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Salle de classe à côté de la bibliothèque
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Shela Diggle
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Re: Salle de classe à côté de la bibliothèque
Shela Diggle, le  Jeu 14 Juil - 20:22

Et souhaiter qu'elle me serre plus fort, si fort, fort à m'en briser les os, fort à pouvoir prouver que c'est encore difficile, à pouvoir prouver que je suis forte, moi aussi, que je ne suis pas différente et qu'il n'y a pas de problème, pas vrai. C'est un continuel échange, passer la balle à l'autre et la balle est une bombe retardée, passer la balle à l'autre qui lui non plus ne sait comment la faire cesser, l'échange se déroule ainsi : l'un avoue un soucis, l'autre nie; changement de rôles. Selon le cœur et la raison ou l'adulte et l'enfant, être celle du milieu toujours et ne point choisir son ange et son démon, juste des voix, des voix dans la tête, des voix qui n'ont ni tort ni raison. Et aussi être bien, s'être prise dans le filet et ne plus hésiter à se retirer, pouvoir garder les yeux fermés mais voir, découvrir que l'on peut se donner aux gens dorés. N'en connaître qu'une, et l'avoir trouvée. Elle pose un pourquoi et trembler, comment dire le fait qu'on est censé n'appartenir à personne, mais que ces personnes deviennent plurielles et en pensent autrement pour les autres, je ne suis qu'à moi et tu es à moi aussi, mais sans cela il y a même le soi qui agit contre lui-même, le soi séparé qui s'il ne décide pas se fait emporter et est contraint d'agir selon le reste, les lois du monde et celles de ceux qui savent et décident, ceux qui choisissent de choisir.

Elle a suggéré que ça ne changerait rien. Mais elle a suggéré. Peut être que ce ne sera pas le cas. Que finalement je suis nouvelle à ses yeux et que jamais plus elle ne pourra me voir de la même manière. Et c'est idiot de s'en inquiéter, parce que l'avis des autres ne compte pas, il parait, parce que les autres ne savent pas et point. Sauf qu'il y a des autres qui sont bien plus, des autres qui ont des noms des visages des couleurs, des autres qui comptent et leur avis tout autant, par la manière dont cet avis influencera une relation et je ne suis pas différente d'avant. L'angoisse, et le monstre qui se love dans le ventre, insidieuse idée qui prend une forme, il est peut être violet le violet vilain, le violet hargneux et malade, le violet du ciel avant l'orage. Et le monstre dévore ce qu'il y a encore. Il fait fondre l'intérieur, il brûle à l'acide, il mord. Laisser ses bras glisser et s'écarter.

- Je n'ai pas.. envie d'oublier. Je suis même touchée, que tu ai decis.. accepté de me faire confiance, perché.. je me doute que ça ne doit pas être facile pour toi.. Pas envie d'oublier. Et moi je n'ai toujours pas tranché, à si je le souhaite ou non, à si au savoir je préfère le silence. Et mesurer ses paroles. Elle n'a pas l'air offusquée, ou distante, ou différente. Elle n'a pas l'air dégoûtée. Mais merci, e mi creda, tu n'as rien à craindre de moi.. Tu es.. tu comptes per me.. And you fall in love. Parce que tu me désarme et que la boule dans la gorge, celle qui empêche de parler sans éclater crever l'abcès, et pleurer, parce que tu me retire l'Angoisse - ou au moins la moitié. Parce que tu l'as dit en premier, que ça comptait, et surtout, surtout, que ça a pas l'air de m'avoir à tes yeux changée. Savoir la gorge nouée et ne pas tenter un seul mot, ni un seul geste, savoir qu'un rien ferait exploser; ramasser un pull. Parce que les choses m'échappent carrément pour répondre à son pourquoi, et haïr les grésillements dans la voix, les tons asymétriques qui laissent songer à. Fermer un temps les yeux. Tu comptes aussi pour moi. Tellement. Et se taire et esquiver les yeux, et hésiter à poser la question, ne pas remettre en question la confiance mais ne pas être sûre que rien à craindre ait la même signification dans sa tête, pas sûre que cela attrape en son sein le fait de ne pas non plus laisser aux autres la capacité de savoir voir juger. Enfiler le pull, et cette fois regarder bien droit dans les yeux, ne pas se décevoir. Merci d'être toi. Et je suis minuscule et toi immense, et sembler que le sentiment qui accompagne le dévoilement ressemble à celui de la faute. Petite voix. Tu entends quoi par rien à craindre ? Parce que j'ai peur et que ce sont les yeux des autres et non tes dires qui me rongent les entrailles. Et que j'ai mille autres choses à te conter mille choses, pour dire les mots indescriptibles et le merci, pour dire que je tiens à toi.
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Re: Salle de classe à côté de la bibliothèque
Jade Wilder, le  Ven 12 Aoû - 10:28

Silence..
Cette conversation semblait faite de longs silences, comme trouée par les doutes et les interrogations de chacune. Un mélange étrange entre des peurs trop souvent gardées et un soulagement si facilement provoqué. Oui, Jade se sentait mieux. Juste par un simple aveu, elle se sentait mieux. Ça ne durerait peut-être pas, la blondinette était toujours persuadée qu'elle portait la poisse à tous ceux qu'elle croisait ou pire, qui avaient le malheur de s'attacher à elle. C'était devenu maladif que d'éviter toute affection de la part de quiconque, à Poudlard ou ailleurs, même sa propre famille en pâtissait. Ça avait un côté triste quand on y réfléchit, mais la préfète ne pouvait voir les choses autrement pour l'instant. Shela était une exception. Parce-que Jade voulait la protéger, la préserver, parce-que Shela le méritait, tout simplement. Parce-que peut-être, peut-être que ça effacerait les doutes planant dans l'esprit de la Serpentard. Pas sûr qu'ils disparaissent ces doutes, elle n'en avait pas le pouvoir par elle-même, mais elle pouvait peut-être au moins les apaiser ? Qui vivre verra, comme on dit.

En temps normal, Jade aurait eu peur. Le fait de tenir à Shela, justement, aurait entrainé cette peur infâme que de perdre ceux pour qui son coeur continuait à battre. Ceux pour qui elle-même continuait de se battre. Si ces personnes allaient mal, c'était évident, elle irait mal également puisque ça avait toujours fonctionné comme ça. Mais va savoir pourquoi, cette fois son instinct lui dictait de ne pas paniquer. Et si son aînée finissait par se braquer ? C'était la meilleure solution pour y arriver, alors hors de question. Les choses évoluent avec le temps, elles ne laissent rien au hasard.. juste pour cette fois, Jade tentait de faire confiance au hasard, et de faire confiance à Shela.

- Parce que les choses m'échappent carrément.

Quelles choses ? Pouvait-elle aider, au moins ? Pas sûr, alors il ne restait plus qu'à croiser les doigts en espérant que ses paroles soient considérées comme une aide pour sa camarade. Peut-être pourrait-elle aider autrement, ensuite, mais Jade n'en avait aucune fichue idée. Car désormais, c'était entre les mains de Shela, plus les siennes. Elle serait là, quoi qu'il arrive et à la moindre demande, elle tenterait de faire mieux qu'une simple présence. Mais pas maintenant, c'était trop tôt. Révéler son secret avait déjà dû être compliqué pour son aînée, ne pas précipiter les choses. Pour une fois, planifier ne semblait pas être une très bonne idée.

- Tu comptes aussi pour moi. Tellement.

Et boum. Comme un choc porté au coeur, mais pas un choc douloureux nan, quelque chose qui percute, mais quelque chose qui soulage. Voilà bien quelque chose à quoi elle n'avait pas pensé en prononçant à voix haute son affection pour l'autre préfète. Peut-être que celle-ci n'aurait rien eu à y répondre, puisque Jade était très douée pour décupler ses sentiments, sentiments qui n'existaient pas chez les autres parfois, souvent. Elle s'attachait d'un claquement de doigts, mais sa sensibilité n'était pas présente chez chaque personne croisée. Depuis combien de temps se connaissaient-elles ? Quelques mois, environ. Jade ne s'était pas attachée à la vitesse de l'éclair pour une fois, ça avait été quelque chose de progressif. Et pourtant aujourd'hui, elle était prête à tout pour aider son.. amie, à aller de l'avant, à aller mieux si celle-ci le souhaitait. Un léger sourire s'infiltra sur les lèvres de l'Italienne, alors que l'autre élève cachait son corps peu avant découvert. Comme si de rien n'était.

- Merci d'être toi.

Hocher négativement la tête. Parce-que c'est normal, mais aussi parce-que pour Jade, il n'y avait aucune gloire, aucun mérite à être elle-même. Elle faisait seulement de son mieux, et ça n'était pas toujours très fructueux. Seulement aujourd'hui, elle avait l'impression d'avoir fait quelque chose de bien. Quelque chose d'utile. Quelque chose qui pourrait, peut-être, aider l'une de celles à qui elle tenait le plus dans ce château. La seule pour qui elle voulait bien le reconnaitre, en tout cas. Cependant malgré cette négation, Jade ne prononça pas un mot pour l'appuyer. Tant pis, pour un fois, elle baissait les armes, parce-qu'il y avait Shela. Et parce-que décidément, cette conversation était faite de silences comme de révélations.

- Tu entends quoi par rien à craindre ?

Relevant légèrement les yeux vers Shela, Jade mordit l'intérieur de sa joue, pensive. En général, c'était ses lèvres qui subissaient le doute pourtant présent dans la tête, mais cette fois la jeune fille ne tenait pas à le montrer. Il y avait tant de significations à ces mots, "rien à craindre". De qui, de quoi, pourquoi ? A vrai dire, elle avait dit ces mots sans trop avoir quelque chose de précis en tête. Une promesse, sans doute. Un "Je te protègerais" caché sous d'autres mots. C'était la solution la plus évidente, pourtant il y en avait tout un tas d'autres. Et puisque Shela demandait..

- Que.. je serais là pour t'aider, te protegge.. protéger. Que je ne dirais rien à personne de cette conversation. Que je ne serais pas.. la personne moralisatrice qui rend plus colpe.. enfin, coupable qu'autre chose. Que.. j'essaierai d'être à la hauteur de ta confiance, je l'espère.

Réfléchir à ses mots, ne pas trop en dire mais pas trop peu non plus. Par dessus tout, Jade avait peur de braquer Shela, de dire quelque chose qu'il ne fallait pas. Trop de pensées divergentes dans sa tête, trop de possibilités face à une situation si compliquée. Si Jade avait choisit le chemin de la présence seule - en attente du moins - la moindre parole contradictoire pourrait faire plus de mal que de bien. Elle n'en avait pas envie.

- Tu me crois ?
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Re: Salle de classe à côté de la bibliothèque
Shela Diggle, le  Dim 11 Sep - 21:27

Cette sorte de vide de partout, quand on souhaite prolonger l'instant, le sauvegarder, le laisser s'imprégner de la Vie, peut être croire encore au fait que l'instant puisse être le toujours d'après, que tout sera à jamais figé - ce serait facile. Et ensuite l'abandonner au profit d'un nouvel instant. Mais d'abord amplifier le vide le vide, ne plus penser à rien, pas même aux sensations que provoque celui qui devra rester un toujours d'après, parce que ce serait les violenter bafouer les règles, ce serait ne plus être sûre de ressentir exactement ce que l'on a ressenti, c'est bientôt se démener contre soi pour trouver, trouver mer*e ! pour retrouver ce qu'on pense avoir perdu sans pouvoir dire l'original, sans être sûre ensuite d'avoir retrouvé, l'original, car l'avoir oublié. Faire ce vide et tout ce qui suit, parce qu'avoir oublié, désormais attendre le prochain instant qui sera un toujours.

- Que.. je serais là pour t'aider, te protegge.. protéger. Que je ne dirais rien à personne de cette conversation. Que je ne serais pas.. la personne moralisatrice qui rend plus colpe.. enfin, coupable qu'autre chose. Que.. j'essaierai d'être à la hauteur de ta confiance, je l'espère. Que je ne dirais rien à personne de cette conversation. Que je ne dirais rien à personne de cette conversation. S'envoler. Gagner une certaine liberté, parler liberté plutôt que temps, le temps n'est pas, il est la courbe ou le trait droit que l'on imagine comme les jours qui s'avancent; les jours sont des titres d'une abstraite chose que l'on ne sait dessiner que par des horloges, que l'on ne sait décrire que par moult théorèmes compliqués, que l'on ne sait tout court. Liberté de ne pas avoir à être malade pour le monde parce qu'être malade c'est ne plus être que malade, refuser de se faire définir par un mot alors que déjà le faire de par un nom un sang un âge un sexe un genre se faire définir, refuser un seul mot qui réduirait tout le reste, qui réduirait l'identité au mal - le mal des maux, mal des mots, ne plus réussir à s'exprimer, pas vrai, vous êtes dans le faux. Et se trouver rassurée, que Jade reste Jade et qu'à ses yeux je reste moi, qu'elle puisse être à ce point dorée, peut être que j'en avais douté - le doute des jours où l'on pense le monde entier ennemi, où personne ne semble plus être à voir, et savoir que même des amis auraient préféré parler pour ce qu'ils pensent être le meilleur pour l'autre. Le doute bénin, avouable, parce que ne pas y avoir cédé, avoir décidé que le cœur sur le ventre l'emportait - le cœur ou la raison mais il me semble qu'ils logent souvent dans une même maison. La gorge nouée parce que lui devoir tant et ne pas savoir exprimer, une reconnaissance, le mot est peu gracieux le sentiment bien plus éclatant, avoir à nouveau ce soupir d'après les pleurs, haché. Vulnérable, lui être vulnérable, foncièrement, et ne pas se sentir en danger, et être ravagée, pas savoir conjuguer, les deux, la crainte qui soudain s'effondre, ce qu'elle représente, ce que son geste représente.

- Tu me crois ?
C'est simple. C'est logique, c'est une chose à laquelle j'ai une réponse. Une vérité.
- Oui.

Limpide. Serrer et desserrer, serrer et desserrer, les doigts, prendre et relâcher, prendre et relâcher une idée, peut être, une pensée sans nom forme odeur, un quelque chose perdu dans l'air, un oublié. Peut être. Ou simplement le fait d'être nerveuse, de, s'être autant laissée observer et non pas voir, s'être autant laissée écouter plutôt qu'entendre, peut être, de, ne pas savoir dire bien, avec quels mots gestes regards, pas vouloir casser et pas savoir avancer, case noire perdue au milieu des autres, être le pion et avoir perdu le marionnettiste. J't'aime.

[Blanc]
Aimer de l'amitié la plus sincère.
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Re: Salle de classe à côté de la bibliothèque
Jade Wilder, le  Dim 30 Oct - 3:24

- Oui.

Comment croire qu'un mot si simple pouvait procurer une telle déferlante d'émotions ? Quand on ne l'a pas vécu depuis longtemps, cela fait bizarre, on se sent toute chose et on ne sait quoi dire, faire, penser pour combler. Il ne s'agissait pas d'un manque pourtant, bien au contraire, mais créait une vague émotionnelle qui risquait de l'écraser contre les rochers si elle ne s'accrochait pas. Non, pour une fois ce n'était pas une vision pessimiste de l'amitié, mais un retour en arrière.

Des années plus exactement.

Ces années où Jade ne découvrait qu'à peine la magie, alors qu'elle avait aussi perdu beaucoup. Son "don" si on peut l'appeler ainsi, s'était manifesté alors qu'elle en avait le plus besoin mais également au moment où elle était presque incapable de le contrôler. Le début d'une longue descente aux enfers où l'enfant qu'elle était encore devait apprendre de ses dons, de son esprit, mais aussi de son corps. Oh elle ne savait que trop bien ce que pouvait ressentir Shela. La crainte du jugement d'autrui si elle le révélait. Pourtant, leurs deux situations étaient diamétralement différentes. Malheureusement, nul doute que les peurs soient les mêmes. L'Italienne avait réussit à combattre après des années sans pouvoir s'y résoudre, mais encore à ce jour tout pouvait la rattraper à tout instant. Un coup de stress et.. c'est reparti pour un tour. Si les peurs principales de l'adolescente n'étaient pas centrées sur son physique, c'est bien parce-qu'elle avait enfouit ça au plus profond de son esprit, là où elle ne pourrait même pas y avoir accès. Et ces souvenirs, Ô Merlin ces souvenirs, ils refaisaient surface parfois et ça faisait bien trop mal. Hors de question.

Refouler, à nouveau. Se concentrant sur Shela, Jade lui sourit, tendrement. Le genre de sourire qu'elle n'adressait qu'à sa famille, à ces personnes qu'elle ne pourrait de toute façon pas renier éternellement. Ils faisaient partie d'elle-même et désormais, c'était également le cas pour la préfète des serpents. L'Italienne ne pourrait le formuler, mais elle espérait que son interlocutrice avait compris: toujours, partout, tout le temps. Elle ne la lâcherait pas, serait toujours là pour elle en cas de besoin. Si Jade gardait ses sentiments pour elle, elle ne supportait pas que les autres fassent de même. Encore moins lorsqu'elle ressentait un attachement aussi fort - ce qui arrivait approximativement tous les 36 du mois. Caractère étrange, mais on s'y habitue vite, promis.

Le silence avait repris place. En fait, Jade n'avait pas le sentiment que le temps soit aux mots. Elle n'avait plus envie de parler, pour dire des choses inutiles et sans intérêt. Beaucoup de choses passaient par le regard, c'était sans doute la communication la plus sincère au monde. Mais voilà, la préfète ne s'attendait absolument pas à ce qui vint ensuite.

- J't'aime.

Automatisme, les prunelles ambrées de la blairelle se relevèrent à celles de Shela. Ces mots.. Elle ne les entendait que de la bouche de sa famille. Ne les prononçait quasiment jamais. Parce-que aimer, c'est mettre en dangers. Aimer, c'est reconnaitre qu'on tient à quelqu'un et qu'il est notre faiblesse. Aimer, c'est ce qu'il y a de plus beau, mais c'est aussi un risque que peu considèrent vraiment. Les inconscients. Tant mieux pour eux après tout, tant qu'ils n'éprouvent pas ce dégoût d'aimer, cela veut dire qu'ils n'ont pas subit ce qui va avec. Mais que dire alors, tandis que le silence reprend place dans la pièce. Répéter bêtement ou lâcher un "Moi aussi" trop succinct ? Non. Elle n'en savait trop rien. Finalement, ce sont les mots qui choisirent à sa place.

- Je suis bien trop.. attachée à toi pour t'aimer seulement..

A ses yeux, les "Je t'aime" étaient bien trop répandus. Certes, elle aurait pu le dire, à la plus âgée. Mais celle-ci méritait mieux que des mots trop simples. Elle méritait qu'on lui décroche la lune, qu'elle soit libérée du poids sur ses épaules. Elle ne comprendrait sans doute pas quel effort c'était pour Jade que de s'ouvrir ainsi. Mais elle était là et c'était bien tout ce qui importait. Peut-être qu'avec le temps, la blondinette pourrait aider son.. amie. Mais en attendant, il était hors de question de l'abandonner. En revanche, il était temps de quitter les lieux avant que leur présence dans cette salle ne devienne suspecte. Pivotant légèrement vers la porte, Jade s'approcha de celle-ci et l'entrouvrit avant de tendre la main vers Shela, un léger sourire aux lèvres, comme un geste naturel et enfantin.

- Tu viens ?
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Re: Salle de classe à côté de la bibliothèque
Shela Diggle, le  Mer 16 Nov - 14:55

- Je suis bien trop.. attachée à toi pour t'aimer seulement..
On aurait pu mettre tout autre chose avant, comme des mots, comme si c'aurait été intéressant, mais entre les deux n'avoir rien eu à penser que du [blanc] plutôt que de la peur et sur du blanc ne pas jeter de mots.
Attends.
Plier ses mots à elle, évaluer, que souhaites-tu évoquer exactement, mais après tout comprendre ou décider de, parce que c'est évident, je pense, penser en premier, glisser sur le ressenti, m'avoir rendu enfant j'ai - les genoux en sang, les habits terreux, peut être les larmes sur les joues, plus dans les yeux, c'est fini, y'a pas de pansement, pas vrai, y'a jamais eu de pansement, y'a seulement les cailloux qui font trébucher et l'bonheur ou la crédulité qui fait regarder à côté, paf, touchée tombée. Parfois choisir d'avoir les yeux sur le ciel. Pour pas voir les cailloux avant de chuter. Pour pas avoir mal deux fois plutôt qu'une. C'est pas vraiment m'avoir rendu enfant. J'ai jamais vieilli.
Les gens font peur.
Réciprocité dans le sentiment c'est, soulageant, parce qu'avec cela l'on attend, la confiance, point vrai, et pouvoir demander, encore, encore, je peux ? Je peux vraiment ? mille fois sans lasser, et la réponse sera toujours la même, je suis minuscule minuscule et absolument faible je crois, que j'étais fatiguée en entrant ici et je suis, dépassée, comme après la colère terrible comme après la peur indicible il y avait un peu des deux aussi il y avait - c'est un passé ? Etudier le maintenant. Souhaiter s'enfoncer dans la pierre par les pieds. Si vous pouviez m'y entraîner, les vœux légués au Tout, l'espoir que parfois quelqu'un s'arrête, en attrape et en réalise, je ne veux simplement disparaître je voudrais, dormir longtemps, un sommeil à quatre lettres, revenir plus tard la tête vide et naïve la tête, oublieuse. Jade est d'or.

- Tu viens ? Épuisée. Envisager le silence et le vide envisager l'hiver, le printemps est trop plein de lumière de son de choses je voudrais, un silence absolu et le blanc principal, l'immaculé silence. Deux pas et mes doigts dans sa main sans serrer sans même faire l'effort de les y laisser, je n'ai, plus, ce qu'il faut pour, s'être abandonnée et il y a un certain soulagement, tout petit peut être à côté des grandes immenses émotions mais tout de même, soulagée de pouvoir, d'avoir pu, dire, dire ou montrer, les mots ont des plurielles formes, ne plus savoir adresser un sourire mais avoir peut être quelque chose dans le regard, pour parler, aussi, elle sait mieux le langage du corps que moi, trouvera-t-elle trouvera-t-elle pas, ne pas même savoir ce qu'il s'y laisse voir.
S'abandonner à elle sans même penser. La porte se ferme. Se laisser porter.




RP terminé ♥
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Re: Salle de classe à côté de la bibliothèque
Vanille Fleury, le  Ven 6 Jan - 22:03


RP pv avec Josephine Campbell

Musique..

Les jours se suivent.
Les jours se ressemblent.
Les larmes se brisent.
La raison vacille.
Il n'y a plus rien.
Plus personne à qui se raccrocher.
J'ai mal d'être seule.
D'errer solitaire.
Ombre parmi les fantômes.
J'ai besoin de sortir de cette spirale.
Infernal.
Simplement de vivre.
Et je ne sais que trop bien.
Ce que je dois faire.
Pour me libérer.
De ce poids qui me pèse.
Lentement.
Mais inexorablement.
Il me tombe sur les épaules.
M’empêche d'avancer.
De me relever.

Je déambule.
Sombre funambule.
Je vacille mais ne tombe pas.
Pourtant cela ne me dérangerait pas.
Peut-être que c'est mieux en bas.
Peut-être que je suis trop haut.
Que c'est pour ça que je vis.
Dans les cauchemars.
De toute façon.
La chute est inévitable.
Le fil se rétrécit.
De plus en plus je tangue.
J'essaye de retrouver mon équilibre.
Mais je vois le vide qui m'appelle.
Ses bras qui veulent me protéger.
Ou m'achever.
Je n'ai jamais.
Vraiment fait la différence.

Le pont du navire sur lequel je suis.
Rends doucement son dernier souffle.
La vie s'échappe de ses lèvres.
Et je me sens.
Devenir de plus en plus légère.
L'eau est trouble.
L'océan est colère.
Je m'agrippe au pont.
Cheveux au vent.
J’attends.
Ce moment fatidique ou.
Je finirais par sombre entre les remous.
Mais ce n'est pas pour tout de suite.
Même s'il n'y a plus de capitaine sur ce navire.
J'en ai banni tous ceux qui comptait.
Pour simplement ne pas les noyer.
Ne pas les faire sombrer avec moi.
J'ai longtemps rêvé que quelqu'un.
M'aide et tienne la barre.
Aujourd'hui je n'attends plus.
Qu'une bonne tempête.
Je suis seule mais je ne vais pas crouler.
Pas tout de suite même si ma coque est cassée.
Le pont troué, le mat cassé.
Mais je reste là.
Debout.
Je ne me jetterais pas à la mer.
Un capitaine n'abandonne jamais son bateau.
. .
.

Je suis dans cette pièce.
Cet endroit que je ne connais pas.
Nous sommes à côté.
De la bibliothèque.
Je n'aime pas ce lieu.
Ces livres, ces étagères.
L'odeur du vieux parchemin.
M'a trop souvent été associée.
Au chant de la ceinture.
Ici la lumière est belle.
Le jour est là.
Je préfère sans aucun doute les lieux sombres.
Les cachots.
Mais là.
Je dois avouer que ce jeu de vie.
Ces doux reflets miroitants.
Cette merveilleuse clarté.
Ne sont nullement.
Peu appréciable.
.
..

Le temps passe.
Les secondes filent.
Je m'assieds.
Sur une chaise.
Sans vraiment savoir.
Pourquoi ?
J'attends.
Mais quoi ?
Dans cette salle.
Cette pièce déserte.
Je suis seule.
De l'extérieur.
Mais aussi à l'intérieur.
Le néant.
Qui m'aspire.
Et me réduit.
En poussière.
Je me lève.
J'avance et recule.
Fais les cent pas.
Je ne sais toujours pas.
S'il y a un raisonnement à cela.
Mais je ne crois pas.
Je suis bien trop instable.
Doucement, la porte s'ouvre.
Et ma tête se tourne.
Juste devant la fenêtre.
Spectacle de luminosité.
J’aperçois et souris.
Contemplant ma prochaine victime.
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Re: Salle de classe à côté de la bibliothèque
Josephine Campbell, le  Sam 7 Jan - 15:43

Jo essayait de compter dans sa tête tout en courant. 75 76 77… Sauf que faire deux choses à la fois, ce n’était pas dans ses cordes. Pas totalement. Elle n’était donc plus très sure d’être dans les temps.

Elle avait accepté de faire une partie de cache-cache. Elle n’avait pas fait cela depuis dix ans et lorsque ses amis le lui avaient proposé, elle avait acceptée sans hésiter. Jeux d’enfant, puéril ? Oui ! Mais tellement amusant ! Et elle aurait accepté de faire n’importe quoi pour sortir de ses révisions d’arithmancie.

Les règles du jeu avaient été posées. On reste à l’étage de la bibliothèque. On compte jusque 100. On n’utilise pas de magie pour se cacher. Ceux qui sont découverts, payent une tournée au Trois Balais à la prochaine sortie à Pré Au Lard. Et si on se fait attraper par un professeur ou un préfet, on ne débine pas les autres, bien évidement.

Au détour d’un couloir, elle failli renverser un première année qui se trouvait sur son chemin. Avec l’élan, s’ils s’étaient entrechoqués, il aurait été projeté à l’autre bout du couloir. Elle avait réussi à éviter un incident. Exceptionnel ! Mais avec sa maladresse et sa chance légendaire…  Il fallait qu’elle arrête de tenter le diable. La prochaine salle qui se présenterait à elle, elle y rentrerait pour s’y cacher.

Elle stoppa devant la première porte qui se présenta à elle. Coup d’œil à droite, à gauche. Personne. Elle ouvrit doucement la porte, histoire de ne pas se faire repérer et la referma aussitôt derrière elle. Elle était tellement prise par le jeu, qu’elle ne remarqua même pas qu’elle n’était pas seule.

Elle avait collé son oreille à la porte. Non, on ne l’avait pas suivi. En tous cas, elle n’entendait personne venir par là. Elle se retourna, sourire aux lèvres, toute fière d’elle, pour trouver une cachette. Elle fit un bon lorsqu’elle vit Ellana. Jo ne l’avait même pas remarquée jusque-là.

- Ah tu m’as fait peur…

La Gryffondor fut prise d’un malaise. Ellana la rendait nerveuse. Pourtant, il n’y avait jamais eu de conflit ouvert entre elles,  elles ne s’étaient même jamais adressé la parole. Mais voila des fois, on ne sait pas pourquoi, on sent que ça ne passera pas.

*Bon allez, les impressions sont parfois trompeuses !*

Jo lui sourit et mit son index devant sa bouche, lui faisant comprendre à la Serpentard qu’elle ne devait pas faire de bruit.

- Je ne suis pas là.

Puis elle se calla contre le mur, juste à coté de la porte, de telle façon que lorsque quelqu’un l’ouvrirait, elle serait entièrement cachée par celle-ci.

Puis elle lui chuchota :

- Qu’est ce que tu fais là toute seule ? Tu attends quelqu’un ?
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Re: Salle de classe à côté de la bibliothèque
Vanille Fleury, le  Lun 9 Jan - 18:54

La petite est mignonne.
À croquer.
Je pourrais le faire.
Mais je ne suis pas cannibale.
Pas encore.
Je ne suis pas assez désespérée.
Malgré tout ce que je vis.
Ce que j'ai vécu.
Cerne est cheveux emmêlés.
Signe flagrant de ce qu'il me pèse.
Ce que je n'arrive pas à évacuer.
Parce que je ne suis pas assez forte.
Parce que le monde m'a abandonné.
Adossé au mur.
Je l'observe.
Cette enfant au comportement bizarre.
Comme si elle tentait de se cacher.
C'est une Gryffondor.
Je crois que je les déteste réellement.
Bien sûr, je n'aime pas grand monde.
Même mes petits camarades.
J'ai beaucoup les aigles.
Surtout la petite Mary.
Folle et fascinante.
Malgré ses mots lourds qui me hantent.
Je ne connais que deux rouges.
Deux filles.
Deux ennemies.
Haïes autant l'une que l'autre.
Arya et Serena.
La deuxième est une des causes de mon état.
Quand j'ai vu ses lèvres le toucher.
Ses bras l'enlaçait.
Lui que j'ai tant aimé.
Tout ça n'a pourtant pas suffi.
Il a fallu que je remette ça.
Que je me brise à nouveau.
Avec mon préfet cette fois.
J'aurais dû me méfier.
Il ne faut pas leur faire confiance.
À ces fichues créatures.
Mais sans doute me leurrais-je.
Ce peut être moi la source du problème.
La fille des enfers.
Arme tranchante.

- Ah tu m’as fait peur…

Elle souffle.
Se colle au mur.
Et place un doigt devant sa bouche.
Que veut-elle ?
Que cherche-t-elle donc à faire ?
Sans doute un jeu stupide entre condisciples.
Les rouges sont tellement indisciplinés.
Je me demande si je ne devrais pas.
Prévenir la bibliothécaire.
Lui dire que des élèves sont entrain.
De transformer son endroit de travail.
En salle de jeux.
Mais deux choses m'en empêchent.
La première est que.
Ce ne sont pas mes affaires.
J'ai beau respecter le règlement.
La plupart du temps.
Je ne suis pas du genre à cafter.
Les écarts des autres étudiants.
J'ai déjà bien assez à faire.
Pour éviter moi de me faire punir.
Je ne suis pas un ange je le sais.
Et c'est ce qui m'a mené à ma perte.
Peter…
Je sens ma gorge se nouer.
Suite à la présence de son nom dans mes pensées.
Le monde est injuste, je le suis aussi.

- Je ne suis pas là.

C'est un peu stupide non .
Bien sûr qu'elle est là.
Je lève les yeux au ciel.
Enfantillages.
Ce n'est plus de mon âge.
Un petit sourire étire mes lèvres.
Il suffirait que je verrouille la porte et…
Une vision me revient en mémoire.
Serena gisante sur le sol.
Vacuitas qui arrive.
Changement de décor.
« Ellana, regarde-moi, tu as vraiment tabassé quelqu'un . »
J'aurais tant aimé pouvoir répondre.
« Non ! »
Mais je n'avais pas le choix.
Aucun mensonge je me l'étais promis.
Je ne peux réellement pas remettre ça.
Pas après ce que cela m'a apporté.

- Qu’est-ce que tu fais là toute seule ?
Tu attends quelqu’un ?


La colère retombe un peu.
Une expression neutre glace mon visage.
Ne plus montrer ce que je ressens.
Plus jamais.
Je pose les yeux sur elle.
Elle chuchote.
Et je me redemande.
Pourquoi fait elle cela ?

- Non je n'attends personne.
J'ai fini d’espérer une venue il y a longtemps.
Et toi que fais-tu ?
Pourquoi cette attitude ?


Je hausse doucement les sourcils.
Pour une fois que j'arrive à être gentille.

Josephine Campbell
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Re: Salle de classe à côté de la bibliothèque
Josephine Campbell, le  Lun 9 Jan - 21:36

Jo ne pouvait s’empêcher de regarder les beaux cheveux blonds de la jeune fille qu’elle avait en face d’elle. Si seulement elle pouvait en avoir des comme ça. Les siens étaient raides et brun. Tout ce qu’il y a de plus commun.

- Non je n'attends personne. J'ai fini d’espérer une venue il y a longtemps.

* Ambiance… Si t’arrives à dire un truc après ça…*

Pour le peu qu’elle en avait vu, Ellana n’avait pas l’air d’être une fille très guillerette. Mais là, il ne fallait pas être diplômée de Poudlard pour remarquer que la Serpentard n’avait pas l’air d’être dans son assiette. On lui avait posé un lapin ? Elle avait une peine de cœur ? Est-ce que Jo devait creuser ? Habituellement, elle ne se serait pas posé autant de questions et n’aurait pas hésité, mais décidément, elle n’arrivait pas à se détendre totalement en sa présence.

- Et toi que fais-tu ? Pourquoi cette attitude ?

* Qui parle comme ça encore de nos jours ? De quelle planète viens-tu Ellana ?*

Devait-elle être honnête et lui dire ce qu’elle était en train de faire ? Est-ce qu’elle pouvait lui faire confiance ? Josephine hésitait. Elle n’avait pas peur pour elle, se faire enlever des points et se prendre une soufflante ( ou même un sort) par « un préfet pas du tout parfait », ça elle connaissait maintenant. C’était plus pour les autres. Elle n’avait pas envie qu’ils se fassent punir par sa faute.

* Bon allez… Essaye, tu verras bien. Au pire ne donne pas de nom !*

- En fait, on joue à cache-cache. Tu…

Jo s’interrompit. Elle fixait la porte juste à coté d'elle. Elle venait d’entendre un bruit dans le couloir. Quelqu’un courrait. Surement un de ses camarades. Les bruits de pas ne firent que passer devant la porte. Après quelque secondes, la Gryffondor put se détendre.

-J’en avais marre de réviser l’arithmancie alors dès qu’on m’a proposé…

Ses yeux se posèrent sur la fille en face d'elle.

- T’es sure que ça va ? Je suis désolée de te dire ça mais tu as une sale mine. Prends ça si tu veux, j’en ai plein.

Joséphine tira de sa poche une chocogrenouille, s’approcha d’Ellana et lui tendit. Elle lui fit un sourire timide histoire de lui faire comprendre qu’elle ne se fichait pas d’elle. Elle la mettait mal à l’aise, certes, mais son air blafard ne la laissait pas indifférente pour autant.
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Re: Salle de classe à côté de la bibliothèque
Vanille Fleury, le  Mar 10 Jan - 16:17

- En fait, on joue à cache-cache. Tu…

Cache-cache ?
Qu'est-ce donc ?
Un jeu si j'en crois ses dires.
Moldu ou sorcier.
Peu importe.
Je ne l'aurais pas connu.
D'un part à cause des moldus.
Ne sont jamais même mentionnés chez moi.
Et de l'autre parce que je n'ai pas eut une enfance comme elle.
D'une certaine façon je l'envie.
Pas de faire l'enfant comme elle me le montre.
Mais de voir son sourire étirer ses lèvres.
Elle s'est arrêtée.
Comme si elle avait peur.
D'être surprise.
Elle doit sans doute se cacher.
Bravo Ellana, très perspicace !

-J’en avais marre de réviser l’arithmancie alors dès qu’on m’a proposé…

Je hoche doucement la tête.
Comme pour moi-même.
L’arithmancie n'est vraiment pas.
Le cours le plus amusant.
Mais de là à aller galoper.
Dans la bibliothèque comme une enfant.
Il y a une limite à franchir.
Une barrière que je ne passerais pas.

- Tu’es sure que ça va ?
Je suis désolée de te dire ça mais tu as une sale mine.
Prends ça si tu veux, j’en ai plein.


Je la regarde d'un air interdit.
Tandis qu'elle me tend un chocogrenouille.
Pourquoi fait elle ça ?
Et de quel droit me parle-t-elle sur ce ton ?
Une sale mine…
Je sors doucement un petit miroir de mon sac.
Il faut croire qu'elle a raison.
Cheveux dans un sale état.
Emmêler de toutes parts.
Beaux yeux sans le moindre éclat.
Vide de tout sentiment.
Plonger dans une profonde résignation.
La jolie couleur violette qui les souligne.
N'offre pas un meilleur résultat.
Fatiguée.
Mais il m'est impossible de fermer les yeux.
Pas dans cet état.
Les cauchemars sont sans cesse là.
Je ne veux pas me réveiller en hurlant.
Je ne veux pas qu'ils soient au courant.
Depuis combien de temps n'ait je pas fermer l’œil ?
Malgré ses signes flagrants.
Présentateur de la chose qui me ronge.
Je garde un beau visage.
De longs cils, une peu parfaite.
Des pommettes hautes.
De belles lèvres.
À quoi tout cela sert-il ?
Je range le miroir dans mon sac.
Mes yeux se plantent dans les siens.
Je me rend compte alors.
Qu'elle tient toujours la friandise.
Dans sa main.
Doucement je lui referme les doigts dessus.

- Garde là, elle est pour toi…

J'ai envie de parler à la petite.
De lui demander tant de chose.
Et en premier.
Comment jouer à cache-cache.
Mais je ne fais rien de tout ça.
Alors que mes lèvres s'ouvrent.
La langue me trahis.
Encore une fois.

- As-tu déjà rencontré un préfet ?

Pourquoi cette phrase ?
Pourquoi maintenant ?
C'est stupide.
Ça n'a même pas de sens.
J'aurais pu lui demander autre chose.
Au fond je sais que j'aimerais savoir.
Si elle a vu Peter.
Si elle lui a parlé après notre rupture.
S'il va bien ou s'il est comme moi.
ça m'étonnerait mais enfin.
Ma stupidité me frappe en plein fouet.
Il y a énormément d'élèves.
Elle n'est même pas chez les serpents.
Le hasard serait déjà grand si elle savait.
Qui il est.
Alors en plus lui avoir parler.
Il n'y a pas si longtemps.
Tout cela tiendrait de l'exploit.
Heureusement que je n'ai pas tourné.
Ma question autrement.
J'imagine la tête qu'elle ferait.
Si je lui demandais.
« Tu as vu Peter ? Il va bien ? »
Non tout ça est insensé.
J'aurais déjà de la chance si elle sait.
Ce qu'est un préfet.
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Re: Salle de classe à côté de la bibliothèque
Josephine Campbell, le  Mar 10 Jan - 21:21

Jo regarda Ellana s’examiner dans un petit miroir qu’elle tira de son sac. Elle devait être coquette. De toute façon, on voyait bien qu’elle prenait soin d’elle. Tout le contraire de la Gryffondor qui se regardait dans un miroir deux fois dans la journée. Et encore c’est parce qu’il y avait une glace juste au dessus de lavabo dans lequel elle se brossait les dents…

*Elle doit avoir un succès fou auprès des garçons*

Puis elle rangea son miroir et la regarda dans les yeux. Jo ne put s’empêcher de rougir. Elle n’avait pas l’habitude qu’on la regarde dans les yeux comme cela. Ellana lui referma la main sur la choco-grenouille avant d’ouvrir la bouche.

* J’espère juste qu’elle n’a pas mal pris ce que je viens de lui dire*

- Garde là, elle est pour toi…

La Serpentard n’avait pas l’air d’être en colère et Jo qui ne s’était pas rendue compte qu’elle avait arrêté de respirer en attendant sa réponse, souffla peut être un peu fort de soulagement lorsqu’elle ne sentit aucun ressentiment dans les paroles de sa camarade. Mais pas le temps de s’en faire pour ça parce que la question qui suivit la laissa pantoise.

- As-tu déjà rencontré un préfet ?

* Euh… c’est un peu bizarre comme question…*

Tous les élèves Poudlard ont déjà rencontré un préfet ! Jo ne put s’empêcher de sourire.

- Ben oui , comme tout le monde !

Non mais, ce n’était pas ça en fait sa question si ? Elle avait bu de l’eau ce midi ou quoi?
Il était normal de rencontrer les préfets de sa maison au moins ! Ils vivent un peu au même endroit que nous… Les autres, on n’avait normalement pas à faire à eux… Enfin normalement… Sauf quand on s’appelle Josephine, qu’on n’a pas de chance et qu’on se fait chopper en train de faire de l’embellissement clandestin, d’exploser un chaudron et de reprendre son souffle devant la cabane hurlante en pleine nuit.

- Ceux de Gryffondor sont sympas. Bon après ils font leur job c’est sure, mais ils sont pas mal à l’écoute.

Jo se mit assise sur une table en face d’Ellana et se mit à balancer ses jambes.

- Les autres je ne les connais pas. Sauf le tien. Préfet Parfait McKinnon. Et si je peux me permettre, il est pas mal gratiné.

Elle avait en travers de la gorge le fait qu’il lui balance un sort qui l’avait projeté à plusieurs mètres de là où elle était. En plus de ça, elle s’était excusée de lui avoir fait mal, lui non. Pourquoi faire ?! Mr Préfet Parfait n’allait sans doute pas s’abaisser à ça… Non ce qu’elle n’avait pas du tout apprécié c’est qu’il lui dise qu’il ne l’appréciait pas.

*Hum orgueil…*
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Re: Salle de classe à côté de la bibliothèque
Vanille Fleury, le  Mer 11 Jan - 18:57

Première réponse.
Simple formalité.
Inintéressant.
Mais bon il fallait bien.
Qu'elle réponde à ma question.
Et à stupide interrogation.
Stupide réponse.
Alors c'est ce qu'elle fait.
Devisant bêtement.
Pour faire du vent.
Moi-même ne le fais-je pas ?
Sans doute que si quoique.
Il y a toujours un sens intéressé et caché.
Derrière mes paroles les plus anodines.
Peut-être est ce pour ça.
Que je fais froid dans le dos.
Je ne sais pas.
Je m'en soucie peu.
Je n'ai que faire du regard.
Qu'on m'admire.
Qu'on me déteste.
Je garde ma haine et mon sourire narquois.
Sauf peut être en ce moment.
La princesse est tombée.
L'ange a déchu.
Pour se briser au sol.
Comme une vulgaire statuette de glace.
Préfet de gryffondor ?
Je ne les connais pas.
Encore une fois je zappe.
Je passe l'information.
Sans qu'elle ne m'atteigne.
Rien à faire des rouge et or.
La fille s'assied.
Près de la table.
Elle balance doucement ses jambes.
Je lève les yeux au ciel.
Puis me fige.
Un mot, un nom.
Elle l'a dit !
Elle l'a dit !
Peter…
Je crois rêver.
Surtout que l'information qui suit.
N'est point flatteuse.
Je pourrais la découpe en petits morceaux.
Tant la colère qui me monte à la tête.
Assombri mes yeux.
Éclairs de haine, je la foudroie.
Du regard seulement, malheureusement.
J'avance vers elle furieuse.
Dépose mes mains sur la table.
Je tremble de haine.
Mes yeux sont noirs de colère.

-Retire ça !
Retire ça tout de suite !


Mes mains se crispent sur le bois.
Mes jointures blanchissent.
Mes yeux se plissent.
Je montre des dents.
D'une maîtrise que je ne pensais pas avoir.
Je souffle et relève le menton.
Calmons-nous.
Il faut que je me calme.
Je suis aveuglée.
Par ce puta** d'amour qui me brûle.
Je m'assieds sur un siège face à elle.
Je plante mes ongles dans mes jambes.
Et me mord la lèvre.
Pour ne pas courir et la frapper.
Je me suis promis d'arrêter.
Je sais que ça n'apporte que des ennuis.
Sans ça, je serais toujours avec lui.
Je ferme un instant les yeux.
Pourquoi ai-je ce genre de comportement.
Je ne dors plus.
M'énerve pour un rien.
Mais il faut que j'en fasse.
Du mal.
Je sais que je ne devrais pas.
Mais sans ça…
Une arme.
Un sale couteau.
Voilà tout ce que je suis.
Je m'en veux tellement.
Il ne faut pas que je cède.
Pas que je lui fasse du mal.
Pas sans raison.
J'espère qu'elle ne va pas m'en donner.
Le moindre prétexte.
Et je ne saurais plus me contrôler.
Le combat fait rage.
Pas entre un ange et un démon.
Ce serait trop facile.
Je les ai tué tous les deux.
L'ange en premier.
Le démon par amour.
Et maintenant je lutte à chaque instant.
Simplement pour ma survie.
Ce dont j'ai le plus besoin.
Si je la blesse ça me fera du bien.
Mais aussi tant de mal.
Et si je repousse le moment.
Est-ce que ce sera pire ?
Je baisse la tête et soupire.

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Re: Salle de classe à côté de la bibliothèque
Josephine Campbell, le  Mer 11 Jan - 21:43

Jo eu un mouvement de recul, elle ne s’était pas attendu à une réaction aussi impulsive de sa camarade. Ellana s’était approché d’elle le visage déformé par la colère. De toute évidence, elle n’était pas du même avis qu’elle. Elle avait planté ses mains sur la table et la regardait avec un air mauvais. Elle était moins jolie d’un coup…

-Retire ça !
Retire ça tout de suite !


*Euh… non !*

Josephine avait horreur qu’on lui dise ce qu’elle devait faire et encore moins ce qu’elle devait penser. Elle était patiente et compréhensive, mais elle n’aimait pas qu’on lui parle mal. Et le ton qu’employait Ellana ne lui plaisait pas du tout. Elle avait entendu des bruits de couloirs sur elle, sur son comportement bizarre, mais Jo avait choisit de les ignorer pour se faire son propre avis.

Elle n’avait rien répondu tout de suite. Elle l’observait en train de se calmer. Enfin, ça en avait tout l’air. La Serpentard s’était assise en face d’elle et soupirait. Jo prit la parole calmement. Elle ne voulait pas spécialement envenimer la situation mais elle n’avait pas envie non plus qu’on lui marche sur les pieds.

- Certainement pas.

Ellana n’avait pas apprécié qu’elle critique un membre de sa maison ou bien… Ou bien peut être que c’était plus personnel que ça. C’était une admiratrice de Peter ? Ou alors une des filles qu’il allait retrouver le soir ? Il lui avait dit que cette rumeur était fausse, mais qu’est ce qui l’obligeait à lui dire la vérité après tout. Quel troll celui là. Il arrivait à lui pourrir une partie de cache-cache sans être là.

Josephine croisa les bras et la regarda attentivement.

- Pourquoi tu réagis comme ça d’un coup ? T’es quoi au juste ? Un membre de son fan club ?
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Re: Salle de classe à côté de la bibliothèque
Vanille Fleury, le  Jeu 12 Jan - 18:45

Ses mots percutent.
Sans doute parce que l'habitude manque.
Que les ordres ne sont jamais contestés.
Les yeux se recroisent.
Brillants de fureur.
Frapper, faire taire.
Et puis d'un coup.
Trois phrases.
Pour qui se prend elle ?
Pour qui me prend elle ?
Trois pas.
Clap.
Colère.
Clap.
Fureur.
Clap.
Haine.
La main part.
La gifle se perd.
Les yeux sont noirs.
Les éclairs ne se cachent plus.
Petite folle, insolente.
Tu vas payer pour ce que tu as dit.
Je l'attrape par le col et la rapproche.

- Pour qui tu te prends ?
Ça te va bien de me parler comme ça ?!
Je n'ai aucun rapport avec lui ok ?
Je ne suis rien pour ce préfet…


Stop.
J'en dis trop.
Imbécile.
Je la lâche non sans la pousser violemment.
Me maîtriser.
Je dois y arriver.
S'il vous plaît.
Il faut que je réussisse.
Que je lutte.
Contre ce poison qui m'envahis.
Je me retourne.
Me prend la tête entre les mains.
J'avance de deux pas.
Dans la direction opposée.
Je dois m'éloigner.
Ne pas lui faire du mal.
J'ai promis.
Je me suis promise.
Tu as vraiment tabassé quelqu'un .
Tu as.
Vraiment.
Tabassé.
Quelqu'un ?
La douleur monte à la tête.
Se mue en larmes.
Qui tente de se frayer un chemin.
Par-delà mes yeux.
Je les en empêches.
Je ne peux pas céder.
Je ne peux plus.
Je ferme les paupières.
Avance jusqu'à la fenêtre.
Regard au loin.
Mes poings se serrent.
Je revois son visage.
Partout, omniprésent dans ma vie.
Je chuchote.

- Tu ne sais rien sale gamine.
Ignorante de la vie qui t'entoure.
Tu ne vois pas…


Je tourne vers elle.
Mes yeux de glace.
Mon cœur bat lentement.
Mais pour combien de temps ?
Je ne suis plus qu'une épave.
Autrefois Reine.
J'aurais dû me taire.
Continuer à vivre.
Même si ce qu'ils m'infligeaient.
N'était pas une vie.
J'étais plus qu'un simple fantôme.
Mais j'en aie voulu plus.
J'ai défié leur autorité.
Mais le jeu était perdu d'avance.
L'amour est aveugle.
Je n'ai pas vu le piège.
Les dés truqués.
Depuis ma naissance.
Et j'ai cru pouvoir les défier.
Je suis seule et c'est ma faute.
L’espoir est douloureux.
Mais je ne peux pas me laisser mourir.
Pas comme ça.
Non je ne suis pas prête.
Simplement j’attends.
La rouge va se manifester.
Je crois en avoir assez vu.
Sur son caractère.
Pour penser.
Qu'elle ne va pas
Me laissez m'en tirer comme ça.
Je ne veux pas que cela parte en bataille.
De mots comme de coups.
Je perdrais dans les deux cas.
La première.
Parce que je me verrais déchirée.
Entre l'envie et la promesse.
Et la deuxième simplement.
Parce que je ne suis plus capable.
De parler sans sentir les larmes monter.
Mais je doute qu'elle s'abaisse.
Ça n'a pas l'air d'être son genre.
Et puis c'est une gryffondor.
Et de ce que j'en ai vu.
Il ne s’abaisse pas facilement.
Même sous la menace du serpent.

Mr le préfet parfait ?:
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Re: Salle de classe à côté de la bibliothèque
Josephine Campbell, le  Ven 13 Jan - 12:03

-Pour qui tu te prends ?
Ça te va bien de me parler comme ça ?!
Je n'ai aucun rapport avec lui ok ?
Je ne suis rien pour ce préfet…


Non, elle n’était plus du tout jolie. Une vraie furie complètement possédée par la colère. Se rendait elle compte qu’elle était totalement ridicule ? Exploser pour un truc pareil, ça n’avait pas de sens. Et Jo n’avait aucune envie de rentrer dans du crêpage de chignon pré-pubère… De toute sa vie, elle n’en était jamais venue aux mains, ce n’était pas du tout son genre, et si un jour cela devait arriver, ça ne serait pas à cause de Mr Prefet Parfait. CERTAINEMENT PAS !

Ellana était vraiment étrange. Pourquoi s’était-elle énervée ? Parce que Jo avait os critiqué un membre de la maison Serpentard ? Ou plus précisément Peter ? Ou bien elle avait simplement envie de passer ses nerfs sur quelqu’un et la Gryffondor avait répondu involontairement présente en passant la porte.

- Tu ne sais rien sale gamine.
Ignorante de la vie qui t'entoure.
Tu ne vois pas…


Des insultes gratuites en plus. Sale gamine ? Ignorante ?

*Non je ne sais rien et franchement ça ne donne pas envie.*

Ellana s’était approchée de la fenêtre. Jo n’avait pas réagi à la violence de ses gestes, ni de ses paroles. Elle n’avait pas bougé d’un pouce et avait regardé attentivement sa camarade s’énerver toute seule. Elle hésitait entre partir de là, loin de cette folle furieuse, ou bien lui venir en aide. Parce qu’on voyait bien qu’elle était en détresse.

* Mais ai-je vraiment envie de m’en mêler ? Je ne la connais même pas cette fille…*

- Bon t’as fini ?

Jo descendit de la table et s’approcha d’ Ellana.

-C’est quoi le problème au juste ? Pourquoi tu t’énerves ? J’aimerais bien comprendre ce qu’il vient de se passer.


*Pourquoi je suis venue me cacher là moi ?!!*
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Re: Salle de classe à côté de la bibliothèque
Vanille Fleury, le  Sam 14 Jan - 12:12

Perdu, raté.
C'est fini.
Les belles paroles s'envolent.
Il n'y a plus rien.
À dire, à faire.
C'est dommage.
C'est la vie.
Résignation.
Je m'en veux.
D'avoir cédé si facilement.
De ne pas être capable.
De me contrôler.
Perii.
Di immortales.
Qui suis-je donc devenue ?
Une lame, une arme.
Dangereuse…
Mais l'heure n'est plus aux jolies résolutions.
J'éradique doucement la faiblesse.
C'était ma première résolution.
Après tout.
Pourquoi ne pas revenir aux bases.
À quoi sert cette cause perdue ?
Mon existence est un cauchemar.
Qui ne s'arrête pas.
Lorsque j'ouvre les yeux.
Nuits et jours effrayée.
Par la même menace.
Je suis prise.
Dans ce fichu cercle.
Prisonnière de mes faiblesses.
Il ne sert à rien de faire semblant.
Quand suis-je vraiment moi ?
Je regarde mes mains.
Maculée de rouge invisible.

« N'oublie pas que tu es un monstre
Tu seras abandonnée, détruite
N'oublie jamais ça. »

La tête tourne.
Les mots s'enchaînent.
La phrase blesse.
Tant de haine, tant de douleur.
Les lames se figent en moi.
Pourquoi suis-je ainsi ?

« Tu es la personne la plus odieuse que je ne connaisse.
Tu n'es pas et tu resteras qu'une peste.
Sale serpent !  »

Ma tête se baisse.
Parce que la vérité.
Est là, limpide.
Un petit oisillon fou.
Qui de ses griffes.
Viens mordre profondément ma chaire.

« Tu regretteras d'avoir vu le jour ma fille !
Je te promets que notre arbre généalogique contra un nom de moins.
Tu auras affaire à moi ! »

Et les écrits du père.
Menace épistolaire.
Qui plane au-dessus de moi.
M’empêchant de vivre.
Surveillant mes moindres gestes.

« Ellana... Je... Que... Pourquoi t'infliges-tu cela...
j'avais besoin de t'oublier
Je l'aime... Je suis passé à autre chose
On va souffrir, tu vas souffrir...
Tu as le choix mais ne fais pas le mauvais.
Reste docile je t'en prie... »

Et puis l'autre.
Le jaune.
Traître.
Juste dans ma tête.
C'est moi… La traîtresse.
Je sais, je vois.
Cicatrice au poignet.
Qui sans cesse me rappelle.
Cette erreur.
Que j'ai reproduit.
Mais cette fois.
Je me suis fait du mal seul.
Je le connaissais à peine.
Et si au fond.
Ce n'était qu'un simple coureur de jupons.
Je ne sais rien de ses antécédents.
Je me sens si stupide.
Mais au fond.
On ne peut pas aimer un monstre.
Le sourire amusé d'une serveuse.
Me remonte en mémoire.
Savait-elle ?
Pensait-elle ?
Il faudra que je me renseigne.

- Bon t’a fini ?

Je me retourne pour la voir.
Qui s'approche de moi.

-C’est quoi le problème au juste ?
Pourquoi tu t’énerves ?
J’aimerais bien comprendre ce qu’il vient de se passer.


Je ne la supporte pas.
J'ai envie de la gifler à nouveau.
Mais il faut que j'arrête.
D'utiliser.
Un tel moyen.
C'est bien trop moldu.
Bien trop barbare.
D'un geste fluide.
Je sors la baguette.
Et la pointe vers sa gorge.

- N'approche pas.
Recule sinon je te préviens.
On va bientôt avoir quelque chose en commun.


Elle ne peut pas comprendre.
La douleur n'est pas visible.
Un pâle reflet extérieur.
Mais ça s'arrête là.
Mon expression est redevenue neutre.
Mes yeux sont durs.
Je me fiche de savoir ce qu'elle pense.
Je la regarde d'un air hautain.
Tête haute.
Salle bestiole…
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