Re: Cimetière de Londres Vanille Fleury, le Sam 24 Mar - 22:36
Merci et /!\
Je perds pied, c'est le monde qui tangue, les larmes ont coulé pour venir tracer un sillon dans le velours de ma peau. Je suis égoïste - je sais. De te penser à moi, de t'aimer plus fort que je ne savais en avoir le droit. Mes rêves s'écroulent, je crois voir ton visage se craqueler. Le cœur battant, les mots me torturant, étrange sensation d'enfermement. J'ai du mal à penser, du mal à y croire, perdue dans le noir, c'est un voile imaginaire qui me tient contre toi. Je ne peux te lâcher. Me persuader que c'est un rêve, tant de croire que la misère n'existe pas sur cette terre de cauchemar où il n'y a plus que toi et moi qui compte. Tu sais mes sentiments qui s'accumulent jusqu'à faire écrouler les barrières de mon corps. Je me pers à t'imaginer parce que j'ai peur. C'est une danse de perdition dans laquelle j'ai peur de lâcher tes doigts. Que serais-je donc sans toi ? Sans doute une autre, une âme errant à l'infini dans les cachots d'un école de sorcellerie.
C'est le déni incapable d'objectivité comme d'objection la crainte que tout soit réel
étrangement je le sais déjà je ne rêve plus parce que je ne suis plus une enfant ma gorge se serre
les yeux picotent quand mes larmes rencontre la fatigue à bout de souffle d'espoir
je me balance comme au bout d'une corde dans le soir
la belle à la robe blanche perdue au dessus de la colline le cœur à la dérive qui se déchire je navigue
un océan de larme le monde sombre et moi avec parce que je suis le centre de cette existence que je t'offre se souffle que je ne peux partager quand se brise les contes de fées.
J'ai peur que cette nuit soit la dernière que tu t'envoles avec ma lumière
parce que sans toi il n'y a plus rien et je t'aime même si c'est impossible j'en ai besoin pour vivre au delà des convenance
je ferme mes yeux. pas envi de croire que t'as eu peur, que tu as voulu fuir. Que cette histoire de mariage c'était juste pour mettre une barrière entre nous, même si je sais que j'ai surement tord du moins - je veux l'espérer. Alors qu'étions nous ? Kohane. Une mauvaise recette, deux ingrédient néfaste ? L'alchimie ratée et jetée au placard. J'ai eu ce trou dans ma poitrine si longtemps et à présent que tu viens le combler, comment donc puis-je t'en déloger ? Je tremble doucement. Au clair de la lune, de tes aveux.
Et je veux être pour toi, la pièce manquante, la rime perdue, cette note manquante à la partition. Combler un vide en toi pour que tout puisse être parfait, que le monde respirer de ta joie, ton amour qui fait vibrer. Comme les cordes d'un instrument. Je soufflerais sur tes lèvres, pour regonfler ton coeur, prendrait tes mains dans les miennes pour cacher ton anneaux d'or. Parce que je t'aime. Kohane. Si fort. À m'en déchirer la poitrine, me perdre dans les heures. Je ne sais plus penser un monde sans toi.
Ce qui paraissait comme un long chemin fleurit sent à présent l'éffroyable précipice aurais-je donc la sagesse de m'arrêter ou parviendrons-nous à trouver la folie de sauter ensemble pour voir ce qu'il y a de l'autre côté. Je serais tes ailes, tu seras les miennes. Les expliquation arrivent et je les sens venir comme un du. Je m'en veux un peu. Théorie du mariage forcé me vient en mémoire, nul étonnement grâce au côté arriéré de ceux qui ont longtemps prétendu être mes parents. Soulagement un instant. C'est moi qu'elle aime, toujours. Et je me rends compte qu'au fond je n'en ai jamais douté. Encore moins de toute sa sincérité.
Asclépius ça file dans le ciel nocturne oui l'enfant des étoiles une rencontre d'une autre nuit il est gentil ça le résumait pas mal à mes yeux j'étais heureuse - un peu de le connaitre, de voir qui c'était et surtout de n'avoir rien à lui reprocher
il serait un bon mari puisque je ne le pouvais pas à sa place. restant sur le banc.
Ses yeux dans les miens comme un insensé destin je m'y vois, m'y perds et elle me rassure
elle m'aimera ce sera elle et moi comme une amoureuse noctune et un mari officiel et ça me va je suis ingrate alors que j'ai déjà Liskuvo
alors nous seront les amantes maudites les maux de l'amour impossible...
Ses lèvres qui retrouve les miennes se sont des étincelles qui se font maitresse du ciel de mes émotions Kohane
si c'était possible on peut y croire briser les chaînes secretement je resterais dans l'ombre par amour chaque jour je te volerais à celui dont tu portera le nom
nous serons un serment que nulle église ne peut confier une douceur d'amour à la fois calme et brute véritable
pas besoin de pailettes de masques et de faux-semblants tout était vrai, tout était si grand si fort que j'en avais la tête qui tourne.
Alors tu seras à moi et je t'aimerai comme la dernière fois passerait chaque jour à tes côtés comme si c'était le dernier dans la peur et le danger mysthère, être découvertes et qu'importe je te protegerai, je me batterai pour toi, pour nous
pour cette idée de l'amour qu'il reste en ce monde douce tendresse qui rend fou
ta peau contre la mienne cette fois j'en suis sûre rien n'est anomalie non - ma place est dans tes bras
et je te serre comme hier et demain prouver que je ne vois pas de bout à notre chemin je continuerais de t'aimer moi aussi, un autre jour puis à jamais qu'importe. C'était vrai, aussi loin que tu ne le veuilles je te suivrai.
Kohane W. Underlinden
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Re: Cimetière de Londres Kohane W. Underlinden, le Sam 7 Avr - 13:09
/! encore, fermez un peu les yeux\
Comme un regard de la dernière fois Et une tendresse indescriptible Yeux dans les yeux Essayer de rassurer, réconforter t'en fais pas, tout va bien tout ira bien.
Elle dit oui, elle dit il est gentil Et je l'écoute, en silence, Et je souris tout légèrement, en silence. Je ne sais pas bien ce qu'est ce sourire : une étoile tendresse envolée, une feuille d'automne passée sur les lèvres en un flash, un soulagement de l'entendre dire -qu'elle valide, j'ai choisi le bon allié. Je ne sais pas Ce sourire peut être tout Et n'importe quoi, Au bon vouloir de l'interprétation.
Vient la promesse, De continuer, Quoi qu'il en soit, Continuer ensemble, quelque part, Ce n'est pas la dernière fois, Même ça pourrait en avoir l'arrière-goût. La fin de l'été ne signe pas forcément la mort de l'amourette sous le soleil. Les tournants que nous prenons ne signeront pas plus la fin de notre lien qui s'est construit tout en légèreté et délicatesse. Je la revois, il y a si longtemps, j'ai l'impression, perdue dans les cachots. Saignant un peu en dedans. Ses pas ont croisé les miens, bien au hasard. L'éclair s'est fait. Je ne l'ai plus quittée. Sans, pour autant, rester collée à elle. Elle vivait. Je vivais. C'était tout. Elle partait, revenait. Je faisais la même chose de mon côté. Les feuilles tractées dans le vent qui, de temps à autre, voient leurs trajectoires se croiser. Avant de se séparer.
Encore une fois, ce sera ça. Nous nous séparerons. Nous nous retrouverons. C'est une promesse. Tu seras toujours là où je serai, dans un coin de cœur et d'esprit. Je serai toujours là où tu seras. Dans une simplicité absolue. Aujourd'hui, demain, à jamais. Je marcherai dans tes pas, tu marcheras dans les miens.
Je la sens contre moi, elle me serre contre elle, comme hier, comme demain. Etreinte perdue dans le noir. Que j'apprécie. Et, en retour, je la serre aussi contre moi, A en étouffer, Bouffée de chaleur, Coeur Qui bat Ensemble, on est vivantes Ca, j'en ai la certitude. Parfois, j'hésite et je doute, je tremble et je vacille. Mais face à toi, à côté de toi, je sais et je cesse de douter. Je me perds dans ta tendresse, dans ton amour Je crois que j'en ai tant besoin ! J'ai besoin de ce petit coin de rien, Ce petit coin où se laisser tomber sur un carré d'herbe verte Je rêve de soleil et d'affection, D'un regard tendre comme tu sais si bien le faire, D'un sourire éperdu Et d'une étreinte réconfortante. Je rêve d'aimer être aimée voguer sur une vague de douceur loin des coups de la vie réelle, tu me permets d'oublier, m'évader, savoir qu'il existe autre chose que la barbarie et les larmes et les peurs et les nœuds au creux de l'estomac Tu me permets de fuir un tant soit peu, la grisaille du monde Tu repeins, de tes yeux et de tes gestes, toutes ces silhouettes sans relief, Tu leur donnes des couleurs pastel et des tons d'une douceur incroyable Tu leur redonnes une vie qu'elles n'avaient plus Et moi, Je flotte dans ce monde que tu me construis, Je flotte et te prends la main et t'emmène
Viens On va construire à deux. On va aimer, on va colorier, on va peindre, on va harmoniser à deux. On va danser ensemble sur ce fil de vie, je sais qu'on peut trouver la coordination parfaite pour ne pas tomber, équilibrer le poids, synchroniser les gestes Le fil nous supportera et nous Nous danserons jusqu'à l'aube
Alors je viens me perdre entre ton regard, ton odeur, la sensation de ses cheveux sous mes doigts désormais. Je viens me perdre Au-dessus de toi En-dessous de toi A l'intérieur de toi Tu es partout, Je te sens comme si tu étais moi, presque, Je sens ta peau et tes formes et tes sensations émotions
Promesse
-A jamais, je répète dans un murmure après un instant.
Oui, c'est cela. A jamais. Et je t'aime et je te veux et tu es vague subitement, vague destructrice et amoureuse, je te vois presque comme cette eau dangereuse et fascinante fonçant sur moi pour m'engloutir Moi, je veux bien Je veux bien que tu m'engloutisse Je veux bien que tu me dévores parce que Avec toi, je n'ai pas peur. Avec toi, j'ai confiance. Je veux partir et décoller et voler jusqu'au bout des temps.
Donne moi ta main On peut y aller Maintenant
Ce n'est pas une dernière fois, Ce n'est qu'un début Le début d'une nouvelle aventure Mais Ne pensons pas au Futur Ni même au Passé Pensons à l'instant présent Et aux sensations qui font frémir la peau Aime-moi Je t'aime Ca nous suffit
Un sourire lunaire naît sur mes lèvres Je sais désormais Que les mots sont inutiles
Futile device
Taisons-nous Aimons-nous simplement Viens Je t'emmène Dans ma danse folle et haletante Dans mes étoiles toutes particulières Je t'emmène Pour t'aimer Dans cet instant présent.
Et le Futur disparaît Et le Passé s'amenuise Il n'y a plus que nous, comètes de feu et vagues d'eau, contraires mêlées en nous-même, explosives autant que tendres, volcans et tsunamis C'est comme ça que j'aime te retrouver.
Fin du Rp Merci pour tout ♥
Harmony Lin
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Re: Cimetière de Londres Harmony Lin, le Sam 26 Mai - 12:10
RP Privé avec Azénor Philaester et Personnage
Musique
Londres. Je reviens pendant ces vacances voir ma grand-mère même si cette fois ci n'est pas comme les autres. Je vais présenter ma toute nouvelle cousine qui est aussi ma boss et la directrice adjointe de mon école à ma grand-mère. Enfin, quand je suis seule avec elle, j'essaye de faire comme s'il n'y avait pas toutes ces barrières. C'est dur mais j'y arrive, pour le bien de la famille et pour mon propre bien.
Nous nous sommes dit qu'on se retrouverait devant chez ma grand-mère avec Azénor alors je prend un peu d'avance afin de faire un détour dont j'ai besoin. Plus j'avance vers ce lieu triste où tant de personnes reposent, plus mon coeur est lourd. Mon grand-père est là, enterré. Il est parti loin depuis un moment déjà mais parfois, une grande peine m'envahit en pensant à lui. Comme aujourd'hui. J'aimerais tellement qu'il soit là...
J'avance vers sa tombe et je m'accroupis devant, retentant avec peine les larmes qui menacent de couler sur mes joues. Et alors qu'une grosse boule s'est installée dans ma gorge, je commence à parler, à lui raconter ce qu'il a manqué, mes espoirs, mes peurs et je lui parle surtout de mon impression sur ce nouveau membre de la famille. Je pense que ça fera du bien à grand-mère de la rencontrer. Je me demande s'il approuverait certaines de mes actions, ce qu'il dirait de ma nouvelle condition, s'il aurait voulu que je parle à grand-mère du monde sorcier.
Finalement, quand j'ai fini de parler, j'explose. Des perles salées coulent sur mes joues pendant de longues minutes alors que chaque cellule de mon corps semble s'exprimer sur le manque que je ressens sans lui. Je repense à nos moments à lire ensemble, dans la même pièce, à ces moments durant lesquels il partageait avec moi des anecdotes sur son passé. Et quand enfin, je réussi à me calmer, un sourire léger naît sur mes lèvres. Lui parler m'a fait du bien. Relâcher ce que je ressentais m'a fait du bien.
Alors je quitte le cimetière et me dirige vers la maison de ma grand-mère, prenant bien soin d'effacer toute trace de larmes sur mon visage. Et enfin j'arrive pour la rencontre...
Re: Cimetière de Londres Azénor Philaester, le Sam 26 Mai - 13:58
LA de Ian et LA de Harmo
Rares étaient les fois où Azénor était angoissée. Elle avait connu la peur, et s'était donc jurée de ne plus jamais la laissé l'envahir. Mais tout ce qui touchait au sujet de Mark Philaester lui paraissait comme un coup de couteau dans le dos. Alors ce matin-là, Azénor était embêtée. Elle ne cessa de remettre en question cette rencontre. Etait-ce vraiment nécessaire, allait-elle changer quelque chose. Mais elle avait promis, à sa cousine, Harmony Lin, également élève dans son école et stagiaire dans son bar. Quel drôle et petit monde. La Directrice Adjointe avait pour l'occasion, revêtit une simple robe noire qui contrastait avec sa peau peu halée du moment. Elle avait enfilé de beaux escarpins couleur jais, et s'était maquillée sobrement, simplement une touche de mascara et un peu de rouge sur les lèvres. Pour finir elle avait attaché ses longs cheveux en un chignon bas, laissant sa nuque à l'air libre. Elle rangea quelques affaires dans son sac, se garda une dernière fois dans le miroir, se persuada qu'elle faisait le bon choix. -Tu es parfaite, ça va bien se passer j'en suis sûr. Elle souriait à Ian. Il était parfait. Malgré les embuches et le drôle de chemin qu'il lui avait fallut prendre pour arriver jusqu'à lui, tous deux étaient inséparables, liés à jamais, parce que plus forts ensemble que séparément. Plus heureux aussi. Un baiser volé et en un souffle, elle était partie.
J'arrive en plein milieu d'une ruelle abandonnée, j'ai toujours une légère nausée quand je repense à une certaine fois, où je n'aurais surement pas du transplaner dans ce genre d'endroit. Qu'importe, seule aux alentours, je me dirige vers la rue plus habitée, et m'insère entre les passants pressés. Je vérifie rapidement l'adresse que m'a envoyé Harmony par courrier et me jette un coup d'oeil à ma montre. Je hâte le pas, ne voulant pas faire attendre la jeune étudiante. Après quelques minutes de marches difficiles entre la population londonienne, j'arrive au lieu du rendez-vous, pour découvrir une Harmony toute en beauté, déjà présente. A sa vue, j'installe un chaleureux sourire sur mes lèvres, et m'approche d'elle pour la saluer. Elle me rend mon étreinte et après quelques mots, sonne à la porte de la demeure de sa...notre grand-mère. Je souffle un coup. Je ne suis pas souvent angoissée, vraiment rarement. Mais aujourd'hui j'ai cette petite boule au fond de l'estomac. Je sais que je vais devoir en dire, ni trop ni pas assez. Que je vais devoir jauger, et me confier. Mais je suis prête. Et c'est peut-être une nouvelle famille qui m'ouvre les bras. Comment y renoncer.
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Re: Cimetière de Londres Personnage, le Dim 27 Mai - 21:22
Margaret
La vieille dame était dans l'arrière-cour de sa maison, assise sur un banc. Elle observait le soleil londonien briller de milles feux sur la ville. Réajustant son foulard, elle se dirigeait à l'intérieur, cherchant une occupation afin de se distraire de la monotonie du quotidien.
Parvenant à la salle à manger, elle s'asseyait, le dos droit sur le canapé, un livre à la main. Elle se demandait quand sa petite fille allait arriver. L'ennui lisible sur son visage, elle essayait de penser à autre chose qu'à cette maison désespérément vide depuis la mort de son mari. Elle avait toujours du mal à ne pas penser à lui, son décès l'avait dévasté. Il était l'une des plus belles choses qui lui étaient arrivées dans la vie et sans sa présence, le monde lui semblait un peu fade.
Cependant, malgré les tensions avec sa famille, elle voyait de temps en temps sa petite fille Harmony qui parvenait à lui remonter le moral par sa seule présence, lui rappelant qu'elle n'était pas vraiment seule. C'est ça qui lui avait donné envie de se lever ce matin. Savoir qu'elle allait revoir sa petite fille aujourd'hui la mettait en joie par avance. Elle était vêtue d'une robe chic rose qui faisait ressortir la fraicheur de son visage et ses yeux perçants.
Perdue dans ses pensées, la vieille dame en avait oubliée ce qu'elle était venue faire ici pendant un instant. Elle était entrain de venir à la réalité quand la sonnette la fit sursauter. Elle se précipita vers l'entrée en essayant de ne pas tomber sur le sol par défaut d'attention. Ouvrant la porte en bois massif, elle sourit avec douceur aux deux jeunes femmes qui se trouvaient au pas de cette dernière. Elle ne pouvait être plus comblée par le fait d'avoir deux de ses petites filles avec elle, dont l'une qu'elle rencontrait aujourd'hui pour la première fois. S'écartant légèrement de l'entrée, elle dit "Bienvenue les filles, entrez donc !"
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Re: Cimetière de Londres Harmony Lin, le Ven 15 Juin - 17:05
Musique
L.A des filles accordé
Alors que j'attend devant chez ma grand-mère, je vois Azénor arriver. J'installe un sourire sur mes lèvres, chassant l'ombre qui m'a envahit quand je suis allée voir mon grand-père. Il me manque, c'est vrai, mais je dois profiter de cette rencontre. Cette belle rencontre entre une grand-mère et sa petite fille. Elle me prend dans ses bras et bien que je ne sois pas tout de suite à l'aise, je lui rend son étreinte avec plaisir.
Nous sonnons ensuite et tandis que ma directrice souffle de stress, je lui serre rapidement la main pour la rassurer et lui adresse un sourire réconfortant. La porte s'ouvre alors sur ma grand-mère, que je sers rapidement dans mes bras avec un sourire heureux. Je suis contente de la voir, c'est un vrai plaisir de passer du moment avec elle bien que nous n'ayons jamais été aussi proches que mon grand-père et moi.
- Bienvenue les filles, entrez donc !
J'entre alors et quand nous sommes toutes les trois dans l'entrée, je fais un sourire à l'une puis à l'autre. Prend la main de ma grand-mère et ressert l'étreinte que j'avais autour de celle d'Azénor et, un air émue sur le visage, je fais les présentations.
- Grand-mère, voici Azénor, ta petite fille. Et Azénor, je te présente notre grand-mère, Margaret.
Je suis comme un enfant. Cette nouvelle rencontre me rend joyeuse. Je sais que cela fera du bien à ma grand-mère de trouver un nouveau membre de sa famille. Et j'espère que ça fait aussi plaisir à Azénor. C'est clair que c'est une situation assez bizarre que nous vivons elle et moi, sachant qu'elle est ma directrice adjointe et ma patronne mais bon... Il faut faire avec non ? Et puis, c'est une personne de mon sang alors... Rien d'autre ne compte.
Re: Cimetière de Londres Azénor Philaester, le Jeu 28 Juin - 16:09
LA check
Azénor n'était pas très famille, puisqu'elle s'en était séparée tôt. Elle avait vite compris que quoi qu'il arrive il faut avancer vite, et pour elle c'était synonyme de seule. Sa mère ne comprenait certainement pas tous ces choix, ses frères ne lui envoyaient pas de nouvelle. Alors elle faisait pareil. Elle restait discrète. Elle avait quand même était surprise de recevoir quelques hiboux lors de sa nomination en tant que Directrice Adjointe de Poudlard, bien-sûr pour ses proches, ça ne passait pas inaperçu. Elle qui pensait redorer un petit peu le nom Philaester, elle avait découvert il y a peu que ce nom n'était en fait que foutaises et tissu de mensonges. Un soupir pour ce frisson qui l'envahissait... Elle restait non sans appréhension alors qu'elle entrait dans la demeure de sa grand-mère.
Etreinte à gauche et à droite, des mains serrées. La bouche plissée, je découvre ma grand-mère pour la première fois de ma vie et ose timidement un sourire. Je ne sais pas quoi lui dire, pas par où commencer. Est-ce que tout ça est une bonne idée? Et puis je leur dis que je suis enceinte? J'veux dire, tant qu'à faire! Mais est-ce que je veux de ces gens dans ma vie? Mon Dieu tant de questions auxquelles j'ai du mal à répondre. Mais enfin la vérité vaut mieux que l'éternelle ignorance. Harmony fait les présentations, et je tends une main vers Margaret automatiquement. Un peu gênée à l'idée qu'elle puisse -sait-on jamais- me prendre dans ses bras, j'ai pris les devants, que voulez-vous.
Et puis la plus expérimentée de la vie nous intime d'aller s'installer dans le salon. Je m'assieds sur un fauteuil à l'allure confortable et lie mes mains sur mes genoux. Légèrement confuse, ce qui ne me ressemble pas vraiment, je prends la parole: Et bien, merci de nous enfin de m'accueillir ici, madame. Harmony vous a tout raconté j'imagine... Je suis Azénor, la fille de euh. De Mark Philaester. Enfin pas vraiment Philaester du coup. Qu'importe. Votre petite fille donc.
Un sourire pour Margaret. Quelle étrange situation, de même pour cette sensation de poing serré au fond de mon coeur. Je n'ai jamais vraiment parlé de lui. Jamais. Je le cache souvent puisque c'est une douleur qui m'appartient seulement. Mais aujourd'hui, c'est comme si j'étais prêt à la livrer. Comme si la femme se trouvant devant moi méritait de savoir.
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Re: Cimetière de Londres Personnage, le Ven 10 Aoû - 18:43
Margaret (Vraiment désolé les filles...)
Un grand sourire sur les lèvres, la vieille dame était ravie de rencontrer une de ses petites filles. Puis, Harmony lui avait beaucoup manqué et les minutes semblaient des heures quand margaret était seule dans cette immense maison.
La jeune fille était le seul membre de la famille dont elle était vraiment proche puisque ses relations avec le reste de la famille était plutôt chaotiques.
La grand-mère avait été plus qu'étonné quand Harmony l'avait prévenu de sa venue avec Azénor. En fait, elle a mit longtemps a comprendre comment elle avait pu ignorer l'existence d'une de ses petites filles...
Elle s'était un peu perdu dans ses pensées quand la voix d'Harmony coupa court à ces-dernières: - Grand-mère, voici Azénor, ta petite fille. Et Azénor, je te présente notre grand-mère, Margaret. dit-elle
Elle s'empressa donc de répondre de sa voix claire et distincte mais un peu vieilli par le temps: "Bonjour Azénor, ravie de te rencontrer! Allez, entrez toutes les deux, ne soyez pas timides."
Elle sourit aux deux filles et les encouragea à la suivre en se déplaçant jusqu'au salon, leur indiquant le canapé, elle prit place dans le fauteuil, tout en écoutant la voix d'Azénor s'élever dans la pièce comme une légère et délicate brise: - Et bien, merci de nous enfin de m'accueillir ici, madame. Harmony vous a tout raconté j'imagine... Je suis Azénor, la fille de euh. De Mark Philaester. Enfin pas vraiment Philaester du coup. Qu'importe. Votre petite fille donc. entendit-elle
La vieille dame lui adressa un grand sourire en se faisant la réflexion que cette femme avait un air très intelligent et était très jolie. Elle était ravie de la rencontrer. Margaret jeta un regard vers les fleurs sur la table et se dit qu'Azénor et Harmony était un peu comme ces belles tulipes; jeunes, belles et pleines de vie. Dans les yeux d'Azénor semblait briller une flamme de légère peur comme si elle appréhendait un peu trop cette rencontre avec un membre de la famille dont elle ne connaissait pas l'existence il y a quelques mois.
Ainsi, elle lui répondit sans trop attendre pour ne pas trop alimenter sa peur, "C'est normal, je suis ravie de te rencontrer Azénor ! Oui, elle m'a tout raconté même si je trouve tout ça un peu confus... Tu seras toujours la bienvenue ici, j'aimerais beaucoup apprendre à mieux te connaitre, après tout nous avons déjà perdu tellement d'années. Comment allez vous toutes les deux ?" ajouta t-elle
Ses yeux se perdirent par la fenêtre, les pensées vagabondes et des questions plein la tête.
Harmony Lin
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Re: Cimetière de Londres Harmony Lin, le Sam 18 Aoû - 12:26
Une fois les présentations faites, grand-mère nous invite à aller dans le salon, ce que nous faisons. Je lâche les mains que je tenais jusqu'à présent et m'installe dans le canapé, aux côtés d'Azénor. Puis ensuite, j'observe plutôt que je n'agis. Ce moment se passe entre les deux autres. Moi, je suis le liant.
- Et bien, merci de nous enfin de m'accueillir ici, madame. Harmony vous a tout raconté j'imagine... Je suis Azénor, la fille de euh. De Mark Philaester. Enfin pas vraiment Philaester du coup. Qu'importe. Votre petite fille donc.
Elle sourit mais je sens qu'elle n'est pas complètement à l'aise. J'aimerais l'aider mais comment faire ? Elle a les mains sur ses genoux, ça ferait bizarre de les lui prendre. Alors je lui adresse simplement un sourire encourageant, essayant de la mettre à l'aise. Puis, avec des paroles plutôt que des actions, grand-mère fait de même.
- C'est normal, je suis ravie de te rencontrer Azénor ! Oui, elle m'a tout raconté même si je trouve tout ça un peu confus... Tu seras toujours la bienvenue ici, j'aimerais beaucoup apprendre à mieux te connaitre, après tout nous avons déjà perdu tellement d'années. Comment allez vous toutes les deux ?
Je souris, réellement ravie. Pendant quelques heures, je ne pense plus à mes soucis mais juste à cette nouvelle rencontre qui me fait très plaisir. Pendant quelques heures, je vais uniquement penser à ma famille et à ses nouveaux membres.
- Moi je vais très bien. Je suis vraiment heureuse que nous soyons toutes les trois ici, ça me fait très plaisir.
Je regarde ensuite Azénor, attendant sa réponse. Va-t-elle réussir à être à l'aise ou est-ce que ça va prendre un peu de temps ?
Re: Cimetière de Londres Neyla Sol, le Ven 5 Oct - 23:27
Neyla entra dans le cimetière. Il bruinait et elle fourra ses mains dans ses poches. Elle avait un peu froid, mais l'écharpe de Serdaigle enroulant son cou la réchauffait. ça avait été compliqué d'arriver jusqu'ici. Le week end, les étudiants n'avaient pas forcément le droit de sortir, mais là, elle avait eu une permission spéciale, racontant que son père s'était blessé et qu'elle devait absolument se rendre à Londres pour prendre de ses nouvelles. Son père s'était effectivement blessé, elle était effectivement allée le voir à l'hôpital, en revanche, elle n'avait pas passé la porte de sa chambre. Elle l'avait regardé dormir, à travers la vitre de la chambre, entouré de sa mère et sa grande soeur, qui ne l'avait pas vue.
Neyla aimait beaucoup sa soeur. C'était le soleil de sa vie, même si elle ne la comprendrait jamais vraiment puisqu'elle n'avait pas de pouvoirs magiques, qu'elle ne pouvait pas savoir la souffrance qu'elle avait enduré à cause des moldus. Elle ne lui en voulait pas, mais elle voulait changer les choses. Elle voulait que les moldus comprennent que ce qu'ils faisaient était mal et que l'obsession du ministère à vouloir garder le secret sur les sorciers était absurde. Les sorciers avaient leur place dans ce monde, autant que les moldus. Ils n'avaient pas à être ostracisés de la façon dont Neyla l'avait été parce qu'elle sortait de l'ordinaire. Parce que brisait parfois des lampes quand elle avait peur. Parce qu'elle pouvait faire enflammer un homme, juste parce qu'elle était en colère.
Elle ne voulait plus repenser à ce moment. ça avait été si difficile de s'en sortir après ça. Elle était si petite. Si fragile et pourtant déjà si résiliente, si forte contre les épreuves de la vie. Elle se battrait. Elle se battrait pour défendre ses frères et soeurs opprimés, les nés-moldus comme elle qui devaient subir les vexations quotidiennes des deux côtés. Elle voulait rétablir la balance. Du côté des sorciers, pour qu'on protège mieux les sorciers dans le monde moldu et du côté des moldus, pour qu'ils reconnaissent l'existence des sorciers et qu'ils comprennent qu'ils n'était pas les plus puissants du monde. Qu'il y avait des gens, au delà des murs, qui pouvaient aussi se défendre si ils étaient en danger.
Lorsqu'elle arriva devant la tombe, elle s'arrêta. Dessus il était inscrit "Daisy Dodderidge, 1467 – 1555". Bien évidemment, Neyla connaissait l'histoire de cette femme qui avait créé le chaudron baveur comme passage entre le monde des sorciers et le monde des moldus. Elle incarnait cette révolution silencieuse. Cette envie de lier les deux mondes et de cesser de vivre chacun de son côté. Elle incarnait également quelque chose de plus subtil, un murmure, une révolte contre l'ordre établi.
Neyla était persuadée d'une chose : c'était les gens qu'on appelait terroristes qui étaient véritablement les architectes du monde de demain. Elle ne connaissait que trop bien les lanceurs d'alerte dans le monde moldu, traînés dans la boue par les politiques, les pays concernés et les gouvernements coupables d'actes atroces. Plus de pardon pour ces gens là. Plus d'excuses. Elle s'assit finalement près de la tombe et une brise fine vint danser dans ses cheveux. Des feuilles mortes s'envolèrent légèrement et léchèrent le béton sur lequel ses pieds reposaient. Il faisait nuit, mais Neyla n'avait pas peur. Elle avait confiance, quelque chose s'en venait. Et elle était prête.
Re: Cimetière de Londres Mangemort 32, le Jeu 11 Oct - 16:34
LA 84
Le terrain de jeu de la soirée a été tout désigné. Le cimetière de Londres. Les Ténèbres y sont présentes, les âmes perdues, abandonnées et seules également. Il faut simplement savoir à quel moment les trouver. Et c'est bien pour cela que le Corbeau ne sort que la nuit. 84 marche à ses côtés, comme souvent. Ils vont par deux, ils se complètent, et elle lui évite bien souvent de s'énerver trop rapidement. S'il s'écoutait, 32 attaquerait avant de discuter, histoire de poser immédiatement les choses. Mais avec elle il est plus mesuré. Elle le connaît bien, et l'inverse est vrai également. Ne jamais changer une équipe qui gagne, même lorsqu'elle est masquée.
Le vent souffle en cette nuit nuageuse. Les étoiles restent cachées derrières de gris nuages, la lune également. Et la fine pluie, fidèle à Londres, n'a de cesse d'essayer de s'accrocher à la cape et au masque pourtant imperméabilisés du Corbeau. Grâce à la magie, il reste au sec et au chaud sans même se fatiguer. Les pas des deux Ombres sont discrets, seuls les froissements de leurs capes et les semelles de leurs bottes sur le sol mouillé peuvent trahir leur présence. Ils se fondent parfaitement dans cette ambiance de mort et de mystère.
Une silhouette se dessine au loin, affrontant le vent. Un simple signe de tête en sa direction pour l'indiquer à 84. 32 sourit déjà derrière le masque. « Que le jeu commence. » Il n'attend rien d'elle. Qu'elle soit sorcière ou moldue. Pourtant, si elle est sorcière, selon ses réponses, elle pourra repartir entière. Si elle est moldue… Il s'amusera sans doute bien plus qu'elle. Les pas de 32 accélèrent légèrement. Il a hâte. Il se nourrit de ce genre de jeu. Le masque permet bien des choses, et il ne s'en prive pas. Il aime faire peur. Parce qu'il sait de quoi il est capable, et ainsi vêtu, ses interlocuteurs s'en doutent également.
Une fois enfin à son niveau, il lâche quelques mots d'une voix doucereuse. « Un cimetière en pleine nuit… N'est-ce pas là une attitude peu raisonnable, Miss ? » Derrière le masque, le regard accroche l'écharpe portée par la demoiselle, et le sourire du Corbeau s'agrandit. Une sorcière, une aiglonne même. Il a hâte de voir si elle est si intelligente que le laisse songer un tel blason.
Re: Cimetière de Londres Neyla Sol, le Ven 12 Oct - 0:07
Elle voit les deux ombres approcher. La nuit est profonde, gardienne des secrets et des complots qui s'y passent.
Rien n'accroche les capes sombres, qui glissent silencieusement vers elle comme deux serpents assoiffés de sang qui veulent faire d'elle leur dessert. Mais Neyla est un aigle et les aigles dévorent les serpents, les réduisent en morceau, les éventrent, se nourrissent de leurs entrailles et laisse le reste aux lions et aux blaireaux.
Elle ne cille pas lorsque l'ombre la plus grande lui adresse la parole. La menace est perceptible dans sa voix. Il veut l'impressionner, lui faire peur peut être ? Il n'y arrivera pas. Elle est morte à l'intérieur et on ne peut tuer quelqu'un de déjà mort. C'est d'une voix égale, froide et basse qui sort de sa bouche.
— vous parlez de raison alors même que vous portez un masque qui ne saurait cacher la noirceur de vos desseins. Votre démarche et votre aura vous trahissent. Vous sentez la magie noire à cinq cent mètres à la ronde «monsieur»
Elle tourne ses yeux sans vie vers l'ombre qui l'accompagne. Plus petite, elle semble dissimuler sa magie beaucoup mieux, mais pour Neyla, c'est encore trop visible.
Petite, elle s'est rendu compte qu'on peut capter les auras magiques et que les jeunes sorciers sont marqués par la «trace». Avec de la magie noire, elle sait comment s'en libérer, mais elle ne veut pas attirer les soupçons sur elle. Elle a sa baguette en main dans sa poche.
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Re: Cimetière de Londres Invité, le Sam 20 Oct - 18:10
Se balader dans un cimetière. C’était cliché. C’était sans doute la première chose à laquelle tu avais pensé quand 32 t’avais proposé cette petite virée. Il n’avait pas tort le Corbeau. C’était un endroit exceptionnel pour rencontre des individus en mal de sensation. Après tout, quiconque se balade dans un cimetière la nuit doit s’attendre à croiser des silhouettes inquiétantes. Et vous étiez de celles-ci. La bruine tombe, finement, comme tentant de diluer l’aura des deux mangemorts qui s’avancent.
Un mouvement doux, presque tendre, de la part de 32 qui désigne une silhouette au loin, et c’est de concert que vous avanciez vers cette dernière. C’est le Corbeau qui mène la danse, car l’oiseau doit s’envoler loin du nid. Car il doit aussi grandir. Tu ne doutes pas de sa capacité à faire, et d’ailleurs, il ne tarde pas à lâcher quelques mots plein de sous-entendu à la jeune femme qui se balade seule.
La réponse servie te fait tiquer autant que le Corbeau, que tu sens prêt à fondre sur sa proie. La baguette s’extirpe de la manche, levée vers l’Enfant. L’Inconsciente plutôt. Tu n’en pouvais plus de ses gamins qui s’estimaient trop bons pour tout deviner, pour tout connaitre. Ils n’avaient pas conscience de ce qui leur échappait et tu étais déterminé à le lui faire comprendre. Peut-être ainsi ne sortirait-elle plus d’inepties de la sorte ?
« Voilà une enfant qui parle encore du Monde autour d’elle comme si elle le connaissait, alors qu’elle en ignore tout ». Une pause, un sursis, avant que d’autres mots tombent comme des couperets, guillotine affutée sur sa nuque délicate. « Vous ignorez tout des raisons qui poussent à porter un masque. C’est le principe des imbéciles : persuadez qu’ils ont raison, ils ne cherchent pas à voir au-delà. Et vous Miss, êtes-vous une imbécile ? ». Question posée à demi-ton, la voix est blanche, elle n’insuffle aucune terreur particulière mais révèle la lassitude qui est tienne. « Vous croyez vraiment que pour vaincre il suffit de simple magie noire ? De puissant sortilège de médicomagie peuvent vous vider de votre sang aussi vite qu’un sortilège empreint de magie noire ». Distiller les propos, les phrases, tout en s’approchant d’elle. Poser la baguette sur son menton « Cessez donc de juger sur des apparences et vous grandirez peut-être. »
Re: Cimetière de Londres Mangemort 32, le Mer 24 Oct - 9:57
La réponse apportée n'est pas celle attendue, et elle agace grandement 32. Cette gamine pense tout savoir, pense avoir tout vu. Pourtant, pour parler ainsi, elle se contente de s'enfoncer dans le faux et dans ce qu'on lui a collé dans le crâne depuis son enfance, sans chercher à voir plus loin, à en savoir davantage. A dire vrai, 32 ignore s'il est plus blasé ou plus agacé. 84 est visiblement dans la même situation.
Un petit soupir s'échappe de derrière le masque. Pourquoi faut-il toujours que vous soyez obligés de tout expliquer aux gosses ? Pourquoi faut-il toujours qu'ils se prennent déjà pour des adultes ? Ils n'ont encore rien vu, rien vécu. Ils ignorent tout de la guerre qui se joue dans les rues en ce moment même. Ils ignorent tout de ce qui est en jeu. Et cette fille ne semble voir en eux que masques et magie noire. Cette vision réductrice lui donne envie de faire tâter de sa baguette.
Le Corbeau préfère laisser sa compagne masquée mener la danse. Elle manie les mots avec plus de force. Il tient tout de même sa baguette sur la jeune fille, tout comme elle. Pour lui montrer qu'elle n'a aucune chance, que quoi qu'elle puisse penser, elle ne pourra s'échapper d'ici que si vous aviez décidé qu'elle le pouvait. D'ailleurs, sa main serrée dans sa poche montre qu'elle tient sa baguette également. Le sourire du Corbeau s'élargit derrière son masque. Si vraiment elle n'était pas une imbécile, elle comprendrait qu'elle n'a aucune chance de les vaincre.
32 aime les mots de 84. Il n'aurait pu en choisir de meilleurs. La Magie Noire peut sauver des vies, la Magie Blanche peut en détruire. Tout ce qu'il faut savoir, c'est que la Magie ne doit être maniée que lorsqu'elle est maîtrisée. Qu'il ne faut jamais aller au-dessus de ses capacités sans entraînement. Elle doit être apprivoisée avec patience et détermination. Cependant, il ignorait qu'elle avait une odeur, mais la jeune fille fait sans doute simplement son intéressante. D'autant plus qu'il est loin d'être le plus grand utilisateur de Magie Noire de l'Ordre.
Un rictus tout de même. Le jeu ne fait que commencer. « Avez-vous un nom, Miss Je sais tout ? » Et qu'elle donne le bon. Car si elle semble pouvoir sentir la magie, ils savent sentir le mensonge. Et ce n'est en rien un don inné, simplement l'expérience qui parle.
Re: Cimetière de Londres Neyla Sol, le Sam 3 Nov - 0:10
Neyla réfléchit. Elle se dit qu'elle a fait une erreur. Elle a parlé sans réfléchir et maintenant, ils la prenne pour une petite dinde sans cervelle. Elle ne voulait pas être pédante, elle voulait simplement statuer un fait, qui était que leur noirceur était si épaisse qu'elle s'étalait partout. Elle n'avait en aucun cas jugé cette magie noir comme bonne ou mauvaise. Elle sent malgré tout qu'elle a contrarié une de ses interlocuteurs. Enfin...Si c'est bien une femme, comme elle en a l'impression. Elle n'en est pas tout à fait sûre avec ce masque.
Il faut qu'elle se rattrape. Il ne faudrait pas qu'ils la considère indigne d'eux. Elle s'incline avec respect devant eux et se redresse. Elle regarde et écoute. Elle n'est certainement pas une imbécile. Sinon, elle ne serait pas ici. A l'intérieur, elle rit. Ce que l'ombre vient de lui reprocher, elle vient de le faire avec elle. Neyla voudrait bien le lui faire remarquer, mais elle se dit qu'elle va encore plus la froisser, alors elle se retient et conserve son expression placide et attentive.
- Je suis navrée si mes paroles vous ont heurtée. Je ne penses pas tout savoir, je ne me fit pas aux reflets des objets sur la grotte comme mes confrères. J'ai statué un fait, je n'ai en aucun cas dénigré cette magie en disant qu'elle était mauvaise. Pour répondre à votre question, je ne suis pas une imbécile, j'ai vu la lumière et je l'ai acceptée. Et je crois, mais vous le savez déjà, que si je n'étais qu'une enfant, je ne serai pas ici. C'est justement parce que je veux m'élever contre cette dictature des apparences que je suis en ce lieu. C'est parce que j'ai conscience de la guerre, de ce qui se passe dehors, que je veux y prendre part. C'est justement parce que j'ai conscience des enjeux, que c'est avec vous que je discute actuellement et non avec les aurors du ministère. Je veux montrer la lumière aux ignorants et qu'importe si cela les éblouit.
J'espère l'avoir convaincue. J'espère qu'elle ne m'a pas trouvée insolente ou trop sûre de moi. Au fond, ce n'est vraiment pas le cas. J'ai trop conscience de la baguette pointée vers moi. J'ai trop conscience de l'éclair vert à un mouvement de mon coeur. J'ai trop conscience que tout pourrait s'arrêter ici. Je n'ai pas confiance en moi, mais en revanche, je suis déterminée et je veux qu'ils le voit. Je suis déterminée à changer les choses. Je suis déterminée à faire ma place. Je suis déterminée à ce qu'on arrête de...
« Avez-vous un nom, Miss Je sais tout ? »
Un rire froid s'échappe de mes lèvres. Je ne peux pas m'empêcher de rire. Mon masque tombe. C'est à mon tour d'être déçue. Encore des humiliations. Est-ce pour me tester ? Probablement. Il sait que ce surnom me blesse. Je ne sais pas comment il le sait, mais c'est quelque chose qu'il a fait consciemment. Je vais lui montrer que je n'ai pas peur de la mort. Je n'ai pas peur de sacrifier ma vie pour mes idées. Et lui, il représente exactement tout ça. Mes idées, ma mort probable à ses côtés. Je n'ai ni dieu, ni maître, mais il ne le sait pas. Je ne me bat pas pour quelqu'un, je me bas pour la vérité.
- Neyla Sol. Et vos mouvements me montrent que vous ne me faites pas confiance, tandis que vos paroles dénotent un jugement sur ma capacité magique. Je ne gonfle jamais mes dons ou mes dires. Je suis brillante. Je suis un esprit brillant et méthodique, patient, opiniâtre et qui ne cesse de s'entraîner pour maîtriser toutes formes de magie. Ne croyez pas que je vous regarde de haut. Je reconnaît votre supériorité dans les arts magiques obscurs et surtout votre supériorité par rapport à moi. Ce que je possède, c'est simplement une sensibilité et une acuité plus développée. C'est de l'inné. Ce que je désire maintenant, ce sont de nouveaux acquis.
Comme preuve de ma bonne foi, je sors les mains de mes poches et croise mes bras. j'aurais plus de difficulté à attraper ma baguette, je serai moins rapide. Je ne pourrai rien faire si ils décident de me tuer. Je veux qu'ils comprennent que je me met en difficulté en le sachant. Que je leur laisse tout l'espace pour le faire et que de toutes façons, j'ai conscience que je n'ai aucune chance contre eux deux. Je veux leur montrer que je sais que je ne fais pas le poids, mais que ce n'est pas pour me battre que je suis ici. Ce que je veux, c'est plus de pouvoir, et je compte sur eux pour me l'apporter. Ce que je veux, c'est une revanche. Ce que je veux, c'est supprimer les sentiments que j'ai pour lui. Ce que je veux, c'est leur montrer à tous, que moi aussi, je mérite une place dans ce monde. Ce que je veux, c'est montrer la vérité au monde. C'est briser les murs, briser les objets de plâtre et faire sortir tout ce monde dehors. Que leurs yeux brûlent face à la vérité. Qu'ils brûlent tous. Pour renaître.
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Re: Cimetière de Londres Invité, le Dim 4 Nov - 0:46
Le Corbeau n’est pas patient. Dans une fable, probablement qu’il aurait le rôle de l’animal indiscipliné, de celui qui mord rapidement. Et bon sang qu’il avait raison. Son soupir en dit long sur ce qu’il ressent, et plus encore, les postures de son corps ne trompent aucun regard capable de regarder de la bonne manière. Tout comme toi, il en a plus qu’assez de ces jeunes sorciers qui s’estiment assez forts, assez incroyables, pour prendre part à la Cause qui était vôtre. Comme s’il suffisait d’un seul sorcier pour mettre à terre le secret magique, comme si un seul sortilège était suffisant pour cela. Roulement d’yeux vers le ciel.
Le discours qu’elle vous sert ensuite à un effet soporifique. Des mots, toujours des mots, qui forment un ensemble de phrases supposés vous aider à y voir plus clair dans les méandres de vos esprits. Mais ni toi ni le Corbeau n’êtes sensibles à ce genre de discours. Parce que, une fois encore, ils sont trop nombreux à se revendiquer comme ils ne sont pas : les actions ne suivent jamais les belles paroles. Elle parle des aurors, de la lumière … des enfants qui visiblement ne se rendent pas dans les cimetières. Tu ricanes sous ton masque, parce que si elle savait, le nombre d’individus perdus que vous croisiez au hasard de vos nuits d’insomnies alors elle comprendrait que son monologue n’a pas plus de valeur que celui des autres.
Trente-Deux demande un nom, affuble la sorcière d’un nom qu’elle ne quittera plus selon toi. Miss Je-sais-tout, voilà qui était particulier mais qui, à ton sens, lui correspondait plutôt pas mal. C’est au tour de la sorcière de rire. Elle oublie visiblement la présence de ta baguette sur son menton. Le danger, l’adrénaline que provoque ce dernier aurait-il eu raison de ses capacités cognitives ? L’attente demeure un instant, avant qu’elle ne délivre la réponse à la question. Neyla Sol. C’est inscrit dans le marbre de la mémoire, retenu pour servir ultérieurement, à n’en pas douter.
Nouvelles paroles qui tombent, je suis, je suis, je suis. Nouveau roulement d’yeux vers les étoiles, avant de couper court « Vous êtes … vous êtes … beaucoup de mots, de discours, de monologue. Qu’importe que vous ayez répété inlassablement votre laïus devant votre miroir, ce que vous dites n’est que du vent ». Et encore, t’as pas appuyé là où ça faisait mal. Parce qu’elle avait clairement un problème de jugement que tu aurais tôt fait de lui rappeler. Tu te rapproches d’elle, distance d’une baguette tenue en joue sur son menton, bras replié contre toi. Masque à quelques centimètres de son visage. « Pour votre gouverne Miss Sol, nos mouvements ne montrent que ce que vous voulez voir. Nous attribuons notre confiance à celles et ceux qui la méritent, simplement. Et vous n’en faites pas partie en vous targuant de la sorte ».
Puis continuer, sans changer de position, maintenant toujours ton regard dans le sien. Pour qu’elle comprenne qu’ici ce n’était pas des camarades de classe, mais bien des mages noirs susceptibles de lui ôter la vie. Ici et maintenant. Sans prendre davantage de précaution. Alors tu ajoutes « Vous réclamez de nouveaux acquis comme si c’était un du. Sachez Miss Sol que si nous nous montrons d’excellents pédagogues, cela ne s’avère être le cas qu’auprès des sorciers qui nous ont montrés qu’il en valait la peine ». Ce qui n’était pas son cas pour le moment.