Sur l'aire de chargement

rp avec 84

Fañch Guivarch rp numéro 329 tw :

Il était tard dans la soirée, la nuit était déjà tombée mais ça ne dérangeait pas le géant. Il voulait juste marcher un peu en laissant son esprit divaguer. Depuis qu'il était sorti de détention, il avait parfois besoin de prendre l'air en dehors du château, en effet Poudlard était aussi une prison, un peu plus grande certes mais une prison quand même.

Il n'était pas encore l'heure du couvre feu de l'école, ça laissait de la marge au vert et argent pour finir sa balade avant de rentrer au dortoir sans être inquiété. De plus il n'avait pas à faire attention à l'horaire car il avait mandater son elfe de maison pour le ramener à temps et ce dernier était plutôt fidèle et obéissant, bref il faisait son boulot d'elfe.

Sans s'en rendre compte et sans que ça le dérange vraiment, Fañch était arrivé sur l'aire de chargement des docks, lieu à la fine pointe de l'industrialisation des moldus qui rongeaient chaque jour un peu plus ce monde.

Fañch arriva devant une barrière de chantier qui bloquait la route le jeune homme décida simplement de faire demi tour.

S’il est un lieu, dans Londres, où tu aimais beaucoup trainer ton masque, il ne faisait nul doute que c’était les docks. Territoire des âmes perdues, tant sorcières que moldues. Si avec les premiers tu aimais à jouer de persuasion, avec les seconds c’était davantage de l’amusement, du jeu, qu’autre chose. Quoiqu’il en soit, ce soir encore tu étais là. Tes yeux parcourant les docks, toi, ombre perchée sur un container. Point de vue suprême pour voir les allées et venues sur l’aire de chargement des docks.

Certaines allées étaient barrées de barrière de chantier, indiquant aux quelques courageux qui se seraient promenés ici qu’il fallait faire demi-tour. Et c’est exactement cet endroit que tu regardais, comme si tu attendais quelqu’un alors que ce n’était pas le cas. Les rencontres n’avaient pas besoin de rendez-vous, il fallait être là, au bon endroit, au bon moment. Et c’est exactement ce qui se passait actuellement.

Car la silhouette qui fait demi-tour, tu la reconnais. Difficile de ne pas la reconnaitre vu la carrure arborée. Tes pas suivent les siens, toi sur le container, lui à même le sol. Et puis, subitement, quand tu es certaine d’avoir reconnu le sorcier se trouvant là, tu alpagues « Mister Guivarch, voyez-vous ça ». Petit ricanement qui s’extirpe du masque, alors que la politesse est de rigueur « Comment allez-vous depuis tout ce temps ? ». Sous-entendu implicite concernant sa sortie de prison, son procès contre les Aurors. Tu savais ses liens avec certains d’entre vous, mais il faisait sans doute toujours bon confirmer les choses.

Fañch Guivarch rp numéro 333 tw :

Le géant allait faire demi-tour quand une voix s'éleva dans la nuit, apparemment un masqué l'avais suivit. Ce coup-ci le serpentard était déterminé à ne pas refaire les mêmes erreurs que lors de sa rencontre avec le maître.

Bonsoir je ne crois pas que nous ayons eu le plaisir de nous rencontrer auparavant.

Il fallait maintenant s'assurer de l'affiliation de son interlocuteur, mais il fallait trouver un moyen de le faire sans que cela soit pris pour de l'insolence. En effet il ne voulait en aucun manquer de respect à ce sorcier de haut vol.

Excusez-moi de ma demande mais pourrais-je avoir la preuve que vous n'êtes pas un imposteur venu me piéger.

Voila c'était dit, pas de la meilleure des manières mais de toute façon pour ce genre de demande il n'y avait pas vraiment de bonne manière.

Une salutation polie, un plaisir peut-être non feint : tu n’en sais rien et tu n’es pas là pour ça de toute façon. Ensuite, une demande de confirmer ton identité. Tu ricanes sur la demande, laissant un « Si j’avais été un imposteur venu vous piéger, j’aurais pu trouver une autre technique qu’un masque et une soirée avancée pour vous suivre ». Toutefois, vu le passif du jeune sorcier, tu comprenais qu’il puisse se montrer suspicieux sur ton identité. Cependant, tu n’étais pas décidée à accéder à sa demande dans l’immédiat, d’ailleurs, ton masque se perfore d’une question « Et comment dois-je vous prouver cela ? ». Oh bien sûr, tu avais l’idée de relever ta manche, lui montrant ainsi la marque qui était tatouée sur la peau de ton avant-bras gauche. Mais tu étais aussi décidée à t’amuser quelque peu. « Dois-je exécuter une quelconque action macabre pour vous prouver cela ? ».

La baguette s’extirpe de ta manche, prête à agir. Quelques secondes qui passent, lentes, silencieuses, avant que, finalement, la pointe de ta baguette soulève la manche recouvrant ton avant-bras. Dévoilant ainsi la marque des ténèbres gravée à jamais dans ta peau. Un sourire carnassier prend place sous ton masque, sourire qu’il ne verra pas, mais entendra peut-être au ton de ta voix, qui claque dans la nuit, qui brise le silence « Cela vous convient Mister Guivarch ? ». Irritation perceptible mais, au vu de son vécu, tu ne pouvais que comprendre sa méfiance. N’importe qui pouvait tenter de le piéger, c’était donc une preuve de sa réflexion. Ce qui faisait parfois cruellement défaut à certains.

« Allez-vous prendre la peine de répondre à ma précédente question à présent que vous avez la confirmation de qui je suis ? ». La manche recouvre rapidement l’encre indélébile, il était temps qu’il se mette un peu à parler, sinon tu t’en retournerais dans les ombres, pour chercher une âme qui mérite davantage d’attention.

Fañch Guivarch rp numéro 348 tw :

Le ricanement du masque provoqua une tension dans les muscles du géant et fut accompagné de l’accélération de son rythme cardiaque. La personne devant lui se défendait, affirmant que si elle avait souhaité le piéger elle aurait trouvé un autre stratagème.

Le raisonnement se tenait mais il y avait toujours un risque non négligeable de faire face à un imposteur. Et s'il y avait le moindre doute il ne fallait pas agir de manière inconsidérée en montrant clairement qu’il obéissait aux mangemorts

Le masqué demanda au jeune serpent de quelle manière il était censé apporter la preuve de son identité. L’ombre semblait se jouer de lui soit c’était un test pour vérifier qu’il avait retenu la leçon de sa dernière rencontre avec le maître, soit il avait affaire à l'ennemi qui essayait d’éluder la question en lui mettant la pression

En prévision de la seconde hypothèse le vert et argent jeta deux trois coups d’oeil pour repérer un itinéraire de fuite et son bras se tenait prêt à attraper sa baguette.

Enfin le mangemort décida de soulever sa manche et de révéler la preuve irréfutable de son affiliation. L’apparition de la marque fut un soulagement pour le serpentard qui baissa respectueusement la tête, il avait devant lui un authentique membre de l’ordre noir, il devait donc lui montrer le respect qui lui était dû.

Encore une fois je m'excuse pour mes doutes ... Merci de vous préoccuper de mon humble personne ... je vais bien cependant je ne suis pas sur d’avoir déjà eu le plaisir de vous avoir déjà rencontré.

Il n’était plus sous pression mais pas non plus complètement serein face à son interlocuteur qui semblait prendre plaisir à le lanciner.

Sa tête s’abaisse, les yeux rivés au sol. Comme une Majesté, tu prends cela pour une révérence, une sorte de signe de respect bienvenue après autant de méfiance. Toutefois, il avait raison de se méfier. Son séjour à Azkaban avait probablement laissé des traces, peut-être son corps était-il meurtri de cette douleur ? Tu n’en savais rien, et après tout … peu t’importait. Parce que tu n’étais pas là pour ça. Loin de là même. Il était temps que Guivarch fasse ses preuves.

- En effet Mister Guivarch, nous ne nous sommes jamais rencontrés.

Ou en tout cas, pas sous l’identité que tu présentes actuellement. Non, sous d’autres latitudes, dans d’autres circonstances. Mais l’identité des Mangemorts est un trésor précieux, couvé comme une mère qui couve son enfant. Famille loup qui n’abandonne pas le malade, le vieux en fin de course. Non. Solidité d’un groupe de mage noir. Sous l’égide d’un Maître efficace. Voilà tout ce qu’il pouvait savoir du haut de son adolescence.

- Cela sera donc une première pour nous deux. Toutefois, il faut savoir que les Ombres veillent, souvent. Elles vous regardent. Régulièrement. Avez-vous eu l’occasion de faire vos preuves ? Vous semblez nous vouer un respect certain, mais nous attendons plus que cela … beaucoup plus.

Fañch Guivarch rp numéro 361 tw :

La situation était plus calme en tout cas c’est ce que ressentait le géant, il pouvait avoir confiance en son interlocuteur qui avait montré “patte blanche” ou dans ce cas “avant-bras tatoué”. Cependant le géant restait tête baissé, il y avait une relation d'ascendance entre les deux personnages et Fañch ne voulait faire aucun geste qui laisserait penser à un manque de respect.

L’ombre confirma l’absence de précédente rencontre, cette réponse fit pericliter les derniers doutes dans l'esprit du fou qui était maintenant complètement serein, la question du matricule inconnu ne surprit que légèrement le breton après tout cette dernière était logique. D’une voix calme et humble répondit à l'interrogation du mangemort.

J’ai retrouvé une alliée dans le château à la demande de 40…

voix qui se fragilise imperceptiblement, symptôme de la difficulté à accepter la disparition de ce pédagogue qui l’avait initié dans la voix des ombres. Puis quasi-instantanément il reprit essayant de dissimuler cette légère marque d’affecte.

J’ai brûlé une affiche de l’ordre du phénix, ce qui a eu pour conséquence d’incendier le terrain de quidditch, j’ai reporté la faute sur les poseurs d’affiche pour les décrédibiliser. Aussi au camp d'entraînement des aurors j’ai essayé de cartographier ce lieu secret mais c’est à ce moment-là que je me suis fait arrêter, néanmoins j’ai pu observer qu’ils avaient une grande diversité de créature magique à disposition : filet du diable, kappa, détraqueurs et d’autres créatures moins imposantes. Enfin dernièrement j’ai pu remarquer qu’une gryffondor du nom de Charlotte Dey a été véhémente envers le ministère à plusieurs reprises.

Petite pause pour Fañch qui vérifiait qu’il n’avait rien oublié, toute information qui pourrait servir l’ordre noir était à remettre à ceux qui le dirigeait. Puis pour montrer sa soumission aux mages noirs le breton posa un genou à terre tout en continuant à regarder le sol.

Je suis à votre services qu’importe la tâche que vous voulez me confier.

Les yeux baissés, le gamin récite non pas une poésie mais ce qu’il pense pouvoir être intéressant pour l’Ordre Noir. Il évoque un matricule disparu, un masque raccroché à Hollow. Il évoque ensuite des événements qui te semble lointain mais tu écoutes, hoche parfois la tête en signe de compréhension. Il avait pris des risques à ce fameux camp des aurors et c’est ce qui lui avait couté son procès. Tristesse de voir à quel point le Ministère enfermait les curieux à double tour. Il ne fallait pas chercher, pas tenter de percer les secrets des entités ministérielles, sans quoi la liberté semblait compromise.

Il évoque ensuite un nom que tu connais plutôt bien. Miss Day semble s’être faite remarqué, même dans les rangs des partisans, c’est dire si son insolence envers le Ministère passe inaperçu. Une silence suit la confession, et enfin, un mouvement se fait. Symbolique d’un genoux à terre, tel un preux chevalier qui fait sa demande, ou qui demande à être adoubé. L’image est belle, sincère, sans doute. Il confirme être au service de l’Ordre Noir. Ta main gantée tapote son épaule.

- Relevez-vous Mister Guivarch.

Un ordre et une voix douce. Pas d’adoubement pour ce soir, juste une mission qu’il se verra confier dans les minutes à venir. Il est temps qu’il prenne part au combat d’une manière plus virulente. Tout en prenant garde à sa vie. Il était évident qu’il pouvait être suivi par les aurors. Enfin, c’était ce que toi tu ferais si tu faisais partie intégrante du Ministère.

- Vous voulez prendre part à ce combat, et c’est tout à votre honneur. Mais faites attention Mister Guivarch, il se pourrait que vous soyez sur les listes de surveillance du Ministère. Je vais vous demander quelque chose. Il vous faudra être capable de l’exécuter, ce dont je ne doute pas. Je veux que vous décrédibilisiez l’ordre du Phénix. Employez la méthode qui vous semblera le plus juste, tout en minimisant les risques pour vous. Mais il est temps que la communauté sorcière prenne conscience que les justiciers de pacotilles que représentent les oiseaux enflammés ne sont pas des aides pour eux. Bien au contraire …

Fañch Guivarch rp numéro 368 tw :

Une fois sa soumission à l'ordre exprimé le géant attendait un peu anxieusement la réaction du masque, en avait-il fait un peu trop ? Il n'en savait rien, il se laissait guider par un brin d’instinct qui était d'ordinaire réprimé. Une main se posa enfin sur son épaule ainsi qu'une parole l'enjoignant à se relever.

Obéissant le géant se leva doucement mais sans trainer non plus. Son cœur se serra un peu jusqu'à entendre les mots de délivrance de la part de l'ombre. Cette dernière le mit en garde contre la surveillance du ministère et elle avait bien raison, il nota dans un coin de sa tête de mandater son elfe de vérifier la présence de potentiels espions lors de ses prochaines balades.

Vous avez raison je vais faire le nécessaire pour éviter les filatures.

Ensuite le mage noir lui confia une mission, celle d'attenter à la crédibilité de l'ordre du phénix et ce par le moyen de son choix mais en faisant attention à ne pas se mettre en danger, il fallait donc trouver un moyen d'être complètement innocenter, un plan commença alors à lui venir à l'esprit.

La mission était plutôt ressemblante avec celle du seigneur des ténèbres mais il n'osait pas relever ce point, après tout cet acte devait être important pour l'ordre noir. Et puis qui était-il pour remettre en question les mots du mangemort, il devait simplement s’exécuter.

Le regard du breton s'était relevé sans pour autant oser se plonger des le masque en lui même. D'un ton calme mais déterminé Fañch prit alors la parole.

Je vais tout faire pour attaquer la réputation de l'ordre du phénix.

Le chevalier se relève, il n’est pas adoubé mais dispose de précaution d’emploi de ta part. Ce qui est déjà plus que la plupart des âmes que tu rencontres : tu te montres rarement douce avec eux. Parfois maternelle oui, mais souvent sévère. Parce que la sévérité est ce qu’il y a de mieux pour aider à progresser, ni plus, ni moins. Et le progrès final s’avérait être la fin du secret magique. Prodigieux feu d’artifice que tu avais hâte d’allumer.

Il confirme que tu avais raison, mais tu n’en doutais pas réellement. Tant mieux s’il faisait attention. Il serait dommage de se priver d’une tête au sein de l’Ordre Noir. Après tout, s’ils en coupaient une, d’autres repousseraient. Encore et encore. Comme pour prendre le Masque. Des disparitions, oui, mais toujours des âmes pour reprendre le flambeau. Pour repartir des cendres. Triste comparaison avec les Phénix. Ricanement perceptible sous le masque.

Il confirme qu’il fera son nécessaire pour atteindre à la réputation des Phénix, tu hoches la tête. Le masque aux balafres qui le contemple, ou plutôt la hauteur du garçon qui contemple le Mangemort que tu es devenu.

- Une dernière chose Mister Guivarch. Nouvelle pause dans la voix, douceur d’un ton non feint, alors que ta voix reprend. Ouvrez vos yeux et vos oreilles. Toutes les informations sont bonnes à prendre. D’autant plus dans votre situation. Certains vous fuiront comme la peste, traquez-les. D’autres vous lécheront les pieds, donnez-nous leurs noms, à tous. Il faut absolument savoir où chacun se positionne dans le combat à venir.

Fañch Guivarch rp numéro 386 tw :

La rencontre semblait toucher à sa fin, à part le petit coup de pression qu’avait subit le géant au tout début cela s’était relativement bien passé.

Le masque prit une nouvelle fois la parole apparemment pour une ultime itération, demandant au garçon de rester alerte dans le château, à l’écoute d’informations qui pourraient intéresser l’ordre noir.

Trés bien, je ferais attention.

Fañch n’était pas sûr de comprendre ce que l’ombre voulait signifier en disant que certains lui lécheront les pieds, certe il avait finit en prison et pouvait être vu comme une sorte de martyre aux yeux de ceux qui haïssaient le ministère mais il ne pensait pas qu'il pourrait être un phare pour ceux qui cherche à faire les premiers pas pour lutter contre le ministère.

Le serpentard resta immobile restant tacitement à disposition de l’ombre si cette dernière voulait une dernière chose.

Assiduité non feinte de la part du garçon, qui indique qu’il fera attention. Hochement de tête de ta part, marquant la fin d’un entretien masqué. Tu avais hâte de voir ce qu’il avait dans le ventre, ce que pouvait donner sa mission, ce qu’il allait faire, comment il le ferait. Sourire carnassier sous le masque, s’il échouait, tu serais sans doute la première à lui faire des remontrances. S’il réussissait, alors tu mettrais peut-être tes doutes et ta méfiance de côté. Pour l’instant, tu attendais les preuves. Tu voulais constater de tes yeux son allégeance à l’Ordre Noir dans son entièreté. Comme une flamme qui embrase l’allumette, tu voulais le voir se consumer pleinement à la Cause.

- Il est temps pour moi de vous laisser.

Et sans un mot de plus, sans l’once d’un dernier regard, tu tournes tes talons et transplane direction Hollow, bastion légendaire des plus grands mages noirs. Il y avait tant à faire, tant à construire. Il fallait être précis et savoir exactement sur qui se reposait. Savoir qui, parmi les partisans, avait les épaules assez fortes pour supporter le poids des actes, des morts, du sang sur les doigts. Ce n’était pas un ballet, ce n’était pas un jeu. C’était la vie. La liberté. Ou la mort.

Départ de 84

Fañch Guivarch rp numéro 409 tw :

Rejoindre cette cause c'est y dévouer sa vie et être prêt à tout pour elle. C'est un amour à sens unique car elle prend mille fois plus qu'elle ne donne. Combien de ses partisans sont mort sans jamais voir l'accomplissement de leur travail ? Combien sont-ils dans les geôles d'azkaban à attendre l’avènement des ombres et la destruction du secret magique ? La réponse était simple : beaucoup trop. Mais tous savaient à quoi ils s'exposaient et s'ils ne connaissaient pas les risque ils étaient idiots, cette guerre ne sera pas remportée du jour au lendemain et les morts seront nombreux.

Le géant avait conscience des risques mais il avait quand même décidé de sauter tête la première. De toute façon vu son instabilité croissante il ne pensait pas survivre libre encore longtemps et son seul espoir était la destruction de l'entité néfaste qui forçait chaque individu dans une case.

Le masque s'en alla, retournant ainsi dans les ombres. Le géant s'assit quelques minutes pour méditer sur cette rencontre avant de partir à son tour.

Fin de rp

Mangemort 84

Dernière semaine avant sa rentrée à Poudlard, elle avait décidé ce jour là de partir visiter les environs, avant une expédition pour l'achat de ses fournitures avec ses parents le lendemain. Alors c'est ainsi qu'elle a attéri ici pour une petite promenade , profiter de l'une de ses dernières soirées dans ce...monde. Elle ne sait pas ce qui allait l'attendre dans l'autre, mais elle était impatiente, et très anxieuse, mais ce soir elle ne veut pas trop y penser. Marchant jusqu’à ce qui semble être une grosse caisse de marchandise, elle grimpa difficilement dessus à cause de sa petite taille, avant de s'y installer. La soirée était belle, et observer la nuit prendre le dessus était un beau spectacle.

Malgré sa promesse de ne pas penser à "l'autre monde" ce soir, elle ne peut s’empêcher d'avoir une nouvelle fois la tête là-bas. Sac à dos sur ses genoux, elle fouille rapidement dedans avant de sortir la liste de fournitures chiffonnées à cause de ses nombreuses consultations. Bien qu'elle la connaisse presque par cœur, elle éprouve ce besoin stupide de la relire. Peut-être pour se rassurer que tout ça n'était pas qu'un rêve, que les preuves sont là. Quelle ironie tout de même, que ça soit moi qui ai la chance de vivre ça. Un léger et silencieux rire sarcastique s'échappe de ses lèvres sous l'influence de cette dernière pensée. On verra bien ce qu'il adviendra.