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Nature londonienne
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Rikka M. Bennett
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Re: Nature londonienne
Rikka M. Bennett, le  Sam 27 Oct - 16:35

Moral à zéro
~ #12 Azaël Peverell ~


L'esprit toujours embrumé par l'alcool, Rikka reprenait un peu le contrôle de soi. Une bonne inspiration, l'air frais de la nuit s'engouffrant dans ses poumons, suffit à éclaircir ses idées un minimum pour se rendre compte de son état. Et elle se détestait. Boire de l'alcool n'était pas dans les habitudes de la blonde, qui préférait s'abstenir de prendre plus de deux verres au cours d'une soirée entre amis. De si loin qu'elle put s'en souvenir, jamais elle ne s'était retrouvée ivre. La sorcière n'aimait pas du tout cet état à l'heure actuelle, surtout quand elle eut pris connaissance de sa violence. Cela non plus, ce n'était pas dans ses habitudes. Ce n'était pas elle. La colère et le désespoir trop longtemps enfouis au fond d'elle l'avaient transformée en une vraie harpie. Et Rikka n'aimait vraiment pas du tout ça.

Aussi s'était-elle excusée auprès de cet inconnu qui n'avait rien demandé. Oui, ses excuses étaient sincères et la blonde ne voyait pas quoi dire de plus pour se faire pardonner de son comportement. Même si cela ne servait pas à grand-chose, le mal étant fait. Rikka se sentait également gênée de se montrer sous cette apparence, les yeux humides, les joues pleines de mascara coulé, frêle. L'ancienne rouge et or ne le connaissait pas et aurait dû bien s'en ficher de comment il pouvait la voir. Mais voilà, elle avait presque honte. Et ça la rendait encore plus mal. Cependant, la jeune femme se concentra pour ne rien laisser paraître de plus, ayant déjà assez fait. Mieux valait s'en aller et oublier tout ça, du moins pour la nuit. Prendre un bain chaud, retomber en pression, se blottir dans ses draps et prendre un potion de sommeil sans rêve.

― Tant mieux, finit par dire l'inconnu. T'habites loin ? T'peux pas rester dans les rues comme ça, j'te raccompagne si tu veux.

La sorcière marqua un temps d'hésitation, ne sachant pas trop quoi répondre. Pour habiter loin, elle habitait loin de Londres. Mais en transplanant, elle serait à Dawlish en moins d'une minute. Le seul hic, c'était qu'elle en était bien incapable dans cet état. Peut-être que Henry, son elfe de maison, aurait pu la ramener. Il lui suffisait de l'appeler et il viendrait immédiatement, aux ordres de sa maîtresse. Seulement, c'était son jour de repos. En effet, Rikka le traitait non pas en tant qu'esclave mais plutôt assistant et il lui semblait juste de le laisser tranquille au moins une fois par semaine. Il faisait tant, dans son chalet, et l'aidait beaucoup dans ses recherches. Même l'esprit brouillé, l'écrivaine-en-herbe resterait conforme à ses principes.

― Euh, je... J'habite à Dawlish, dans le Devon, dit-elle en grimaçant. Je pourrais transplaner mais là, j'en suis incapa... Rikka s'interrompit brusquement. Euh.

Rikka se prit l’arête du nez entre les doigts, comprenant qu'elle venait de commettre une grosse bourde. Parler de transplanage devant un parfait inconnu, en pleine ville remplie de Moldus, ce n'était vraiment pas intelligent. Sa langue avait parlé plus vite qu'elle ne l'aurait voulu mais elle ne pouvait pas revenir dessus. Restait à espérer que le gars ne relèverait pas.

― Je vais appeler le bus, hum, je pense. Elle se laissa tomber en arrière, pour s'asseoir sur le banc. Juste une minute, sa tête faisait des looping. T'es-tu déjà retrouvé dans cet état ? Comment faire pour que ça aille mieux ? Je me sens... totalement à la ramasse. Changer de sujet. Tu veux bien rester un peu ? S'il te plaît ?

La jeune femme avait envie de rentrer chez elle, oui, mais sans moyen pour y parvenir, elle ne cracherait pas sur un peu de compagnie le temps qu'elle se sentît mieux pour transplaner.
Azaël Peverell
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Re: Nature londonienne
Azaël Peverell, le  Jeu 8 Nov - 15:18

Dawlish ? Elle est sérieuse là ? Mais qu'est ce qu'elle vient se bourrer la tronche aussi loin de chez elle, y'a un truc qui tourne sacrément pas rond chez elle ! C'est la base, quand on a prévu de picoler, on se débrouille pour pouvoir rentrer sans soucis. Là, elle a clairement déconné. Et la voilà qui parle de transplaner. Transplaner ? Tu te fais ch*er depuis tout à l'heure alors qu'elle est sorcière ? C'est bien ta veine. En tous cas, ça t'arrange cette histoire. Les choses vont pouvoir devenir bien plus simples d'un coup si tu peux utiliser la magie sans te retrouver à devoir te justifier devant le Ministère.

Et la voilà qui se rend compte de son erreur et veut appeler un bus. Tu esquisses un sourire mi-amusé, mi-moqueur. Pas moyen qu'elle se fasse ch*er à rentrer en bus alors qu'elle peut être chez elle en moins d'une seconde. Elle s'assoit sur le banc. Visiblement elle a besoin de se reposer. Et voilà qu'elle commence à te poser des questions en mode fille qui supporte vraiment pas l'alcool et qui se retrouve à faire tout une introspection alors même qu'elle est incapable d'aligner deux pas correctement. Et voilà qu'elle veut que tu restes. Tu retiens un soupir et finis par t'asseoir à côté d'elle tout en sortant ta baguette magique.

- J'peux rester un peu. Et oui, j'ai déjà été dans des états bien pires que ça, crois-moi... J'peux arranger ça si tu veux.

Tu désignes ta baguette d'un signe du menton. Un sort que tu as subi plus de fois que nécessaire, tu le connais bien. Et tu peux clairement attester de ses effets. Sauf que contrairement à elle, t'as jamais demandé à ce que ça s'arrête. Tu buvais pour la sensation donnée. L'ivresse, la tête qui tourne, le monde qui tangue, le sourire niais et les pensées au ralenti qui tournent, tournent, tournent. Tu recherchais ça. Tu faisais tout pour ne pas être clair, pour ne pas avoir à te confronter au réel, et aux responsabilités qui vont avec. Tu fuyais volontairement, par peur de ne pas être à la hauteur, d'être incapable de gérer.

Tu adresses un sourire doux à la jeune fille tout en t'appuyant contre le dossier du banc. Tu finis par détourner le regard en levant les yeux vers le ciel quelques secondes.

- Tu pourras transplaner sans soucis après. Mais est-ce que t'as vraiment envie que ça s'arrête ? Si t'es dans cet état, y'a une raison.

Et si c'est pour l'en sortir et qu'elle y replonge dès le lendemain, où est l'intérêt ? Autant la laisser en profiter aujourd'hui, ça lui fera faire des économies. T'es bien placé pour savoir qu'au début, noyer ses problèmes dans l'alcool fait culpabiliser. Mais à force, ça devient simplement une habitude évidente dont se défaire est très difficile. Elle doit savoir ce qu'elle veut. Elle doit être capable de voir plus loin que simplement maintenant. Vivre dans le présent, oui. Mais penser à l'avenir est important, aussi effrayant que cela puisse paraître. Tu t'en rends compte petit à petit.
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Re: Nature londonienne
Rikka M. Bennett, le  Mar 27 Nov - 17:46

Moral à zéro
~ #12 Azaël Peverell ~


Assise sur le banc de ce parc perdu au milieu de Londres, la jeune femme commençait à se sentir nauséeuse. C'était la première fois qu'elle prenait une cuite et ce n'était pas agréable. Néanmoins, elle avait l'impression que le plus gros de la crise était passée, maintenant qu'elle avait les idées plus ou moins claires. Sa tête tournait beaucoup moins depuis que ses fesses étaient posées sur les planches froides mais sa bouche restait atrocement sèche. Et ses yeux étaient tirés à force d'avoir pleuré. Elle sentit plus qu'elle ne vit le jeune homme qui s'était enquis, pour son malheur, de son état s'asseoir à côté après un instant. Rikka lui avait demandé de rester un peu avec elle, s'il le voulait bien. Une belle ironie quand on connaissait les raisons de sa cuite et de son excès de violence. Cependant, une petite voix lui disait qu'elle ne craignait rien.

― J'peux rester un peu. Et oui, j'ai déjà été dans des états bien pires que ça, crois-moi... J'peux arranger ça si tu veux.

La blonde tourna la tête vers lui et ses yeux s'agrandirent légèrement lorsqu'il lui montra sa baguette d'un geste du menton. L'ancienne Gryffondor s'était trahie en parlant de transplanage et, fort heureusement, son interlocuteur était un sorcier lui aussi. Il avait dû bien rire intérieurement. Le rouge aux joues, pas nécessairement à cause de l'alcool, Rikka mit quelques secondes à comprendre ce qu'il avait voulu dire par arranger ça. Il existait un sortilège très efficace pour stopper net les effets d'une belle gueule bois, elle le connaissait même si elle ne l'avait jamais usé sur personne. Le jeune homme lui adressa un doux sourire avant de s'adosser et de détourner le regard. Il lui indiqua qu'elle pourrait transplaner Hakuna Matata après le tour de magie. Il n'avait pas tort, car une fois remise sur pieds, la blonde pouvait faire l'effort.

Mais il lui posa une question très pertinente. Avait-elle envie que cela cessât ? Il argua que si elle était dans cet état, il devait bien y avoir une raison. Rikka hocha doucement la tête et regarda vers le ciel étoilé, dont la beauté était gâchée par les lampadaires de la ville. Oui, il y avait une raison au fait qu'elle ait bu comme un trou. Elle avait juste voulu oublier, tout oublier. Se laisser aller, ne plus rien ressentir pour un temps. Ce qui n'avait pas vraiment fonctionné, soit dit en passant. La sorcière ne se sentait pas mieux. C'était peut-être pire. Elle frissonna tandis qu'une brise légère venait troubler la quiétude du parc. Après toutes ses émotions, Rikka devait avouer qu'il faisait frisquet. Mais ça l'aidait à reprendre conscience de ce qui l'entourait. Et de ce qu'elle avait fait réellement. Elle avait juste masqué sa douleur, ne voulant pas y faire face. Et ça, elle en payait le prix.

― Je voulais juste noyer ma peine et ma colère. J'espérais que ça fonctionne mais ce n'est pas vraiment efficace, dit-elle, espérant ne pas embêter le jeune homme avec son histoire. J'avoue que c'est la première fois que je fais ça et je n'aime pas tellement. Mais je vais assumer et laisser le temps faire son effet...

Ce qui signifiait pas de magie pour l'aider à aller mieux, même si ça l'aurait grandement aidée. Tant pis, elle ne pouvait s'en vouloir qu'à elle-même ! Cet événement lui servirait de leçon et elle n'était pas prête de l'oublier. La blonde poussa un soupir et croisa les mains dans son giron. La terre tournait doucement, elle le ressentait.

― Tu disais avoir été dans des états pires que ça, c'est possible ? Comment t'en es arrivé jusque là ? Et... Tu aimes cette sensation ?

Non pas qu'elle voulait se montrer curieuse. Mais il l'avait piquée au vif et Rikka désirait connaître un peu son histoire, s'il le voulait bien. Juste un peu. Pour savoir qu'elle n'était pas seule.
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Re: Nature londonienne
Azaël Peverell, le  Jeu 10 Jan - 23:24

Mon retard est une illusion :mm:
J'suis vraiment désolééééée
TW addictions

Noyer sa peine et sa colère. Tu retiens un soupir. Tu sais ce que c'est. Tu sais aussi que ça ne fonctionne pas. Du moins pas de la manière dont on l'entend lorsqu'on commence à boire. Elle s'en est rendue compte par elle-même, et du premier coup. T'es limite impressionné. Toi, ça t'a pris plusieurs mois. Voire plusieurs années. Jusqu'à ce que l'addiction soit un problème qui s'ajoute aux précédents. Jusqu'à ce qu'il soit presque trop tard. Tu n'aurais jamais pu t'en sortir seul. A vrai dire, tu n'en avais ni l'envie, ni le courage. Tu ne voyais pas l'intérêt de faire des efforts. Tu ne voyais que les ténèbres devant toi.

Tu vas bien mieux à présent. T'as repris ta vie en main, t'as trouvé de nouveaux objectifs. Tu te permets enfin de vivre réellement, plutôt que de te contenter de subir les choses. Et ça, t'as bien compris que c'était possible uniquement avec les idées claires. Lorsque la brume de l'alcool fait son apparition, une fois l'euphorie première passée, tout est bien plus difficile. La demoiselle préfère que les effets s'estompent d'eux-mêmes. Elle semble comprendre la leçon bien plus facilement que toi. Tant mieux pour elle, tu ne souhaites à personne de passer par le même chemin que celui que tu as suivi pendant bien trop d'années.

- C'est toi qui voit.

Et tu ranges aussitôt ta baguette qui, visiblement, ne te servira pas ce soir. Voyant que la jeune femme frissonne, tu retires ta veste avant de lui tendre. Le froid de la nuit n'est pour toi qu'un vieil ami que tu acceptes volontiers de retrouver. Il t'a bien souvent tenu compagnie lors de tes errances nocturnes. Et la voilà qui dévie de sujet, semble s'intéresser à toi. Tu tournes un instant le regard vers elle, te demandant si oui ou non tu as l'intention de lui répondre. Tu ne la connais pas. Pas du tout. Peut être même ne la recroiseras-tu jamais, qui sait. Et au pire... Tu verras si un jour vos chemins se croisent de nouveau. Tu peux bien laisser échapper quelques informations. Quoi qu'il arrive, vu son état de ce soir, elle pourra même penser avoir rêvé cette rencontre.

- Oui, c'est possible. Je faisais tout mon possible pour éviter la confrontation à la réalité. Drogue, alcool... J'étais... Un véritable déchet. De ceux sur qui personne n'a envie de s'arrêter.

Un léger sourire désabusé prend place sur tes lèvres tandis que tu fixes un point dans le vide devant toi, comme cherchant un meilleur accès à tes souvenirs. Cette période est floue. Elle te semble lointaine, et pourtant toujours trop proche. Tu pousses un léger soupir.

- Je me persuadais que j'aimais ça. Parce que c'était plus facile que de lutter pour m'en sortir. Mais j'ai rencontré les bonnes personnes. Sans elles, je serais probablement mort au fond d'un caniveau à cet instant.

Tu tournes à nouveau la tête vers elle. Tu es on ne peut plus sérieux.

- Tombe pas là-dedans. Quoi qu'il arrive, ça n'aide jamais, ça ne fait que tout empirer.
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Re: Nature londonienne
Kohane W. Underlinden, le  Lun 18 Fév - 17:26


Si souci, me MP ! Mais on n'en a pas pour longtemps ♥️
Pv 87
LA accordé


Je ne sais plus ce que je savoure. Les choses se sont bousculées ces derniers temps, j'ai rien vu venir. Enfin, j'avance. Je crois. J'ai réussi à trouver, de nouveau, la force de mettre un pied devant l'autre.
J'ai rêvé continuer de vivre.
Parce que moi, je suis toujours là. Quoi qu'on en dise. Je suis là. Et je crève de vivre.
J'ai cherché le changement pour ne plus me noyer.
Et y'a eu la porte de sortie : Poudlard.
Je me revoie débarquer aux Trois Balais, il y a quelques jours. Pour remettre à Arty sa spatule de Grand Chef. Parce que, désormais, le bar, je lui confie.
Il était tout heureux. Un vrai bambin surexcité.
Je lui aurais offert le Graal, ça aurait été pareil.
Vous ne savez pas ce qu'est le Graal ? Piètre culture que vous avez ! Une histoire Moldue, avec le sang du Christ qui serait toujours quelque part en ce vaste monde, dans une coupe, sans doute. Même si ça me paraît bizarre, l'histoire de la coupe. C'est risqué, laisser du liquide dans une coupe : ça se renverse facilement. Alors que dans une bouteille... Ils sont drôles, ces Moldus.

A présent, je parcours Londres, perdue entre mille et une pensées.
La spatule d'Arty (j'ai moi-même gravé son nom sur le manche, comme une grande).
La perspective du château. Retrouver Poudlard. C'est un sacré truc.
Thermidor.
Parce que retrouver l'école, c'est aussi laisser un peu Thermidor. Même si ça reste chez moi. Chez nous. Tout est resté similaire à avant. Ca reste mon refuge. Même si, à l'heure actuelle, m'en détacher un peu ne me fera sans doute pas de mal.
Les étoiles.
Qui éclairent le ciel ce soir.
Je garde le nez rivé là-haut, j'observe les sœurs. Elles sourient. Elles ont toujours été là en soutien, dans les moments les plus noirs. Elles m'ont toujours réchauffé l'âme, chaque fois que je les regardais. Doucereuses pierres de lave encore chaude qu'on aimerait serrer contre soi pour un peu de réconfort. Enfant du feu, j'ai toujours aimé ce qui brûlait. Et elles, elles brûlent dans le ciel. C'en est beau.

De rues en rues, je finis par arriver dans un quartier peu passant, essentiellement résidentiel. Je continue d'avancer dans les rues désertées en cette nuit. Et je repère des jeux pour enfants. Vides, évidemment.
Des bancs les entourent, servant sans doute aux parents attentif.
Et, comme une protection face au regard extérieur, de hauts arbres dessinent les contours de ce petit square. Endroit discret, en plein air.
Je prends place sur une des balançoires. Je suis trop grande ; mes pieds raclent le sol. Mais ça fait du bien, retrouver ce doux balancement. J'ai toujours aimé ça. J'avais même eu dans l'idée d'en installer à Thermidor. Pour sûr, ça aurait plu à Asclépius. Mais il a disparu avant que j'aie pu faire quoi que ce soit. Donc point de balançoire chez nous. Dommage...

Installée dans la fraîcheur nocturne, j'attends.
Je ne sais pas combien de temps. Je ne sais même pas si l'attente sera récompensée. Mais je demeure. Sans bouger. Perdue dans mes pensées.
Londres
Une ville si vaste.
Me retrouveront-ils ? Rien n'est moins sûr. Peut-être qu'on passera toute la nuit à se chercher sans jamais réussir à se croiser.
Je regarde mes jambes, que je tends devant moi. Elles n'ont rien de particulier. Elles sont très utiles, par contre. Sans jambe, il y a des tas de choses que je ne pourrais pas faire. Ou que je devrais faire différemment.
Après quelques longues minutes de réflexion sur mes p'tites jambes, je décide de passer à l'action. Londres, c'est grand. Si je ne me bouge pas, peu de chance qu'on me trouve.
Je me concentre très fort et parviens à créer un patronus. Joli papillon dansant. Pas de message, simplement qu'il aille en éclaireur.

Le temps s'écoule à nouveau, pas de nouvelles de mon papillon.
Et mes jambes sont toujours là, tendues devant moi. J'agite mes pieds ; c'est rigolo, on dirait qu'ils dansent.
Tout à coup, bruissement d'air. Du vent ?
Une ombre.
Je me redresse. La balançoire a tendance à grincer un peu lorsqu'elle s'agite.
Le masque qui vient vers moi m'est inconnu. Je ne l'ai jamais croisé. Mais je suppose qu'il a eu vent de mon appel. Ou qu'on l'a prévenu et envoyé à moi.
Je le laisse venir, cherche à le détailler dans le nuit. Me connaît-il ? Des présentations sont-elles de mises ? Les Mangemorts connaissent-ils tous leurs partisans ?
Lorsque l'Ombre arrive à bonne distance, je la salue d'un léger signe de tête :

-J'suis Kohane -sait-on jamais, j'ai décidé de commencer en déclinant mon identité. Et je pense qu'on peut faire des choses ensemble.

D'un geste, j'invite l'Ombre à prendre place sur l'autre balançoire, si elle le désire.

-Vous êtes intéressés par les JO de Londres, non ? Moi aussi. Une merveilleuse chance d'avoir un si grand événement à portée de main. N'aimeriez-vous pas que quelques sorciers y assistent ? Je peux arranger ça.

Mon regard reste fixé un instant sur les sœurs étoiles, là-haut.
Puis je tourne doucement mon visage vers le Masque.
Le problème avec ces gens-là, c'est qu'on ne peut lire d'expressions sur leur faciès aussi anonyme que lisse. Je me demande ce que pense l'autre. Mon idée était plutôt cool, non ?

Mangemort 87
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Re: Nature londonienne
Mangemort 87, le  Sam 23 Fév - 11:43

Je suis une femme brune et quelconque. Les affaires que je porte hors de Hollow ont subi un Maléfice de l'objet disparu. L'idée est que les inconnus me rencontrant puissent interagir, se rappeler de la scène, des mots échangés, mais pas de qui je suis véritablement.

Je t'ai appelée avec mon bijou que mon autrice juge digne d'une Totally Spy. Je t’attends, d’abord sans réponse. Je n’aime cette forme de solitude : les idées se mettent alors à vriller dans des directions désagréables. Ce qui me sied à moi, c’est de me donner à fond dans ce que je fais, d’oublier où je dois être après et d’arriver en retard mais le cœur gonflé par la spontanéité et l’intensité de ce que j’ai fait avant. Attendre, c’est ouvrir la porte à la mélancolie.

Parfois, quand je pense à ce que j’ai laissé derrière moi, mon cœur se serre. L’œil valide mi-clos, je songe. Pourvu qu’un jour, le futur que j’esquisse auprès des autres masqués vous satisfasse. Pourvu que vous compreniez l’urgence que je ressentais, le besoin de me reconvertir après Azkaban, de me réconcilier avec la vie, de me saisir des mains tendues. Pas uniquement parce que j’en avais besoin sur le plan psychologique : aussi, purement et simplement, car ce monde sera Beau et Juste et Bon.

Je veux que vous compreniez ce que cela aura apporté un sens à la vie sorcière, à la vie moldue, à ceux qui se trouvent en plein milieu - en bref, à la vie humaine, et non seulement à la mienne. Je ne me voile guère le cœur d’illusions, cependant. Je sais, j’ai toujours su que vous n’étiez sensibles à ces questions. Que puis-je y faire ? J’aurais aimé vous convertir, vous contaminer de mes idées par un forçage à la maison, et que par lente contagion nos rêves s’étendent à tous nos voisins. Ce n’est pas aussi simple et il m’a donc fallu tirer un trait sur vous, sur nous, sur cette famille que nous n’avons pas su être.

Je ne peux tirer votre désamour, votre désaveu comme un boulet sans saveur dans mon existence. Je me bats car j’y crois, j’y rêve de tout mon être. Je sais que 67 et les autres marqués ont le pouvoir de changer le monde. Si vous ne pouvez voir cela, au fond, tant pis. Mes enfants le percevront avec moins d’hésitations. J’en suis fort convaincue. Les jumeaux savent, sentent, des choses que nul ne peut voir.

Vous vous en offusquerez peut-être, clamant « N’est-ce pas le propre de l’enfance ? » mais que nenni. Ils ont le goût de la découverte car ils n’ont pas encore oublié la saveur de l’existence - ils ne se sont pas encore enrobés dans la lassitude d’être. Avec ce rêve éveillé qu’est la fusion de nos mondes, il y aura tant à faire que j’espère qu’ils ne cesseront jamais d’apprendre et d’avoir faim de nouvelles expériences. Repousser les limites du réel, croiser modernité et tradition est ma nouvelle obsession.

Et puis, et puis même sans attendre que le secret soit tombé, il y a des personnes avec qui je peux échanger tout ceci. Il y a toi, Kohane, qui ignore au fond qui je suis sous cet autre visage mais qui – au même titre que 67 – est depuis des années le point de confusion des idées et des sentiments. Alors Kohane, à présent que nous sommes en face à face, dressons les plans de ce futur qui nous fait rêver toutes deux. Parle-moi de tes projets et laisse-moi en être la marionnettiste inavouée.

Je t'aperçois enfin, juchée sur la balançoire d'un jeu d'enfants abandonné. Tu es la première à parler ; j'aime que tu prennes les choses en main. Je souris, et lâche avec nonchalance :
— Il se pourrait que ça nous intéresse, oui.

Lentement, je retire ma capuche, dévoilant un visage qui t'est familier sans que tu puisses immédiatement mettre un nom dessus. Il a subi assez d'illusions pour ne pouvoir être reconnu directement, mais tu me connais mieux que les autres : peut-être sauras-tu percer mon secret à jour. Il faut dire que cela me plairait assez...
— Dis m'en plus. Quels sorciers souhaites-tu inviter à cette joyeuse célébration ?
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Re: Nature londonienne
Kohane W. Underlinden, le  Sam 9 Mar - 18:09


Elle
est là,
l'ombre qui s'approche
alors que j'explique, en peu de mots, la raison de l'entrevue.
Elle parle, en peu de mots, elle aussi. Ca pourrait les intéresser et
elle se dévoile
-oui, elle se dévoile
capuche retirée, visage offert
étrange visage que celui-ci.
Je me dis il doit y avoir du polynectar ou quelque chose dans ce genre
pourquoi se montrerait-elle ?
Puis je repense aux autres, aux deux autres ombres que j'ai croisé sur mon chemin et qui ont accepté de se dévoiler face à moi -pour de vrai.
Néanmoins, le regard qui me fixe dans la nuit,
je ne le connais pas,
les traits qui me font face,
je ne les connais pas.
Qui est-elle ? Je plisse les yeux dans le noir. C'est étrange. Le visage d'une inconnue sur... une poussière de familiarité. Que je ne parviens pas à saisir. Déstabilisante.
Je mets un court temps à me reprendre. L'autre veut en savoir plus.
Je cligne rapidement des paupières, comme pour me sortir d'une illusion. Je détache mon regard d'elle. Ca me trouble presque, de la voir. Dans cet anonymat dévoilé, visage en pleine lueur nocturne.
Je m'éclaircis la gorge.

-Des âmes jeunes et fraîches. Comme moi, la première, la deuxième, la troisième voire la quatrième fois que j'ai croisé vos pas. Parlez-leur. A elles. Aux autres. A tout le monde. Elle seront là. Nous vous écouterons.

J'humecte mes lèvres, me balance un peu. Je sens, sous mes doigts, la sensation rugueuse de la corde retenant la balançoire. Mon ongle vient machinalement la gratter tandis que je réfléchis.

-Pour convaincre, pour de vrai, mieux vaut des paroles doucereuses qui touchent dans le mil que des actes violents. Vous vous assurerez une meilleure loyauté et un meilleur dévouement avec des personnes qui croient en la Cause qu'avec des personnes qui se rallient par peur.

Mon regard revient.
Sur l'ombre.
Troublée, je suis, encore une fois.
Par ses traits. Qu'ont-ils de si particulier ? Rien, à dire vrai. Je ne sais même pas si je pourrai les retenir, après cette entrevue. J'ai souvent du mal à réellement me rappeler les traits des gens que je ne croise qu'une fois. Je ne peins pas leur visage, je préfère peindre leur âme. Je préfère peindre les couleurs que j'ai senties à leur contact. Mais là, le sentiment est encore différent. Au-delà de celui qui m'habite d'habitude.
Elle est
différente.
Et peut-être que c'est pour ça
qu'elle m'intrigue.
Je finis par me lever, abandonner la balançoire et aller vers l'inconnue. Je m'arrête à quelques centimètres face à elle. Je fronce légèrement les sourcils. Sa silhouette se découpe dans la nuit mais ce n'est que son visage que je regarde.
Un instant, qui me paraît une éternité, entre deux battements de cœur, en suspend entre l'étranger et le familier.
Un masque sans masque. Mais avec des traits qui ne doivent pas être les siens -aucune Ombre ne se risquerait à se balader arborant son réel faciès. Pourtant

-Pourquoi ton visage m'attire autant ?

La question qui s'échappe des lèvres dans un souffle.
Je la regarde.
Je ne l'ai jamais vue.
Et pourtant
c'est comme si on se connaissait.
Depuis une éternité.

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Re: Nature londonienne
Mangemort 87, le  Jeu 14 Mar - 19:00

Tu as pensé tout haut, apparemment. Sa liste d’invités est tout aussi vague que fournie : en vérité, il s’agit d’en faire une véritable opération de communication. Elle veut que tout Londres, le Royaume-Uni et la Terre se rejoignent autour de cette célébration. Tu aimerais lui dire : « Prends garde, Kohane. Plus l’assistance est grande, plus nous nous devons d’être à la hauteur. En quoi ce cadre est-il meilleur qu’un autre ? » Pourtant, c’est d’une telle banalité, d’une grossière trivialité – ce n’est pas digne de l’idéal de pensée que tu es censée incarnée. Tu préfères alors te taire et intégrer ces nouvelles informations.

Elle vous invite à passer par la persuasion et les mots plus que l’usage de la violence. Elle n’est pas la première : plusieurs de vos partisans vous ont conseillé cette voie. Tu la poursuis, toi, depuis des années. Il est cependant difficile de méconnaître la lenteur de ce procédé. Cela fait quoi, quatre ou cinq ans que tu as lancé le premier salon littéraire. Les cours de votre professeur n’ont pas pris l’ampleur que tu espérais. Tu n’as pas le sentiment que cette voie ait l’impact pour laquelle elle était pensée. En parallèle, tu sens toujours combien certains sont mécontents par le manque de spectaculaire propre à ce type de démarche…

– Il est certain qu’il vaut mieux des êtres convaincus par nos idées que craintifs de nos représailles. Mais il n’est pas simple de persuader des interlocuteurs aux préférences si différentes… Sans parler, bien sûr, du dégoût pour la politique de ces dernières années. Les gens ne se sont jamais autant méfiés des beaux parleurs.


Comment satisfaire les rêves de chacun quand même dans notre Ordre, vous connaissez quelques discordes ? Si on mêle les avis des masqués et des partisans, un axe principal divise : la question de la violence. Chacun tire dans un sens contraire. Tu ne sais plus à quel mage te vouer. Dès que tu leur parles de recherche, ils mettent les quatre fers devant. Azaël, Fanch, Arty, toute cette génération a encore besoin d’assouvir quelques pulsions de jeunesse. Ils pensent que passer par la violence résout tout, ou du moins qu’elle défoule assez pour servir de prétexte.

En même temps, ce n’est peut-être pas une affaire d’âge – tu as le sentiment que 67 n’a pas passé ce cap. Tu n’es pas sans ignorer qu’un mot de lui suffirait pour te faire accourir en sa direction et déchirer la chair du premier passant. Quels morts n’irais-tu pas manger en son nom ? Elle doit comprendre, Kohane – n’étiez-vous pas, par Helga, vous aussi unies par une certaine pugnacité ? C’était l’amour du Chaos qui vous avait rapprochées. Tu aimais la pugnacité qui s’était révélée en elle après une maigre provocation…

Il y a longtemps que vous ne vous êtes pas battues. Est-ce à cause de ce que tu ressens ? Est-ce seulement parce que le temps a fatigué vos armes et affuté vos âmes ? Tu n’en sais rien, pour l’heure, mais le trouble dans lequel tu la mets est sans doute une occasion en or d’en savoir plus. A sa dernière interrogation, tu t’approches d’elle. Ta taille n’est pas assez intimidante pour que tu puisses la surplomber, mais nul n’apprécie qu’on s’engouffre dans sa zone personnelle…

– Ah oui ? T’as de la chance que ce soit moi, je doute que certains masqués affectionnent ce genre de remarques…

Les yeux rieurs, tu uses de manumagie pour envoyer un mince jet d’eau sur son visage. Que disais-tu sur la maturité de vos âmes ? Sans doute avez-vous gardé la sagesse des enfants de sept ans, oui !
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Re: Nature londonienne
Kohane W. Underlinden, le  Jeu 21 Mar - 20:31


L’Ombre semble plus ou moins partager mon point de vue quant à la violence. Mais elle exprime également une sorte de pessimisme. Comme si elle avait, pendant trop longtemps, poursuivi cette voie sans y trouver le résultat escompté. Les luttes, parfois, semblent si longues, si dures, on a l’impression de stagner, ne pas avancer. Et pourtant, j’en suis sûre, si on regardait derrière, on verrait que, pas à pas, on a déjà fait du chemin.

-Tout est une question d’équilibre, je reprends doucement, laissant mes pensées filer au grès de mes mots. Etre à la fois forts et doux, violents et tendres, c’est une bonne recette pour manipuler les esprits.

J’esquisse un sourire dans le noir, mords le coin de ma lèvre.
Je ne suis pas une experte en manipulation. Ce n’est pas quelque chose que j’utilise vraiment. Après tout, le Choixpeau m’a envoyée à Gryffondor, pas Serpentard. Mais la théorie, je la connais. La simple crainte est quelque chose de trop fragile. On n’est jamais à l’abri d’une âme qui se réveille, qui s’élève et qui envoie balader la peur -comme moi j’ai si souvent essayé de le faire, parfois avec succès, parfois en total échec. Il faut aussi savoir ramener les âmes à soi, les caresser dans le sens du poil. Leur montrer qu’elles comptent, qu’on les a vues, qu’elles peuvent être quelque chose -il leur suffit seulement de suivre le chemin.
On cherche tous et toutes à être quelque chose ou plutôt quelqu’un. On court après ce rêve et on se jette dans les bras des personnes qui nous offrent enfin ce sentiment.

Le tableau, tout à l’heure figé, se modifie ; l’Ombre a fait un pas ou peut-être même plusieurs. Elle est là, près de moi, dans une proximité presque gênante. Vous savez, ce malaise ressenti lorsqu'une personne inconnue pénètre votre cercle de confort. Elle répond à ma dernière remarque, regard rieur ; je ne vois rien venir, je me reçois de l'eau en plein visage. Elle n'a même pas eu à sortir sa baguette. J'affiche un air surpris, alors que la fraîcheur de l'eau vient se mêler aux basses températures de la nuit. Attaque son adversaire par surprise, c'est pas juste ! Et j'étouffe un rire.

-Je sais bien que certains d'entre vous ne m'apprécient pas... ou n'apprécie pas mes façons de faire. Enfin, un, surtout.

Pour le peu d'entre eux que j'ai croisés. Il y en a surtout un, avec qui le courant n'est absolument pas bien passé, je ne me fais pas d'illusions sur l'opinion qu'il avait sur moi et, comme les choses sont bien faites, je le lui rendais bien. Ceci dit, je ne l'ai plus revu après l'avoir croisé par hasard une nuit, entre dispute et exaspération partagée.

-Mais tu es différente, j'ajoute en faisant glisser ma baguette de ma poche à ma main.

D'un revers de manche, j'essuie un peu l'eau que j'ai sur le visage.

-C'est moche, les attaques surprises, je prononce dans un rire.

Sans plus attendre, c'est la contre-attaque, à base d'un #Titillando murmuré. Gamine ? Absolument pas ! Nous sommes là pour affaire sérieuse!

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Re: Nature londonienne
Mangemort 87, le  Dim 24 Mar - 23:38

Cela te fait drôle d’entendre Kohane parler de manipulation. Il est vrai qu’elle a toujours été assez sirupeuse, mais tu croyais que c’était dans sa nature. Tu avais vu des versants plus sombres d’elle, mais rien qui n’eut pu l’accuser d’hypocrisie. Elle était incroyablement ambigüe. Sans doute était-ce ce qui rendait votre relation aussi ambivalente, son oscillation entre des facettes contraires. L’équilibre, l’équilibre qu’elle avait trouvé, quel contrôle exerçait-elle sur lui ? Avait-elle cherché, par le passé, à te manipuler ?

— M’as-tu déjà manipulée avec cette tendre violence ? Ou violente tendresse, comme tu préfères…

Elle avait toujours été persuasive, mais tu avais mis cela sur le compte de son intelligence et non d’une appétence de pouvoir et d’influence sur autrui. Excitée et inquiétée à la fois par ce nouveau visage qui point entre ses mots, tu souris. Elle parle encore, tout humide après ton attaque. Tu n’aimes pas l’idée qu’un frère d’armes ne valide pas ton avis — qui diantre a osé ne pas approuver la prunelle de tes yeux ? Pourvu que ce ne soit pas ton cousin… Il te serait douloureux d’avoir à t’opposer à lui, et plus encore de devoir choisir entre eux deux.

Sous son incantation, l’hilarité me gagne, mais je ne m’en libère pas tout de suite. Rire est rafraîchissant, et ça fait vivre plus longtemps. Face à toi, dans la romance de nos jeux, je pourrais oui, imaginer vouloir vivre longtemps.
— De qui parles-tu ? Combien d’entre nous as-tu rencontré ?

Tu saisis ses mains avec délicatesse, et te mets à courir surplace. A tournoyer dans une ronde à deux. Tu crois que l’on appelle ça la danse… Pourtant, cela n’en a pas le goût usuel. C’est décuplé par le rire et l’ivresse que te procure sa présence.

Tu aimerais envoyer un anti-sort général, mais le reste de tes illusions disparaitrait alors. Tu aimerais qu’elle te reconnaisse sans avoir à dévoiler ton visage. Qu’elle identifie ton aura ou quel que soit le nom qu’ils lui donnent. En est-elle capable ? Te donne-t-elle une place dans son coeur suffisante pour que tes mots lui suffisent ? Saurait-elle faire le lien avec tes anciens visages ? Tu crains que ce ne soit le cas.

Ton rythme ralentit, et tu finis par lâcher ses mains à regret. Plus sérieuse, tu reprends.
— Tu es restée très vague dans tes idées quant aux Jeux Olympiques. Imagines-tu une intervention lors d’une épreuve ?

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