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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Pré-au-Lard ~¤~ :: Forêt Interdite
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À l'orée de la forêt
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Mangemort 33
Chef des Mangemorts
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Re: À l'orée de la forêt
Mangemort 33, le  Jeu 15 Fév - 23:34



La nuit défile. C'est un appel qui se fait dans le noir. La lune éclaire la route, comme des phares le long des bords de route. Peut-être que d'une certaine manière, la masquée se projette dans une vieille voiture moldue, sur un chemin de terre près de la mer.
Elle conduit vers la falaise, sans jamais s'arrêter, prête à s'écraser. Assis à ses côtés, le petit Azaël qui dort à poing fermé. Il fait confiance à la mort. Mais ce n'est qu'une image, une illusion d'instant. Une peinture que les nuages dessinent dans l'horizon.

Lentement, elle s'avance alors que ses doigts s'évaporent du contact passablement humain. Cachée, sa langue lèche ses lèvres. Une énième âme a dévoré, mais aussi à protéger du vide. Un être à ne pas tirer vers le vide, mais à pousser à voler de ses propres ailes. Lui montrer comment prendre son élan et comment rester en vie. Ne pas s'effondrer et se battre pour la plus belle des causes de l'histoire. Et 33 sait, elle sait comment faire. Parce que les êtres vicieux ont toujours pleins de ressources.

Des questions peut-être ?

Presque une phrase qui se veut sans aucune réponse. Pas l'envie nécessaire de s'aventurer sur le sujet là, maintenant. Elle préférait ne pas aborder les peurs et les doutes comme avec d'autres partisans. Parce qu'elle n'était pas un psychologue, elle n'aimait pas les écouter. Elle préfère juste, jouer.

Azaël Peverell
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Re: À l'orée de la forêt
Azaël Peverell, le  Mar 27 Fév - 21:14

Des questions ? Tu n'en as pas. Tu n'en as plus. Tu as déjà trouvé tes réponses. Tu sais que tu veux en être. Que t'es prêt à tout pour qu'ils soient fiers de toi. Pour qu'ils te fassent confiance. Et tu n'as aucune attention de les décevoir. Tu secoues légèrement la tête de gauche à droite.

- Non, aucune.

Tu commences simplement à te les geler ici. Cette rencontre était sans aucun doute nécessaire. T'es content que la Dame de Glace t'ait montré son vrai visage. Tu as ta récompense. Tu as son ancien masque. Tu ne pourrais être plus heureux cette nuit. Nul besoin de s'attarder davantage. Tout ce qui devait être dit a été dit, tout ce qui devait être montré a été montré. T'es déjà prêt à te barrer de là. Tu dois encore te faufiler dans ton dortoir sans que personne ne te voit. Tu en as l'habitude. Mais il faut savoir lorsqu'il est temps de se retirer.

- J'suis prêt à faire tout ce que l'Ordre me demande. Tu sais où me trouver. J'ferais mes preuves autant de fois qu'il le faudra.

Léger sourire. Comme pour appuyer tes propos. T'as toujours cette peur de ne pas être à la hauteur au fond de toi. Mais pour réussir, il faut bien essayer, pas vrai ? Tu t'enfonces à nouveau dans la forêt, afin de retourner au château rapidement et de te soustraire à la morsure du froid nocturne.


Départ d'Aza, merci amour
Vanille Fleury
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Re: À l'orée de la forêt
Vanille Fleury, le  Dim 6 Mai - 18:36

/!\ Il y a des trucs pour lesquels faut cacher les yeux des enfants
RP libre/ unique à défaut de volontaire/ pour Em si elle veut

Il est tard
un peu trop
dans les eaux du
minuit passé

dans les remous de
l'esprit cassé
pourtant ce soir
c'est toi la tare
toi qui a chopé le gros lot
les lourds maux sur ton dos

t'as les genoux dans la terre
le menton fier
puis des p*tain de larmes dans les yeux
qui brouillent les sales étoiles des cieux

pas d'armes
cette fois
juste ta fièvre qui t'enserre puis te malmène
mal à la tête, c'est un classique
t'as l'impression déjà de ne plus y croire
mais pour la quantième histoire ?

ça n'étonne même plus, détonne, un genre de jamais vu, ce matin dans le miroir t'as décidé de te détester et personne ne saura jamais pourquoi c'est que maintenant que t'as réalisé
étrange de voir son regard fracassé, les yeux rouges de n'avoir pas pleuré, au fond incompréhension, t'étais belle à la base, il y en avait sérieusement bien des plus nazes, mais c'est le cœur qui détonne, dans le pantalon que ça déconne
tu savais bien ne pas être équilibrée mais dans le procédé quelque chose a vraiment du foirer et c'est étrange parce que d'un côté ça n'avait même plus l'air un instant de t'embêter

il y a eu le déclic quand t'as vu ce jeune moldu, un beau blond aux yeux gris, tu l'as vu, t'as dis c'est moi
pourtant pas vraiment, non, au final pas du tout c'est qu'entre les jambes il avait un autre atout - ça t'as encouragé ? Je crois que tu ne sais même plus mais c'était toi et tu l'as su, t'as vu la lueur dans son regard mais lui ne t'as même pas reconnu
aucun lien de sens, de sang, d'amour, de quoique ce soit en faite, juste deux être qui se croise, se toise et s'apprivoise
un regard - un sens - le temps de comprendre

__ si moi j'avais été un garçon
ça aurait été lui

__ si moi j'avais été une fille
ça aurait été elle

tu le sais que t'es belle, ça t'encourage juste à en profiter, à te trouver encore plus laide de l'intérieur, il y en a qui parle de l'inverse, tu les crois pas sans doute es-tu trop perverse
tu l'as interpelé, il a sourit, tu l'as embrasé, il n'a rien dit

mais parfaitement normal puisque vous étiez les mêmes
tu ne sais pas comment, tu t'es retrouvée chez lui, sans doute que lui aussi il avait appris à la bonne école, une institution de comédie
t'as couché avec lui puis t'as vomis, t'as compris
ça t'as même pas dégouté de toi parce qu'au fond t'étais plus à ça et puis tu t'aimais, si t'avais pu te donner à toi tu l'aurais fait mais ça c'était encore trop compliqué, même chez les sorciers
t'es parties en emportant une mèche de cheveux
t'es parties comme t'aurais perdu ton allé simple pour le cieux
la tête basse
le sourire malicieux
t'avais en fait
gagner un voyage pour les enfers

manquait plus qu'une potion alors tu t'es souvenue qu'une fois Kalsi et toi vous aviez voulu jouer un tour en plein cour
t'as volé le polynectar en pensant qu'il ne t'en voudrait pas puis t'as à nouveau gerbé en te rendant compte à quel point t'avais pas le droit de le mériter
un instant tu t'ais hais de l'avoir rien qu'un peu associé à ça
lui qui avait toujours été blanc, celui avec qui tu pouvais vraiment n'être qu'une enfant
il ne t'avais jamais touché lui, jamais salie, peut-être que ça aurait été bien ou trop malsain tu sais pas
juste pas envie d'essayer pour ne pas finir par tout gâcher

ça tenait déjà plus qu'à un fil
un fil sur lequel
tu dansais
avec une paire de ciseaux
tranchante

t'as mélangé et puis tu as bu
la transformation fut douloureuse
t'as vu ton corps changer
puis ta vue se troubler
t'as vu ton monde vaciller
et ta vision des choses changer

t'étais un mec
et tout à brusquement vaciller

t'es à genoux dans la poussière
dans ce corps trop grand
les ongles enfoncés dans ta peau
parfaitement lisse où il ne manque qu'une chose
les cicatrices
alors tu sors un couteau
tu tailles dans ce corps étranger
cette enveloppe qui n'est pas à toi
tu lacères sa chaire
avant de hurler dans le noir

les larmes se mêlent au sang
comme avant

et si
si t'étais un mec
ça se serait passé comment ?
si t'étais un mec
tu te serais fait frapper par tes parents ?
si t'étais un mec
tu te serais laissé brisé le cœur ?
si t'étais un mec
ça aurait été quoi ta notion de douleur ?

et
si
t'étais
un
mec

est-ce qu'elle t'aimerait seulement ?
elle qui faut protéger
elle que tu n'arrives à garder
elle en qui tu veux voir de l'espoir
elle qui erre seule dans le noir

elle qui est ta raison de respirer
comme de pleurer
elle que tu ne peux aimer
parce que société

pourtant t'en as aimé
des filles
alors pourquoi cette fois ci
c'est si compliqué

tu sens ton cœur de fille
dans un corps de garçon
réfléchissant a ta vie
et ses milles interrogations

tu ne vois qu'un problème
un problème que tu chuchotes
sans bruits
un problème
qui s'envolera
dans la nuit

une seule
question
pour un manque
de solutions

pourquoi
je ne suis pas
un garçon ?


et puis ça déchire
en un soupir
de désir.
Gaëlle Panyella
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Re: À l'orée de la forêt
Gaëlle Panyella, le  Dim 6 Mai - 20:06

Oui bon c'pas aussi joli mais voilà fais attention à toi
/!/ too
et musique aussi

Les images percutent toujours autant c'est un battement qui donne le rythme du défilé des petites bougies endiablées qui n'attendent qu'une chose : tous nous brûler. J'hoquette dans le noir c'est tellement difficile j'suis tous les jours seule le soir avec moi et ces petits bonhommes qui sautent tous plus hauts les uns que les autres et l’œil affûté des étoiles me jauge oui je sais que je ne suis ni assez belle ni assez forte ni assez puissante ni assez douée ni assez spéciale pour être aimée. Parfois ce n'est même plus une question de talent. Je suis une sirène qui tourne dans son bocal on en a oubliée que j'étais non pas humaine mais simplement vivante alors j'observe dès qu'une ouverture me le permet le ciel. Si il se croit assez puissant pour me juger alors je le critique à mon tour. Horrible de constater que malgré toute réprimande il reste joli, il reste merveilleux et que parmi tous ces astres je l'entends encore me murmurer la petite Mary que ceux qu'elle avait jadis aimé et qui nous ont quitté sont les points qui brillent le plus.

C'est vrai qu'aujourd'hui il est tard
et c'est vrai que je suis seule
et c'est vrai que Stella s'est fait la malle
alors que le danger n'est jamais loin
et je sais que je devrais pas
m'traîner dans la boue comme si je n'avais plus rien à perdre
Mais mon soucis c'est que j'ai tellement perdu
qu'je vois même plus ce qu'il y a à gagner

J'aimerais tant pouvoir crier qu'aujourd'hui c'est différent. Que non, impossible. Que l'air il a changé, que les cartes ont été redistribuées. J'voudrais poser les as de coeur sur la table en hurlant que ce sont les mensonges qui leur agrandissent le nez. J'voudrais soulever mon poing plus haut que ceux qui se permettent de sautiller sur mes cheveux et prouver que m*rde c'est terminé, que j'vais bouger mes jambes et enfin envoyer des coups de pieds. C'est débile, à la fois facile et compliqué mais les gestes me manquent et l'inspiration aussi. Alors je reste à mon statut de reptile - ironique - en rampant sur la terre, en me laissant aller à toutes les idées néfastes et qui j'le sais ne me permettront pas d'me sauver. La réalité c'est que chaque nuit où j'erre je sais que c'est le même schéma qui recommence des millions de fois.

Ça déchire de savoir ça

Folie elle voulait pas de la routine
sauf que la petite maline
n'a fait qu'une chose : nous y plonger
et lorsqu'elle est partie
j'ai pas réussi à m'en échapper

Avant je racontais des histoires
Aux feuilles blanches

Aujourd'hui ce sont les mortes
qui jonchent le sol
de mes mémoires

L'encre ne sèche plus
Elle attend de couler
pour s'évaporer

Je rampe les doigts crevassés le ventre affamé et j'tombe nez à nez avec la terreur
Le sang appelle le sang
le voir couler même si sous la lune il sonne gris
Comme quand les couleurs étaient refusée
Le coeur qui pense armure
La tête qui pense erreur
Une seconde qui veut elle aussi
Voir le résultat
d'une chair tranchée
une autre de lucidité
qui connait le goût qu'a l'acier métallique
délivrance anesthésiante
qui rend pas pour autant amnésique
La dernière recommence à ramper
Il faut
pincer les plaies
il faut
sécher les larmes
il faut
arrêter de saigner
des yeux
des veines
de la peau tranchée

Je veux que le temps s'arrête et remonte
Que les aiguilles tac tic au lieu de tic tac
Faut que ça cesse cette sonnerie criarde
qui hurle de douleur
En se morfondant

Et puis je ne comprends pas le soucis de la voix. Oui tu dis que c'est un problème mais j'sais qu'il me manque une pièce, garçon tu en a tout l'air et c'est murée dans le silence que j'enlève le couteau de tes mains le lançant au loin pour ne pas avoir à mon tour envie de dessiner des lignes argentée. C'est pas l'armure la plus solide chuchotement pour ne pas réveiller les créatures qui dorment la nuit. Pas certaine qu'il m'est entendue cependant ce n'est pas l'important. À tâtons je cherche les plaies. T-shirt enlevé et puis il faut penser à compresser. J'ai pas envie d'utiliser la magie même si avec magie concorde facilité. Des bandes et des bandes pour ne pas que ça s'infecte t'oublies encore de t'aider. Le résultat peut-être pittoresque ou héroïque c'est lui qui verra bien demain. La tâche terminée me voilà allongée c'est fatiguant d'être fatiguée. Ma langue se tire pour les étoiles avant de reprendre le murmure.

Les problèmes de genre
ça a toujours été un grand mystère
j'ai pas longtemps essayé
de cacher
la folie
ni la fille
Les dernières mortes
sont sur mon dos nus
Les étoiles forte
dans les pupilles voilées
y'a l'important
puis le déni
mais ce que je sais
ce n'est vraiment pas une solution
de s'emprisonner
à coup de lignes
les barreaux de prisons
sont pour les criminels
pas pour ceux qui ont le mal de vie


Alors même si je te connais pas
Même si ça sonne faux pour toi
que je suis ni dans ta tête
ni dans ton coeur
que la routine est bien là
et que t'es dans le bocal avec moi
je te prends la main
parce que même si ça sonne vide pour toi
ça va sonner vrai pour moi
Les contacts
c'est pas une maîtrise
pourtant je sais que ça peut changer beaucoup
de se donner la main
ça crée un lien
aussi infime soit-il

entre deux âmes
-à la dérive
dans le trou noir d'une - étoile
qui se meurt
Vanille Fleury
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Re: À l'orée de la forêt
Vanille Fleury, le  Sam 12 Mai - 16:48

/!\ sujet par pour les pitis

et les ribambelles d'enfants m'ont fait me sentir un peu trop grand
ce que le désespoir semble m'avoir fait emmener bien loin
à mes dépend
j'attends
une corde ou une illusion à laquelle je me pends

un lancé de dès hasardeux, le couteau vol dans les cieux j'ai le cœur qui syncope, l'imagination qui débloque
esprit un peu fou
le mental plutôt fêlé, comme l'impression soudaine d'avoir envie d'exister, c'est quoi la barrière ? pourquoi une différence ? Entre ce moi qui pense et ce lui qui à volé mes trais, suis-je un homme ? une femme ? une simple prisonnière dans mon enveloppe d'humaine que je ne reconnais plus ?

Mais je sais que je me leurre, je sais que je ne peux rien changer, je sais que demain tout sera retourné comme hier et que c'était bien
la petite Ellana aux yeux un peu trop mouillé, au cœur légèrement brisé et ouvert comme s'il pouvait tout avaler
je peux promettre je ne boirais plus, de ne détruirais plus des vies et des amours, de cette lame qui me lacère comme j'ai pu les mutiler __ j'suis une gosse, un môme perdu dans le noir et j'ai un peu trop peur, frayeur en réalité de ne plus pouvoir prétendre au titre d'enfant gâté, tomber dans les bras d'une crise d'adolescence maintes fois répétée puis niée

Ellana
je m'appelle même pas
comme ça

ça donne froid, de se dire qu'en un éclair, nos vies peuvent disparaître, qu'un jour on est là mais que les éclair de lumière verte virevoltent partout autour de nous simplement comme si au final nous n'étions que de petites étoiles vouées à s'éteindre
...
on me vole mon arme
mes larmes se retournent
croise son visage
je tremble

mais je suis lui
alors je ne veux pas être effrayé
je suis lui
alors je ne veux pas sentir mon cœur trembler
je suis lui
pourtant j'ai du mal à respirer

pourquoi m'a t-elle volée mon arme ?
l'aurait elle fait si seulement elle savait
si elle comprenait en réalité qui j'étais ?
je voulais penser que oui
je savais pourtant que non

et je la regarde
comme la première fois
mais le cœur chargé
d'un nouveau fardeaux
c'était quoi
cette brusque envie nouvelle
de lui voler un baiser ?

Il y avait ces gens
avec qui tout allait rapidement
un clin d'œil et les doux draps d'un lit
puis ces autres un peu plus doux
qui prenait un million
de premier rendez-vous
pas plus mal ou vraiment mieux
elle j'avais juste peur
et
d'à peu près tout

je suis un criminel
tu me connais même pas


fermer les yeux
respirer un peu
espérer avant le contact qui emporte
les doigts contre les miens
électriques

et c'est se rendre compte du manque constant, de l'absence qui fait mal, de l'étrange douleur gravée en moi qui surgit quand le déni s'en va, elle est belle, je la regarde avec mes yeux de fille, mes yeux d'ennemie
toujours debout, l'oisillon est solide autant que fou
ça me perturbe, là dans le corps comme un pointe d'inconnu qui perce sans effort
étrange sentiment indéfinissable, l'envie de tuer est-elle plus forte que celle d'aimer ? à quel point la réponse peut-elle effrayer ?


je veux me croire
comme un peu plus sage
presque une image
photo envolée
d'une nostalgie d'été
effilée des vents acérés
j'ai du mal à respirer

voir son visage sans craquer
étonnement ça fait peur
inconsciemment une douleur
qui ne fait qu'empirer

alors, je recule ma main, la lâche tentant de fuir, c'est presque reculer - respiration saccadée qu'est-ce que tu fous ? c'était sidérant cette facilité qu'avaient les gens à me toucher alors qu'au fond moi, je n'avais rien demandé
et c'est la répétition, presque comme pour dramatiser la situation qui sort des lèvres tu ne me connais pas c'était vraiment nécessaire je pourrais te faire du mal, je pourrais... mais la voix s'étrangle et se brise
parce que, non, je ne pourrais rien faire du tout.
Gaëlle Panyella
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Re: À l'orée de la forêt
Gaëlle Panyella, le  Dim 13 Mai - 14:37

Je sais pas pourquoi j'ai toujours envie de tenir une main dans la mienne c'est comme si j'avais besoin de ce contact rassurant pour seulement vivre et qu'on me le refusait, comme si j'pouvais attraper n'importe quelle poignée de doigts dans la rue et les nouer aux miens mais que je ne le faisais pas parce que j'avais simplement peur des regards des interlocuteurs. Avoir une main dans la sienne c'est surtout ne pas se sentir seule. Ne plus se retrouver dans une situation où lorsque la peur ronge les griffes aussi. Ne pas mordiller le bout de ses ongles jusqu'à ce qu'il n'existe plus ne serait-ce qu'une trace de leur existence. En fait c'est un tout réconfortant et ça fait simplement du bien. Je dois faire quelque chose de ces extensions pour ne pas me sentir vidée et la meilleure des solutions c'est de se sentir aimé-e ou bien simplement aider/aidé-e.

Alors toi, là oui toi juste toi, toi qui me dis que je te connais pas merci mais je le sais que ton visage ne m'est pas familier. Que je t'ai jamais vu entre les murs de mon existence. Pourtant je suis pas coincée. Depuis l'illusion j'me laisse pas mourir entre quatre murs immaculés je ne fais que bouger et voir cette plèbe terriblifiante envahir la planète avec dégoût. Je les regarde ne pas me regarder, les fixe préoccupés. Alors ne pas te connaître ce n'est pas la première chose qui me perturbe parce que justement c'est le fait de ne pas t'avoir reconnu qui m'a fait venir vers toi.

Alors que tu sois un criminel
d'accord
mais le sang que tu as sur les mains
de ce que j'ai vu ce n'est que le tiens
Alors si je peux aider
à rattraper la bouée
t'sais toi et moi on rentrera pas forcément sur un même bateau
mais le sang sèche
la boue aussi
on final on aura quand même
des tâches à nettoyer
des yeux à essuyer
et une p-tain de vie à continuer
ça coûte pas grand chose
d'essayer

Même
si nous
on a plus envie
d'exister

Crispation lointaine, celle d'un enfant en quarantaine, d'une gamine aux dents serrés qui a vu une main sur elle se lever, une seule fois pas deux, une baffe dans une vie c'est rien, mais quand elle intervient pour un sourire de bonheur ça donne envie de gerber sur les dalles froides, de courir à s'en casser les chevilles. Y'a ce moment qui raisonne comme la première fois du j'en ai assez suivi de centaines d'instant à faire pleurer les chaumières.

Stella aime bien me dire que je suis un peu seule dans une vie parce que mes amis je les vois peu ce sont des rencontres hasardeuses au parfum de miel éphémère, que le mot ne serait-ce qu'ami n'a jamais été clairement exprimé. Ça me manque un peu la clarté de la vie qui permettait d'avancer sans trop se trébucher ne pas se faire de fausses illusions qui se transforment vite en leurres. Plus simple avant mais ça reste le passé et à moins d'avoir énormément de chance je pourrais pas y retourner.

En fait c'est compliqué quand on rampe
en allant doucement pour espérer reculer
de dire à quelqu'un qui stagne
que c'est l'heure d'avancer

Encore plus quand on nous snobe
Une main qui s'en va et un cri silencieux du coeur déchiré

Refuser c'est comme
m'empêcher de nous aider

J'aime pas ça
alors en une ronde
je deviens
une masse
refermée
repliée
peut-être que la chrysalide va enfin commencer

Ce que je fais
semblait
à mes yeux
assez limpide

J'veux pas que tu te coupes
c'est tout

comme une évidence
parce que peu importe
comment est le sang
d'où il coule
et j'en passe
ça m'semble évident que si il est là
ce n'est pas pour sortir
à l'air
de l'eau

sous terre
et brûler la peau
comme avant pour cesser

vaut mieux éviter que tout ça commence à s'infecter

Et puis tu répètes que je te connais pas et ma tête reproduit à nouveau le schéma du je sais, je sais que t'es qu'un point d'interrogation dans le grand tableau de la vie et pourtant je suis quand même là sauf que toi non plus tu ne me connais pas je sais pas si ça va servir à notre cause ou pas mais vu comment la lune nous juge de sa hauteur j'me dis que de toute façon nous sommes déjà bien bas lui et moi.

Tu pourrais me tuer ?
Au final ce ne serait pas si grave que ça

La fatalité est là
on s'en fiche
de vivre ou mourir
quand on est une illusion
vu qu'en soit
on ne meurt pas
c'est juste la peur
qui contrôle

Celle qui ne veut pas que quelqu'un découvre la supercherie
Vanille Fleury
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Re: À l'orée de la forêt
Vanille Fleury, le  Dim 24 Juin - 20:20

T.W.

C'est que cette nuit, il n'y a que les astres, seulement les étoile pour me juger et la lune pour en rigoler. Et je fais quelque chose d'interdit que même moi je ne me suis pas permis : ne plus vouloir exister. J'sais qu'il fait noir, que les reflets se perdent dans leurs robes noires, j'sais que les douze coups ont sonnés, que la vie à cesser de briller, existence ternie de milles envies. Quand je réfléchis je sens les rides se creuser sur mon visage de poupée déformé. Être au milieu du monde avec cette difficulté à respirer, j'ai un blocage comme une entrave dans la gorge qui me tiens contre le sol. Vulgaire pantin de ficelles et de papier, couché sur une plage de sable mouillé. Tu sais ici il n'y a pas de mer, ici il n'y a que l'enfer, les torrents salés qui se déversent sous les yeux fatigués. C'est comme un cauchemar en un peu plus vivant, alors j'humidifie ma terre aride de sang espérant sans doute y voir pousser un champs de roses blanches qui pourrait me délivrer.

J'avoue, j'sais plus trop ce qu'encore j'ai le droit d'espérer, pour qui au fond j'ai le droit de prier. Je n'ai plus rien, mon corps m'a été volé par moi même et coincée dans cette enveloppe différente, je vois le monde de façon étrange
voilà mon cœur qui disjoncte, l'âme qui fume
je suis un brasier
je suis un damné
juste un pionnier de ma propre existence

et si et si et si
si quoi ?
si qui ?
me suit elle si je la fuis
mains dans un entremêlement bancal autant que délicat
et je me sens c*n
à chialer là sous les arbres
à pleurer alors qu'il n'y a plus personne pour me plaindre
à sentir le vent passer dans mes cheveux courts et toujours emmêlé
à regarder dans les cieux des nuages d'anges passer

Bord*l je t'aime
et j'ai envie de m'en vouloir
là accompagné dans le noir
j'ai envie qu'il se mette à pleuvoir
me perdre sous les éclairs d'orage
j'ai envie que mon cœur lâche lache
une bonne fois pour tout

je fais bien trop de mal de mes mots qui sonnent faux
se sont des maux, des faux, des mensonges et des rivaux
j'veux leur cracher à la figure mais ils me snobent

j'suis jamais assez rapide, assez grande, assez forte, assez belle - assez beau
et je connais, les petits complexe qui empêche l'adresse, les petits défauts qui s'amplifient jusqu'à m'éclater au visage
je crève de cette envie étrange que de la serrer dans mes bras
et peut-être voudra t-elle comme un élan au fond d'elle
mais je suis faible je suis faible JE SUIS FAIBLE !

j'en chialerais des nuits, le visage tourné vers l'extérieur, j'étais pas assez grande, quand on m'a ordonné de quitter l'enfance, j'étais pas prête, j'avais pas d'ailes, pas de souvenirs, j'avais rien que des cicatrices étrange qui sonnaient comme des lignes décomptant les jours à rester enfermée dans les murs de cette étrange prison - de cet étrange corps un peu malade
elle __ je peux sentir les battements de son coeur, ceux qui fillent avec ardeur
elle est en vie, elle est belle dans ce monde vivant, moi je suis menteuse/tricheur ou juste un peu perdue
j'veux voler, j'veux toucher le ciel, comme un avion de papier, je veux briser les nuages et décroché les étoiles
remplir un palais d'étincelle pour qu'elle me retrouve toucher son visage du bout des doigts comme on découvre le bonheur
mais je sais
que tout n'est
qu'illusion
faut espoir
grande question

et pourtant je porte
une main dans ses cheveux
je laisse
glisser mes doigts
pour défaire les nœuds
espérant de tout mon cœur
de ne pas être repousé.e

si c'est grave
elle s'prend pour une lambda ou comment ça se passe ?
c'est par toi que tout a commencé
un aveu qui fait peur s'il parvient à trahir l'identité
je ne veux pas te perdre
une voix de mec étranglée
j'ai le coeur qui a peur de se déchirer

ses lèvres doivent avoir
un goût sucré
je laisse mes larmes couler
c'est plus simple comme ça
qu'on on cesse pour une fois
de se masquer.
Gaëlle Panyella
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Re: À l'orée de la forêt
Gaëlle Panyella, le  Ven 20 Juil - 20:28

Musique
♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥

Dans une foule de monde il y a toujours ce sentiment d'inquiétude
Entourée par milliers et reste malgré tout l'impression de solitude
qui persiste dans le coeur qui vibre de sensations
alors qu'au final il ne fait que tourner en rond
ici des gens, là-bas d'autres
qui pointent toujours leurs doigts gras
dire que c'est notre faute
au lieu de se regarder soi
Mais ici il n'y a que lui, ici il n'y a que moi
les arbres qui nous jaugent
un couteau qui gise
et le sang dans lequel on patauge
qui dans un sens nous grise
c'est vrai quoi parfois y'a ce sentiment de puissance
de savoir ce que l'on peut se faire quand eux font l'erreur de la négligence
À deux perdus dans cette veste étendue
y'a comme cette impression d'être plus entendue
que par les oreilles sourdes d'un brasier qui m'écoute
sans comprendre à quel point combien cela me coûte

Alors que même à ses côtés je me sens illusion
j'me rends compte que c'est c*n d'avoir proposé
rien qu'une fois l'opportunité de me tuer
ce n'est pas quelque chose que les gens font
c'est ce qu'on croit : la vie appartient
à celui qui entre ses mains la détient
pour certains la question ne se pose,
Le premier cri d'un poupon qui explose
démontre que c'est à lui qu'appartient l'existence
Personne ne va venir crier à notre place
ce serait la pire des erreur, une véritable crasse
malgré tout les grandes personnes finissent par prendre la grosse tête
parfois ils se voient bestiaux, parfois prophète
d'une main qu'ils pensent juste leurs courroux s’abattent
Cassant parfois dans l'instant des illusions d'enfants
qui ne faisaient que respirer ou câliner leurs parents

Mon coeur tremble souvent d'un trop plein
qui a peur de ne plus voir les étoiles le lendemain
d'une journée difficile où rien ne tombe du ciel
quand tout raisonne comme une crise existentielle
Sur les berges du monde je cherche, coriace
le radeau qui me ramènera sur la rive d'en face
sans vouloir comprendre que ce sont mes doigts maladroits
qui devront construire ce qui me permettra
ce retour à la vie que j'attends secrètement
quand partout j'ose crier à qui veut : m'entend
qu'il n'y a rien de mieux que l'inexistence
alors que je ne fais que m'enfermer dans un abîme d'errance

Des mots qui traînent
et puis ce je t'aime
qui bouleverse
transperce
d'où vient-il
pour en venir
à cette conclusion ?
Aussi perturbé soit-il
faut-il donc en finir ?
Par la peur nouvelle
de cette incongrue parole lancée
non, continuons !
c'est qu'elle est belle
cette nouveauté

C'est pas grave, voilà ce que j'veux lui dire
bordel je t'aime aussi : ce qu'il mériterait
alors je demande conseil aux bosquets ;
dites-moi qu'il n'y a pas à rire
dites-moi que je dois lui sourire
dites-moi qu'aujourd'hui je peux l'aimer
ne serait-ce que pour l'éternité d'une soirée
dites-moi que je peux lui murmurer
que rien n'est terminé
que la partie n'est pas finie
qu'il reste encore le temps d'une vie
mais que cette nuit sera pour nous
le temps de changer à la fois rien et tout

Mais je n'ai pas le temps
il passe bien trop rapidement
alors que mes lèvres s'entrouvrent
elles s'arrêtent net quand les siennes soufrent
À la fois mensonge échappé et vérité découverte
l'inconnu vulnérable montre au chasseur qu'il est coincé au fond du gouffre
heureusement que je ne suis pas la chasseresse
qui tenterait de l'amadouer d'une caresse
Mes doigts se posent délicatement sur son épaule
dans un geste lent qui ne fait que frôler
tenter de calmer, tenter de rassurer
regards dans regards il me semble comme familier
ma tête n'a pas le temps de beaucoup y penser
quand ses propres ongles s'attardent dans des mèches
un frisson qui débute, monte en flèche
et la voix raisonnant une nouvelle fois laisse la pointe transpercer
un organe est bien trop faible contre une pointe d'acier

Ma mort ne serait donc pas voulue, sans doutes est-ce mieux qu'attendue
j'ai démarré mais je ne sais pas quoi, me serais-je encore perdue de vue ?
Perdition dans les mots raisonnant comme une promesse
tu ne me perdras pas tant que tu resteras là
oser parler en s'engageant dans l’allégresse
se rapprocher un peu, rien que quelques millimètres
est-ce cela, être ? Fatalement non, mais plus que paraître
Je me suis promis de t'aimer dans ce monde-ci
Alors que je ne te connais pas mais c'est ainsi
le coeur à ses raisons que la raison ne comprendra jamais
j'ai décidé de jouer à ne pas comprendre ; c'est fait
De ma main posée je montre ce qui délimite notre univers
ces arbres, ces terres
Une fois quitté je crois que cela sonnera comme une fin
Nous n'avons sans doutes pas les moyens
de rester, d'être à deux
en dehors de ces frontières mais crois moi quand je te dis
qu'ici-bas nous pourrons être juste ce que tu veux
une maison ou deux âmes à la noyade qui pensent que c'est fini
C'est mieux de survivre à plusieurs
que de vivre tout seul

d'être seul seul lorsque sonne la dernière heure
dans son cercueil
en regrettant les années passées
à n'exister qu'à moitié
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Re: À l'orée de la forêt
Seven, le  Jeu 23 Aoû - 4:54

pv ft. Alexeï Dragoslav



Rien n'a changé, depuis la première et dernière fois. Seulement laissez-là être sure, plus que ce qu'elle ne l'est déjà. Baguette prête au fond de la poche, dès qu'il arrivera, elle la pointera sur lui. Ne vous méprenez pas, il doit apprendre, dans les meilleures conditions, montrer ce qu'il a dans le ventre. Ce n'est pas tout de le vouloir, il faut comprendre, il faut pouvoir. Alors c'est armée et décidée qu'elle se balade dans la Forêt Interdite, lieu de leur rendez-vous. Aussi elle espère que le jeune aura compris la subtilité des mots qu'elle a emprunté dans sa missive. Mais elle n'en doute pas franchement. S'il voudra, il saura.


Les aiguilles pointeront le douze dans dix minutes, et là voilà qu'elle dessine de ses mains une grande marque de feu. Lumière espoir et tout le tralala, de quoi la trouver facilement, pour le jeune Dragoslav. Et si quelqu'un d'autre venait à se pointer, humain ou créature particulière, qu'il vienne! Ô malheureux, alors que ce soir elle pense porter tout le poids du monde au creux de ses mains. Elle se sent capable de terrasser des empires, d'écraser d'un coup de pied quoi voire qui que ce soit qui voudrait lui ôter son sourire.

Mains liées sur un habit noir serré, refrain perpétuel; elle attend. Les cheveux restent raides puisque le vent est bloqué par les arbres, les oiseaux ne chantent pas, on entend simplement certaines bêtes qui n'ont jamais l'air de vouloir dormir.
Un soupir ou deux, elle zieute sa montre et espère la venue d'Alexeï un peu avancée. Voyez cela comme une possible marque de politesse. Elle tend l'oreille, alors que sa marque de feu n'attire encore que quelques insectes virevoltant autour. Quelques pas par ci, quelques pas par là, un regard vers le ciel et le menton levé comme ça, elle ne perçoit pas même une étoile.


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Re: À l'orée de la forêt
Invité, le  Mar 4 Sep - 18:58

Ton état d'esprit était plus qu'embrumé depuis ta rencontre avec l'inconnue. Comme un piège qui t'avais été tendu, la jeune femme avait réussi à insérer en toi un esprit combatif, un esprit en contradiction avec tes convictions. Et pourtant, ces dernières devenaient de plus en plus palpables, de plus en plus réalisables. Tu avais longuement pensé aux paroles qu'elle t'avait dites et elles avaient été source de changement pour toi. En toi.

Ses mots étaient forts et son invitation ne t'avais même pas surpris. Impossible d'y répondre cependant, il fallait espérer que la masquée soit au rendez-vous.

Baguette dans ton pantalon, noir pour l'occasion parce qu'autant faire dans le non reconnaissable en pleine nuit. T'avais rejoins Pré-au-Lard dans un craquement typique des sorciers, et t'étais rendu jusqu'au début de la forêt interdite.

Si le but du jeu était de la trouver dans tout ce monticule d'arbres, elle risquait de très vite choper des rides. Heureusement qu'elle t'indiquait maintenant sa présence. Une légère boule au ventre, comme une pièce de viande qu'on lançait à un lion tu t'apprêtais à te faire bouffer tout cru par un phénix.

Les brindilles craquent sous tes pieds, tu fais pas dans la discrétion. Elle sait que tu dois venir et tu sais qu'elle est là. Tu te rapproches de cette flamme qui vibre, comme celle qui nait en toi et que Seven anime depuis votre rencontre. Tu distingues finalement sa silhouette.

- Je suis là.
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Re: À l'orée de la forêt
Seven, le  Mar 18 Sep - 14:52



Les yeux fermés dans l'ombre, elle attend. Elle guète le moindre son qui trahirait sa présence. Des brindilles qui grincent un peu, elle le sait, il est là. Baguette sortie de sa manche, elle ouvre les yeux sur Dragoslav. Un mince sourire. La marque de feu éclaire leur salle d'entraînement improvisée pour le moment. Prépare-toi.
Elle ne lui laisse pas plus de temps pour s'installer et toute de suite, de sa baguette, elle fait tomber une lourde branche devant lui, en profite pour aller se cacher derrière un des énormes troncs d'arbre.
La surprise Alexeï. La surprise. Ils vont essayer de t'avoir comme ça. Ne te laisse pas surprendre, anticipe tous leurs faits et gestes.


Et puis elle sort de sa cachette après quelques longues secondes, se plante droit devant lui, à quelques mètres de distance. Dis-moi trois adjectifs qui te définissent. En rapport avec le combat bien-sûr. La baguette laissée le long de sa hanche, elle ne compte s'en servir qu'une fois qu'elle aura entendu sa réponse. Cependant l'espoir trotte dans sa tête, que cette fois-ci il osera attaquer en premier. A titre d'exemple, je dirais que je suis agile, réactive et toujours, toujours concentrée. Il y a plusieurs moyens de s'en prendre à un adversaire. Tu peux opter pour la destruction, la manipulation, te jouer de son esprit, et bien plus encore. Chacun a ses prédispositions, d'ailleurs.


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Re: À l'orée de la forêt
Invité, le  Mar 18 Sep - 18:14

Ta respiration se fait de plus en plus calme, tu viens d'arriver au point de rendez-vous et tu sais qu'il est impossible de faire demi-tour. Tu n'as pas envie de faire demi-tour. T'es ici en ce lieu pour une bonne raison et le fait d'entendre la voix de ton interlocutrice te rassure. Juste quelques bribes. Une mise en garde et voilà qu'elle t'attaque, sans préavis.

La garde relâchée, tu as juste le temps de faire un bond en arrière pour éviter la branche qui avait été sectionnée pour l'occasion. Malgré tout, tu souris. Vous n'êtes pas ici pour jouer aux dames et encore moins pour vous apitoyer sur le sort de la forêt qui se faisait charcuter. Le ton était donné et ça ne faisait que commencer.

Tu relèves la tête et cherche Seven des yeux. D'abord cachée, elle finit néanmoins par sortir de sa tanière. Une question, trois révélations et la parole t'étais donnée. Un instant pour réfléchir et tu ouvrais la bouche à ton tour.

-  Je suis hargneux. Ça peut me faire du mal comme m'aider à surmonter un adversaire, une cause. Déterminé. Presque pour les mêmes raisons, mais j'ai tendance à ne pas lâcher prise, si je fais quelque chose j'suis prêt à aller au bout, même en étant diminué. J'ai du mal à m'avouer vaincu et d'ailleurs, ça peut me jouer des tours ...

Tu réfléchissais un instant avec soin avant d’énoncer le dernier adjectif de la liste.

- Et pour finir je pense que je me définis comme fier. J'aurais tendance à ne pas admettre la défaite aussi facilement, toujours à vouloir repousser mes limites, foncer dans mes retranchements ...

Until it's too late.
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Re: À l'orée de la forêt
Seven, le  Mar 18 Sep - 20:59

LA des SA duh



Zieutez ce sourire perpétuel, ancrée sur ses lèvres. Dieu qu'elle aimerait lui crier la vérité, qu'il sache, qu'elle lui montre qui elle est vraiment pour lui. Mais dans un coin de sa tête elle y pense, au jour où son masque tombera, où d'un sourire elle fera éclater ses cheveux foncés, la lueur de son regard, et son sourire brillant, en plein dans dans le mille; devant son visage étonné, fier, surpris. Elle imagine leur réaction, elle s'imagine lui sourire à en perdre la raison, et puis ils se comprendraient en regard, tout serait si simple, si clair, si beau. Un soupir. Elle sort enfin de ses songes pour écouter ce qu'il a à dire.


Un doigt qui vient se faufiler jusqu'entre les dents. D'un oeil attentif elle zieute et écoute son interlocuteur, Alexeï. Son plus fidèle allié. La langue se promène dans la bouche, pas un clignement des yeux. Puis elle reprend son souffle, humidifie ses lèvres. Good. Very good.
Je vais pas te demander de changer. Sois qui tu es. Affirme-toi, assume-toi. C'est ce dont les gens ont le plus peur après tout.



Et là revoilà qui dégaine sa baguette encore une fois. Elle le vise, le bout vers le coeur, et lance un basique #Locomotor Mortis qui vient ficeler les jambes du viking ensemble. Un léger rire s'échappe de sa bouche. Elle veut travailler sa réactivité, le faire réagir de plus en plus vite, que le concept d'être pris par surprise ne soit plus quelque chose dont il doit se méfier. Elle veut l'entraîner, le rendre prêt. Les temps sont durs, les temps sont sombres, le silence est plus pesant qu'à l'originaire, les visages de figent et les sourires sont de plus en plus discret. Elle a cette intuition, cette mauvaise pensée perpétuelle. Comme si quelque chose de grave allait se produire, quelque chose d'irréversible. Alors elle a peur en silence, et ses ongles viennent se planter dans sa chair sans qu'elle en fasse la demande. Elle se mord les joues, et elle en vient parfois à douter du Ciel.


Voyant le jeune encore les jambes attachées, elle manumage un beau #Finite Incantatem d'une main délicate pointée en sa direction. Your turn. Attaque! Et d'un geste vif elle ouvre grands ses bras, baguette dans sa main gauche, prête à riposter, comme pour lui dire qu'il peut y aller, qu'il doit même y aller. Elle le regarde et se demande ce qu'il a derrière la tête, le sortilège qu'il va choisir, celui qui va apparaître en premier dans son cerveau. Elle sourit discrètement, fais des gestes des doigts pour lui informer que c'est le moment de prouver de quoi il est capable.


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Re: À l'orée de la forêt
Invité, le  Mar 18 Sep - 22:01

t'as mon la tkt ♥ + LA du sol (mdr)

Attentive, la jeune femme t'avait laissé t'exprimer sans t'interrompre une seule fois. Tu avais essayé de capter les réactions de ton ainée, mais le masque rendait impossible cette investigation. Toi en revanche, tu savais dans quel état d'esprit tu étais. Si jusqu'à présent tu faisais le fier, comme tu venais si bien de le dire, petit à petit ta confiance s'ébranlait. Tu voyais clair où Seven voulait en venir et où vous alliez en arriver. Elle commence en essayant de te désarçonner quelques secondes, sans hésiter à te bloquer les jambes comme si tu étais devenu un unijambiste. Décidément, elle n'était pas présente pour rigoler. Tu devais sortir de ta zone de confort, effacer ce sourire de ton visage et te concentrer davantage.

Des vies en dépendent. La tienne en fait partie.

Les règles sont dictées et pour le moment il s'agit d'un simple échange de bon procédé. Craignant d'être à nouveau pris par surprise, tu réfléchis brievemment. La sorcière t'ayant libéré, c'est à toi que s'ouvrait le monde.

- Var säker.

Tu t'encourageais, et la cueillant comme une fleur, baguette prête à faire des étincelles, c'est toi qui allais mener la danse à l'aide d'un #Fitilia . Droit sur la sorcière, l'éclair finit néanmoins par disparaître. Aspiré, dévié, anéanti, tu t'en fiche. Il n'a pas atteint Seven, et tu dois surenchérir. La destruction directe n'est pas ton fort.

Jugeant le terrain peu stable et boueux sur lequel vous vous affrontiez, c'est un #Terra Soluenta qui sortait maintenant de ta bouche. L'informulation n'est pas ton fort et c'est un point que tu allais devoir travailler si tu voulais te défendre plus que correctement. Quasi immédiatement, c'est le sol qui commence à défaillir emportant au passage quelques buissons et racines aux alentours. Ce sortilège, tu l'avais lancé en direction de la masquée. Ensevelie vivante, c'est ce qui risquait de lui arriver si elle continuait de ne pas faire preuve de réactivité.
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Re: À l'orée de la forêt
Seven, le  Mar 16 Oct - 0:03



Peut-être voulait-elle changer d'air, modifier certaines idées sombres, espérer redéfinir le cours du temps, être actrice d'une sorte de révolution, alors qu'elle vit dans ce monde en perdition. Les yeux qui piquent de fatigue parfois, trop occupée pour prendre le temps de prendre le temps, elle lui serre seulement la main quand elle le voit passer, et puis elle n'ose jamais lui dire de calmer le jeu, de s'arrêter un petit moment. Elle n'a pas de choix que d'être une bonne directrice, une bonne maman; elle s'aventure comme elle peut dans l'extra-scolaire qu'elle considère comme répit. En fait, elle ne ferme les yeux que pour dormir.

Ça pique sous les paupières, c'est à tenter l'oubli, tenter l'abandon. Mais elle reste éveillée tout le temps, pour vivre sa vie, lui raconter des choses à lui, autres que tous ces voyages jusqu'à l'hôpital. C'est quand toute la journée qu'elle a rêvée de son lit qu'elle n'arrive toujours pas à fermer les yeux, à s'ouvrir à l'autre monde. Alors elle sort, s'en va et se faufile sur les toits de Londres. Elle fait des rencontres particulières, et puis elle appelle des gens. Des rendez-vous, des regards pour les passants. Elle mène une double vie, bien que des fois, elle a l'impression de passer à côté.


Bien tenté.


Hmm? Ah oui, elle appelle des gens, vous vous souvenez? Alexeï est là, tout ouïe, tout prêt. Alors qu'elle estompe son mince sourire Seven sent la terre bouger sous ses pieds. Belle idée. La Phénix souffle un coup et dans un poc désagréable; disparue-réaparue quelques mètres plus loin. Ensuite, histoire de continuer sur sa lancer de perception, la voilà qui lance un sortilège #Illusionis pour tromper son élève. #Impedimenta! Sortilège léger qui ne fait que trébucher Alexeï sur ses propres pieds; ce qui donne à la Phénix un nouveau sourire. Bah alors on tient pas debout? Sois plus réactif! Et puis elle le vise de sa baguette, pour informulé un #Legglutten.


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Re: À l'orée de la forêt
Invité, le  Lun 5 Nov - 0:09

LA de Seven

Tu te rends bien compte qu'ici, vous n'êtes pas là pour vous échanger des tuyaux sur comment arroser vos lys. L'enjeu est grand. Peut-être même plus que tu ne pouvais réellement l'imaginer. Chaque mot qui sortait de ta bouche pouvait influencer en bien ou en mal les actions qui risquaient de se dérouler. Et pour l'instant, tu étais surtout concentré à ne pas mourir. C'est extreme, pour sûr, mais c'est cette étincelle que tu as besoin de ressentir. Celle qui te fais vibrer au nom de la liberté et de la justice. Une justice qui n'attend que de faire ses preuves dans un monde qui est régit par la corruption et les menaces. C'en est fini.

La masquée te félicite et évite de peu ton ton sortilège. Comme elle l'a prétendue quelques instants auparavant elle vient maintenant de te prouver à quel point elle pouvait être réactive. Elle se joue de toi maintenant, invoquant un double lui ressemblant comme deux gouttes d'eau. Prête à triompher, tu te prépare à lancer un sortilège l'empêchant de transplaner. Elle te devance et voilà que tu sens tes jambes ne plus vouloir te répondre. Sourire mesquin et tu t'empresse de rapidement y jeter un contre sort. Quand tu relèves les yeux, impossible de dire quelle Seven est la vraie. Alors dans le doute, tu ne te permet aucune hésitation et tu envoie un # Exteo Stattiga de sorte qu'au moins une flèche aille sur chacune des femmes.

Le double s'effondre rapidement tandis que la sorcière réussit non sans peine à contrecarrer tes plans. Cette fois cependant, tu tentes l'informulation d'un # Obscuro qui fend tes pensées. Babe; tu ne peux l'esquiver celui-là. Le gosse peut déjà sentir tes yeux devenir vitreux.


edit 13/12 : Seven ne va pas tarder à poster, merci de ne pas reprendre ♥


Dernière édition par Alexeï Dragoslav le Jeu 13 Déc - 21:52, édité 1 fois
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