Re: Les vestiaires Josephine Campbell, le Ven 26 Jan - 13:41
Louis s’approcha très près de son visage. Elle était tellement impressionnée par ce geste qu’elle recula un pied pour amorcer un mouvement de recul que finalement ne le fit pas totalement prise au piège dans ses iris de glace. Il le la quittait pas des yeux et semblait chercher des réponses. Il devait surement se demander si elle ne se fichait pas de lui, au vu de leur dernier échange. Mais non, elle était bien là pour lui et uniquement lui, seulement elle n’arrivait pas à le lui dire.
- Pourquoi tu fais ça ? Pourquoi tu es là ? Tu me dis que tu me cherches depuis quelques jours, mais… Tout ça pour ce gâteau ?
Il n’arrivait pas à lire dans ses yeux que cette histoire de gâteau n’était vraiment qu’un prétexte ? Elle allait devoir lui raconter ce qui se tramait dans sa tête ? Elle n’avait jamais fait cela auparavant et elle n’était même pas sure de ce qu’elle ressentait. Tout ce qu’elle savait c’est qu’il n’avait pas quitté ses pensées depuis la dernière fois et qu’elle s’en voulait terriblement de lui avoir fait du mal.
- Merci pour l’attention, c’est gentil d’y avoir pensé.
Il souffla sur la bougie qui avait pas mal rétrécie depuis son allumage. Jo se rendit compte alors qu’elle avait retenu sa respiration jusque-là, attendant la réaction de Louis. Elle avait eu tellement part qu’il lui demande de partir et de ne plus l’approcher, mais elle avait encore surement une chance de se rattraper.
Elle ne put s’empêcher de fermer les yeux lorsqu’il lui prit son visage entre ses mains comme pour savourer ce contact qu’elle avait attendu depuis si longtemps. Lorsqu’il lui embrassa le front, elle sentit quelque chose la tirailler dans le ventre, elle n’avait jamais rien connu de tel encore.
- Tu m’énerves, tu le sais ça… ?
S’il savait. Lui aussi l’énervait d’être autant… lui. Il était en train de perturber sa petite vie tranquille dans laquelle elle n’avait besoin de rien d’autre que de ce qu’elle avait déjà. Et lui, était en train de créer un manque qu’elle n’arrivait pas à combler sauf s’il était près d’elle, comme là à cet instant. Elle avait envie de lui dire tout ça, mais aucun mot de sortie de sa bouche.
Elle posa ses mains sur celles de Louis, alors qu’il lui tenait toujours le visage. Elle avait tellement eu envie de le faire encore. La dernière fois, elle avait fait en sorte que cela paraisse accidentel mais là elle n’arrivait plus à faire semblant.
- Je sais…
Elle avait chuchoté, comme si elle avait peur que quelqu’un d’autre que lui ne puisse l’entendre. Elle avait rouvert les yeux et se plongea à nouveau dans son regard.
- Je suis désolée…
*Désolée de ? De savoir que tu l’énerves ? Ou bien de l’attitude de petite peste que tu as eu la fois précédente ?*
- Je ne sais pas gérer ça.
Il allait être obligé de deviner ce qu’elle voulait lui dire par là. Parce qu’elle était complètement sous son emprise, si bien qu’elle n’arrivait plus à parler. Maintenant, elle voulait lui toucher le visage, ses mains ne lui suffisant plus, alors elle leva celle de gauche et effleura la pommette droite de Louis du bout des doigts.
Louis Varik
Serpentard
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Re: Les vestiaires Louis Varik, le Ven 26 Jan - 15:13
- Je sais… Je suis désolée… Je ne sais pas gérer ça.
Jo venait de poser ses mains sur celles de Louis, elle chuchota sa réponse, comme si elle était gênée par ses propos. Sans bouger, ce dernier se plongea à nouveau dans les yeux de la Gryffondor. Elle semblait perdue, son assurance habituelle avait laissé place à un doute agrémenté d'une pointe de mélancolie. Soudain, ses doigts vinrent se poser délicatement sur la joue du jeune homme. Elle qui semblait réticente à l'idée de prendre une quelconque initiative depuis son arrivée dans le vestiaire parvint à surprendre Louis. Il profita de cet instant, c'était ce qu'il appréciait, un moment de clame, en compagne d'une personne qu'il appréciait. En tant normal il aurait reculé son visage, lui qui n'aimait pas les contacts physiques avec d'autres personne. Mais là, c'était différent, c'était simplement Jo.
Il se passa quelques longues secondes avant qu'il ne revienne à la réalité, trop absorbé par cet instant aussi simple que magique et tellement agréable. Louis se redressa, bien qu'il eut toujours envie du contact de la jeune fille, il préféra en rester là pour le moment, il sentit que la situation aurait put légèrement "dégénérer".
- Ok, bon alors première chose importante, tu arrives à t'excuser, et ça c'est un bon point. On va dire que je me suis vraiment posé la question.
L'atmosphère avait clairement changé, Louis venait de dire ça avec un léger sourire au coin des lèvres, la lourdeur de la conversation précédente avait disparu au profit d'un ton plus léger.
- Sinon, exprime-toi, tu ne parviens pas à gérer quoi? Je peux t'aider?
Pourquoi ne voulait-elle pas exprimer son ressentiment? Était-ce un manque de confiance? Doutait-elle de lui?
*J'ai pourtant clairement exprimé le fond de ma pensée moi. Bon ok, ça m'a valu une furie de sa part mais au moins je me suis confié.*
Louis fit demi-tour, alla s'asseoir sur le banc au fond du vestiaire, espérant être rejoint par la jolie brune.
- Tu sais, j'ai en général une certaine facilité à cerner les gens, je ne parle pas beaucoup, je préfère observer. Du coup je peux agir en fonction. Toi, c'est différent. Chaque fois que j'ai l'impression de te comprendre, tu arrives à me surprendre.
Il bascula sa tête en arrière, respira profondément.
- Parfois c'est assez inattendu, ce n'est pas toujours positif. Mais en général, j'aime beaucoup. Comment aurais-je pu imaginer te voir débarquer dans ce vestiaire, un gâteau à la main? Bref tu es surprenante.
Avant d'ajouter, toujours un sourire mutin sur son visage.
- Mais avant, tu parlais un peu plus. Ici tu passes plus de temps à me lancer des boules de neiges et me crier dessus!
Re: Les vestiaires Josephine Campbell, le Ven 26 Jan - 18:03
Lorsqu’il rompit le contact, elle sentit le manque l’envahir aussitôt. Ça y est. Elle venait de gouter à sa première dose de Louis et elle était déjà accro. Il n’avait pas envie que ça continu lui ? Parce qu’en ce qui la concernait, elle aurait pu rester comme ça encore un moment.
- Ok, bon alors première chose importante, tu arrives à t’excuser, et ça c’est un bon point. On va dire que je me suis vraiment posé la question.
Elle aussi… Et encore, il était relativement clément… Les excuses furent assez brèves. Ça ressemblait plus à un début d’excuse plutôt. Mais bon… Elle n’allait pas se couper l’herbe sous le pied en lui faisant la remarque. Promis, elle ferait mieux la prochaine fois et elle allait se rattraper. En plus, il venait d’emprunter un ton plus léger et franchement ça lui avait manqué.
- Sinon, exprime-toi, tu ne parviens pas à gérer quoi ? Je peux t’aider ?
Il lui posait la question de but en blanc comme ça. Qu’est-ce qu’elle pouvait bien lui répondre ? Qu’elle n’avait jamais ressenti ce genre de truc jusque-là et qu’elle avait la trouille ? Qu’elle n’avait pas confiance en elle et qu’elle avait peur de se lancer dans un truc qui l’obligerait à quitter le monde de l’enfance ? Peut-être pas… pas tout de suite en tout cas.
- Tu sais, j’ai en général une certaine facilité à cerner les gens, je ne parle pas beaucoup, je préfère observer. Du coup je peux agir en fonction. Toi, c’est différent. Chaque fois que j’ai l’impression de te comprendre, tu arrives à me surprendre. Parfois, c’est assez inattendu, ce n’est pas toujours positif.
Jo se gratta nerveusement la tempe.
- Mais en général, j’aime beaucoup. Comment aurais-je pu imaginer te voir débarquer dans ce vestiaire, un gâteau à la main ? Bref tu es surprenante.
Entendre de quelqu’un qu’on nous considère comme une expression ou qu’on était surprenant était assez grisant. Elle avait le feu aux jours là… Mais bon, il fallait bien qu’elle comprenne qu’il n’y avait pas que du compliment dans ce qu’il venait de dire.
*Il a dit « pas toujours positif » !*
- Mais avant, tu parlais un peu plus. Ici tu passes plus de temps à me lancer des boules de neiges et me crier dessus.
Elle s’avança, toujours avec son gâteau à la main et s’assit aux cotés de Louis. Elle lui sourit avant de lui répondre un sourire taquin aux lèvres.
- Un jour, tu diras que je parle trop. Et tu regretteras les moments où je te jetais des boules de neiges dans la figure.
Elle se mit à rire. Elle aimait cette ambiance qui venait de reprendre place entre eux. Mais elle devait aussi lui apporter un semblant de réponse à sa question. Elle reprit un ton un peu plus sérieux.
- En fait, je n’ai jamais connu ça avant… et… ça me fait peur.
FIN. Il n’aurait rien d’autre.
Louis Varik
Serpentard
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Re: Les vestiaires Louis Varik, le Sam 27 Jan - 10:51
- Un jour, tu diras que je parle trop. Et tu regretteras les moments où je te jetais des boules de neiges dans la figure.
* Sans doute oui, c'est juste son changement de comportement qui me "perturbe" *
Puis Jo se mit à rire, ça faisait quelques temps que Louis ne l'avait plus vu rire de la sorte. Comme si un certain malaise c'était glissé entre les deux jeunes adultes, faisant office de barrière ces derniers jours. Cette même barrière que Louis tenterait à présent de franchir afin de rejoindre le petit bout de femme de l'autre côté, elle qui était omniprésente dans son esprit et ses pensées.
A nouveau, le ton sur lequel parlait la jeune fille changea, elle se replongea dans le silence avant d'ajouter :
- En fait, je n’ai jamais connu ça avant… et… ça me fait peur.
* Alors là, tu crois que je vais me contenter de ça? *
Louis se leva, se redressa de toute sa taille, et d'un air sarcastique lança :
- Super, merci pour les précisions! Du coup je sais parfaitement ce qui te passe par la tête et ça ne me fera plus poser aucune question.
Il sorti sa baguette, la pointa vers la porte du vestiaire et murmura :
- Collaporta!
Puis se retournant vers Jo, un grand sourire aux lèvres :
- Pas de souci, je ne vais pas te faire de mal... Mais si tu souhaites sortir, il va falloir m'en dire un peu plus très chère...
Le jeune garçon était fier de lui à ce moment. Même si ça pouvait passer pour une séquestration, ses intentions n'étaient clairement pas mauvaises.
- Puis comme tu l'as dit, c'est mon anniversaire, tu ne voudrais pas ne pas me dire ou me montrer ce qui te dérange aujourd'hui?
Il s'approcha de la jeune fille restée assise sur le banc, s'accroupit devant elle, posa ses mains sur les siennes et la regarda dans les yeux et repris d'un air bien plus doux.
- Non, je rigole, si vraiment tu ne le souhaites pas, aucun souci, j'arrête de t'embêter avec ça. C'est juste que... J'aimerais te découvrir un peu plus.
Il amena les mains de la Gryffondor à ses lèvres et y déposa un léger baiser.
Re: Les vestiaires Josephine Campbell, le Sam 27 Jan - 11:49
- Collaporta !
Quoi ?! Mais non ! Elle allait faire comment maintenant ?! En plus sa baguette et toutes ses affaires étaient restées dans la pièce à côté. Elle était réellement coincée là. Pourquoi elle avait posé sa baguette sur la table juste après avoir allumé cette bougie ? Elle n’aurait pas pu la garder sur elle comme tout le monde ?!! *Non ! Ça, ça s’appelle se tirer une balle dans le pied !*
- Pas de soucis, je ne vais pas te faire de mal… Mais si tu souhaites sorti, il va falloir m’en dire un peu plus très chère…
Alors là, il se collait un doigt dans l’œil. Il ne savait pas qui il avait en face de lui là. Jo avait froncé les sourcils pour lui faire part de son mécontentement. Elle savait bien qu’elle ne risquait rien avec lui… Enfin tout dépendait de ce qu’on entendait par là. Mais là, tous les deux, enfermés dans une pièce, ça devenait dangereux. Et en plus il était fier de lui… *Oui mais il est mignon quand il sourit, ça l’excuserait presque.*
Non, pas du tout !
*Mauvaise foi !*
- Puis comme tu l’as dit, c’est mon anniversaire, tu ne voudrais pas ne pas me dire ou me montrer ce qui te dérange aujourd’hui ?
Elle roula des yeux. Super, il lui sortait la carte de l’anniversaire, super…
Il s’accroupit à ses pieds, lui prit les mains et plongea son regard dans le sien. La petite fille réfractaire commençait à défaillir.
- Non, je rigole, si vraiment tu ne le souhaites pas, aucun souci, j’arrête de t’embêter avec ça. C’est juste que… J’aimerais te découvrir un peu plus.
Lorsqu’il amena ses mains à lui, elle se demanda l’espace d’un instant ce qu’il comptait faire. La douceur dont il faisait preuve la déstabilisait énormément. Et là il lui sortait carrément le grand jeu… Elle était dans la mouise…
- La balle est dans ton camp… !
La petite fille réfractaire venait de se faire la male…
Elle baissa la tête pour échapper à son regard hypnotisant. Il venait peut être de gagner une bataille, mais surement pas la guerre.
*Il a compris tu crois qu’en te touchant, il arrivait à avoir à peu près tout ce qu’il voulait ?*
- J’ai peur de ce que je pourrais ressentir pour toi.
Cette fois, elle n’allait pas le quitter des yeux, pour qu’il se rende compte de tout ce qu’il était en train de bouleverser en elle.
- Je te connais à peine et pourtant je suis tellement bien à tes cotés. Qu’est-ce que c’est en fait ? Qu’est-ce qu’il est en train de se passer ? Et, est-ce que je saurais gérer ça ? Peut-être que oui ou peut être que non, et peut être que ça te fera du mal. Et je ne veux pas que ça arrive ! Et il y aussi… le fait que je ne réponds plus de moi quand je suis avec toi. J’ai peur de me perdre.
Elle dégagea une de ses mains de sa prise et se remit une mèche de cheveux derrière l’oreille. Elle souffla un bon coup. Son petit cœur battait à cent à l’heure, comme s’il venait de faire un marathon. Bon… c’était un peu ça quand même !
- C’était ça ton vœu ? Quand tu as soufflé sur la bougie ? De réussir à me faire dire ce que je ne voulais pas te dire ?
Louis Varik
Serpentard
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Re: Les vestiaires Louis Varik, le Sam 27 Jan - 17:39
- J’ai peur de ce que je pourrais ressentir pour toi. Je te connais à peine et pourtant je suis tellement bien à tes cotés. Qu’est-ce que c’est en fait ? Qu’est-ce qu’il est en train de se passer ? Et, est-ce que je saurais gérer ça ? Peut-être que oui ou peut être que non, et peut être que ça te fera du mal. Et je ne veux pas que ça arrive ! Et il y aussi… le fait que je ne réponds plus de moi quand je suis avec toi. J’ai peur de me perdre.
Louis se releva, il regarda Jo d'un aire amusé. Il s'était douté de ça, il ne se serait permis d'embrasser quelqu'un de la sorte s'il n'avait pas remarqué une certaine forme d'attirance envers lui.
- C’était ça ton vœu ? Quand tu as soufflé sur la bougie ? De réussir à me faire dire ce que je ne voulais pas te dire ?
- Mon vœux? Non, bien sur que non, si on parle du souhait émit, il ne se réalisera pas. Du coup, je le garde pour moi.
Louis savait exactement ce qu'il voulait, mais il n'en parlerait pas à Jo, pas pour cette croyance qui fait qu'il ne se réalise que s'il est gardé sous silence, mais simplement car il attendait désormais d'elle qu'elle se découvre, qu'elle prenne l'initiative de venir vers lui.
- Sinon, pour en revenir à ce qui te trotte dans la tête, je vais peut-être te sembler direct voir irrespectueux vis à vis de tes questions, mais... Ça ne sert à rien!
Louis savait très bien que peu de personnes résonnaient à sa manière, que ses habitudes pragmatiques n'étaient pas toujours perçues correctement.
- Ecoute Jo, tu sais quoi? C'est nul de penser à tout ça, tu as envie de quoi? C'est ça la vrai question. Est-ce que je veux passer du temps avec toi? Oui, alors je le fais. Si tu en as envie, ne te pose pas la question de si c'est bien ou pas, fait le. Tu as peur de l'inconnu? Fonce et si tu n'aimes pas, tu feras demi-tour. Au pire tu auras une expérience en plus à ton actif.
Il venait de dire ça d'une manière très calme, douce afin de ne pas choquer la jeune fille assise en face de lui. A ce moment, il n'attendait qu'une seule chose, prendre la jolie brune dans ses bras, passer encore un peu de temps en sa compagnie avant que les prochains joueurs ne rentrent dans le vestiaire. Il fixa la jolie brune :
Re: Les vestiaires Josephine Campbell, le Lun 29 Jan - 9:15
- Ça ne sert à rien!
Ah oui, carrément. Et bien comme ça au moins c'était clair.
- Ecoute Jo, tu sais quoi? C'est nul de penser à tout ça, tu as envie de quoi? C'est ça la vrai question. Est-ce que je veux passer du temps avec toi? Oui, alors je le fais. Si tu en as envie, ne te pose pas la question de si c'est bien ou pas, fait le. Tu as peur de l'inconnu? Fonce et si tu n'aimes pas, tu feras demi-tour.
Faire ce dont elle avait envie... Ce n'était pas réellement ça le problème. Et ce n'était pas non plus sa peur de l'inconnu qui l'inquiétait le plus. Mais le plus gros problème demeurait dans sa capacité de faire demi-tour. Elle sentait que si elle se lançait, elle n'arriverait pas à faire marche arrière. Elle avait déjà mal vécu le fait de ne pas le voir pendant plusieurs jours alors ça ne laissait présager rien de bon pour la suite.
- Au pire, tu auras une expérience en plus à ton actif.
ça avait l'air si facile dans sa bouche. Est ce qu'il se rendait compte de l'importance de ce que cette "expérience" pourrait avoir sur lui et sur elle ?
- Non ? Tu n'es pas d'accord ?
Elle ne savait pas. Si seulement elle pouvait tout envoyer valser pour aller vivre seule sur une île déserte ou en haut d'une montagne, jusqu'à la fin de ses jours. Cela serait tellement plus simple. Mais bon... Elle était incapable de faire une chose pareille. Pour plusieurs raisons. Et elle sentait que l'une d'elles se tenait en face d'elle.
- ça à l'air tellement simple quand tu le dis.
Puis elle se leva et se planta en face de lui. Elle fit remonter son regard de son torse à son visage lentement. Elle étudiait chacune des lignes de son corps qui lui était donnée de voir. Un jour, elle aimerait bien pouvoir coucher tout cela sur du papier. Il y peut être une chose qu'elle n'arriverait jamais à reproduire, c'était son regard. Il était si intense. On aurait dit qu'il y avait un monde magnifique et immense à l'intérieur, mais pour le moment, elle n'arrivait pas à en comprendre le sens. Elle voulait croire en ce qu'il lui disait. Elle voulait essayer de soigner le mal qui commençait à la ronger.
- Je vais essayer.
*Ah ben dis donc, ce n'est pas ce qu'on appelle de la résistance ça!*
- Ce dont j'ai envie là, c'est de passer du temps avec toi... Tu crois que tu pourrais m'aider ? *Qui êtes vous et qu'avez vous fait de Josephine Campbell ?!*
Louis Varik
Serpentard
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Re: Les vestiaires Louis Varik, le Lun 29 Jan - 11:50
Jo s'était approché de Louis, elle le dévisageait de haut en bas comme si elle essayait de déceler un quelque chose sur son corps.
* Euh... Ok? J'ai dit quelque chose de spécial? *
- Je vais essayer. Ce dont j'ai envie là, c'est de passer du temps avec toi... Tu crois que tu pourrais m'aider ?
Elle avait dit ça d'une manière toute douce, légèrement timide. A ce moment, avec ce type d'intonation dans la voix, ses yeux bleus plongés dans ceux du jeune garçon, elle aurait pu lui demander ce qu'elle voulait qu'il n'aurait pu lui refuser. Il se passa quelques seconde avant que Louis ne réponde, il s'était perdu à imaginer la jolie brune en face de lui dans ses bras, passant de longs moments dans cette position sans rien attendre d'autre que profiter de sa compagnie. Il reprit ses esprits, il fallait absolument qu'il cesse de s'imaginer de la sorte avec Jo. C'était certes plus fort que lui, mais il savait que penser à ça n'était pour le moment qu'une douce utopie. Il avait déjà tenté quelques approches mais elle lui avait clairement fait comprendre que si quelque chose devait se passer entre eux deux, il devrait prendre son temps et apprivoiser délicatement la belle Gryffondor. Soit, Louis était patient, particulièrement quand l'attente en valait le coup. Et là, c'était clairement le cas.
* Si je peux l'aider? Mmmmmh...? Sans doute oui, mais comment? *
- T'aider à quoi? A passer du temps en ta compagnie? Je veux bien, c'est même avec plaisir, mais... Je dois faire quoi?Il y a les différents cours, tes amis à voir, les différentes activités. Tu comprends, je ne veux pas empiéter sur tes habitudes et ton temps.
Puis il lui revint à l'esprit ce qu'ils avaient convenu lors de leur rencontre inattendue à Pré-Au-Lard. Louis lui devait un repas, ça serait un excellent prétexte pour revoir la jeune fille. A peine cette idée lui traversait l'esprit, qu'une autre prit place.
* Ok, je sais ce que je pourrais faire pour elle. * Il va juste falloir qu'elle soit un peu patiente. *
Louis fixa la jolie brune, un léger sourire illumina son visage.
- Non, c'est bon, j'ai trouvé. Est-ce que ça te plaira? Je ne sais pas. Mais ça fait partie du jeu non?
Avant d'ajouter, un sourire malicieux au coin des lèvres.
- Par contre je vais te demander un petit quelque chose en contrepartie, du peu que je te connaisse, ce n'est pas vraiment ce qui te caractérise le mieux mais... Il te faudra un peu de patience très chère...
Il s'approcha de Jo, pris ses mains dans les siennes, y déposa un doux baiser avant de reprendre :
Re: Les vestiaires Josephine Campbell, le Lun 29 Jan - 13:04
- T'aider à quoi? A passer du temps en ta compagnie? Je veux bien, c'est même avec plaisir, mais... Je dois faire quoi?Il y a les différents cours, tes amis à voir, les différentes activités. Tu comprends, je ne veux pas empiéter sur tes habitudes et ton temps.
Pourtant, mine de rien, c'est ce qu'il était déjà en train de faire, bousculer ses habitudes. D'habitude, elle ne serait jamais allée sur le terrain de Quidditch un jour où il n'y avait pas de match. D'habitude, elle ne serait jamais rentrée dans des vestiaires et surtout pas ceux de Serpentard. D'habitude, elle n'aurait pas fait sa petite voyeuse. D'habitude, elle ne franchirait pas une limite qu'elle s'était fixée elle-même.
Elle ne lui répondit pas pour autant. Elle avait levé un sourcil et le regarda avec un sourire en coin. *Est ce qu'il se rendait compte de ce qu'il venait de lui dire, franchement ?*
Et puis, elle était là, à lui demander de passer du temps avec elle pour qu'elle puisse enfin mettre un mot sur ce qui était en train de se passer dans sa petite tête. Prendre le temps de le découvrir, de savoir qui il était.
- Non, c'est bon, j'ai trouvé. Est-ce que ça te plaira? Je ne sais pas. Mais ça fait partie du jeu non? Par contre je vais te demander un petit quelque chose en contrepartie, du peu que je te connaisse, ce n'est pas vraiment ce qui te caractérise le mieux mais... Il te faudra un peu de patience très chère...
Quoi, elle pas patiente ? Non mais il était gonflé ! Elle était patiente ! C'est juste que les choses n'allaient jamais assez vite pour elle. Avoir tout, tout de suite et avoir des réponses dans l'immédiat, c'était quand même mieux non ?! Bon d'accord, elle n'était peut-être pas patiente au final...
Et là, il lui demandait d'attendre. Elle avait envie de lui répondre un bon "non, hors de question", mais il lui prit les mains et y déposa un baiser. Elle en était certaine, il avait compris qu'il pouvait lui demander ce qu'il voulait quand il lui faisait ce genre de chose.
- Ca te va comme aide?
Elle lui fit un regard de chien battu. Elle allait devoir attendre combien de temps. Et quoi il avait pensé exactement ? Elle avait envie de le mitrailler de questions, mais elle n'avait pas envie de le conforte dans l'idée qu'elle ne savait pas attendre, même s'il avait entièrement raison à ce sujet.
- Oui... Mais... Je vais devoir attendre longtemps ? Et rien n'empêche qu'on puisse se voir avant ça, si ? Parce que... Peut-être que je pourrais venir te voir à la table des Serpentard au petit-déjeuner un jour ?
* Pourquoi au petit-déjeuner ?! Qu'est-ce que tu racontes?!*
- Et si on se croise dans un couloir, on pourra quand même se parler non ? On n'est pas obligé d'attendre cette date-là pour s'adresser la parole, si ?
Louis Varik
Serpentard
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Re: Les vestiaires Louis Varik, le Lun 29 Jan - 14:21
- Oui... Mais... Je vais devoir attendre longtemps ? Et rien n'empêche qu'on puisse se voir avant ça, si ? Parce que... Peut-être que je pourrais venir te voir à la table des Serpentard au petit-déjeuner un jour ? Et si on se croise dans un couloir, on pourra quand même se parler non ? On n'est pas obligé d'attendre cette date-là pour s'adresser la parole, si ?
Louis se redressa, il fallu quelques secondes pour qu'il réalise ce que la jolie brune venait de lui dire. Puis il éclata de rire. Même si Jo, en face de lui avait plus l'air d'une petite fille ayant peur de se faire gronder, la situation l'amusait particulièrement.
- Pourquoi? C'est parce qu'on se retrouve enfermé dans ce vestiaire qu'on semble se cacher?
A nouveau il rit face à la situation.
- Hum... Excuse-moi, ne le prend pas mal mais... Bien entendu, je n'ai pas à me cacher de toi. Tu es la bienvenue partout ou je me trouve, tu es libre de faire ce que tu souhaites. Et entre nous, j’espère qu'au croisement d'un couloir, j'aurai quelques mots de ta part! Donc non, ma petite idée, on va dire que ça sera ta petite surprise rien que pour toi.
Il fixa la jeune fille, elle ne paraissait pas rassurée depuis le début de la conversation.
- Par contre, tu es tellement plus jolie quand tu souris, quand tes yeux pétilles ou quand tu me lances quelque chose dessus. J'ai dit quelque chose de mal?
Il lâcha les mains de Jo, il venait à l'instant de se rendre compte qu'il ne les avait pas lâchées depuis le début. La chaleur moite de ses paumes lui manquait déjà, mais le manque de réaction de la belle brune le perturbait un peu.
- Donc voilà, si tu as envie qu'on se voit, j'en serais ravi. Tu peux venir t'asseoir à la table des Serpents, je ne pense pas que ça soit eux qui diront quoi que ce soit. J'ai par contre remarqué certaines œillades de la part de Gryffondors lors de notre rencontre à l'Occamy Doré. Tu risques d'avoir certains commentaires...
Louis ne connaissait pas ceux dont il parlait, il les avait croisé lors de leur rencontre à L'Occamy mais ne leur avait jamais adressé la parole. Il devait sans doute s'agir de proches de Jo, ils avaient l'air de bien la connaître. Ca ne le dérangeait pas qu'ils soient "épiés" mais il espérait secrètement que ça n’entache pas leur relation naissante. Il profitait de chacun des moments en sa compagnie mais si elle devait faire écouter quelqu'un, aucun doute qu'elle ne le choisirait pas. Rien que l'idée de se retrouver séparé de Jo le faisait frémir. Mais c'était normal, après tout ils ne se connaissaient que très peu.
Re: Les vestiaires Josephine Campbell, le Lun 29 Jan - 15:37
- Pourquoi? C'est parce qu'on se retrouve enfermé dans ce vestiaire qu'on semble se cacher?
Ah, oui c'est vrai, ils étaient enfermé. Elle l'avait presque oublié...
- Hum... Excuse-moi, ne le prend pas mal mais... Bien entendu, je n'ai pas à me cacher de toi. Tu es la bienvenue partout ou je me trouve, tu es libre de faire ce que tu souhaites. Et entre nous, j’espère qu'au croisement d'un couloir, j'aurai quelques mots de ta part! Donc non, ma petite idée, on va dire que ça sera ta petite surprise rien que pour toi.
Qu'elle prenne mal quoi ? Qu'il se mette à rire ? Elle pourrait dire toutes les âneries du monde juste pour qu'il continue. Et puis il avait dit "ta petite surprise rien que pour toi" alors franchement ce n'était pas tout de suite qu'elle allait prendre mal quelque chose qui venait de lui. Il venait de gagner plein de points, au contraire.
- Par contre, tu es tellement plus jolie quand tu souris, quand tes yeux pétilles ou quand tu me lances quelque chose dessus. J'ai dit quelque chose de mal?
"Joli", c'était bien ça qu'il venait de dire ? Aussitôt dit, le rouge lui monta aux joues. Elle n'avait pas l'habitude qu'on la qualifie de jolie. De petite fille gâtée, d'excitée, d'emmerdeuse oui, mais ça non. Et qu'est-ce qu'elle pouvait lui répondre ? Non, il n'avait rien dit de mal, c'était juste elle qui disait n'importe quoi.
Mais pourquoi, il avait lâché ses mains ? Non ! Elle n'était pas du tout d'accord avec ça ! Mais, pourquoi ?
*Rien ne t'empêche de le faire à ton tour hein!*
- Donc voilà, si tu as envie qu'on se voit, j'en serais ravi. Tu peux venir t'asseoir à la table des Serpents, je ne pense pas que ça soit eux qui diront quoi que ce soit. J'ai par contre remarqué certaines œillades de la part de Gryffondors lors de notre rencontre à l'Occamy Doré. Tu risques d'avoir certains commentaires...
Elle avait passé le reste de son service complètement à l'ouest ce jour-là alors elle mit un certain temps avant de trouver à quoi ou plutôt à qui il faisait référence. Sur ce point, elle pouvait le rassurer.
- Oh, ne t'inquiète pas pour ça.
En ce qui concernait Aria, il n'y avait rien à craindre. Et pour ce qui était de Daemon, son cousin, il pouvait se montrer très protecteur, mais il était incapable de faire quelque chose qui pourrait lui faire du mal. Il ne ferait pas l'amalgame entre ce qu'il s'était passé avec son ex-copine qui se trouvait à Serpentard et sa relation à elle avec Louis, si ?
*Impossible!*
- Et puis, ce que peuvent penser les autres...
Elle se mit sur la pointe des pieds, posa sa main sur son épaule pour avoir un appui et l'embrassa furtivement juste en dessous de sa pommette gauche.
- Honnêtement, je m'en fiche.
Elle resta un petit moment comme ça, toujours sur la pointe des pieds, à se demander si elle pouvait recommencer. Une petite voix dans sa tête en demandait plus, mais elle fit mine de ne pas l'écouter. Non, pour le moment, c'était trop tôt.
Un deuxième baiser suivit. Moins rapide celui-ci. Même un peu plus long que ce qu'il aurait dû. Elle en profita pour respirer son parfum. Elle n'arrivait plus à le sentir sur son écharpe, il n'y avait plus rien dessus tellement elle l'avait mis sous son nez.
- Oh, j'y pense, j'ai ta cape et ton écharpe dans mon sac. Il faut que je te les redonne. Tu sais que je pouvais presque me servir de ta cape comme une couverture, tellement elle est grande ?
Elle se détacha alors de Louis et se dirigea vers la porte, ce n'est que lorsqu'elle tenta de l'ouvrir qu'elle se rappela qu'il l'avait verrouillée.
Louis Varik
Serpentard
Année à Poudlard : Aucune année renseignée
Matière optionnelle : Pas encore disponible
Spécialité(s) : - Permis de Transplanage
Re: Les vestiaires Louis Varik, le Lun 29 Jan - 16:34
- Oh, ne t'inquiète pas pour ça. Et puis, ce que peuvent penser les autres..
Louis fut surpris de sentir Jo s'appuyer sur son épaule, s'étendre jusqu'à sa joue et y déposer un délicat baiser. Il aurait souhaité répondre qu'il ne s'inquiétait pas, que c'était pour elle, pour ne pas avoir de souci avec ses amis et proches, mais elle lui avait littéralement coupé la parole. A ce moment il ne souhaitait qu'une chose, que ce moment ne finisse pas, rester avec elle dans cet endroit exigu ne rien dire, écouter la pluie battante, voir le jour se coucher.
- Honnêtement, je m'en fiche.
* De? On parlait de quoi déjà? A oui, les autres... Pareil, aucun intérêt.*
A nouveau, les lèvres de la belle brune vinrent se poser sur sa joue, le parfum enivrant de Jo le fit décoller, il s'évada l'espace de quelques instants dans le capharnaüm des pensées qui se bousculaient dans sa tête.
- Oh, j'y pense, j'ai ta cape et ton écharpe dans mon sac. Il faut que je te les redonne. Tu sais que je pouvais presque me servir de ta cape comme une couverture, tellement elle est grande ?
* Quelle cape? Ah oui, l'autre fois à Pré-Au-Lard...*
La jeune fille se retourna vers la porte, tenta de l'ouvrir mais avait manifestement oublié qu'elle était verrouillée. Louis s'approcha d'elle, mit sa main sur son épaule et la retourna vers lui. Il se pencha vers elle, glissa sa main sur sa joue, la faisant glisser le long de son cou. Avec ses lèvres, il trouva finalement celles de Jo, le jeune garçon y déposa un doux baiser puis glissa sur la joue de la Gryffondor avant de rejoindre le cou de celle-ci. D'un tendre mouvement de sa main, il repoussa l'écharpe recouvrant la peau de la belle brune et à nouveau effleura celle-ci de ses lèvres. Il n'avait pas prit la peine de garder ses yeux ouverts, il ne voulait pas voir la réaction de Jo suite à sa prise d’initiative. Est-ce qu'il le regrettait, non, c'était juste l’aboutissement parfait pour cette journée. Néanmoins un peu court à son goût.
Puis d'un geste furtif, il sortit sa baguette et murmura "Alohomora". Un léger cliquetis se fit entendre en direction de la porte avant de s'ouvrir. Il prit ses affaires sur la banc, passa à côté de Jo et lui murmura à l'orreille :
- Merci...
Puis Louis disparu par l'embrasure de la porte, il traversa le rideau de pluie et s'éloigna en direction du château. A peine avait-il fait deux pas que sa silhouette se transforma en ombre avant de finalement s'évanouir dans le déluge extérieur.
Re: Les vestiaires Josephine Campbell, le Mar 30 Jan - 20:13
Lorsqu’elle avait senti la main sur son épaule elle avait pensé naïvement qu’il allait seulement la pousser pour pouvoir déverrouiller la porte. Mais il n’en fit rien. Elle se laissa faire et se retourna de sorte à se retrouver face à lui. Ce n’est que là qu’elle comprit vraiment ce qu’il allait faire. Elle s’était interdit de franchir ce cap avec lui quelques instants plus tôt et dès qu’il posa ses lèvres sur les siennes, elle le regretta aussitôt. Elle aurait dû le faire. Elle en aurait eu beaucoup plus.
Il avait passé sa main le long de son cou, ce qui lui déclencha des frissons dans tout le corps. Par ce simple geste, il venait d’éveiller tous ses sens. Elle venait de ressentir quelque chose qu’elle ne pensait pas être capable de ressentir jusqu’à ce jour. Ca la rendait vivante à un point qu’elle n’aurait pu imaginer. Et plus sa bouche descendait le long de son cou, plus elle se sentait vibrer.
Elle ne comprenait pas pourquoi, elle ressentait cette drôle de sensation dans le bas ventre. C’était difficile à définir. C’était entre la douleur et le plaisir. Si on le lui avait demandé, elle n’aurait pas su mettre de mot dessus. Mais tout ce qu’elle savait ce qu’elle n’avait pas du tout envie ce que cela s’arrête.
Mais toutes les bonnes choses ont une fin et Jo en fit la triste expérience ce jour-là. S’il lui en avait laissé le temps, elle aurait pu lui montrer à quel point elle aussi elle avait eu envie de cet instant, en répondant à ses baisers. Là, elle avait été incapable de bouger, prise par surprise. A peine avait-elle eu le temps de revenir à elle qu’il avait déverrouillé la porte et s’était retourné pour aller chercher ses affaires. Pourtant, elle aurait bien aimé à son tour avoir la chance de toucher sa peau, l’embrasser, sentir son odeur, passer sa main dans ses cheveux…
Il lui avait soufflé un « merci » juste avant de disparaitre la laissant toute pantoise au beau milieu d’un vestiaire. Elle resta là un moment perdue entre l’instant présent et ce qui venait de se passer. Elle se demanda même à un moment si elle n’avait pas imaginé tout ce qui venait de se passer.
Puis son regard se posa sur le gâteau resté sur le banc avec toujours la bougie en son sommet. Elle s’avança alors pour l’attraper et faillit s’étaler de tout son long sur le sol, s’emmêlant les pieds dès le premier pas. Elle avait une drôle de sensation dans les jambes, elles étaient toutes engourdies et tremblaient. Heureusement pour elle, elle réussit à reprendre de l’équilibre au dernier instant et resta au final bien debout. C’était surement un autre effet secondaire de ce qu’il venait de se passer.
Avant de retourner vers le château, elle s’assit sur le banc, attendant que les tremblements passent. Elle en profita pour déguster le petit gâteau d’anniversaire qui disparut en deux bouchées. *Louis, lui n’en aurait fait qu’une.*
Louis…
Elle avait déjà envie de le revoir… D’ailleurs comment est-ce qu’elle devrait réagir la prochaine fois avec lui ? Elle devrait faire comme si de rien était ? Non elle en serait incapable. Pas après ça. Est-ce qu’elle devrait lui montrer qu’elle avait envie que ça se reproduise ? Oui évidemment. Mais … Elle ne voulait pas que ça aille trop vite. C’était aller trop vite que d’en redemander encore ? Elle ne savait plus. Elle était complètement perdue.
Ce qui était sure, c’est qu’elle avait envie de lui montrer qu’elle avait apprécié et qu’elle ne regrettait pas du tout ce qu’il venait de faire. Elle le montrerait peut être avec pas grand-chose, un effleurement de main alors qu’ils se croiseraient dans un couloir juste après avoir échangé quelques mots ou bien un bisou sur sa joue juste avant de s’assoir près de lui à la table des Serpentard. Elle verrait bien comment tout cela se présenterait.
Lorsqu’elle revint au château, elle mit un moment avant de trouver la tour Gryffondor. Elle était complétement dans la lune et se trompa même plusieurs fois de mot de passer pour pouvoir entrer dans la salle commune. Elle prit de suite la direction de sa chambre et s’étala sur le dos, de tout son long sur le lit. Elle avait beau fermer les yeux, elle ne voyait plus que la couleur bleu des iris de Louis.
Re: Les vestiaires Alice Grant, le Jeu 15 Fév - 22:44
Post unique Suite de [https://www.harrypotter2005.net/t50852p105-balade-aerienne#1154327]là[/url] Vous êtes bien entendus encouragés à poster à la suite pour réagir à la trouvaille des journaux!
Tu ouvres la porte des vestiaires, toujours planquée sous ta cape d'invisibilité. Tu parcours rapidement du regard cette pièce où tu as connu angoisse, excitation, encouragements de Miss Shake, discours particulier de Lestrange, stress, victoires et défaites... mais tu ne viens pas pour enfiler ta tenue de Quidditch. Tu viens pour placarder aux murs des journaux enflammés d'espoir. A l'aide de quelques #Legglutten, tu fixes tout ceux qu'il te reste, et en glisse même sur les bancs et dans les casier. Il suffira de mimer la surprise lors du prochain entrainement...
Voilà. Tu n'en as plus. Tu jettes un nouveau regard sur la salle, éclairée par les flammes qui ne brûlent pas: c'est une métamorphose. Satisfaite de ta tournée, tu te diriges vers la sortie. Lorsque tu seras bien à l'abri dans les toilettes de l'école, t'enlèveras ta cape et ton masque puis tu iras tout droit dans les dortoirs pour t'affaler sur ton lit. Ni vue, ni connue. Enfin t'espères que ton chat sera la seul témoin de tes agissements... t'en étais où, dans ton rêve? Ah oui, le but...
L'Étincelle
Entre la vie et la mort
« Quand on se rend compte de ce qu’il se passe, c’est déjà trop tard. Il y a des dizaines de corps enchevêtrés partout sur le sol, des morts, des blessés, des cris, des flammes… C’est un décor d’apocalypse qui prend vie tandis qu’on se rend peu à peu compte de ce qui se joue sous nos yeux. Il y avait des Inferis partout… »
En ce soir d’Halloween, c’est un nouveau spectacle macabre orchestré par les Mangemorts qui se révèle aux yeux des passants. Des sorciers, malheureusement déjà trop habitués à l’horreur de ces vengeurs masqués, mais surtout des moldus, tués en masse pour permettre de créer des morts-vivants.
On ne peut pas ignorer les hurlements.
Sur les lieux, des sorciers se défendent comme ils peuvent pour sauver ce qu’il reste à sauver et limiter les dégâts. Et dans ce combat entre le bien et le mal l’âge ne compte pas, étudiants comme adultes se battent côte à côte. "je me rendais simplement au travail quand je suis tombée sur des Inferi et des Mangemorts dans les couloirs du métro londonien." Témoigne une jeune sorcière. "Je ne saurais pas dire exactement pourquoi j'ai agi, [...] mais je suppose que j'ai voulu contribuer, faire ma part pour combattre la menace mangemort."
Agir. Il en va de la responsabilité de tout un chacun, de protéger et d'aider ceux qui en ont besoin. Il n'y a que de cette manière que nos rues pourront être un jour plus sûres. Car le seul courage des Aurors et des Phénix ne suffira pas, nous avons besoin de vous, comme vous avez besoin de nous. "J'ai réussi à détruire quelques Inferi (j'ai un certain penchant pour les bombes, aussi surprenant que cela puisse paraître), mais j'ai très vite perdu la main. Il y a eu un moment, quelques minutes, ou peut-être plus, où j'ai aussi cru que j'allais perdre la vie, mais, heureusement pour moi, les Aurors et leurs soutiens sont intervenus, faisant fuir les Mangemorts, éliminant les derniers Inferi et sécurisant le périmètre."
L’Ordre sait. Vous ne nous avez pas vu, mais nous étions là. Pour vous. Avec vous dans ce combat contre les forces du mal.
Et lorsqu’enfin tout s’est arrêté, il ne resta qu’un lourd silence, seulement entrecoupé de quelques gémissements de douleurs et des flammes mangeuses de corps et d’objets. Et des morts. Joyeux Halloween, signé : les Mangemorts.
Visage acidulé
Script de l'interview audio ci-dessus:
Côme Entateur – Bonjour, je suis Come Entateur pour l'Etincelle. Aujourd'hui je reçois quelqu'un de spécial pour une interview exceptionnelle : un membre de l'Ordre du Phenix. Sa voix a été modifiée pour garantir son anonymat. Mon cher, pouvez-vous vous présenter un peu ? Reyes – Bonjour, mon nom de code est Reyes. Attendez, c'est ma voix ? C'est ça ma voix ? Bref. Je suis un Phénix depuis quelques années déjà. Je voue la plupart de mon temps à la protection des sorciers et des moldus. C.E. - Pourquoi ne pas être auror dans ce cas là ? R. - Et bien parce que la tâche des Aurors est de chasser les mages noirs mon cher Côme. Moi je ne fais pas que ça, j'interviens en cas d'attaque, je prépare des gens, je fais des filatures, je protège les moldus... C.E. - Pourquoi ne pas se fier au Ministère alors ? R. - Disons que le Ministère et moi n'avons pas une bonne entente. J'ai quelques secrets et je n'aimerai pas que le Ministère soit au courant. Et puis, nous n'avons pas les mêmes méthodes... C.E. - Alors dîtes moi mon cher Reyes, qu'est-ce qui vous pousse à prendre la parole aujourd'hui ? R. - Récemment il m'est arrivé quelque chose qui m'a fait prendre conscience que personne n'est en sécurité, pas même les membres de l'Ordre. En effet, j'ai été capturé par les Mangemorts. C.E. - Peut-être n'étiez pas assez préparé ? R. - Peut-être. Mais de base, j'avais juste un rendez vous avec quelqu'un pour lui expliquer le but de l'Ordre du Phénix et pourquoi les Mangemorts ne sont pas une solution. C.E – Et qu'est-ce qu'il s'est passé ? R-. Il s'est avéré que ce quelqu'un est un Mangemort et qu'il m'a capturé quand il a apprit que j'étais un Phénix. Il m'a même montré sa marque, vous savez le tatouage en forme de crâne. Pfff. Il m'a ligoté et m'a amené dans un endroit où d'autres Mangemorts sont arrivés C.E. - Pour expliquer le but de l'Ordre du Phénix vous avez dit ? R. - L'Ordre du Phénix a pour vocation de pourchasser les mangemorts, mais pas que. Mon avis est que nous sommes là aussi pour protéger toute la population, sorcière ou non. Que vous soyez né moldu, sang pur, sang-mêlé ou moldu, nous ne faisons pas de distinctions : nous protégeons tout le monde car nous plaçons tout le monde sur un même pied d'égalité. Pour nous, aucune vie n'est plus importante qu'une autre. Nous luttons aussi pour conserver le secret magique car s'il disparaissait, une guerre éclaterait entre les sorciers et les moldus. Et je ne pourrai vous dire qui gagnerait : les sorciers ont la magie mais les moldus ont des armes qui pourraient nous annihiler en aussi peu de temps qu'il en faut pour dire "Magenmagot". .E. - Et les Mangemorts dans tout ça, qu'avez-vous contre ? R. - Ils sont une menace pour ce que l'Ordre représente et ce contre quoi il lutte. Ils utilisent des moyens de torture qui sont... * Reyes réprime un frisson avant de reprendre* Je veux dire, ils n'hésitent pas lorsqu'il s'agit des moyens. Regardez : ils ont attaqué Poudlard. Vous trouvez ça courageux, vous, de s'attaquer à des élèves, des enfants en plein apprentissage ? Moi je trouve ça lâche et couard. Vous savez ce qu'ils m'ont fait ? Ils m'ont jeté de l'acide au visage, ont tenté de me noyer, m'ont dessiné sur le ventre avec un couteau. Et ils ont essayé de me briser, mentalement, pour récupérer des informations. Ils ont eu malheureusement, je ne suis pas infaillible. Vous pensez bien qu'il m'aurait laissé crever la gueule ouverte si je n'avais pas trouvé un sombre moyen de m'en sortir. Et maintenant vous me voyez tel quel, le visage ravagé par l'acide dans une cicatrice qui ne me quittera jamais. Aujourd'hui, je suis obligé de vivre masqué dans ce monde qui est déjà caché, tout ça parce que les Mangemorts aimeraient pouvoir faire ce qu'ils ont envie. C'est égoïste de leur part je trouve. C.E. - Comment vous en êtes-vous sorti alors ? R. - C'est une information que je préfère garder pour moi monsieur Entateur. C.E. - Mais vous n'avez pas peur qu'ils vous retrouvent ? R. - La peur, une de leur meilleure arme. Enlevez-leur et qu'est-ce qui leur reste ? La magie ? Comme s'ils étaient les seuls à la posséder. Non, je n'ai pas peur qu'ils me retrouvent. Je n'attends que ça. Comme ça je pourrai les attraper, les démasquer et les amener à la jolie cellule qui les attend à Azkaban. C.E. - Mais si les Mangemorts ont réussi à vous capturer et vous torturez alors que vous êtes un Phénix, comment pouvons-nous vous faire confiance ? Comment être sûr qu'ils ne sont pas trop forts ? R. - Vous savez, l'Ordre représente aussi l'espoir. L'espoir qu'un jour tous ces meurtres cessent et que cette terreur s'en aille. Il faut remettre ma capture dans son contexte. Ce mangemort m'a eu par surprise : il savait qui j'étais et ce que je voulais, moi je pensais juste qu'il était un allié potentiel. Je n'étais pas préparé. L'Ordre est intervenu à plusieurs endroits : lors de l'attaque de Poudlard par exemple. J'y étais, j'ai sauvé des élèves dans la Grande Salle. Je les ai conduit jusqu'à l'Infirmerie où ils étaient en sécurité : aucun de ceux qui étaient sous ma protection ont été blessé, du moins, ceux qui ne l'étaient pas avant que j'arrive. C.E. - Vous avez dit, un peu plus tôt, qu'il faut se méfier de tout le monde, pourquoi me faîtes-vous confiance ? R. - Mais je ne vous fais pas confiance. En fait, d'ici cinq secondes, vous aurez tout oublié. C.E. - Comment ça ? R. - Oubliettes ! C.E. - Euuuuh... Euh bonjour ! Je suis Côme Entateur et... R. - Roooh tais-toi ! Stupefix !
Passé sous silence
« Ce n'est pas la souffrance de l'enfant qui est révoltante en elle-même, mais le fait que cette souffrance ne soit pas justifiée. La souffrance use l'espoir et la foi. »
Certains pensent que la guerre est à nos portes, d’autres qu’elle est encore loin, pourtant les Mangemorts nous donnent chaque jour des preuves supplémentaires : la guerre est là. Ni proche ni lointaine, juste déjà présente dans nos vies, nos rues, nos écoles. La mort rode et vous n’avez pas besoin de lire ces lignes pour le savoir. Et j’ose espérer que personne n’ait put ignorer les différentes attaques qui ont eu lieu. Celle de Poudlard et de ses élèves sous impero aura fait particulièrement de bruit. La « sécurité » n’est plus qu’un mot qui a perdu tout son sens et celui qui prétendra le contraire est un fou. Il vous ment ou se ment à lui-même.
Pourtant, malgré la médiatisation qui entoure chacune des attaques des Mangemorts, il y a quelque chose que vous ignorez sur eux. Sur l’une de leur action. Car avant aujourd’hui, personne n’avait daigné parler de leur prise d’otage sur des élèves. Néanmoins l’Ordre du Phénix sait et nous avons à cœur de dénoncer ces actes abominables. Il est temps d’y mettre un terme. Il est temps de retrouver le chemin de la lumière !
Car oui, peu avant l’attaque de Poudlard, les Mangemorts ont prit plusieurs élèves en otages. Profitant d’une soirée organisée par Sergeï Kohlov pour son club dédié à l’élite, les Mages noirs ont investi les lieux par la force. Ils ont récupéré les baguettes de ceux qui étaient trop effrayés pour riposter, briser celles de ceux qui ne voulaient pas se soumettre. Entre menaces et promesses, les Mangemorts ont alors tenté de faire croire que leur cause était noble, que leur but était juste.
Il n’y aura eu que deux blessés ce soir-là. Une étudiante de dernière année gravement brûlée au bras et un professeur, par la suite kidnappé par les mêmes Mages qui, en prônant la justice et la non-violence, avait fait taire Malena Kane à coup de sortilèges sanglants. Et où est-il à présent ? Pourtant, malgré leur incapacité à ne pas faire couler le sang, leur but n’était pas de faire mal ce soir-là, mais de recruter des fidèles. De jeunes personnes, naïves et vulnérables, qui pourrait par la suite être utilisé comme bon leur semblerait. Et tous ont accepté, car ce soir-là les Mangemorts avaient un avantage que les élèves n’avaient pas : des masques. Masques qui protégeaient leur vie, leurs proches, pas celles des élèves qui, en refusant, signaient à coup sûr leur mort et celle de leurs familles.
Avez-vous besoin de plus de preuves ? Avez-vous besoins de plus de morts pour vous rendre compte que la situation est grave ? Car vous pouvez agir, vous tous, pour que le monde des sorciers soit à nouveau un endroit sûr pour nos enfants. Il vient un moment ou la peur n’est plus une excuse suffisante, car même en fermant les yeux, la guerre vous brisera. Alors battez-vous ! Révoltez-vous ! Car les Phénix ne sont pas les seules à pouvoir se battre pour ce qui est juste. Vous n’êtes pas obligés de brûler sous leurs sorts, vous pouvez avoir des ailes, vous pouvez avoir des flammes et un cœur. Alors pour vous et pour ceux qui viendrons après, ne renoncez pas. Jamais.
Rejoignez-nous
Qui sommes-nous?
Avez-vous peur ? Peur du monde et du danger qui rode ? Laissez-vous vos enfants se promener librement alors que le Soleil se couche ? Certains prônent la violence pendant que d'autres peinent à montrer le bout de leur nez. La sécurité n'est plus un maître mot sur lequel compter. Savez-vous ce qu'est l'espoir ? L'espoir, c'est ce petit oiseau qui chante sur la branche d'un arbre calciné dans une marre de cendres. C'est ce petit enfant qui joue avec ses voitures et qui se verrait bien conduire l'une d'entre elle. L'espoir, c'est ce sentiment qu'au fond de vous, vous savez que tout ira mieux bientôt. Nous sommes l'Espoir, nous sommes la lueur dans les ténèbres. Nous sommes un rocher protecteur qui lutte contre l'ouragan à venir. Nos flammes repoussent les ténèbres et nos larmes soignent vos plaies. Nous sommes l'Ordre du Phénix. Accompagnés de nos alliés nous marchons sur les pas des plus grands de l'Histoire. Nous agissons dans l'ombre pour ramener un tant soit peu d'espoir dans vos yeux. Ne baissez pas les bras. Cachés, nous sommes là. Redoutez le noir, méfiez vous de la dite Justice. N'oubliez pas que nos larmes guérissent.
Comment nous rejoindre?
Agir dans l'ombre et observer sont intimement liés. Nous remarquons les plus téméraires d'entre vous. Si vous avez une âme susceptible d'être notre sœur d'armes, alors nous vous trouverons. Nous sommes la lumière au delà des ténèbres. Nous sommes là quelque part, parmi la foule, nos yeux se posent sur vous. Nous viendrons vous chercher. Soyez prêt.
Re: Les vestiaires Gabrielle Phoenix, le Ven 10 Aoû - 17:35
Promenons-nous dans les bois - PV Aysha
Avec le LA de la miss
Ses pieds foulèrent enfin la pelouse quittée une demi-heure auparavant. Gabrielle leva les yeux vers les quelques nuages moutonnant qui s’étaient formés pendant qu’elle volait, bien au-dessus de l’attitude qu’elle avait atteinte. Elle resta perdue un instant dans cette contemplation muette, son balai dans la main, le souffle lui revenant. Etonnant comme l’azur semblait toujours reculer au fur et à mesure qu’elle s’élevait, les stratus formaient là-haut une ligne d’arrivée infranchissable, un défi pour l’esprit que le corps seul ne pouvait satisfaire.
La session n’avait pas été particulièrement éprouvante, la brunette n’avait pas eu l’envie d’éreinter sa carcasse aujourd’hui, elle voulait simplement prendre l’air, un bon bol, prendre du recul, de la distance. Laisser les cours au château, le stress des examens tout en bas. Étrangement, dans les moments où l’on ne se trouvait pas assis devant son parchemin, les meilleures idées affluaient, la mémoire se révélait plus fonctionnelle. C’est en voulant pourtant faire abstraction de ces capacités scolaires que la jeune fille s’était présentée plus tôt sur le terrain. Elle s’était lancée dans un ballet aérien, voulant jouir des sensations offertes par le vol dont elle ne pourrait se lasser. Cependant la subtilité de son maniement, la puissance qu'elle influait à l’engin se trouvaient limitées par la qualité plutôt médiocre du matériel que l’école avait mis à disposition de ses élèves. Pour ceux n’ayant pas la responsabilité de jouer officiellement du moins. Les membres des équipes respectives aux quatre maisons se trouvaient bien mieux lotis, avec un équipement qui leur était réservé. Tout de même satisfaite par cet instant suspendu, dans l’air, dans le temps, la bleu et bronze avait amorcé une descente tranquille qui nous menait jusqu’à l’instant présent.
Une dernière expiration avant de relâcher la voûte de son emprise oculaire pour se diriger vers les vestiaires. Un arrêt s’imposait juste avant dans le hangar à balai, pour y reposer le destrier qu’elle avait emprunté pour sa promenade de santé. Lorsqu’elle entra, la pièce n’était pas vide. Bien évidemment me diriez-vous, des dizaines de balais devaient s’y trouver entassés… Mais celle-ci n’était pas dénuée de présence humaine. Une chevelure sombre, appartenant sans doute à une demoiselle de dos, se présentait à la sorcière. Après quelques pas, la Canadienne put découvrir le visage de celle qui se trouvait installée là, le nez sur un manche, nullement vêtue d’une tenue qui lui permettrait de pratiquer. Elle reconnut bien entendu sa préfète, également poursuiveuse émérite de Serdaigle.
En reposant à son emplacement initial celui qu'elle tenait, la jeune fille prit un ton jovial pour s’adresser à l’autre sorcière.
- Salut Aysha, qu’est-ce que tu fais de beau?
Gabrielle alla s’asseoir non loin d'elle pour commencer à délasser ses bottes, réellement curieuse de savoir ce que la joueuse fabriquait en ce lieu.
Aysha Brayd
Serdaigle
Année à Poudlard : Septième année
Matière optionnelle : Médicomagie
Spécialité(s) : Permis de Transplanage
Re: Les vestiaires Aysha Brayd, le Ven 10 Aoû - 19:53
Carnet en main, Aysha traversait le parc a grands pas, sans s'arrêter pour contempler la silhouette du château sous le soleil brillant ou rappeler a l'ordre des premières années chahuteurs. Le panel de domaines qui l'intéressaient était très large, et depuis quelques temps elle avait ajouté une nouvelle corde a son arc. A la fin du dernier cours fusionné de vol et d'enchantements, elle avait longuement réfléchi a propos de la fabrication de balais. Cette première approche lui avait beaucoup plu, et l'idée avait doucement germé dans son esprit qu'elle pourrait creuser ce domaine. D'ailleurs, tout art qui touchait a la sculpture du bois la passionnait. Elle avait déjà trouvé un sujet fascinant depuis qu'elle travaillait chez Ollivanders, et voilà qu'elle se mettait a se prendre d'intérêt pour la fabrication de ces sublimes engins volants.
Parvenue au terrain de Quidditch, Aysha fila droit sur le hangar a balais, jetant a peine un regard a la silhouette lointaine qui survolait les anneaux un peu plus loin. Puis elle s'engouffra dans la cabane remplie de balais en tous genres. Elle inspira avec un sourire. Un mélange de bois, de vernis et terre emplissait l'espace. On ne pouvait pas en dire autant du vestiaire voisin, qui sentait d'avantage la sueur que l'herbe fraîche. Aysha contempla tout d'abord l'endroit, qu'elle connaissait bien depuis son entrée dans l'équipe et qu'elle n'avait pourtant jamais pris le soin de détailler. Les balais des membres de l'équipe de Serdaigle trônaient sur l'un des murs. Le sien, un Tourbillon de Flammes, lui faisait de l'oeil. Mais elle n'était pas là pour s'entraîner. Elle n'allait d'ailleurs même pas enfourcher son balai. Ce jour là, elle était venue observer. C'était, selon elle, la première et la meilleure façon d'aborder un nouveau domaine inconnu. Il lui semblait particulièrement intéressant d'étudier la façon dont le bois était travaillé sur un balai. Elle s'y connaissait d'avantage en confection de baguettes et espérait que ses connaissances lui seraient utiles pour s'initier à la confection de balais.
Aysha commença donc sa séance d'observation. Elle regarda de près les différents manches, tentant de deviner de quel bois il s'agissait a chaque fois. Il lui semblait en reconnaître la plupart. Elle laissa courir ses doigts sur les courbes de couleur, les nœuds et les rainures brunes recouvertes de vernis. Déjà se profilaient dans son esprit des images de balais qu'elle aurait fabriqués de ses propres mains, comme elle taillait des baguettes grossières a ses heures perdues dans l'atelier vide d'Ollivanders. Voilà qui serait d'autant plus compliqué. Soudain, la porte grinça dans son dos. Aysha se retourna, curieuse, s'attendant a voir arriver là silhouette qui s'entraînait lorsqu'elle était arrivée. Cette silhouette s'avérait être Gabrielle, une élève de sa maison. Elles n'étaient pas particulièrement proches mais s'étaient toujours bien entendues. La jeune femme reposa son balai a son emplacement dédié et s'adressa a se préfète. Cette dernière lui rendit son sourire en désignant son carnet.
- Hum, ça va peut-être te paraître étrange, mais j'observais les balais, en fait. Depuis le dernier cours de Lizzie et Cara... Je m'intéresse de près a leur confection.
Elle lâcha un petit rire. Cela devait paraître assez bizarre, comme occupation.