.

Ne t'en fait pas, ça dois être facilement explicable. Et si ça ne l'est pas... je te protègerais.

Un faible sourire prit place sur les lèvres de la jeune Serdaigle. Elle était persuadée que ce n'était pas quelque chose d'explicable, qu'une chose se trouvait là-haut. Cependant, elle appréciait ses paroles, affirmant qu'il la protégerait.

"Merci. Je suis sûre que quelque chose se trame à l'étage. Allons voir..."

Accompagnant le geste à la parole, Jasmine commença à avancer, sa baguette d'où brillait toujours un jet de lumière brandie devant elle. Elle tentait de contrôler sa respiration saccadée, ainsi que les battements affolés de son cœur. Elle ne tarda pas à atteindre le pied des escaliers, marchant sur la pointe des pieds. Elle ne voulait pas faire de bruits, même si elle était sûre que la chose au dessus d'eux avait déjà dû remarquer leur présence...

La Créature Magique n'était pas de bonne humeur aujourd'hui. En effet elle commençait à avoir faim et l'arrivée de l'automne et du froid n'arrangeait pas ses affaires. Allez savoir pourquoi, depuis maintenant plusieurs mois, elle avait emménagé dans la Cabane Hurlante, trouvant cet endroit à son goût. Les gens devaient craindre cette maison car elle était complètement abandonnée et à part quelques inconscients, personne ne se risquait à s'approcher, encore moins rentrer dedans. Depuis qu'elle s'était auto-proclamée propriétaire des lieux, la créature n'avait reçu que deux visite. La première était un espèce d'humain sans pouvoirs qui pensait pouvoir camper pour la nuit ici. Dans SA maison ? Hors de question. L'animal avait donc entreprit de lui manger la jambe pendant qu'il dormait, ce qui s'était avéré plus compliqué que prévu car la douleur avait réveillé son repas. Au moins, ça l'avait fait déguerpir, c'était l'essentiel. La deuxième visite avait été de la part d'une petite famille de boursouflets qui devaient être complètement paumés. Eux, par contre, avaient fait un bon dîner, même s'il y avait un peu trop de poils au goût de la créature.

Aujourd'hui, sans compter son estomac qui lui réclamait de la nourriture, elle s'ennuyait particulièrement et se demandait bien quoi faire. Le temps étant tout sauf propice à chasser, elle s'était résignée à faire une sieste en attendant que les conditions soient meilleures. Et voilà qu'on la dérangeait alors qu'elle commençait tout juste à s'endormir. Tient, ça faisait longtemps que quelqu'un n'était pas entré ici, il risquait d'être bien reçu. Ou plutôt ils. Avec un peu de chance ça se mangeait et l'animal aurait réussi sa journée. C'était des humains. Créature Magique en avait déjà vu des comme ça lorsqu'elle était petite, mais ils avaient essayé de lui couper la queue alors elle s'était vite enfuie. Comme ceux qui se trouvaient à l'étage d'en dessous étaient particulièrement bêtes, ils avaient refermé la porte derrière eux. Se mettant sur ses quatre pattes, la bête (au sens propre) sortit par un petit passage et poussa une grosse pierre juste au niveau de l'entrée. Comme c'était de l'extérieur et que les deux sorciers ne pouvaient pas passer par la petite ouverture de Créature Magique ils étaient coincés. Elle allait les tester, et éventuellement se défouler sur eux, ils n'avaient qu'à pas entrer dans son territoire ! Après être re rentrée et s'être ré installée à l'étage, juste devant l'arrivée de l'escalier, elle les écouta et attendit patiemment qu'ils se rendent compte qu'ils étaient bloqués et qu'elle était là. Cela ne tarda pas, qu'ils viennent, elle était prête à les accueillir.

HRPG:

--------Nouvelle Rencontre. - [PV avec Jasmine Vagneur & Créature Magique.]

Plus le temps passais, plus j'étais persuadé d'être le parfait opposé de la jeune Serdaigle et cette situation était, disons-le, assez amusante par ailleurs. De plus, il s'agissait-là d'un compliment pour Jasmine étant donné que je n'étais pas spécialement un modèle pour les autres, loin de là même... La blonde sourit lorsque j'eus fini de parler dans le but de lui en apprendre un peu plus sur moi. Mais tout ce qu'elle avait appris se limitait au fait que j'étais du genre à aimer la lecture, que je n'appréciait pas particulièrement le cours de Soins aux Créatures Magiques et que je jouais de la guitare depuis ma jeunesse... en même temps, je n'allais pas parler de tout ce que j'avais pu faire depuis mon départ à Poudlard jusqu'à maintenant... autant dire que c'était la meilleure façon de la faire fuir en quelques secondes seulement. Même si, quelques part, mes actes étaient totalement compréhensible et même justifié pour moi... Je sortis de mes pensées au moment où la cinquième année se mit à m'adresser la parole. Hochant la tête à sa première phrase, j'étais plus que d'accord avec ses dires, trop peu de gens se préoccupaient réellement de la théorie ce qui était dommage puisque sans cela, j'aurais eu un goût d'inachevé en sortant de Poudlard. Hors, malgré le fait que je ne pouvais pas me venter de savoir tout sur tout bien évidement, je me considérait comme un sorcier accomplis désormais, ce qui n'était pas le cas de tout les élèves sortant du château... Un large sourire se dessina sur mes lèvres par la suite de ses dires.

D A M I E N ---E A L E S

Dans ce cas, je te promets que tu m'en entendras jouer un jour ou l'autre.

Mais ce sourire s'effaça au moment où je devais raconté ce drame que j'avais vécu lorsque je n'étais encore qu'un enfant, cette période de ma vie où j'avais perdu les trois personnes les plus cher à mes yeux le même jour, par la faute d'un homme qui durant tant d'années, prétendait être leurs amis... mais comment auraient-ils pu, ne serais-ce qu'une seule seconde, soupçonner un tel scénario ? Ayant hérité de la bonté de ma mère - l'une des rares bonne chose en moi - j'accorde une confiance aveugle aux personnes que j'aime, pouvant sans hésiter leurs confier ma vie. Est-ce que cela signifie qu'un jour, je finirait de la même façon ? Pour être tout à fait franc, je préfère encore finir de la sorte plutôt que de vivre dans la méfiance, guettant une potentielle trahison et ainsi passer à côté de tant de choses importante dans la vie. La jeune fille sembla être indignée par cette histoire et il y avait de quoi. Celle-ci s'excusa ensuite, ajoutant que tout ceci était injuste. Mais alors que je m'apprêtait à lui répondre, un bruit se fit entendre... un bruit provenant de l'étage. Rassurant Jasmine tout en lui assurant que je la protégerais quoi qu'il arrive, je pointa ma baguette devant moi, paré à toute éventualités. La Serdaigle me remercia pour ensuite proposer d'aller voir ce qui pouvait bien se tramer là-haut.

D A M I E N ---E A L E S

Grimper à l'étage n'est pas une bonne idée, car s'il y a effectivement quelqu'un ou quelque chose, je ne pense pas avoir assez d'espace pour me défendre correctement. De plus, la personne peut jouer sur l'effet de surprise et je ne veux pas te faire prendre le moindre risque.i

Bien entendu, si j'étais venu dans ce lieu seul, je me trouverais déjà à l'étage en pleine lutte avec l'individu - si toute fois il y en avait bel et bien un - un plan B à l'esprit si jamais je m'étais fait prendre par surprise. Mais là, je ne voulais pas mettre Jasmine en danger, déjà qu'elle se trouvait dans la Cabane Hurlante par ma faute... me plaçant devant la Serdaigle tout en fixant l'entrée par laquelle arriverait certainement quelque chose ou quelqu'un d'ici quelques minutes, je pris la parole d'un ton plein d'assurance et d'une voix suffisamment forte pour me faire entendre.

D A M I E N ---E A L E S

Visiblement, nous avons tout les trois compris que nous ne sommes pas seuls, n'est-ce pas ? Dans ce cas, à quoi bon faire trainer l'inévitable ? Si je ne me trompes pas, vous êtes certainement notre hôte et si tel est le cas, vous vous devez d'accueillir comme il se doit vos invités, n'est-ce pas ? Dans ce cas, nous vous attendons, ce n'est pas comme si nous pouvions nous enfuir de toutes façon ? Et quand bien même ce serais le cas... ce serais très malpoli de notre part.

DAMIEN J. EALES.--------

Jasmine avait avancé jusqu'au pied de l'escalier. La lumière provenant de sa baguette éclairait les premières marches, et, même si elle avançait encore un peu, elle ne pouvait pas apercevoir le haut des escaliers. En tout cas, pas sans monter la première marche. Et elle ne comptait pas avancer plus, il serait trop facile pour la chose l'attaquer soudainement.

- Grimper à l'étage n'est pas une bonne idée, car s'il y a effectivement quelqu'un ou quelque chose, je ne pense pas avoir assez d'espace pour me défendre correctement. De plus, la personne peut jouer sur l'effet de surprise et je ne veux pas te faire prendre le moindre risque.

La voix de Damien manqua de la faire sursauter une fois de plus. Il avait raison, affronter quelqu'un ou quelque chose là-haut n'était certainement pas l'idée du siècle. C'était même complétement idiot. Il semblerait que le stress l'amène à des décisions douteuses...

Un bruit sourd provenant de la porte se fit entendre. Il semblerait qu'une chose très lourde ait été déplacée contre l'entrée. Il leur était déjà impossible de s'échapper avant que le vent ne se soit calmé. Désormais, même lorsque les intempéries seront revenus à la normale, ils ne pourront pas sortir. Un petit bruit provenant de l'étage indiqua à la jeune sorcière que l'individu était remonté, et les attendait surement sur le palier.
Le jeune homme se plaça devant elle, et prit la parole, d'une voix assurée.

- Visiblement, nous avons tout les trois compris que nous ne sommes pas seuls, n'est-ce pas ? Dans ce cas, à quoi bon faire trainer l'inévitable ? Si je ne me trompes pas, vous êtes certainement notre hôte et si tel est le cas, vous vous devez d'accueillir comme il se doit vos invités, n'est-ce pas ? Dans ce cas, nous vous attendons, ce n'est pas comme si nous pouvions nous enfuir de toutes façon ? Et quand bien même ce serais le cas... ce serais très malpoli de notre part.

Jasmine se tourna vers lui, lui adressant un petit sourire. Puis, elle plaça un doigt sur ses lèvres, lui faisant signe de se taire. Tout en pointant sa baguette vers les escaliers, elle murmura un petit #Hominum Revelio. Puis, elle attendit quelques secondes, en restant immobile. Rien ne se produit. Le sortilège n'avait révélé aucune présence humaine. Leur "interlocuteur" était donc bel et bien une créature.

"Ce n'est pas un humain, déclara-t-elle à Damien en se tournant vers lui. On est définitivement enfermés, la chose nous a piégé."

Elle avait essayé de garder une parfaite maîtrise de sa voix, mais son ton avait tremblé à la fin de sa phrase.

"Comment on va faire ?"

HRPG : Désolée, ce n'est pas terrible, mais j'avais pas trop d'inspiration...

Le Croup était toujours à l'étage, à l'affut de mouvements de la part des humains en dessous. Avec son allure de gros fox-terrier et sa queue fourchue, il était redoutable et très féroce envers cette espèce. Mais visiblement les deux spécimens du bas traînaient et ne semblaient pas décidés à se montrer. Ca commençait à devenir agaçant. Celui qui devait être le mâle prit la parole et dit quelque chose que l'animal ne comprenait évidemment pas. Bien qu'il soit très intelligent, il avait passé sa vie à fuir les humains et ne risquerait certainement pas de comprendre un traitre mot de ce qu'ils disaient.

La créature magique entendit qu'ils se rapprochaient de l'escalier, déjà ils avaient compris qu'ils étaient enfermés et que le Croup était là à les attendre. Qu'ils viennent, ils seraient bien reçus. Qui sait peut être que ça se mangeait ? Un rayon de lumière passa sur le bas de l'escalier et du haut de son point d'observation, il pouvait presque apercevoir les deux humains tergiverser et essayer de savoir ce qu'il se tramait là haut. Ce n'était pas dans sa nature d'avoir peur des humains, la plupart du temps il pouvait compter sur sa musculature pour les mettre en pièce. Mais une fois il était tombé sur l'un d'eux qui tenait une sorte de bâton qui faisait des choses étranges. Le Croup avait été tellement impressionné qu'il était devenu aussi inoffensif qu'un petit chiot. Il espérait que ceux là n'étaient pas comme lui car si c'était le cas il ne pourrait pas les attaquer.

Décidant qu'il avait assez attendu, la créature s'accroupit, rassemblant sa puissance dans ses pattes. Puis il les tendit en relâchant toute la puissance qu'il avait pour atterrir en bas de l'escalier pile entre les deux humains. Il se jeta sur celui qui avait l'air le moins dangereux, la fille, et la renversa en mettant ses pattes de devant sur sa poitrine. Il la dominait et grogna très fort, son museau tout près de sa figure, pour lui faire encore plus peur.

--------Nouvelle Rencontre. - [PV avec Jasmine Vagneur & Créature Magique.]

Aucune réponse ne s'était fait entendre lorsque j'avais pris la parole. Était-ce nécessairement une preuve démontrant que notre "hôte" n'était pas humain ? Non, mais mon instinct me disait qu'une créature se trouvait à l'étage et Jasmine m'en apporta les preuves à l'aide d'un sortilège de détection. Savoir qu'il s'agissait d'une créature m'emplissait de confiance, je ne pouvais définitivement pas perdre en ce lieu, il se pourrait même que je n'ai aucun challenge digne de ce nom dans cette Cabane. En d'autres termes, ceci allait juste me servir d'entrainement afin de démontrer l'étendu de mes nouveaux pouvoirs. La Serdaigle, inquiète à l'idée de ne pas être seule avec moi en ce lieu, me demanda ce qu'on allait faire à présent. La situation pouvait sembler désespérer pour elle, mais c'était loin d'être le cas pour moi. Déposant ma main sur son épaule, je lui adressa quelques mots sur un ton qui se voulait rassurant.

D A M I E N ---E A L E S

Reste derrière et fait moi confiance. Rien ne t’arrivera.

M'avançant, baguette à la main, j'étais prêt à me lancer dans un affrontement face à l'inconnu. Mais alors que je m'attendais à voir la créature débouler devant moi, je vis quelque chose passer au dessus de ma tête pour atterrir entre moi et... Jasmine ! La chose que je peux désormais identifier comme étant un Croup vient de renverser la jeune fille, ses pattes se trouvant contre sa poitrine afin de s'assurer qu'elle ne se redresse pas. Je pourrais mettre fin à tout cela en un seul sortilège... mais les risques de toucher la blonde se trouvaient être bien trop important pour en prendre le risque. Il fallait donc que j'agisse rapidement pour la sortir de cette situation avant de m'occuper du Croup.

D A M I E N ---E A L E S

Jasmine, dès que tu es libre, tu te redresses et tu t’agrippes à mon dos aussi fort que tu le peux.

J’espérais que malgré la peur qui doit l'habiter en ce moment, la jeune fille ai entendue mes paroles et fasse bien tout ce que je lui ai dit lorsque je l'aurais sortie de cette situation inconfortable. Car si elle suivait bien mes indications à la lettre, elle ne pouvait plus se retrouver dans cette situation étant donné que le Croup n'aurait aucun moyen de s'en prendre à elle sans passer par moi ce que je ne lui laisserais pas faire, bien entendu. Mais pour l'heure, il fallait à tout prix que je l'éloigne de Jasmine et c'est ce que je m'apprêtait à faire. Levant ma baguette en direction du Croup, je ne perdis pas de temps, criant la formule qui allait renverser la situation.

D A M I E N ---E A L E S

Lashlabask !

DAMIEN J. EALES.--------

- Reste derrière et fait moi confiance. Rien ne t’arrivera.

Jasmine hocha la tête et fit ce que le jeune homme lui demandait. Elle se plaça derrière lui, baguette en main. Pendant un long moment, un silence pesant se fit dans la pièce. Seuls les pas de Damien sur le sol provoquaient de petits grincements réguliers. La blondinette, elle, ne bougeait pas. Elle ne savait pas ce qui se trouvait là-haut, mais ce dont elle était sure, c'était que la créature n'était pas une acromentule. Cette pensée la rassurait quelque peu. Se retrouver face à une araignée cent fois plus grande que la normale était bien la dernière chose qu'elle souhaitait.

C'est ce moment que choisit la créature pour atterrir entre les deux sorciers. Jasmine eut un sursaut. Elle détailla rapidement la bête, qui se trouvait être en fait un gros chien à la queue fourchue. Un croup donc. Le passage de son manuel de Soins Aux Créatures Magiques traitant de cette créature se mit à défiler dans l'esprit de la jeune femme. Cette espèce n'était pas très dangereuse, mais pouvait se montrer menaçante. Avant d'avoir pu esquisser le moindre geste, Jasmine se cogna au sol, les répercutions du choc résonnèrent dans sa tête, provoquant une plainte de la part de la blonde. Sa baguette glissa sur le sol, s'échappant de ses doigts. Au dessus d'elle, la dominant de toute sa hauteur, se trouvait le gros fox-terrier, son museau à quelques centimètres de son visage. Il avait posé ses pattes sur sa poitrine, empêchant toute sorte de mouvements. La respiration de la Bleue et Bronze se fit plus saccader...

- Jasmine, dès que tu es libre, tu te redresses et tu t’agrippes à mon dos aussi fort que tu le peux.

C'était Damien, il allait la sortir de cette galère. Tout en s'efforçant de garder son calme, elle attendit. C'est alors que le chien recula, certainement touché par le sortilège du lion. Elle attrapa sa baguette avant de trouver le dos de Damien, auquel elle s'agrippa comme elle pouvait. Il ne fallait surtout pas qu'elle lâche prise.

Le Croup avait trouvé une proie facile, elle n'avait même pas esquissé un geste avant de se retrouver plaquée au sol. Quel manque de réaction ! C'était fou comme les humains étaient des créatures manquant de réflexes. La blonde respirait de manière saccadée, visiblement impressionnée par la bête au dessus d'elle. Histoire d'en rajouter un peu, la créature magique rapprocha encore son museau, résistant à l'envie de laisser couler un filet de bave sur l'humaine. Elle n'aurait certainement pas apprécié.

Soudain le croup sentit quelque chose le brûler fortement et sursauta brusquement, laissant échapper la fille. Ses poils semblaient avoir reçu des étincelles mais il n'avait pourtant pas remarqué qu'il y avait un feu dans la cabane. Cherchant la cause de sa douleur, l'animal balaya la pièce où il était du regard. L'humaine était allée s'agripper sur le dos de son congénère, et celui-ci tenait dans ses mains un bout de bois magique ! C'était semblable à celui qu'il avait déjà rencontré une fois. Complètement impressionné, le croup en oublia qu'il avait faim et que les sorciers étaient ses ennemis. Il desserra les crocs, baissa la queue et se mit à pousser des petits gémissements. La créature, qui n'était désormais pas plus dangereuse qu'un bébé s'approcha doucement des humains et s'allongea à leur pieds en leur lançant un regard d'admiration.

--------Nouvelle Rencontre. - [PV avec Jasmine Vagneur & Créature Magique.]

Grâce à mon sortilège, Jasmine fut libérée en une fraction de seconde. Suivant mon conseil, la jeune fille s'était donc agrippée solidement à mon dos tout en récupérant sa baguette qui se trouvait au sol. Mais alors que j'étais prêt à combattre le Croup, celui-ci eu une réaction... assez inattendue... d'un seul coup, il venait de devenir totalement inoffensif, comme s'il se soumettait devant ma puissance. Était-ce dû à l'utilisation de ma baguette ? Probablement, l'animal ne devait donc pas être si stupide et se rendait compte qu'un sorcier pouvait aisément le vaincre s'il cherchait absolument à nous attaquer. Le danger était donc écarté d'une façon si simpliste que j'avais encore du mal à réaliser ce qui venait de se produire. Me rendant ensuite compte que la Serdaigle était toujours sur mon dos, je lui adressa donc quelques mots.

D A M I E N ---E A L E S

C'est bon, tu ne crains plus rien Jasmine. Tu peux me relâcher.

Et dire que c'était ce Croup qui avait causé tant de tords depuis que nous sommes entrés dans la Cabane Hurlante... au moins, maintenant, je savais qu'il n'y avait rien de dangereux ici, mis à part un gros chien qui doit sans doute être très affamé, raison pour laquelle il nous a attaqué j'imagine. Toujours ma baguette à la main - car il ne fallait pas que le Croup oublie que je pouvais lui faire du mal s'il tentait d'en faire autant - je m'abaissa à la hauteur de la créature, fouillant dans la poche interne de ma veste afin d'en ressortir un emballage que je déplia, laissant apparaitre un reste de sandwish que je n'avais pas eu le temps de terminer avant de venir à Pré-Au-Lard.

D A M I E N ---E A L E S

Tiens, c'est pour toi.

Sans la moindre peur, je tendis la nourriture au Croup afin de lui montrer que je ne lui voulais plus aucun mal. J'avais beau être du genre rancunier, je ne l'étais pas vraiment vis à vis des animaux, le contraire serait un peu stupide d'ailleurs de mon point de vue. Tournant la tête vers Jasmine, je lui adressa un sourire pour ensuite prendre la parole.

D A M I E N ---E A L E S

Tu vois ? Je t'avais bien dit qu'il n'y avait absolument rien de dangereux ici.

DAMIEN J. EALES.--------

Une fois qu'elle fut libérée et qu'elle se fut agrippée à Damien, Jasmine fit tourner sa baguette dans sa main, se préparant à l’utiliser. Mais, en tournant la tête vers la créature, elle put constater que cela ne serait pas utile. En effet, le croup venait de se soumettre complétement, venant s'allonger à leurs pieds en poussant de petits gémissements. La Bleue et Bronze resta un long moment immobile, surprise.

- C'est bon, tu ne crains plus rien Jasmine. Tu peux me relâcher.

Jasmine s'exécuta, se reculant du jeune homme. Ses yeux ne quittaient pas le croup ne paraissait désormais pas plus dangereux qu'un bébé. La blonde regarda ensuite Damien s'accroupir devant la créature et sortir de sa poche un emballage. Il le déplia ensuite, révélant un reste de sandwich, qu'il présenta au croup. Après cela, il tourna la tête vers la Serdaigle en lui adressant un sourire et quelques mots.

- Tu vois ? Je t'avais bien dit qu'il n'y avait absolument rien de dangereux ici.

En effet, comparé à ce qu'elle avait pu imaginer, le croup n'avait rien de dangereux. Même si elle devait avouer qu'elle avait tout de même eu un instant de frayeur en voyant le gros chien la plaquer au sol. Mais, elle s'en était sortie indemne, si l'on excluait le coup qu'elle avait prit sur la tête en tombant au sol. Après avoir hoché la tête et adressé à son tour un sourire à son interlocuteur, Jasmine vint s'installer à ses côtés. Elle offrit une petite caresse à la créature devenue tout à fait inoffensive.

"Effectivement, vu comme ça, ce croup n'a rien d'effrayant... se contenta-t-elle de répondre. Mais on a toujours ce problème de porte."

Parce que, même s'ils ne craignaient rien de cette créature, elle ne souhaitait pas rester enfermée là à vie. Et le vent soufflait toujours, pas moyen de débloquer la porte.

--------Nouvelle Rencontre. - [PV avec Jasmine Vagneur & Créature Magique.]

La serdaigle venait de soulever un point que j'avais un peu oublié avec toute cette histoire : nous étions toujours coincé ici. En effet, la porte était totalement bloquée et il n'y avait pas d'autres issues. Me mettant à faire les cents pas à l'intérieur de la Cabane Hurlante à la recherche d'une solution qui limiterait les dégâts, force était de constater que je ne voyais pas du tout comment nous sortir de ce mauvais pas... pas sans casser quelque chose en tout cas... faisant signe à Jasmine de se mettre à l'écart, je m'approcha alors de la porte d'un pas décidé et ni une, ni deux, je mis un coup de pied dans la porte qui s'ouvrit légèrement, butant sur quelque chose avant de se refermer d'un seul coup. Qu'est-ce que c'était que ça ? Quelqu'un avait bloqué la porte ? Mais ça n'avait aucun sens ! A moins que... le croup ! Mais bien sûr ! Celui-ci nous avait certainement coincé ainsi afin d'être sûr que nous ne puissions pas nous échapper ! Un large sourire se dessina d'un seul coup sur mes lèvres, la solution étant à présent à portée de main.

D A M I E N ---E A L E S

La porte est bloquée et le responsable n'est nul autre que ce Croup. Mais s'il a réussi à mettre un obstacle devant la porte, nul doute qu'il peut aussi l'enlever.

Reste à savoir comment faire en sorte qu'il se déplace... réfléchis Damien, réfléchis... de quoi a t-il eu peur au point de devenir totalement inoffensif... de ta baguette, bien entendu ! Sans dire le moindre mot, je la pointa donc en direction du Croup qui semblait être totalement tétanisé, prêt à faire n'importe quoi pour que je n'utilise pas mon arme. Ayant donc réussi à captiver son attention, je pointa cette fois-ci ma baguette en direction de la porte afin qu'il puisse comprendre ce que je désirais. Après ce que j'interpréta comme un moment de réflexion de sa part, le gros chien disparu d'un seul coup, s'engouffrant je ne sais où et me laissant seul avec Jasmine.

D A M I E N ---E A L E S

Tu vas en avoir des choses à raconter une fois de retour à Poudlard.

Ponctuant cette petite plaisanterie par un sourire, je pu voir le Croup réapparaitre auprès de nous, l'air fier de lui. Lui caressant le crâne pour qu'il se couche à nouveau à mes pieds, je me dirigea donc une fois de plus en direction de cette porte, priant pour qu'elle s'ouvre cette fois-ci... et... ce fut le cas ! La porte était à présent grande ouverte et le vent semblait s'être calmé. Sortant la tête dehors, je pu alors apercevoir une grosse pierre se trouvant un peu plus loin, nul doute que notre "hôte" l'avait utilisé pour être sûr que nous restons avec lui. M'écartant de la porte, je fixa donc la jeune fille dont la compagnie était fortement agréable.

D A M I E N ---E A L E S

J'imagine que tu veux sortir d'ici maintenant ?

DAMIEN J. EALES.--------

Après que Jasmine ait fait remarquer qu'ils étaient toujours coincés, le jeune homme se mit à faire les cents pas, semblant réfléchir à une solution. La Bleue et Bronze l'observait sans dire un mot, cherchant elle aussi un moyen de sortir de là. Elle connaissait un certain nombre de sorts qui leur permettraient de débloquer la porte. Mais, elle ne doutait pas que Damien en connaissait également, et s'il ne les utilisait pas, c'était certainement pour éviter d'enclencher trop de dégâts sur la cabane.

Finalement, il fit signe à la blonde de se reculer, ce qu'elle fit. Il donna alors un violent coup de pied dans la porte qui s'ouvrit, sembla buter contre quelque chose, et se referma dans un claquement sec...

- La porte est bloquée et le responsable n'est nul autre que ce Croup. Mais s'il a réussi à mettre un obstacle devant la porte, nul doute qu'il peut aussi l'enlever.

Jasmine hocha la tête. Il avait raison. Mais comment convaincre le croup de coopérer alors qu'il ne semblait pas comprendre un mot de ce que les sorciers face à lui disaient. Sous les yeux surpris de la jeune femme, Damien pointa sa baguette vers la créature, puis vers la porte. Désormais complétement docile, l'animal se releva et s'engouffra dans un trou.

- Tu vas en avoir des choses à raconter une fois de retour à Poudlard.

La blonde hocha vigoureusement la tête en adressant un sourire à son interlocuteur. A l'origine, elle n'était venue là que pour une petite balade en solitaire. Finalement, elle s'était retrouvée enfermée dans cette cabane où elle n'aurait jamais pensé mettre les pieds, en compagnie d'un charmant jeune homme qu'elle n'avait jamais vu auparavant. Sans oublier qu'elle s'était également presque assommée au sol à cause d'un croup. On ne pouvait pas dire que sa journée avait été ennuyante.
Lorsque la créature réapparut, elle se recoucha aux pieds du sorcier, tandis que celui-ci allait tenter d'ouvrir la porte. Ce qui se fit, cette fois, sans problèmes.

- J'imagine que tu veux sortir d'ici maintenant ?

"J'aimerais bien, oui", répondit la sorcière en faisant quelques pas à l'extérieur.

Elle fut surprise de constater que la luminosité avait considérablement baissé depuis qu'ils étaient entrés. Désormais, presque aucun bruit ne se faisait entendre aux alentours. Jetant un coup d'oeil à sa montre, la jeune femme écarquilla les yeux en constatant qu'il était largement l'heure qu'elle retourne au château. Elle pivota vers le jeune homme, lui adressant un nouveau sourire en reprenant la parole.

"Merci pour cette visite, Damien. C'était génial ! J'ai été ravie de te rencontrer, mais il faut que je rentre à Poudlard maintenant."

PV Finrod Elensar
10ans auparavant, dans la salle commune de la maison Serdaigle

Cinq heure. C’était l’heure affichée sur la pendule de son dortoir. Anthéa avait les yeux grands ouverts dans le jour naissant. Elle était réveillée depuis une demi-heure déjà, et il lui semblait que ça faisait une éternité. Cinquante-huit, cinquante-neuf, soixante secondes. Une minute. Ses yeux brillants regardaient dans le vide, mais le cauchemar qui l’avait extirpée de son sommeil la hantait. Elle aurait d’ailleurs été incapable de décrire précisément ce cauchemar, si on le lui avait demandé. C’était un enchevêtrement de réel et d’irréel, de pulsions inconscientes et conscientes. Une folie douce, exprimée par le moment où l’esprit se met en veille. Evidemment, les rêves sont faits pour ça. La jeune fille était, toutefois, intimement convaincue que ce cauchemar en particulier, n’était pas de l’ordre de la norme. Il était trop inexplicable, trop loin d’une possible interprétation. Pourtant, la jeune blonde voulait donner du sens à ce mélange singulier d’images fantasmées, de sensations et de souvenirs. Mais c’était à devenir fou. Il fallait dire qu’elle ne prenait pas un très grand risque à essayer, n’est-ce-pas ?

Cinq heure et demi. Le regard toujours vitreux, concentré sur un point précis et invisible. Anthéa n’avait pas vraiment bougé, elle savait pertinemment qu’elle ne parviendrait pas à retrouver le sommeil. Alors elle n’avait même pas pris la peine de le chercher. Sommeil y es-tu ? Sommeil m’entends-tu ? Absolument pas. Avant, elle aurait tiré profit de ce temps à combler. Comme l’élève modèle qu’elle avait pu être en primaire. Elle se serait levée, préparée, puis penchée sur ses devoirs dans sa chambre de petite fille normale. Mais elle n'avait plus rien de normal, à présent. Elle n'était plus que l'ombre d'elle-même. D'ailleurs, elle ne parvenait plus à quitter son lit qu’avec un intense effort de volonté. Il faut le faire, je dois le faire. La blonde se faisait violence tous les matins, mais avait-elle vraiment le choix ? Elle aurait sans doute été sanctionnée sévèrement pour avoir manqué les cours. Elle ne faisait plus qu'acte de présence, laissant le présent lui filer entre les doigts. Un mauvais élément, voilà ce qu’était devenue Anthéa Dowell en entrant à Poudlard.

Quand la pendule se décida à indiquer sept heures du matin, l'Anglaise jugea qu’il était temps de se lever. Comme une ombre, elle esquiva les différentes choses qui traînaient au sol dans le dortoir, pour ne réveiller personne. Un samedi matin, c’était un moment sacré. Du moins, pour les non insomniaques, mais elle respectait ça. L’aiglonne vérifia que toutes les paupières étaient closes, puis s’amusa à sauter par-dessus des grimoires empilés, ou des bouteilles de Bièraubeurre vides. Le but du jeu : demeurer silencieuse. Anthéa se lassa au bout de cinq sauts allers retours, et quitta le dortoir pour atteindre la salle d’eau. C’était le seul point positif ; pas besoin de se bousculer pour les douches, elle était seule. Eperdument seule. L’eau chaude lui brûla la peau, mais elle ne s’en écarta pas. Lentement, ses traits se crispèrent en une grimace. Elle ouvrit la bouche, comme pour crier, mais aucun son n'en sorti. Ses larmes se mêlaient à l'eau, et elle écrasa son petit poing trois fois contre le mur. Douleur muette.

Vingt minutes plus tard, l’élève sortait de la douche, sa peau blafarde légèrement rougie par la température de l’eau. Deux autres Serdaigle matinales pénétrèrent la pièce emplie de vapeur, et dévisagèrent la blonde quand elle croisa leurs regards. La Dowell faisait peur à voir, avec son corps amaigri, son teint pâle, et ses cernes qui noircissaient et s’allongeaient de jour en jour. La maladie, ça ravage presque autant qu’une drogue. Mécaniquement, elle enfila son uniforme gris anthracite et noir, avec le blason bleu de sa maison comme seule touche de couleur. Sans accorder la moindre attention à ses camarades, elle quitta la salle commune avec son sac de cours en bandoulière. Tout le monde agissait comme si elle n'existait pas, autant prétendre que c'étaient eux, les illusions. Ses cheveux dorés étaient encore humides, mais ce serait rafraîchissant par cette belle journée de printemps.

La Née-Moldue occupa sa matinée en étudiant des livres sur l'art minutieux de concocter des potions à la bibliothèque. C'était le seul endroit du château où elle se sentait dans le monde normal, son monde. Mis à part quelques ouvrages vivants, bien entendu, mais elle évitait soigneusement de leur porter attention. Même si elle ne travaillait pas en cours, Anthéa avait une passion pour apprendre. Disons plutôt qu'elle avait un besoin de se nourrir de connaissances, à défaut de se nourrir tout court. La jeune fille constata qu'il était l'heure de déjeuner en levant son nez de la composition du Polynectar. C'est en soupirant qu'elle prit le chemin de la Grande Salle, résignée à ingurgiter quelque chose pour ne pas s'évanouir. Si il y avait bien une chose qu'elle détestait, c'était attirer l'attention sur elle. Et puis de toute façon, qui faisait attention à elle ici?

Après avoir picoré dans son assiette pendant une petite demi-heure, elle décida qu'elle avait réellement besoin de se changer les idées. Et surtout, de changer d'air. Heureusement pour elle, ses parents l'avaient autorisée à quitter l'enceinte de Poudlard pour flâner dans le village voisin, Pré-au-Lard. La Dowell n'y avait été qu'une seule fois, plus par manque d'intérêt qu'autre chose. Mais finalement, pourquoi ne découvrirait-elle pas quelque chose d'intéressant? Autant essayer de rendre cette journée agréable, ça lui changerait du quotidien. Avant de partir, elle s'équipa d'une bouteille d'eau, de ses lunettes et de deux livres traitant des créatures à travers tout le monde magique. Pour elle, c'était comme lire des histoires de la mythologie grecque. A ce qu'elle avait entendu dire, il y avait un endroit tranquille, là-bas. Une sorte de cabane légèrement lugubre. Mais au moins, la blonde ne risquait pas d'y être dérangée.

Même si son moral et sa condition physique étaient au plus bas, le retour des beaux jours jouait positivement sur sa volonté et son humeur. Le long du chemin, elle conservait un léger sourire en observant la nature revenir à la vie. Les fleurs embaumaient l'air, et même le soleil avec ses rayons encore timide embellissait globalement les alentours. Rapidement, Anthéa s'orienta sur un petit sentier près d'un sous-bois, sensé mener jusqu'à l'endroit appelé "La Cabane Hurlante". Quand elle se fut assuré que personne n'était dans le secteur, elle s'adossa contre un arbre, derrière la cabane. Sa main tira un ouvrage de son sac, et elle plaça ses lunettes sur son nez. Enfin, elle était parfaitement détendue, comparé à son état de ce matin. C'était un des rares moments où la dépression lui accordait du répit, et où le feu qui brûlait en elle pour la consumer s'apaisait. Elle aurait voulu que ce moment n'ai jamais de fin...

La lueur des lourdes lanternes d'argent des dortoirs de Serpentard commençait à s'installer. Elle annonçait le réveil. Mais pour un certain élève de 16 ans, cela faisait un moment qu'il fixait le dessous de lit qui se trouvait au-dessus du sien. Il ne devait pas être loin de 6h15, lorsque Finrod Elensar avait ouvert les yeux. Il n'avait jamais réellement eu besoin de dormir longtemps pour récupérer. Mais les poches sous ses yeux émeraudes pouvaient laisser penser le contraire, elles donnaient l'impression qu'elles étaient gravées à l'encre de chine. Rien n'y faisait. Elles avaient toujours été là et le seraient sûrement jusqu'à la fin de sa vie, variant entre le violet léger et le noir donnant au jeune sorcier un air sombre et quelque peu effrayant.

Cela faisait une heure que l'élève de la maison verte et argent était silencieux dans son lit, à se demander ce qu'il allait bien pouvoir faire pour occuper sa journée. En effet, pas de cours aujourd'hui. Bien que cela permettait de réviser ou d'avancer dans les nombreux devoirs que les professeurs donnaient, imaginant que leur branche était la seule enseignée dans l'immense château, Finrod avait déjà tout terminé. Ce jeune garçon adorait apprendre et passer du temps sur les parchemins ou les livres où étaient recueillis l'immense savoir engrangé depuis des siècles. Il dévorait en particulier les livres sur les potions, les sortilèges et ceux sur les créatures magiques. Mais en ce début de printemps, il avait surtout envie de mettre le nez dehors. Il se leva, replaça son capuchon noir sur ses cicatrices, se dirigea vers les douches. C'était le seul endroit où il se retrouvait réellement nu. Sans rien pour recouvrir les traces de brûlures sur l'arrière de son crâne. L'eau fraîche qu'il affectionnait coulait sur son grand corps bien bâti. Quelques minutes plus tard, le jeune homme était fin prêt à attaquer sa journée, vêtu de l'uniforme de l'école, le blason de sa maison fièrement affiché.

Ses quelques amis se préparaient aussi. Le nid des serpents se réveillait petit à petit. Son mètre 97 avait imposé le respect envers ses camarades de chez Serpentard. Quatre élèves traînaient avec lui fréquemment, tous en 6ème année et des sang-pur cela va sans dire. Eux aussi très rigoureux dans leurs études. Mais surtout méprisant envers les né-moldus. Lorsque ses amis arrivèrent à la grande salle, Finrod avait déjà commencé à manger. Ils échangèrent quelques mots, quelques idées sur le programme de la journée. La matinée allait être consacrée à un petit duel amical pour entraîner les derniers sorts, pas trop risqués, que leur professeur de Défense contre Les Forces du Mal leur avait enseigné. Les cinq compères quittèrent la table, se dirigeant dans le parc pour commencer leurs essaies.

Midi. Les estomacs des jeunes Serpentard réclamaient de la nourriture. Ils avaient donc décidé de mettre un terme à leur petit entraînement. Finrod s'était très appliqué, il avait réussi sans trop de soucis à avoir les résultats escomptés pour les sortilèges essayés, deux ou trois essaies avaient suffi. Alors que le jeune sorcier entrait dans la grande salle où l'attendait l'habituel banquet, il vit une jeune demoiselle qu'il connaissait bien: Anthéa Dowell. Une né-moldu qu'il méprisait tout particulièrement. Il l'avait aperçue pour la première fois à la bibliothèque, elle aussi semblait assidue dans ses études. Chose que l'anglo-roumain appréciait particulièrement, mais lorsqu'il apprit ses origines, son regard sur elle changea complètement et avait décidé d'en faire son bouc émissaire. Elle était plus jeune et fragile, une proie facile. Mais pas dans la grande salle. Le sang-pur s'assit de manière toujours l'avoir dans son champs de vision. Il avala la nourriture sans rien dire, ses yeux émeraudes fixant toujours sa petite aiglonne. Le Serpentard avait décidé de l'activité de l'après-midi. Lorsqu'il la vit quitter la Grande Salle, le jeune adolescent fit signe à ses amis de le suivre. Ceux-ci comprirent tout de suite quand Finrod désigna Anthéa. La petite troupe la suivit pour savoir où elle se dirigeait, espérant secrètement qu'elle se retrouverait dans un endroit isolé.

La jeune sorcière choisit un endroit tout à fait propice à ce que les Serpentard avaient décidé de lui faire. Finrod, marchait en tête, le visage couvert par son capuchon noir cachant son visage pâle. Il avait sorti sa baguette et était prêt à s'amuser un peu. Le jeune homme attendait que sa future victime se pose tranquillement, imaginant être seule et prête à se plonger dans son livre. Accélérant le pas, le groupe arriva dans son dos. Finrod pointa sa baguette et prononça un Repulso qui envoya valser plus loin l'ouvrage que la jeune Serdaigle tenait entre les mains. Un sourire sadique se dessina sur la visage du sang-pur.

- Bonjour ma petite. T'ai-je manqué? Que fais-tu par ce beau temps? Dit-il en se plaçant devant elle. La pauvre... Elle était cernée par les élèves accompagnant le grand adolescent. "Tu me parais trop tranquille et endormie, attends je vais te réveiller un peu. Convulso Crispo"

D'un coup, le corps de la jeune élève se mit à donner quelques accoues. Rien qui ne pouvait lui faire mal, non pas tout de suite. Voir la Serdaigle parcourue de spasms fit ricanner les Serpentards. Après un moment, Finrod arrêta le sort. Les yeux émeraudes ne lâchaient pas Anthéa. "Je te parle sale sang-de bourbe! Tu vas répondre!" Dit-il en élevant légèrement la voix. Pour la faire réagir, il lança un Oppugno ce qui eu comme effet d'envoyer des petits cailloux et mottes de terre sur la jeune fille. Cette fois-ci, il espérait qu'elle aurait la langue déliée. Bien que cela ne change pas grand chose, il avait décidé d'en faire sa victime, elle ne s'en sortirait pas facilement.