AccueilPortailRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion

Harry Potter 2005 :: ~¤~ Pré-au-Lard ~¤~ :: Forêt Interdite
Page 22 sur 22
Une petite clairière pour un entraînement
Aller à la page : Précédent  1 ... 12 ... 20, 21, 22
Temperence Black
Serpentard
Serpentard

Une petite clairière pour un entraînement - Page 22 Empty
Re: Une petite clairière pour un entraînement
Temperence Black, le  Ven 16 Mar - 13:14

Ce fut d’une simple coupure que le mage réussit à reprendre le contrôle de la jeune femme soumise. Temperence n’avait pas réussi à la maintenant captive plus longtemps, elle ne maîtrisait toujours pas le sortilège avec aisance mais un jour peut-être, un jour sûrement le lancerait-elle avec brio. La prochaine fois, elle devrait se concentrer et renforcer les fils qu’elle traçait entre ses doigts et le corps de la victime. La prochaine fois les fils ne devraient pas être ficelle mince mais fils d’acier. Ce ne sera pas simple mais elle s’entraînera, elle réussira.

La brunette leva les yeux au ciel en constatant la facilité avec laquelle le seigneur lui avait repris son pantin. Il était vrai que Temperence ne savait pas vraiment que lui faire faire, elle aurait pu lui faire faire une roue, la faire sauter en l’air ou la faire se crever les yeux mais son instinct lui soufflait que si elle avait essayé une chose aussi farfelue que cela, les liens se seraient brisés de la même manière qu’une bandelette de papier humide. Elle avait envie de se donner une gifle et de recommencer mais les idées du Moine ne semblait pas aller en cette direction. Le perfectionnement et l’apprentissage plus concret du sortilège serait pour plus tard, de suite, les choses allaient se corser un peu.

Si Temperence n’avait plus le moindre lien de marionnettiste, lui il avait les ficèles bien en main et c’était autre chose. Elle agissait avec des réactions pouvant paraître normal. Ou presque. Ce fut l’éclat de la lame qui fit redescendre Temperence de ses contemplations et de ses réflexions pour parfaire son sortilège.

Le tout se passa rapidement. La moldue se jetta sur la sorcière avec une arme blanche entre les mains. Temperence ne savait pas si la lame était émoussée ou aiguisée alors mieux valait faire comme si cela était un couteau de boucher pouvant lui ouvrir la peau d’une caresse sur la lame. La brunette serrait sa baguette entre ses doigts mais la moldue fut plus rapide que prévu. Aranea Telam. Le sortilège fusa automatiquement. La toile d’araignée alla directement s’agripper à la main portant le couteau et Temperence pivota, faisant se retourner le bras du pantin.

L’os émit un craquement sinistre, le bras venait de casser mais la brunette ne s’arrêta pas là. Tant que l’arme était entre les mains de la moldue, sa vie n’était pas sauve alors autant faire les choses jusqu’au bout même si cela était sadique.

La toile d’araignée lui tordait le bras dans un angle inconfortable voir même improbable. La souffrance devait être là mais elle venait de signer son arrêt de mort quoique Temperence n’allait pas la tuer, il n’avait pas demandé d’acte létal mais il n’avait pas non plus demandé à la jeune sorcière de se défendre. Elle avait laissé agir son instinct de survie.

Temperence attira le couteau à elle, n’osant toucher la toile d’araignée. C’était gluant et collant ces choses-là alors autant éviter d’y toucher. L’accio couteau attira l’arme blanche entre les mains frêles et pâles de la brunette qui s’approcha de la victime. La colère tournait dans ses veines. La première fois, un auror avait failli lui ouvrir les veines à coup de tesson de bouteille et maintenant c’était une moldue qui voulait lui ouvrir le corps. S’ils voulaient tous voir son sang couler, il fallait le dire mais elle n’allait pas se laisser faire. Sa gentillesse avait tout de même quelques limites à ne pas franchir.

« On. Ne. Me. Touche. Pas. »

Chaque mot était ponctué d’un coup de baguette tranchant. Les deux premiers coupèrent le pantin juste derrière les genoux, le faisant tomber au sol. Le troisième et le quatrième sectionnèrent les coudes et firent voler la toile en éclat. Le dernier mot fut ponctué par la plantation de la lame dans le sol, juste devant les pieds de mage noir.

La brunette avait laissé parler son instinct sur le coup, elle n’avait pas réfléchi, elle s’était juste défendue pour garder sa vie. Le rouge lui monta aux joues lorsqu’elle se rendit compte de ce qu’elle venait de faire. Les coupures sur le pantin étaient trop superficielles pour le tuer mais assez profonde pour lui couper les ligaments, du moins au niveau des genoux. Le geste qui l’inquiétait le plus était la plantation du couteau juste devant les pieds du mage noir. Il n’y avait pas beaucoup de possibilité quant à la réaction du mage noir face à l’acte de la jeune sorcière. Il allait la démolir ? La féliciter ? La tuer ?

« Je crois que je me suis un peu laissée emporter… Excusez-moi Monsieur… » La vois de la brunette était petite à cet instant. Elle n’osait pas lever les yeux vers l’homme ni même bouger, restant à un mètre de lui, le regard sur le sol tandis que le sang de la moldue glissait sur le sol non à quelques pas.
Mangemort 67
Mangemort 67
Mangemort à la retraite
Mangemort
à la retraite
Année à Poudlard : Aucune année renseignée

Matière optionnelle : Pas encore disponible

Spécialité(s) : Transplanage
Fourchelang


Une petite clairière pour un entraînement - Page 22 Empty
Re: Une petite clairière pour un entraînement
Mangemort 67, le  Dim 25 Mar - 19:55

- Ne t'excuse pas d'être qui tu es réellement.

Enfin elle avait lâché prise. Laissant celle qui se trouvait au plus profond d'elle prendre le dessus. Un instinct de survie violent comme pouvaient le témoigner les petites flaques de sang dans l'herbe de la clairière. L'odeur du liquide rouge comme mon masque ne tarderait pas à attirer quelques prédateurs. Mais qu'importe, la soirée n'était pas encore terminé.

- Que ressens-tu à présent ? Lorsque tu vois ce que tu as fait. Lui faire réaliser, la faire assumer. Ne pas fuir devant ce dont on était capable. Aucun reproche, uniquement un constat.

S'entraîner à la Magie noire passait évidemment par sa pratique mais aussi par l'acceptation de ses conséquences et souvent elles étaient effrayantes. Bien que la jeune femme n'ait pas vraiment fait usage de magie noire contre la moldue, il était important qu'elle ne prenne pas peur et souhaite s'arrêter ici. Cela ne serait évidemment pas possible, je ne la laisserai pas s'en aller comme bon lui semblait. Cette jeune sorcière qui devait encore trouver sa voie... Il était important qu'elle ait le sentiment de vouloir se glisser sur celle des Ténèbres elle-même, au vue de sa réaction, cela pouvait bien être le cas au final.

Quant à la jeune femme qui était encore sous mon emprise, petit à petit je la relâchai. En état de choc, la jeune femme tomba sur le sol. Elle n'allait plus causer de problèmes avant un moment. J'avançais légèrement pour ramasser le couteau, bien moins agréable en main que mon poignard empoisonné. Je restais silencieux, attendant une réponse, devant ce spectacle qui devenait de plus en plus macabre.





Temperence Black
Temperence Black
Serpentard
Serpentard
Année à Poudlard : Diplômé(e)

Matière optionnelle : Arithmancie

Spécialité(s) : Aucune spécialité enregistrée actuellement.


Une petite clairière pour un entraînement - Page 22 Empty
Re: Une petite clairière pour un entraînement
Temperence Black, le  Sam 14 Avr - 22:32

Perdue.
Apeurée.
Elle ne savait pas, elle ne voulait pas. Elle avait envie de pleurer, de revenir en arrière en arrière. Non ce n’était pas vrai, il avait tort, il mentait, ce n’était pas elle qui avait fait ça, ce n’était pas son œuvre à elle… Ses jambes tremblaient sous son poids et ses yeux fixaient le spectacle macabre.

La panique se propageait en elle. Elle courait dans ses veines, se mêlait à son sang et faisait s’accélérer les battements de son myocarde. « Ce… Ce n’est pas moi qui ai fait ça…. C’est… C’est pas possible… » Le déni. La meilleure chose à invoquer lorsqu’on ne comprenait pas, lorsqu’on refusait d’assumer. Elle niait et se plongeait dans ce sentiment d’innocence qu’était le déni. Elle se préservait, elle se rassurait mais elle se voyait agir, elle se voyait jouant de la lame sur le corps de celle qui, avec quelques modifications, aurait pu être son sosie parfait.

Les larmes se mirent à couler seules. L’eau salé traçant des sillons dans la poussière qui s’était accrochée à son visage pâle. C’était rare de la voir ainsi, le regard dans le vide, les larmes coulantes et le corps tremblant comme si elle n’était que feuille subissant le vent. Elle avait envie de vomir, de recracher ses entrailles. Elle avait envie qu’on la pince, qu’on la gifle à lui en laisser une trace sur la joue pour qu’elle se réveille et sorte de cette spirale étrange.

A cet instant, le Moine n’existait plus, ce n’était qu’un arbre dans le décor pour la jeune femme et le serpent, lui, il n’était que branche au sol. Elle était seule dans la clairière enfin non, pas seule, il y avait cette femme aussi, son alter-ego. Elle rêvait enfin c’était ce qu’elle pensait, elle imaginait être prisonnière dans un rêve cauchemardesque mais la réalité la rattrapa tout comme elle rattrapait chaque détail de la vie.

Le hululement d’un hibou, l’odeur du sang, les larmes sur ses joues, la voix de l’homme. C’était réel tout ça et c’était elle qui en était l’auteure. Elle choisit la facilité, elle choisit de s’éloigner. Elle devait marcher, tout remettre en ordre dans sa tête et répondre à l’homme au masque de sang.

Ses jambes la portaient par un miracle et elle tremblait toujours autant, les doigts crispés sur sa baguette qu’elle lâcha dans une frénésie paranoïaque. Et si elle recommençait ? Et si, maintenant, elle s’en prenait à l’homme par pure folie ? Elle ne le ferait pas, elle le savait et combien même elle pourrait essayer, il suffirait d’un coup de baguette pour que l’homme la stoppe. La tue.

Elle pouvait fuir… Partir en courant sans se retourner, courir à en perdre halène et à en cracher ses poumons, s’enfonçant dans la forêt pour se cacher mais fuir n’était pas la solution. Ce n’était jamais la bonne issue. Les choses fuies terminaient toujours par revenir et toujours plus fortes, plus violentes.

Temperence choisit de s’asseoir sur une souche qui traînait là. Elle était à quoi ? Une dizaine de mètre de l’homme tout au plus ? Elle n’allait pas fuir mais elle avait besoin de respirer, de réfléchir. Qu’avait-elle ressenti ?

Elle planta le nez au ciel et ferma les yeux, la scène se jouant sur ses paupières closes. Elle voulait ouvrir les yeux, stopper la cinématique de l’horreur mais elle n’avait pas le droit, elle ne pouvait pas. Accepter la chose était le seul moyen de rester saine d’esprit, de ne pas sombrer dans la folie, de ne pas se laisser submerger par les événements. Si elle acceptait, les démons ne viendraient pas la hanter ou alors ils seraient moins forts, moins… moins. Les larmes coulaient toujours sur ses joues, elle n’arrivait pas à les arrêter, elle n’en avait pas la force.

« Vous y prenez du plaisir à tuer ? Je veux dire, est-ce que cela vous procure la moindre sensation de bien être ou bien au contraire, est-ce que ça vous donne juste envie de vous frotter la peau à la paille de fer pour être certain qu’il ne restera aucune trace de sang collée à vous ? »

Les mots étaient difficiles à dire. Sa voix était chevrotante et faible, elle n’avait même pas la certitude qu’il ait entendu. Les larmes cessaient de couler et la respiration se calmait mais ses muscles restaient tendus de la même manière que les poils d’un chien sentant le danger se hérissaient.

« Pour répondre à votre question, je n’en sais rien. Je me sens…. Vide ? C’est comme si je n’avais plus de force. Je… Je n’arrive pas à croire que c’est moi mais les faits sont là et la scène se joue encore au fond de mon esprit. J’ai l’impression que mes boyaux se tordent dans tous les sens et… je… j’ai peur. »

Les derniers mots avaient été chuchotés mais elle jouait la carte de l’honnêteté pour aider l’homme à la comprendre. Si elle se mettait à mentir, il le verrait de toutes manière alors à quoi bon se laisser aller au mensonge quand la vérité pouvait être une véritable clé.

Elle ne le regardait pas, tournant le dos à la scène et à l’homme au masque de sang comme pour se préserver encore, pour préserver ce qu’il restait d’innocent en elle. Elle avait bu, elle avait fumé, elle s’était droguée, elle avait volé mais tuer… torturer… c’était une première. C’était comme si elle passait du petit bain à l’océan. Soit elle allait réussir à nager et sauver sa peau, soit la mer allait la dévorer d’un seul coup de dent sans qu’elle ne puisse espérer survivre... garder un esprit sain.
Mangemort 67
Mangemort 67
Mangemort à la retraite
Mangemort
à la retraite
Année à Poudlard : Aucune année renseignée

Matière optionnelle : Pas encore disponible

Spécialité(s) : Transplanage
Fourchelang


Une petite clairière pour un entraînement - Page 22 Empty
Re: Une petite clairière pour un entraînement
Mangemort 67, le  Jeu 3 Mai - 11:38

La panique saisit la jeune sorcière. Silencieuse et pourtant son corps tremblant annonçait la couleur.

Alors que la jeune femme agonisait, si elle n'était pas déjà morte, voilà que sa meurtrière révélait ses états d'âme. Ôter la vie à quelqu'un, un être magique ou non, déchirait chaque fois un petit peu plus notre humanité. Impossible de retourner en arrière. Je ne comptais plus les victimes même la première s'était noyé dans la rivière de sang que j'avais faite couler. Depuis tant d'années, j'avais ôté des vies. Pourtant je savais que c'était pour la Cause. Exigeante et affamée, difficile d'en faire autrement. Pour ouvrir les yeux de ce monde aveuglé par les lois et les habitudes obsolètes.

Forger, former la jeunesse était la garanti que même si je rendais les armes, la Cause ne mourrait pas. Mais, il y avait encore du travail à fournir lorsque je voyais la crise de conscience que l'apprentie mage noire était en train de faire. Les mots qui sortiraient de ma bouche devaient être minutieusement choisis.

- Il faut voir au-delà du fait de tuer. Nous ne le faisons pas sans raison. Nous nous battons pour nos libertés. Trop longtemps nous avons subi l'emprise et l'abus de pouvoir du Ministère, trop longtemps nous avons été bâillonnés nous luttons pour que cela prenne fin.

Un mal pour un bien, voilà ce que j'aurais pu dire. Sauf que tuer une personne ne pouvait être justifié de la sorte.

- Tant que le Ministre restera sur sa position, les innocents en feront les frais. Nous concentrons nos attaques pour que la population se réveille, car elle reste sourde à nos cris. Ne te laisse pas submerger. Sois forte, prends en main ton avenir.

L'entraînement n'était pas terminé, je comptais lui montrer un acte de magie noire redouté de beaucoup. Mais si je le faisais maintenant, il manquerait une élève dans le Château.

- Elle n'avait rien fait, cette jeune fille. Je ne vais pas te mentir. Mais te confronter à un ennemi, expérimenté, était courir un autre gros risque. Comprenait-elle la nécessité de certains actes ?




Temperence Black
Temperence Black
Serpentard
Serpentard
Année à Poudlard : Diplômé(e)

Matière optionnelle : Arithmancie

Spécialité(s) : Aucune spécialité enregistrée actuellement.


Une petite clairière pour un entraînement - Page 22 Empty
Re: Une petite clairière pour un entraînement
Temperence Black, le  Mer 23 Mai - 21:46

Elle écoutait sagement. Elle n’avait que ça à faire, se taire et écouter pour ne pas se laisser happer par ses démons et se perdre dans l’immensité de la spirale du mal et des remords. Elle écoutait le moine, la voix du sage et il avait raison. Elle comprenait ce qu’il disait et il disait vrai.

Temeprence revenait à elle, reprenait le contrôle de son être. Une larme se laissa couler le long de sa joue et elle ne prit pas la peine de l’essuyer, préférant laisser couler la salée pour ne pas inonder son cerveau de remord. Il valait mieux que ça sorte et combien même le maître-moine pouvait la voir, elle s’en moquait. Il la verrait verser quelques larmes, des larmes de douleurs, pas de tristesse mais il en verrait, peut-être, sûrement s’il désirait continuer l’aventure et faire de la jeune femme son élève.

Certains mots la percutaient plus que d’autre, lui rappelaient pourquoi elle faisait tout ça, pourquoi le chemin de l’ombre l’attirait avec plus de force que le chemin de la droiture et des aurors, pseudo-justiciers. Le secret magique était une chose de conserver depuis longtemps, trop longtemps. Il fallait que ça sorte un jour, que le monde entier puisse observer la grandeur de certaines personnes, des « élus ». Dans le fond, n’était-ce pas ce qu’étaient les sorciers ? Des élus ?

Elle songeait aux paroles de l’homme tout en pivotant pour l’observer, pour observer la mère lune laisser glisser un de ses doigts-rayons sur lui et le spectacle sanglant juste derrière. Elle avait peur, oui. Elle tremblait encore un peu mais elle se redressa et approcha, elle revenait à lui comme un enfant revenait à ses parents. Il n’y avait aucune guerre capable de se jouer sans dégâts, sans avoir de sang sur les mains. Il suffisait de regarder l’histoire moldu pour constater combien l’humain sans magie n’avait pas peur d’user des pires choses pour se faire entendre et marquer l’histoire.

« Je crois que je vois… » La voix était basse mais elle était là, elle n’était pas partie et elle, Temperence, elle avançait vers l’homme, revenait à ses côtés. « Aucune guerre ne peut se jouer sans qu’il n’y ai de mort ou sans verser une seule goute de sang. Les deux clans veulent avoir les mains propres mais c’est une guerre de sourd qui se joue alors il faut oser et montrer son pouvoir… »

Elle parlait et réfléchissait en même temps, offrant à l’homme son raisonnement même s’il était encore bancal ou imprécis. Peut-être prendrait-il la parole et ajouterait-il sa pierre à l’édifice mental que se forgeait Temperence, peut-être ne dirait-il rien.

« Depuis la naissance de l’Homme, il y a des guerres. Ça a toujours été comme ça. L’Homme a besoin de se battre pour s’imposer même si la guerre n’est pas toujours utile, les gens sont butés et ne veulent pas comprendre alors, si on désire qu’ils comprennent et acceptent d’écouter attentivement et non seulement entendre, il faut qu’on se montre et pour cela, il faut toucher les cordes sensibles. Chez les sorciers, la corde sensible est le secret magique, celle qui nous bride et nous cache alors que nous avons le droit de nous dévoiler, de dire qui nous sommes sauf que le ministère ne veut pas… Pourquoi je ne sais pas… Peut-être à cause du traitement que les moldus affligeaient aux sorciers vers le Moyen-Age… C’est assez brumeux. »

Elle était à son niveau, faisant face à la scène, assumant lentement son acte de torture. Elle ne savait pas vraiment ce à quoi elle pensait en s’avançant vers la victime dorénavant et en s’abaissant à sa hauteur. Peut-être était-ce à elle qu’elle adressait ses mots plus qu’à l’homme. Elle ne savait pas vraiment.

« La magie détruit mais elle peut aussi réparer. D’un coup de baguette, je pourrais faire s’envoler ses blessures mais le Ministère s’en moquerait bien. Ils leur suffiraient de lancer un sortilège d’oubli, de me donner une amande et l’histoire serait terminée. En la blessant, nous marquons dans son être le souvenir de la magie… Après, elle ne pouvait se défendre face à moi. Je reste plus forte grâce à la magie mais si elle avait eu une arme, comme ce couteau, elle aurait pu me toucher et me tuer. »
Mangemort 67
Mangemort 67
Mangemort à la retraite
Mangemort
à la retraite
Année à Poudlard : Aucune année renseignée

Matière optionnelle : Pas encore disponible

Spécialité(s) : Transplanage
Fourchelang


Une petite clairière pour un entraînement - Page 22 Empty
Re: Une petite clairière pour un entraînement
Mangemort 67, le  Dim 17 Juin - 9:31

Forger cette arme avait semblé difficile au début. Mais petit à petit, l'idéologie de l'Ordre Noir faisait son chemin dans l'esprit de la sorcière. Démontant sur son passage toutes les structures préfabriqués et implantées par le Ministère.

Des mots sortent de sa bouche, formant des phrases, un discours. Doux et agressif, puissant et profond. Les mots peuvent être dangereux lorsqu'ils sont bien manipulés et je sens qu'avec le temps, les siens pourront nous aider à faire entendre notre voix. Simplement, dans les rangs des Ténèbres, je n'accepte pas les sorcières et les sorciers uniquement parce qu'ils sont de bon orateurs... Non, bien sûr que non. Elle doit être le fer dans lance dont je pourrai lâcher la frénésie tueuse sur le champ de bataille. Il y avait encore du chemin pour arriver à une telle chose mais à présent le fer était chaud et il était temps pour moi de lui donner le forme que je désirais.

- Le Secret a été une bonne chose pour notre peuple magique, j'en ai conscience. Mais son temps est révolu. Nous avons posé les fondations du civilisation qui n'attend qu'à s'exposer au grand jour.

Je marchai tranquillement vers le cadavre de la jeune femme, car elle avait rendu son dernier souffle. Du moins, de son vivant.

- Trêve de paroles, défends-toi ! Mortuis Resurgunt Oboediunt Me.

Alors que la vie avait quitté la jeune femme sur le sol, voilà qu'elle se remettait à bouger grâce aux fils invisibles de ma baguette. Se remettant sur ses jambes, la voilà prête à s'en prendre à la jeune Temperence. La Magie noire se dévoile devant tes yeux ma petite, que vas-tu donc faire face à la Mort ?

- La voix sur laquelle tu t'engages ne sera pas de tout repos !

À mains nues, l'inferius les tendait vers son adversaire pour lui infliger quelques griffures qui marqueraient probablement sa peau pendant un long moment.



Temperence Black
Temperence Black
Serpentard
Serpentard
Année à Poudlard : Diplômé(e)

Matière optionnelle : Arithmancie

Spécialité(s) : Aucune spécialité enregistrée actuellement.


Une petite clairière pour un entraînement - Page 22 Empty
Re: Une petite clairière pour un entraînement
Temperence Black, le  Mer 4 Juil - 0:48

Il choisit de répondre. De poser quelques mots à son tour sans pour autant prendre réellement part à ce débat solitaire, à ce monologue d’une idéologie en développement dans l’esprit toujours malléable de la française qui se découvrait peu à peu, comme on se découvrait à tout âge de la vie.

Elle lui offrit un sourire tendre. Elle pouvait bien faire ça, lui offrir un geste de chaleur, donner un peu de chaleur à l’âme se cachant derrière ce masque sanglant. Il restait un homme après tout, un simple homme avant d’être un seigneur. Et comme tous les Hommes, un sourire faisait toujours plaisir, ou pas.

Le moment de tendresse fut de courte durée, un simple instant fugace dans la profondeur de cette soirée éducative. Une drôle d’éducation, certes, mais une éducation tout de même si on y réfléchissait bien. Une éducation de l’esprit, une éducation de la peur, du contrôle de soi. Un travail sur soi.

Il fut vif le maître rouge. Au départ, il déambulait simplement, marchant à pas lents vers ce qui avait été une jeune fille pleine de vie mais il ne restait plus qu’un cadavre à présent. Sa première victime. La dernière, elle ne pensait pas mais la première et cet acte allait la changer, elle le savait. Prendre une vie, ce n’était pas une chose anodine. Arracher le dernier souffle d’une personne, faire taire son existence était une véritable épreuve et changeait irrémédiablement la personne fautive de l’acte.

Temperence, elle, ne savait pas ce que cela avait déclenché en elle. Chez certains, c’était la folie, chez d’autres, la peur. Elle ne pensait devenir folle et la peur qu’elle éprouvait finirait par passer, elle le savait car les peurs finissaient toujours par fuir, un jour. Elle respirait calmement, ignorant l’odeur rouillée du sang qui la tâchait. Même en faisant des efforts, le sang l’avait touché, il s’était déposé sur la blanche colombe, donnant une teinte rosée à ses plumes immaculées pour le reste de son éternité.

Elle ne pouvait plus reculer maintenant, sinon c’était le précipice qui l’attendait. La chute, inexorable.

Un mouvement de surprise.
Des mains qui la touchent.
Des ongles qui la griffent.

Elle venait de se faire avoir, comme une bleue mais n’était-ce pas ce qu’elle était ? Une véritable bleue dans le domaine ? Bref, elle venait de se faire attaquer par le cadavre de sa première victime, de sa première vie volée. Il fallait se battre, se défendre contre le fantôme de la jeune fille à qui elle avait arraché la perle précieuse nommée Vie.

Œil pour œil, dent pour dent. Elle allait y laisser des morceaux de tout. De son âme, de sa raison, de sa chaire mais elle allait se battre et montrer qu’elle savait faire, qu’elle savait utiliser la magie de la même manière qu’elle réussissait à manipuler les mots. Le tranchant des mots et la locution de l’arme.

Ses doigts récupérèrent sa baguette dans un geste rapide tandis qu’elle envoyait un coup pour repousser le cadavre la touchant. Les deux sangs se mêlaient sur sa peau. Sang de victime et d’assassin. Repulso et le corps bascula vers l’arrière, une distance raisonnable se plaça entre les deux belligérantes. Le sort réussit, 5 mètres les séparaient alors Temperence en profita, il était temps de mettre en œuvre ce qu’elle avait appris.

Artes Constringitur. Concentration fugace. Des pointes de glaces apparurent sur le sol, à ses pieds. C’était parfait, elle n’avait besoin que de cela pour finir ce qu’elle avait envie de faire, une technique qu’elle avait déjà vu par le passé lors d’un duel en cours, sous l’œil de l’incorrigible Benbow qui l’avait alors mis à la porte avec son camarade. Oppugno et les débris partirent en direction de la morte pour se planter dans sa chaire de pantin désarticulé. Déchirant la peau et arrachant la viande.


HRP:
Mangemort 67
Mangemort 67
Mangemort à la retraite
Mangemort
à la retraite
Année à Poudlard : Aucune année renseignée

Matière optionnelle : Pas encore disponible

Spécialité(s) : Transplanage
Fourchelang


Une petite clairière pour un entraînement - Page 22 Empty
Re: Une petite clairière pour un entraînement
Mangemort 67, le  Ven 20 Juil - 9:54

- Toujours se méfier des morts, ils dorment rarement éternellement. Sourire carnassier qui se dessine sous mon masque. À force de rappeler des cadavres à la vie, je commençais à y prendre goût. Car, la Mort, dans l'esprit collectif semble être quelque chose de définitif, impossible à empêcher, même pour quelques minutes. Et pourtant, la Magie permettait des actes incroyables.

La petite se défendait et comprenait bien qu'elle avait meilleur temps de rester loin de la créature mais sa riposte par contre n'arrêtera pas la morte-vivante. Bien que ces sortilèges atteignaient leur cible, ceux-ci n'avaient réussi qu'abîmer le corps sans vie de la feue la jeune fille.

- Encore une preuve que Poudlard faillie à son rôle d'éducateur. Se contentant de vous apprendre le strict minimum pour que vous soyez des sorcières et sorciers au rabais ! LE FEU ! LE FEU PEUT METTRE FIN À CETTE IMMONDE CRÉATURE !

Osera-t-elle créer une torse mouvante de ce corps qui lui ressemble encore un peu malgré les blessures subies ? L'entraînement approchait de la fin. La fatigue devait commencer à prendre possession de son corps petit à petit et je sentais que ma réserve magique avait bien entamé par ce dernier sortilège.

Alors, arriveras-tu à te concentrer et mettre fin à cet inferius qui accourait à nouveau vers toi malgré quelques tendons et os brisés ?


Temperence Black
Temperence Black
Serpentard
Serpentard
Année à Poudlard : Diplômé(e)

Matière optionnelle : Arithmancie

Spécialité(s) : Aucune spécialité enregistrée actuellement.


Une petite clairière pour un entraînement - Page 22 Empty
Re: Une petite clairière pour un entraînement
Temperence Black, le  Jeu 16 Aoû - 18:46

Temperence repoussait la chose comme elle le pouvait. La chose. Ce n’était plus une humaine mais ce n’était pas une morte pour autant, une sorte de pantin humain, un jouet, une vulgaire marionnette. Si par le passé Temperence s’était moquée du temps en le capturant dans des images, l’homme au masque de sang, lui, se moquait de la mort en réveillant ses enfants à coup de magie et de puissance. Il y laissait des plumes tout comme elle y laissait de la chaire et du sang.

Elle sentit ses forces faiblir avec lenteur, comme si on drainait son énergie tout doucement. Elle n’allait pas tenir éternellement à se battre ainsi, la fatigue allait l’emporter sur sa personne. Ses muscles commençaient à se faire sentir et son haut s’humidifiait sous sa chaleur corporelle qui était haute, comme à la suite d’un effort intense.

Des mots lui parvinrent aux oreilles. Ils étaient loin mais compréhensibles. Si loin et sourd mais tranchants et durs. Le feu. Il fallait faire naître le feu pour lui ôter l’éclat de vie corrompu qui continuait à faire du corps de la défunte un pantin idéale, un pantin qui ne ressentait pas la douleur, ni la peur. Une arme de guerre à l’état pur.

Elle était sous le choc. Lui mettre le feu, elle devait mettre le feu à ce corps qui ressemblait au sien comme deux gouttes d’eau, à sa presque jumelle inconnue. Il n’y avait plus qu’elle et sa consœur. Le mangemort n’était plus là, elle ne le voyait plus de la même manière qu’elle ne voyait plus ce qui l’entourait, il n’y avait plus qu’Elle et elle puis du noir. Que du noir.

Elle se tenait là, debout face à son double trouble. Elle devait lui mettre le feu, elle devait exploser son reflet étrange d’un coup de poing dans le miroir, d’un coup de baguette incendiaire. Elle le devait. Il le fallait. C’était elle ou Elle.

La prise de conscience violente. L’abaissement de la baguette pour laisser le cadavre l’approcher à une vitesse fulgurante. Le coup de point dans le miroir. L’incendio qui sort de ses lèvres pour faire naître des flammes sur le corps semi-mort. Les corps se touchaient presque, il n’y avait plus que quelques centimètres entre la peau de Temperence et d’Elle. Un nouveau coup de l’être infâme pour marquer le corps de Temperence d’une nouvelle marque avant de laisser le feu ronger sa chaire.

L’être se rendait compte de la situation, il sentait qu’il partait, qu’il se dirigeait vers la mort incontournable, vers la mort définitive. Temperence laissa le feu la marquer en approchant son visage de celui de la défunte jeune femme qui commençait doucement à se faire dévorer par les flammes.

Retourne dans la mort, retourne à la terre. Ce monde n’est plus pour toi maintenant.

La voix était douce comme du miel, elle parlait au cadavre qui ne la comprenait pas comme on parlait à un enfant qui venait de faire un cauchemar. Elle embrassa doucement les lèvres de la défunte. Elle embrassait la mort d’une caresse avant de la laisser s’embraser pour ne devenir que flamme et cendre.

Temperence se retourna vers l’homme au masque de sang, elle avait gagné. Elle était abimée, certes, mais elle avait gagné la bataille contre la mort.

Mangemort 67
Mangemort 67
Mangemort à la retraite
Mangemort
à la retraite
Année à Poudlard : Aucune année renseignée

Matière optionnelle : Pas encore disponible

Spécialité(s) : Transplanage
Fourchelang


Une petite clairière pour un entraînement - Page 22 Empty
Re: Une petite clairière pour un entraînement
Mangemort 67, le  Ven 31 Aoû - 10:33

Le spectacle continuait de se dérouler sous mes yeux. Mes conseils, ou mes ordres, semblaient porter leurs fruits. Temperence se décida enfin à répondre de manière radicale. Les flemmes dansèrent éclairant cette sombre nuit où l'élève était initiée à ce que la Magie pouvait faire de plus contre-nature.

La cérémonie funéraire commença et silencieux, j'observai la scène. Comme un chant, le vent se leva et fit bouger les feuilles, hurlant la fin d'un combat mortel. Murmurant quelle terrible épreuve la jeune sorcière venait de traverser. Les enseignements de cette soirée étaient riches. C'en était certain. Autant pour elle que pour moi.

Alors que le cadavre brûlait, voilà qu'elle me fit face. Je ne savais pas si c'était pour attendre ce que je pouvais lui réserver ou une preuve de je suis toujours debout mais arrêtons-là.

- Tu peux te détendre. Nous en avons terminé pour aujourd'hui. Impossible de dire combien de temps nous avions pris pour ce bal funeste mais il était temps d'en mettre fin.

- Tes émotions sont encore bien trop présentes. Tes adversaires seront plus malins que cet inferius, n'hésite pas autant. Ces quelques conseils qui serviront de bases pour d'autres entraînements.

N'hésite pas à t'entraîner seule avant qu'on se revoit. Va dormir, tu en as bien besoin. Et reste à l'écoute de l'appel des Ténèbres, elles peuvent exiger ta présence n'importe quand.

Et sur ces mots, je quittai les lieux puis transplanai. La petite avait encore beaucoup à apprendre mais avait un réel potentiel.

Départ de 67





Temperence Black
Temperence Black
Serpentard
Serpentard
Année à Poudlard : Diplômé(e)

Matière optionnelle : Arithmancie

Spécialité(s) : Aucune spécialité enregistrée actuellement.


Une petite clairière pour un entraînement - Page 22 Empty
Re: Une petite clairière pour un entraînement
Temperence Black, le  Jeu 4 Oct - 21:47

Tendue. Elle était tendue et ce n’était pas un euphémisme que de dire ça. Elle ne savait pas ce qui allait l’attendre maintenant que la moldue avait rendu son dernier souffle, son dernier soupire… pour la seconde fois de la soirée. Elle offrit un sourire bancal quand l’homme masqué lui dit que c’en était terminé de la soirée, qu’elle pouvait se détendre.

Un soupire sortit entre ses lèvres et elle hésita un instant à s’asseoir à même le sol mais elle ne le fit pas, restant debout, restant droite devant celui qui était son mentor rouge et noir, celui qui l’aidait à apprivoiser ce rouge et ce noir qui coulaient en elle comme l’eau d’une rivière ou les larmes d’une fontaine.

Elle acquiesça tandis qu’il posait quelques mots, elle n’était pas parfaite, elle devait réussir à se séparer de ses émotions, à ne pas les laisser prendre le contrôle sur son corps sinon elle ne tiendrait pas, sinon elle virerait folle plus vite encore qu’un coquelicot se fanant. Elle allait essayer, elle allait tout faire pour, tout faire pour savoir dissocier ces sentiments qui la forçaient à trop réfléchir, à trop ressentir.

Un dernier conseil posé avant de disparaître avec son serpent, la laissant seule dans cette clairière dévorée par la morbide odeur du sang et de cochon grillé. La lune, haute dans le ciel, jugeait l’acte passivement et les étoiles se cachaient derrière les nuages. Avaient-elles peur ? Se cachaient-elle de la jeune ?

Elle ne savait pas vraiment, elle ne savait plus où elle en était en réalité. Elle avait besoin de partir, de dormir. Sur les conseils du mage sombre, elle fit demi-tour et, d’un coup de baguette, fit s’envoler les cendres du corps dans un evanesco des plus morbides. Ce serait comme si cette fille avait tout simplement disparu de la surface de la Terre, comme si elle s’était envolée, tout simplement.

Un pas.
Deux pas.
Trois pas en arrière et retour au château pour s’endormir dans un sommeil sans rêve.

Fin du RP
Merci pour ces mots.
Tu sais où me trouver pour
débuter une nouvelle valse
entre nos plumes ♥

Invité
Anonymous
Invité

Une petite clairière pour un entraînement - Page 22 Empty
Re: Une petite clairière pour un entraînement
Invité, le  Mar 12 Fév - 19:07






Trasïm & April Lawrence


Tu as fuis ton domicile, cette nuit, parce que tu n’arrives pas à dormir. Debout, là, au milieu de la clairière au sein de la forêt interdite, tu laisses le vent faire virevolter tes cheveux. Pendant ce temps, tu gardes les paupières closes parce que tu aimerais oubliée ce cauchemar qui hante tes nuits depuis des années. Revoir le visage de cette Vélane, ce sourire malsain, réveille en toi, des souvenirs que tu aimerais mettre de côté. Alors, dans le noir, au milieu de cette verdure, en pleine nature, tu te décides d’approcher au plus près des étoiles, ce soir. Tu te risques à faire l’impensable pour un prochain numéro aussi. Tu as même plus le temps d’installer des rubans aux branches d’un arbre qui te paraissaient, solides, dans un premier temps. D’un soupire, tu t’en approches pour tester ton équilibre avant de gagner en hauteur, grimpant progressivement plus haut. Arrivée à mi-parcours, tu joues avec ce dernier pour le nouer autour de ta taille et de tes jambes jusqu’à te laisser redescendre en virevoltant dans les airs. Tu joues avec la gravité, avec ta vie aussi, tu en as bien conscience, mais tu t’en fiches tant que ça te permettes de t’amuser à ton tour, c’est ta façon à toi de ne plus penser à rien d’autres qu’à créer des rêves pour les autres aussi. Et après une multitude de figures aériennes, tu te décides à te nicher sur le sommet de cette branche avec une certaine agilité qui t’est propre. Tu colles ton dos au tronc avant de regarder le ciel avec cette air mélancolique sur le visage. Te disant, sans doute, qu’un jour, tu aimerais devenir comme l’une d’entre elle. Si belle, si rayonnante, et pourtant, tu n’y arrives pas. D’une larme qui s’écoule sur ta joue, tu repenses à ces mots prononcés par la voix de cette fille et surtout de l’être qui t’a déchiré le cœur. Quand Plume n’est pas avec toi, tu te demandes encore comment faire pour garder le sourire, lorsque ta chienne, elle, semble comblée d’un peu, ce vide béant dans ta poitrine. Alors, silencieusement, tu soupires tout en descendant de ton perchoir, jusqu’à ranger tes rubans, puis, tu commences à marcher à pas de souris, restant sur tes gardes pour atteindre les barrières de cette clairière avec une certaine discrétion, quand même, pour ensuite, sursauter au premier bruit que tu entends. Tu ne sais pas trop d’où ça vient, mais ton premier réflexe est de prendre ton sac près de toi et ta baguette dans l’autre main tout en la pointant devant toi, même si tu es dans un noir presqu’absolu. Tu aurais bien envie de lancer un « Lumos Maxima »… Mais tu te dis que tu aurais l’air bête s’il n’y a personne, pas même un animal. Finalement, tu te concentres que sur ta marche pour ne pas prêter attention à ce bruit étrange, puisque d’après toi, tu penses que ta fatigue te joue des tours.
 
CODAGE PAR AMATIS
 
Trasïm
Trasïm
Apprenti.e sorcier.ière
Apprenti.e sorcier.ière
Année à Poudlard : Aucune année renseignée

Matière optionnelle : Pas encore disponible

Spécialité(s) : Aucune spécialité enregistrée actuellement.


Une petite clairière pour un entraînement - Page 22 Empty
Re: Une petite clairière pour un entraînement
Trasïm, le  Mer 13 Fév - 14:28

La danseuse au clair de lune
avec April Lawrence

La forêt interdite recèle mille et un mystères aux yeux des non initiés, mais elle recèle également et surtout mille et un dangers pour ceux qui ne sont pas préparés. Point de sortie préféré des élèves aux idées nocturnes, point d'entrée préféré des ombres qui cherchent à s’immiscer dans l'académie, lieu de passage à veiller et à surveiller avant tout autre.

Physiquement... plus âgé que la réalité, le jeune phénix arpente les bois, l'oreille aux aguets et l’œil vif malgré les rides qui lui parcourent le visage. Voilà quelques jours seulement qu'il s'est engagé dans la lutte auprès du groupe formé par les Phénix. Un combat bien trop grand pour que l'on puisse s'y attaquer seul, il a bien été forcé de l'admettre... retrouver une équipe sur laquelle compter est un sentiment rassurant pour lui.

Le vent secoue doucement les branches, faisant tomber les premières feuilles du printemps et les les dernières feuilles de l'automne. Dans l'ombre, une silhouette se découpe du reste, gesticulant autour des troncs et des branches... avant de se laisser tomber. La voilà qui s'éloigne à pas de loup, je fais un pas en avant et la voilà qui s'arrête, baguette à la main. Quelques secondes s'écoulent, puis elle reprends sa marche, silencieux. J'hésite un court instant, avant de sortir des feuillages, m'appuyant contre le tronc d'un arbre, lançant à voix haute: Belle soirée, n'est-ce pas ?
Invité
Anonymous
Invité

Une petite clairière pour un entraînement - Page 22 Empty
Re: Une petite clairière pour un entraînement
Invité, le  Mer 13 Fév - 20:05






Trasïm & April Lawrence


Soudainement, une voix masculine semble s’installer dans l’air, ton regard finit par faire le lien avec le visage que tu aperçois d’un air étonné, lorsqu’il s’extirpe hors des fourrés. Son corps s’appuie contre un arbre et toi, tu sursautes à la suite de tout ces gestes exécutés dans le même temps de ton état de surprise, visiblement sous le choc de l’apparition de l’inconnu dans ton champs de vision.

- « Qu’est-ce… »

Ensuite, tu fronces les paupières au moment où tu te demandes ce qui peut bien le pousser à jouer à « cache-cache » à son âge, parce qu’il avait tout l’air d’être une personne assez âgé, tout de même. À cette réflexion, tu souris discrêtement parce que ça t’amuse un peu de pouvoir te distraire. C’est ta façon à toi, de gérer ton stresse, tes états de panique aussi.

- « Hein… Oh, oui, je l’avoue… »

Puis, tu te contentes de t’approcher de l’Inconnu, peu bavard, pour t’apercevoir qu’aux premiers regards, il n’a pas l’air d’être un vieux méchant comme tu l’avais décrit à ce jeune Osvald. Enfin, tu ne t’es basée que sur des rumeurs de couloirs, à l’époque où tu étais encore à Poudlard. Tu passes la lanière de ton sac à ton épaule, bien que tu gardes ta baguette en moi. À l’aide d’un #Lumos tout simple, tu éclaires un peu autour de toi, espérant pouvoir aussi apercevoir avec plus de facilité, la silhouette de ce que tu penses être un homme, du moins. Tu espères même t’attendre à apercevoir son visage aussi, simplement pour pouvoir mettre un visage sur la voix que tu entends.

- « Je pensais être seule, ici, je ne faisais que m’entrainer pour un prochain spectacle. J’espère ne pas vous avoir dérangé… »

Après tout, même si tu es une Artiste de Cirque, désormais, ça n’a pas empêché ta famille de t’apprendre les bonnes manières. Tant est si bien que tu t’excuses à ta manière auprès de cette personne. Puis, par simple politesse, encore, tu tires ta révérences pour recommencer à t’éloigner de peur d’avoir trop empiéter sur son espace privé. Et lorsque tu es à une distance raisonnable, tu te demandes si tu devrais en profiter pour te mettre à « fuir en courant » ou « à rester plantée là ». Quoi qu’il en soit, pour l’instant, tu fais face à ton dilemme interne, et tente d’envisager la meilleure des options tout en t’apprêtant à faire face à chacun des regrets que tu rencontreras, quelque soit ton choix, ta décision finale, après tout.
 
CODAGE PAR AMATIS
 
Trasïm
Trasïm
Apprenti.e sorcier.ière
Apprenti.e sorcier.ière
Année à Poudlard : Aucune année renseignée

Matière optionnelle : Pas encore disponible

Spécialité(s) : Aucune spécialité enregistrée actuellement.


Une petite clairière pour un entraînement - Page 22 Empty
Re: Une petite clairière pour un entraînement
Trasïm, le  Mar 19 Fév - 13:15

Doucement, elle approche en allumant sa baguette, sans doute pour y voir un peu mieux mon visage dans la nuit. C'est drôle, les gens sont incapables de parler avec quelqu'un qu'ils ne voient pas... comme si avoir l'autre en face de soi était un prérequis indispensable à toute conversation. Pourtant, se montrer n'est pas toujours la meilleure des choses pour communiquer avec un inconnu. L'on entends souvent dire que les yeux sont le miroirs de l'âme. C'est peut-être pour cela qu'ils souhaitent à tout prix voir l'autre... s'ils savaient. Les yeux ne sont pas les miroirs, mais la porte de l'âme. M'avoir dérangé ? C'est moi qui vous ait interpellé, désolé de vous avoir fait sursauter de la sorte.

Il n'y a rien de plus dangereux que de donner à l'autre un libre accès à ses yeux. A moins de n'avoir rien à cacher, bien entendu. Il est dangereux de se balader seule, dans la forêt, de nuit. En plus des vieillards radoteurs et curieux l'on peut faire des rencontres bien moins sympathique... Le visage tourné vers le ciel, j'examine ce dernier, promenant mes yeux d'une étoile à une autre, m'arrêtant sur la lune avant de reprendre ma balade au fil des constellations. Vos mouvements ne sont pas ceux d'une amatrice... contorsionniste ? Gymnaste ?
Invité
Anonymous
Invité

Une petite clairière pour un entraînement - Page 22 Empty
Re: Une petite clairière pour un entraînement
Invité, le  Sam 2 Mar - 10:54






Trasïm & April Lawrence


Sans même que tu ne puisses y voir clair, tu l’entends cette voix. Elle te semble familière, te rappelant celle de ton père, quelque part. Alors, visiblement saine et sauve, tu ne sembles plus la craindre. Tu baisses ta baguette bien que tu la gardes en main. Tu ne fais que te tourner en direction de la personne qui joue avec toi, comme s’il était ton prédateur, ce qui fait de toi, sa proie. Il s’excuse de m’avoir fait sursauter et toi, tu ris parce que la remarque t’amuse. Bien qu’il essaye de te « faire peur » en te disant que les bois ne sont pas sûrs à la tombée de la nuit, tu repenses à la fois où tu as servies de garde du corps à ce garçon, tout droit sortie de « Poudlard » comme tu le supposais, quelques jours, auparavant.

- « Je suis rassurée de voir que je suis entre de bonnes mains, grâce à votre compagnie alors. »

Dis – tu d’une légère grimace positive. Parce que c’est tout toi, de vouloir tirer la langue pour montrer ta joie de vivre. Puis, tu accordes à l’obscurité, un sourire sur tes fines lèvres alors que tu replaces tes vêtements, et ton sac à sa bonne place sur ton épaule. Ensuite, je l’écoute encore, lorsqu’il me parle de mon talent d’Artiste, et à ce moment-là, je ne peux pas m’empêcher de rougir sous sa parole assez juste aussi.

- « C’est exact, je travaille dans un cirque en tant qu’Équilibriste-Contortionniste. J’ai toujours aimée approcher au plus près des étoiles sans user de la magie. Et puis, ça fait rêver les autres personnes aussi. »

Lorsque tu remarques que tu commences à trop parler, tu t’arrêtes soudainement pour te retenir de rougir davantage. On peut dire que tu es particulièrement chanceuse, parce que tu as réussis à faire de ta passion, ton métier. Donc, lorsque les jours défilent, tu les dévores avec avidité, tant tu t’amuses à chaque fois aussi.
 
CODAGE PAR AMATIS
 
Contenu sponsorisé

Une petite clairière pour un entraînement - Page 22 Empty
Re: Une petite clairière pour un entraînement
Contenu sponsorisé, le  

Page 22 sur 22

 Une petite clairière pour un entraînement

Aller à la page : Précédent  1 ... 12 ... 20, 21, 22

Permission de ce forum:Vous pouvez 
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Harry Potter 2005 :: ~¤~ Pré-au-Lard ~¤~ :: Forêt Interdite-

L'univers d'Harry Potter est la propriété de la Warner Bros ainsi que de J.K Rowling.
Tous droits réservés sur ce site ©Copyright Bureau RPG.