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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Académie de Poudlard ~¤~ :: Les couloirs :: Salle sur Demande
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La Salle du Temps
Maître de jeu
Maître de jeu
PNJ
Arbitre neutre
Année à Poudlard : Aucune année renseignée

Matière optionnelle : Pas encore disponible

Spécialité(s) : Aucune spécialité enregistrée actuellement.


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La Salle du Temps
Maître de jeu, le  Mar 9 Aoû - 14:27

Il est connu de tous que le château de Poudlard n'en fait qu'à sa tête et qu'il réserve bien des surprises à ses occupants. La Salle sur Demande est moins connue que les escaliers et n'a pourtant pas fini de se découvrir sous de nouvelles facettes. Lorsque l'on rentre dans cette version de la salle, au premier abord rien ne paraît particulièrement exceptionnel puisqu'il s'agit d'une vaste pièce dépourvue de particularité avec quelques tables et quelques chaises comme on en trouve partout dans l'académie. Cependant, ici le temps s'écoule différemment. Sept heures passées dans la salle correspondent à une minute dans le monde réel. Si vous décidez d'y rentrer il faudra donc faire particulièrement attention pour ne pas vieillir prématurément !

_____________

Avant de poster dans ce sujet merci de faire une demande dans le Bureau des Administrateurs.
Erundil Trismegiste
Erundil Trismegiste
Serdaigle
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Année à Poudlard : Diplômé(e)

Matière optionnelle : Médicomagie

Spécialité(s) : Manumagie (Niveau 1)
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Re: La Salle du Temps
Erundil Trismegiste, le  Mer 10 Aoû - 0:08

RP solo - 1/3
Merci aux Admins <3
/me apporte un cookie à toute l'équipe pour me permettre cette petite histoire. En espérant que le travaille plaise

Le plan est rôdé depuis quelques temps maintenant. Un plan pour de l’entrainement intensif, devenir plus fort plus vite. Je n’ai pas participé à la coupe des duels. J’ai pu observer de cette façon la force et la puissance de pas mal de gars. Beaucoup sont incroyablement fort, même ceux de mon âge ont fait preuve d’une puissance impressionnante. Qu’est-ce que ça donnera dans dix ans ? Est-ce que je suis à la hauteur ? J’ai pourtant besoin d’être suffisamment fort.

Trop de questions posées, j’avance. Les couloirs sont lugubres en cette journée. On se croirait la nuit, presque pas d’âmes, en tout cas aucune de vivante. Je marche. Plus envie de parler. Juste d’avancer. Vers la liberté.

Les pas se dansent sans réelles réalités. Les pensées, les envies, les besoins, les passions. Je me laisse dicter par le moment. Le besoin. Je marche dans les couloirs de Poudlard sans plus de raison. Me vient un ami de longue date. Un hibou, celui qui m’est cher car celui de mon frère. Il m’apporte un message important. Qu’importe le message, il ne fait que déchirer en moi ce qui reste de cet enfant. J’aurai aimé être ce gosse encore un peu plus longtemps. Mais je le trouve stupide. Le message aura une réponse.

Je réfléchis.
Je pense.
Je m’abasourdis
De toute absence.

Et les éclairs de la folie
Eveille en moi l’envie,
Celui d’être un autre moi,
Et de vivre pour un autre émoi.


Je m’approche d’un couloir quelconque. Je m’abandonne à la frénésie. Besoin d’être fort. Besoin de temps. De force, de temps ! J’ai besoin d’être plus fort maintenant. Je fais les cent pas. Cent pas de folies qui acclament par milliers le sol émerveillé qui n’a peut-être jamais été frôlé autant qu'en cette journée.

Embrasé, titillé. Les coups des secondes s’affolent sur la caboche, puis sonne l’arrivé d’une ombre.

- Qu-est-ce que …

Une porte apparait. Une bénédiction ? Un danger de Poudlard encore une fois ? Après tout, je n’ai pas grand-chose à perdre que d’essayer. Avant d’oser ouvrir cette porte, je regarde ce hibou qui me regarde. Il s’apprête à s’en aller. Il sait que mon message fera mal et éveillera la tristesse à la personne qui lira. J’écrase cette attache qui me conserve auprès de la vie. Et ce hibou lâche mon venin épistolaire. Il s’apprête à s’envoler dans moins d’une minute. Mais tant pis. J’entre.

Une salle. Une salle de cours des plus ordinaires. Je me laisse bercer jusqu’à comprendre qu’il y a des détails tout de même. Qu’on ne trouve pas dans une salle courante. C’est normal après tout, car une salle venant de nulle part à forcément quelque chose. Mais qu’importe. Je suis là. J’ai quelques heures avant de retourner au dortoir pour ne pas dormir. Alors je me lâche. Des bouquins sur une table. Je lis des choses que je sais déjà. Je sais déjà tout ça, dans le moindre détail. Ce n’est pas ce dont j’ai besoin. J’ai besoin de plus, mais je n’ai pas les bouquins qu’il faut.

J’ai encore un bouquin offert pas mon frangin. Je n’ai pas trop osé l’ouvrir car il dépasse le savoir qu’on pourrait avoir par ici. Dans une école aseptisée. Dans un pays trop normé. Dans un monde trop infantilisé et débilité. Mais tant pis je l’ouvre. Le livre à la reliure plus assombrie que les plus sombres nuages. J’ouvre ce livre pandoresque. Minutieusement remplit de connaissances qui dégoulinent de noirceur.

Je prends.

La connaissance du muet. La connaissance non matérielle. Des mots que je n’ai pas entendus jusqu’ici. Ainsi nous pouvons être libres des choses. Et libre des paroles ? M’en fiche. Je lis. Mais pas trop longtemps, je n’ai pas beaucoup de temps avant que l’heure n’arrive. L’heure de rentrer au dodo. Alors j’active. Les pages tournent et se jettent les une sur les autres autant que je les tourne. Aucune pitié pour elle, elle m’apporte un savoir que je n’aurai surement pas ici. Comment ce frangin a eu un tel ouvrage, ça j’en sais rien. Je sais juste que c’est la route à suivre pour le surpasser.

Dépasser le matériel. Ca veut dire dépasser le besoin de la baguette magique. Elle n’est pas nécessaire pour la magie. Je ne la sortirai pas. Enfin si. Je la poserai à quelques tables de moi. Je dois penser. Vouloir, avoir besoin qu’elle vienne à moi. Elle m’est nécessaire. Au-delà du vitale. Je me sentirai bien qu’entre mes doigts. Je visualise. J’imagine. Je projette. Son touché entre mes phalanges. La ressentir, j’ai besoin. Je projette, j’exagère, je vie ce besoin aussi fort que le besoin d’une drogue. Elle est ma raison d’être et être entre mes doigts est mon salut.

Mais elle ne bouge pas….

Forcément. A quoi je pense. Elle ne peut pas venir.
Je reprends le bouquin. Une nouvelle fois. La baguette magique est un réceptacle permettant de concentrer un pouvoir magique qui est déjà latent, en nous, et qui en sort difficilement tant que nous restons trop fragilisés par le besoin de sa présence entre nos doigts.

Je m’y prends mal. Je ne dois penser au besoin. Je dois penser à la nécessité d’autre chose. De quoi. J’ai vécu avec le besoin de cette amie entre mes doigts. Comment lui résister ? Comment penser qu’elle m’est inutile alors qu’on me rabâche depuis toujours, alors qu’on nous dit depuis des siècles, des millénaires, qu’elle est nécessaire.

Non… Je ne suis pas son esclave.

Je dois apprendre autrement. Je dois tout réapprendre. La vie est une éternelle leçon.

OK. Loin de cette idée de baguette. D’objet. J’ai déjà le potentiel pour me construire. Devenir fort. J’ai besoin de le canaliser sans un objet. Je n’ai pas besoin d’elle. Je n’ai besoin de rien. De personne. L’envie de rien m’est nécessaire. Je m’accommode de peu. De rien. Je ne suis Rien. Rien de plus que chaque chose. Et je vois cet objet non loin. Il peu bouger. Il peut car j’y pense et parce que j’ai le potentiel magique pour le faire bouger, comme beaucoup d’autre avant moi.

Et pourtant… Voilà deux heures et rien ne bouge. J’ai besoin de quelque chose. De quelque chose, une envie ? Un besoin ?

Oui ! Un besoin !

J’ai besoin de quoi … J’ai besoin de vivre… Alors quoi, je mets ma propre vie en jeu ?



Ca fait une heure, mais je n’ose pas. Puis j’ose. Puis j’hésite. Enfin je me lance. Je fais apparaître une corde. Elle sera bientôt tout autour de mon cou. Elle sera bientôt cet objet qui pourrait m’apporter la mort.

Tant pis. J’ose. La chaise tombe. Je suis à la merci du vide. De la fin. De la mort.

Le temps presse. Passe….

Les choses autour de moi se divertissent puis prennent vie. Vagabond dans la chose qu’est la vie, je n’emporte rien. Et bientôt, la vie non plus ne m’emportera.

Douleur. Douleur !!  Se débattre ! Puis comprendre… Puis accepter. C’est ça. Accepter. Que la vie n’est plus. Et que bientôt. Plus rien. Bientôt… Rien… Bien… Me sentir… Je ne sens rien…. C’est ça que… je …

Mais non !! Non !!!!

Les yeux s’ouvrent. Exorbités. Je ne veux pas que ça s’arrête là. C’est vivre, vivre encore plus que je veux. L’ivresse de la vie se transforme en un regard. Un regard fatal telle une amie, une amour, une femme, fatalement enivrante dont la seule existence mérite toute la fougue de cent mille jeunesses. Je veux vivre !!!!

….

C’est noir…

Rien ….

Mal de crâne. Des yeux qui s’ouvrent. Une caboche embrassant solidement un sol. Et puis, une corde dénouée. A terre simplement. J’ai réussi une chose qui m’est impossible de comprendre. Et pourtant…

Pourtant …

Je reste là. Vivant. Je reste là. Je ne comprends pas tout à fait. Et pourtant je suis en vie. Une chance sur des milliers pour que quelqu’un soit rentré, m’est vu mourant, suicidant presque, me détachant puis disparaissant. Non. Autre chose. Quelqu’un d’autre. Un autre qui serait moi. Dans le monde de la magie. C’est bien plus crédible.

...


… Le temps est passé si vite. Je ferais mieux de remonter. Il doit faire nuit. Je ne me rends pas compte. Me rends compte de rien. Juste du moment où j’ouvre la porte. Cette lourde porte de salle. Tout a l’air si lourd même l’air que je dois respirer est brut. Mais j’ouvre.

… Pourquoi ?

Cet oiseau. Ce hibou. Celui parti envoyé un message. Pourquoi je le vois partir. Comme s’il était parti depuis peu. Il  se lance alors que je me souviens. Oui ! Je me souviens ? Il était parti tout à l’heure. Ou alors plus rien a de sens ? Mais tout à l’heure il est parti. Il semblait pressé de partir. Mais je le vois pourtant. Alors quoi ? Cette salle ? … Cette salle … ?

Cette salle ?


Venue de nulle part, répondant à mon besoin… Cette salle à Poudlard, qui répond au besoin de chacun, quand on tergiverse devant elle. Cette salle… sur demande… ?

… Oserait-elle ?

Oserait-elle donner le temps ? Comment marche cette sorcellerie ? Mon souffle redevient normal, mais je suis fébrile. Le soleil est encore bien haut… Aussi haut que tout à l’heure…

… Je rentre encore…
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Re: La Salle du Temps
Erundil Trismegiste, le  Lun 19 Sep - 1:56

RP solo - 2/3
Quand la folie disparait ... Que reste-t-il ?


Fonctionnement de la salle compris.

Quelques heures passées ici ne sont que quelques minutes dehors. Alors c'est parfait. Ce dont j'ai besoin. Je vais profiter de cette découverte pour m'améliorer. Devenir plus fort. Et tant pis si je n'en sors pas indemne. Mes nuits sont blanches depuis si longtemps que je ne me souviens plus du plaisir de rêver. Cela fait si longtemps que je me fais torturer par toutes ces couleurs, ces formes, ces sons qui grignotent mon crâne et ma santé. Alors, tant pis. Peut-être que tout cela n'est même plus la réalité.

Tant pis, je commence l'aventure….


Jour 2

Je suis bien équipé cette fois-ci. Objets en tout genre pour entamer ces quelques heures de folies…

Une peluche, un petit ours tout simple. Cadeau de quelqu'un. La famille, peut-être. Premier point, je l'agrandis. Le voici à taille suffisante, la mienne. C'est un sort que je maitrise très bien. Agrandir les objets. Tout comme les rétrécir. Je me fais une liste mentale de quelques sorts que je connais bien et que je maitrise très bien.

- Accio… Un basique.

Faire venir à toi un objet. Un sort de base et pourtant très utile et bon à connaître. Je l'utilise depuis que j'ai une baguette, pour des choses futiles. Approcher le bol, le lait, les céréales. Parfois pour faire venir un livre un peu trop loin. Pour avancer la chaise. Bref, des petites choses quotidiennes, histoire de m'entrainer.

- Protego… Plutôt simple aussi.

En effet, un sort de base également, mais tellement nécessaire. Enfin, dans la vie belliqueuse de ceux vivant et se battant pour des principes. Ai-je un principe, vraiment ?



Pourquoi je fais tout ça, au fait.
Doute…
A quoi tout cela me sert. … Juste parce que j'ai des facilités ?

Hein ?
Flash back …

Retour en arrière. Visage d'un agent du Ministre me faisant remarque un potentiel important chez moi. Si important qu'il sera ravi de me faire une place au Ministère lorsque j'aurai attein l'âge adule et obtenu Optimal à mes concours. Puis mon frère …. mon frère ….

Son visage sombre, triste, presqu'effrayant. Son regard me transperçant. Glacial. Presque meutrier … Ne faire confiance en personne. Ces mots résonnent. C'est pour tout ça que je veux devenir puissant. Je ne dois faire confiance en personne. Alors… Alors je suis seul… Le reste… Les autres … Je ne dois pas leur faire confiance. Je ne dois pas leur faire confiance… Alors je dois devenir plus puissant, pour me défendre contre eux …. Eux tous …


#REPULSO !!!!

La peluche se projette. Le mur la récupère. J'y ai mis toute ma force. Ma colère. Ma rage ! A ce moment, je la voulais voir se déchiqueter. Etre détruite. LA RAGE. Je la voulais détruite complètement.



Je la regarde. Elle est abîmée. Des coutures sont défaites. Ce sort est un basique également … Mais il peut se révéler très fort. Je connais bien la théorique. Ici, je pourrais mieux connaître la pratique.
Je répare simplement la peluche qui a repris sa taille normale.

Et puis je pose ma baguette

Des heures … Des heures … Encore des heures.
Je gueule, j'aboie, je hurle à en cracher par la gueule et puis par les yeux. J'essaie de le projeter encore.

… Rien ...

La violence était pourtant si intense tout à l'heure… Pourquoi déjà ?

Comme toujours. Ce sentiment d'oppression. De rejet. De qui ? La société ? Mais pourquoi ? Mais parce qu'elle ne vit et ne fait rien pour nous. Comme toujours, pourquoi maintenant ? Mais parce que c'est tellement plus évident maintenant ! Et c'est juste ça ? Non, c'est pas tout, j'en ai marre maintenant !! Mais marre de quoi ? D'être aussi faible, ne rien pouvoir faire, j'en ai marre de tout ça, pourquoi je ne peux rien faire !!!!!

- AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH



Une vibration …

Non, ce n'est pas ce que j'ai voulu faire. Mais … Je doute que ce soit juste mon cri de folie. Ce n'est pas la réaction que j'attendais. Mais cette vibration. La peluche. Elle a bougé ?

Depuis combien de jours, je suis ici ?

----

Jour 7

Je suis tombé cette fois. Tombé dans les vapes. Je ne voyais plus rien. Le noir. Sinon une sorte d'image… Un homme qui marchait. Avec une canne ; Il sortait d'un véhicule étrange. Puis quelques pas à l'extérieur de l'engin. Puis il s'est arrêté. Je ne voyais pas son visage. Seulement le bas de ses jambes. Et puis cette canne. Une canne c'est cool. C'est tout ce que j'arrivais à me dire. Puis. Il s'est tourné vers moi. Et puis … Réveil …

Cette salle. Depuis combien de temps j'y suis ? Cela fait plusieurs fois que j'y viens. Mais c'est la première fois que je tombe comme ça. Assommé. J'ai trop abusé de la magie. Ah .. La tête tourne encore. Ah ! Quelque chose frappe mon crâne depuis l'intérieur. Il faut que je fasse une pause. Je dois dormir .. Je profite de la partie plus reposante de la pièce pour me reposer…

Je ne fais rien. Mes yeux ne se ferment pas. Ou alors quelques secondes, puis s'ouvrent à nouveau. Le sommeil ne revient toujours pas. C'est surtout le corps qui se refait une tite santé. Mais l'esprit … Il voit le temps défiler … Au moins, la douleur a disparu… Combien de temps ?

Je me relève. J'ai faim, mais il ne me reste plus rien. Alors je continue l’entraînement.

On reprend, mon vieux.

La baguette, toujours sur la table. Je perds pas espoir. Je n'ai pas besoin de la baguette.

Tentative …
Tentative ..
Encore …


Par moment, il y a cette vibration. Parfois, je me perds un peu dans mes pensées, je perds un peu la raison. C'est là que ça bouge un peu. Cette stupide peluche m'énerve. Je rêve de la voir s’aplatir sur le mur opposé. Je ne veux plus la voir en fait.
Elle m'énerve !! Ah, sa vie ! Sa présence ! Sa couleur et sa forme !! Ah tout m'exaspère ! Je veux la voir disparaître. Terminé ce regard stupide vide de vie. Enfin disparu, ses coutures recousues par cent fois, cette inutilité de cette chose. Mais pourquoi elle existe !!!!! #Repulso !!!!


Vibration ….

Encore… Je me concentre. Je ne fais que ça depuis des jours….Tous les jours je viens ici, après les cours. Pendant des heures…. Ce n'est que quelques minutes pour dehors. Même si j'ai du mal à bien me représenter le dehors. A me … A .. Qu'est-ce que la réalité ?

----

Jour 21

Tellement pâle. Les veines sont visibles à travers la peau. Besoin de .. Besoin de … Quoi ?

- J'ai besoin de dormir …

Une idée … Bizarre …. Stupide… Mais qui pourrait être un bon exercice.

Je sors une boite vide. Je l'agrandis.

- C'est stupide …

Tant pis. Je vais dedans.

Rien ….

Le noir total… Aucun bruit. Petit stress pour commencer. La peur qu'on me tue pendant que je suis dans cette boite. Peur que le sort s'arrête d'un coup… Puis la peur disparaît quand j'arrive à me rappeler. La mort, je n'en ai pas peur..

Que c'est apaisant. Les yeux se reposent. Les oreilles, rien. C'est ça. Rien. Tout peut resté éveillé, il n'y a rien pour me troubler. Pas de couleurs. Pas de sons. Rien du tout. C'est … Libérateur. Je n'ai pas ressenti cela depuis des mois. Rien… du tout. Ne rien ressentir. C'est le pieds…

… Le temps passe … Depuis combien de temps suis-je dans la boite… J'ai complètement perdu cette notion. Petite angoisse que le sort se termine. Alors je sors de cette boîte …

Je me sens bien. Beaucoup plus frais. Je me sens tellement bien ! Ca fait si longtemps. Les formes, les couleurs, les sons, la folie qui grignotait mon crâne… Elles ne sont pas là ! Alors je me lance. Le sort encore !!!!

Elle bouge …

Plus, elle se fait comme poussée…

- J'ai … J'ai réussi ?

Je m'acharne ! Je la veux se projeter sur le mur ! Qu'elle soit détruite à son contact, je la veux inexistante !!!!
#Repulso !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

… Elle se projette… Enfin… Mais … Je tombe…. Dans les pommes encore…

Depuis combien de temps suis-je par terre ?


Jour 180

Jour ou nuit, j'en sais rien. Peluche projetée. Boite qui attend mon repos. J'arrive à dormir ici. Mais là, pas envie. Envie de m'entrainer encore. Un autre sort … Accio … J'essaie de la faire venir. Je sens l'énergie. Je sens quelque chose. C'est différent ; La première fois, rien n'émanait de tout ça. La, je sens quelque chose. Je sais. C'est ça, je sais. La peluche va venir. Il faut que je me concentre bien plus. #Accio !!!! ALLLEEEEEEEEZ !!!!!

… Elle bouge …

Pas jusqu'à moi, mais elle bouge. Je ne tombe pas cette fois. Ca fait des mois que je m’entraîne. Ca commence à porter ces fruits. Ca correspond à des mois, à l'extérieur.

Les jours se ressemblent. Je passe pas loin d'une journée dedans. Je crois même avoir fait 3 jour. Une fois. Je me souviens. J'étais sorti, la nuit dominait le ciel. Je me rappelle. Enfin, un peu.


Je me vois agir parfois. C'est machinal. J'ai du mal à me rendre compte… Je me fais peur dans ces moments. Je doute. Je ne sais pas. Est-ce que c'est moi qui ai agit ? Mais cette question commence à disparaître. J'ai l'impression de m'éloigner … De l'extérieur. De ceux que je connais. Riri … Et elle, cette jeune Serdy … Comment est-ce déjà ?

- Harmony

Oui … C'est bien elle. Des personnes rencontrées. Ne pas oublier. Ils sont mon lien avec l'humanité. Accio encore pas dit très fort …. Sans réfléchir … Elle bouge encore et se rapproche. Si je le dis plus fort … Oui …. Elle vient … Mais le sombre. Fatigué… Aors retour dans la boîte.

….
La douleur vient plus tard. Je sombre bien moins vite. La baguette ne bouge plus de sa place. Il y a des résultats… Enfin … Après des mois … Ce n'est pas encore ça mais … Ce ne sont que des sorts simples mais ….

Sourire … Douleur aux zygomatiques … Depuis quand je n'ai par souri ?


Jour 213

Les heures, des jours. Le temps, un détail. Il passe ici, presque plus que dehors. Dehors, c'est 8h de cours. Ici, plusieurs jours. J'ai compté. Plus de  200. Un mois ou deux dehors... Avec les autres. Peut-être 3 ?

Les sorts se lancent. Ils s'activent. La baguette. Pas là. Le palpitant qui se fait serein, et la caboche qui ne sait plus grand-chose. Pour qui ? Pour quoi ? Peut-être Rien. Mais on fait quand même.  Observation de la salle. Jolie et simple, à l'instar d'une salle normale. Fatigue, boite. Colère, entraînement. Reprise du contrôle, sortie de la salle. Mais la reprise du contrôle est de plus en plus rare. Je viens parfois avec des provisions pour une semaine.

Je mange. La boite. Travail. Exercice. Boite. Routine. La baguette de plus en plus loin. Pour des choses simples, je maitrise un peu. Pas parfait. Comment ? Pour des sorts plus difficiles ? Je ne sais pas. Ce n'est surement pas une bonne idée, tu ne crois pas ?

...
Hein ? Oui, je peux essayer…

- Et si on faisait exploser la peluche, t'en penses quoi, la caboche ,

Ouais. Marrant. Vas-y !
Vas-y !

-VAS-Y !!!!!

Rien … Rien du tout. Allez, concentration !!! ALLEZ !!!!
!!!!

#BOMBARDA !!!!!!

Juste le temps de voir la peluche bondir. Pas d'explosion. Ca vrule sur le visage. Je touche. Je regarde. Du sang. C'est sur les doigts. Ca vient du nez. Du sang. Du blanc. Plus d'image. Plus de couleur. Plus rien. Sinon …. Cet homme avec une canne. Il sort d'un engin bizarre. Puis. Il avance. Puis. Il me regarde. Et puis…

Mal au crâne …


Echec …..
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Re: La Salle du Temps
Erundil Trismegiste, le  Ven 11 Nov - 17:37

RP 3/3
Une page se tourne
HRPG: à ceux qui liront, j'espère que cela vous aura diverti, malgré le manque.

Jour ???

Tombe. Tombe. Catacombe. Ombre se donne plaisir à fondre. Fondre. Fondre…

Puissance nouvelle. Ombre d'un instant, ombre sans forme, tombe. Sommeil. Quelques secondes. Secondes. Prémices d'un rêve oublié où une ombre était. Ombre n'est pas. Ombre n'est plus. Morte ou jamais né, ombre n'est. Dans une tombe. Tombe de haut, au pied d'un tombeau d'une ombre.

Idée. Tombe, tombeau, catacombe. Dans le fourre-tout de quelqu'un, une ombre s’immisce. Petite boîte. Des miroirs. Posés sur la table. Et puis boîte. Faire grandir… Bien… Une boîte est une tombe.

Ombre dans une tombe. Sombre. Sort d'insonore. Rien. Comme une ombre. Partout dans cette boîte/tombe sans vie. Une ombre revit.

Repos… Enfin…


Jour ???

Tombeau dans un coin, comme un lit. Une ombre reste ici et se repose. Puis sort. Puis lance des sorts. Fissure d'une ombre émet de faibles sons pour lancer sorts qui sortent du néant d'une ombre.

Sans l'ombre d'un doute, une ombre se faufile à l'extérieur. Ballade à l'extérieur du monde, autour des vivants, et des semi-vivants. Course après des cours. Apprentissage, entrainement, repas, entrainement, repos, entrainement. Visite des villes. Une ombre a un amour inconditionnel pour une Londres. Une ombre fissure son diforme. Une ombre contente dans les ruelles sombres parmi les autres ombres. Faire Tout avec ça.

De jeunes gens ont voulu s'amuser agressivement avec une ombre. Souriante, une ombre, fissure éclatée jusqu'au ciel nocturne, Cette Ombre Divine qu'une ombre chérit. Agresseurs agressés, une ombre était repartie. Pour retourner dans son monde. Sorts basiques n'ont plus besoin de mots pour s'animer. Une ombre sans fissure, sans rien, juste neutre, juste ça.

Jour ???

Une ombre pas sang. Une ombre pas de tourment. Une ombre sans fondement. Une ombre sans règlement. Sans limité, une ombre est Tout. Puissance infinie malgré ces Touts limités. Ceux-là, ces vivants. Une ombre croise bien des vivants, toute sorte, avec leurs ombres enchaînés à leurs pieds. Colère !! Ces vivants-là, se croyant au dessus de ça, meilleurs que Tout, il pensent sans être croyant, ils oublient la pensée même de sentiments. Ces vivants-là, pas humaines non plus. Même ombre est plus humaine. Colère !! Face à ces vivants-là, une ombre ressent mépris, colère ! Envie de meurtre dans une ombre !

Déchaînement, déferlante, enivrée, aucune réalité, le monde tremble. Salle tremble autour. Tout. Tout. Miroirs sur la table presque tombés, ombre soulève sans précipiter, pour ne pas casser….

Souvenir d'une presque vivante. Miroir en main. Souvenir de cette créature un peu comme une ombre mais tellement plus. Tellement tourments, mais aussi tellement sentiments. Cette semi-vivante aux globes oculaires remplies par des yeux. Beaux yeux. Yeux chafouins quand une ombre fit voler cet objet. Pour elle, ne pas les briser. Prendre soin. Une ombre ? Sentiment ?

Non !

Une ombre n'est pas ! Une ombre n'est plus ! Une ombre, jamais été. Pas vivante, partie de l'obscurité. Une ombre sort de son monde pour se calmer. Se plonger dans d'autres ombres. Des élèves. Colères ! Pas des élèves, des réceptacles de vides où germent idées fausses et fausses vérités. Ruelles, des vivants allant travailler. Colère ! Des semi-vivants ce croyant heureux de vivre encore un mois de plus grâce à leur argent dans les poches. Des semi-vivants se faisant dévorer par l'ennemi de l'ombre, la pseudo Lumière ! Même pas la vraie, celle qui brûle une ombre, mais celle que l'ombre peut créer en se faisant passer pour Lumière. Ministère … non … ministère … Créature insupportable, idolâtrant la bien pensée, faisant Fi de la réalité, se dorer l'ombre auprès des plus grands, pour se faire croire qu'ils le sont aussi. Mais si petits ces mécréants. Volant, égorgeant, crevant les globes oculaires avec leurs bêtises et leurs croyances fausses.

- ASSEZ !!!!!

Une ombre a parlé … Un mot s'échappe de la fissure d'une ombre. Les vivants autour d'une ombre s'arrêtent. Comme figés. Une ombre repart dans son monde.


Jour ???

… J'ai beaucoup marché. Toute la nuit, enfin je crois. Crevé. Mal aux yeux. Pourquoi j'ai mal aux yeux. Où suis-je ? … Dans … Une boîte ? D'un geste vif je pousse vers moi. Est-ce que je suis mort ? Dans une tombe ? Non … C'est ouvert …  Mais je ne comprends rien.

Je sors. Je marche jusqu'à la table. Soif. Un verre à la main. Comment est-il arrivé là ? Comment suis-je arrivé là ? Réfléchis, utilise ta caboche. Ah oui … La salle sur demande. Je m'y entraîne. Depuis … Depuis quand ?
Encore soif… Bouteille à la main je me sers. Puis je la regarde. Comment-elle arrivée là ?

Je m'assois. Je me concentre un peu. La mémoire est lente à revenir. Quelque chose cloche, mais je ne sais pas quoi. Je regarde autour de moi. Rien. Rien a changé. J'aurais juste dormi dans la boite ? Je serais rentré trop ivre pour me rappeler de quoi que ce soit ? … non … Non, je ne suis pas sorti. Enfin, je ne crois pas. Je reconnais tout dans la pièce, j'y ai maintenant passé beaucoup de temps. Puis, je les vois. Ceux-là ne me disent rien. Qu'est-ce que c'est ? Pourquoi y a-t-il ces miroirs sur la table ?

Je m'avance puis me pose face à eux, de sorte que mon visage apparaisse dans les deux. Image de moi. Sale gueule quand même. Je regarde à gauche. Et puis … Mais… Alors voilà qui est bien étrange, dans l'autre miroir, je parais différent. Plus … plus sombre. Mes traits sont différents. Est-ce vraiment moi d'ailleurs ? Ces yeux, ce sont mes yeux ? Ils ont l'air si vide. Mais, tout le visage est étrange. Est-ce que c'est moi ?

C'est … c'est … moi

- Quoi ?
- Je suis …
-Tu es … moi.
- Je suis …
- Je …
- … suis …
- Une ombre …

...


- Je … me .. je me souviens. Oui.
- Une ombre est ravie de te voir, autre moi.
- Qu'est-ce que tu as fait ? Qu'est-ce que nous .. Qu'est-ce que j'ai fait ?
- Une ombre … Est vivante, maintenant…
- Nous avons agressé des gens
- Une ombre vit … à présent et à jamais…
- Non… Je voulais. C'est ce que je voulais. Les agresser. Pour la sauver, cette fille…
- Une ombre est …
- … Moi. A présent. A jamais.

L'ombre de moi-même disparaît du miroir, là où elle n'a jamais été. Je me souviens à présent. La boite pour lit, les sorties nocturnes où je priais l'ombre du ciel qui me rendait plus fort, ces soirées où je partais à la recherche d'agresseurs pour me décharger de ma colère. Pour qu'elle soit un peu utile. Mais … mais … Je suis aussi un agresseur. Aux yeux de la loi, je suis … un criminel ?

- La loi …

Je me souviens oui. Hier soir. J'étais dehors. A penser aux injustices de notre monde. C'est à ce moment que l'ombre de moi-même a explosé. Et c'est à ce moment que je me suis réveillé. Car en fait, nous avons fini par être d'accord. Il y a des injustices, oui. Quelque chose qui ne va pas. Une partie de moi semble penser qu'agresser des agresseurs peut aider à aller mieux. Mais une partie de moi veut trouver un autre moyen. Mais en attendant, j'ai cette colère. Cette immonde colère..

- Ma colère…

J'ai cherché à me calmer. Oui, un soir, j'étais en recherche de quelque chose ... Oh, je me souviens ! Je me souviens, de cette nuit-là ! J'avais marché et marché. J'étais là. Sans être là, j'avais repris conscience, oui. Ce soir là, avec les miroirs. Et cette personne. Cette rencontre, c'est elle qui a réveillé quelque chose. Qu'est-ce que ça peut bien vouloir dire ? Est-ce que ce sont nos inconscients qui se sont parlés ? A force de parler dans le crâne, le voilà qui refait mal…

Je tente de me recalmer. La boîte. Je m'en souviens aussi. Je comprends mieux comment et pourquoi le verre et la bouteille étaient dans la main. Certaines choses sont devenues naturelles. Alors je rapetisse la boîte sans baguette. Je n'arrive pas à le faire sans formuler le sort. Pourtant, j'ai pu déplacer des objets tout à l'heure. Je comprends qu'il me reste encore beaucoup de choses à travailler, ce n'est pas encore ça. Je range les miroirs. Il faut que je retrouve cette personne. Je crois que je dois la revoir …

Dernier jour

Me lève. Boite ouverte. Debout. Boite fermée. De grande à petite, puis dans le fourre-tout. Me voilà prêt. A retrouver le monde. Ce moyen, le seul pour me reposer. Je garde. Des choses à garder comme d'autres à éviter. Me faut du temps encore pour dompter ma colère. Cette partie de moi. Ce voyage se termine. Enfin. Ca aura durer une année entière, passant de la cinquième à la sixième année, et de 17 à … Owh …

- J'ai 20 ans …

Je réalise mon âge officieux. Mon physique faisait déjà plus que mon âge avant. De l'extérieur, ça ne changera pas grand-chose. Cette salle est potentiellement très dangereuse. Et je conseille aux prochains à venir de l'utiliser avec soin. Car quelque chose rôde ici. Une chose qu'on ne peut pas voir mais qui voit tout. Une chose incertaine, perdue dans notre passé jamais vécue. Une chose si inhumaine et si sombre, une chose qu'on ne peut contrôler mais qui se joue de nous à la seconde où nous franchissons cette salle.

Prenez garde à l'ombre.
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