Ce lieu mythique où votre journal prend vie d'édition en édition. On sait que vous l’espériez, que vous l'attendiez et maintenant qu'il est là on sait que vous allez l'adorez. C'est l'occasion de tous nous rapprocher et de tisser enfin des liens par les mots plutôt qu'avec des mots. Vous voyez ? Mais avant, laissez-moi vous faire un tour des lieux.

Le bureau du Chicaneur voyez-vous, se compose de plusieurs pièces, quatre exactement. Une salle des archives, toute blanche et bien rangée, hélas vous n'y trouverez pas plus de 64 numéros et 4 éditions spéciales car par manque de professionnalisme, la dernière rédactrices en cheffe n'a jamais pris le temps d'archiver les derniers qui traînent toujours sur son bureau. C'est une pièce qui ne vous sera jamais accessible, à moins d'obtenir votre clé et de travailler dans nos bureaux.

La Meeting Room, ou salle de réunion, fait environ 50m². Les murs sont de couleur crème tandis que le plafond est fait de lattes en bois clair. Quelques charmants tableaux et autres cadres photos dans les tons sombres, du noir au brun foncé, viennent agrémenter la décoration. Au plafond, un magnifique lustre en fer forgé noir est pendu, auquel dix socles sont surmontés de chandelles blanches, chargées de dispensées de la lumière. Un petit lustre mural fait de matière identique est plaqué de chaque côté de la porte, sur lesquels trois chandelles blanches sont accrochées. Une fenêtre fait face à la porte, donnant vue sur un magnifique jardin. Des deux côtés, il y a une plante haute comportant de jolies fleurs colorées. Une table ronde, en bois de chêne, autour de laquelle se trouvent six chaises, trône au centre de la pièce.

Le cachot, évidement, qui se situe au sous-sol et par lequel on accède grâce à un escalier en fer-forgé. Un sort continuel, le transforme en toboggan lorsqu'il vous prend l'envie d'y descendre. Les murs y sont faits de pierre, le sol de poussière, mais aucune toile d'araignée ne vient gâcher cette salle atypique. Ici, la lumière n'est faite que par le biais de chandelles et il y fait toujours frai pour conserver la bonne qualité des vins, rhum, et autres boissons que l'équipe entrepose. Néanmoins, la pièce est surtout utile pour enfermer les lâches et les idiots qui ont pensé pouvoir simplement démissionner du Chicaneur.

Et enfin, la pièce la plus importante et la plus vivante, c'est celle des bureaux. Il s'agit d'une grande pièce aux murs blanc dans laquelle on retrouve six bureau en bois massif et coloré plus ou moins bien ranger en fonction de qui l'occupe. De grandes fenêtres laissent entrer la lumière naturelle et servent au bien-être des nombreuses plantes vertes qui ont été disposé ici et là. De grands fauteuils confortables servent de chaise tandis chaque coin ou mur encore vierge est recouvert de grandes bibliothèques toutes plus fournis les unes que les autres. Certains ouvrages sont d'une utilité évidente, d'autres le sont moins, mais l'ensemble forme un tout coloré et désordonné. Quelques bizarreries sans qui le Chicaneur ne serait pas le Chicaneur trône ou traîne dans la pièce à la disposition de tous.

Sécurité : La boutique possède évidemment le minimum de la panoplie de protection, à savoir enchantement anti-transplanage, alarme au bruit strident digne d'une banshee. La porte et les fenêtres sont soumises à des sortilèges de protections.

Célya L. Shake
@Rachel E. Pasca

C'était dans une ambiance toute particulière que la sorcière poussa la porte des bureaux du Chicaneur. Cela faisait combien de temps qu'elle travailler ici ? Huit ans ? Environ. Elle en connaissant chaque rouage, chaque secret, chaque objet au première abord loufoque mais qui avaient tous leur utilité ici.

Se débarrassant de sa veste sur son bureau, Rachel donna un coup de baguette pour que les affaires dont elle aurait besoin à la réunion n'aillent se déposer eux-mêmes dans la pièces d'à côté. Et en attendant, elle fit un détour vers les cachots pour n'en ressortir qu'avec une bouteille de rhum et quatre verres.

- Bonjour à tous !

Elle n'arrivait pas à croire que c'était peut-être la dernière fois qu'elle débarquerait, telle une alcoolique, bouteille à la main en réunion. Avant de s'asseoir elle servit donc qui en voulait, remplaçant le liquide par de l'eau pour les plus sage. Ou était ses affaires ? Ah oui, là.

- A l'ordre du jour aujourd'hui : la prochaine édition du journal, le manque d'intérêt pour le monde du journalisme -il n'y a toujours eu aucune candidature et les journaux se lisent de moins en moins comme vous le savez- et également une annonce -bonne ou mauvaise c'est à vous de voir- que j'ai à vous faire. Quelqu'un veut aborder encore un autre sujet ?

LA Fanch
Tant pis pour la cohérence (allez donc lire les dialogues de Rachel juste en haut ahah. Flemme d'éditer ! MDR)

Rachel rentra sa tête dans ses épaules avec une grimace de douleur. Grimace qu'elle continua exagérément durant beaucoup trop longtemps pour conserver plus longtemps encore son statut de cheffe sérieuse et respecter. Elle continua d'ailleurs jusqu'à ce que Lorelai comprenne que NON, il était interdit de l'appeler madame. C'était elle, pas une madame. Et surtout ils étaient au Chicaneur, un verre d'alcool en main en pleine réunion officielle. Pourquoi faire semblait d'être civilisé et bien éduqué ?

La sorcière posa ses fesses sur son siège officiel rien qu'à elle en buvant son verre d'un trait. Comme ça, maintenant, elle pouvait savourer le deuxième. Elle jeta un œil à la fiche de route qu'elle avait vaguement préparé -c'était si sommaire que personne n'aurait put comprendre le but de ces mots volant à par elle- et annonça ce qu'il y avait à l'ordre du jour. Très vite alors les premiers mots intelligents furent prononcer, donnant l'impression qu'un travail était tout de même exécuté. Eh puis... elle avait littéralement envie de se lever et de danser sur la table en chantant "ouais je sais elle est trop classe cette association elle est trop bien c'est moi qui l'ait créé". Mais, évidement, elle n'en fit rien.

- Je valide ! Et je te conseille de te rendre à Pré-au-lard. C'est une certaine Odette qui est à la tête de cette association et ils sont entrain de rénover le bâtiment juste à gauche de WaddiWasi pour le transformer en local.

Elle avait tout ça sans lever les yeux vers sa journaliste. Non pas que cela ne l'intéressait pas ou qu'elle ne l'aimait pas ou quoi que soit du genre, juste que se faire un chignon avec un crayon dans l'espoir d'avoir un peu moins chaud était plus important. Ce n'est qu'après qu'elle se tourna vers les deux jeunes femmes et l'homme pour leur faire un grand sourire. Puis un simple coup d’œil à sa feuille suffit à la relancer.

- Concernant les annonce que j'ai à faire. Une bonne nouvelle d'abord : nous accueillons dès aujourd'hui un nouveau journaliste. Vous allez le voir sa plume ne manque pas d'intérêt. Je lui laisse le soin de se présenter un tout petit peu plus tard.

Clin d’œil à destination de Fanch qui venait d'arriver dans la pièce. Elle n'attendit pas qu'il soit assis pour continuer, elle lui fit néanmoins comprendre qu'il pouvait se servir en alcool lui aussi s'il le désirait.

- Ensuite, je voulais vous annoncer que j'ai été engager au Ministère comme Magenmage. Je serais donc avec vous pour cette édition, mais je ne serais peut-être plus en mesure d'assumer les prochaine. Il est peut-être temps pour moi de passer de flambeau. Bon ! Et maintenant Fanch présentes-toi donc !

Rachel. Ou l'art de noyer le poisson en toute discrétion et efficacité.