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Une rue tranquille
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Hugh Dey
LégendeGryffondor
Légende
Gryffondor

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Re: Une rue tranquille
Hugh Dey, le  Jeu 17 Juil - 17:49

J’avais eu raison d’agir comme ça. Il avait senti qu’on était tous les deux dans le même état. Je pense que lui c’était surtout parce qu’il était beurré mais je m’en foutais un peu. J’avais pas besoin de savoir pourquoi il m’embrassait encore. Je me posais même pas la question. Je profitais juste de la sensation. Celle d’avoir quelqu’un contre moi et qui me désirait.

Je fermais les yeux, me laissant presque aller. J’entrais comme en transe, tellement ça faisait longtemps que j’avais pas eu cette sensation. J’avais des frissons d’excitation partout sur tout le corps, et je me fichais pas mal de l’endroit où on était. Dans la rue. On aurait pu être dans une cave, dans une piscine, ou même en plein milieu des couloirs de Poudlard j’en avais rien à foutre.

Et puis d’un coup, l’air frais sur mon torse me ramena à la réalité. Je n’avais plus de T-shirt, et bientôt, j’avais aussi le pantalon sur les jambes. Wahou c’est qu’il allait vite en besogne le bougre ! Peut-être un peu trop vite d’ailleurs… Alors qu’il s’échinait à embrasser mon torse, je le repoussais sans ménagement contre le mur pour reprendre la main. A mon tour de l’embrasser et de lui retirer ses vêtements superflus. Voilà. Bien fait pour lui.

Mais c’est qu’en fait je me prenais vachement bien au jeu ! Pis c’était sympa comme ça, d’avoir froid, pis d’avoir chaud tout contre lui. Je savais pas qui il était, mais c’était pas ça l’important. Il était là rien que pour moi alors j’en profitais. Pendant au moins toute la nuit…
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Re: Une rue tranquille
Invité, le  Dim 17 Aoû - 19:30

Aucune réponse depuis 1 mois :3
PV Phoebe


Merit sortait de la boutique d'accessoires de Magie Noire, ses derniers achats en main. Elle avait hâte de rentrer chez elle pour poser le cadenas sur la cage de son dragon qui ne faisait que s'enfuir. Au moins celui-là il ne pourrait pas le casser. Elle seule pouvait l'ouvrir. C'était mieux comme ça. Après tout, c'était son cadeau d'anniversaire, pas celui des autres. Et puis, elle était trop protectrice envers ce qui lui appartenait pour laisser une autre personne s'en occuper à sa place... Elle avait trop peur pour ça.

Alors qu'elle empruntait tranquillement le chemin du retour, Merit regarda autour d'elle. La jeune femme n'appréciait vraiment pas cet endroit aussi sombre et inquiétant. Surtout depuis qu'elle s'y était perdue... Un épisode qu'elle voulait oublier à jamais. Enfin maintenant, elle était plus âgée et savait se défendre un minimum. Evidemment, ce qui était arrivé à ses grands parents y était pour quelque chose aussi étant donné qu'elle voulait venger leur mort. L'australienne s'était entraînée durant une longue période, venant à en faire des nuits blanches. Mais cette période était terminée depuis qu'elle avait été à une réunion assez étrange, rassemblant les proches de victimes sorcières.

Dans ses pensées, Merit ne vit pas qu'elle était déjà arrivée dans les rues de Londres, encore assez désertes en ce début de journée. La lionne passa bientôt devant le Chaudron Baveur, où elle travaillait depuis un bout de temps déjà. Elle n'était pas de service aujourd'hui, elle pouvait profiter de sa journée. Ne faisant pas attention à ce qu'elle faisait, l'australienne finit par foncer dans quelqu'un. La personne qu'elle venait de bousculer tomba par terre. S'empressant de l'aider à se relever, elle se pencha vers la jeune fille et s'exclama :

- Oh je suis désolée ! Je ne t'avais pas vu, ça va ?!

- Aussi bien qu'un Phénix...

Les mots de la jeune fille étonnèrent Merit qui n'avait jamais entendu cette expression depuis... des années. A cette époque, elle avait dix ans. Ses parents avaient décidé de l'envoyer dans une colonie de vacances pour moldus... Pensant être la seule sorcière, la jeune fille avait été surprise de voir qu'une seconde future sorcière était là aussi. Elle se souvenait encore de ses yeux joyeux quand elle rigolait ou souriait. Un lien s'était créé entre les deux enfants qui ne s'étaient plus quittés jusqu'à la fin de leur vacances. Différentes des autres, elle avait finit par inventer une expression pour dire qu'elle allait bien... " Aussi bien qu'un Phénix. " Merit ne l'avait jamais entendu ailleurs.

Après être remontée dans ses lointains souvenirs, la lionne fixa la jeune fille qu'elle avait fait tomber. Ses yeux. C'était les mêmes que ceux de son amie d'enfance. Un léger sourire sur les lèvres, Merit s'adressa à elle.

- Hey, tu ne serais pas Phoebe ? Phoebe Valmer ? On était en colonie ensemble il y a longtemps !
Phoebe Valmer
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Re: Une rue tranquille
Phoebe Valmer, le  Lun 18 Aoû - 13:17

Les cloches de l'église sonnèrent deux heures de l'après-midi, allumant chez Phoebe l'ampoule clignotante du temps qui passe. Cette ampoule s'allumait dès qu'elle se sentait "dans" le temps. Vous voyez, cette sensation d’appartenir au lieu et à l'époque ? Alors, vous comprenez. Elle n'était pas spécialement pressée ni attendue quelque part, mais il arrivait que la jeune fille se rende simplement compte de la marche régulière et rapide de la seconde, que rien ne déconcentrait. Cette petite division de la minute était d'ailleurs tout le contraire de la serdaigle, pour qui les verbes "traîner" et "observer" n'avaient aucun secret.
La brune avait profité d'une escapade à l'extérieur du château pour se rendre dans une de ses villes préférées. Assise sur les marches d'une porte d'entrée inconnue, l'adolescente rêvassait, regardant envieusement les quelques Londoniens passer. Elle aimait Londres pour son activité, sa diversité autant chez les gens que dans les différents quartiers, et bizarrement, ses fréquentes averses. Sans savoir pourquoi, le clapotement des gouttes d'eau s'écrasant sur les trottoirs de la capitale sonnait autrement qu'ailleurs, à ses oreilles.
Mais aujourd'hui, il ne pleuvait pas. Les nuages, présents à l'heure de déjeuner, s'étaient peu à peu éclipsés pour laisser place au soleil. L'ampoule clignotante au-dessus de la tête de la bleue et bronze finit par s'éteindre quand son jeune furet s'éveilla et sauta de son panier. Pour la faire sortir de ses rêves, aussi bien en journée que dans la nuit, il avait le don.

"Clio !, s'exclama-t-elle, reviens ! Nous ne sommes pas à Poudlard ici, tu ne peux pas aller où bon te semble !"

Mais ses paroles trop brusques ne firent qu'éloigner le furet de plus belle. La jeune fille s'essaya à une autre technique et s'assit en plein milieu de la rue, immobile. Au bout de quelques instants, Clio, curieux, fit demi-tour et s'avança prudemment vers elle. Quand l'animal fut à sa portée, la jeune fille l'attrapa et, le ramenant à la hauteur de son visage, lui fit comprendre son mécontentement:

"Ne me refais plus ça, hein !", gronda-t-elle.

La petite bête se tordait sur elle-même pour descendre de ses bras, et sa propriétaire le reposa finalement dans son panier. Elle prit ensuite la hanse dans sa main droite et décida de se promener, après cette demi-heure passée à ne rien faire. Enfin de l'action ! Mais au bout de quelques rues silencieuses traversées, la bleue et bronze était de retour dans ses pensées. Dans une rue calme, un bruit de chaussures autre que le claquement des siennes la fit revenir à la réalité, mais trop tard ; Phoebe tombait déjà au sol.
L'objet de la collision, qui se trouvait être une jeune et belle femme métissée, lui tendit expressément la main et la releva.

"Oh je suis désolée ! Je ne t'avais pas vu, ça va ?!" lança-t-elle précipitamment.

Est-ce qu'elle allait bien ?... Oui, comme neuf, aucun mal. Parfait ! De plus, elle aimait beaucoup se rétamer depuis l'épisode du lac (enfin, n'exagérons pas... disons que tant qu'elle ne se faisait pas mal, cela ne la dérangeait pas). Elle sortit son expression la plus originale pour l'occasion:

"Aussi bien qu'un Phénix..."

À ses mots, son interlocutrice fit une drôle de mine, entre l'étonnement et la réflexion. Ça lui apprendra à utiliser des phrases  hors du commun... À moins que cette femme fût une moldue, mais même, elle devait connaître le mot phénix... Phoebe put mieux détailler cette jolie fille qui l'avait bousculée. De soyeux cheveux bruns encadraient son visage doux et ensoleillé, dont les profonds yeux marrons et la bouche bien dessinée exhibaient une beauté inter-temporelle. Sa peau, plutôt mate, devait paraître si foncée comparée à celle de la serdaigle, blanche comme neige ! Même si la jeune fille n'avait jamais vraiment envié ce type de peau, cela ne l'empêchait pas de trouver cela joli, surtout accompagné d'un visage aussi parfait.
Soudain, les yeux de l'inconnue s'agrandirent, et les recoins de sa bouche se soulevèrent. Phoebe eut à peine le temps d’analyser cette nouvelle expression que sa propriétaire la questionna:

"Hey, tu ne serais pas Phoebe ? Phoebe Valmer ? On était en colonie ensemble il y a longtemps !"

Maintenant qu'elle le disait, un nouveau coup d’œil au visage de la jeune femme lui fit reconnaître sa camarade de vacances. Qu'est-ce qu'elles s'étaient amusées, toutes les deux ! Elles étaient jeunes à l'époque, et si complices grâce à leurs avenirs de futures sorcières... Des dizaines d'événements lui revinrent soudain, par bribes. Leurs veillées jusqu'à tard le soir, l'anniversaire d'un des moniteurs, le gâteau à la framboise, leur expression fétiche... Leur expression fétiche ?! Ah, c'est donc de là qu'elle venait, celle-là... "Je vais aussi bien qu'un phénix"... Alors c'était comme ça que Merit l'avait reconnue ?
La bleue et bronze arborait maintenant un large sourire, et lui répondit avec un enthousiasme si puissant que Clio sursauta dans son panier:

"Merit ?! Oui, je me souviens ! Dis-donc, c'est diiiinnngue ! Qu'est-ce que tu deviens ?"
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Re: Une rue tranquille
Invité, le  Mar 26 Aoû - 0:28

Merit avait vraiment hâte de rentrer chez elle. Le sac qui contenait ses derniers achats à la main, la jeune femme était sorti à la hâte de la boutique. Et elle rêvait de pouvoir retrouver son lit, au calme pour dormir le reste de la journée. Elle était tellement fatiguée qu'elle pensait pouvoir dormir debout, comme les vaches moldues dans un champ. Les yeux à moitié ouverts, la Sullivan fonçait dans la plupart des personnes qu'elle croisait. Et elle ne prenait même plus la peine de s'excuser... C'était du temps perdu.

Alors qu'elle avait les yeux rivés sur le bâtiment où elle travaillait, l'australienne avait bousculé une énième personne, la faisant tomber. Cette fois-ci la jeune femme s'était rapidement inquiétée, aidant la jeune fille tombée par terre à se relever. Lui ayant demandé si elle allait bien, la jeune femme ne s'était sûrement pas attendu à ce que la personne face à elle lui réponde l'expression qu'elle avait inventé avec une amie à l'époque où elle allait encore dans des colonies moldues. Et après un long moment de réflexion, la Sullivan s'était finalement rendue compte que la fille devant elle, n'était autre que celle avec qui elle avait été en colonie de vacances.

Sur le coup de l'émotion et de la surprise, Merit venait juste de lui demander si c'était bien elle. A vrai dire elle n'en était pas sûre. Son visage avait tellement changé depuis. Comme elle quoi. Mais elle n'aurait jamais pu penser qu'elle aurait pu la revoir un jour. Pendant un moment, tandis qu'elle souriait, Phoebe, ou du moins, celle qui aurait pu être Phoebe la fixa. Finalement, un sourire s'afficha sur le visage de la jeune fille. C'était bien elle.

- Merit ?! Oui, je me souviens ! Dis-donc, c'est diiingue ! Qu'est ce que tu deviens ?

Mon dieu la question à ne pas poser. Elle avait tant de choses à lui raconter. Elle ne se souvenait même pas l'avoir croisé dans Poudlard. Comment elle avait pu la manquer ainsi ? La lionne s'en voulait. Elle n'avait pas pu la reconnaître, la retrouver, alors que ça faisait des années qu'elles auraient pu se revoir. Un brin perdue, Merit reprit ses esprits. Elle ne savait pas par où commencer à vrai dire.

- J'ai beaucoup trop de choses à te raconter ! Et toi aussi d'ailleurs. On a qu'à aller s'assoir un peu plus loin, qu'est ce que tu en dis ?
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Re: Une rue tranquille
Phoebe Valmer, le  Lun 1 Sep - 13:14

C'était l'été de ses huit ans, la première fois que Phoebe partait en vacances loin de ses parents. Ceux-ci avaient d'ailleurs montré une certaine réticence à ce projet, les pouvoirs de la jeune sorcière pouvant se manifester à tout moment. Mais, confrontés aux supplications de leur fille unique, Monsieur et Madame Valmer avaient finalement décidé de l'inscrire à cette colonie moldue, et de la laisser partir pour deux semaines en Auvergne. À peine arrivée, Phoebe s'était fait plusieurs amies, mais quand la petite fille avait découvert les origines sorcières d'une d'entre elles, Merit, elle avait laissé de côté ses autres connaissances pour s'en rapprocher.
Merit était très discrète en compagnie des moldus, sûrement pour dissimuler ses pouvoirs qu'elle avait fraichement découverts, une année auparavant. De deux ans l'aînée de Phoebe, la jeune Sullivan représentait pour son amie un espoir, elle qui s'inquiétait de ne jamais voir ses capacités en sorcellerie prendre forme. Leur complicité avait laissé dans l'esprit de la future serdaigle un souvenir magique de ces vacances, qui en étaient pourtant dépourvues.
Les deux jeunes amies avaient gardé contact un petit moment, mais la distance vertigineuse qui se dressait entre elles et les problèmes de boulimie qui avait chamboulé la préadolescence de Phoebe s'étaient avérés être des obstacles infranchissables pour la survie de leur amitié.
Mais aujourd'hui, Merit était là, devant la bleue et bronze, perdue parmi les centaines de choses qui avaient dû se passer depuis leur dernière rencontre. Huit ans, ce n'était pas rien ! La jeune femme proposa finalement:

"J'ai beaucoup trop de choses à te raconter ! Et toi aussi d'ailleurs. On a qu'à aller s'assoir un peu plus loin, qu'est ce que tu en dis ?"

La serdaigle acquiesça d'un mouvement de tête, et récupérant le panier de Clio qu'elle avait déposé au sol, commença à se diriger vers une terrasse de café. Entre la chute de sa maîtresse et les exclamations qui avaient suivies les retrouvailles des deux vieilles amies, le jeune furet ne savait plus où donner de la tête. L'adolescente non plus, d'ailleurs: comment allait-elle pouvoir résumer les huit dernières années sans donner trop de détails ? Phoebe, en grande bavarde, avait toujours été incapable d'abréger ses explications, si bien que lorsqu'elle était lancée sur un sujet, des dizaines d'anecdotes inutiles se mêlaient à la danse.

Arrivée devant la jolie terrasse, pourtant déserte, la jeune femme choisit une table plutôt excentrée et tira une chaise pour s'y asseoir. À y voir de plus près, l'enseigne du lieu et la décoration un brin kitsch des tables et de l'intérieur du café fit comprendre à la brune qu'elle se trouvait en fait dans un salon de thé. Des cookies multicolores ainsi que d'autres petites friandises exposées en vitrine lui firent de l'oeil, mais elle se ravisa et se tourna vers Merit. Ce n'était pas l'heure de goûter !
Phoebe regarda la belle australienne, et une question lui vint à l'esprit: dans quelle maison était-elle allée ? Les deux jeunes femmes avaient dû se croiser sans se reconnaître une bonne centaine de fois dans les couloirs de l'école magique. Puisant dans ses souvenirs, la jolie brune se souvint alors de quelques-uns de ses traits de caractère, et en déduisit se trouver face à une ancienne gryffondor... Autant s'en assurer.

"En effet, il y a tellement longtemps qu'on ne s'est pas vues... Alors dit moi, tu es, euh, était pardon, dans quelle maison ?", questionna-t-elle avec un sourire enjoué.
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Re: Une rue tranquille
Invité, le  Lun 1 Sep - 23:21

La surprise avait été grande lorsque Merit s'était rendue compte de l'identité de la personne qu'elle avait fait malencontreusement tomber, à cause de la fatigue. Lorsque la pauvre jeune fille s'était relevée, aidée par l'australienne qui s'était empressée de lui demander si elle allait bien, elle lui avait sorti un expression des plus originales... inventées par les deux jeunes femmes ici présentes. C'est comme ça que la Sullivan, enjouée et parfaitement réveillée par cette retrouvaille, avait demandé si elle se souvenait de leurs vacances en colonie.

De belles vacances d'ailleurs. A contrecœur mais libérée, Merit s'était éloignée de ses parents. Eloignée de son pays natal qu'elle n'avait quitté qu'avec ses parents pour aller voir sa famille au Royaume-Uni. En France, tout avait été différent. Et la petite fille qu'elle était à cette époque avait été perdue sur le coup, habituée à voir des personnes qu'elle connaissait, des personnes différentes, tout comme elle. La sorcière, qui avait fraichement découvert ses pouvoirs à ce moment-là n'avait néanmoins pas hésité à s'amuser, même si elle s'était retrouvée seule durant les premiers jours. Jusqu'à sa rencontre avec Phoebe. Sa première amie sorcière qu'elle n'avait plus revu ensuite. Bien sûr elles avaient gardé le contact ! Les lettres délivrées par leur hiboux et chouettes respectifs les avait bien aidé. Mais un jour, plus rien, plus de lettres.

Sortie de ses pensées, Merit finit par proposer à son amie d'aller s'assoir à une terrasse pour discuter et se raconter tout ce qui s'était passé depuis ses 8 dernières années. Phoebe, après avoir ramassé son panier posé au sol, qui contenait d'ailleurs un très joli furet, se rendit à une terrasse non loin de là où elle s'assit, vite imitée par la jolie brune. Cette dernière était d'ailleurs étonnée. Elle n'avait pas vraiment l'habitude de côtoyer ce genre de terrasse. Grande habituée des pubs et bar en tout genre, elle ne se serait sûrement pas imaginée, installée à une terrasse de salon de thé pour discuter. Mais elle devait avouer que les mets exposés en vitrine lui mettaient l'eau à la bouche.

- En effet, il y a tellement longtemps qu'on ne s'est pas vues... Alors dis moi, tu es, heu, était pardon, dans quelle maison ?

La Sullivan esquissa un sourire pour répondre à celui que Phoebe lui avait adressé. Sa maison n'avait pas spécialement d'importance, mais si la jeune fille tenait tant à savoir la maison de l'australienne, elle allait lui dire. Même si elle pensait que c'était évident. Avant toute réponse, elle se pencha vers le panier de son amie et caressa la petite boule de poils qui s'y trouvait. Elle rêvait depuis toujours d'avoir un furet, mais n'avait toujours pas eut le courage de s'en acheter un. Elle avait déjà tant d'animaux chez elle... Une vraie ménagerie.

- Je suis à Gryffondor. Je ne dirais pas j'étais, je me considère toujours comme une lionne fidèle à sa maison... Et toi dans quelle maison es-tu ?
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Re: Une rue tranquille
Phoebe Valmer, le  Sam 20 Sep - 16:03

Oh la la le retard !:


Une vague de surprise avait, en prenant la direction du salon de thé, voilé le visage de la belle australienne. Il est vrai que l'endroit pouvait parfaitement convenir aux vieilles Londoniennes fatiguées, cherchant une tasse de porcelaine à soulever entre deux caresses à leur bichon maltais. Mais la gaieté de l'endroit et ses couleurs vives avaient aimanté la serdaigle, sans qu'elle ne se préoccupe une seconde de l'avis de sa camarade. Quelle mauvaise compagnie elle faisait !

Merit lui rendit son sourire, et se penchait maintenant sur Clio. Phoebe regretta alors de ne pas en avoir eu l'idée avant, comme à chaque fois que quelqu'un caressait son joli furet. Elle ne ressentait pourtant aucune objection à ce qu'on approche son rongeur: ce n'était qu'une des fâcheuses tendances des enfants uniques, ressentir le besoin de quelque chose seulement quand on ne l'a plus, même pour quelques secondes. Sa vieille amie se redressa finalement, permettant à la brune et sa main de trouver le contact de son animal.

"Je suis à Gryffondor. Je ne dirais pas j'étais, je me considère toujours comme une lionne fidèle à sa maison... Et toi dans quelle maison es-tu ?"

Une gryffondor, sans surprise. Merit vibrait avec évidence de toutes les qualités des rouges et or, et ce jusque dans chacune de ses phrases. Une lionne fidèle à sa maison... C'était exactement ça. Phoebe admirait ce genre de fidélité à une communauté, elle qui doutait justement de rester à jamais une serdaigle. Un jour, elle ne serait plus à Poudlard, et bien qu'elle ne renierait jamais son passé pour autant, elle partirait vers autre chose. Les couleurs bleues et bronzes qui jusque-là la définissaient finiraient par pâlir, et devenir plus discrètes, parce que les gens changent, et qu'elle changerait aussi.

Mais pour le moment, elle était à serdaigle, en sixième année, et tout de même très attachée à sa maison, évidemment.

"J'en étais sûre. Tu es si... gryffonante ! Pour ma part, je suis à serdaigle".

Phoebe quitta son furet, qu'elle n'avait jusque là pas arrêté de caresser, et gagna le fond de sa chaise, décontractée. Le soleil ne faisait qu'apparaître et disparaître, des allées et venues entre les nombreux nuages, ce qui avait l'air de perturber Clio, qui pointait son petit museau vers le haut, anxieux.
La jeune fille, elle, ne pensait pas à la météo, mais à la conversation qu'elle entretenait, ou du moins, qu'elle essayait d'entretenir. Les deux jeunes femmes avaient tant de choses à se dire, tellement de choses que le chemin à emprunter pour commencer à parler de leurs passés s'avérait être difficile à trouver. Si elle commençait simplement par le début ?

"Sinon, comment s'est passée ta première année à Poudlard ?", entonna Phoebe en regardant calmement sa vieille amie.
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Re: Une rue tranquille
Invité, le  Dim 28 Sep - 18:41

T'excuses pas, je suis pas mieux Razz


La journée avait plutôt mal commencé. Et pourtant, maintenant, elle était plus que géniale. Retrouver quelqu'un qu'on n'a pas vu durant des années, alors que cette personne était si proche de nous. Merit l'avait sûrement croisé durant ses années à Poudlard, dans les couloirs, sans la remarquer une seule fois, alors qu'elles avaient été si proches étant enfants. Ca avait été la première vraie amie de l'australienne. Une amie qui n'était pas différente d'elle, une sorcière.
Après l'avoir fait tomber, Merit ne s'était sûrement pas attendue à retrouver celle qui avait été si proche d'elle auparavant. Elle regrettait de ne pas l'avoir reconnu plus tôt. A Poudlard. Maintenant qu'elle avait découvert qui elle était, elle n'était plus scolarisée, et ne pourrait pas passer autant de temps qu'elle voudrait avec la brunette. Elle, elle était scolarisée et ne pourrait pas sortir en semaine...

- J'en étais sûre. Tu es si... gryffonante ! Pour ma part, je suis à serdaigle.

Merit sortie rapidement de ses pensées. Elle avait perdu l'attention qu'elle avait après les derniers mots qu'elle avait exprimé. La jolie brune adressa un sourire à Phoebe en l'entendant la qualifier de quelqu'un de " gryffonant ". Elle était à Serdaigle, ce qui n'étonnait même pas la jeune femme étant donné qu'à l'époque où elles étaient ensemble, l'aigle était déjà très bosseuse. Plus que bosseuse. Et toujours aussi calme. Ca se voyait dans son attitude. La jeune femme retira la main du pelage de son furet avant de reprendre la parole, sous le regard très sérieux de l'australienne.

- Sinon, comment s'est passée ta première année à Poudlard ?

- Ca remonte loin ! Si je me souviens bien, c'était une année stressante. Enfin surtout au début, je ne connaissais personne et j'avais peur de me perdre. En fait j'avais peur de tout, même des tableaux et des fantômes qui sortaient des murs. Quand j'y repense, je me sens vraiment bête. A la fin de ma 7ème, je connaissais tous les passages secrets, toutes les cachettes possibles et inimaginables.

Elle ne se souvenait pas exactement de sa première année passée à Poudlard. Elle se rappelait l'accueil des lions plus vieux qu'elle, de ses préfets. Tous avaient été chaleureux avec elle, elle n'avait pas eu trop de problème pour s'intégrer, même si le fait de se rapprocher des autres maisons avait été plus délicat... Elle se demandait si ça avait été pareil pour son amie.

- Et toi, ta première année était comment ?
Okreäl Eyzürid
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Re: Une rue tranquille
Okreäl Eyzürid, le  Dim 23 Nov - 11:22

- Je prend la suite du sujet avec autorisation de Merit - RP pv avec Sunny Potter -



Encore une petite dispute avec sa sœur, et voilà Okreäl désertant à nouveau son appartement pour se retrouver au cœur de Londres. Tout en se frayant un chemin au beau milieu d'une foule de moldus, la demoiselle s'attirait les regards de nombreux passants. Sa cape multicolore et ses cheveux d'un rouge étrangement vif ne pouvaient passer inaperçus, même au plein cœur d'une ville comme Londres.

Elle aimait beaucoup sa sœur, et cette dernière aimait également très fort Okreäl. Cependant, la relation qu'entretenaient désormais les deux jeunes femmes était pour le moins... tumultueuse. En effet, Okreäl résidait quasiment de manière officielle chez sa sœur depuis quelques temps. Les deux femmes ayant chacun un fort caractère, se côtoyer à longueur de temps faisait quelquefois des étincelles.

Okreäl marchait plus pour s'aérer l'esprit que pour se rendre dans un lieu précis. Elle ne cessait de se repasser la scène de dispute, et hésita à plusieurs reprises à rentrer à l'appartement et à s'excuser pour en finir avec cette situation ridicule. Mais la demoiselle n'arrivait pas à se calmer, et elle continua de sillonner les ruelles de Londres.

Sa cape virevoltait dans le vent, Okreäl n'ayant pas pris le soin de la fermer correctement. Elle n'avait pas non plus pris le temps de lacer ses bottines. Tout en respirant longuement pour parvenir à se calmer, elle se posa sur un petit muret en pierre et se rhabilla convenablement. Lorsqu'elle se releva, elle fit tomber sa baguette magique en argent, qui roula dans le sens de la pente lors de quelques secondes. Elle finit par se bloquer contre un pavé plus élevé que les autres. Okreäl se précipita dessus, avant que sa précieuse baguette ne finisse dans les égouts londoniens. Elle se baissa, la ramassa.

Tout en se relevant, elle croisa le regard d'un jeune homme qui semblait avoir la vingtaine d'années. Celui-ci remontait la ruelle dans laquelle elle se trouvait, et lui lança un regard qui voulait dire qu'à l'évidence, celui-ci était un sorcier et avait reconnu la baguette magique d'Okreäl.
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Re: Une rue tranquille
Invité, le  Jeu 27 Nov - 15:17

[PV Okreäl Eyzürid]


~ Rencontre agréable ~

Sunny marchait dans Londre, mais ça, vous le saviez déjà. Non, ce que vous ne saviez pas, c'était pourquoi il se retrouvait dans le Londre Moldu. En réalité, c'était assez bête. Il avait tout simplement passé la soirée à picoler comme un elfe de maison suite à un renvoi. Il avait fait de bar en bar avec des inconnus et, bien sûr, surtout une inconnue. Les deux personnes avaient fini la soirée dans un hôtel au coeur de la ville, à faire ce que deux êtres recherchant un peu de réconfort faisaient souvent : ils avaient couché ensemble, plusieurs fois, même.

Le vrai problème, c'est qu'au petit matin, l'animagus ne s'était plus vraiment rappelé de sa soirée. Il avait quelques souvenirs, mais rien de vraiment utile et, même si c'était plaisant, se réveiller à côté d'une inconnue avec un mal de crane abominable n'était pas toujours des plus joyeux. Bien sûr, le jeune en avait profité et il avait recommencé toute la mâtiné. Suite à leur sport matinal, les deux jeunes gens s'étaient séparés. Sunny avait même eu droit au numéro de portable de la demoiselle, de quoi la rappeler si une autre soirée du même genre le tentait. A n'en pas douter qu'il allait forcement la rappeler très rapidement, historie de coucher avec cette Moldue pendant encore quelques semaines avant de la jeter comme toutes les autres. De toute façon, la Moldue ne se faisaient pas d'illusion et c'était très bien.

Après un déjeuner et un mal de crane passé, le jeune homme avait décidé de rentrer chez lui. Au Manoir familial. Le seul problème, c'est qu'il ne se rappelait plus où il avait garé sa moto. Avec le nombre de bar différent que le groupe avait fait, donc avec les kilomètres parcourus, retrouver la moto dans Londre se résumait à chercher une bouteille de Véritaserum dans un endroit avec de nombreuse bouteilles identiques, mais remplies d'eau. Il était toutefois parti à la recherche de son précieux véhicule, à pied. Il était habillé d'un jean clair, d'un t-shirt des Guns N' Roses noir, de ses chaussures larges de skateur et de sa veste en cuir, sa baguette placée dans une poche intérieure de celle-ci, à l'abri des regards. Ses cheveux étaient encore et toujours décoiffés, plus encore que d'habitude.

Il arriva finalement dans une ruelle ou son regard fut attiré par une femme au physique plaisant et assez voyant. Il hésita un instant à l'approcher, mais renonçant avec un léger soupire, ayant plus important à faire pour le moment : retrouver sa Harley Davidson. Alors qu'il reprenait sa route, regardant toujours la jeune femme, qui se levait, celle-ci fit tomber un objet. Un objet qu'il reconnaîtrait avec une facilité déconcertante. Une baguette Magique. Une sorcière. Il aurait dû s'en douter au physique, mais ayant sa moto à retrouver, il avait été assez distrait. Toutefois, sa moto pouvait finalement attendre, parce qu'on ne rencontrait pas une sorcière dans le Londre Moldu tous les jours. Ce rapprochant de la jeune femme, le Potter remarqua son regard croiser le sien. Il lui fit un léger signe de tête, les mains dans les poches, tout en s'approchant.


"Salut, vous devriez ranger cela avant que les Moldus ne la remarquent et veuillent vous voler. Une baguette en Argent attire les regards, dit-il, avant de reprendre. Je n'aime pas les baguettes en argent, personnellement, je trouve que le matériau n'est pas adapté, tout comme l'or, le bronze ou les os. Ce n'est pas pour rien si les baguettes sont censées être en bois..."

Jetant un autre coup d’œil rapide à la baguette, le jeune homme l'examina rapidement. Il reporta ensuite son attention sur la demoiselle et reprit la parole.

"En Argent, bien que je préfère le bois, plus de magie. Avec une Griffe de Sphinx et, à vue d’œil, je dirais qu'elle mesure 17, 14 ou 17, 15 cm. Pas très puissante, mais malgré qu'elle ne soit pas très souple, je dirais qu'elle est quand même très maniable, expliqua-t-il avant de demander avec le sourire : elle est également très serviable et très loyale, je me trompe ?"

Son sourire était charmeur, mais cela ne se voyait pas vraiment. Il avait appris dans la meilleure école au monde pour la manipulation et la séduction d'autrui : dans l'école Malefoy, sa famille maternel. Il attendit ensuite la réponse, ce demanda si sa façon de faire serait vu comme impolie.
Son sourire était charmeur, mais cela ne se voyait pas vraiment. Il avait appris dans la meilleure école au monde pour la manipulation et la séduction d'autrui : dans l'école Malefoy, sa famille maternel. Il attendit ensuite la réponse, ce demandant si sa façon de faire serait vu comme impolie.
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Re: Une rue tranquille
Okreäl Eyzürid, le  Jeu 4 Déc - 18:18

"Salut, vous devriez ranger cela avant que les Moldus ne la remarquent et veuillent vous voler. Une baguette en Argent attire les regards, dit-il, avant de reprendre. Je n'aime pas les baguettes en argent, personnellement, je trouve que le matériau n'est pas adapté, tout comme l'or, le bronze ou les os. Ce n'est pas pour rien si les baguettes sont censées être en bois..."

Le jeune homme qu'Okreäl avait aperçu au bout de la rue s'était approché d'elle et avait engagé la discussion sans hésiter une seule seconde. Le sorcier semblait heureux d'avoir trouvé quelqu'un de son sang, ou du moins quelqu'un doué de facultés magiques. Il était plutôt bien foutu, un joli jeune homme, du genre ténébreux. Les cheveux en bataille, un corps plutôt musclé, et une assurance presque outrancière. Il en rajouta une couche, toujours aussi sûr de lui :

"En Argent, bien que je préfère le bois, plus de magie. Avec une Griffe de Sphinx et, à vue d’œil, je dirais qu'elle mesure 17, 14 ou 17, 15 cm. Pas très puissante, mais malgré qu'elle ne soit pas très souple, je dirais qu'elle est quand même très maniable, expliqua-t-il avant de demander avec le sourire : elle est également très serviable et très loyale, je me trompe ?"

Okreäl, qui n'avait pu s'empêcher de trouver le jeune homme assez prétentieux au tout premier abord, fut assez surprise. Pour le moins qu'on puisse dire, le garçon était extrêmement doué pour reconnaître les baguettes. La sienne était effectivement en argent, composée d'une griffe de Sphinx, et mesurait exactement 17,14 centimètres. Elle ne pu s'empêcher de lui lancer un petit sourire malicieux. Cependant, elle savait que le jeune homme à la main tatouée se trompait sur un point : sa baguette était loin de ne pas être puissante. Elle était simplement totalement adaptée aux capacités magiques d'Okreäl, et la demoiselle et sa baguette ne faisaient qu'un. Ainsi, les sorts lancés pouvaient très bien se révéler être d'une rare intensité selon le contexte.

Okreäl, qui allait ranger sa baguette, la mis en avant en la faisant tourner habilement dans sa main. Elle contrôlait parfaitement l'objet, qui était lui même très maniable ; comme l'avait habilement remarqué le jeune homme. Okré lui répondit, un peu sur la défensive :

"En effet, c'est bien une baguette en argent, griffe de sphinx, et de la bonne taille ! Vous êtes assez doué, lança t-elle d'un air malicieux. Elle m'est en effet totalement dévouée, cependant, vous faites erreur sur un point... Ma baguette est puissante : Elle est simplement en étroit lien avec mes capacités magiques. J'espère que vous ne remettez pas en question mes talents en matière de sorcellerie, cher monsieur ? Fit-elle d'un air amusé.

Okré finit tout de même par ranger sa baguette, car pour le coup, elle était entièrement d'accord avec son interlocuteur : une baguette en argent, dans le Londres moldu, valait mieux se trouver au fond de sa poche si elle voulait éviter toute situation inconvenante. Elle ajouta, une fois son objet fétiche camouflé :

- A qui ai-je l'honneur, au fait ? A l'arrière petit fils de Mr Ollivander's peut-être ? Fit-elle en ne masquant pas un petit sourire moqueur.
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Re: Une rue tranquille
Invité, le  Mer 10 Déc - 15:08

"En effet, c'est bien une baguette en argent, griffe de sphinx, et de la bonne taille ! Vous êtes assez doué, lança t-elle d'un air malicieux. Elle m'est en effet totalement dévouée, cependant, vous faites erreur sur un point... Ma baguette est puissante : Elle est simplement en étroit lien avec mes capacités magiques. J'espère que vous ne remettez pas en question mes talents en matière de sorcellerie, cher monsieur ?"

Le jeune homme ne put s’empêcher de sourire. Tous les sorciers, qu'ils soient d’Angleterre, d'Italie, de Chine ou d'Amérique répondaient toujours la même chose quand Sunny leurs faisait remarquer que leurs baguettes n'étaient pas très puissantes, quand c'était le cas. Et il ne se trompait pas, pour la simple et bonne raison que la taille d'une baguette magique était liée directement à sa puissance. Plus la baguette était grande, plus elle avait une puissance brute. Bien sûr, Potter parlait toujours de la puissance brute et non pas des facultés magiques des sorciers ou de leurs maîtrisent magiques. La jeune femme rangea finalement sa baguette et reprit la parole.


"A qui ai-je l'honneur, au fait ? A l'arrière petit fils de Mr Ollivander's peut-être ?"

L'animagus ne put s'empêcher de lâcher un petit rire. L'inconnue avait parlé avec un petit sourire moqueur, ce qui ne le gênait absolument pas. A bien y réfléchir, cela ne lui aurait pas déplut de faire partie de la famille de ce grand homme, mais sa famille lui convenait parfaitement et ce serait bafouer la mémoire de son défunt père que d'affirmer à voix haute une pareille absurdité.

"Non, je ne suis pas de la famille Mr Garrick Ollivander. Je me nomme Sunny Potter et vous ?"

Il attendit tranquillement la réponse avant d’enchaîner de nouveau sur la baguette de la jeune femme, il fallait bien qu'il lui explique pourquoi il avait affirmé qu'elle n'était pas très puissante. Il n'avait pas pour but de la vexer et, pour lui, il se devait de lui donner une explication.

"Et pour revenir à votre baguette, je ne me suis pas trompé. Votre baguette n'est pas très puissante. Toutefois, je ne parlais pas de vos capacités magiques, ni de votre maîtrise. Mais bien de sa puissance brute. C'est tout à fait normal qu'elle s'accorde parfaitement à vous, sinon elle ne vous aurait pas choisi. Ce que je voulais dire, c'est que si votre baguette est, par exemple, moins puissante que la mienne. La taille d'une baguette est liée directement à sa puissance brute. Prenons par exemple, pour illustrer mes dires, Albus Dumbledore et Gellert Grindelwald."

Le Félin marqua une courte pause, observant son interlocutrice.

"Vous devez savoir que ce fut suite à un duel des plus impressionnant que Grindelwald fut battu. Il faut toutefois savoir qu'il avait en sa possession, ce jour-là, la baguette de Sureau, qui se trouve être la baguette la plus puissante au monde. Pourtant, vous remarquerez que c'est Dumbledore qui a gagné, pour la simple raison qu'il maîtrisait sa magie bien mieux que son adversaire. C'est pareil avec vous, malgré que votre baguette soit moins puissante que la mienne, vous pourriez très bien me battre à plate couture durant un duel si vous maîtrisez la magie mieux que moi. La puissance brute d'une baguette ne fait pas tout, il faut savoir maîtriser sa magie, mais cela ne change rien et c'est un fait : votre baguette a une puissance brute bien moindre qu'une baguette qui fera 25 cm."

Après sa longue tirade, l'ancien Gryffondor remarqua qu'il s'était légèrement laissé emporté dans son flot de paroles. Il n'en était nullement gêné, mais son interlocutrice devait peut-être en avoir marre. Et il n'avait pas pour but de la faire fuir, parler avec une personne possédant des pouvoirs était toujours agréable.

"Veuillez m'excuser, dit-il alors, les baguettes sont une passion, je me suis légèrement laissé emporter."

Il attendit de voir ce qu'elle répondrait, les mains dans les poches de sa veste.
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Re: Une rue tranquille
Invité, le  Sam 10 Jan - 23:30



un mois s'est écoulé depuis le dernier message posté

RP avec Damien J. Eales


L'enfant modèle



Trevor regardait sans broncher la neige qui tombait lourdement sur la rue pavée où il s'était arrêté. Le brun avait essuyé à l'aide de son gant le banc sur lequel il était à présent assit. Sa tête reposait sur le rebord du banc en bois, laissant ses yeux turquoises balader leur regard vers le ciel couvert. En ce temps glacial, le jeune Serpentard avait décidé de s'en aller clandestinement de Poudlard pour pouvoir se balader dans les rues de Londres, balades qu'il répétait de plus en plus souvent pour s'éloigner de l'endroit, selon lui, étouffant qu'était l'école de sorcellerie. Seul sur le banc qu'il avait fait sien, le jeune homme pensait à sa famille. Il n'avait pas eut beaucoup de temps pour les connaître, seulement les cinq premières années de sa vie, les visages qu'il essayait de créer dans son esprit étaient donc tous flous. Tous, à par un, qui resterait à jamais encré dans sa mémoire. C'était celui de son cousin, âgé de quelques années de plus que Trevor. Son visage enfantin était, auparavant, encadré dans le bureau de son père, et Trevor en avait eut droit à chaque fois qu'il faisait quelque chose qui déplaisait à ses parents. Ceux-ci n'arrêtaient pas de le comparer à son cousin lorsque le Serpentard était plus jeune. "Regarde Trevor, Damien est gentil, lui.", "Pourquoi tu ne peux pas être comme Damien ?", "Trevor, ça serait bien que tu ressemble plus à Damien !", et plusieurs autres phrases de ce genre fusaient à longueur de journée dans les petites oreilles du jeune Trevor. Depuis que ses parents l'avaient abandonné, ce dernier n'avait de contact qu'avec sa grand-mère, qui, elle-même ne parlait presque plus aux personnes qui servaient de géniteurs au vert et argent.

Un flocon de neige vint le faire sursauter et relever sa tête brusquement en se frottant l'oeil dans lequel il avait atterrit. Le brun reposa ensuite sa main sur sa cuisse en soupirant, ce qui créa une volute de fumée blanche tourbillonnante, devant le visage de Trevor. Le jeune homme s'amusa ensuite à attraper les flocons blancs en les laissant se poser sur sa main gantée, pour ensuite les observer. La plupart, qui n'avaient pas une forme bien définies, ressemblaient à des minuscules morceaux compacts de glace. Le brun se cala ensuite contre le dossier du banc en bois et ferma ses yeux turquoises. Malgré le froid qui lui piquait les jambes et les joues, il essaya de faire une sieste, totalement conscient qu'il avait l'air d'un mendiant, que ses parents auraient sans doute négligés comme ils l'avaient fait avec leur propre fils.




HRPG:




Dernière édition par Trevor Le Dragon le Lun 12 Jan - 22:15, édité 1 fois
Andrew Eales
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Re: Une rue tranquille
Andrew Eales, le  Lun 12 Jan - 16:08

--------L'enfant modèle. - [PV avec Trevor Le Dragon.]



J'appréciais me balader par ces temps-ci, à mes yeux, la neige avait le don d'embellir les choses qui n'avaient pourtant rien de bien spéciale à la base et c'était tout simplement... magique ? C'était assez bateau de penser ce genre de chose, mais je n'y pouvais pas grand chose, j'aimais particulièrement ceci. D'autant plus que ça me donnait une occasion de souffler un peu, moi qui me retrouve un peu débordé depuis que j'ai rejoint le Ministère de la Magie. Pas tant par le travail que je me dois d'accomplir, mais surtout par l'entrainement que je m'inflige tout les jours pour être au sommet de ma forme et ce aussi bien sur le plan physique que magique ou encore psychologique. Je faisait tout le nécessaire pour me surpasser à chaque fois et pour l'instant, les résultats étaient présent car j'avais fait de net progrès depuis mon affrontement contre Matt Austin. Reste à voir si je pouvais me montrer aussi performant face à un Mage Noir maintenant...


Mais l'heure n'était pas à ce genre de question. Alors que je me baladais sans véritablement but dans cette rue où j'avais l'impression d'être seul au monde, un détail me frappa en plein visage... un jeune garçon était installé sur un banc, les yeux fermer, essayant sans doute de... dormir ? Ici ? En pleine rue et dans le froid le plus total ? Me connaissant parfaitement, je ne pouvais pas le laisser là sans rien faire et immédiatement, mes pas me menèrent à la personne que j'observais du regard, ne sachant pas trop s'il dormait déjà ou non.


D A M I E N ---E A L E S
Hey... ça va ?


Bravo Damien, tu n'as rien de plus générique à lui sortir ? Ce garçon est seul, dormant sur un banc, n'ayant probablement nul part où se rendre et toi, tu lui demandes sérieusement s'il va bien ? Et en plus, tu te parles tout seul, bah mon pauvre vieux, t'es pas sortis de l'auberge ! M'agenouillant cette fois-ci pour me mettre à la hauteur du garçon, je lui posa cette fois-ci une question un peu plus censé à mon sens.


D A M I E N ---E A L E S
Qu'est-ce que tu fais ici, seul ?


DAMIEN J. EALES.--------

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Re: Une rue tranquille
Invité, le  Ven 16 Jan - 2:20




Sortant de ses pensées, Trevor entendit quelqu'un l'appeler. Il cligna vaguement des paupières et posa ses yeux sur la personne qui était à présent agenouillée devant lui. Son visage semblait étrangement familier, avec ces yeux et ce sourire. Le Serpentard sursauta sur le banc. Il fixait l'homme devant lui avec un regard apeuré, voir affolé. Que diable faisait-il ici ? Son regard se porta ensuite sur les alentours. La rue était absolument vide, presque trop tranquille pour ce moment de la journée. Ils étaient seuls. Une partie de lui était soulagée de ne pas voir apparaître quelqu'un d'autre faisant partie de sa famille, l'autre avait peur de ce que penserait Damien à propos de lui. Les dernières paroles du jeune homme lui revinrent en mémoire :

- Qu'est-ce que tu fais ici, seul ?

Une question assez rassurante : Damien n'avait pas l'air de le reconnaître, peut-être ne l'avait-il jamais vu, peut-être n'en avait-il jamais entendu parler, d'ailleurs. Le regard de Trevor se fit moins lourd de méfiance. Il pourrait faire comme s'il ne s'étaient jamais rencontré et partir, tout de suite, avant qu'il ne découvre sa véritable identité.

- Je... je m'en allais.

D'un geste subtil, il camoufla rapidement son uniforme de l'école de sorcellerie et se leva. Le vert et argent fit quelques pas pour s'éloigner de son cousin, juste assez pour que celui-ci ne puisse faire de lien entre les traits de son visage et celui de quelqu'un de sa famille. Hésitant, Trevor posa son regard sur le visage de son vis-à-vis. Il avait énormément changé depuis les photos que lui montrait ses parents. Sur celles-ci, Damien ne devait avoir qu'une dizaine d'années, voir moins. Ses traits s'étaient fait plus virils, plus sérieux, moins ceux d'un enfant joyeux et gâtés par ces parents. Moins ceux du modèle parfait qu'il avait été pour Trevor. Maintenant, il avait l'air d'être fatigué en permanence. Il avait l'air d'un adulte. Déglutissant difficilement, Trevor prit ensuite la parole.

- Et vous, vous faites quoi ici ?

Vouvoyer les inconnus. Ne pas parler aux inconnus, surtout. C'était une des premières règles que l'on imposait aux enfants. Mais cet homme n'était visiblement pas un inconnu, enfin, aux yeux de Trevor. Il ne l'était même pas du tout.



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Re: Une rue tranquille
Andrew Eales, le  Sam 31 Jan - 1:24

--------L'enfant modèle. - [PV avec Trevor Le Dragon.]



Sans que je ne puisse en comprendre la raison, je semblais effrayé le jeune garçon à en juger par le regard qu'il m'avait lancé. Pourtant, je ne m'étais pas montré trop brusque à son égard et je ne lui avais donné aucune raison d'avoir peur de moi. Son comportement était très étrange en tout cas... tout d'abord je l'avais retrouvé là, dormant sur un banc dans une rue déserte et maintenant ça... est-ce qu'il était poursuivis par quelqu'un ? Je n'en avais absolument aucunes idées, mais toute cette histoire m'intriguait au plus haut point. Ma curiosité étant à présent éveiller, ce jeune n'allait pas pouvoir m'échapper. D'autant plus qu'il était de mon devoir de savoir ce qui se tramait maintenant que j'étais devenu Auror et même si je n'étais pas en service actuellement. Sa réponse à ma question me fit hausser les sourcils... il s'en allait ? En étant allongé sur un banc ? Il me prends pour une truffe celui-là ?


Cela me confortait un peu plus dans l'idée qu'il avait définitivement quelque chose à cacher et je le découvrirais bien assez tôt. Le sorcier se leva donc et dissimula quelque chose que j'eus tout de même le temps d'apercevoir : son uniforme de Poudlard. Bien essayé mon gars, mais même sans ça, j'en avais déjà fait la déduction.  Il s'éloigna ensuite de moi pour finalement me demander ce que je faisait ici. Tout en me rapprochant de lui, je pris soin de lui apporter une réponse.


D A M I E N ---E A L E S
Je me baladais simplement dans la ville et j'ai emprunté cette rue. Rien de bien intéressant en somme. Mais toi...


Me retrouvant à nouveau face à lui, je le scrutais du regard afin d'essayer de le comprendre. Depuis le début, son comportement était étrange... trop étrange... il cachait forcément quelque chose et la question était désormais de savoir s'il s'agissait de quelque chose d'important ou non. Mes traits se durcirent légèrement - je ne voulais pas paraitre menaçant - afin de lui montrer que je ne plaisantait plus et ma voix s’élevait dans cette rue des plus paisible.


D A M I E N ---E A L E S
Tu as tout intérêt à me dire réellement ce qui se passe. De toute évidence, tu veux me cacher quelque chose, mais le garder pour toi ne t'aidera pas. Tu peux me faire confiance.


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