| Harry Potter 2005 :: ~¤~ Londres ~¤~ :: Rues de Londres :: La Gare | Devant le mur de la voie 9 ¾ |
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| Personnel Ste-Mangouste |
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| Re: Devant le mur de la voie 9 ¾ Elhiya Ellis, le Lun 9 Avr - 13:56 | |
| Un sourire, simple et toujours timide. Un sourire d’enfant peu convaincue par les propos rassurant d’une plus grande, mais dont la gourmandise pouvait faire l’effet de pointer l’attention vers autre chose. L’enfant faisait des efforts, c’était louable, il était courageux le petit. De quelques pas trottinés jusqu’à la porte, les opales couvantes le regardait se lancer vers ce qui serait désormais son nouveau monde, sans père, sans mère pour lui dire quoi faire ou quoi dire.
Mais le sourire radieux de l’estomac comblé de sucre n’arrivait pas à se dessiner sur les lèvres du petit gourmand. Au contraire, ses iris perdues, quémandait silencieusement de l’aide face à un choix cornélien. Le chariot, débordant de délice devenait supplice de papilles hésitante. Touchante enfance.
Elhiya s’était levée, gratifiant le môme d’une caresse sur le haut de la tête avant de prendre commande à sa place.
–Nous vous prendrons un bonbon de chaque sorte je vous prie
La monnaie cliquetante trouva place dans la main fripée de la vendeuse en échange d’un sachet bien chargé. L’offrande donnée au petit passager, la blondinette prit congés de la vendeuse et retournait s’installer sur sa banquette. Muffin, le félin ayant flairé les douceurs interdites , ronronnait sur les genoux de sa maitresse pour redevenir centre d’attention. Les doigts plongés dans la fourrure, la demoiselle adressait un nouveau sourire au gamin
-Comme ca, pas de regret, tu peux gouter de tout. C’est plus simple non ? au fait. Comment t’appelles-tu ?
Depuis son arrivé dans le wagon, le mutisme du garçon forçait la communication en gestes simple. Chose étrange, bien que nullement dérangeante. Cela changeait de tous les excités habituels.
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| Serdaigle (DC) |
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| Re: Devant le mur de la voie 9 ¾ Haiko Kanakis, le Dim 15 Avr - 18:01 | |
| Difficulté devant la décision à prendre choisir c'était aussi renoncer non ?
le manque d'expérience se faisant cuisant la moindre question angoissait même celle semblant si simple de choisir un assortiment de douceur
je laisse la jeune fille s'occuper de la commande comme une grande sœur mes yeux brillant de reconnaissance
comme trouvant un peu de lumière comme des joyaux brillants sur les côtés du tunnel
il fallait savoir se redresser j'avais l'impression d'être un peu trop petit mais elle me tendait la main
finirait-elle donc par me prendre sur ses épaules pour toucher le soleil ?
devais-je croire en elle ou planterait-elle un couteau dans mon dos comme dans les histoires ?
devais-je rester sur la défensive accepeter et me méfier sourir et analyser ?
Je ne voulais plus réfléchir j'avais déjà assez pleurer
sourire à la vielle dame puis à l'élève s'installer près d'elle un regard vers le fléreur avant que Tsuki n'imite le grand se lovant contre moi
première question directe à laquelle on ne pouvait se dérober je sortais de ma valise un beau cahier bleu qui sans que je ne le sache encore allait devenir mon porte parole pour sept année
simple stylo moldu en main pour écrire sur la première page Haiko puis sur la deuxième Et toi ? je sentais que j'en aurais besoin de ces deux pages tu es dans quelle maison ? vient orner la troisième.
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| Personnel Ste-Mangouste |
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| Re: Devant le mur de la voie 9 ¾ Elhiya Ellis, le Mer 18 Avr - 15:23 | |
| Un mouvement vers la valise. Un cahier extirpé ainsi qu’un stylo. Interdit un instant, le regard la blonde ne savait vers que se diriger. Le gosse, son chaton visiblement habitué, ou les mots qu’il griffonnait. Une première page montrée dévoilait un prénom au consonance asiatique. Et enfin la compréhension du mutisme s’éveillait. Le môme –Haiko de son petit non- ne pouvait –ou ne voulait- parler. La communication écrire s’avérait donc salutaire. Dans un monde sorcier à la traine technologiquement parlant, le gamin allait devoir être vraiment patient si aucun mot ne sortait de sa bouche. Mais pour l’heure, c’était de compassion et de douceur que la blonde faisait preuve.
Un sourire au coin de ses lèvres en mâchouillant un bonbon, elle attendait que le grattement de papier prenne fin pour répondre. Deux de trajet seraient vite combler avec ce genre d’échange. Le vrombissement de l’appareil faisant rage, Elhiya estimait que le garçon n’avait plus de question, esquissant un sourire en coin, elle acquiesça machinalement d’un signe de tête, laissant les réponses couler hors de sa bouche.
-Ho moi c’est Elhiya. Je suis chez Serpentard, mais promis, on est pas vraiment comme la chanson du Choixpeau, ne t’en fais pas.
Rassurer, couver, préserver. Reflexes en éveils devant la fragilité de l’enfant.
-Haiko c’est joli comme prénom, très… exotique, un peu comme ce bonbon
Détourner l’attention, ne pas tomber sur le sujet de la famille abandonnée sur un quai Londonien, les yeux ouverts de larmes. Meubler, offrir un divertissement sur quoi se raccrocher, pour ne pas ternir les prunelles d’un déchirement d’oubli éventuel de la part des autres qui continuaient leur vie tranquillement sans soit.
-Dragée surprise, fais attention en les choisissant, on peut tomber sur n’importe quoi… Crevette pour ma part !
Grimace de circonstance volontaire. Décrocher un sourire à défaut des étoiles |
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| Serdaigle (DC) |
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| Re: Devant le mur de la voie 9 ¾ Haiko Kanakis, le Sam 5 Mai - 8:34 | |
| Oui, le monde a du mal à respirer
ou peut-être n'est-ce au final que moi
Elhiya, Elhiya ça sonnait bien enfin, moi, j'aime bien Serpentard c'est la maison des serpents la maison des méchants
du moins c'est ce qu'on a quelques fois répété de bouche à oreille jusqu'à ce que ça se retrouve presque comme noté dans les manuels de l'histoire des sorciers
mais papa avait déjà affirmé que c'était mensonge et qu'il ne fallait pas stéréotyper que si je finissais chez les verts et argents il serait fier puis c'est tout
c'était au fond cette simple affirmation qui avait eu le don de rassurer
seule une peur subsistait qu'est-ce qu'il se passe si le choixpeau ne m'envoi nul part ? il y a un peu de terreur sur le visage même à demi sorcier n'y avait-il pas de risque ? pas de possibilité que je me vois rejeté que ma -presque - incapacité à parler ne me fasse me voir refuser l'entrée dans la très célèbre école de sorcier ?
Mais ça je n'avais même pas osé en parler je ne voulais simplement pas les quitter
le soulagement dans un sens mais la deception sur le visage de Sayuki serait sans doute bien trop forte assez du moins pour me briser.
Elle aime mon prénom moi aussi c'est comme penser à maman même si je lui en veux un peu juste parfois parce que moi je ne suis pas japonais sa fantaisie pourrait me perdre mais je ne veux pas devoir penser comme ça
piocher une surcrerie la peur au ventre mais une apréhension plus douce que les autres
dragée portée aux lèvres croquée avalée avant que le gout du poivre ne vienne me faire tousser un peu trop fort mes yeux piquent un peu mais je souris avant de noter sur les pages poivre
puis marquer une question qu'on n'ose prononcer mais qui avec elle peut sembler comme étrangement plus facile
qu'est-ce que je fais, si le choixpeau ne veut pas me donner de maison ? et un nouveau regard suppliant.
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| Personnel Ste-Mangouste |
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| Re: Devant le mur de la voie 9 ¾ Elhiya Ellis, le Jeu 17 Mai - 12:03 | |
| Sourire encourageant au grand saut effectuer. Piocher une sucrerie, croquer dedans, s’offrir à l’inconnu, l’accepter, ouvrir une petite porte d’un monde inconnu, aussi simple soit –il. Y grimacer en le découvrant, lui donner un sens, amer, aigre, piquant, et en rire. A deux. Un pouffement pour elle, un sourire pour lui, c’était mieux que rien non ? Alors pourquoi ce regard suppliant perdu ? Pourquoi les idées qui fuitaient, s’évadaient et refusaient de profiter de l’instant ?
–Qu’il y’a-t’il ?
Une question, simple, empli de douceur, cherchant à comprendre où se retrouvait soudainement le malaise. Les dragées n’avaient pas ce pouvoir, seules les pensées, les souffrances l’avait. Triste constat touchant un si jeune enfant dont l’insouciance et l’innocence auraient du être les seules choses à l’habiter et l’animer.
- Tu me dires tu sais, je n’en parlerai pas. Et puis, il n’y a que nous deux ici. Ce n’est pas grave quoi qui puisse te chambouler de la sorte
Les gestes avaient suivi naturellement, un sourire en coin trop doux, un regard trop tendre, la proposition d’une étreinte silencieux si le jeune âge nourrissait le manque maternel comme très souvent. Une absence qui persistait même à l’adolescence, même s’il se retrouvait caché derrière quelques fierté et résistance à l’avouer. Une nouvelle sucrerie, de chocolat celle-ci pour adoucir les craintes et les peines, tendue au petit dans une offre de changer de sujet s il le désirait.
- Desbois on a vraiment l’impression qu’elles sont vivantes, tu veux essayer ? On est pas pressé après tout
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| Serpentard |
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| Re: Devant le mur de la voie 9 ¾ Peter McKinnon, le Mer 20 Juin - 17:18 | |
| Post unique Mission pour l'Ordre du Phénix Peut venir réagir à l'affiche qui veut Suite d'ici Nouvelle arrivée, nouveau bruit sourd de transplanage, au milieu d'une gare au ralenti. Peter n'y était pas venu sans but. Aussi, il n'avait pas perdu de temps et, toujours invisible sous sa cape, il avait foncé en direction de la plus célèbre voie de la Gare de King's Cross. Il avait trouvé l'endroit idéal où y évangéliser des troupes de sorciers. Car il était certains que l'un ou l'autre allaient bien finir par pointer le bout de leur nez ici, en cette fin d'année scolaire. Peter plaqua une affiche sur le mur de briques orangées, non sans s'être assuré d'un Sortilège de Fixation ! Parents, enfants descendants du Poudlard Express, cette petite affiche allait avoir un certain public, c'était certain, autant s'assurer qu'elle tiennent bien. Et aussi, autant s'assurer qu'aucun chef de gare un peu allumé ne vienne décider d'y toucher. Aussi, le devin informula un Sortilège Repousse-Moldu ! Au moins, comme cela, il était tranquille, assez pour repartir dans la nuit sans mot dire. |
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| Gryffondor |
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| Re: Devant le mur de la voie 9 ¾ Kohane W. Underlinden, le Ven 22 Juin - 13:31 | |
| Post unique Suite de là J'ai quitté l'Allée des Embrumes. Me suis un peu perdue. Volontaire. Histoire de réfléchir. Mais aller vite. J'ai voulu transplaner sur Pré-au-lard. Parce que là-bas aussi, il y a plein de boutiques. Et les magasins semblent faire des cibles parfaites. Mais je me suis arrêtée. Me rappelant les endroits où, moi-même, j'ai pu passer en distribuant des journaux. Les lieux sorciers fréquentés par les sorciers. Là où ils sont susceptibles d'aller. Et je me suis rappelé. Que je suis passée à la gare. C'était rigolo, d'ailleurs, la gare de nuit, fermée. Ni une ni deux, transplanage, CRAC, si j'ai eu l'idée d'envahir la gare de nos papiers, d'autres ont pu l'avoir aussi. Jusque là, je me suis fiée à ce que je ferais si j'étais à leur place. Et on va dire que ça a plutôt bien marché. Je me rappelle. Avoir jeté les journaux sur les quais. Pour qu'ils volent et viennent trouver lecteurs. Mais là. Il ne s'agit pas de journaux. Mais d'affiches. Elles seront donc collées. Les murs. Les murs des quais. La gare est vide et, capuche toujours rabattue sur mes traits de jeune homme, j'enjambe avec grâce (oui, oui, on y croit) les tourniquets qui délimitent l'accès. J'vais pas acheter un ticket non plus. Je ne fais pas attention aux voies vides qui s'étalent jusqu'à l'infini. Une seule m'intéresse. La seule susceptible d'attirer des sorciers qui verraient l'affiche. Je m'apprête à traverser le mur pour aller vérifier les quais quand je m'arrête. L'affiche n'est pas sur les quais. Mais à cette barrière entre deux mondes. Le pilier. Han. Parfait. Vérification mécanique. La gare est grande et vide. Pas un souffle en plus du mien. Alors je me saisis de mon feutre. Et gribouille. Contente de moi, je m'éloigne. Si ça s'trouve, y'a des caméras de surveillance. Mais ce que les gens verront. Un type de taille moyenne, le corps dissimulé dans un sweat large et les traits assombris par la capuche et la nuit. Au pire, un visage jeune et masculin, aux cheveux châtains ondulés, tombant sur le front de façon négligée. Aucune identité. Aucun nom. Le polynectar permet bien des choses. Et maintenant. Il faut que j'aille vérifier. Pré-au-lard. Surtout. Les Trois Balais. |
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| Serdaigle (DC) |
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| Re: Devant le mur de la voie 9 ¾ Haiko Kanakis, le Dim 24 Juin - 14:31 | |
| Je reprends le RP d'au dessus !
Tout semble un peu facile presque futile comme un moment rien qu'à moi dans cet endroit qui donne froid
elle avait raison de ne pas vouloir trop en parler elle était gentille de savoir changer le sujet
mais j'avais comme cet étrange besoin de lui demander conseil de savoir un peu plus jusqu'où mes craintes pouvaient en sa présence s'éteindre
d'un ton presque maternel elle me présente son aide elle m'offre comme la possibilité de renaître
sans doute faut il voir cela comme un nouveau départ une nouvelle vie mais c'est effrayant je ne suis pas assez grand pas encore apte à fuir le cocon de la famille l'internat ? Sûrement pas et pourtant l'obligation c'était faite une place dans un triste constat
mais elle avait cette facilité à parler s'exprimer comme je n'y arrivais pas alors lui tendant mon cahier sur lequel j'ai marqué ma question je remets entre ses mains tout ces doutes et cette peur qui tord le ventre dans une sourde douleur qui n'a pas l'habitude d'être dans mon cœur
l'école ça avait toujours pourtant été particulièrement compliqué et sans surprise j'avais déjà commencé à décompter les jours avant l'arrivée de Noël et ses vacances chéries pour retrouver ceux qui font le plus battre mon cœur.
Une nouvelle sucrerie arrive entre mes doigts j'ouvre la boite et une drôle de grenouille en sort mes lèvres s'ouvrent en un « o » parfait alors que le batracien bondit vers la jolie blonde hein quoi qu'est-ce ? Mange t-on ces choses là ?
Je souris de confiance attendant des explications tournant mon regard jusqu'au fond de la boite avant d'y trouver une carte drôle de jeu mais tout semblait mieux devant l'absence d'enjeux.
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| Personnel Ste-Mangouste |
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| Re: Devant le mur de la voie 9 ¾ Elhiya Ellis, le Dim 15 Juil - 19:00 | |
| Pas de réponse, pas vraiment. Un regard, un faible sourire, Le silence de l'enfant Perdu Hésitant. Découverte du monde croquant sous les dents Ou sautant d'un carton Dans l'ébérration De l'innocence. J'avais souri, avec tendresse, Touchée par l'innocence Qui apprenait.
Ils étaient mignons Lui Et son chaton. Un parfum de temps oublié De couleurs passées Que j'abservais Avec amusement.
-Ne t'en fais pas, c'est un enchantement. Elles protègent leur butin jalousement en fait. Tu as eu qui?
Un type fané depuis des années très certainement. Une histoire partiellement racontée Par une image périmée. Je n'avais jamais compris. Le passé n'était utile que si utilisé. Mais encore fallait-il retenir ce qu' il fallait. Je n'avais jamais trop su quoi retenir D'un monde que je ne jugeais pas mien Et dont j'aurai voulu voir les enfants Préservés.
-Ca se collectionne, mais le mieux c'est de faire sauter les grenouilles quand même. Tiens..
Sa sucrerie avait sauté du coté de ma banquette. La bestiole capturée entre les doigts Je le lui tendais Sourire aux lèvres.
-Elle ne bougera plus t'en fais pas. Y'a d'autres bonbons amusants comme ça. Attends, on doit bien avoir quelque chose qui pourrait te plaire. Tiens... papillons en sucre c'est joli
La boite colorée récupérée, je lui montrais les insectes multicolores prêts à s'envoler à la moindre libération. Le jeune age devait rester sauvegardé et s'éblouir même si son monde s'effondrait. |
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| Poufsouffle |
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| Départ pour Poudlard Helen Rose, le Mer 29 Aoû - 10:50 | |
| C’était le grand jour. Tout était fin prêt pour le grand départ. Il était temps pour Helen de se rendre dans la prestigieuse école de Poudlard.
C’était la première fois que les sœurs entraient dans une gare. Il y avait beaucoup de bruit et de gens. Certains étaient pressés et grouillaient comme des fourmis. D’autres attendaient que l’heure passe, assis sur les banquettes. Une fois la gare traversée et le billet acheté, les trois Rose, Émilie, Alice et Helen, se postèrent au bout d’une file constitué de familles dont les plus jeunes portaient l’uniforme. Des élèves de Poudlard. La queue était longue, mais elle avançait rapidement. Au bout de quelques minutes, Helen comprit qu’il n’était pas question de monter dans un train. La file faisait face à un mur. Un pilier muré, pile au milieu des quais 9 et 10. Et les gens entraient dans le mur ! Ils marchaient droit face au pilier, et disparaissaient. Un portail ! Quand ce fut son tour, Helen prit sa sœur dans ses bras et la serra si fort qu’elle aurait voulu ne faire qu’un avec elle. Pour qu’elles ne se séparent jamais, qu’elles découvrent tout en même temps, qu’elles ressentent et voient la même chose au même instant. Pourquoi ont-elles toujours été si différentes ? De physique, de caractère, et maintenant de sang. Alice la Cracmol et Helen la Sorcière. Elles ont quitté la maison et doivent dès maintenant grandir l’une sans l’autre. Elles se promirent d’envoyer du courrier chaque fois qu’elles le pourraient, et Helen disparut à travers les briques.
Elle eut la sensation qu’un fin voile transparent l’enveloppait à mesure qu’elle entrait dans le mur. Comme un cocon qui se tisse autour d’elle, son corps confiné dans une chrysalide de transition. Elle se sentait apaisée, calmée du chagrin qui lui piquait le cœur. Elle se sentait protégée de tout et aurait voulu que cela dure toujours. Mais l’expérience fut de courte durée. De l’autre côté, les uniformes grimpaient dans le train rouge sang qui crachait une épaisse fumée immaculée. Ce mur. Cette frontière entre le monde moldu et le monde magique contient-il un sortilège calmant les adieux déchirants? Avaient-ils prévu un remède contre les ruptures traumatisantes ? Helen savait qu’elle venait de lui dire au revoir, et pourtant, son chagrin lui paraissait tellement lointain que ses pleurs se sont envolés.
Tante Émilie lui souhaita bonne chance avant de passer le mur en sens inverse. Un second au revoir moins dramatique, mais plus mystérieux. Helen en savait plus sur la magie que sur celle qui la lui eut inculqué. Celle qui les avait dénichées de leur petit coin perdu, peu après la mort de leur père, et qui n’avait quasiment pas parlé d’elle depuis. Cette salvatrice secrète. |
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| Serdaigle (DC) |
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| Re: Devant le mur de la voie 9 ¾ Haiko Kanakis, le Dim 28 Oct - 0:59 | |
| Je suis à nouveau là, si tu veux toujours de mwa :( Milles fois pardon pour cet abandon...
Elle demande avec attention l'illustre représenté sur ma carte. Mes yeux déchiffrent avant de s'agrandirent et de la retourne de la direction de la blonde. Rowena Serdaigle, c'était quand même ma classe et… Peut-être un signe ? Quoi qu'il en soit, je me promettais de la garder prêt de moi, simplement peut-être au cas où elle aurait porter une quelconque chance. En tout cas sans hésiter, on pouvait affirmer que cette illustration rappellerait pour toujours à ma mémoire, l'histoire de ce train et de cette rencontre avec la Serpentard. Belle rencontre d'ailleurs, c'est que je commençais à croire le monde différent de mon ancien quotidien.
Tu lui souris. Dévoilant tes dents - il en manquait une.
Elle me rendit la grenouille et j'observais un instant le batracien, la tête légèrement penchée sur le côté, toujours me demandant si j'étais ou non sensé la manger. J'interrogeais la demoiselle du regard avec espoir. La grande me montra rapidement d'autre bonbons et je me mis à saliver. Papillon et sucre devrait être de tous les enfants les mots préférés. J'étais enchanté. Mes doigts attrapèrent un papillon coloré que je glissais avec délicatesse entre mes lèvres avant que les saveurs n'explosent sous mon palais. J'en sentais presque mes yeux pétiller.
Dehors, le soir commençait à tomber, je jetais un regard par la fenêtre, un peu inquiéter. Devais-je dès à présent revêtir ma robe de sorcier ? Une nouvelle fois, mes yeux allèrent d'instinct interrogé celle qui à présent était le modèle de ce nouveau monde. J'espérais qu'elle reste à mes côtés pour me protéger. Elle dégageait une aura rassurante à l'extrême, il ne fallait surtout pas la laisser filer. Mais je ne parvenais pas à lui avouer. Les yeux perdus vers mes pieds, je commençais doucement à caresser mon chaton. Ma petite sœur me manquait mais au final, je n'avais pas l'impression d'être si mal embarqué. Sans doute était-ce grâce à elle qui avait su sur mon cœur être souffler une brise d'été. |
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| Poufsouffle |
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| Re: Devant le mur de la voie 9 ¾ Ezequiel Espinosa, le Lun 14 Jan - 19:21 | |
| RP avec Amanda Howcraft et Gabriel Michaels Sujet libre - Non utilisé depuis plus d'un mois - MP s'il y a un problème LA de Gabriel accordé C'est la rentrée. Aujourd'hui, je retourne à Poudlard pour aller en cinquième année. Je dois avouer que je suis plutôt euphorique, puisque les cours, les professeurs (oui, même les professeurs) et mes amis me manquent beaucoup. J'adore le monde de la magie. En y repensant, je me rappelle que la première fois que je suis allé à Poudlard, j'avais une appréhension assez conséquente. Mais bon, c'est un vieux souvenir désormais. Malgré tout, il reste important, puisque c'était un grand tournant dans ma vie. Il faut que je termine de me préparer pour aller à la gare. Je rassemble mes affaires en bas de chez moi. C'est mon frère qui doit me conduire à King's Cross. Ce qui me déchire le plus, c'est de quitter ma famille, encore une fois. Je n'aime pas leur dire au revoir, c'est toujours pareil : ça fini par des larmes qui coulent à flot chez tout le monde. On a tous des cœurs d'artichaut dans cette famille. Je ne peux pas m'empêcher d'esquisser un sourire à cette pensée. En passant devant la fenêtre du salon, je regarde dehors et un sentiment de joie s'empare de moi : il fait beau. Le soleil est bien au rendez-vous, ce qui est plutôt bien. Il n'a fait que pleuvoir ces derniers temps et ça me rendait... morose. Je regarde l'heure et appelle mon frère en criant à plusieurs reprises. Mais où est-il à la fin ? J'vais être en retard sinon. Et je n'aurai pas de moyen d'aller à Poudlard sans le train. Je ne sais pas transplanner encore. Il faudra que je passe la formation quand j'aurai 17 ans. Mais ce n'est pas encore le moment de penser à ça. Je l'entend enfin descendre et il a déjà ses clés de voiture en main. Il faudra aussi que je songe à mon permis de conduire. Il m'aide à charger mes affaires sous la chaleur assommante. J'aime bien quand il fait chaud, mais pas autant. C'est presque insupportable. On prend enfin la route et nous parlons tout au long du chemin du monde magique. Il a l'air plutôt fasciné. Mais qui ne le serait pas ? Ce n'est pas commun de dire qu'on a un sorcier dans la famille, bien au contraire. - Ellipse - En arrivant à la gare, il m'aide à tout charger sur un chariot et m'accompagne jusqu'au mur de la voie 9 3/4. Je lui dit au revoir avant de faire attention qu'aucun Moldu ne voit que je traverse un mur. J'imagine que ça serait un choc pour n'importe qui. En arrivant sur le quai, je vois plein de premières années. En les voyant, le souvenir de ma rentrée me revient à nouveau en tête. J'étais très stressé et au bord de la crise de nerfs. Je ne voulais pas partir, parce que je n'avais pas envie d'abandonner ma famille et en même temps, j'étais pressé d'y aller pour connaître le monde magique. En avançant, je ne fait pas attention et je heurte quelqu'un. En le regardant, je vois qu'il s'agit d'un Pouffys, puisque sa tête me dit quelque chose. Je dis alors : - Je suis désolé, je ne faisais pas attention, dis-je avec un sourire d'excuse. J'espère que je ne t'ai pas fait mal au moins. J'suis... maladroit parfois. |
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