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The Thames n°3
Lizzie Cojocaru
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The Thames n°3
Lizzie Cojocaru, le  Lun 17 Déc - 13:28




Edito

À mi-chemin entre compétition martiale et trêve internationale, les Jeux Olympiques sont un véritable art diplomatique. Après s’être dévêtus de leur charge religieuse issue de l’antiquité grecque, ces sports se sont mondialisés et focalisés sur la quête du record... Et ce, dans les performances sportives autant que dans les infrastructures.
Les coûts sont devenus faramineux, et les enjeux économiques ont fortement divisé les populations locales au XXIe. Si l’agenda du comité prévoit la réorganisation urbaine après les jeux, les contraintes lors de la construction et de l’alimentation des centres olympiques étaient réelles, freinant l’enthousiasme des villes pour se porter candidates.

C’est avec les Jeux Olympiques de 2052 que l’engouement reprend à grande échelle. Comme nous l’évoquions dans la rétrospective de janvier, le Danemark a changé le tableau en remettant le vert au cœur des préoccupations. On se souvient des nouvelles professions de foi des villes olympiques après la médiatisation du site de Copenhague, dont l’intégralité de l’électricité provenait d’énergies renouvelables.

Pour réduire les coûts, la place des hologrammes s’est aussi mise au centre de la planification. C’est à Mumbai qu’on assiste pour la première fois à la délocalisation des jeux. En retransmettant les images 3Ds de la compétition dans des structures indiennes réduites, et ce en direct, l’Inde a pu envisager un stade olympique moins onéreux. Cela lui a aussi permis de donner une dimension plus humaine, de rendre l’événement plus accessible géographiquement, tout en maintenant le nombre de places vendues.

Cette approche s’est encore élargie aux Jeux Olympiques du Canada de 2068, pour lesquels la retransmission en 3D était assurée dans trente-deux stades répartis aux quatre coins du globe. De la même façon, les Jeux Olympiques d’hiver de Londres ne nécessiteront pas la mise en place de complexes olympiques au coût exorbitant. Nous privilégierons la retransmission par hologrammes dans diverses infrastructures... et surtout par l’Ultranet, pour les publics dotés du matériel adapté.

Madhu Singh


Une nation dans l'expectative


Quitter le symbolisme du stade gigantesque pouvait passer pour un pari risqué. Il s’agissait aussi de perdre la dimension quasi mystique, entretenue entre autres par la flamme olympique. Pourtant, c’est une perspective que la population accueille avec bienveillance. A Londres, 71% des personnes interrogées se disaient favorables voire très favorables à l’absence de nouveau stade à l’occasion des Jeux Olympiques.

Cette perspective est également attendue en raison de la création d’emplois, estimée à 300 000. Il y aura aussi une grande multiplicité de formations sur le terrain proposées pour l’occasion, avec une priorité accordée aux personnes au chômage depuis moins d’un an. Bien sûr, ce n’est pas que pour leurs potentialités économiques que les festivités nous égayent.

Si la préparation en elle-même est excitante, nous attendons aussi avec impatience de certains athlètes britanniques... En particulier, Tia Riley, détentrice du record national de médailles sur une seule édition des Jeux olympiques, fait son retour en biathlon. Côté ski de fond, et après s’être rétabli d’une blessure de ligaments, Eddie Sykes revient dans la course.

Un autre sportif extrêmement anticipé est Caio Martins Rodrigues, mari de la scientifique Léonor Dell, qui fait ses premiers Jeux Olympiques en patinage de vitesse. Sans oublier bien sûr l’arrivée de Xiu Juan Su en hockey sur glace — mais vous le savez sans doute déjà, puisque cette favorite est la 8e athlète la plus suivie au monde. Lors d’une allocution mardi dernier, la Première Ministre Barbara Steward a commenté cette fièvre nationale en espérant qu’elle durerait jusqu’aux jeux paralympiques de mars prochain.

Madhu Singh


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Re: The Thames n°3
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Le rôle de la
réalité virtuelle



L’ultranet fait son show aux JO

Depuis plus de 50 ans la retransmission en direct des épreuves des JO était assurée par la compagnie LGI, branche du groupe dominant de Leonard Kars dans l’audiovisuel. Bénéficiant de beaucoup d’appuis de la part de nombreux politiques, l’image d’entreprise “locale devenue nationale, 100% anglaise” a fait le succès de la LGI et depuis longtemps leur rôle dans les Jeux n’était plus à discuter. Pourtant cette année le comité décisionnaire des Jeux a surpris tout le monde en annonçant que c’est une jeune société originaire d’Inde qui s’occupera de coordonner toutes les diffusions. Pourquoi ce choix des plus atypiques vous demandez-vous ? Pour la simple et bonne raison que cette société assure pouvoir faire bien plus que de simples retransmissions à travers le monde, sur tous les appareils connectés et en hologrammes. Leur communiqué est on ne peut plus limpide : “N’avez-vous jamais rêvé d’être un athlète ?”, titre majestueux trônant au-dessus de l’image d’une famille ordinaire semblant jouer dans leur salon tout en étant sur la piste de course. C’est grâce à un astucieux mélange de capteurs, caméras et autres appareils à stimuli sensoriels qu’Amar Entertainment vous promet de vivre dans la peau des athlètes concurrents le temps de l’épreuve, sensations fortes garanties !

Si la condition première pour accéder à cette nouvelle façon d’assister aux Jeux Olympiques est bien entendu d’être connecté à l’Ultranet, pour les autres The Thames vous a préparé une petite liste explicative.
1) Pour une meilleure immersion les lunettes à réalité virtuelle sont hautement recommandées mais si vous disposez d’une installation d’écrans géants datant de maximum 2 ans ils feront également l’affaire.
2) Munissez-vous d’un bracelet capteur pour garder un oeil sur votre état de santé. En effet ce système n’est pas adapté à tout le monde, si vous avez le coeur fragile mieux vaut ne pas tenter l’expérience du saut à la perche en direct. Pour plus de sécurité activez dans les paramètres de votre bracelet les options suivantes : appel d’urgence et arrêt de l’appareil connecté (à savoir votre télévision ou lunettes RV).
Pour les plus téméraires activez les options : "enregistrez les performances" et "publication automatique". Ainsi vous pourrez gardez une trace de votre expérience et elle sera même partagée sur vos réseaux sociaux en temps réels !
3) Pour une expérience optimale installez vous dans une pièce où vous serez à l’aise et où vous ne risquez pas de vous cogner par inadvertance : la sécurité avant tout !
4) Avis aux commerçant : vous n’êtes pas autorisés à munir vos clients de matériel permettant l’immersion complète. Vous pouvez retrouver sur le site des Jeux Olympiques et de Amar Entertainment les conditions de sécurité obligatoires si toutefois vous souhaitiez tout de même offrir ce service. Une fois en règle et après inspection de votre établissement vous recevrez une autorisation de diffusion en immersion virtuelle.

Cecily Dickinson




Dans les coulisses d'Amélie Sky

Que serait une édition spéciale des JO tournée vers les hologrammes sans l'artiste qui les a rendus célèbres sur scène ; la chanteuse Amélie Sky ?
Le nouveau phénomène de la musique ultra-connectée est à n'en pas douter la personne toute désignée pour la cérémonie d'ouverture de ces nouveaux Jeux. Mettant constamment les prouesses technologiques de notre époque au service de l'art, The Thames vous livre ici les détails croustillants des préparatifs du grand soir.

Depuis le lancement de son nouvel album Legend of Night, déjà numéro un dans plusieurs pays, Amélie Sky est au centre de toutes les rumeurs : que va-t-elle chanter ? Comment va-t-elle apparaître ? Dans quelle tenue ? Avec combien d’hologrammes à ses côtés ? Tourbillon de questions qui n'en finissent pas et qui ne trouveront satisfaction que le jour J. tant attendu par ses fans.

Mais peut-être saurons-nous calmer votre soif d'informations, juste un peu, de quoi patienter jusque-là, grâce à notre reporter, Madhu Singh, qui a eu la chance d’assister à une répétition. Si nous ne pouvons pas tout vous révéler dans les moindres détails une chose est sûre : vous ne serez pas déçu ! La sono utilisée pour les répétitions disposait de 250 000 Watts ; nous vous laissons imaginer l’ampleur du programme pour le concert officiel… Autant vous dire que l’air n’en finit pas de vibrer, et que les images s’y mêlant sont d’autant plus impressionnantes.

Notre reporter raconte “Je ne m’étais pas autant amusé depuis la première fois où j’ai entendu quelqu’un parler après avoir pris de l’hélium. Il y avait tant de kissing cams et dancing cams qu’il était difficile de différencier les danseurs officiels des amateurs acceptés dans les coulisses.” Ont notamment été reconnus dans la petite assemblée Na So-Young, la plus proche amie de la chanteuse, mais aussi Ernest Flavile, le chorégraphe ayant organisé l’ensemble des performances de l’anniversaire de sa Majesté la Reine… Est-il responsable des figures retenues, ou un simple conseiller dans cette affaire ? Mystère et boules de gomme !

La star montante ne fait pas les choses à moitié et quand vient l'heure d'entrer en scène c'est au volant du tout nouveau modèle de voiture Robert Rob qu'elle crève l'écran de lumière dressé tel un rideau sur les planches. Quoi de plus logique pour des JO écologiques que la voiture électrique la plus tendance du moment ! Les plus fortunés se l'arrachent depuis sa mise en vente officielle et la chanteuse ne fait pas exception.

Quant aux hologrammes, attendus au tournant par tout le monde, ils sont montés d'un cran depuis leur dernière apparition durant les concerts de sa dernière tournée. D’après M. Singh, “La frénésie des corps se reflétait en une multitude d’hologrammes, tous plus vrais que nature. C’est une façon assez novatrice de mêler l’audience aux artistes, et pour un événement aussi participatif que les Jeux Olympiques, je pense que le rendu définitif risque fortement de nous étourdir…

Nous n'en dirons pas plus, il ne faudrait pas gâcher la surprise. Mais face à ce spectacle il est impossible de ne pas se poser des questions sur le réel et le numérique, le second devenant de plus en plus difficilement différenciable du premier. L'une des membres de l’équipe de maquillage interrogé sur place a commenté cette scène de “pure magie”. “Travailler avec Ms Sky, c’est passer 90% à donner tout ce qu’on a, et 10% à se retenir de lui déclarer notre flamme. C’est une femme incroyablement talentueuse, généreuse et charismatique !

Cecily Dickinson


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Re: The Thames n°3
Lizzie Cojocaru, le  Lun 17 Déc - 13:29




Sous le prisme scientifique



Sciences et confection des médailles

Le saviez-vous ? Nous vous annoncions, dans une édition précédente, la fermeture d'une des dernières mines d'or de la planète : Kloof, en Afrique du Sud. Heureusement, l'Homo Sapiens dans toute son ingéniosité, avait déjà entrepris, il y a quelques années, des expérimentations dans le but de trouver un substitut à ce minerai rare, dont la valeur n'a cessé de croître, que ce soit dans le domaine de l'industrie ou même celui de l'économie, et, ce, de façon exponentielle.

Il semble alors légitime de se demander si gagner le titre de champion est aussi prestigieux aujourd'hui qu'il y a cent ans. En effet, si l'or que nous utilisons aujourd'hui n'est plus que dans de rares cas authentique, comment pouvons-nous évaluer la valeur des fameuses médailles d'or ? Quelle est leur composition pour la prochaine édition ? Comment cette composition a-t-elle évolué, concrètement ?

Ce n'est qu'en 1904 que l'or fait son apparition aux Jeux Olympiques. Plus tard, le vermeil (appelé plus communément plaqué or) prend sa succession. Le doré plaqué sur les médailles d'or peut, d'un point de vue moléculaire, être considéré comme authentique. Sa seule différence avec l'or de nos sous-sols est qu'il a été synthétisé en laboratoire. De nombreuses méthodes ont été mises au point pour obtenir cette particule précieuse à 79 électrons et 79 protons, la plus productive reste celle que nous allons vous faire découvrir.

Il a déjà 20 ans, des chercheurs découvraient des bactéries aux propriétés extraordinaires. De véritables mains de Midas vivantes, capable de produire rapidement de l'or, pour un coût d'énergie minime. Ces quantités produites peuvent paraître faible à l'échelle d'un individu, mais se révèlent importantes à l'échelle d'une population de bactérie.

Une ressource que nous ne nous empêchons pas d'exploiter aujourd'hui, même si cela reste relativement peu connu. En effet le fonctionnement d'une telle synthèse biologique fût rapidement compris et reproduit en laboratoire. Malheureusement, seule la bactérie parvenait à avoir un rendement de production aussi élevé. Très rapidement, des "GOLD farms" virent le jour.

Au revoir, donc, à l'or plaqué d’origine minière sur les médailles, déclaré trop coûteux par les organisateurs des jeux. Pour cette prochaine édition, et pour la première fois dans les Jeux Olympiques, le plaqué or est issu des laboratoires. Nos médailles, d'abord coulées en argent, sont, en fin de production, plongées dans une solution contenant une colonie de bactérie-GOLD qui se chargera de déposer une fine pellicule d'or en surface, reproduisant à merveille les médailles des champions. L'épaisseur de la couche a été parfaitement calculée pour qu'aucune perte de valeur ne soit constatée. Au vu des efforts de recherche, nous estimons que la valeur symbolique des médailles n’a pas été modifiée.

Heureusement, l'argent et le bronze restent encore relativement abordables. Ils ne sont pourtant pas des ressources inépuisables, et leur extraction n'est pas exempte d'impact écologique. La course des chercheurs afin de limiter la pollution engendrée par l’extraction des métaux rares est lancée.

A court-terme, la piste principale est la phytoextraction, c'est-à-dire l'extraction des plantes hyperaccumulatrices usant de la bioaccumulation pour stocker des éléments. Il ne serait cependant pas surprenant de voir, à terme, émerger de nouvelles médailles pour nos seconds et troisièmes champions... À quoi ressembleront nos médailles, pour les prochains Jeux ?

Angélique Aldrin




Dopages anticipés...
Chez les feuilles de choux en quête de scandale, les paris sont ouverts : quelles seront les méthodes de dopage les plus récurrentes cette année ? Cette hypothèse, en apparence bien cynique, rend compte d’une histoire riche en diversité de dopage. Et savoir à quoi s’attendre permet aux institutions d’effectuer les contrôles les plus adaptés. Nous nous sommes bien éloignés des vins aux feuilles de coca du XIXe siècle...

Evidemment, certaines valeurs ‘sûres’ survivent à l’épreuve du temps. Contre la sensation de fatigue, les stimulants comme les amphétamines ou la cocaïne restent des remèdes très courants. C’est aussi le cas du cannabis contre l’angoisse de performance ou de la méthadone et de la morphine contre la sensation de douleur. Mais d’autres méthodes prennent la relève... Une certaine vigilance sera requise de ce côté-là, en améliorant la détection des diurétiques masquant ces types de dopage, est tout à fait nécessaire.

Afin d’augmenter la puissance musculaire, les athlètes des derniers Jeux Olympiques s’en sont principalement remis aux stéroïdes anabolisants androgènes (la testostérone, évidemment, mais aussi la nandrolone, ou le stanozolol). Les bêta-2 agonistes, en perte de vitesse, risquent moins d’être répandus au sein des épreuves. Si l’inversion de tendance est nouvelle, ces méthodes le sont moins.

Le changement est plus radical en natation. En effet, une grande problématique dans les sports où l’apnée est importante est la nécessité d’oxygéner ses muscles au maximum. Or si l’EPO était la vedette de Lance Armstrong et autres célébrités des XX et XXIe siècles, elle se fait aujourd’hui bien obsolète. Aujourd’hui, les produits les plus présents lors des tests de dopage sont les protéines simplifiées, à l’instar des cytokines.

Du côté des modifications morphologiques, on estime que les muscles en plastique sont les plus susceptibles de se démocratiser. Les tissus artificiels à base de polypyrrole et autres dérivés sont de plus en plus fréquemment greffés chez les athlètes.

Leur cousine la thérapie génique reste encore l’apanage de ceux qui ont accumulé un certain capital. En effet, l’injection d’acides nucléiques et de cellules normales ou génétiquement modifiées comporte de grands risques d’exécution, et les traitements sont souvent onéreux pour garantir la limite de risques médicaux...

Affaire à suivre !

Madhu Singh

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Re: The Thames n°3
Lizzie Cojocaru, le  Lun 17 Déc - 13:30




Polémiques plus étatiques

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Secrets d'athlètes

Mais que se passe-t-il donc dans la tête et le quotidien de ces athlètes de haut niveau ? En dehors des entraînements intensifs, The Thames vous révèle les petites anecdotes sur la vie des favoris de cette saison !

Quand on met en compétition sur le terrain des dizaines de sportifs venant de pays bien différents, on est toujours tenté de faire des comparaisons, notre reporter s’est donc amusée à aller demander quelques explications sur le terrain.
La première question, plutôt bon enfant, était “Au petit déjeuner, est-ce que vous mangez du lion ?”. En guise de réponse, le skieur de fond revenu sur le devant de la scène Eddie Sykes s'esclaffe que ce serait plutôt du rhinocéros. Amusant quand on sait que ce sportif au régime très carné est souvent mis en opposition avec Caio Martins Rodrigues, qui lui vante régulièrement son alimentation dépourvue de viande. Tia Riley quant à elle déclare que si le lion était en chocolat elle ne dirait pas non mais que malheureusement le matin elle déjeune surtout des smoothies enrichis pour bien se préparer à aller en salle.

“Dernièrement quelle activité avez-vous faite, juste pour le plaisir ? Un ciné ? Un resto ?” Question existentielle, vous en conviendrez, et les réponses valent le détour !
Riley nous confie qu’il y a quelques semaines elle s’est laissée convaincre à aller à une exposition d’art contemporain. “Je n’y comprenais pas grand-chose pour être honnête mais mon amie est si passionnée que je n’ai pas vu le temps passer !”
“Et quelle a été votre oeuvre préférée ?”
“C’est difficile à expliquer, c’était une immense toile qui combinait peinture et mini-écrans, on ne pouvait pas savoir ce qui avait été peint ou réalisé sur ordinateur ! À la fin de l’expo on a appris que certaines étaient interactives et réagissaient entre elles, si bien que lorsque quelqu’un regardait celle à l’entrée, celles du fond de la salle changeaient !”

Pour Sykes ce fut une séance cinéma avec sa fille. “C’est toute une saga sur des fusées” nous a-t-il répondu. “Vous savez avant il y avait des vieux dessins animés sur des vieilles voitures, des avions [...] eh bien avec les progrès en recherche spatiale maintenant on fait des dessins animés sur des fusées ! Le film parlait d’un groupe envoyé miner un gros astéroïde, c’était assez fun, ma fille adore tout ce qui touche à l’espace.”

Rodrigues en revanche est apparemment plus jeu vidéo que film ou exposition d’art ! “Le nouveau Slime Hunter est sorti il y a un mois, je me suis jeté dessus !” Le patineur nous confie tout de même qu’il ne devrait pas y passer autant de temps mais qu’il ne peut pas s’endormir sans aller nourrir tous ses enclos à Slime sans culpabiliser. “Normalement le jeu est fait pour les chasser mais moi je préfère les élever. En même temps on nous en donne la possibilité alors pourquoi pas ? C’est vrai que c’est très chronophage, ma coach n’apprécie pas trop mais comme ça n’influence pas négativement mes performances elle ne dit rien.” Les cinq minutes qui suivirent furent consacrées à nous montrer des screenshots de ses élevages de Slimes. Personnellement nous on préfère les bleus qui gonflent puis explosent en mille et uns petits gabarits d’eux-même mais paraît-il qu’ils seraient les plus compliqués à nourrir correctement. Amis gamers vous voilà prévenus !

Enfin Xiu Juan Su avoue ne pas avoir été depuis longtemps au cinéma mais trouve toujours une occasion de lire quelques pages de roman policier dans son emploi du temps chargé. "J'aime le côté enquête et mystère, même si je trouve rarement la solution avant les personnages du roman !" Face à ça on était bien obligé de lui demander quel est son préféré dans ce genre littéraire : "Je dirais tous ceux écrits par M. T. Vasilaki. Je suis surprise à chaque fois et les intrigues ne sont jamais trop clichées ou déjà-vu."

Dernière question : “Si vous remporter remportez la (ou les) médaille(s) que vous convoitez, comment allez-vous fêter ça ?”
Rodriges : “Je vais sans doute pleurer d’abord un bon coup (de joie !) puis ensuite j’emmènerais toute ma famille dans le meilleur restaurant de la ville !”
Riley : “Je commencerais par un méga selfie avec Amélie Sky ? En vrai je ne sais pas trop, la dernière fois que j’ai remporté une médaille j’étais si fatiguée que je me suis écroulée en rentrant et le lendemain je doutais d’avoir rêvé.”
Sykes : “Direction Paris et ses boîtes de nuits wouhouuuu ! Ah non attendez ça c’était quand j’étais encore célibataire, plutôt une big fiesta à la maison alors. On va faire du bruit, danser, jouer et manger plein de cochonneries, un peu comme si c’était un deuxième Noël !”
Su : “J’irais toquer à la porte de mon prof de sport de quand j’avais 14 ans, qui ne cessait de me dire que je ne ferais jamais rien de ma vie, pour lui montrer ma nouvelle médaille. Encore. Ne cessez jamais de croire en vous et vos rêves !”

C’est sur ces bonnes paroles que l’on vous quitte, chers lecteurs, en espérant que ce petit passage dans le train-train quotidien de ces athlètes vous aura fait sourire, les choses sérieuses elles commenceront très bientôt à l’ouverture de cette nouvelle éditions des Jeux Olympiques !

Cecily Dickinson




De Miller à Millier

Le passage au tout électrique, comme l'on peut s'en douter, n'a pas bénéficié à tout le monde : vous vous souvenez sans doute des faillites en cascade des entreprises pétrolières de l'archipel, il y a quelques années de cela. Parmi les déchues, l'on trouvait AM Group, dirigée par Aby Miller, qui à l'époque faisait beaucoup parler d'elle pour ses nombreuses participations aux débats du tout électrique. La population semblait penser que Mme Miller vivait une vie paisible, se reposant sur son bien rond chiffre d'affaires passé, mais elle serait depuis une demi-douzaine de mois appelée par un autre nom - Milliers, et aurait trouvé une nouvelle façon d'arrondir ses fins de mois, comme nous l'apprennent les affiches placardées dans la ville. A la veille des Jeux Olympiques, une campagne fait son apparition afin d’aller vers des jeux plus verts.

Personne n'aurait soupçonné l'ancienne C.E.O d'AM Group de disposer d'un charisme si puissant qu'elle finirait par devenir gourou. Pourtant, la secte qu'elle a fondée compte de plus en plus de fidèles prônant un retour à un mode de vie plus naturel. Selon nos sources, ils vivraient avec très peu d'électricité étant fournie par quelques panneaux solaires - il est hors de question de s'alimenter au nucléaire. Les toilettes sèches sont de mise, les réfrigérateurs et machines à laver bannies et remplacées par d'autres installations aussi ingénieuses qu'inefficaces comparées à nos appareils électriques traditionnels. Milliers semble également avoir trouvé les arguments en faveur d'un vœu du silence communautaire. On entend les mouches voler, sauf lorsqu'il faut discuter des corvées ou de travail.

Mais là ne réside pas le problème : les fidèles doivent s'acquitter d'une condition très stricte s'ils désirent entrer dans la communauté sectaire. En effet, ceux-ci doivent adresser à Milliers, la gourou, tous les biens économiques dont ils possèdent, jusqu'à leur dernière livre. Nous assistons malheureusement à la naissance d'une vague de dérives financières : les fidèles vendent leur maison ainsi que l'intégralité de leurs biens, se mettant ainsi dans le danger sous prétexte de rejoindre une vie plus naturelle et paisible sous le toit de l'ancienne C.E.O. Faut-il réellement tant d'argent à la gourou, alors qu'un mode de vie plus naturel est censé être économique ? Doit-on craindre une rébellion ?

Il est évidemment important d’adopter un comportement éco-responsable, surtout dans un contexte aussi particulier que celui des Jeux Olympiques dont l’impact écologique est souvent désastreux. Cependant, la rédaction vous demande d'être prudents et de ne pas céder aux fausses promesses des fidèles ; la propagande vise principalement à agrandir leur cercle.

Melody Brown




Sécurité accrue ou abusive ?

Autre nouveauté de cette édition sportive, la sécurité a été augmentée aux points d’entrée et de sorties du stade et des gradins. Comme les effusions de contentement comme de mécontentement font régulièrement des dégâts dans la ville organisatrice des Jeux plusieurs systèmes de surveillance ont été mis en place. En plus des agents des forces de l’ordre mobilisés dans les lieux de rassemblement sensibles un tout nouveau quadrillage de surveillance a été élaboré. Des caméras indétectables sont reliées aux fichiers de recensement international et à l’ultranet ; par ailleurs, des agents habillés en civils patrouillent dans la foule équipés d’un système similaire. Au moindre débordement la machine, portant le nom d’hypercenseur, délivrera instantanément votre nom, position, numéro de ticket (si vous en avez acheté), plaque d'immatriculation ainsi qu’une multitude d’autres informations personnelles telle une liste de noms associés au vôtre (famille, amis, collègues).
La ville de Londres comptait bien garder ce dispositif secret le plus longtemps possible mais c’était sans compter une fuite qui est parvenue directement aux oreilles de plusieurs journaux dont le Thames.

Immédiatement les associations de protection des droits citoyens sont montées au créneau, dénonçant le caractère abusif de tout ceci.
« En se cachant derrière une bonne intention de façade le gouvernement en profite pour ficher et surveiller encore plus la population ! » déclara Grace Karenski, la lanceuse d’alerte sur cette affaire. Plusieurs députés ont tenté d’expliquer et de justifier cette surveillance généralisée et approfondie mais l’opinion publique reste à ce jour partagée. Cependant on a déjà pu voir de nombreuses dégradations de matériel et de bâtiment en ville, les gens commencent à voir des caméras partout et plusieurs mails d’avertissement de la part de sociologues ou psychologues de tout le pays ont inondé le service de communication des JO. Selon eux une menace invisible et implacable telle que le représente ce dispositif incite à la paranoïa. C’est extrêmement contre-productif si le but recherché est bien la sécurité des citoyens. À cela les pro-surveillance rétorquent qu’une fois les débordements commencés après les Jeux, « tous ces idiots pleureront pour qu’on les remette, ces caméras ».

Le débat sur la sécurité et les moyens de surveillance est ainsi donc revenu sur le devant de la scène.

Cecily Dickinson
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Re: The Thames n°3
Lizzie Cojocaru, le  Jeu 31 Jan - 14:10

Bonjour par ici !

Pas de commentaire pour cette édition, voilà qui est bien tristoune... Je profite de la pause repas pour vous partager un sondage qui me tient à coeur. The Thames aimerait vraiment s'améliorer et mieux répondre à vos attentes. Du coup ça nous aiderait beaucoup que vous y jetiez un coup d'oeil et répondiez à ces petites questions.

Bonne lecture...



On espère la prochaine fois que vous lirez votre journal pour accompagner le café matinal #cliché ce sera le sourire aux lèvres !
:kiss:
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Re: The Thames n°3
Galatéa Peverell, le  Jeu 31 Jan - 20:57

Moi je réponds !
En retard mais je réponds ahah

Et... ça me fait trop, mais vraiment TROP plaisir de voir des noms que je connais. Un en particulier, celui d'Amélie Sky, parce que c'est moi qui ait eu l'honneur d'écrire le premier article sur elle et ses hologrammes <3

Malheureusement je dois reconnaître que je n'ai pas tout lu parce que je me suis lassée des JO après le deuxième article. Pourtant je vous admire tellement pour ce que vous faites ! Vos articles sont tous hyper bien construits et bien renseignés et ça c'est oufissime ! Je n'en serais personnellement pas capable.

Donc même si le sujet ne m'a pas attiré j'vous envoie des <3 et de la motivation pour vite nous pondre autre chose et nous régaler de vos plumes électroniques. J'ai hâte de pouvoir grappiller quelques infos à utiliser inRP.

:kiss:
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Re: The Thames n°3
July Swann, le  Mar 19 Mar - 19:02

Coucou par ici,

J'envisage de revenir avec un nouveau personnage donc je me renseigne sur le monde moldu  :mm:
Je viens de lire le journal en entier (mieux vaut tard que jamais !), j'en profite donc pour laisser un petit commentaire. Smile

Pour commencer, je trouve que l'idée de prendre un thème comme fil conducteur et de tourner autour pour aborder des sujets aussi divers et variés, ça relève quasiment du génie. Tous les sujets sont bien amenés et on trouve une multitude de petites infos et anecdotes que l'on peut par la suite utiliser en RP.
J'étais un peu septique au départ parce que les JO ça ne m'intéresse pas plus que ça, mais au final je ne me suis pas du tout ennuyée.

Ce qui m'a un peu gêné à la première lecture (je n'ai pas pris le temps de tout relire pour voir si cette impression se confirmait), c'est l'absence de sens critique des  cinq premiers articles. J'ai un peu l'impression que tout est beau et merveilleux dans ce monde futuriste. J'aurais aimé avoir l'avis de ceux qui n'aiment pas la rediffusion en hologramme des épreuves, par exemple. Et pour l'or, je trouve ça un peu idyllique. N'y a t-il pas d'inconvénients avec ce procédé révolutionnaire ?
Pour moi, l'article le plus équilibré est le dernier, sur la vidéo surveillance.

J'ai aimé la diversité des personnages. Les femmes sont bien représentées, c'est cool MDR

Ce journal est une bonne base à utiliser en RP même si, à titre personnel, j'ai un peu de mal à me projeter dans un monde aussi futuriste.
Peut-être qu'un petit résumé (phrases courtes ou simple successions de mots clefs) des différents personnages évoqués ainsi que des nouvelles technologies et problématiques serait un plus. Parce que pour utiliser tout ça en RP il faut revenir fouiller dans les articles quand on écrit son RP ce qui est un peu laborieux et peut freiner la vitesse d'écriture.

En tout cas, merci aux journalistes et au temps que vous avez passé à faire tout ça !

:kiss:
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