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Divertissements londoniens
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Kathleen Gold
Serpentard (DC)
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Re: Divertissements londoniens
Kathleen Gold, le  Mer 19 Déc - 22:03

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Elle qui se lève, et toi qui suit, qui obéit, évidemment,
Te demandant comment tu parviens à aligner les pas, essayer de garder un semblant de réserve, cette dignité hautaine que tu n'as d'ordinaire aucun mal à présenter, mais qui part en fumée dès qu'elle intervient.
Retenir souffle-halètement sur le chemin, se demander si elle décidera de te jouer dans cette petite pièce mouvante, haut en bas que tu souhaiterais la voir imiter, son indifférence affichée finit de te placer là où vous vous doutiez toutes les deux que tu te trouvais.
Sentir les regards sur vous alors que vous vous éloignez de la salle à manger sans avoir touché aux plats superficiels qui ne feront pas votre soirée, tu te demandes si l'évidence est tellement marquée sur ton visage, le sien, sur vos mains qui brûlent de s'enserrer, encore sombrer un peu plus à cette pensée.

Les deux portes mécaniques s'ouvrent, aux reflets dorés-miroir sans tain pour vous permettre de vous infiltrer.
Voir au ralenti les portes se refermer, avant même de voir l’interstice s'effacer, en voyant la cage de marches-non escaliers déserte, tu sais ce qu'il va se passer,
Et tu te demandes si ton vêtement va résister à ce que tu lui infliges au fur et à mesure que ce fantasme-idée évolue.

Immédiatement, retrouver ses lèvres, en crier - presque - de soulagement,
Les goûter avec vigueur, comme celle que vous ne démontrerez pas en dînant, sens vrillés à la seule idée de la voir manger
Sentir de nouveau un miroir frotter contre son dos, scénarios répétés mais tu ne peux t'en lasser,
Placer tes mains dans ses cheveux pour l'attraper, la faire rester, se placer si près
Ses lèvres-salées ne te rassasient pas, elles t'assoiffent un peu plus à chaque fois
Faire errer le muscle le plus innocent, qui a déjà connu ses lèvres, à la redécouverte de son prénom posé à même elle.

Son reproche donne envie de s'excuser, nouvelle prosternation empêchée par son avidité-collée
Avoir envie de lui raconter la torture que cela avait été, ce que tu avais dû faire pour te remettre,
Lui souffler que si elle l'avait demandé, tu l'aurais suivi dès la sortie de l'Occamy.

L'attente insupportable bondit d'espoir quand ses mains errent, nouvelle demande, nouvelle domination,
Tu te prépares déjà, éloigne, élargit l'espace pour elle, il suffirait de si peu,
Elle te parcoure, relève la soie, révélant une peau à peine moins blanche,
D'une main, elle porte la tienne à son dos, tu ne peux qu'obtempérer,
Oublié, le besoin de jouer - ou plutôt, il n'est qu’exacerbé - mais tu échanges de place si complètement, sans pouvoir agir si ce n'est chercher frottement
Et pouvoir exprimer des murmures étouffés

Sa main.

Se ruer un peu en arrière, instinct des plus primaires, seulement percuter le mur et la rambarde qui pilonne le dos, contrairement à sa main,
Elle s'est insinué, sous le dernier tissu qui pend encore là où elle avait décidé d'explorer auparavant
Vouloir désespéramment bouger, se retenir parce qu'elle n'avait pas demandé
Ses lèvres seules obstacles à tes s'il-vous-plaît.

Il suffirait
Juste qu'elle accepte de t'avoir, de te mettre à ses pieds - déjà le cas
De juste, se mettre, t'assiéger, un coup un seul suffirait sûrement, tu le sens
Tant tu as besoin qu'elle ne cesse de t'intoxiquer.

A aucun moment, tu n'oublies le lieu, elle doit te sentir le ressentir à chaque montée
Avoir du mal à compter les étages, juste vouloir qu'elle en profite pour s'emparer,
Bien consciente que n'importe quand pourrait rentrer.

Alors se contenter de ses lèvres, de s'en saouler pour résister à tout le reste, main sur son dos qui parcoure le tailleur sans oser aller plus loin,
Et l'autre blanchit à l'en briser contre la rambarde,
Même ses barrières ne peuvent retenir le plus fort des sons de tempête.

Les portes s'ouvrent, et sentir le nouvel invité
Aurait-elle laissé sa trace une seconde de plus, tout aurait été terminé.
Se cambrer de frustration, insatisfaction presque torturée.

Rougir - un peu de honte, beaucoup de plaisir,
Supporter le regard de l'homme, se demander si elle voit comment il te regarde à cet instant - réprobation teintée d'envie,
Vouloir savoir si elle aime que tu suscites convoitise, espérer qu'elle soit fière mais également un peu contrariée - qu'elle veuille te garder pour elle
Tu dois réajuster tant bien que mal ta robe, chose aisée
Moins pour tes respirations brisées,
La voir sourire et deviner que c'était le parcours qu'elle avait décidé - bien fixée à complètement te briser
Les tatouages désormais familiers entre les jambes montrant qu'elle avait déjà gagné.

Enfin, rapidement mais une éternité dans ton état, vous êtes hors des portes, de nouveau se placer deux pas après, la voir chercher votre chambre, celle que tu avais choisie pour elle, pour laquelle tu t'étais renseignée.

La voir introduire la clé et ouvrir la porte, lentement s'y aventurer,
Voir le lit à baldaquins échos à tes pensées sur le passé ne fait que tout empirer
Remarquer un tapis, une table, le lit, un mur,
Une salle d'eau et le balcon,
Ne plus cacher sa respiration.

Tu clos la porte, première fois que vous pouvez prendre votre temps,
S'enfermer et ne plus en avoir à en sortir, tu avais payé
Jusqu'à le lendemain au soir.

Avancer, sans oser vraiment agir, rôle si clairement distribués désormais,
Cependant, oser l'embrasser.

Malgré tout, l'urgence, l'absence cruelle contre ton ventre,
Tu lui transmets ce qui avait été initié par sa main
Lenteur,
Tu embrases doucement, prends le temps de savourer, lui laissant le loisir de brutaliser par la suite
Guider sa main vers la fermeture dans ton dos, alors que tu veux juste la replacer là où elle était, là où tout l'appelait
Et la laisser voir ton regard la parcourir, lui laisser choisir
Cependant porter une paume sur la poitrine, plus audacieuse que tu ne devrais probablement

Dîtes-moi ce que vous voulez.

Supplice tu, elle le connaît déjà pour l'avoir eu du bout des doigts une minute - même pas - avant,
Une idée vient, et tu lui proposeras après
Une fois qu'elle aura accepté de te déshabiller.
Shela Diggle
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Re: Divertissements londoniens
Shela Diggle, le  Jeu 20 Déc - 12:14

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Le mouvement bien qu'un peu saccadé arrive à faufiler la clef, ouvrir la porte. En entrant, zieuter le fastueux de l'endroit, encore, l'agréable choix des revêtements, la disposition des meubles. Il y a quelque chose de tamisé dans ce lieu, bien que les fenêtres soient ouvertes sur le lumineux de la ville de nuit. Souligner la présence de baldaquins, quelque chose de princier en ce sens que le mobilier est de la main d'un huppé créateur. Un goût prononcé bien sûr, après tout si elle nous invitait ici, c'est qu'il devait y avoir eu réflexion - et une certaine somme d'argent -, derrière des actions anodines transparaissent des traits de sa vie que l'on commence à toucher du bout des doigts.

Un avertissement dans son pas mesuré lorsqu'elle s'approche, et une douceur glissant en longueur m'attrape dans un baiser. Le lui rendre avec tout autant de parcimonie, comme si l'ascenseur était oublié, relogé bien loin d'ici et de maintenant, comme s'il s'agissait de la première fois depuis longtemps, depuis toujours. Je crois je crois qu'il s'agit plutôt d'une manière étrange de bien signifier qu'un bref emportement nous soulèverait trop vite toutes les deux, et qu'une fois la ligne passée impossible de se changer à nouveau en ces êtres mesurés que nous sommes au-dehors
désormais nous avons un dedans. La main glisse le long de son dos, défaisant sa robe qui ceint son buste, sa taille, mais c'est encore avec une doucereuse, insupportable lenteur, déguisant la satyre figure dans une avarice de gestes impudiques. Laisser le futile vêtement pendre d'abord à sa taille, satisfaisant les yeux de la nudité soudaine de sa poitrine - il est étrange d'avoir été surprise en songeant à sa propre absence de soutient-gorge -, y laissant courir les doigts. Dîtes-moi, et lentement abaisser le reste de la robe, devoir poser un genou à terre, avez-vous envie ? Avec la robe avoir tiré aussi le dernier fin tissu, aussi elle se tient désormais vulnérable face à soi, la vêtue. Etre à nouveau en face d'elle, debout, enjoignant à la feinte pudeur du corps un manque de geste sur elle, comme jaugeant la situation, les possibles. Tout l'est : et nous sommes seules, et enfermées, comme au prémices de cet échange qui n'est pas pluriel mais entité unie, je crois.

- Je vous voudrais dépourvue de chaussures parce qu'avoir du mal soi-même à retirer ces vilaines imprévues, aussi ne pas s'y être essayée. L'attirer ensuite sur le lit en échange de quelques caresses menues, de quoi titiller, de quoi faire gronder, pleurer de volonté qui ne peut être assouvie ; des baisers du bout des lèvres, feindre un désintéressement, l'empêcher de trop pouvoir s'avancer dans ses gestes à elle, l'empêcher de me défaire de mes tissus. Jouer avec une patience pour en apprendre les limites, jusqu'à où cédera-t-elle avant de se muer en une sourde colère, jusqu'à souhaiter faire subir le même sort ?
Encore paresseusement inviter son envie à grandir jusqu'à l'avoir au-dessus de soi, marionnette affamée qui se laisse aisément manier. Un murmure à son oreille asseyez-vous, et des mains guider ses jambes jusqu'à avoir le cœur de sa tempête juste au-dessus du visage. Agrippée à sa taille, se demander combien de temps était encore nécessaire à ce qu'elle chavire sans même l'avoir trop effleuré. Compter un, deux, regard dans le sien, sept, huit, se lasser de tant faire souffrir et enjamber la dernière ligne qui sépare sa faim de son assouvissement.

Insatiable l'être aussi, et la bête, encore et toujours inapaisée, se plie d'autant mieux à la tâche. C'est d'un cran immense que grandit la chaleur. Dévorée d'ardeur, lui transmettre le mieux possible tous les frémissements qu'elle crée, changeant les rythmes de façon à ne jamais trop vite permettre le déferlement.
Partout sur les joues, la tempête
Kathleen Gold
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Re: Divertissements londoniens
Kathleen Gold, le  Jeu 20 Déc - 19:44

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Ses mains expertes sont partout, elles jouent.
Tu restes figée, ne pouvant rien faire si ce n'est la regarder, succomber quand elle a choisi de te délester des attraits plus obstacles qu'apparats dans votre cas.
Tu sens ta peau se marquer quand elle ôte le haut du buste, frisson de chair contre la brise légère dans la chambre - véritable fraîcheur ou juste délaissement subi
Quand elle s'éloigne.

Se tendre légèrement, en avant, quand elles viennent se poser sur ce qu'elle vient de révéler, se plaire à imaginer ces mêmes révélations enserrées d'un baiser,
Vouloir se pencher pour appuyer son toucher.
Mais, elle se baisse.

Imagination trop vive ou rappel des jeux d'eau, de la tente
Sensations exacerbées, souffle coupé
Se demander ce qu'elle va bien engager.

Elle te défait complètement du vêtement devenu épanchement, celui qui rajoutait le tout, le mordant à vos débuts-ascensions. Tu le vois glisser, la sens le faire naviguer contre les jambes à moitié trempées, faible réconfort pour remplacer ce à quoi tu ne peux cesser de ressasser
Le tissus souillé le rejoint à terre.

Tu as envie, tu voudrais, empoigner ses cheveux, la guider, comme elle l'avait fait hier,
Mais tu n'es pas l'autorité, tu es juste la donnée, tu ne peux que rester ainsi, à lui souffler un oui à peine audible dans une buée brûlante,
Aimer son inaction, cette manière de te jauger
Sa façon de te pousser, de compléter cette transformation en toi
De te mettre si bas, et pourtant il n'y a aucun abaissement à admettre
De marcher dans ses pas, derrière elle.

Le dernier vêtement tombé,
Plus aucun réceptacle pour les preuves écoulées
Les écarter d'un léger mouvement de talons -

Qu'elle souhaite te voir ôter.
Elle ne peut ignorer l'effet de ses mots,
La façon dont elle te guide, exige,
Ont sur toi.

Tu fais deux pas pour en sortir, une jambe puis l'autre,
Aussitôt la suivre.

Se retrouver sur ce lit, étendue, à attendre ce qu'elle désirait,
Tu es à la torture de par les frôlements qu'elle instaure, fantôme qui traverse chaque membre à ses infimes passages,
Se cambrer pour demander plus, soupirer,
Toujours essayer de retenir ses lèvres quand elles daignent te rejoindre, les voir s'éloigner sans pouvoir rien faire,
Tenter de la délivrer, de retrouver les paysages adulés, les redécouvrir et lui rendre ces plaisirs
Être rejetée et obéir dans une attente torturée
Il ne te vient pas à l'idée de protester.

Finalement, elle te modèle, te tord,
Tu es loin, si loin, d'être Galathée, mais elle sculpte sans te demander, t'embellit, jusqu'à peut-être un jour la mériter
Si à chaque semi-toucher qu'elle t'accorde.

Nouvelle exigence intimée,
Tu obtempères, tu ne peux que constater, les traces que tu laisses ainsi sur le tailleur
Couleur qui cache l'évidence déposée,
Puis, lentement avancer sous ses doigts qui t'intiment cette instruction - vision de ce qui allait se poser,
Elle prend la taille animée de toutes les tempêtes-papillons en son tréfonds,
Haleter.

Tu devines sans mal ce que cette position au bord de tous les précipices de l'indécence, que tu n'avais jamais osé envisager,
Va t'infliger.
Lentement onduler au-dessus des paroles d'or, celles qui te rendent ton nom dans toute sa majesté quand elles se font entendre
En être sèchement empêchée par la pression sur la taille
Gémir, patienter en besoin presque sordide.

La voir chercher ton regard, y plonger,
Cette fois laisser échapper les suppliques, s'il-vous-plaît  pathétiques
Lui laisser la satisfaction qu'elle attendait
Ne pouvoir se contenir,
Tu ne pourras survivre que si elle le fait -

Elle monte et élèves le cou, rejoint les ondes qui ont tant pleuré
Saisir la tête de lit pour se retenir de saisir la sienne, ne pouvoir s'empêcher de crier
Visage cassé de sensations, gouttes qui partent du crâne, coulent le long du dos, en plus de celles qu'elle goûte ici et maintenant,
Quelque part, au milieu des milles lieux où tu t'égares, noter sa maîtrise, son pouvoir
De te faire monter, en te signalant qu'à tout instant, elle peut couper les ailes
Ne pas pouvoir s'envoler malgré l'envie dévorante.

Contrainte à ne pas bouger par ses mains, seulement sentir,
Le langage qu'elle utilise
La langue déliée
Qui s'articule si bien,
Vouloir se tordre et de nouveau stoppée en voulant s'abaisser sur le muscle lent
Se demander si elle aime ce qu'elle fait
Si elle apprécie de mêler l'eau de ses paroles à la tienne, comme tu la devines rajouter des perles sur la rosée.

Se tendre, griffer le bois du lit, ne pouvoir - ni n'envisager - empêcher les plus hauts sons de passer les lèvres
Tout occulter, si ce n'est le sang ainsi assemblé en bas, là où elle lapes et mord parfois.

Vouloir placer tes mains sur les cheveux, les caresser,
Toucher ses joues pour les placer là,
Tu gardes tes mains pour toi
Attendre, subir, réclamer sans obtenir.

Finalement, elle tortures d'une longue - lente - trace sur les lèvres d'appétit non comblé,
Tu tombes, pantelantes et clairement pas épanchée à ses côtés,
Elle a décidé de te faire agoniser.

Tu respires tellement fort, tout continue de s'évader, exultation hors du corps
Vouloir si fort la replacer
Respecter cependant ce qu'elle avait demandé.

Se rapprocher, et lui voler un baiser, fort vibration du fond de gorge en goûtant ce qui n'a pas déferlé, juste assez sur elle pour t'en faire profiter,
De nouveau, vouloir la débarrasser, de nouveau, elle t'est refusée.

Tu essaies de recomposer ton souffle, de formuler ce que tu as envisagé avant, pensant que cela pourrait lui plaire,
Mais ne plus êtres seule, vous faire souffrir un peu toutes les deux,
Juste à côté d'elle, proposer

Je peux vous montrer, comment j'y ai pensé...

Se placer plus loin, se retourner, côté opposé, tête en pied sur les draps satinés,
Fermer les yeux, imaginer sans en avoir besoin puisqu'elle était là
Reproduire les événements de la nuit passée.

Porter la main là où elle venait juste de quitter,
Lenteur que tu t'imposes pour la spectatrice, la laisser savourer - saliver ?
Les laisser s'aventurer là où tout était déjà prêt
Se cambrer immédiatement
- Shela - échappé
Comme hier,
Tu n'avais jamais aimé faire cela,
Mais il était tellement plus facile d'apprécier en pensant que c'était elle qui ainsi pénétrait ce qui la priait de pleurs ravageurs de s'avancer
Jambes qui ne cessent de se séparer,
Lentement, retirer pour revenir
Encore, un long moment
La laisser admirer l'effet tremblait qu'elle t'avait infligé sans même être présente, aujourd'hui simulacre pour elle, la savoir tout prêt ne faisait que te faire prononcer plus ses lettres
Lenteur, encore
Puis, vigueur,

L'imiter, parfaitement, comme elle osait te jouer
Ce n'était plus toi, ton bras, mais le sien qui s'animait,
Tout le corps mué pour la faire apparaître, pour combler le manque laissé, pour supporter son absence
Encore, encore, arriver aux portes,
Et se forcer de nouveau à renoncer à la félicité, te faire mal comme elle l'avait voulu, s'infliger cette attente malgré les larmes de besoin qui menaçaient les coins des yeux,
Poser la main coupable sur le ventre, simple connexion insuffisante à ce qui était vraiment demandé,
Espérer qu'elle avait aimé.


Dernière édition par Kathleen Gold le Ven 21 Déc - 18:00, édité 3 fois
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Re: Divertissements londoniens
Shela Diggle, le  Jeu 20 Déc - 21:41

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Savoir qu'elle chute, complètement, savoir exactement quelle force la tient en otage, la poursuit, se fond en elle pour l'honorer, la faire défunte. Et savoir que l'on est à l'origine de cette force-là. Faire alors en sorte de bien agir comme il faut, être à la hauteur, parce que ne vouloir, après avoir éveillé autant de vifs sentiments, les décevoir, n'être pas assez. Vouloir la faire chavirer tomber blêmir, vouloir faire en sorte d'être suffisante, pas vrai, pour une fois. Aussi après avoir torturé la patience, se faire toute à ce dont elle a besoin, l'on ne peut plus parler que de nécessité je crois. Se rendre tout à fait, exerçant ce qu'il faut pour faire palpiter gronder rougir rugir, souriant imperceptiblement lorsqu'elle fait savoir son appréciation.

et si au fond, au fond, l'on se questionne encore, qu'a-t-elle fait pour provoquer un tel relâchement, une telle perte de la maîtrise ? parce qu'au fond au fond il y a le monstre qui dévore d'une putride façon, le monstre qui prend pour ne rien rendre ensuite, le monstre qui empêche d'observer un futur. Au fond il y a l'angoisse terrifiante de nous laisser nous attacher alors que l'on va tomber.
parce que s'interdire d'entraîner qui que ce soit avec

et comment fait-elle alors pour transformer cette angoisse en vigueur, me permettant de continuer de dresser une tempête en elle, d'ordonner le tonnerre, plutôt que de m'égarer dans ces lignes ces lignes terrifiantes, plutôt que de m'en aller ne plus jamais revenir, comment fait-elle ? pour me permettre de savourer toute la pluie sur mon visage, de ne penser à rien d'autre, d'être évadée de moi-même quand rien d'autre n'y est jamais parvenu ? Dans un ultime mouvement, sonner sa mise à terre et savourer autant qu'elle cette chute là, provoquée, ardemment désirée. Souhaiter l'emporter de la sorte encore et encore, nous serions les oublieuses, les oubliées, ne plus jamais refaire surface pour ne plus avoir à succomber que dans un sommeil luxure

Partager avec elle les affres d'un plaisir, apprécier que le geste soit de sa propre initiative ; tout aime à être échangé mélangé. Le reste glisse dans la gorge, savamment gardé bien sûr, et l'observer en silence tandis qu'elle se propose à autre chose, ne deviner qu'à moitié lorsqu'elle annonce sa suite, s'installe.
Et c'est sa gourmande main à elle qui descend sur son ventre
plus bas
sérieuse, comprendre qu'il ne faudra s'approcher, que c'est à chacune d'être précipitée dans le désir inassouvissable, dans l'impatience brûlante. Et c'est à la fois délicieux et terrible

avoir la vue la plus entière sur ce qui se joue sous ses doigts, elle est orchestre et public attentif, et l'on est l'on est, presque étrangère, presque l'auditrice interdite qui s'élève derrière les bandeaux pour voir, entendre tout de même, muée par la hargne de n'avoir été choisie. Les yeux pétillent, le ventre gronde : la vilenie infligée est adoucie par le spectacle que l'on sait apprécier. Il est doux, presque fragilement, de s'insérer ainsi dans une intimité telle. C'est un elle face à elle, un quelque chose auquel personne n'assiste. Une mise à nue plus grande encore que la simple disparition des tissus. Sans le remarquer, se déchirer les lèvres, plongée dans une chambre tout autre désormais, bruyamment silencieuse, intime.
C'est avoir aux yeux toutes ses façons d'onduler de danser en un seul regard, c'est l'impossible lorsque l'on est plus près, tout à côté. Là est le tout. Bouillir

et retrouver son souffle lorsqu'elle relâche le sien, inconsciente jusque là d'avoir raccourci ses respirations, prise par son jeu. Elle est encore couchée, et s'approcher sur les mains les genoux, un peu ébranlée de pouvoir entrer à nouveau en contact avec cette femme qui apparaît aussi vulnérable que forte, déposée là dans un lieu de lave et de secret. C'était magnifique, murmurer, parce que parler trop fort briserait je crois tout ce qui s'est ici créé.
Sans s'allonger rester là, la surplombant un peu, reprendre son souffle, tentant de chercher des réponses dans son seul regard. Qui est-elle exactement ?

Se lever du lit, et, sans l'observer davantage, se défaire de tout ce que l'on a sur le dos. Vous aimez l'eau chaude ? l'aimer aussi brûlante que ses mains
sans un autre mot, parce qu'elle aura saisi, passer la porte de la salle adjacente, apprendre la présence d'une longue douche épurée. Tirer la poignée direction grand rouge, fermer les yeux.

Certains usent l'eau pour calmer leur bête, ici pourtant, elle n'est qu'avivée.
Kathleen Gold
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Re: Divertissements londoniens
Kathleen Gold, le  Jeu 20 Déc - 22:49

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Une main contre le ventre, l'autre dans les cheveux pour les écarter, chercher à retrouver un souffle acceptable après ce qui vient d'arriver, ce que tu ne reviens pas de t'avoir appliqué : tu n'as jamais eu de telles réactions en agissant de la sorte - elle est la raison pour laquelle tout s'est mis à briller.

Rouvrir les yeux pour la trouver au-dessus de toi, juste déposée, en apesanteur
Lui sourire, se sentir un peu apaisée, entre ses lèvres et ton propre toucher
Fixer ses yeux brûlants, savoir qu'elle avait aimé de par son mot soufflé, qui caresse ta peau comme le baiser que tu voudrais de nouveau lui voler,
Se souvenir qu'elle n'y avait toujours pas goûté.

Tu commences à envisager de t'élever pour aller à sa rencontre, mais elle s'éloigne soudainement,
Trop brisée, tu restes sur le lit, ne pouvant que te retourner, ventre compressé
Pour l'observer,
T'ignorer, dos à toi, commencer à enfin se révéler
Peut-être étaient-ce les successives vagues qui te permettaient de garder les idées claires
Tu prends le temps d'apprécier

Tu observes la courbe de son épaule, explore son dos du bout des yeux, cherchant à trouver, identifier, imprimer chaque grain de beauté, chaque éventuelle griffure laissée
Pouvoir, une fois les yeux clos, invoquer son souvenir sous tous les angles, pour la prochaine fois que tu devras te résoudre à réitérer le spectacle dans une pièce vide,
Laisser les yeux s'égarer plus bas, et trouver la statue toujours plus belle à mesure qu'on prend le temps de l'étudier, de se pencher sur des jambes fuselées juste après un relief particulier,

Revenir à la réalité à ses mots.

De nouveau se retrouver dans une salle d'eau, cette fois à vous, prendre le temps,
Sans risque d'être découvertes - un regret
Et la retrouver.

Tu entends déjà la cascade se déverser,
Tu essaies de rassembler tes forces pour te redresser.

Tes bras tremblent et tes jambes ont du mal à te porter, mais tu passes la porte, et déjà,
Elle s'immerge sous la douche, la buée envahit rapidement la surface, glace
Rappel de vos excès
Une chaleur presque insoutenable se laissant deviner au moment où tu refermes la porte.

Tu avances, juste derrière elle, éclaboussée par le peu qui peu sauter jusqu'à toi,
Etre brûlée par l'insupportable chaleur que tu perçois
Tu soupires et finis par la trouver,
Tu imites ce qui c'était passé chez l'oiseau doré,
Te colle à son dos,
Formes épousant parfaitement les autres, imbrication logique et apaisée
Seulement ravivée par le fer liquide.

Tu restes cependant, malgré cela, et tu commences tes administrations.
Sentir l'eau te laver, et tu te concentres entièrement sur elle.

D'abord, s'attarder sur ses cheveux, tu passes tes doigts entre eux, les enroules parfois, les démêles,
Tu caresses les racines, cherchant à lui montrer que tout n'avait pas à être brûlure pour rester
Y passer un moment, avant de descendre contre la nuque, lentement descendre le long de la colonne, celle qui sera ton marbre dorénavant, du dos de la main pour rester un toucher incertain, délicat - comme toutes les plus belles choses le sont.

Tu déposes ta tête dans le creux de son épaule et de son cou, déposes un baiser, puis deux, puis arrêter de compter,
Remonter les mains le long des bras, les passer ainsi devant
Et puis

Les poser sur le torse.

Une main sur chacun, prendre le temps, tu en flattes chaque contours, les laisse s'engorger à chaque nouvelle seconde passée, frisson malgré l'étouffement, parfois presque tirer,
Soupeser, poids roulant entre les doigts
Le faire un certain temps, jusqu'à ce que des sons se laissent deviner.

L'aider à se tourner vers toi,
Main sur la taille, l'autre se perd de nouveau dans ses cheveux,
L'attirer, et cette fois ne plus faire quitter les bouches
Savourer la source qui tombait sur vous à même ses lèvres,
La replace à portée du jet sans pour autant vous laisser noyer.

Tu explores en lenteur, celles qui t'ont parcourue, tu t'empresses dans la patience, à lui faire approfondir le baiser
Sans pour autant lui donner le pouvoir de vous rendre à l'état normal - bestialité.
Lever une main, s'écarter juste un instant pour substituer contre les deux fleurs les lèvres pour deux visiteurs,
La laisser les rendre prêts pour la servir juste après,
Immédiatement unir de nouveau

Et descendre la main, la placer là où il fallait
Tu la tiens plus fort, tu continues la presque pureté du baiser,
Tu reprends le rythme que tu t'étais infligé

Doux, lent, insupportable pour elle,
Tu la sais à la torture, et pourtant, tu l'y forces, la tenant pour qu'elle ne puisse protester de ses mouvements
D'un autre pan de la réalité,
Où l'éternel est sucré, apaisée
Sans pour autant renoncer au reste

Parfois, accélérer et la mener au bord, puis tout de suite après
De nouveau la torturer avec ta douceur qu'elle ne doit par voir comme telle
Refaire cela de longue minutes, même quand ta peau est rougie par le torrent en l'air,
Alterner,
Encore et pour une fraction d'éternité

Puis céder, lui donner tout ce dont elle a besoin, force et ce qu'elle aime
Etre submergée par la sensation d'un tel monde autour de soi, de ces deux acolytes qui la côtoient de si près,
Chemin étroit pour mener jusqu'à elle et s'y plonger, découvrir ce qui pouvait créer l'écho crié.
Shela Diggle
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Re: Divertissements londoniens
Shela Diggle, le  Jeu 3 Jan - 21:13

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Se souvenir des longues douches que l'on prenait auparavant souvent, des fuites, pas vrai, il s'agissait de fuites, parce que le torrent empêche tout son de parvenir aux oreilles, il recouvre toute la peau, empêchant de ressentir et le froid, et le monde tout autour, il ferme les yeux qui ne savent rester ouvert sous une telle pression, il empêche, parfois, de respirer. Songer qu'il y a beaucoup de choses auxquelles l'on s'est soustraite, auxquelles l'on se soustrait toujours, animée par la peur probablement plus que tout autre chose - certains appelleront la paresse, d'autres l'inexpérience. Ne se méprendre sur l'existence d'un tel comportement, cependant n'avoir jamais tenté d'y changer quoi que ce soit, parce que rien ne le pourrait, pas vrai, et après tout cela n'est pas si dérangeant. Parce que l'on ne souhaite ni la gloire ni aucune sorte de reconnaissance, seulement un petit confort, un petit calme
avoir toujours pensé que le calme nécessitait la solitude ; alors une Kathleen devrait faire partie du nom solitude. Parce qu'en fendant les eaux elle ne déchire pas l'enveloppe, elle ne l'a jamais déchirée, ni en s'approchant, ni en délivrant paroles et caresses, ni même dans les plus intimes débats des corps. Parce qu'en fendant les eaux elle ne s'approprie rien : elle fait partie de.

Ses mains sont aux cheveux une douceur qui fait sourire, je crois que les plus sincères sont ceux qu'elle ne peut voir, espérer cependant qu'elle sache que l'on se défait là d'un poids. La moiteur, partout, invite au sommeil, et l'on s'abandonne à ses doigts qui s'enfoncent dans une sauvage prairie. Dans un même temps, jouer à attraper le torrent, le garder quelques instants au creux des paumes, le relâcher lentement dans un jeu distrait, très occupée à savourer les autres mains qui flattent la nuque, les épaules - sent-elle ? les poings dressés sous la peau, les bosses d'angoisse dans le dos. Les collines qui dévalent le long des omoplates, disant, criant au loup, au crabe. Mais le crabe est avalé par la douche, par le corps de l'étrangère tout derrière soi, il tombe et coule dans l’interstice qui avale l'eau qui a dévalé nos corps.

L'eau est bouillante mais n'empêche jamais de me laisser sentir tous les contacts de la jeune femme.
Elle s'attarde au devant, prend tout le temps nécessaire, à bien les apprendre, à bien les entretenir, dans des gestes maîtrisés, absolument radieux, me faisant chavirer bientôt
mes mains à moi ont cessé de jouer, désormais elles trônent sur ce que l'on peut attraper d'elle dans une telle position
Eux se galbent dans ses paumes qui se jouent de moi, de mon impatience, après tout peut être l'a-t-on mérité, après tout peut être se venge-t-elle du doucereux que l'on a insufflé auparavant.
Retournée par ses soins voilà qu'un baiser s'invente sous le torrent qui n'arrive à vraiment le briser, à ce dernier se mêle un quelque chose qui descend les jambes, emporté, la joindre dans son étreinte.

C'est un désert océanique tout autour, et à nouveau une liberté immense nous enjoint à nous faire réelles, purement humaines comme peu le sont. Entrevoir dans ses gestes l'assaut qui va arriver, et le corps tout entier était déjà prêt à cela, demandeur, et il faut serrer les poings pour ne pas immédiatement sombrer. Bien que ses gestes soient d'abord légers, l'on tremble un peu sous le brûlant de l'eau, appréhendant presque ce pour quoi le corps est tant tendu, pour quoi le souffle est court. Ouvrir la bouche à sa demande, humectant comme elle le souhaite, absolument affamée, nécessitant la suite, immédiatement.

Tu sais que la lenteur est une lenteur réciproque, et qu'elle est très consciemment choisie. Elle fait languir à bon escient, et fait monter la faim qui montre des crocs plein de plaisir
en ses paumes chuter et renaître, être savamment bercée chahutée, engourdie par son talent. Au bord du gouffre tanguer, parfois croire qu'enfin l'on parvient à plonger mais non, voilà qu'elle reprend contrôle, empêche, interdit. Se mordre les lèvres plusieurs fois, grondant, très en joie cependant d'être entre ses doigts marionnette
S'éteindre, enfin, à bout de souffle, jambes un peu tremblantes, sur la main qui nourrit

Et glisser à terre, un peu à côté du torrent que l'on ne sent plus
œuvrer à glisser le long de ses fesses, de ses cuisses, deux mains papillon
chercher à générer un pareil parfum entre les deux siennes qui sont encore debout. Ce sont d'abord les papillons qui frôlent, caresses, mordent parfois un peu, se posent un peu trop près, s'en vont à nouveau, et puis papilles arrivent, gourmandes, au-devant, plus abruptes, plus assurées.

Alors que papillons entrent (en scène), papilles s'imprègnent et ne quittent plus la fleur. L'on n'est encore revenue de son propre voyage qu'on lui en accorde un nouveau, animée par un quelque chose de fort, qui n'a probablement pas de nom
tout faire pour permettre de soulever un feu dans les braises qui n'étaient déjà endormies, on le sait
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Re: Divertissements londoniens
Kathleen Gold, le  Lun 7 Jan - 19:00

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Ce sont
Des cascades qui coulent le long du dos, des clavicules,
Les mèches qui s'engorgent, la masse de boucles qui alourdit le crâne
Et pourtant, la seule chose qui purifie est sa présence.

Elle t'échappe des mains, comme les larmes de douche et les gouttes qui perlent au creux des yeux
Elle s'évanouit, glisse de ton toucher, se défait, comme les jeux dans lesquels elle s'est engagée lorsque tu la parcourais.
A peine avais-tu eu le temps d'envisager de l'enserrer, de lui faire glisser son souffle contre le cou - buée au milieu de l'eau fumante,
Elle s'était abaissée.

Avoir senti avant de voir ses mains, s'insinuer.
Etre plongée presque de force sous le courant, l'eau infiltre les poumons
Le souffle court.
Rouler des yeux vers le pommeau,
Presque trop révérencieuse, peur de regarder le bas, vers la chute,
Savoir qu'elle te fera chavirer par la vue.

Il faut céder, cependant, et devoir porter la main aux lèvres, mordre le tendre de la courbe
Distinguer une pâleur auréolée de cheveux défaits tout près.
La poitrine au bord des lèvres, elle se soulève, trop vite sûrement,
Il est si difficile - impossible - de contenir les imaginations fantasmées.

Touchers-mirages juste là, soupirer sans pouvoir la quitter des yeux, le jet encore dans le dos
Les perles brûlants les cils, elles pèsent presque autant que le poids au centre du ventre
Torture de garder les yeux ouverts.

Commencer déjà à onduler, pour elle, pour lui démontrer peut-être, que l'abandon est déjà complet,
Vouloir la récupérer, aussi - chaque éloignement devenant plus intolérable à chaque instant
Ne pas pouvoir envisager dans ces circonstances ce que sera le réveil - si vous parvenez à finir dans ces draps épais.
Pour l'instant, cette bulle est le havre, nouveau désert, nouvelle terre promise
Si ce n'est pour ses lèvres.

Tu écrases tes mains contre la paroi, légère éclaboussure
De là à savoir où elle se produit, aucune idée
Tête baissée, regard rivé là où les roses se mêlent.

Il faut se décider : poing aux dents, ou dans ses cheveux,
Choisir le deuxième délice.
C'est une main tremblante qui caresse les soies trempées
Qui se crispe à l'arrière de sa nuque parfois, pour se retenir de l'attirer, comme elle l'avait fait elle-même dans l'autre salle d'eau
Tu n'es pas la forcenée,
Tu es celle qui tangue, qui se démet alors qu'elle est celle qui reste levée
Positions trompeuses qui ne laissent pourtant aucun doute - c'est sûrement une compréhension des plus hautes, plus limpide même que la pluie tombante
Errer en luttant pour laisser couler les mots
Au moment où elle embrasse.

Tu crains de n'avoir trop serré quand elle s'abreuve de l'eau de la douche
Que l'air ne devienne plus pesant encore alors qu'une nouvelle couche vient obscurcir la vitre.
Ses mots, ses attentions
Résonnent partout, transpercent droit au co-rps
Peut-être as-tu appuyé finalement, tu l'ignores
Tu es perdue dans ce monde de sons.

Puis viennent d'autres messages, une langue des signes
Elle tord toute la colonne vertébrale, elle cambre
Totalité envahie, croire s'évanouir sous le chaleur étouffante
Plus brûlante que le désert
Elle est moite.

Personne pour te voir ainsi défaite, à danser de nouveau pour-contre elle
A la différence du numéro précédent, où elle interdisait, limitait les basculements artistiques
Personne
Presque le regretter.

Serrer les dents, vouloir plus
Plus de profondeur, plus d'incision dans ce dialogue
Elle te fait grâce,
Tu bascules.

C'est un craquement d'os
Une perte de soi totale,
A peine comprendre qu'on la garde là pour essayer tant bien que mal de prolonger cette nouvelle vague de la cascade, qui semble ne pouvoir être contenue, barrée,
Si ce n'est pour sa soif.

Réussir par miracle à ne pas s'écrouler par le mur, autre main aux cheveux
Rien pour empêcher les échos du canyon de se répercuter,
Tu crois que c'était un cri-torrent.

Il faut un moment avant de pouvoir la laisser partir, les membres chancelants,
Voir le visage constellée d'eau
Déglutir en essayant de repousser le satyre.

Tu éteins l'eau, et l'aides à se relever
Mains tout près d'elle, cherchant à posséder ce qui est désormais à moitié éreinté.

Tu la guides malgré les genoux qui tremblent hors de l'oasis fumante.
Tu te saisis du blanc cotonneux, commences à la vénérer de nouveau
Tu effaces les gouttes dessinées sur sa peau
Mutine attention aux tatouages aux jambes, plus haut,
Le marquer quelques secondes sans s'y attarder trop,
Prendre soin de bien avoir tout enlevé.

Sans autre basse considération pour toi,
Main dans la sienne, retourner dans le lit lui aussi déjà tatoué,
Et se glisser entre les draps, la laisser s'éloigner ou s'imprimer contre toi,
Avec toujours cet appétit qui ne s'incline que dans la nuit.

***

Le réveil est plus doux,
C'est une récompense en soit, que de sentir sa forme, avant même d'ouvrir les yeux
Les contours dans les paumes
Sans être pressées par le temps
Loin de là.

Envie envie
De nouveau de laisser les muscles sur elle.

Au lieu de cela, c'est une certaine langueur qui te fait ouvrir les paupières,
Et une continuité dans la douceur de ce matin,
De ce cadeau du hasard.

Tu l'observes, à peine cachée par les couvertures,
Émerveillement de déjà tout connaître, de savoir la perfection et les petites insignifiances qui font une beauté non dans le marbre, une vision superbe sans être fade
Elle est loin d'être la poupée que tu représentes, au contraire
C'est peut-être pour cela que tu es si fascinée.

Sade sortie des romans,
Tu souris en la regardant.
Front contre front, tu démêles ses cheveux dans la lueur mi-éveillée.
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Re: Divertissements londoniens
Shela Diggle, le  Jeu 10 Jan - 21:20

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Aujourd'hui aussi il s'agit d'une fuite, mais ici dans un paysage fabuleux, dans un état positif, elle vrille le corps tant et si bien qu'il s'agit d'une belle nécessité, pas d'un quelque chose, comme autrefois, dont on aurait honte, qu'on ne peut se ressasser avec délice. Délice est le joli nom que l'on peut nous donner, à nos échanges de peau de langue, à nos partages de nous. Elle a attrapé un morceau important et souhaiter que jamais jamais plus elle ne le lâche, il est agréable qu'elle l'ait. Un morceau qui, sans être un fardeau, n'est pas facilement portable, ni divulguable. Affectionner ces secrets des dunes et draps, des pentes émotionnelles et charnelles
aimer la savoir sienne, d'une certaine façon, même si ne savoir si l'on oserait le dire tout haut trop haut : vous êtes mienne, c'est une responsabilité immense, c'est probablement trop. Alors, alors, avant d'être certaine d'avoir droit à prononcer de telles paroles, les laisser tues au creux de la tête.

Elle danse parce que la faire danser, sous le torrent, l'on pourrait être partout ailleurs. A ses mains qui s'emmêlent dans mes cheveux esquisser un bref sourire, trop attachée à ma tâche pour le faire durer, trop attachée à lui soustraire toutes les preuves d'un émoi particulier. Avoir toujours, toujours, préféré les gestes à la parole : c'est en ces termes que l'on excelle. Les gestes ne savent mentir, ni les siens ni les miens, chacun en réponse à ceux de l'autre, chacun éveillés, poussés dans une réciprocité non anodine. Etre relevée n'est en rien signification de dominance : je décide de quand avancer, quand cesser. Quand faire naître l'impatience et comment la faire brûler, presque méchamment, choisir mes pas pour qu'elle suive un mouvement sans rien pouvoir en dire. Comme auparavant allongée sous sa nudité, prouver que rien dans la position ne désigne le rôle de la capitaine, de l'enchaînée.

Dans les cheveux la main se crispe et s'enroule mille fois, rouleaux comme autant de vagues, sur le crâne, les lèvres
ralentir avec douceur, précautionneuse, attentionnée, pour ne point rompre le contact brutalement, pour ne pas non plus trop appuyer sur une sensibilité, savoir combien ce fût éreintant, ou délivrant, un quelque chose entre les deux, ce qui s'échappe de sa bouche étant une satisfaction de conquérante. Puisque l'on est conquérante : l'on a approché ses terres qui se sont offertes, qui m'ont été permises, et petit à petit, sous le corps les mots les doigts elle ploie, se laisse toute entière prendre dans ce jeu qui n'en est pas tout à fait un au vu de sa réalité, du sérieux que l'on a lorsque l'on s'y adonne. Caresser d'une main la peau rougie de ses jambes, un peu endolorie soi-même par les genoux à terre, le visage soudain exposé à une moindre chaleur

Une attention aussi dans ses gestes lorsqu'elle s'emploie à user du blanc coton pour éviter les gouttes, les miennes, prenant un soin particulier en ces lieux qui feraient rougir. Tout est comme ralenti, immaculé. Comme si plus aucun autre son que celui du torrent qui a cessé ne pouvait exister, il n'y a jamais eu besoin de mots, et c'est doux. Simplement doux. La laisser me guider vers les lourdes couvertures, et sans avoir besoin de chercher, trouver sa main, son flanc,
dans des caresses que l'on pense ne jamais s'être réellement endormies



C'est l'oubli des rideaux - comment aurait-on pu y seulement songer - qui permet au soleil de ravir les paupières, d'éveiller ce qui ne paraissait sommeiller. C'est son souffle aussi, sur mon visage, et sa main dans les cheveux, d'abord l'on a attendu un peu, séduite par son geste, et puis l'on a ouvert les yeux sur sa silhouette à moitié défaite des draps. Sans compter le temps, puisqu'il n'existe pas, être restée en arrêt dans cette légère étreinte, presque encore étonnée de la pureté de sa personne et de soi avec, du nous nous nous. Un peu soudainement peut être il y a un service petit-déjeuner. Avoir imprimé ce futile détail la veille, en entrant dans le bâtiment. Une petite pancarte à l'accueil. Ce n'est qu'alors que l'on glisse vers elle, se saisissant de ses lèvres pour un très bref baiser, et que l'on se lève vers l'imposant meuble sur lequel se trouve l'objet appelant.

Fût commandé un agréable tout. Disposer alors d'assez de temps pour se lover contre l'allongée, éprise d'une insatiété que l'on ne s'explique pas tout à fait. Cette femme est addictive. Les gestes sont un peu lents, paresse du sommeil qui s'éteint, l'on entremêle nos jambes, commence à savamment prendre ses lèvres en otage.
C'est détestablement que résonnent les quelques coups à la porte. A moitié oublieuse de mon absence de vêtements, descendre du lit, m'en souvenir alors et me retourner avec un facétieux sourire à l'intention de Kathleen. Quelques secondes et ma main plongera sur la poignée.
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Re: Divertissements londoniens
Kathleen Gold, le  Sam 12 Jan - 22:09

Papillons d'yeux qui s'agitent contre tes cils, ils tremblent un peu. Tu voudrais du bout des doigts les caresser, un peu de ses ailes contre le dos du doigt. Tu observes son regard s'ouvrir, finalement revenir vers toi. Tu souris, main toujours errante, à prendre soin de ses boucles qui ont un reste d'humide, un zeste de souvenir.

Tu lui souris, et prête à la saluer, la séduire de quelques mots-civilisation que vous ne cessez d'oublier à chaque rencontre, elle coupe court
Elle casse le moment, abrupte pensée pour les basses considérations, jusqu'à ce qu'à ton tour, tu ne réalises le grondement du centre, un peu différent de celui qui tonne pour elle
Ce n'est qu'une autre faim, après tout.

Tu ne profites de ses lèvres qu'un moment, à peine
Et pourtant, il est suffisant pour faire trembler la longue colonne, en frisson.
Aussitôt, elle s'envole de nouveau.
Un coude sur l'oreiller pour la regarder, relever la tête pour suivre ses mouvements, pour arriver à ce meuble où repose carte et appel.
Tu l'entends distraitement choisir ce qui lui plaît, qu'importe, tu pouvais lui offrir ses fantaisies,
Celles-ci, et d'autres, plus profondes, plus mystérieuses
Elle est impossible à sonder, elle t'emmène dans les tréfonds à peine effleurées avec d'autres, elle délivre un goût d'inachevé, de toujours plus, les excès impossibles à contrôler
C'est bien ainsi, que tu comptes t'offrir, un réceptacle de ses envies.

Une faim s'insinue également lorsque dans la paresseuse contemplation, le visage tombe sur le bas du dos,
Et que la gourmandise se mêle plus en deuxième péché capital que quatrième
Envie d'y plonger, de se rassasier.

Finalement, elle te revient, enfin.
C'est réellement une mâtinée au ralenti, une sorte de fainéantise, qui se mêle à ses mains qui font trembler,
A ses jambes qui s'en mêlent, leur poids bienvenu,
Et de sa bouche qui réclame, prend, sans jamais rencontrer de résistance,
Peut-être entre deux, réussir à souffler
Je pourrais vite m'y habituer.

Déjà, pousser ses mains, l'encourager à surmonter les draps, à se placer
Vers le haut
Quand le frottement d'une main étrangère vient résonner contre la porte.

Elle t'abandonne de nouveau, quand la respiration commençait à s'échauffer,
Et sa malice déborde de ses dents, quand la porte s'ouvre,
La révélant dans toute sa gloire aux yeux du service.

Première fois, manifestation dangereuse,
Tu as envie de jeter l'homme hors de la chambre,
De lui interdire la vue, de lui imposer
Une forme de respect, loin d'elle, de ce qu'elle est
Pour être seule à pouvoir vénérer.

A sa décharge, il regarde à peine, sûrement habitué à bien des choses par ici,
Quelques mots sont échangés, tu les entends à peine
La porte se referme.

Tu te lèves à ton tour, regarde un peu ce qu'elle apprécie pour le noter,
Tu picores quelques fraises - en cette saison -
Dans ce cadre somptueux, luxe des corps.

Tu fais la moue, la boude un peu, même si lui faire croire que la coupable partie de toi qu'elle ne cesse d'animer
N'a pas apprécié le spectacle, l'étalage,
C'est une lutte de tous les instincts.

Tu continues de grignoter sur le chemin qui mène vers le lit,
Emportant au passage la table pleine de mets juste à côté, la forçant à revenir par ici,
Tu te rassois, sur le bord, disposée au même titre que les autres plats.

Oui, il y en a un.
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Re: Divertissements londoniens
Shela Diggle, le  Ven 18 Jan - 18:43

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C'est un monsieur derrière la porte, qui ne s'attarde pas sur le corps, un peu désabusé, ou nécessairement pudique. N'être, soi, de ceux-là qui ont en horreur le dévoilé, avoir déjà été même parfois peut être un peu trop oublieuse de cette réserve chez bien des gens. Comprendre, cependant, que tous ne souhaitent les regards traînants, les hontes d'un pli, d'une tache, mais avoir beaucoup de facilité à se défaire de vêtements sans vraiment y trouver quelque chose de brusquant. Penser penser que ce corps-ci ne pouvait vraiment éveiller de lubriques sentiments sans un peu d'action avant, alors aucun soucis, pas vrai, à ce qu'il soit aux yeux d'untel d'unetelle.

Et l'on est soi plus absorbée par la personne qui se trouve dans mon dos, a-t-on attisé quelque chose, un brin d'excitation, une contrariété ? le plateau est plus fourni qu'imaginé, il y a même des mets que l'on n'aurait souhaité, des choses qui ne vont pas, des frivolités peu exquises mais soit, connaître sans s'en offusquer les grandeurs inutiles. Si l'on se noie dans les fuites, certains préfèrent les immensités trop pleines pour ne plus rien voir d'autre

En revenant avec le plateau, tenter une rencontre des corps mais elle s'esquive, murée dans une narquoise arrogance - l'on a touché juste, et c'est une perspective qui fait sourire. Bien sûr, rien de bien sérieux, pas vrai. Il serait angoissant de déjà provoquer un tel abandon. Pas vrai. Elle a attrapé trois fruits pour s'enfuir, cherché ensuite la table et devoir s'approcher à pas chaloupés, lionne devant le trophée de chasse, et l'antilope tout à côté. Feignant d'être doucereuse, demander une place à sa gauche, et s'intéresser brièvement au repas que l'on pourrait mettre au pluriel. Croquer distraitement dans un français croissant, songeant que peu dans ce pays étaient aussi bon que celui-ci, balayant du regard le reste qui semblait si peu attrayant à côté de la jeune femme - parce que oui, l'avoir titillée tout à l'heure m'avait mis en émoi. Je me questionnais de moins en moins sur cette pernicieuse envie qui ne s'entachait ni du temps, ni de la connaissance, bien au contraire. Viennoiserie toujours en main, m'envoler jusqu'aux effets personnels, attraper mes cheveux dans un bâclé chignon grâce à un élastique - c'est que l'on ne souhaite gâcher la douche de la veille. Oublier, probablement, le croissant sur le meuble, puisque ne le retrouver lorsque je m'assied à nouveau près d'elle, et cela importe peu.

Parce que des myrtilles, tout de même, en plein hiver, il ne faudrait gâcher une telle opportunité de bien en prendre soin, et par la même occasion, de se faire plaisir. Et il ne faudrait y mettre les cheveux. Tournez-vous et si le ton n'est pas vraiment autoritaire, je crois que quelque chose l'est tout de même, sans vraiment l'avoir fait consciemment. Une pleine poignée de billes lavande dans la paume, attendre qu'elle s'installe, guidant un peu ses gestes, appréciant le moindre contact. Une fois face à moi, faire rouler un premier fruit sur son épaule, le long du cou
l'exploser à mi-chemin, laissant sa sève ruiner le blanc de sa peau, bientôt aussi les draps
Les myrtilles deviennent peinture, les doigts pinceaux, et guider un érotique ballet sur l'immaculée toile qui se teint de sombre sucré, et d'une langue qui vient se désaltérer, agréablement surprise par le mélange des deux

Des filets de sang couleur lavande foncée ruissellent sur ses seins, descendent son ventre et avoir les mains pleines de ce sang terriblement enjôleur sur elle. S'appliquer à ne pas employer les doigts à cet ouvrage, et, la repoussant en arrière, à demi allongée, vainement gommer les traces du passage des fruits de la langue, sachant combien il est dur de retirer ces lignes là. C'est moins dans un souhait de l'en débarrasser que d'attiser plaisir que l'on sillonne sa peau, ses reins creux collines
entamant ainsi un petit déjeuner sans égal adversaire.
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Re: Divertissements londoniens
Kathleen Gold, le  Dim 3 Fév - 22:50

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Somnoler.
C'est ce que tu es en train de faire, les yeux à moitié clos, contre ce lit
Plus déposée qu'allongée.
Une langueur, une sieste un peu particulière, le dos courbé, tendu, et un sourire satisfait,
Dans un sommeil du bienheureux.

Un nouveau genre de songe éveillé, où les seules moiteurs ne sont plus simples fantasmes entre deux et quatre heures du matin, mais bel et bien illusions devenues vérité, deuxième côté du miroir ou juste attrape-rêve qui a finalement réussi à happer un souvenir, les cauchemars désormais loin
Quand les fils aux motifs compliqués se tracent sur la peau.
Il s'agit d'une Ariane un peu osée, un peu audacieuse, qui préfère tracer sa route en évitant les étroits passages
La légèreté explose dans ce labyrinthe, un sursaut comme un cri de bête furieuse qui s'agite au-dessus de toi,
Et la seule envie est de se faire dévorer.

La fuite est presque une formalité, une continuité du jeu,
Tenter de repousser la créature avide d'un mouvement faible, une façon de la faire ruer plus vite contre les rouges
Plus bleues, sang et veines qui ne parviennent pas à faire leurs choix entre deux baies
L'attiser un peu plus, quand le choc de son, le petit bruit qui retentit si près des oreilles, avant de s'éclater comme un battement de cœur contre un mur, tel que ton corps sur le marbre
Font se redresser d'étonnement.

Puis laisser le cours naturel des choses se poursuivre, se glisser de nouveau dans le rôle de la proie, sept fois cette même jeune fille jetée dans les abysses,
Jeu appris sur le bout des doigts - ceux qui placent les pions sur ton échiquier - en seulement trois nuits.

Et là seulement, pouvoir exhaler, subir et apprécier les peintures qu'elle décide de créer, devenue toile
Immaculée pour être transformée à sa façon, changer la pâleur insipide en couleur vibrante, un peu de son monde décalé sur la classique stature - buste altière.

Alors, clore les yeux dans cet entre-deux d'éveil et de sommeil,
Sentir le pinceau-lèvres contre soi et se demander ce qu'elle y voit, quelle oeuvre elle tente d'imposer.
Trembler quand les téméraires esquisses s'approchent trop près, d'un geste impudique lui laisser l'accès aux recoins du portait, sans jamais être visitées,
Gronder de ne pas être ainsi magnifiées.

L'indignation est pourtant lente à se réveiller, l'animée en cadre sorcier met du temps à se manifester, trop de politesse
Tandis que la souillure bleue ondule et accentue chaque muscle,
Protester pour de vrai, vouloir la mener enfin juste là,
Et pouvoir l'interdit, traverser le canevas, et effleurer la créatrice.

Tu acceptes de te faire repousser, malmenée tant qu'elle n'est pas rassasiée, mais s'en est finalement assez,
Quand les positions s'inversent d'un coup - de rein,
Se retrouver ainsi - effarouchée
A la fixer, dégoulinant de fruit et de sa propre mixture,
Prendre ses mains pour les déposer sur les orbes les plus touchées par ses précédentes indulgences, renverser la tête pour le tolérer, et
Danser là où le corps est appelé.

Se tenir comme tu peux, à elle,
Oubliant les règles, renversant pour la première fois véritablement et oser risquer ses foudres après l'avoir laissée s'amuser de toi
Qui est la bête et le fil ainsi rompu
Difficile à dire quand le sommeil s'éteint
Et que les frictions ne sont plus de draps mais peu à peu, peau à peau
Un froissement de toiles qui se colorent de rouges aux joues au même rythme
Celui que tu imposes cette fois, pour célébrer la première tentative de ce genre d'aimantes balades en sa compagnie,
Respirer de plus en plus fort pour se calquer sur elle,
Plus l'écouter que soi-même pour la contenter malgré la désobéissance et avec une énergie sombre, un peu trop anxieuse,
La mener au plus haut sans pouvoir l'atteindre sans qu'elle n'y soit, la rejoindre et non la devancer.

Elle peut ainsi contempler sa toile, les filaments emprisonnant la cage de chair,
Sans savoir si le chemin est découvert au plus près.

Réussir à y accéder, finalement,
Et écraser les dents contre la plus sensibles peau du visage.

Etre allée trop loin, et en sortir
Comblée.

Tu reprends cette langueur quand tu te rends compte que le bleu est maintenant partagé sur elle également, ventre et autre, quand tu t'es assoupie sur elle après l'éclat trop puissant du songe.
En sourire.

-En avez-vous eu assez ?

Connaître déjà la réponse,
Mais avide d'en avoir la formulation
-Mendier de l'attention.
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Re: Divertissements londoniens
Shela Diggle, le  Mar 12 Fév - 12:00

Le lavande lui sied bien, à elle toile immaculée, à ce blanc trop pur pour ne souhaiter le ravager un peu. Se souvenir d'une scène un peu similaire, je crois, en observant la mémoire froissée, mais qui sait, peut être que tout est imaginaire, à ce stade ne plus vraiment séparer certains jours passés de certains jours créés. Jouer avec la souvenance est désormais une chose détestée, ayant compris à mes dépends combien il est vil ensuite de vivre en s'étant masqué les choses qu'il aurait mieux fallu affronter, pas vrai pas vrai. Et si parfois l'on cède à l'idée qu'oublier à nouveau pourrait sauvegarder un peu de bonheur jusqu'au trépas, aujourd'hui il y a, de l'autre côté de la balance, un poids assez saisissant pour ne pas choisir l'oubli : Kathleen est, de façon intrigante, celle qui empêche les œillères.

La voilà qui s'empare, en plus de la réalité, du pouvoir de décision et c'est un échange brutal des positions. Elle, se lavant du pêché myrtille, m'offrant la faute et de lavande ainsi je suis teinte - personne ne saurait dire qui d'elle ou moi est la peintre taboue, le pinceau interdit, et surtout, l'imbécile qui tache les draps avec autant de dextérité. A l'image de deux ailes de papillon qui se, séparent et se rencontrent, se séparent et se rencontrent à nouveau, nous voilà faites d'un même coloris, des mêmes arabesques - presque -, et c'est d'un mouvement commun, préparé, que l'on épouse l'autre, feignant de ne l'avoir fait jusque là, feignant d'avoir manqué depuis un trop grand laps de temps.
La feinte n'est pas nécessaire

C'est toujours le toucher qui est primordial lorsque l'on s'adonne à de pareils échanges, le toucher gourmand, entêté, qui caresse et presse, guide parfois mais alors ce n'est plus vraiment goûter. C'est ce sens à qui l'on offre la plus grande attention, car c'est celui-ci qui permet de bouillonner le plus, en affamant les lèvres, en électrisant les veines. Le soyeux de sa peau sous le léger des mains, le manque de charnu lorsque l'on empoigne, les os devinés de la colonne vertébrale
les tremblements contre le ventre, parfois presque imperceptibles, qui rendent plus avide encore d'un contact plus prononcé
les crissements des rencontres entre les deux enveloppes charnelles

Autant de palpable tension qui épanchent le rythme de la respiration, fait tendre les bras pour la presser plus encore contre soi. La myrtille n'a eu le temps de sécher, et, humide de nos moiteurs, s'est approprié les deux faces de nos paysages, bleuissant de façon amusante de grands pans de chair.

L'on attire au visage l'oreiller délaissé pour y éteindre le souffle devenu trop important - ainsi que le son d'un achèvement -, abdiquant devant elle, démesurément défaite. A sa question triomphante, ma réponse est indécente elle le sait très bien, et jouit de l'entendre de ma bouche. L'on aurait pu faire la moue, lui refuser ou lui infliger l'impatience avant de le lui délivrer, mais l'on est apaisée, peu robuste face à son sourire, peu robuste face à elle tout court. J'ai finalement appris peu de choses sur vous. L'attirer à soi, avec douceur. Sourire également, connaissant fort bien les raisons qui ont fait s'exprimer les langues d'une manière plutôt que d'une autre. Seriez-vous libre en fin de semaine prochaine ? N'est pas volonté la proposition tardive - il y a des obligations.
Et puis et puis
autant de précipitées rencontres, autant d'incandescence
parfois inquiète
Kathleen Gold
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Re: Divertissements londoniens
Kathleen Gold, le  Mar 12 Fév - 15:35

Souffle contre souffle, joue contre épaule, un temps pris pour soi, pour récupérer un peu d'air, un peu d'énergie. Il en faut plusieurs pour que la poitrine - pourtant oppressée contre la sienne - n'accepte de se soulever comme il se doit, comme il convient.
L'oreiller est désormais imprimé de ses soupirs, et envie presque de se déposer dessus, à ses côtés
Avant de décider que, après tout, la meilleure position est au-dessus
Contre
Elle.

Tu écoutes au milieu de tes erratiques inspirations les siennes, harmonie dans le temps, dans les intervalles. Le sourire ne peut te quitter, tu déplaces les jambes à moitié trempées de myrtille et d'autres jus, la soulager de ton poids, sauf sur le torse.
Sourire, encore plus grand, lorsqu'elle répond, allumant une étincelle d'envie dans les cendres qui crient grâce, calcinées du récent incendie - bientôt, tu souffles doucement sur elles pour les raviver.

La douche de la veille désormais inutile, tu te loves contre elle, appréciant cette oisiveté si aisée, celle qu'elle présente allongée sur les baldaquins encore blancs.
Ses mains partent dans ton dos, et t'attirent au plus près,
Tu te demandes comment tu as pu dormir la veille si loin d'elle.

Embrasser sa joue, un peu trop insouciante
Un peu trop heureuse quand elle constate
Voit-elle ce qu'elle fait, l'état béat qui naît peu à peu
Ne devrais-tu pas te montrer plus inquiète, plus soucieuse de la tournure des événements
Ou peux-tu être pardonnée dans les dernières traces d'extase qui brillent dans les yeux.
Hausser presque les épaules, en rire,
Rien ne fait sens, dans le bonheur tout neuf qu'elle entame.

La perspective de son départ heurte à peine, comparé à celle de la revoir,
Il faut donc répondre, en l'apaisant de l'auréole de bon qu'elle a placé sur toi.

-Demandez, et vous saurez immédiatement.
Et
Toujours.


Le reste du temps passé ensemble est un brouillard de plaisir, de rire et d'eau,
Trop tôt, bien trop tôt, il faut se revêtir, un dernier baiser qui menace de replonger sur l'oreiller, avant de la libérer, craignant qu'elle ne souhaite tant s'en aller, tout en espérant que
Son désir de te revoir ne peut signifier un réel obstacle.

Placer plus qu'il n'en faut sur le comptoir pour compenser tout ce que vous avez dévasté sur votre passage,
Il faut se hâter de se retourner pour ne pas s'attarder
Laisser les yeux dériver sur le lit bleuté.

De nouveau des jours à compter,
Plusieurs nuits
A y penser.


Fin du RP
Tara Gambon
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Re: Divertissements londoniens
Tara Gambon, le  Dim 24 Mar - 16:57

RP libre
Un vieux.
HRP : je ne suis pas contre un débarquement auror/MM, mais si vous pouviez nous laisser RP avant ce serait top > MP/discord Wink


Robe longue et barbe grise, Tara se prenait peu à peu d'affection pour ce genre de corps malgré les désagréments que cela engendrait. Le vieil homme souriait gaiement alors qu'il se rendait en place public, son petit porcelet bien sage à côté de lui. Aujourd'hui c'était LE grand jour ! Depuis le temps qu'il rêvait d'offrir un "vrai" visage au peuple sorcier. Les anonyme c'était fait pour les affiches.

Or cette guerre, ce combat, nécessitait qu'on prenne des risques. Personne n'avait jamais gagner une guerre en restant bien confortablement assis dans son salon à moins que cette guerre fut contre du chocolat.

- Tu es prêt Poui ?

Tara caressa le porcelet qu'il avait adopté suite à un délire de la narratrice et, au vu de tous, informula un sortilège vraiment trop classe. Dès lors, un phénix de feu vînt recouvrir le ciel, informant tous et toutes de qui il était. Et Tara resta là, souriant avec bienveillance qu'on ose venir le défier. Ou lui parler. Ou même jouer avec le porcelet.

- N'ayez crainte, ce feu-là n'est ni brûlant ni destructeur. dit-il en parlant du phénix au-dessus de leur tête à tous.

Et cependant, même si le vieil homme était avant tout là pour entamer la conversation, il n'en avait pas oublié pour autant de se protéger.

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Re: Divertissements londoniens
Lïnwe Felagünd, le  Dim 24 Mar - 20:46

LIBRE

Pouvoir admirer une dernière fois là d'où on vient - pas vraiment - là d'où on a grandi. Admirer une dernière fois les pavés sales de la rue, du pays délavé, corrompu par des gradés qui s'enfouissent dans leur luxe. — Lïnwe attendait là, analysant les comportements des inconnus au passage. Il attendait son heure, l'heure de partir - un peu plus loin que ce misérable trou à rats. L'Inde, une belle destination au final. Il n'aurait pu faire meilleur choix que l'Institut Amrith Vaiśeṣika pour les arts et la métamorphose.

Une nouvelle formation

-ouverture d'esprit
plus large qu'un océan libre.


Sur son banc d'aristocrate, il se laisse bercer par les conversations des pieds. Ils en disent long sur l'état d'esprit des gens. La psychologie est infinie, traître, ingrate et puissante. Sur l'autre trottoir, un vieux aux allures de sage médite sur un phénix en feu. Il n'a pas peur de cacher son parti devant le Monde, c'est qu'il n'a sans doute plus toute sa tête ni rien à perdre à cet âge tardif.

Le pendentif au creux de sa main, il tâtonne, s'approche du vantard au phénix tourmenté. De ses flammes il brûle l’insensé. Mais qu'est-ce que l'insensé ? — Alors que doit-on craindre, si ce n'est le feu provocateur du Phénix ? Ou comment aller de l'avant.

Elida Cestero
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Re: Divertissements londoniens
Elida Cestero, le  Dim 24 Mar - 23:07

Je viens aussi !

Repos. Un peu, beaucoup de repos. En dehors de l'école. Et Londres est un des meilleurs endroits pour changer d'air sans aller trop loin. Pour oublier cette semaine qui se finit à nouveau. Une jolie balade pleine de de rêves pour se détendre un peu et pour se calmer. Un sac à dos comme toujours, un pull et c'est parti pour une promenade à Londres. Sous le ciel plutôt clair. Londres le week-end, ça doit être bien rempli. Il me faudra un coin tranquille, sinon ça va pas être agréable comme promenade. Mais je veux aussi une chose différente de d'habitude, une chose nouvelle.

Alors je marche, sans trop savoir où je vais, sans trop regarder les endroits où je passe. Je marche dans la rue à la recherche d'un truc nouveau. A la recherche de quelque chose à découvrir, à apprendre, à la recherche de quelque chose qui va changer ma routine. Je le vois pas tout de suite. Le vieux monsieur en longue robe debout et souriant sur la place publique.  Mais il y a deux choses curieuses. Un petit porcelet tout mignon à côté de lui. Et le Phénix qui apparaît dans le ciel. C'est surtout le porcelet qui m'attire. Il est tout mignon, tout sage à côté de l'homme qui est certainement un sorcier... et certainement un membre de l'Ordre du Phénix. Je m'arrête de marcher, curieuse. Il assure que son phénix de feu ne brûle pas. Mais c'est du feu. Donc c'est étrange.

Alors que j'observe l'homme avec le porcelet, quelqu'un s'approche d'eux. Je suis assez proche pour entendre sa question, et c'est une question pour le moins curieuse. Intéressante également. Mais ce n'est pas ce qui, pour le moment, m'intéresse réellement. Le joli porcelet m'attire davantage. C'est rare de croiser quelqu'un qui se promène avec un porcelet à ses côtés. M'approchant silencieusement, je regarde le sorcier du Phénix sans oser prendre la parole alors que vient de commencer une conversation forcément importante. Mais j'aimerai caresser la jolie bête toute sage. Pour ça, je suis persuadée qu'il faut que je demande la permission. Alors d'une petite voix timide, je demande doucement :

"Bonjour... pardon je voudrai pas déranger, mais il est mignon le porcelet, je peux le caresser ? S'il vous plaît ?"

Sans regarder les deux hommes. Le regard fixé sur le porcelet tout sage. Pleine d'espoir. Un porcelet ça doit être tout doux cet animal, non ? Mais tant pis s'il veut pas, après tout c'est son porcelet, mais au moins j'aurai essayé. Pour une fois, j'ai fait le premier pas. Et sinon... peut-être que je pourrai écouter et participer à leur conversation ? A 17 ans, il serait peut-être temps que je m'intéresse à mon futur.
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