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Dans les profondeurs de la forêt
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Lïnwe Felagünd
Gryffondor
Gryffondor

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Re: Dans les profondeurs de la forêt
Lïnwe Felagünd, le  Jeu 4 Oct - 15:22

L'esprit intrusif et le corps
violacé sous les prises de la peau contre le sol
lorsque les brindilles craquent dans le dos
toute sa colonne vertébrale qui doit
en prendre un coup
tout son poids sur le sien, elle semble
devenir morte — ou endormie
avant de devenir folle
de s'éveiller
de convulser sous la pression
de ses bras : la Survie qui parcourt
ses neurones et ses veines
davantage nécessaire que le sang
lui-même
elle pompe tout son cerveau
tape dans ses poumons
le creux de ses paumes
ses jambes
ses genoux
levés contre ses côtes

Aïe
Aïe

Aïe

une douleur étouffée dans sa bouche
avant de rouler sur le côté
-côte fêlée ?
le goût du sang qui revient
de la colère — racler la gorge
un grognement de lupus forestier
qui sent l'odeur des champignons
du bois
juste sous son nez

la lune, soleil nocturne,
illumine la scène
un rituel presque habituel

des feuilles tout autour
enfoncées dans la terre : un lit de lutte
une cascade rouquine
la blancheur de la peau
lui fait mal aux yeux dans la nuit
il sent ce petit cœur osciller
entre la peur et la violence
il la sent d'ici
cette angoisse renarde

s'approcher doucement
comme pour se soumettre honteusement
           à sa victime
           avant d'attaquer
de nouveau
une nouvelle
une dernière
fois

avant de voir tomber le corps inerte
sur le côté

mais un regard
un visage familier

qu'on en oublie la folie
et que la raison carillonne aux portes
de la psychose animale

... Ly-die... ?
prononcer ces lettres
est une nouvelle épreuve
comme quand on apprend à parler
à répéter les mots
les voyelles
les consonnes
étant petit.

Antiochus Omega
Antiochus Omega
Gryffondor
Gryffondor
Année à Poudlard : Aucune année renseignée

Matière optionnelle : Pas encore disponible

Spécialité(s) : Permis de Transplanage
Legilimens



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Re: Dans les profondeurs de la forêt
Antiochus Omega, le  Sam 1 Déc - 21:27

HRPG :Post unique. Pour consulter le chapitre IV (Le diner partie I), cliquez ici



Chapitre V : Une sorcière part en chasse



La lune surplombait les cimes des arbres de la forêt interdite. Elle était pleine. Sa lumière se réverbérât sur les épines et les feuilles de cet environnement naturel peuplé de conifères, chênes, pins et sycomores et étendait son rayonnement diffus tout au-dessus de lui, en direction des étoiles. Le ciel était d’encre et quelques nuages seulement le traversaient à intervalles irréguliers. Au pied des arbres, sur le sol de mousse verte, de terre et de branches mortes, un épais brouillard blanc serpentait lentement en suivant le sens d’une petite brise humide. Au-dessus du gaz endormi, il faisait relativement sombre, malgré ce plein ciel étoilé et le flamboiement lunaire.  Ici et là, des créatures étranges faisaient entendre leur chant le temps d’un grognement, ou d’un cri lancinant. Entre deux hêtres, un homme drapé d’une toge noire dont le capuchon baignait son visage dans une ombre dense marchait d’un pas lent. À intervalles réguliers, son capuchon pivotait sur sa droite puis sur sa gauche tandis qu’il s’assurait de ne pas être suivi par quiconque d’humain ou de non-humain. Au bout d’une dizaine de minutes à se mouvoir dans le noir, il arriva au sein d’un grand cercle tracé dans la forêt et où il n’y avait aucun arbre. La lune trônait au-dessus de lui dans la toile céleste de la nuit et y versait toute sa lumière. L’homme qui sortait du périmètre entouré par les arbres de la forêt retroussa son capuchon et leva ses yeux vers l’astre pale. Une fois sous son regard, il prit une grande inspiration tout en continuant d’avancer vers le centre du cercle. En posant son pied sur le centre, où il s’apprêtait à s’asseoir, un filet en métal apparut sous ses pieds et s’étendit jusqu’au sommet de sa tête avant de se refermer sur lui. Quelques secondes plus tard, alors qu’il n’avait pas encore eu le temps de réagir, il entendit un sifflement se rapprocher de lui sans pouvoir néanmoins apercevoir ce dont il s’agissait. Tout d’un coup, l’homme dans le filet s’éleva du sol et se mit rapidement à flotter au-dessus des arbres. Il releva les yeux et aperçut une robe rouge le tissu flottant sur le manche d’un balai et, tenant ce dernier dans ses mains refermées, une sorcière aux cheveux blond platine. Un câble d’argent enroulé autour de son balai tractait le prisonnier qui pendait dans la vide à vive allure. Se déplaçant dans le ciel à haute vitesse, elle baissa son regard sur sa prise. Elle avait des yeux azurs éclatants, des traits fins, la peau pale et des lèvres peintes d’un rouge écarlate. Au croisement de leurs regards, ses lèvres se relevèrent sur ses dents blanches en un sourire moqueur :

- En plaçant ce piège je pensais bien capturer une créature magique à revendre sur le marché noir, mais certainement pas un sorcier vêtu de noir.

Le sorcier, dont le visage arborait également un sourire tout aussi moqueur, rétorqua :

- Maintenant que je t’ai étonnée une première fois, te surprendrai-je à nouveau en sortant ma baguette ?

- Tu pourrais faire cela, en effet. Mais je ne pense pas que tu saches voler de tes propres ailes. À moins que tu ne souhaites risquer de t’embrocher sur les arbres qui t’attendent en bas. Qui plus est, ce filet est enchanté afin de faire rebondir les sortilèges qui le touchent.

- Qu’espères-tu obtenir en me kidnappant ? Si c’est des gallions que tu veux, redescendons et je remplirai ta bourse.

- Hahaha, pouffa de rire la jeune sorcière. Tu penses que c’est l’argent qui m’intéresse ? J’ai bien plus de plaisir à utiliser mes proies humaines comme des cobayes. Mais tu auras l’occasion de savoir de ce dont je parle d’ici quelques heures.

À ces mots, le sorcier se retourna pour ne plus voir la femme qui guidait la route et ses yeux se teintèrent de rage. Le vol dura une bonne heure avant que les deux individus ne quittent la terre écossaise pour survoler les eaux tumultueuses de l’Océan Atlantique. Au large, une tempête s’était levée et il se mit à pleuvoir. L’océan se levait et redescendait au sommet et au creux de gigantesques vagues tourbillonnantes, et de grands éclairs traversaient les nuages à intervalles réguliers. Rapidement le prisonnier vit sa robe noire trempée et il frissonna de froid. Les conditions de vol étaient loin d’être optimales, il était difficile de se diriger avec le vent, la pluie et l’obscurité. La sorcière tira de sa robe sa baguette de l’extrémité de laquelle un orbe lumineux jaillit et traça dans les airs. Il s’arrêta à basse altitude et se mit à briller vivement révélant en dessous de lui un gros rocher s’élevant au-delà des eaux agitées. À cet instant, la sorcière se mit à plonger en direction du roc. Arrivant presque au sol, une violente bourrasque de vent vint perturber la trajectoire du balai et les deux individus furent éjectés dans les airs. Ils heurtèrent, non loin de l’autre, un espace plat sur le rocher et la sacoche que la sorcière portait autour de son torse en bandoulière se vida sur le sol. Le sorcier, quant à lui, avait été éjecté hors de son filet de métal mais avant qu’il n’eût l’occasion de tirer sa baguette de sa robe, la sorcière se releva et pointant la sienne sur lui cria :

- Incarcerem !

À ce mot, des cordes sortirent du néant et ligotèrent fermement le prisonnier. Une fois l’homme maîtrisé, la femme passa ses mains sur sa robe rouge salie par la chute et reprit ses esprits. D’un coup de baguette magique elle rangea ses affaires jonchant le sol puis fit léviter sa proie dans les airs en direction d’une porte de métal encastrée dans la roche. Elle l’ouvrit de sa main gauche et celle-ci laissa entrevoir un escalier de pierre qui plongeait vers le bas et dont les murs l’entourant étaient couverts tous les deux mètres de torches enflammées. Avant de s’engager dans l’escalier elle-même, elle fit descendre l’homme ligoté puis referma la porte derrière elle. Arrivé en bas des marches, l’homme se retrouva dans une large pièce carrée. Au sein de celle-ci, il y avait divers meubles et objets proprement organisés. La sorcière plaça l’homme au centre de la pièce et souffla :

- Home Sweet Home, j’ai bien cru que tu allais me mater avec ta baguette lorsque nous avons chuté. Mais maintenant que tu es bien ficelé, je vais pouvoir m’amuser avec toi. Mais d’abord, laisse-moi me présenter, je m’appelle …

- Graziella Lombardi rétorqua l’homme avant que son interlocutrice n’eût le temps de finir sa phrase.

Tout d’abord décontenancée, la sorcière passa sa main dans ses cheveux d’or et sourit :

- Eh bien, je vois que tu n’es pas un simple sorcier mais également un legilimens expérimenté. Félicitations, tu en sais plus sur moi que je n’en sais sur toi !

- En effet, et tu ne sauras rien de plus à mon sujet que la couleur de mes yeux et celle de ma chevelure.

- C’est ce qu’on verra. Voyons d’abord ce que tu caches dans cette petite bourse qui dépasse hors de ton cordage.

À ces mots, elle se saisit de la bourse attachée à la robe du sorcier et y plongea sa main. Elle en ressortit une malle aux loquets fermés qu’elle fit retomber sur le sol.

- Voyons voir ce que nous avons là ! dit-elle en ouvrant la malle en grand.

À ce geste, une lumière alliant des nuances de jaune et d’orange projeta ses rayons au plafond. La malle semblait donner en son fond accès à une pièce bien plus vaste et une échelle était attelée à l’un de ses bords intérieurs. À cette contemplation, la sorcière tourna son regard vers son prisonnier et elle porta à ses lèvres un grand sourire :

- Mon ami, on dirait bien que tu es plein de surprises…

- Je ne te le fais pas dire rétorqua le sorcier dans un sourire mauvais.

Intriguée, Graziella posa son pied sur le premier barreau de l’échelle et descendit progressivement jusqu’au fond de la malle.  Au fond de celle-ci, une vaste pièce avait été aménagée avec raffinement. Il y avait une grande table à manger recouverte d’une argenterie rutilante, de plateaux, de coupes et de jarres de jus de vigne et sur les murs étaient éparses de somptueuses toiles de maîtres sorciers et moldus de dimensions variées. Ce fut ce que la femme put apercevoir après s’être retrouvée à faire soudainement face à quatre humains flottant dans les airs. À leur accoutrement elle hésita entre quatre jeunes sorciers et quatre jeunes moldus. Mais se rapprochant de leurs corps, le nez relevé et inspirant à leurs creux, se décida qu’il n’y avait rien de magique en eux. Elle se demanda ce qui pouvait bien se tramer au fond de cette malle et quel était le scénario menant à cette scène. Levant les yeux vers le plafond en direction du haut de l’échelle, elle esquissa un sourire sentant son intérêt pour l’homme qu’elle avait ligoté monter en son esprit. Ne s’attardant pas plus longtemps, elle entama sa remontée avant de se retrouver à nouveau en face du sorcier. À son retour, celui-ci lança :

- La visite a été agréable ?

- Ce qui est agréable, c’est de savoir que je ne suis pas la seule sorcière perverse de cette foutue Angleterre ! rétorqua Graziella avec ironie.

- Il se pourrait bien que vous soyez la seule … murmura alors l’homme à l’étroit dans sa toge noire d’un air mystérieux.

- Tant de mystères en toi, et l’arrogance qui vient de ces mêmes. Tu n’as pas l’air très bavard mais peut-être que mon ami dans ma propre malle saura te faire parler…

À ces mots, la sorcière se saisit d’une malle en fer entourée d’une chaine scellée par un cadenas d’argent. Elle y inséra une clef et libéra le contenant de ses entraves. Puis, s’éloignant de dix pas, l’ouvrit d’un coup de baguette. À la rétractation pleine du couvercle, un froid polaire se propagea à la vitesse du son dans l’air ambiant et les flammes des torches présentes dans la pièce se rétractèrent sur le sommet de leurs flambeaux. Alors, s’élevant de manière fluide dans les airs, un mélange de tissu déchiré de couleur de cendres brulées, d’os et de maigre chaire déploya ses longs bras sombres en croix et lança un râle étouffé. Il s’agissait d’un détraqueur dans toute la noirceur de son être et qui avançait en direction du sorcier. Graziella demeurait quant à elle protégée par son patronus corbeau qui volait autour d’elle. À cette vision, le sorcier demeura impassible et ses yeux s’étaient ravivés d’une flamme sombre qui dansait au creux de ses iris.

- Viens, viens mon ami. N’aie pas peur…

À cette invitation, le visage de Graziella blanchit et elle s’affaissa légèrement sur elle-même.  Le détraqueur s’approcha lentement et alors que l’on crût qu’il s’apprêta à délivrer son macabre baiser, il émit à nouveau un râle fantomatique avant de prendre sa distance et de tourner l’ombre qu’il portait en guise de visage vers la sorcière. Suivant le mouvement du détraqueur, le sorcier plongea son regard diabolique au fond de celle qui se tenait au coin de la pièce. À cet instant, Graziella se mit à parler :

- Quelle folie de croire que tu as à faire à un sorcier mortel. La vérité, ma chère, est bien au-delà de tes propres fantasmes. L’homme que tu as devant toi n’est que la coquille d’un être bien plus grand et bien plus abominable et en ce lieu ici-bas, il se prénomme …

- Victor ! cria alors l’homme avant de faire tomber à ses pieds les cordes qui le ceinturaient et de brandir sa baguette.

Au même instant, il fit tomber un morceau de cristal ensanglanté qu’il avait subtilisé à la sorcière lors de leur chute commune en balais puis utilisé afin de trancher ses liens.  

- Expelliarmus ! prononça-t-il à nouveau afin de désarmer son adversaire.

Puis, avant que celle-ci n’eût le temps de réagir, lança un second sortilège des plus diaboliques :

- Endoloris !

Graziella tomba alors au sol et se mit à se tordre de douleur. Elle hurla tout en remuant ses bras dans tous les sens afin de chasser la douleur qui s’était répandue dans son corps. Victor continua le supplice encore quelques instants, en appréciant chaque instant, avant d’abaisser sa baguette. Alors, le corps de la sorcière retomba au sol la laissant inconsciente et inerte. Le sorcier se rapprocha de sa victime et s’abaissa sur elle afin d’apprécier la beauté de son visage endormi. Il passa le bout de sa baguette dans ses cheveux d’or afin de les écarter de sa joue et à cet instant, Graziella rouvrit les yeux et, poussant un cri de guerre, se releva en bousculant Victor en arrière. Les deux individus s’agrippèrent l’un à l’autre tout en tentant de se dominer. Reculant pas à pas, Victor plongea son pied dans sa malle qui était restée ouverte et tombant en arrière attira Graziella dans sa chute. Afin d’éviter le brisement de leurs os sur le sol de la pièce qui se trouvait une dizaine de mètres plus bas, le sorcier eût le temps de lancer un sortilège de ralentissement subite qui permit à leurs deux corps de s’immobiliser à quelques centimètres de la pierre avant de tomber dessus. Une fois la chute passée, Graziella se jeta à nouveau sur Victor avec férocité et planta ses ongles dans son cou tandis qu’elle tentait de l’étouffer. Victor la fit pivoter sur la droite et les deux sorciers roulèrent l’un sur l’autre trois fois de suite avant que Victor ne prenne le dessus et plaque les mains de Graziella au sol. Haletants et en sueur, leurs regards se croisèrent et après la férocité l’on put voir dans leurs yeux une flamme s’élever. Victor murmura :

- Je n’ai encore jamais rencontré un être capable de me résister tel que tu le fais…

À ces mots, la sorcière sembla se troubler et ses joues se mirent légèrement à rougir. Alors, Victor, de manière intuitive, rapprocha ses lèvres lentement de celles de Graziella et, tel un fauve bondissant, se mit à l’embrasser fougueusement ce que la sorcière ne sembla pas le moins du monde condamner…
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