Re: Square de Londres Elhiya Ellis, le Lun 4 Juin - 11:40
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Pv Mered LA mutuel
Le mouchoir récupéré et usé bruyamment fournissait un semblant de prise de conscience de la rouquine, ou du moins la capacité à parler plus calmement. Trop vu la situation passée. Le sourire en coin maladroit, les mirettes sur la rousse glissant sur la porte non loin, Elhiya offrait une oreille attentive, essayant de comprendre quel mal rongeait la demoiselle. Sans n’avoir jamais vraiment été doué dans ce genre de chose, la blondinette fixait la deventure, ajustant les pièces de puzzle à mesure qu’on les lui fournissait.
Une maison, un ancien foyer quitté pour une raison cachée. En temps normal, il n’y aurait rien eu d’affolant à entendre évoquer avec nostalgie un déménagement, les souvenirs de l’enfance étant souvent les plus précieux, ils étaient chéris et conservé avec le plus grand soin par la majorité des vivant. Mais il y’avait un raté dans les informations divulguées.
– Emprisonné ?
Breve tentative de rassembler ses esprits, se rappeler que Mered était une née-moldu, qu’il y’avait tout un tas de raison pour qu’un moldu parte en prison si la blonde se fiait aux peu de films qu’elle avait eu l’occasion de voir. Le deal de pastilles de bonheur, le vol, le meurtre, la violence sur autrui, les menaces de morts, un mauvais système juridique… tant de sujets indiscrets où la curiosité n’avait pas sa place. Les confessions avaient besoin de temps, même si elles soulageaient, ce n’étaient pas d’interrogation ou d’empressement qu’elles avaient besoin.
–Mered… on peut aller ailleurs si tu veux. Ne t’inflige pas ce genre de souvenirs s’ils sont toujours douloureux. Personne ne t’en voudra de fermer les yeux et faire semblant jusqu’à ce que tu le supportes… Quoi que ce fut… En tout cas, pas moi...
Le regard s’était fait plus doux, le sourire, mélancolique teinté d’une pointe de souffrance au rappel de ses propres solutions pour occulter ce qui faisait trop mal. Pas les meilleures, pas les pires non plus, mais les seules qui fonctionnaient quand les mots ne voulaient se former. Parfois, c’était salvateur de ne pas faire face à ses propres démons, parfois, il fallait les partager et les confier à une personne qui arrivait de temps à autre à faire oublier ce qu’il était, de par sa présence, son aura, son sourire ou son toucher. Comme avec Lui. Alors, Consicence pointait le bout de son nez, rappelant que les autres aussi pouvaient avoir besoin de parler, d’évacuer, forçant à réaliser, que parfois ce pouvait être vers elle qu’on se tournait même si à chaque fois la raison lui était complétement inconnue.
–.. et puis… tu es revenue, c’est bon signe il me semble..
Revenir sur les lieux de peine et souffrance, revenir sur ce qu’il fallait oublier, c’était toujours une preuve d’acceptation et de désir d’avancer sans plus se faire polluer par les pensées trop ternies.
Invité
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Re: Square de Londres Invité, le Mer 6 Juin - 19:10
TW langage fleuri
*Bruit d’applaudissement*
Alors là chapeau, j’pensais pas tu oserais, impressionnant. Tu m’connais mal. J’te connais depuis ta naissance, personne te connait mieux que moi. Tu veux pas me foutre la paix et dégager ? Tu rigoles, ça devient intéressant ! Tu vas développer l’histoire ? J’crois pas en avoir envie… Lâche pour changer. Mais ferme bien ta gueule pu*ain ! Si t’es venue pour me clasher, fous le camp ! T’es belle en colère Mered et t’as besoin de moi, que tu le veuilles ou non. J’ai besoin d’une amie là, pas de toi. Et tu penses que la blonde remplit ton critère ? Ben elle est là, c’est bon signe. Et si ça finissait mal une nouvelle fois ? T’as peut-être raison mais j’veux prendre le risque. Comme tu le sens, t’es maitre des actes, moi j’fais que t’conseiller. T’es surtout là pour te réjouir de mes malheurs. De suite roh, j’suis là pour tout, tu remarques juste pas ma présence dans tes moments de bonheur. Pauvre choupette, tu vas pas te mettre à pleurer hein ? C’toi la pleureuse Miss, mate ton état… C’est petit… T’es pas bien grande non plus. Ta gueule ! J’t’adore énervée. J'te déteste ! Allez je file, j’prépare les popcorns. A bientôt !
C’était ch*ant la conscience à vous juger en toutes circonstances, les gens étaient mieux. Enfin pas toujours, les humains aimaient bien vous ranger dans des cases suivant vos actions, votre paraitre, un détail insignifiant même parfois et ils en faisaient une montagne. Et en bonne humaine, Elhiya se montra différente. La verte et argent creusa le sujet sans forcer, je la sentais bienveillante, c’était pas de la curiosité mal placée. Il était vrai que je souffrais assise ainsi devant la bâtisse, pourtant mes émeraudes ne lâchaient pas la porte, elles la défiaient. Faire l’effort de revenir ici pour abandonner sans lutter n’était pas digne d’une Adand, cette bataille était pour moi. La lutte intérieure était rude, la défaite interdite pour ne pas satisfaire l’autre imbécile de conscience. Je me levai d’un coup, je souhaitais plus être abattue à cause de ce souvenir.
« Emprisonné oui, il a joué et il a perdu. On va aller ailleurs, on va rentrer mais avant j’ai une chose à faire. »
Mes yeux scrutèrent les environs à la recherche d’un projectile. Les rues londoniennes étaient propres, parsemées de poubelles, aucun détritus ne trainait par terre. Cependant, celle la plus proche de moi débordait et une canette de soda trônait en son sommet. Je fis quelques pas pour la saisir et rejoindre Elhiya. Ma main déforma l’objet de rage dans la fermeture de mes doigts. Pris au piège, les muscles de mon bras libèrent ma victime qui alla s’éclater la tête contre la porte de mon ex-domicile. Je tenais ma vengeance, j’affichais même un sourire de satisfaite, j’avais gagné cette manche.
« On va boire ce verre Elhi ? Puis j’ai faim aussi, j’ai bien envie de me faire un goûter avec ton cadeau. On va où tu veux ! On peut retourner au Chaudron où se chercher un bar moldu dans la capitale. C’est toi qui vois, tant qu’on va loin d’ici… »
Coucou, c’est re moi ! J’profite d’un moment où Mered fait pas attention à moi pour venir vous dire deux mots. Vous vous dites sûrement que j’suis vache avec elle mais en vrai j’l’aime bien c’te fille. Regardez comment elle vient encore de rebondir, elle est plus forte qu’elle a en l’air. J’suis fière d’elle ! Gardez-le pour vous, j’peux pas lui avouer ça. Tu racontes quoi encore toi ?! Rien, t’entends des voix ma pauvre. Mouais… J’t’assure, je suis sage, tu m’as demandé de me taire, j’obéis. C’bien c’qui m’intrigue.
Dernière édition par Mered Adand le Mer 13 Juin - 19:44, édité 1 fois
Elhiya Ellis
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Animagus (Furet)
Re: Square de Londres Elhiya Ellis, le Jeu 7 Juin - 21:01
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Pv Mered LA mutuel
Un moment de pause, un silence, de quoi rassembler ses idées ou les mêler encore plus Un temps indéterminé mais nécessaire pour les gestes et paroles à venir de la rousse. Elhiya le savait très bien, revenir sur une marque du passé demandait courage et capacité à faire face à ses propres conflits intérieurs. Chose qu'elle se forcait à faire sans vraiment y arriver en seule compagnie de Solitude. Mais Mered n'était pas seule, pas aujourd'hui. Elle aurait voulu lui dire d'un simple sourire de quelques paroles supplémentaires, mais elle ne savait pas faire.. pour Ulysse elle n'avait pas su faire, pourtant il comptait à son petit coeur, plus que les autres... mais qu'importait car, elle n'avait pas su faire même pour l'étoile de ses nuits.
Alors, au lieu d'occuper le retour de Silence avec des mots superflus, elle attendait, patiemment, aux côtés de la demoiselle, attendant que d'un mouvement de mèches feu, elle choisisse. Parler ou se taire. Rester à observer un vantail fermé ou le fuir. Il n'y avait aucun mauvais choix possible. Aussi, l'éveil soudain d'une mobilité près de son flan fut accueillit d'un sourire en coin amusé et d'une simple constatation : Mered n'était pas de celles qui se laissaient abattre longtemps par de mauvais souvenir. Comment cela auraot pu en être autrement? Une pointe de fascination supplémentaire se manifestait discrètement chez la gamine déjà convaincue depuis un moment par la force de caractère de ka rouquine. C'était ce qui lui plaisait. Sa répartie, son aptitude à ne pas se laisser faire, cet aspect rude que l'ancienne Serdaigle trainait toujours avec elle.
Les mirettes observaient ce qui vallait ce changement de champ de vision, attentives à ce "une chose à faire" non dévoilé. Quelques pas sur le tiroir, pas très loin, juste de quoi ne pas avoir à s'inquiéter d'un départ soudain. Et le retour déjà, de la rouquine et une canette de soda vide. L'incomprehension en maître régnait. Le bruit du métal écrasé du main frosisait les tympans et la douleur d'un souvenir, très certainement. Un vol contre la porte, une mise au tapis sans procédure. Un symbole sûrement, compréhensible de Mered seule, mais gratifié d'un sourire à son attention. Quoi qu'elle combattait, un pas de plus semblait avoir été fait. Un pavé de plus nommé espoir à rajouter dans les rues moldues de Londres.
Se contentant de rehausser les commissures de lèvres en réponse, Elhiya s'était levée à son tour, dodelinant de la tête.
-Bah, j'te suis en fait. Je sais pas trop si au Chaudron vous avez ce qu'il faut pour aller avec mes cupcakes.. genre.. un smoothie fraise banane ananas jsuis sure que ca serait parfait! Tu sais où trouver ça?
Pas de thé ou café, les saveurs auraient été polluées, gâchant le travail effectué sur lzs petits gateau. Et puis... côté sorcier, la blonde se trouvait toujours oppressée, comme si quelque chose lui manquait, ce soupçon d'insouciance ambiant. Ces autruis se baladant sans s'inquiéter du monde magique, d'un secret ridicule à conserver, d'une obligation de ne pas bouger la baguette même quand il faudrait.. oui, rester côté moldu lui plaisait bien à la blonde, même si elle devait marcher avec cette pointe au coeur a chaque pas de plus sur le bitume, même si elle devait sursauter à chaque bruit de bus.
-Allé zou
Un bras enroulé autour d'un de la rousse, la blondinette engageait le pas pour quitter la devanture de l'ancienne demeure de Mered, la laissant guider vers le lieu qu'elle voulait
[Fin du RP ici]
Aewera Drabyssae
Gryffondor
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Re: Square de Londres Aewera Drabyssae, le Mer 15 Aoû - 23:46
Bad Game:
Avec Lizzie <3 ♫
Après avoir quitté Poudlard une seconde fois, L’ex-directrice des rouges avait un peu changé, Elle ne souriait plus autant et ruminait des pensées sombres. Elle était comme le cygne noir au milieu des blancs, Encore plus marginale qu’avant, Elle ne savait plus que faire, Se sentant perdue, Elle errait sans trop savoir où aller. C’est comme ça qu’elle s’était retrouvée ici, Dans ce square abandonné, Assise sur une balançoire, Les pieds pendant dans le vide, L’esprit ailleurs, Les yeux dans le vague. Elle rêvait, encore et toujours, Comme si ce monde imaginaire pouvait la sauver d’un avenir un peu trouble. Une expression un peu triste figée sur le visage, Son corps se mouvant seul, L’air lui heurtant le visage, La jeune femme n’était plus vraiment ici. Le cœur battant, Le regard glacial posé sur le paysage, Crépuscule ensoleillé, Milles lueurs, Milles couleurs, Mille sensations. C’est comme si le monde vibrait sans qu’elle ne puisse le sentir, Aewera s’était perdue entre deux mondes et ne demandait qu’une seule chose, Être sauvée d’un morne quotidien qui la tuait à petit feu. Il fallait juste qu’elle parvienne à aller de l’avant, Elle avait besoin d’une impulsion, Quelque chose qui lui donnerait envie de se bouger, Quelque chose qui ferait battre son cœur à cent à l’heure, Quelque chose de tout sauf raisonnable, Ou quelqu’un… Elle ne se rendait plus compte du temps qui passait, Quand elle était dans ses pensées c’est comme si tout s’arrêtait autour d’elle, Comme si elle était encore plus seule que d’habitude, Comme si elle changeait d’Univers et de règles.. Relevant le visage, Un dernier rayon de soleil se refléta sur ses yeux de glace, Comme pour les faire fondre, Ou comme pour leur aire accepter la chaleur humaine. Sautant de son perchoir, Elle marcha jusqu’à un petit banc sur lequel elle s’allongea, Afin d’observer le ciel, Les étoiles, les constellations, Les mondes…. Cette femme avait juste besoin de rêver, de s’évader, Loin, Très loin.
Lizzie Cojocaru
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Loup-garou
Re: Square de Londres Lizzie Cojocaru, le Jeu 30 Aoû - 22:43
Aujourd’hui, je suis à la recherche du prochain meilleur endroit pour emmener mes enfants en balade. Parce qu’ils sont mignons, mais très exigeants. Un rien les amuse, mais c’est mieux si ce rien est organisé exactement comme ils l’aiment. Et je le sais. Alors je cherche un lieu qui soit unique et puisse permettre d’immortaliser de nouveaux plaisirs. Car pour moi, les moments en leur compagnie en sont toujours. Cela peut me rendre un peu étouffante, peut-être… Et c’est vraiment à ce titre que j’essaie de leur organiser des trucs plutôt en extérieur, avec de la diversité, pour qu’ils s’ennuient le moins possible.
J’ai jeté mon dévolu sur un parc moldu, enfin pas un parc, un square si on veut être tout à fait exact, c’est ce qu’il y avait de précisé sur le petit écriteau bleu qui le surplombait. Il était assorti de nombreux jeux, notamment d’une toile d’araignée sur laquelle des gamins grimpaient, s’accrochant aux cordes et s’élevant plus haut que la tête de leurs parents. Eh bah, ils ont pas peur ! En même temps… en même temps ça pourrait être bien. Je fais le tour des autres installations, et mon attention est vite attirée par la traditionnelle mais indémodable balançoire. En effet, une silhouette familière y oscille avec une langueur particulière…
Incertaine, je m’avance dans sa direction. Mais c’est elle.
Le visage d’Aewera, quand je l’aperçus, formait un curieux rivage. Il me sembla évident que les vagues qui l’avaient caressée ces derniers mois étaient moins tendres que celles qui l’entouraient du temps de Poudlard. Son coeur semblait s’être érodé au gré du sel et d’un vent trop dru. L’humidité de la tristesse, ou peut-être celle de l’isolement puisque les deux vont souvent de paire, avait fait apparaître sur ses traits de l’acné. Vous imaginez, vous, Aewera avec une imperfection de peau ? Oui, on est d’accord, on est pas prêt pour ça. Cela veut bien dire que le corps exprime ce que son silence se retient d’hurler.
Elle était perdue dans une telle rêverie que j’osais à peine la rejoindre. Je sais pas, j’avais l’impression de pas être équipée pour cette Aewera-là… D’autant que le soleil commençait à se coucher, elle allait sans doute partir sans trop tarder, à présent. Oui, il valait mieux lui laisser de l’espace. Enfin, vous vous doutez bien que cela ne serait pas vraiment un RP si j’avais suivi mon chemin.
Bien déterminée à être sage, je me détournais de la jeune femme et repartis d’où je venais, dépassant quelques commerces, ralentissant devant une chocolaterie. Oh, non, vous savez quoi, j’étais prête pour ça. Il me manquait juste le petit déclic, et je venais de l’obtenir. Je me souvenais de la folle allégresse qui avait animé Poudlard quand j’avais organisé la chasse aux oeufs volants de Pâques… Un sourire aux lèvres, je commandais un assortiment dans lequel il y en avait pour tous les goûts. Du chocolat noir à l’orange, du blanc aux amandes, du chocolat au lait aux noisettes, là quelques éclats de caramel…
Quand je revins vers le square, la balançoire était déserte. Il était trop tard à présent ; elle avait disparu. J’allais rebrousser chemin quand je la repérais, allongée sur un banc. Deuxième signe. Il fallait pas pousser mémé dans les orgies, le dernier signe, c’était ma seule volonté. Alors je vins l’accoster, pleine de douceur et de sourires. — Bonsoir ma belle. Ça te tente, un peu de chocolat ?
Vanille Fleury
Serpentard
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Matière optionnelle : Médicomagie
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Re: Square de Londres Vanille Fleury, le Sam 27 Oct - 22:51
Pv Jace-le-traître
Il y avait un air enfantin, un air d'hier sur les parterres. Je me promenais sans idée derrière juste pour sentir la fraichir de l'atmosphère et apaiser un peu mon cœur en galère. Les parfums du matin étaient doux comme sa rosée, son âme mouillée vibrait lentement au son des rires élégants. J'avançais en tentant de garder le dos droit, les yeux fiers tandis que Lali sommeillait contre moi. Je la couvrais de ma cape qui nous servait de manteau pour qu'elle n'ait pas froid. Son cœur battait plus vite que le mien mais je n'y portais que peu d'attention, il fallait dire - pour ma défense - qu'un organe brisé n'avait surement la force de fonctionner qu'à moitié. Le sien était jeune, frêle mais vivant, il accélérait peut-être pour nous deux.
Je levais les yeux au cieux, pas pour faire ressortir l'exaspération mais au contraire pour apprécier la saison. Il faisait doux et c'était bien. La balade prenait des allures de comptines pour gamines. Je m'assis sur l'un des bancs à la peinture écaillée du parc. L'endroit était propre bien que souillé par tant de pensées maternelles assoupie sous le couvert des arbres à regarder leurs rejetons en souriant. Tout cela remplissait peu à peu le néant.
Se promener avec l'enfant aurait été plus pratique accompagné d'une poussette mais j'aimais trop sentir son petit corps chaud contre le mieux pour me résoudre à employer cet objet nous éloignant. J'avais toujours été possessive mais cela virait à présent à l'extrême, j'espérais m'améliorer en grandissant. C'est que le destin avait bien du se trouver marrant en collant un bébé entre les bras d'une enfant. Mais le choix de la garder avait été fait et il fallait à présent assumer. Fermant doucement les yeux sur le paysage je me laissais aller à mes pensées. J'aimais être anonyme au milieu de la foule, parfois je craignais que ma carrière de mannequin décolle par peur de ne pas savoir géré ce semblant de célébrité. Par peur de ne pas savoir protéger de tout cela mon bébé. Mais nous n'en étions pas là.
Je rouvris mes paupières pour apercevoir les deux grands yeux de Lali. Elle me sourit. Cette image j'aurais pu passer des heures à la contempler, laisser mes larmes couler de joie devant ce petit moi. J'étais heureuse. Ce sentiment provoquait une douceur presque douloureuse. Mais j'appréciais, j'aimais.
Invité
Invité
Re: Square de Londres Invité, le Jeu 1 Nov - 20:58
LA de la petite Lali
Flânant dans le parc j’erre sans but, j'avais un petit sac en bandoulière avec moi contenant de quoi dessiner, donc parchemin et crayon... Je vois un arbre non loin d'un banc où visiblement une jeune femme tenait son bébé dans ses bras, elle m'inspire si je puis dire. Alors je m'installe à l'aise et je commence à les dessiner toutes les deux, c'est après plusieurs minutes de dessin que la chevelure de la jeune me semble familière... D'un lointain souvenir cauchemardesque, ça ne se peut que ce soit elle. Elle ! Avec un bébé ?!
Je me lève marchant tranquillement pour me retrouver à sa hauteur pour que son identité me soit confirmée. En la voyant je range le dessin dans ma poche à côté de ma baguette et je souris en fermant les yeux.
-Je ne penser pas te voir un jour ici « Princesse ».
Le bébé semble me regarder, alors je me penche un peu je lui fais coucou de la main avec un grand sourire avant de reposer mon regard sur Ellana et me redresser.
-C'est ton enfant il n'y a aucun doute là-dessus, elle à tes yeux mais pas ton regard...
Puis la regardant dans ses yeux à elle, je vois que quelque chose a changé... Il n'est plus aussi... Sombre si je puis dire.
-Du moins pas celui que j'ai connu à une certaine époque... Mais passons qu'est-ce que tu deviens ? Te revoir en compagnie d'un petit bébé s'est surprenant.
Vanille Fleury
Serpentard
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Re: Square de Londres Vanille Fleury, le Dim 11 Nov - 14:46
Je ne pensais pas te voir un jour ici "Princesse"
Les douches froides c'était dur, surement parce que ça arrivait toujours au moment où on s'y attendait le moins et quand bien même j'aurais pu lire dans l'avenir, le choc aurait été tout aussi brutal - me semblait-il. Cette voix, je la reconnaissais, c'est d'ailleurs pour cela que je serrais contre moi mon bébé un peu plus près. Crever les bulles de bonheurs, ça, il savait faire. Depuis aussi longtemps que je le connaissais, le serpentin jamais n'avait cesser de venir me déranger. L'attention de Lali est prise par se nouveau visage. Elle regarde le vert alors que je garde les yeux rivé sur mes pieds. Pourtant, je sais qu'il est là et dans ma tête se dessine le portrait de son visage la dernière fois que j'ai eu la malchance de l'observer.
Lorsque je croise enfin de mon regard son minois, je manque de remettre mon petit déjeuné. Il l'a regarde les yeux brillants, se penche en avant et lui souriant agite sa main devant son regard. Si la petite avait eu quelques mois de plus, sans doute lui aurait elle répondu de sa petite main mais elle était encore trop jeune et rien que le regarder sans pleurer était sans doute un exploit. Mais ça ne voulait rien dire, Lali ne pleurait quasiment pas. C'est ton enfant il n'y a aucun doute là-dessus, elle à tes yeux mais pas ton regard...
Je levai les yeux aux cieux. Tu dis vraiment n'importe quoi, les siens son gris et il y a du vert dans les miens. J'y tenais parce que son regarde c'était sans conteste celui de Kalsi. Ouais, tu te fourres le doigt dans l'œil mon pauvre Jace.
Du moins pas celui que j'ai connu à une certaine époque... Mais passons qu'est-ce que tu deviens ? Te revoir en compagnie d'un petit bébé s'est surprenant. Attends deux secondes... Je t'ai proposer de rester ? Bon d'accord, c'était vraiment gratuit ça… M-mes yeux on changés ? Mince, il avait réussit à me déstabiliser. Je soupirais un instant avant de regarder mon bébé avec un peu trop d'amour. Il n'avait pas tord, je n'étais plus la même. J'avais grandit et j'aimais. Trop fort presque. Ouais, certains jours je comprends pas moi même... Et le fait que ce soit la vérité n'était pas vraiment pour rassurer.
Re: Square de Londres Willow Muanko, le Mar 29 Jan - 19:54
Merci à Ellana Lyan et Jace Becker pour leur autorisation.
PV Azaël Peverell
Tu fermes avec application les trois verrous de la boutique et laisse échapper un soupir d'aise. La journée c'est on ne peut mieux passer : pas une demande incongrue de ton employeur et il t'a même laissé de manière exceptionnelle une totale liberté des allers et venus ces deux derniers jours ! Heureusement sinon c'en était bien fichu de ta potion de beauté. Avec ses temps de repos d'exactement 4h ce n'est certes pas la préparation la plus simple mais le produit est très demandé par les clients et clientes de l'apothicaire, surtout à l'approche de février. Tu ne voulais pas te retrouver en rupture de stock le 14 février, à ce moment là ça aurait été bien trop tard pour y remédier ! Toute une journée de travail, 24h tout rond. C'est en fait la première fois que tu te lançais dans cette préparation qui ne t'avait jamais trop intéressée. Heureusement qu'elle est connue pour être des plus accessibles, même un troll aurait pu la réussir. Tu ne te fais pas trop de souci sur le résultat. Prochaine étape toujours en prévision de la fête des Valentins, l'Amortentia... Bien plus délicat. Tu as déjà hâte de t'y mettre ! Clairement la potion la plus agréable à préparer, tu es prête à embaumer tout le sous sol de ton odeur préférée. Quelle sera-t-elle cette fois ? Le cuir frais ? Le luwombo de ta mère ? Ca doit bien faire six ans que tu n'en as pas fait, cela ne sera probablement plus le même parfum.
Tes pas se sont éloignés du Chemin de Traverse et tu t'es fondue dans le Londres moldu avec la facilité déconcertante de l'habitude. Tu dis à qui veut l'entendre que tu t'es retrouvée dans un appartement moldu en raison de la hausse de l'immobilier - les prix du Chemin de Traverse sont tout bonnement inacceptables, tu ne verseras pas une seule noise à ses vautours de propriétaire - mais en réalité tu l'as bien choisi. Tu n'y peux rien, tu adores Londres de l'autre côté. Tu aimes vivre cachée. Les moldus sont si naïfs de ne pas voir ce qui se trame sous leurs yeux...
Toujours dans tes pensées, tu tournes à proximité du petit square qui annonce la rue de ton immeuble. Tu te heurtes à un passant qui surgit de l'ombre dense du parc comme un boulet (double-sens maîtrisé). Sans que tu aies le temps de lâcher la moindre remarque sur son outrecuidance, l'inconnu te repousse de nouveau et fait apparaître une baguette de fortune. Est-il tout bonnement stupide ? Ici ? Quelqu'un pourrait le voir ! "File tes gallions". Tu joues l'ingénue, tentes une approche en "Mes ga quoi ? ça va pas bien, tu crois que tu me fais peur avec ton bout de bâton looser." Le sorcier ne flanche pas. Il lui dit qu'il la connaît, qu'il a travaillé pour sa famille et qu'il sait de "quoi ces gens là sont faits". Il n'a pas l'air de les porter dans leur coeur mais d'être très porté sur leur compte en banque. D'ailleurs il commence les menaces de morts et les insultes. Et c'est ridicule et tu te raccroches à cette idée. Tout cela est ridicule. Tu te répètes ça en boucle mais ça n'a pas l'air de trop calmer ton coeur ni ton cerveau baigné d'adrénaline.
Tu te mets à courir. Le premier sort fuse et te voilà à terre.
Re: Square de Londres Azaël Peverell, le Mer 30 Jan - 19:39
Les jours passent et se ressemblent, inlassablement. Le temps continue son cours et s'écoule petit à petit. La routine est bien installée. T'en avais peur, au début. Parce que tu ne voulais pas rentrer dans le moule. Mais t'as finalement trouvé ta stabilité avec ton boulot au Heurtoir, tout en conservant la liberté que tu chéris tant. Tu sais que si un jour t'as besoin de prendre du recul, Elly acceptera que tu prennes quelques vacances sans problème. Il suffit de voir quand t'as décidé de devenir Animagus et que t'as disparu plusieurs mois avec son autorisation.
Bon, évidemment, comme t'es le seul entraîneur du Heurtoir, si tu veux prendre des vacances, t'as plutôt intérêt à fixer les dates sur les vacances scolaires pour qu'Elly puisse prendre le relais. L'établissement a déjà trop souvent fermé ses portes pour que vous puissiez vous permettre un énorme trou dans la caisse. Mais pour l'instant, tu tiens le coup sans peine. Tu aimes t'entraîner, tu sais que tu en as besoin si tu veux maintenir ton niveau, et même l'améliorer. Tu ne seras jamais assez puissant à tes yeux. Tu veux plus, toujours plus. Et c'est sans doute le boulot parfait pour ça.
Aujourd'hui, tu décides de retourner à la Crèche Fleurie des Mômes Dus-Per, sur l'Allée des Embrumes. Et t'y vas à pieds, histoire de prendre un peu l'air. T'as toujours aimé te balader dans le Londres moldus, bien que tu le fréquentes bien moins que lors de ton adolescence. Pour rejoindre le Chaudron Baveur, puis le Chemin de Traverse, tu décides de couper à travers un petit square. Et visiblement tu fais bien. Te voilà en train d'assister de loin à ce qui ressemble fort à une agression. Et au moins l'un des deux protagonistes est sorcier puisqu'il menace l'autre avec une baguette.
Tu t'approches discrètement. T'es pas du genre à te mêler de ce qui ne te regarde pas, mais t'as cette fichue conscience qui t'empêche de laisser les gens dans la m*rde même quand tu ne les connais pas. Et lorsque la jeune femme se met à courir et que l'autre l'attaque dans le dos, ton sang ne fait qu'un tour. Tu détestes les lâches. Ceux qui s'en prennent aux plus faibles. Tu ne perds pas davantage de temps pour dégainer Moloch et lancer un #Fulgari sur le type qui se retrouve aussitôt plaqué au sol à plat ventre, les mains liées dans le dos par une corde lumineuse.
Tu t'approches sans te presser tandis que le mec se débat, et tu serres le manche de ta baguette, collant le bout orné de pointes aiguisées contre sa joue.
- Pas bouger si tu veux pas que je te fasse cracher tes dents une par une.
Tu récupères la baguette du type avant de te relever tout en plaquant ta semelle sur la joue du mec pour qu'il reste au sol. Tu lances alors un regard à la demoiselle toujours par terre. Elle a l'air en vie, c'est déjà ça de pris.
- Et toi on t'a jamais dit de pas emm*rder les mauvaises personnes ?
Tu te rends compte qu'elle ne tient aucune baguette magique. Une moldue ? Peut-être bien. Peu importe, ce n'est pas toi qui va t'amuser à protéger le Secret Magique.
Re: Square de Londres Willow Muanko, le Jeu 31 Jan - 16:19
T'es à terre et pitoyable mais tu n'as pas vraiment l'occasion d'y réfléchir. Même pas celle de comprendre que tu as mal tellement tu ne penses qu'à déguerpir. Instinct de survie primaire. Tu te relèves. Ca ne marche pas. Tu entends un autre sortilège prononcé derrière soi, ton coeur se gonfle et dans un éclair de lucidité tu cherches ta baguette. Ta pu*ain de baguette oubliée dans l'atelier.
Tu te vois déjà terminée mais ce n'est pas toi cette fois que la magie vient de frapper en plein fouet. Tu te retournes (difficilement) pour voir ton agresseur ligoté dans un retournement de situation plutôt plaisant. Du moins c'est ce que ton cerveau te dirait s'il était aux commandes mais les lignes sont toujours saturées.
Un passant serviable écrase le visage du gueux et ça fait un bien fou. A toi, pas au gueux. Monsieur en profite pour lui ôter son arme, tu te permets enfin de respirer. Ta tête tourne mais semble satisfaite de retrouver son apport d'oxygène. C'est à peine si tu comprends la question de ton sauveur du jour. Pas emm*rder les mauvaises personnes ? Oh.
- J'ignorais que rentrer chez soi après une dure journée de travail rentrait dans la catégorie "emmerdement"...
Tu dis en une deuxième tentative de te mettre debout. Infructueuse. L'adrénaline s'est dissipée et si tu as mal, ce n'est pas la douleur intense d'une jambe cassée. C'est le sort qui te cloue au sol. Un genre de Petrificus Totalus semi-raté. Et ça te fait encore plus mal de savoir que c'est ce genre d'échec sur pattes qui t'a mise en danger. Tu pourrais te traîner jusqu'à ton appartement par la force des bras et trouver une potion qui dissipe les effets du maléfice mais c'est la pire idée. Aussi tu te résous à sociabiliser.
A peine t'appelles Maddy qu'elle est devant toi et te délivre d'un claquement de doigt. Fascinante magie que celle des elfes de maison. Tu lui promets de tout lui expliquer bientôt et vous fixez immédiatement une réunion avec le paternel. En deux temps trois mouvements affaire réglée, elle est déjà volatilisée. Efficacité/20. Son augmentation elle va l'avoir tu te le promets. Debout tu t'avances vers le mec à terre et lui donnes un coup propre et net dans le bas ventre. Tu te tournes vers le grand brun :
- Quel soulagement. Moi qui croyais que la politesse se perdait de nos jours. Dans ta langue ça veut dire merci. Tu lui tends une paume ouverte. Willow Muanko, à qui ai-je l'honneur ? Un bon dueliste manifestement.
C'est peut-être encore une stratégie pour faire chanter ta famille. A ce stade là tu t'en fiches.
Dernière édition par Willow Muanko le Mar 5 Fév - 11:45, édité 1 fois
Re: Square de Londres Azaël Peverell, le Jeu 31 Jan - 19:03
Tu hausses un sourcil en entendant la réponse de la jeune femme. Tu viens donc d'assister à une agression gratuite ? T'as du mal à y croire. Surtout que la victime a l'air sorcière elle aussi. Du moins, elle n'a pas l'air surprise de voir des sortilèges fuser. Et lorsque son Elfe de Maison débarque sur place, cela confirme ton impression. Combien de chances y-a-t-il pour qu'un sorcier en agresse un autre en plein Londres moldu et que ce ne soit qu'une simple coïncidence ? Tu la laisses faire sa petite affaire avec son serviteur sans réellement t'en préoccuper, profitant de cet instant pour observer la baguette de l'agresseur.
Cette dernière n'a rien de bien particulier, ça ne vaut même pas la peine de la garder. Tu pousses un léger soupir. C'est bien dommage, t'aimes bien les baguettes magiques, t'es limite prêt à commencer une collection. Mais tu ne veux que des pièces uniques, parfaites. Moloch en est une. Poisunus également, bien que tu ne puisses pas t'en servir quand tu le souhaites. Une baguette intraçable, surtout aussi puissante, ce n'est pas pour la magie de tous les jours. Pas question que tu te balades avec sur toi, tu risquerais bien trop gros. Ta seule baguette sans la moindre particularité est la première que tu as achetée chez Ollivander's. Mais elle a tout de même une place particulière à tes yeux.
Tandis que tu te perds dans tes pensées, les yeux rivés sur la baguette insipide de l'autre, la jeune femme s'approche pour donner un coup de pied à son agresseur, en plein dans l'endroit le plus sensible. Tu esquisses une légère grimace, t'aurais pas aimé être à sa place. Tu finis par lui libérer la joue tandis que l'autre se présente. Tu prends le temps d'agiter un peu la baguette magique d'un simple #Levicorpus pour que le mec se retrouve pendu par la cheville, la tête en bas, les mains toujours attachées dans le dos. Si un moldu passe par là, il ne sera pas déçu du spectacle, mais tu t'en fous royalement.
Tu poses ton regard sur la main tendue de la demoiselle. Et tu finis par la serrer en te présentant à ton tour.
- Azaël Peverell.
Le nom résonne dans la nuit, nul doute qu'elle le connaît. Comme tous les sorciers de Grande Bretagne finalement. Pas forcément grâce à toi, Alhena est l'image de la famille. Toi... Tu te contentes d'essayer d'éviter de faire trop de conneries pour ne pas lui porter préjudice.
- Ce n'était pas un duel, mais une simple remise en place. Un duel s'effectue contre un adversaire digne de ce nom, et dans les règles de l'art.
Comparer un duel à un simple combat de rue n'est pas franchement quelque chose qui te plaît. Ici, tu n'as aucun respect pour ton adversaire, il suffit de le voir pendre lamentablement dans les airs pour le voir. Tu tends la baguette de l'agresseur à Muanko, histoire qu'elle la récupère. Elle peut bien en faire ce qu'elle veut, t'as pas l'intention de la garder.
- Mais je suis bon duelliste, effectivement. Heureusement, je suis l'entraîneur du Heurtoir, c'est mon boulot d'apprendre l'art des duels aux gens. T'en aurais d'ailleurs sûrement besoin.
Aucun mépris dans ta voix. Aucun sarcasme non plus. Une simple constatation des faits. Parce que visiblement, même pour fuir elle n'est pas la plus douée du monde, alors autant qu'elle apprenne à se défendre, non ?
Re: Square de Londres Willow Muanko, le Mar 5 Fév - 14:48
Peverell, un haut nom du Ministère. Le patronyme d'Alhena Peverell ne fait aucun doute dans ton esprit, celui d'Azaël ne fait par contre sonner aucune cloche : un frère ou un cousin sans doute. S'il ne ment pas pour profiter de l'aura de la très jeune Directrice du Département des Mystères mais vu le contexte pas besoin d'en rajouter.
Le brun grimace en entendant le mot duel bafoué par ta bouche et te remets l'arme. Une baguette très ordinaire, volée en vue de méfaits tu paries. Une preuve que tu glisses dans ton manteau en tout cas. Le fourbe en profite pour une petite pique. Tu restes de glace, poker face parfaite. N'est pas Serpentard qui veut. Droite dans tes bottes en faux cuir de dragon qui t'ont valu une fortune (n'est pas vegan qui veut), tu accuses le choc. Soyons honnête, ça fait depuis Poudlard que tu connais pertinemment ta valeur en duel. Ca ne t'a jamais vraiment dérangée, tu trouvais que c'était "une discipline pour bellâtre qui veulent se faire mousser" et que tu "connaissais suffisamment ton corps pour ne pas avoir recours à ce genre de masturbation gryffondorienne". T'as même écrit une complainte dans Prose ton carnet aux lettres dorées. C'est pas ça qui t'a aidé ce soir. Un entraînement en dehors d'une salle de cours, avec des adultes et pas des prépubères en manque d'ego et de sensation forte, ça semble même être une bonne idée. T'auras pas toujours de chevalier servant qui sort de nulle part.
- Le Heurtoir ? C'est avenant comme nom dis moi. Vous donnez vraiment des "cours de duel" ou c'est un code pour combat à mains nues ? Tu esquisses un sourire. La tension de l'agression s'est levée, pas complètement mais assez pour que tu desserres les dents. Tu espères qu'il te restera de quoi te faire une petite potion pour dormir ou au moins alléger tes pensées. Mais n'y pense pas maintenant. Je vais aussi avoir besoin de cours à ce niveau là si j'oublie encore ma baguette sur mon lieu de travail.
Tu essaies de ne pas trop t'écouter mais voir ton agresseur suspendu en face de toi n'aide pas à taire le mélange de peur et de colère, les "qu'est-ce qui ce serait passé si". Ton instinct te botte le cul : c'est le moment de faire quelque chose, go être actrice de sa vie.
- Que penses-tu d'un petit square et d'un adversaire étourdi pour des heures supp ?
Faire face à ton agresseur si tôt, ça semble la pire des idées. Mais tu aimes régler les problèmes rapidement et tu sais que les conséquences ne seront pas les mêmes si tu arrives à inverser la balance dès ce soir.
Re: Square de Londres Azaël Peverell, le Mar 5 Fév - 20:03
Tu esquisses un sourire en entendant la question de la jeune femme. Effectivement, lui apprendre les bases du duel ne lui serait pas d'un grand secours si elle continue d'oublier sa baguette à droite et à gauche. C'est quelque chose que tu as du mal à comprendre, qu'une sorcière se promène sans sa baguette magique. Ta baguette est un prolongement de ton bras. De ton corps dans sa globalité. Elle est le réceptacle de ta magie, ce qui te permet de la canaliser totalement et de la retranscrire dans un contrôle et une maîtrise de toi total. Jamais tu ne sors sans ta baguette. Tu ne t'en sépares quasiment jamais à vrai dire. Que ce soit Moloch, ou bien ta première baguette, tu as toujours l'une des deux avec toi.
- Non, on donne vraiment des cours de duel. Et des entraînements offensifs et défensifs en général. Entre autres choses.
Les formations proposées sont après tout diverses et variées. C'est simplement que tu n'es pas en charge de ces dernières étant donné que tu n'as officiellement aucune formation toi-même. Et pourtant, le Transplanage et l'Animagie, ça te connaît. Il faut croire que tu as la flemme de passer les examens officiels. Déjà que tu n'as pas officiellement passé tes ASPIC... Tu y songes de plus en plus d'ailleurs. Tu ouvres même quelques anciens ouvrages scolaires lorsque tu n'as rien d'autre de mieux à faire. Peut être que tu iras les passer plus tôt que prévu. Bref, tout ça pour dire que même si elle oublie souvent sa baguette, c'est pas toi qui va la conseiller en Manumagie par exemple. Déjà parce que t'y connais rien, et en plus parce qu'il faut être de base doué en magie pour y parvenir... Et tu n'as pas la moindre idée de ce que peut valoir Muanko.
- Mais si t'es si tête en l'air que ça j'peux bien t'apprendre deux-trois trucs de self defense à mains nues.
Alors ce ne sont pas des coups conventionnels. Parce que t'es pas doué en arts martiaux, ou même en combat en général. Tout ce que t'as pour toi, c'est ton expérience des combats de rue avec des moldus peu fréquentables. Et étant donné que t'as survécu à plusieurs d'entre elles dont certaines impliquant des armes blanches, on peut dire que c'est pas trop mal. Mais tu préfères quand même largement utiliser ta baguette magique lorsque tu peux. Et maintenant que tu peux te transformer en chien-loup, tu ne ressens plus le besoin d'aller casser la tronche au premier débile qui passe pour te défouler, donc t'as globalement arrêter de te battre à mains nues.
Tandis que t'es perdu dans tes pensées, Muanko t'en sort avec une propositions des plus alléchantes. Des heures supp ici, avec ce type qui l'a bien mérité. Après tout, pourquoi pas. Au pire, vous vous faites griller par des passants moldus. Toi, tu t'en fous royalement. Alors tu hausses les épaules avec un petit sourire.
- Pourquoi pas. Vas-y, montre-moi ce que tu sais faire, on verra si j'peux faire un miracle.
Toujours très adorable comme garçon. Très avenant, tu donnes envie qu'on te parle. Faudrait vraiment que tu bosses là-dessus en fait, parce que même quand tu n'en as pas forcément envie, t'es désagréable.
Re: Square de Londres Willow Muanko, le Dim 17 Fév - 18:07
Azaël est étonnamment favorable à ta proposition. Favorable mais pas enthousiaste. Nonchalant boy hausse les épaules sourire en coin et t'envoie une pique. Ha le flegme du beau gosse. Tu roulerais bien des yeux tellement t'as pu les voir à l'oeuvre aux soirées mondaines chez tes parents ou même en culottes courtes à Poudlard. Honnêtement tu ferais mieux de ne pas trop te la ramener vu tes propres techniques de drague.
Il n'est pas lieu de se plaindre tu penses, la proposition est acceptée. Le gars aime son boulot pour accepter de travailler de manière si inopinée et dans ce contexte pour le moins obscur. Sans lui répondre tu t'affaires à rendre le square invisible pour d'éventuels passants avec un Repousse Moldu. La baguette de secours que t'as fourni Maddy devait traîner dans tu ne sais quel meuble poussiéreux et tu sens la magie qui en émane comme engourdie. Bien moins malléable que ton habituel outil. Le sort ne tiendra sûrement pas longtemps mais ça fera l'affaire.
Le fils Peverell semble étonnamment peu porté sur les grands concepts fondateurs de notre beau monde tel que le Secret Magique, penses-tu avec une pointe d'ironie. Étonnant vu la proximité de sa famille avec les hautes sphères. La question mériterait un approfondissement mais là n'est pas le meilleur moment. Ton esprit s'affaire à un autre type de fouilles : tes souvenirs de défense contre les forces du mal. Avant de commencer le duel à proprement parlé, reprendre les bases.
- Bien. Je me souviens de celui-ci : Expelliarmus !
Grand classique des duels que tu n'as jamais eu l'occasion de placer en dehors de Poudlard. Et ça se sent. Tes gestes sont déterminés mais imprécis faute de pratique. Loin de désarmer le sorcier visé, sa manche prend soudainement feu. Ca au moins tu connais et tu éteins immédiatement les flemmes d'un Aguamenti. Sans te perturber, tu enchaînes :
- Et celui-là : Protego !
De la même manière, le bouclier qui émane vaguement de ta baguette de fortune est loin d'être convaincant. Tu t'arrêtes là, ayant évoqué tout ce que ta mémoire te permettait.
Re: Square de Londres Azaël Peverell, le Dim 17 Fév - 22:31
Tu lèves les yeux au ciel en la voyant ériger des barrières anti-moldus. Comme si vous aviez besoin de ça. Au pire, vous transplanez loin d'ici si l'un d'eux vous voit, et le tour est joué. Mais elle n'a visiblement pas l'air aussi prête à risquer le Secret Magique que tu l'es. Toi, ça fait des années que tu as arrêté d'y prêter attention, et pourtant il n'a pas bougé. Les Moldus s'arrangent toujours pour trouver toutes sortes d'excuses lorsqu'il s'agit de prouver par A + B que la Magie et le Surnaturel n'existent pas. C'est pourtant pas faute de leur coller le fait sous les yeux. Sérieusement, des Inféris ont attaqué Londres et personne ne s'est dit que les zombies c'était pas normal.
Dans tous les cas, tu la laisses faire sans le moindre commentaire. Heureusement qu'elle en finit rapidement car tu pourrais vite perdre patience. Toi, t'as accepté de rester un peu pour t'amuser à lancer quelques sorts, pas pour jouer à cache-cache avec des Moldus. Enfin, elle semble vouloir se prêter au jeu. Elle dit se souvenir d'un sort et essaie de le lancer sur son agresseur. Tu écarquilles les yeux en la voyant foutre le feu à la manche du pauvre type à l'aide d'un simple sortilège de désarmement. A vrai dire, tu ne pensais même pas qu'il était possible d'avoir un résultat aussi différent de celui attendu.
- On va dire que si le bras du mec prend feu il lâche son arme...
Oui, faut voir le bon côté des choses. A défaut d'avoir désarmé le type, c'est tout de même une façon de l'attaquer. Et donc de se défendre. N'empêche, ce petit amusement risque d'être plus long que prévu étant donné le niveau de Muanko. Elle semble vouloir montrer à nouveau ses talents en lançant le charme du bouclier. Et tu te rends compte que ta nièce de onze ans le maîtrise mieux qu'elle. Tu passes ta main derrière ta nuque, toujours aussi moqueur.
- Bon, on part quand même de loin là... Tu risques plus de te tuer toute seule qu'autre chose comme ça.
Tu t'éloignes de quelques pas du type suspendu dans les airs. Tu agites Moloch tout en prononçant un #Electrocorpus et un arc foudroyant vient frapper la victime qui hurle de douleur dans un spasme équivoque.
- C'est le genre de sortilège à la portée d'un étudiant de Poudlard... T'as jamais eu d'examen pratique ou quoi ?
Et c'est toi qui dit ça alors qu'officiellement tu n'as toujours pas tes ASPICS. Va vraiment falloir que tu songes à les passer un de ces jours, histoire qu'Elly puisse justifier qu'elle t'a embauché pour autre chose que pour tes beaux yeux.