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[Habitation] Manoir Lloyd
Peter McKinnon
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Serpentard
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[Habitation] Manoir Lloyd
Peter McKinnon, le  Jeu 22 Fév - 10:30

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Voici l'habitation (Très Grand Manoir) d'Henry Lloyd.

Il peut poster dès à présent.


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Henry Lloyd
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Re: [Habitation] Manoir Lloyd
Henry Lloyd, le  Lun 9 Déc - 22:54




Once upon a time in London

Saison 29 - Automne
PV Everard Llyod
Il faisait froid parce qu’on était presque au début de l’hiver même si le soleil était au zénith. Une brise légère fouettait le visage d’Henry à mesure qu’il suivait le cortège jusqu’au caveau familial. Aujourd’hui il enterrait Walter Lloyd, son grand père maternel. Un sorcier remarquable, un homme d’affaire surprenant et également un membre de l’ordre de la Rose-Croix.

Toute la famille Lloyd était réunie afin de rendre un dernier hommage au vieil homme. Abigail, Archibald, Henry, Everard, tous vêtus de noir. On pouvait y voir également des amis de la famille, des collègues de travail de l’époque du grand père et d’autres personnes qu’Henry ne connaissait pas. A mesure que le cercueil s’enfonçait dans le sol des larmes apparaissaient sur les visages.

Le serpent laissa perler quelques gouttes le long de sa joue qu’il effaça d’un revers de manche. Il n’aimait guère laisser paraître ses émotions, encore moins face à sa famille. Il avait été élevé avec des principes stricts que l’on enseigne aux jeunes appartenant à des familles nobles. De plus sa formation en Occlumancie lui avait appris de nombreux aspects sur la façon de ne pas dévoiler ses sentiments.

La cérémonie se termina et tous rejoignirent le manoir familial afin de partager un bon repas. Henry en profiterait pour parler à son frère qui venait tout juste de rentrer d’un voyage. Plutôt que d’être là pour Walter il avait préféré faire je ne sais quoi au pays des Pharaons.

Alors que les domestiques passaient à côté des gens pour leur proposer un verre, Henry en arrêta un et attrapa le verre de bourbon qui s’y trouvait. Un verre à la main il se dirigea vers Everard :
    Je suis content de te voir, même si j’aurais préféré que tu sois là avant la fin. Il voulait nous voir pour nous parler d’un Ordre, celui de la Rose-Croix. Il a été vague dans ses propos… Cela aurait été mieux si tu avais été là… J’espère que ton voyage en Egypte en valait le coup.

Lors de leur enfance la relation entre les frangins avait été conflictuelle, Everard ne cessant pas de forcer Henry à s’ouvrir aux autres et le cadet refusant sans arrêt. Mais avec l’âge cela avait un peu changé, surtout du côté du grand frère. Un changement qui les avait rapprochés.


Henry Lloyd

Everard Lloyd
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Re: [Habitation] Manoir Lloyd
Everard Lloyd, le  Mar 10 Déc - 15:22

Once upon a time in London
Ft. Henry Lloyd _ L.A. Donné


La vie laisse parfois le hasard choisir à notre place. Walter Lloyd était un homme bon, un grand père stricte mais profondément affectueux. Il n'avait pas spécialement participé à l'éducation de ses deux petits-fils, ce qui faisait de lui une des rares personnes qu'Everard appréciait dans sa famille. La rixe de la vingtaine l'avait éloigné de tous. Il était là, devant un cercueil lourd comme quatre fois celui d'un pauvre, et pourtant Walter était loin d'être costaud, tout l'inverse en réalité, bien qu'il n'eut pas l'opportunité de le constater. Dans un bois massif et vernies et travaillé à un état le rendant aussi cher que de l'or. Lui, trop occupé à se tenir loin d'ici, pris dans un perpétuel détachement qui l'eut fit oublier ceux qui comptaient sur lui à juste titre, épris de la légèreté. Walter Lloyd se mourrait en silence alors que son petit fils dansait sur des pyramides une bouteille à la main, pleinement conscient de ce qu'il allait rater. Un dernier mot avec son grand père. Une dernière oreille d'aîné sage qui disparaissait avec ces non-dits. Un profond remord s'enlisait dans ses membranes et dans sa tête. Il se voyait incapable de bouger, lui pourtant si dynamique, incapable de retenir ses larmes. Des remords, et des regrets plus forts encore, car il savait qu'il recommencerait. Même si ce n'était juste une question de fierté auprès de ses parents. Son visage restait de marbre mais le chagrin se dévoilait en petite parle glissant sur ses jours jusqu'à tremper sa barbe. Il n'aura pas pleuré pour d'autres.

La cérémonie terminée, Everard marchait vers le manoir le pas lent, aux côtés d'un ami de longue date de son grand père, encore d'une autre famille de bourgeois. Son esprit était captivé de dédain à l'égard de toutes ces futilités, mais il apprécia entendre quelques mot sur un homme de valeur, surtout de la part d'un moldu. Il entrèrent dans le Manoir des Lloyd, là ou les attendaient des festivités dignes de la mort d'un roi. Beaucoup de superflu et d'artifices inutiles. Beaucoup trop, même. Meredith, la chef-servante du Manoir faisait déjà le parcours habituel du combattant pour rassasier les convives, et étancher leur soif. Elle se plaisait ici. Après tout elle était ici comme chez elle, depuis presque 40 ans, mais Everard ne comprenait toujours pas comment on pouvait traiter un individu si loyal et appréciable comme le faisait notamment son père. Avec méprise et dédain. Comme s'il valait mieux qu'elle. Bien content de ne pas faire comme tout le monde, il alla faire un tour dans la cuisine se servir un Dalmore King Alexandre III, la bouteille à 300 livres la moins cher de la réserve des Lloyd. Il s'enfila un verre sec, avant de le remplir de nouveau et repartir sans le reste du contenant.

Il ne fallut pas plus d'une minute pour qu'Abigail réagisse. Elle arriva à son niveau, vers l'entrée au salon, lui commanditant de ne pas se faire remarquer, et d'aller poser ce verre peu harmonieux qui n'était pourtant qu'une ou deux teinte plus sombre que le bourbon servi. Elle le regarda d'un air sévère, ce à quoi il ne pu répondre qu'un:


-Bonjour, maman.

Il savait que le surnom commun à toute ascendance et à tout catégorie de personne l’exécrait. Ça n'était pas plus un acte de provocation qu'une remarque à caractère humoristique. Elle fît une grimace loin d'illustrer un rire, et se retourna. Après ses 20 ans et son départ de 3 ans pour vivre une vie plus modeste à l'abri des titres et du luxe, Everard était revenu comblé d'expériences plus enrichissantes les unes que les autres, avec le fervent désir de ne plus être associé à ces supercheries de noblesse et de traditions. Seul son frère, Henry, gardait encore de l'estime pour son aîné. Une affection réciproque, qui avait survécu à de nombreuses batailles de jeunesse. C'est d'ailleurs lui qui vint le voir.

- Je suis content de te voir, même si j’aurais préféré que tu sois là avant la fin. Il voulait nous voir pour nous parler d’un Ordre, celui de la Rose-Croix. Il a été vague dans ses propos… Cela aurait été mieux si tu avais été là… J’espère que ton voyage en Egypte en valait le coup.

Henry ne déballait pas vraiment ses sentiments devant tout le monde, et ce n'était pas non plus le cas avec son frère. Une habitude qu'Everard respectait mais qui allait selon lui trop loin. Rendant toute conversation indispensable entre proches impossible grâce à ce manque d'affection concrète venu des parents. Mais il n'était pas aveugle, et connaissait son frère. Henry était au moins aussi proche que lui de Walter, et sa disparition devait probablement l'affecter tout autant. Seul Everard acceptait sa tristesse, pourtant décuplée par ses actes derniers.

-Je sais, Henry. Je suis content de te voir aussi. J'aurai du être là plus tôt, j'en suis désolé. L'Egypte n'était pas vraiment un séjour différents des autres, et ça me fait mal de l'admettre, mais j'ai fait l'idiot. Il se rapprocha de son oreille. Ne dis rien au parents, s'il te plaît, il n'attendent qu'un faux pas de ma part.

Outre la méconnaissance de cette "Rose-Croix", il pensait à ce que ses parents pensaient de cet énième voyage dans la luxure et les distractions. S'ils venaient à l'apprendre, ça serait une cerise sur le gâteau. Et c'était vrai à ses yeux. Everard était sur la sellette. Il se fichait pas mal de l'héritage, ou de sa relation avec ses parents. Mais il comptait bien continuer à voir Henry, Meredith, Oscar et Victor, les majordomes, et Seth, le chien de chasse de son père, qu'il appréciait d'ailleurs plus que son propre fils.

-On parlera de ça plus tard si tu veux bien. Comment est-ce que ça va ? J'ai appris que Grand père n'est pas parti aussi sereinement que l'on aurait souhaité pour lui. Cela me peine encore d'avantage.

Il croisa le regard de Victor, derrière celui de son frère, avec qui il échangea un bref regard compatissant, et illustré de chagrin pour le majordome. De quoi raviver une rébellion intérieure, car tous ici croyaient fermement qu'un domestique ne serait capable d'amour envers un être bon comme Walter Lloyd. Il regardait de nouveau son unique confident.

-J'espère qu'il est en paix, maintenant.



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Re: [Habitation] Manoir Lloyd
Henry Lloyd, le  Mar 10 Déc - 16:37




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Saison 29 - Automne
PV Everard Llyod
La douleur Henry la connaissait bien, surtout en ce jour funeste. D’autant plus qu’il pouvait ressentir celle des autres grâce à la légilimancie. Depuis 12 ans il s’entrainait sans relâche et cela apportait son lot de désagréments. Il pouvait sentir celle d’Everard, bien qu’il ne la cachât pas, et elle était profonde. Le serpent savait qu’Ev’ avait des soucis avec les parents, que tout le cadre et la luxure le gênait en tout point.

    Ne dis rien aux parents, s'il te plaît, ils n’attendent qu'un faux pas de ma part.


Il n’en dirait rien. Puis l’aîné lui demanda comme ça allait. Pas très bien pour dire vrai. Il avait pu partager les derniers instants de son grand-père comme aucun autre n’aurait pu le faire. La mort n’était finalement pas si effrayante, comme une lumière que l’on éteint, un simple interrupteur sur lequel quelqu’un appuie et l’instant d’après le silence et le noir complet. Mais le vide que cela laissait derrière était lui extrêmement douloureux.

Sans dire un mot il ferma les yeux, posa une main sur la tempe d’Ev’ et transmis un flot d’émotion à son grand frère, de la joie, de la tristesse, de la sérénité, de la douleur, autant de choses contradictoires qui sortaient directement de la tête de son aïeul. Non en effet il n’était pas parti sereinement, cela s’était fait dans la douleur, une douleur physique et non psychologique. L’ancêtre était calme, il savait que son heure était venue et attendait la mort comme on attend une vieille amie.

    Cela aurait pu être pire. Il était extrêmement serein même s’il aurait préféré t’avoir à ses côtés aussi. Il m’a dit de te dire qu’il ne t’en tenait pas rigueur et qu’il savait que tu avais besoin d’espace et de liberté. Qu’il comprenait parfaitement et qu’il était heureux que tu y arrives.


Bien que maître en Occlumancie, le serpent avait du mal à contrôler ce flot incessant d’émotions, entre les siennes et celles des autres il commençait à saturer. Il fit glisser le liquide brun de son verre directement dans sa bouche et reposa le verre sur le meuble qui se trouvait là, ce qui ne manqua pas de faire rugir sa mère :

    Henry ! je t’ai déjà dit de ne pas poser un verre sale sur un meuble en bois massif. Toi et ton frère décidément… Allez donc voir en cuisine si quelqu’un ne peut pas vous faire quelque chose à manger et par pitié, revenez présentable.


C’était sa mère tout craché, plus de considération pour un meuble centenaire que pour la détresse émotionnelle de ses fils. Henry supportait ça depuis longtemps, cela faisait partie du package « famille noble » mais Everard avait plus de mal.

Il fit signe à son aîné de le suivre et se dirigea vers la cuisine. Il attrapa deux bouteilles de bourbon qui trainait là et emprunta la porte qui donnait sur le jardin. Il avait besoin de respirer, d’air frais. La terre boueuse qu’il suivit jusqu’à la cabane au fond du jardin rendit ses chaussures vilaines comme tout mais au moins ils ne seraient pas emmerdés là-bas.

    Alors, tu comptes repartir encore après ? Quelle destination cette fois ?




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Re: [Habitation] Manoir Lloyd
Everard Lloyd, le  Jeu 12 Déc - 14:11

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Des propos à moitié rassurants qui sortaient de la bouche de Henry. Il avait beau dire que son grand-père ne lui en tenait pas rigueur, il savait au fond de lui que cela n'était peut-être pas aussi vrai. Car même si son frère pouvait facilement discerner le vrai du faux chez quelqu'un qui ne contrôle pas parfaitement son esprit, il pouvait simplement lui révéler ce qu'il voulait entendre, pour apaiser sa peine, ou simplement pour ne pas le plonger d'avantages dans le remord. Car si Walter comprenait les actions d'Everard, ce qui faisait de lui un être proche, rien ne le convainquait moins que l'acceptation de son grand-père vis à vis de cette situation. Après tout il était le maître de la maison Lloyd. Jusqu'à aujourd'hui. Everard fût rassuré d'apprendre que les dernières heures de son aïeul n'avaient pas été la continuité de ses souffrances avant son départ. Il cru sur parole Henry et sa belle manière de parler de sérénité. Il fit esquisser un sourire quelque peu rassuré à aîné. Un sourire bref, rapidement rappelé par son erreur de ne pas avoir été là lorsqu'il le fallait. L'interruption de maman rendit le partage trop bref.

Toi et ton frère décidément…

Décidément le comportement de sa mère à l'égard de la tenue et des apparences l'agaçait au plus haut point. Un mot de plus et il se retournait vers elle pour faire scandale en public. Il se ravisa bien sûr. L'envie de rébellion s'estompa avec le signe de Henry qui l'emmena dehors par la cuisine. Il ne s'enquiquina à prendre un verre pour aller avec la bouteille de bourbon que lui tendit son frère. Ils traversèrent la cuisine et empruntèrent le vieux sentier d'une cinquantaine de mètre allant jusqu'à une petite forêt du domaine. Là se trouvait une vieille cabane construite par la fratrie, bien consolidée après qu'il eurent apprit à mieux maîtriser leur magie. C'était un petit coin tranquille ou les parents ne venaient que rarement les couper, par peur de laisser un petit nuage de poussière terreuse passer sur leur chaussures derbys à un demi salaire la paire. Par chance, le froid et l'humidité avaient rendu le chemin particulièrement boueux, de ce fait il était sûr qu'ils ne viendraient pas écouter aux petites fenêtres en bois.

La cabane était toujours debout malgré les tempêtes et les averses. Pouvait-on parler de cabane lorsque c'est presque si le bois était vernis et qu'il y était aménager de quoi faire un apéritif à 4 ou 5 personnes si on se sert un peu. A une hauteur de deux trois mètres, une échelle un peu grincheuse permettait d'atteindre la petite plateforme entre trois arbre qui donnait sur le petit intérieur. Henry brisa le silence, celui-ci bien loin d'être glacial:


- Alors, tu comptes repartir encore après ? Quelle destination cette fois ?

Everard montait doucement les paliers de l'échelle en suivant son frère, songeant à cette question. Il avait déjà la réponse, mais n'était pas certain d'en être sûr. Il avait parcouru le monde un nombre incalculable de fois, sans compter les trois tours du monde réalisés depuis depuis la crise existentielle de ses vingt ans. Il réalisait qu'il lui manquait quelque chose. Il allait avoir quarante ans, et mis à part ses voyages, rien de resterait après cela. Il ne voyait pas cela comme une faiblesse, et laissa donc son frère se faire lui-même une idée de ce que représentait ce manque. Une personne particulière. Faisant comme si Henry n'allait pas se permettre de faire quoi que soit, et cachant en même temps que cette affirmation était complètement fausse concernant son frère bien aimé, il répondit avec le sourire:

- Je pense rester un moment à Londres. Avec tous ces voyages j'en ai oublié mon pays natal. Dire qu'il doit être l'endroit que je connais le moins avec toutes ces histoire. D'ailleurs, j'ai acheté un appartement près de la Tamise.

Il regarda d'un air amusé par le trou de la petite fenêtre de bois qui donnait vers le Nord. Il pensa un moment à Pré-au-Lard, à l'école. De vieux souvenirs. De bons souvenirs à n'en pas douter. Les débuts de sa propre remise en question. Il ouvrit le bourbon et porta le goulot à sa bouche après avoir trinqué avec celle d'Henry. Il était particulièrement heureux d'être là, avec lui. Leurs antécédents n'avaient pas toujours été témoins d'amour fraternels, mais le temps avaient fini par faire d'eux des complices. Henry était, il faut l'avouer, un peu spécial aux yeux d'Everard, toujours très en retrait, et dans la retenue. Mais il n'en chérissait pas moins son frère, surtout depuis qu'il avait accepté que celui-ci puisse être heureux dans sa façon de vivre sa vie. Et s'il était heureux, c'est tout ce qui importait. Il remarqua une fissure dans une planche de bois derrière lui. Il la cherchait du regard, à vrai dire. Il savait d'ou elle venait, et ne pouvait pas s'empêcher de rire en la voyant. Il la montra du doigt.

- Tu te souvient quand t'as essayé de m'éclater le crâne avec le balais de Quidditch de père ? Quelle dérouillée on s'était prise quand il l'a apprit. Il ria d'avantage. Il était vraiment heureux, et soulagé d'être là.



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Re: [Habitation] Manoir Lloyd
Henry Lloyd, le  Jeu 12 Déc - 22:54




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Cette cabane était un petit havre de paix où les fils Lloyd avaient enfin un peu de liberté. Henry était souvent venu ici pour trouver calme et sérénité et pour s’entrainer à la légilimancie. Il n’y avait pas meilleur cadre, l’odeur du bois vieillit, de la pluie qui tombe sur la terre, le bruit des oiseaux qui s’envolent à l’approche d’un intrus, tant de choses si simples et pourtant si bénéfiques.

En répondant à la question henry apprit qu’Ev’ avait acheté un appartement près de la Tamise, ce qui laissait donc penser qu’il allait rester dans les parages un moment. Peut-être pas définitivement mais sait-on jamais. Puis il fit remonter le souvenir du balai du père… Sombre histoire ! En résumé, les garçons avaient interdiction de toucher à ces objets pour la simple et bonne raison qu’à l’époque des faits ce Nimbus valait une petite fortune.

Evidemment, quand quelque chose était interdit la première chose que l’on faisait c’était justement d’ignorer l’interdiction. Henry avait donc réussi à s’emparer du balai et l’avait ramené ici pour le montrer à son frère. A cette époque il commençait tout juste les cours de vol à Poudlard et autant dire qu’Henry dans les airs ça ne fait pas bon ménage. Bravant les dangers il avait décidé de monter dessus pour impressionner Everard, sauf que rien ne se passa comme prévu.

    Alors pour information je n’ai pas essayé de t’éclater le crâne, j’étais juste une sacrée bouse sur un balai… Et ça n’a pas changé d’ailleurs. Il esquissa un sourire. Oh oui je me souviens quand le vieux nous avait couru après pour nous foutre la raclée de notre vie en criant : « Votre vie ne vaut même pas la moitié du balai que vous venez de casser ! ». Qu’est-ce qu’on avait rigolé avant de se faire attraper ! Mine de rien on l’avait bien fait courir.


Le sourire sur ses lèvres grandissait à mesure qu’il racontait l’histoire, c’était de bons souvenirs. Il dévissa le bouchon de la bouteille et avala une gorgée avant de la reposer sur la rambarde.

    Tu t’es déjà demandé ce que tu voulais faire de ta vie ? J’arrive à 35 ans et je n’ai pas d’idée concernant un quelconque avenir professionnel ou encore ce que je pourrais faire de ma vie… J’ai bien investi dans la pierre, mais c’est avec l’argent familial, rien de véritablement à moi…


Il se tournait vers son frangin pour écouter sa réponse. Peut-être que ses nombreux voyages avaient pu lui donner cette réponse. Peut-être qu’il pourrait aiguiller Henry aussi.



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Re: [Habitation] Manoir Lloyd
Everard Lloyd, le  Ven 13 Déc - 3:36

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Les souvenirs d'une enfance totalement innocente et persuadée de bonnes intentions refirent surface à mesure que Henry racontait le fameux épisode du Nimbus. En réalité plus une oeuvre de collection qu'un vrai balais volant, car déjà à l'époque ce type d'engin était démodé, surpassé par des balais de plus en plus rapides rendant le sport de plus en plus difficile et minutieux. Everard souria en entendant son frère utilisé un mot aussi peu noble que "bouse". Il riait même non pas sans une certaine modération, car c'était encore un souvenir qui rappelait à quel point son père prônait mieux la prestance et l'élégance de ses enfants plutôt que leur propre bonheur et leur épanouissement. Il regarda son frère, le sourire plus grand, ajoutant:

- Tu t'en fichais pas mal à cette époque de te faire priver de sortie pendant deux semaines, c'est moi qui ait le plus souffert dans l'histoire ! Alors que je n'avais rien fait en plus !

Son ton raillant fût accompagné par un léger coup de poing affectif dans l'épaule de son frère. Il reprit une gorgée de plus en réalisant que la situation le ferait probablement terminer la bouteille, ce qui le rendrait sans nul doute prompt à foutre la plus grosse honte de leur vie à ses parents s'il sortait de cette bien plus accueillante cabane. En réalité peu lui importait en cet instant.

- Tu t’es déjà demandé ce que tu voulais faire de ta vie ? J’arrive à 35 ans et je n’ai pas d’idée concernant un quelconque avenir professionnel ou encore ce que je pourrais faire de ma vie… J’ai bien investi dans la pierre, mais c’est avec l’argent familial, rien de véritablement à moi…

C'était drôle qu'Henry pose cette question. Everard avait le sentiment qu'il ne la posait pas par hasard. S'était-il retenu de lire dans ses pensées, recevant un léger flux bizarre quant au questionnement son aîné, qui était de toute évidence, le même. Il semblait ne pas l'avoir fait. Mais comme, de toute manière, il comptait en parler, la réponse à l'avait-il lu n'avait absolument aucune importance, d'autant plus qu'il avait confiance en le jugement de son frère cadet, et surtout, rien à lui cacher. Il était cependant surprenant de voir que, malgré les chemins différents qu'ils avaient pu prendre, les voilà qui étaient réunis comme vingt-cinq années plus tôt, avant ou après une bonne dispute entre frangins, discutant de ce là ou la vie les emmènerait. Mais il n'y aura pas de bagarre cette fois-ci.

- A vrai dire, ce que je retiens de tous ces voyages, c'est qu'il me manque un foyer, un endroit ou je sais que je serai toujours le bienvenu. Un endroit ou je pourrai retrouver ce que j'aime. Et pourquoi pas ceux, que j'aime. J'ai envie de me poser quelques temps. Je vais postuler pour un poste au Ministère qui me permettrait peut-être de donner un sens à tout ça. Je me sens un peu comme toi, Henry. J'ai bientôt quarante ans, et si je meurs demain, il n'y aura rien d'autres que des paysages dans le fil de l'histoire qui déroulera devant mes yeux. Il abandonna quelques secondes son ton sérieux pour regarder son frère qui le fixait. Et des culs aussi. Il éclata de rire.

En y repensant, lui n'avait même pas investi dans quoique ce soit. Les voyages étaient un investissement dans le vide. Au moins son frère avait de quoi subvenir à ses besoins encore longtemps, même sans plus d"héritage et d'argent des parents. Tout ce qui appartenait à Everard logeait dans un 150 mètres carré au milieu de Londres. C'était en soit déjà pas mal, et il n'avait pas de quoi se plaindre. Mais il lui en fallait plus. Voyager pour voyager devenait triste, surtout après avoir vu et revu les quatre coin du monde. Postuler pour en faire sa vie en faisait un atout, et une opportunité d'y redonner un sens. Mais il prendrait le temps. Car c'est la chose la plus importante qui semblait lui échapper. Un peu de temps. Il gardait néanmoins son sourire un peu bête, regardant son frère et tentant de lui trouver une alternative.

- Tu pourrais commencer par sortir un peu, ça pourrait te donner quelques idées. Vu toutes les connaissances que tu as acquises, bien des sorciers seraient enjoués à l'idée que tu leur apprennent deux trois petits tours.

Un coup de coude dans le sien pour faire comprendre qu'il y trouverai peut-être mieux qu'un simple avenir professionnel. Everard n'avait pas souvenir d'avoir déjà vu Henry dans les bras d'une jeune sorcière. C'était lourd, très lourdingue même, mais son petit frère devait commencer à s'y habituer assez pour ne pas le prendre mal.  





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Re: [Habitation] Manoir Lloyd
Henry Lloyd, le  Ven 13 Déc - 13:30




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Son aîné ajouta que ce c’était lui qui avait le plus morflé de la bêtise d’Henry avec le balai. Ce n’est pas faux ! Mais ce sont ça aussi les désagréments liés à l’âge, l’aîné est en quelque sorte responsable des plus petits.

Puis Everard fit une tirade sur ce qui lui manquait, un chez-lui, un endroit où rentrer le soir après le travail. D’ailleurs en parlant de travail il souhaitait se pencher du côté du Ministère. Intéressant, quel poste pourrait-il bien convoité là-bas ? Ministre du tourisme ? Cette réflexion arracha un large sourire au serpent qui ne pu s’empêcher de la partager à haute voix :

    Tu veux faire Ministre du tourisme ?


Puis il lui expliqua que sortir l’aiderait peut-être à trouver des idées et vu qu’il avait de nombreuses connaissances il pourrait peut-être en faire profiter des personnes, sous-entendu une sorcière. Il est vrai qu’Henry n’était pas doué pour ce genre de choses et puis il n’avait pas eu le loisir de rencontrer quelqu’un d’aussi cultivé que lui, les rares demoiselles qu’il avait pu rencontrer était des serveuses dans un bar et très honnêtement c’était compliqué pour lui de tenir une conversation compréhensible pour elles.

    Blague à part, le Ministère m’a aussi intéressé, mais je n’ai pas d’idée particulière sur ce que je souhaite faire… C’est triste dit comme ça. Peut-être formateur, mais je ne suis pas certain d’avoir la fibre pour ça… J’aime accumuler le savoir mais le transmettre c’est quand même une autre paire de manche.


La bouteille descendait à vitesse grand V et la capacité d’Henry à se tenir convenablement également. Il ne valait mieux pas pour les deux qu’ils rejoignent la veillée après sous peine de se faire rudement sermonner par leur mère.

    Rien à voir mais tu penses quoi des différents partis politique ? Tu es plutôt pour ou contre le secret magique ? Personnellement je pense qu’on devrait le briser histoire de prendre notre véritable place en haut de la chaîne alimentaire. Pourquoi ça serait à nous de nous cacher plutôt qu’à eux ?


Comme toujours au bout d’un moment avec l’alcool on finit par parler de choses diverses et variées et surtout politique ou philosophique. Henry avait un avis assez tranché sur la question ce qui n’était probablement pas le cas de son frère. A quoi bon rester dans l’ombre d’une race inférieur intellectuellement parlant ? D’un côté nous avons des êtres qui maîtrisent la magie et font des miracles de l’autre de simples mortels pour qui la magie n’est même pas imaginable. Si le secret venait à être brisé ils seraient peut-être vu comme des demi-dieux par les moldus.



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Re: [Habitation] Manoir Lloyd
Everard Lloyd, le  Lun 16 Déc - 2:18

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L'idée d'entendre Henry parler du métier de formateur n'eut pas vraiment entraîner de surprise. Le métier demandait du tact, de la patience, et un certain esprit de pédagogie. Avec toutes les fois ou Henry lui racontait les passages des livres sur lesquels il étudiait, Everard ne pouvait voir en lui qu'un excellent membre du ministère dans ce domaine. Après, il avait une petite idée de comment est-ce que Henry serait perçu en tant que formateur. Probablement strict, peu enclin à former ceux qui ne se donnent pas au maximum pour apprendre. L'idée le fît sourire. Cela ne retirait en rien ses capacités à en être un bon, au final. Il termina sa gorgée d'un traite, s'essuyant les lèvres de sa manche par la même occasion.

- En voilà une idée! Je te vois bien taper sur des apprentis pas assez concentrés. Mais je pense que tu serais efficace dans ce domaine. Il se pencha pour lui filer une petite tape dans le dos. T'as seulement besoin de te rendre compte que tu serais formidable, mon frère.

Puis vint la question à double tranchant. C'était un peu le seul sujet qui pouvait mener à un débat véritablement conflictuel. Ne voulant pas que ce genre de pensée arrive dans celle de son frère, il le regarda un peu plus gravement, sans inciter au conflit cependant.

- J'apprécierai que tu ne lises pas dans mes pensées si tu veux aborder ce sujet.

La raison n'était pas seulement leur décalage, mais plutôt des témoins extérieurs, des voyages qui l'ont fait se rendre compte que le secret magique devrait mieux rester dans l'état ou il est. A force de voir le monde, leur force, la détermination de certaines nations, la vigilance du monde et son désir intemporel d'avoir son chez soi, il avait finit par changer d'avis à ce sujet. Henry ne le savait pas encore, mais les événements passés avaient amené à de sombres histoires, et certaines lui donnaient la conviction que briser le secret magique briserait le monde magique en moins d'une semaine.

- Il faut que je te raconte quelque chose, Henry. L'année dernière, je suis parti en Iran. C'est un pays qui a longtemps souffert de la guerre, et encore aujourd'hui il y a des conflits à cause des réserves de pétrole. Il secoua la tête en réalisant que Henry ne devait rien comprendre à son charabia. Ce serait encore plus long de t'expliquer ce que c'est et pourquoi. Le fait est que les moldus tiennent à leur statut. Il ne nous connaissent pas, donc ils pensent être seuls. Et crois moi que débarquer avec des baguettes magiques les fera rire au départ, jusqu'à ce que des personnes cherchent à les soumettre. Et ce, ne ser pas possible. En Iran, j'ai vu de quoi les moldus sont capables. J'ai vu des armes de métal tirer des projectiles. Des armes qui n'ont pas besoin de mots, et qui atteignent leur cible plus vite qu'un Electrocorpus. Lorsqu'ils ratent, une seconde chance leur ait accordé, puis une troisième, puis une quatrième, tout ça en moins de temps qu'il n'en faut pour de "Episkey". J'ai vu des machines volantes remplacer les hommes, faire exploser des maisons entières en une fraction de seconde, vu des artilleries qui anéantirait une ville en moins d'une minute.

Son ton devenait presque triste. Ce n'était pas parmi ses meilleurs souvenirs, très loin de là. Car les moldus ne constituait pas une menace à ses yeux. Non pas parce-qu'ils n'étaient pas menaçants, bien au contraire, ils pouvaient l'être pour moins que ça. Davantage parce-que les sortir de leur confort anéantirait le monde de tout ceux qui s'y trouvent.

-Nous ne sommes plus en haut de cette chaîne depuis déjà des siècles, Henry.

Ces derniers mots lui avaient échappés. Il ne voulait pas le froisser. Il réfléchit une seconde. Après avoir tourné la tête quelques fois afin de s'avoir comment lui faire comprendre, ou l'aiguiller au moins un peu sans montrer autre chose que des images qui le conforterait dans son parti, il reposa son esprit quelques secondes. Attrapa sa baguette, la déposa dans la main de son frère, attrapa son poignet pour diriger sa propre arme vers son front. De toutes ces forces il ne pensait plus qu'à un seul mot, afin que son frère puisse constater de lui-même, par l'intermédiaire de ses souvenirs à lui, la monstruosité de la technologie qui, plus le temps avançait, les dépassaient complètement.

"Regarde"





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Re: [Habitation] Manoir Lloyd
Henry Lloyd, le  Lun 16 Déc - 14:33




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Saison 29 - Automne
PV Everard Llyod

Everard semblait séduit par l’idée que son petit frère pouvait devenir formateur, bien que cela aurait été celui qui est exigeant et sévère mais qu’importe. C’était envisageable, reste à voir comment le devenir et surtout si le Ministère recrutait actuellement. Puis la conversation enchaîna sur le sujet du secret magique et des moldus et Ev’ posa la condition suivante : ne pas lire dans ses pensées. Cela tombait bien, puisque même si ses compétences en légilimancie étaient développées, il n’était pas capable de lire clairement dans les pensées d’une personne. Pas respect pour son frère il acquiesça donc.

La conversation prit une tournure très sérieuse et Everard lui expliqua une petite histoire, une histoire triste et grave dans laquelle il définissait les moldus comme des êtres capables des pires atrocités et dont les compétences et outils dépassaient l’entendement. Des armes de métal capable de tirer des projectiles… Quelle était cette sorcellerie ? Ils n’avaient pas besoin de mot de pour attaquer et leurs armes étaient plus rapides qu’un sortilège ? Henry avait du mal à croire tout ça surtout quand son frère ajouta que les sorciers n’étaient plus en haut de la chaîne alimentaire depuis des siècles. Everard attrapa la main du serpent, déposa sa baguette en son creux et la posa sur sa tempe.

    « Legilimens » prononça Henry.


C’est un flot d’émotions diverses et variées suivit d’images aussi horribles les unes que les autres. Un mélange de frayeur, d’incompréhension, de stupéfaction avec l’image de ces fameuses armes de métal. Elles étaient capables de tuer un homme sans même le voir, le projectile propulsé pouvait traverser la chair sans tuer augmentant considérablement la souffrance de la victime. Une abomination, Everard ne mentait pas.

    Comment ? Comment est-ce possible ? Par quel diable ont-ils réussi à créer une pareille horreur ?


Henry retira la baguette et repris son souffle et ses esprits, ce qu’il venait de voir n’était pas anodin. Ses mains étaient devenues moite, sa respiration haletante et tous ses sens étaient en éveil. Il n’en revenait pas. Quelqu’un de normal pourrait penser qu’en effet la protection du secret magique était nécessaire ne serait-ce que pour la survie de leur espèce mais Henry pensait autrement. Il fallait vraiment mettre un terme à cette mascarade et ne pas laisser aux moldus la possibilité de réduire la terre entière au néant.

    Comment notre peuple à pu les laisser faire comme ça ? Avec ce que je viens de voir ils seraient capables de réduire à néant la planète entière… Et tu as fréquenté ces personnes pendant tout ce temps ? Alors je sais qu’il ne faut pas faire des généralités et que probablement certains moldus sont loin de tout ça mais bon dieu un ménage serait nécessaire…


Le serpent était un peu cru dans ses paroles mais d’un côté aux grands maux les grands remèdes. Il attrapa la bouteille qu’il avait posé non loin afin d’en prendre une énorme gorgée comme s’il voulait se laver, se purifier, de ces immondices qu’il venait de voir.



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Re: [Habitation] Manoir Lloyd
Everard Lloyd, le  Sam 28 Déc - 15:14

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"- Legilimens..."

Henry prononça la formule, et la propre baguette d'Everard entrait dans sa tête comme une perceuse indolore. Une douleur plus morale que physique s'éparpillait dans tout son crâne et jusqu'à ses orteils. Il aurait préféré de rien montrer de tout cela. A mesure que le bois s'enfonçait un peu plus dans ses souvenirs, des larmes de nervosité et de chagrin coulaient sur ses yeux. Cela n'était pas douloureux, seulement insupportable. Une série d'image qui forcent à détourner le regard, de bruits inaudibles et de sensations inimaginables.

Un petit garçon, au milieu d'une ruelle ensablée, pleurait. Le trottoir était jonché de corps inanimés et de fluides écarlates peignant un désert autrefois rendu civilisé en un berceau d'atrocités prompt au massacre d'âmes innocentes. Un calme revint un moment, laissant entrevoir les seuls mouvements des tissus flottant au vent, accrochés à des inertes victimes. Un petit garçon, au milieu de cette ruelle ensablée, pleurait. La terre et la poussière ensevelissait les rez-de-chaussée. La pierre qui avait servi à bâtir des foyers avait explosé au contact du métal et des réactions chimiques. Il ne restait que des ruines d'un monde sous le joug de l'avarice et de l'opportuniste. Un regroupement de pauvres gens qui ne faisaient que subir, qui n'avaient fait que subir les choix durement jugés ailleurs d'un homme d'état corrompu par son propre pouvoir et ce sur quoi il régnait. Mais pour combien de temps régnerait-il encore ? Assez pour ne plus voir ce petit garçon qui pleurait, au milieu de cette ruelle ensablée. Le calme s'interrompit et un souffle emporta un deux-roues qui n'en avait déjà plus qu'une. L'amas de ferrailles vint écraser l'innocence, avant même qu'Everard n'ait eu le temps de lui imaginer une échappatoire. Ignorant même le fait que sa nature aurait pu être révélée. Tout était allé bien trop vite. Bien trop vite. Et le bain de sang se fît plus grand encore. Tout humanité éteinte, la seule musique fût l'atroce enchaînement de cris qui reprenait, bientôt cachée par le hurlement de la mort qui s'abat sur ce petit village. Un spectacle macabre de sable qui vole comme une petite flaque qui accueille des pas lourds et insoucieux de la petite grenouille qui y a vu le jour. Un spectacle devant lequel il aurait été totalement impuissant. Il aura compris plus tard, le destin de cet endroit, en réalité. L'incompréhension aura mené l'aîné Lloyd à voir ce qu'il n'aurait pas pu voir avant cela. Comme un essaim de maigres chevaux noirs ailés. Il avait vu la mort de ceux qui lui avaient tant appris de leur monde.

Ses yeux se rouvrirent à mesure que sa baguette se retirait de son visage. Il cligna des yeux plusieurs fois, le calme était revenu dans la petite cabane. Henry tremblait presque. Lui qui n'avait jamais connu le spectacle de la guerre n'aurait pas du en voir autant d'un coup. Everard poussa un gémissement au crépuscule de ce dernier moment insoutenable. Il avait longtemps voyagé, mais ces souvenirs, bien qu'ils ne représentaient rien d'autre qu'une infime partie de ses expériences, étaient les plus lourds à porter. Ce sentiment de culpabilité de n'avoir pu sauver une vie, et de n'avoir été d'aucun soutien à toutes ces âmes en peine. C'était un sorcier  doué, et pourtant.

Malgré ce que ces épisodes avaient inspirés à Everard, comme la crainte, le doute; Henry en semblait encore plus remonté, plus déterminé. Ces paroles parurent pour son aîné une solution amère mais en soit acceptable aux yeux de celui qui n'a pas connu tout ce que ce monde peut apporter. Sa dernière phrase fût presque coupée. Sa main avait agripper celle de son frère qui tenait sa propre baguette, laquelle il extirpa dans un geste plus doux pour la remettre sous sa veste. Ses yeux droits dans ceux de son frère.

- Il n'y a rien à faire Henry. C'est trop tard, maintenant. On ne peut plus rien y faire.

Il reprit une gorgée et se leva. Comme il n'avait jamais voulu que la crasse vienne entacher ce qui est propre et soigné, il y ajouta quelques mots qui, il le savait, ne serviraient à rien. Il ne pourrait pas convaincre Henry. Mais il n'avait rien à perdre à essayer. Seul ceux qui restent dans le désœuvrement voient leur vie désœuvrée.  

- Ce n'est qu'une partie de ce que j'ai pu voir pendant mes voyages. Ce n'est qu'une fourmi rebelle dans la ruche qui se développe et construit cette belle structure. Les moldus nous dépassent, mon frère. Et je ne parle pas de force. Ils ont beaucoup à apporter. La plupart vivent humblement et ne méritent pas que l'on vienne leur prendre le peu qu'ils ont déjà.



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Re: [Habitation] Manoir Lloyd
Henry Lloyd, le  Dim 29 Déc - 0:05




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PV Everard Llyod

Everard signifiait à Henry que c’était peine perdue, que l’humanité moldue était comme condamnée et que la dernière chose qu’il restait à faire c’était profiter de ce qu’elle peut encore apporter de bon. Une fourmi rebelle dans une ruche grouillante de bonne volonté.

    Tout comme nous Everard, dit le serpent tout en portant son regard au loin vers l’horizon, Tout comme nous. Nous ne méritons pas que certains imbéciles puissent mettre notre monde en péril, parce que si la Terre venait à imploser, nous serions concernés.


Ev’ et Henry avait des points de vue très divergents, mais malgré tout le cadet était sensible à ce qu’avait vécu son aîné et pouvait parfaitement comprendre sa réticence à punir la masse pour la sottise de quelques un.

    Si tu devais réfléchir à une solution, qu’elle serait la tienne ? Parce que très honnêtement, l’histoire, moldue comme sorcière, a démontré que la folie d’un petit nombre suffit à bouleverser l’écosystème entier dans lequel nous vivons.


Henry voyait les moldu plus comme un problème qu’une espèce cohabitante de la leur, parce que si on suit les théorèmes de l’évolution, les sorciers représentent l’avenir, l’humain amélioré. Et comme depuis toujours, les espèces inférieures finissent par disparaître un jour ou l’autre.

Il prit la bouteille dans ses mains et avala une énorme gorgée avant de se frotter la bouche avec sa manche pour éponger les quelques gouttes du liquide brun qui s’échappaient. Puis en la reposant délicatement sur la barrière afin de ne pas la faire tomber il enchaîna :

    Pardon, je dois t’emm*rder avec mes sujets à la con. Surtout que ce n’est peut-être pas le bon moment pour s’aventurer sur ces débats longs.


Il sortit un petit pin’s de sa poche qu’il avait récupéré de son grand-père et le fit tournoyer entre ses doigts. Une rose, un Ordre, très peu de documentation, des légendes, peu d’informations fiables pour beaucoup de mystères.

    Tiens, attrape ça, c’était à Papi.


Il lança l’objet à Everard avec son pouce, comme on lance une pièce pour un pile ou face.



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Re: [Habitation] Manoir Lloyd
Everard Lloyd, le  Ven 31 Jan - 0:38

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A l'instant ou Henry avait commencé à lui répondre, Everard avait compris qu'il aurait peut-être du se raviser. Son frère n'avait pas du tout la réaction attendue. En fait il avait même la réaction opposée à ce que lui aurait voulu qu'il comprenne. Mais il le savait au fond. Il aimait son frère mais il le connaissait comme quelqu'un d'assez froid concernant le monde moldu. Il n'aurait peut-être même pas de remords à faire subir des punitions à ceux qui ne le méritaient pas. Et cela faisait mal au cœur, car malgré ces idéaux entièrement divergents, son regard sur son frère ne changerait pas, et il n’essaierait pas de le convaincre à moins qu'Henry ne soit ouvert à cette possibilité. Malheureusement, son discours semblait bel et bien montrer l'inverse.

Il écouta cependant jusqu'à la fin, récupérant la broche qu'il venait de lui lancer. Il ne la regarda pas tout de suite. Il fallait au moins qu'il évite à son frère cadet d'aller se faire tuer pour des idioties. Il serra fort la rose gravée dans sa paume, posant son poignet sur son genou plié.

- Le monde n'est pas en péril, Henry. Si j'ai bien compris compris quelque chose durant mes voyages, c'est que les plus grandes forces sont du côté de ceux qui veulent le protéger. Notre monde ne va pas s'effondrer. J'espère aussi que ta soif de faire le ménage n'est pas simplement une lubie selon laquelle les moldus sont inférieurs et doivent disparaître. Ils sont simplement différents, et évoluent bien mieux que nous. Ils n'ont pas de pouvoir magiques, certes, mais ils ont des trucs qui leur permette de discuter en instantané à des milliers de kilomètres de distance, c'est fascinant. Il y aurait beaucoup à apprendre d'eux, je te l'assure. Un silence s'interposa un instant, puis il ouvrit la main. Une rose gravée dans une pièce en métal. D'un rouge profond. Il est possible que j'ai déjà vu ça quelque part. C'est simplement la broche de Papi, non ?





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