Barbara Steward : portrait d'une femme au pouvoir Il y aura bientôt un an que Barbara Steward accédait au poste le plus important de notre pays, après celui de notre très chère reine évidemment. C’est donc pour cette occasion que notre journal a décidé de revenir sur le parcours de cette femme exceptionnelle qui, partie de loin, ne semblait pas être promue à une carrière politique. Qui est-elle ? Comment-a-t-elle réussi à séduire les cœurs de tout un peuple qui semblait fort divisé avant les élections ? C’est à toutes ces questions que nous tenterons de répondre. Née d’un père vénézuélien et d’une mère indienne, c’est quelques années plus tard après avoir fui leurs pays respectifs que notre première ministre voit le jour dans le quartier de Brixton. Ses parents n’étant pas de nationalité britannique, trouver un emploi stable et bien rémunéré s’avère fort difficile, chose qui obligera notre cheffe d’état à suivre une scolarité dans un établissement public dont la réputation est encore de nos jours peu valorisante. Mais malgré ces difficultés, Barbara Steward s’avèrera être « une élève brillante à l’esprit éveillé » nous a confié Margrette Smith enseignante à l’époque. « Elle était fort curieuse et avait envie de découvrir de nouvelles choses tandis que ses camarades de classe préféraient sécher les cours ». Cependant, n’ayant pas les moyens de vivre dignement, elle ne pourra se payer les cours de droit dont elle rêve depuis toujours et sera engagée comme serveuse dans un fast-food dès ses dix-huit ans. « Travailleuse et ambitieuse » nous a confié son patron de l’époque, « On voyait très bien qu’elle n’aimait pas être ici, mais elle n’arrêtait pas de raconter qu’un jour elle quitterait son job pour entrer à l’université ». Chose qui fut le cas cinq ans plus tard, lorsque après avoir enchainé les petits boulots, avoir connu de nombreux échecs et la misère, elle fut finalement admise à l’université de Cambridge pour ressortir diplômée en Sciences humaines et politiques cinq autres années plus tard. C’est alors que son ascension fulgurante dans la sphère politique commence. Déjà militante lors de ses années à Cambridge en faveur des minorités ethniques ainsi que des personnes défavorisées, elle rejoindra officiellement le parti « Together for UK » alors mené à l’époque par l’ancienne star du cinéma Tonny McMillan. La jeune femme se démarquera des autres par sa volonté et sa spontanéité, chose qui lui vaudra d’accéder à la tête de son parti lorsque McMillan décida de mettre un terme à sa carrière politique. Âgée de trente ans et soutenue par l’ensemble du parti « Together for UK », Barbara Steward se lance alors dans une campagne ayant pour but d’accéder à la plus haute fonction politique de notre pays. Jouant la carte d’un avenir sans pétrole pour le Royaume-Uni en proposant d’instaurer définitivement le tout électrique sur l’ensemble du territoire partiellement en place à l’époque, la jeune femme n’oubliera pas de mettre en avant les minorités qu’elle a toujours défendues et dont elle fait elle-même partie en déclarant officiellement être homosexuelle. Représentant tous les visages d’un pays en crise, elle atteint un taux de popularité historique avec pas moins de 58,3% des intentions de votes. La suite, vous la connaissez, puisque vous avez sans doute voté pour elle, mais qu’a-t-elle prévu pour l’avenir de notre pays ? Nous vous proposons de retrouver notre interview exclusive de la Première Ministre qui nous a gracieusement accordés de son temps pour répondre à nos questions. Lucy Green |
L'interview : Barbara Steward, Première Ministre du Royaume-Uni
* Bonjour.
— Au nom de l’ensemble de l’équipe du Thames, je tenais à vous remercier d’avoir accepté cette interview. Au sud-est du Royaume-Uni, le projet de site nucléaire de Beachy Head continue de faire face à une opposition viscérale de la population locale. Un mot sur cet enjeu énergétique et social ?
* Comme vous le savez, je suis une écologiste convaincue. Mais à l’échelle nationale, pour effectuer notre transition vers le tout électrique, il n’est pas possible de se passer du nucléaire. J’entends et comprends les doléances locales mais il est grand temps de penser au long terme.
— Et que pensez-vous des formes prises par la protestation en elle-même ?
* Elle prend pour l’heure des manifestations plutôt pacifiques. Cependant, je crois mieux aux réformistes qu’aux révolutionnaires. À l’évolution qu’aux révolutions. Vous savez, à force de révolutions, on finit par marcher sur la tête ! Oui, ce projet affole. Il faut laisser le temps au temps. Dans 2 ans, l’assise du tout électrique sera autre, mais la transition s’effectuera avec assez de lenteur pour éviter un chômage de masse.
— Il est vrai que le tout électrique est depuis longtemps votre projet phare ! Vous cherchez à faire du Royaume-Uni un pionnier de ce secteur ?
* Oh, le Royaume-Uni est un avant-gardiste depuis bien longtemps ! Nous nous sommes affirmés dans le pôle de tête avec les partenaires sino-suédois depuis une vingtaine d’années. Nous avons cependant un retard certain sur la Chine qui, il y a un demi-siècle déjà, se faisait principal fournisseur de batteries au lithium dans le secteur de l’automobile…
— Malgré tout, le Royaume-Uni ne se spécialise pas vraiment dans la production ?
* Nous ne pouvons nous improviser producteur énergétique en quelques mois ! Il faut aussi ménager les intérêts nationaux dont les effets se ressentent plus sur le court terme. L’évolution est lente. Par ailleurs, ne pas être une superpuissance nous donne une plus grande agilité dans cette transition. C’est surtout dans les institutions multilatérales que le Royaume-Uni a su renforcer sa position. Nous participons de la promotion de normes internationales, nous ancrons dans ce mouvement tout en défendant les valeurs nationales.
— Merci pour ces précisions. À l’horizon de l’année prochaine, quelles sont vos priorités en matière économique ?
* Je crois que l’économie attend une forme de repolitisation, bien que nulle économie ne soit apolitique. Le capitalisme frénétique a mal vieilli, et il nous faut à présent mettre l’accent sur le modèle « gestion par les dépositaires d’enjeux ». Il ne s’agit plus de penser l’économie en terme de chiffre d’affaires, mais bien de valeurs partagées entre les différentes parties concernées. Chaque entreprise doit tenir compte des besoins et intérêts des consommateurs, des employés, des administrations locales, et non seulement des actionnaires.
— L’économie d’aujourd’hui est une économie de compromis, en somme ! Qu’en est-il de la finance ?
* La régulation de la finance mondiale a connu des évolutions majeures il y a une dizaine d’années. À présent pourtant, nous faisons face à une perte de vitesse des institutions multilatérales. Je crois encore en leur potentiel, et invite chacun à en faire de même. La finance doit être encadrée et ce secteur nécessite une nette revitalisation !
— Direction les études alors !
* Oui, mais pas seulement. Des formations sur le terrain sont également possibles pour les personnes au chômage depuis moins de 6 mois. Cet objectif était l’une des priorités de mon mentor Tonny McMillan, notamment afin de limiter l’impact des discriminations envers les minorités.
— Et ces discriminations débutent dès l’enfance, un autre de vos combats…
* C’est une certitude. Cela fait partie des raisons pour lesquelles nous avons lancé une campagne contre le harcèlement scolaire il y a deux semaines. En janvier prochain, nous prévoyons la mise en place obligatoire de cellules de médiation dans toutes les écoles publiques. Nous espérons que ces outils participeront à réduire les tensions et écarts de réussite dans le système scolaire. L’école publique est un endroit où tous doivent trouver un environnement favorable à l’apprentissage.
— Merci Madame la Première Ministre d'avoir répondu à ces questions.
Madhu Singh
Megan Scohl et la fin des tracteurs
À la tête de Bioponics, la plus grande entreprise d'agriculture hors-sol du pays, se trouve Megan Scohl. Vingt-neuf ans et titulaire d'un double diplôme mêlant l'agriculture à l'économie, elle a déjà beaucoup investi dans cette société en plein essor, et n'est pas prête de s'arrêter. À l'aide des nouvelles technologies et de son fort caractère, c'est une vraie révolution qu'elle tente d'imposer : tirer un trait sur l'agriculture traditionnelle. Pour elle, il serait temps de remplacer cette image d'un tracteur sillonnant les champs pour celle d'une véritable agriculture urbaine - car Scohl l'affirme : les deux sont parfaitement conciliables.
Depuis de nombreuses années, l'un des principaux défis de l'humanité a été, et reste, d'optimiser les modes de production agricole sans mettre de côté son impact écologique. Scohl aurait vu en l'agriculture hors-sol - aussi nommée hydroponie - la solution sans faille. Ce serait « une parfaite optimisation de l'espace accompagnée d'une réduction considérable de la pollution », avançait-elle. Son problème reste de bannir les idées reçues : elle affirme que ce mode de culture est parfaitement naturel. Le choix du substrat remplaçant la terre des champs ou du jardin est primordial. Bioponics nous fait de belles promesses en s'appliquant à choisir des substrats plus riches en nutriments que la terre, permettant de bannir l'utilisation toxique et onéreuse de fertilisants et de pesticides. La récolte serait alors naturellement favorisée, et nécessiterait moins d'eau qu'une culture traditionnelle. De quoi ravir les écolos !
Devant tant d'avantages, il est naturel de se demander si cette solution-miracle ne cache pas quelque chose, ce à quoi Scohl répond qu'il faut arrêter d'avoir peur du changement. « Toutes les évolutions passent par une phase de crainte ». Dans les prochaines années, la jeune femme espère obtenir davantage de soutien de la part du gouvernement. « Nos cultures ne subissent pas les effets de la météo, contrairement à celles des champs. En cas de désastre météorologique, nous pouvons vous assurer d'éviter l'inflation », affirme-t-elle avec audace. L'entreprise a déjà construit quelques installations souterraines et espère conquérir le cœur des consommateurs, qui serait la clef pour de meilleures subventions gouvernementales.
Melody Brown
Révolution du XXIIème siècle : l'Ultranet !
À la fin du 21ème siècle, une découverte a enclenché le début d’une nouvelle époque. Mais plutôt que d’une découverte, on peut parler d’une amélioration technologique. En effet, ce qui a provoqué la naissance de cette nouvelle ère existait déjà. C’est en proposant de nouveaux services et de nouvelles possibilités que tout a changé. Cette fameuse innovation s’appelle l’Ultranet et a été développée par un homme nommé Marcus O’Connor.
Prenant tout ce qui composait la version d’Internet que nous avions, il y a ajouté de nombreuses fonctionnalités, nous permettant par exemple de naviguer sur le web d’un regard à l’aide d’un casque connecté. Cette invention nous a permis d'accéder tout simplement à la plus grande source d’information mondiale simplement en posant un objet, tenant dans un sac, sur notre tête. L’information est devenue accessible de partout en un simple clignement d’œil.
Une véritable révolution !
Mais ça n’est pas l’unique avantage de l’Ultranet. En effet, pouvoir gérer les informations cruciales comme celles des clients d’une banque est devenu facile. Tout est accessible rapidement et contrôler les informations est à présent un jeu d’enfant. Pour autant, toutes ces données sont cryptées et réputées impossibles à obtenir facilement du fait de nombreuses nouvelles sécurités mises en place. La simple existence de ces barrières a refroidi les plus vaillants des hackeurs, risquant gros s’ils venaient à se faire attraper. C’est une protection infaillible pour l’une des plus grandes inventions du siècle.
Pour prévenir toutes sortes de problèmes de sécurité avec les casques, une fonctionnalité a aussi été ajoutée : tout d’abord, seule la personne portant le casque peut voir ce qu’il y a sur son écran. Et malgré la transparence de ces outils, une personne extérieure ne peut rien apercevoir. De plus, pour accéder à des informations sensibles, une lecture de la rétine de l’utilisateur est effectuée, en addition au cryptage, empêchant des personnes mal intentionnées de s’en emparer. Par sa sécurité et son innovation, l’Ultranet de Marcus O’Connor est donc une véritable révolution technologique !
Nelly Mills
Tim Anderson frappe encore
Le hacker n’est pas un Monsieur Tout-le-Monde. C’est un monument de code. Le problème qu’il pose aux institutions est double. D’un, il n’est pas partie de leur monument. C’est toujours beaucoup moins gênant quand les informations des administrés sont saisies par le pouvoir que l’inverse. Dès que c’est un particulier qui accède à des informations sur ceux qui le représentent, là, c’est une question de sécurité nationale, il faut sonner l’alarme. De deux, il n’est pas un monument physique. Si ses lignes de code percent en un rien de temps des sécurités gouvernementales, il semble aussi passer entre les frontières sans la moindre difficulté.
Pour l’heure, personne ne connaît sa localisation, ou ne peut attester de son identité, Tim Anderson n’était que le pseudonyme retenu par les médias. On ignore encore si son activité criminelle est motivée politiquement (façon nerd anti-social du XXIe à Hollywood), émotionnellement, ou basée sur l’égo. Est-ce un « white hat » ou un « black hat » ? (NDLR: hacker aux intentions bienveillantes ou malveillantes, dans le jargon hacker, selon le code couleur manichéen.) Cela reste encore difficile à savoir, mais la rapidité à laquelle il multiplie ses cyberattaques n’est pas sans rappeler un Jonathan James, hackant le Département de la Défense américaine et la NASA avant ses 15 ans. Le mois dernier, trois Etats ont déclaré qu’ils le suspectaient d’avoir franchi les sécurités de leurs services secrets. Il y a 48h, ce sont les États-Unis qui ont assuré l’avoir identifié comme coupable.
S’il ne semble utiliser ces informations à des fins dénonciatrices de whistleblower, nous vous rappelons tout de même que le contacter pour lui demander de remettre ces documents vous expose à des charges d’espionnage, et qu’un simple échange avec lui pourrait vous placer dans une situation d’outrage au tribunal.
Madhu Singh
La nouvelle création de Rob Automotive
Présentes depuis maintenant de nombreuses années sur tout le pays, les voitures électriques ne sont plus un mystère pour notre société. Le passage au tout électrique ayant grandement encouragé leur banalisation, nos ancêtres du siècle précédent seraient fort surpris de voir à quel point ses véhicules nouvelle génération ont évolué et évoluent encore. En effet, il y a maintenant deux jours, le constructeur automobile Robert Rob révélait au monde entier sa nouvelle supercar électrique défiant toute concurrence.
Avec un design agressif digne d’une voiture de course, le millionnaire letton promet que sa voiture aura une autonomie deux fois supérieure à la moyenne actuelle. Il vous sera donc possible d’effectuer pas moins de 1600 kilomètres avant de devoir recharger du moins si vous en aurez besoin puisqu’en effet après un essai peu fructueux sur son prototype « Zero Charge », Rob nous promet cette fois que ce dernier est 100% opérationnel ! Chose qui signifierait que la voiture se rechargerait toute seule en roulant. Rappelons tout de même que si le concept est déjà bien existant de nos jours, il s’est à chaque avéré peu efficace, ce serait donc effectivement une première mondiale s’il fonctionne.
Disponible en seulement trois portes à sa sortie, le constructeur nous annonce qu’une version cinq portes sera disponible six mois plus tard. Quoi qu’il en soit, le modèle que nous avons pu découvrir nous parait plutôt convaincant. Avec ses lignes sportives et un intérieur plutôt luxueux, cette voiture qui semble être réservée à l’élite de la société couterait en fin de compte à peine plus qu’une voiture électrique moyenne, du moins dans sa version de base. Vérité ou mensonge, il nous faudra attendre encore trois mois avant sa sortie officielle pour donner un avis définitif.
Lucy Green
Une nouvelle étoile est née
Le Premier album d’Amélie Sky, « Legend of Night » est attendu pour le 19 novembre prochain. Depuis le début de l'année, la jeune chanteuse a réussi à alimenter son actualité musicale en distillant sur son réseau social les informations sur ce nouvel album.
Pour cet album « Legend of Night », Amélie Sky embrasse plusieurs courants musicaux. La chanteuse s'est entourée d'une équipe de choc. Particulièrement éclectique, composée d’Enrico Gravias célèbre pour son utilisation des nouvelles technologies dans ses films, d’Arthur Fontaine, de Diane Sical et de Robin Sageré... Autant dire un sacré casting. Parions déjà que la voie du succès ne sera pas éphémère. Amélie Sky en a déjà pris sérieusement le contrôle.
Comme de nombreux artistes, la jeune femme se sert de son réseau social pour dévoiler les informations sur son album à paraître. En début d'année, Amélie Sky dévoile les dates de sa tournée dont les places se sont vendues à prix d’or. Il n’aura fallu que quelques heures pour remplir les plus grandes salles du monde. Mais le succès ne se limite pas à la Grande-Bretagne, la star aurait en effet des fans dans le monde entier grâce à son style innovateur et avant-gardiste.
Personne ne l’ignore, c’est l’utilisation qu’Amélie fait des nouvelles technologies qui la rendent si unique. La chanteuse gagne à se faire connaitre en surprenant sans cesse son public. Tout le monde se souvient de sa première apparition sur les grandes scènes accompagnées de danseurs et musiciens en hologramme ! Les fans présents témoignent : « c’était incroyable ! Personne n’a remarqué que ce n’était pas de vrais danseurs jusqu’à ce que les vrais ne fassent leur apparition. C’est comme d’assister à un spectacle de magie en musique et c’est sur, je reviens l’année prochaine ! ».
« Legend of Night » le premier album d’Amélie Sky sera proposé dans deux versions. Un disque simple avec 14 chansons et une version collector et un Blu-ray dans un digipack collector. Sur ce Blu-ray, Amélie Sky propose de faire découvrir en exclusivité le clip de son premier single « Just One » qui n’avait jamais été révèle au grand public avec son making-off et un entretien exclusif de 45 minutes dans lequel Amélie Sky répond à toutes les questions de ses fans.
Les beaux jours s'annoncent donc chargés pour Amélie Sky.
Suzan Ainran