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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Pré-au-Lard ~¤~ :: Forêt Interdite
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Songe d’une Lune d’hiver [Terminé]
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Artemis Wildsmith
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Re: Songe d’une Lune d’hiver [Terminé]
Artemis Wildsmith, le  Ven 20 Déc - 14:54

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Substances illicites





Un jeu titillant qui le fait rire doucement, bien que trop conscient que Loredana finirait par s’emparer d’une des petites graines – et finalement du sachet. Vouloir simplement retarder l’accès par de molles duperies et profiter pleinement du début de séduction dont Elle faisait preuve pour atteindre ce qu’elle voulait. La bouche s’écarte simplement de stupéfaction quand il voit la jeune femme avaler une graine toute entière – en même temps que l’amusement – l’après-midi commençait mieux que le matin. Elle le dit d’ailleurs, rendre cette journée plus attrayante, haha !, en même temps, ce n’était pas très difficile, la journée étant déjà particulièrement désastreuse. Mais il ne bouderait pas, nullement inquiet par ce qu’avait pris l’Amoureuse, elle décollerait tout comme lui, et il y avait dans cette perspective, quelque chose d’excessivement enchanteur.

Les boucles se collent au dossier du fauteuil, comme soudainement transportées par un nuage constellé de mille et une paillettes éclatantes. La drogue commençait doucement à s’infiltrer dans les traits du Diablotin qui s’étirent de béatitude. Des instants de répit qui le font soupirer de soulagement, les odieuses courbatures semblant s’adoucir légèrement. J’sens plus mes mains, qu’il dit alors en approchant dangereusement sa paume de ses rétines dilatées – s’assurer qu’elle était toujours belle et bien là – engourdi de plénitude au lieu de douleurs. Il rit avant d’aller rêveusement tapoter sur le nez de Loredana, délicats rebonds mignons. Peut-être que grâce à ça j’me transformerai pas. Peut-être que ça a un super pouvoir caché et que pouf, ça annule tout. Oui, oui bien sûr, une malédiction magique qui coulait quotidiennement dans son sang tourbillonnant anéantie par une petite graine rigolote. La raison avait quitté les méninges déconcentrées, du flou du flou du flou qui entourait le cervelet.
La Bête comme mise en sourdine dans les entrailles illuminées, il prend alors le risque de se pencher en avant pour aller chercher les lèvres de la Gryffondor, peut-être que j’peux t’embrasser maintenant, il aimerait bien. Et bien trop inconscient, il se frotte alors au danger, après tout, une attrayante journée sans baisers, ce n’était pas une chose qui pouvait exister. Ainsi, se rapprocher encore pour accoler les paupières et enfin, l’embrasser. Guetter attentivement la malédiction comme endormie, et, détendu il profite du goût des lèvres qui lui semble étrangement différent.

L’agréable sensation de goûter chaque parcelle, y frôler de la langue les papilles affriolantes, comme une impression de les sentir toutes, une par une.  Étonnant kiwicot qui semblait s’être implantée dans le noyau sensoriel, créant feu d’artifice scintillant dans la nuque du Poufsouffle. Exploiter l’accalmie que la Bête lui permettait, estourbie par la substance stupéfiante.
Pourtant, il s’arrête là, et dans un sourire taquin et assouvi, il se recule alors, à l’opposé du canapé pour s’allonger de nouveau. Le regard vagabonde sur le salon qui, il le remarque avec quelque déception, n’avait pas bougé, je vooois, des meubles, une table, des fauteuils allait-il tout énumérer ? Mais rien de bizarre, non non non, excepté peut-être, les contours qui s’affirmaient de plus en plus nébuleux.
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Re: Songe d’une Lune d’hiver [Terminé]
Loredana Wildsmith, le  Ven 20 Déc - 18:14

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Substances illicites




Fort heureusement, je m’étais entêtée à prendre cette fichue graine conçue par le petit ami de ma meilleure amie et Arty ne semblait finalement pas mal le prendre, à mon grand bonheur. Je ne voulais pas commencer à croire qu’il m’épargnait ce genre de choses qui étaient bonnes pour lui, mais dangereuses pour moi. Il l’avait compris et je ne pouvais qu’être reconnaissante de ça. Loin de moi l’envie de le voir délirer tout seul, je voulais faire partie du jeu. C’était chose faite. Les effets montent doucement de mon côté, tandis que lui semble déjà les ressentir plus intensément. Je le regarde observer sa paume de main, comme s’il s’agissait d’un objet précieux qu’il ne fallait surtout pas perdre. Mes paupières clignent au même rythme que son doigt qui tapote mon nez. Je hausse les épaules, j’ignorais si cela pouvait bloquer la transformation, j’étais tout de même plutôt pessimiste à ce sujet. Cela serait un produit miracle, ça se saurait si ça empêchait à un Loup Garou de se transformer.

Le baiser n’avait pas duré assez longtemps à mon goût. Aussi, tandis qu’il s’éloigne, je garde les yeux fermés, passe ma langue doucement sur mes lèvres pour conserver cette délicieuse saveur. Les effets commençaient doucement à apparaître de mon côté aussi. Je me mets alors à rire bêtement. Rien de bizarre, pourtant tu regardes chaque recoin de ta maison comme si c’était la première fois que tu venais ici, c’est marrant. La vue se trouble légèrement, pas assez pour être obligée de plisser les yeux pour distinguer les contours. Mon regard se tourne ensuite vers Arty que je regarde intensément. Je tends la main pour lui effleurer la joue du bout des doigts. Un geste simple qui pourtant me semble être une découverte totale. Je me rapproche alors pour poser une paume de main douce et délicate. T’es tout doux. Mes yeux l’admirent et deviennent immédiatement rose. Et t’as de beaux yeux en plus ! Comme si je ne les avais jamais remarqués. C’est fou ! Je ris de plus belle. C’est ça qui fait ça ? Les paroles se perdent, sont confuses.

Tu sens rien toi ? Regarde ! Je prends sa main pour la poser sur mon visage, un sourire fier comme si j’étais en train de lui apprendre quelque chose dont j’étais la seule au courant. Comme si le toucher était un sens que je venais d’inventer. Cela faisait donc partie des effets ? Une amplification des différents sens ? Celui-ci semblait être mon favori. À mesure que je le fixe, les murs de la Cabane remuent, se rapprochent, une sensation bizarre. J’ai l’impression qu’on va finir dans une boite. Ne surtout pas chercher à comprendre ce que cela signifiait. C’était dans ma tête, je me comprenais, c’était le plus important à cet instant.
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Re: Songe d’une Lune d’hiver [Terminé]
Artemis Wildsmith, le  Sam 21 Déc - 12:29

C’est parce qu’il s’imaginait les meubles flottant à quelques centimètres et revêtant une couleur pastel. Rien de tout ça cependant, rien de très drôle, et pourtant. Les pommettes rejoignent Loredana dans un rire qui n’a aucun sens mais qui résonne. Des échos d’éclat qui ravissent les tympans, eux qui n’étaient pas tout à fait certains d’entendre pareilles sonorités aujourd’hui. Habitués davantage aux plaintes et aux cris de douleur lors des pleines Lunes.
Sentir la main de l’Amoureuse contre sa joue réveille des microscopiques et millions de papillons sous le nombril, une sensation qui s’était depuis longtemps adoucie. C’est parce que j’ai pas de barbe que tu dis ça ? J’peux m’faire pousser la barbe quand je veux. Faux, archi-faux, la bouille imberbe comme vestige de son adolescence, et malheureusement, ça n’était pas prêt de changer. Mais il embrasse le compliment avec majestuosité, la joie d’être doux et d’avoir de beaux yeux comme si c’était le plus merveilleux sublime cadeau.
La main songeuse obéit calmement et si la douceur de l’épiderme le chatouille gaiement, il sait pertinemment qu’il préférait toucher avec les crocs.

Pour cette question de boîte, le justicier qu’il prétendait être s’exalte brusquement. T’inquiète, j’te protège, et dans un geste, il approche Loredana de lui, l’entourer de ses membres volatiles. S’ils finissaient réellement dans une boîte, sa compagnie était celle qu’il voulait. L’envie de la goûter le reprend - évidemment, moi j’ai l’impression que je pourrais te manger, alors que ses lèvres viennent explorer dans un frôlement la joue effectivement toute très douce de la jeune fille, te manger la joue, c’est comme si sa peau était devenue tapis argenté miroitant entre ses dents ravies. Car il fait mine de la mordiller, te manger le front, tandis qu’il explore l'onctuosité de l’entièreté du visage, te manger les yeux, et lorsqu'il les embrasse, c’est rigolo, ça gigote sous les lèvres, te manger le nez, oui alors effectivement, ça risquait d’être incroyablement très long. Mais la joyeuse graine rendait les secondes beaucoup plus sibyllines, impossible de savoir comment les aiguilles tournaient. Il poursuit son enivrante entreprise, et visite des territoires depuis longtemps conquis de tendres baisers. Toutefois, c’était tout autrement aujourd’hui, une sensation crépitante qui ne cesse de lui agrandir le sourire paisible.

Le goût était certes le sens favori de la Bête toujours inoffensive, mais l’esprit continue de vagabonder et ce sont des yeux émerveillés qui s’arrêtent sur les iris rose de la jeune femme – comme s’il ne les avait pas déjà vus. Délicatement, ses doigts effleurent les sourcils les cils et les melliflues paupières. Tes yeux, c’est de la barbe-à-papa. Finalement, il était toujours question de barbe. Tu penses que tu peux faire en sorte que ta peau soit rose et sucrée aussi ? Dangereusement rigolo, c’est que dans ce cas il ne pourrait se retenir de la dévorer. Il se recule doucement pour que ses mains aient l’opportunité d’applaudir d’enthousiasme devant le spectacle imaginé. Les pupilles alors, éclateraient de joie.
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Re: Songe d’une Lune d’hiver [Terminé]
Loredana Wildsmith, le  Sam 21 Déc - 14:28

J’accueille ses bras en riant doucement. Le rire était l'effet qui semblait le mieux fonctionner sur nous deux. Un échange tout en douceur, sucré, le tout accompagné de légers mordillements qui me font frissonner de plaisir. Un plaisir décuplé, comme au premier jour. C’était absolument grandiose et j'ignorais combien de temps je pourrai rester ainsi, sans le réclamer tout entier alors que mon corps commençait à s'embraser. Littéralement. Nos yeux se font fassent et je me concentre pour tenter de savoir si ma peau peut prendre une couleur aussi originale que le rose. Ce serait tellement bien. Pourtant, rien ne se passe, j’ignore si c’était tout bonnement impossible ou si c’était simplement parce que mon don n’était pas assez développé pour ça. J’suis trop débutante, j’y arrive pas. Une moue déçue dessinée sur le visage. Autant faire marcher ce que je savais faire. Séduire le Lycanthrope avec la Métamorphomagie, un don qu’il semblait admirer. Mais tu sais que je peux faire ça. Une nouvelle concentration et voilà mes cheveux qui deviennent aussi rose que mes yeux. Peut-être qu’ils sont sucrés, tu veux goûter ? Je tends une de mes longues mèches et chatouille sans difficulté le museau du Poufsouffle. Et c’est pas tout. Les yeux de nouveau fermés, je laisse ma peau brunir légèrement, très légèrement, abandonnant le teint pâle que j’avais habituellement. Je suis une barbe-à-papa surplombée de caramel. Tant de douces saveurs sucrées pour attiser la gourmandise d’Arty. Je voulais qu’il me désire.

Je secoue mes cheveux rosés à l’aide de mes deux mains pour leur donner un côté sauvage. Les yeux désormais presque cachés, je m’avance doucement vers lui, un air aguicheur dans le regard. Pas de pudeur, pas de retenue, juste cette envie de m’amuser, de l’amuser, d’oublier la dure soirée qui nous attendait. Je me mets alors à rugir à ma manière suivi d’un Je suis une Lionne. Ma main forme les griffes de l’animal sauvage et fait mine de griffer la joue du Poufsouffle. Le côté Gryffondor était-il en train de ressortir ? Un loup et une lionne, quelle belle combinaison. Si l’on est enfermé dans cette boîte, lequel va dévorer l’autre en premier ? Une véritable question. Mon visage désormais à quelques centimètres du sien, mes dents se referment lentement sur sa lèvre inférieure. Décidément un geste que j’appréciais grandement. Les graines multipliaient mes ressentis, mes gestes s’intensifiaient et mes mouvements finiraient rapidement par devenir incontrôlable. Comme une cruelle envie de voir jusqu’où cela pourrait me mener, nous mener. Theya m’avait parlé de ses effets à elle et à Lïnwe, c’était… Tentant. L’envie de lâcher prise et de laisser le Kiwicot agir à ma place. C’était sans doute dangereux, mais ressentir ses sensations valait tous les dangers du monde.

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Re: Songe d’une Lune d’hiver [Terminé]
Artemis Wildsmith, le  Dim 22 Déc - 19:23

Le museau trémousse sous la mèche rosée qui vient le chatouiller, et s’il ne la goûte pas, il peut tout à loisir inhaler le parfum sucré de la Demoiselle. Le spectacle de ses métamorphoses font briller les traits d’un Arty absolument ravi, oui, cette facilité avec laquelle elle savait se transformer le parcourait d’une admiration fabuleuse. Les yeux comme aimantés par l’éclat de la peau brune, les dents pincent une lèvre avide, le caramel, il adorait ça. Fort heureusement le kiwicot ne supprimait pas la perspicacité instinctive et primaire, d’ici, il sentait l’ardeur d’une Amoureuse transie et l’observer le séduire faisait davantage palpiter les poumons. Il s’esclaffe, légèrement moqueur, devant le rôle lionnesque que revêt la Gryffondor, entre crinière, rugissement et sauvagerie.  Et dans un énième sourire la lèvre inférieure se laisse capturer, absolument docile, joyeuse. Avoir entre ses bras une Loredana amourachée était toujours chose affriolante.

En réalité, tout élément extérieur au canapé sur lequel ils se trouvaient était plongé dans un noir nébuleux, la boîte ne se résumant finalement qu’à ce rebondissant siège confortable. Autour, il y avait sûrement tout le reste néfaste qui grouillait, la réalité, la Lune commençant à se lever, la malédiction aux aguets. Mais là, dans ces parcelles de proximité avec la jeune femme, rien d’autre. Rien d’autre que des sensations chatoyantes faisant vibrer jusqu’aux pointes des boucles guillerettes. En fermant les yeux il pouvait sentir sa respiration enjouée qui lui effleurait les pores enivrés. Tout autre jour qu’aujourd’hui, c’est moi qui t’aurais dévorée, sans aucun doute. Ses quatre membres douloureux se transformant malgré tout lentement en guimauve ramollie ramollie. D’ailleurs, c’est de façon hasardeuse qu’il tente de renverser l’Amoureuse pour l’allonger sur le canapé, les sensations des bras et des jambes devenant nuageuses, mais à coups de pouffements de rire, il y parvient. Les reflets bruns de la peau comme magnétiseurs, le Fripon relève alors le haut de la jeune femme pour découvrir un ventre délicieux. Tes cicatrices, elles brillent. Véritable.

Les embrasser une à une, avec langueur, pour que la langue précieusement faufilée puisse cueillir les paillettes argentées et imaginaires qui s’y trouvaient. Des traces exquises sur lesquelles il prend plaisir de s’attarder, longtemps, suffisamment pour sentir le ventre de l’Aimée se contracter dans une chaleur appétissante. Finalement, même en cette journée funeste, il demeurait charmant dévoreur.
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Re: Songe d’une Lune d’hiver [Terminé]
Loredana Wildsmith, le  Lun 23 Déc - 8:38

Je lève un sourcil, un air de défi dessiné sur le visage. Évidemment, il avait tout à fait raison. Sa force était bien plus importante que la mienne. D’ordinaire, il n’avait pas besoin de forcer pour prendre le dessus. Si un jour il lui venait la pulsion de me dévorer, il n’en aurait aucun mal, même si je résistais. Mais la question ne se posait pas, à vrai dire que je ne pensais pas à ça. Sous sa forme humaine, je ne le craignais pas. C’est dans un énième rire que je me laisse basculer sur le dos, prête à accueillir, une nouvelle fois, son visage auprès du mien, recevoir une bouche gourmande. Le t-shirt relevé, c’est une multitude de frissons qui s’emparent de mon corps tout entier. Je tremble, me contracte à chacun de ses contacts, un sourire sur les lèvres, presque stupéfaite de pouvoir ressentir autant de choses en même temps. C’est toi qui les rends belles, je parlais évidemment des cicatrices. Longtemps, j’avais eu peur de les montrer, j'en avais honte. Il les avait créées, certes, mais il était aussi celui qui m’avait aidée à les assumer. Encore une preuve que notre relation était hors du commun. J’veux voir si les tiennes brillent aussi ! J’attrape son haut avec les deux mains afin de tenter de le lui retirer. C’était sans compter sur une maladresse qui me fait tirer trop fort. Le haut s’enlève, mais l’élan me fait basculer sur le sol, entraînant le Poufsouffle avec moi.

C’est un nouvel éclat de rire qui s’échappe avant de retourner doucement Arty pour avoir le dessus. Ses cicatrices étaient bien plus nombreuses, mais je m’attarde tout de même sur chacune d’elle, une excuse aussi pour profiter de chaque parcelle de sa peau, tout à fait consciente qu’un contact trop rapproché pourrait être dangereux aujourd'hui. J’y vais donc avec douceur, avec envie avant de rejoindre ses lèvres à lui. Après le toucher, profiter du goût, comme une envie que cette journée ne se termine pas. Je ne pense même plus à la pleine Lune, à l’angoisse qui reviendrait me hanter l’estomac dans quelques heures/minutes seulement. Tout de suite, maintenant, profiter du sorcier sous sa forme humaine, montrer peut-être inconsciemment que peu importe ce qu’il était, cela ne me ferait pas fuir. Un fil invisible me reliait à lui. Je m’étais engagée à l’attendre jusqu’à la fin de la pleine Lune, jusqu’à ce qu’il redevienne lui. Je ne comptais pas briser cette promesse. Lui prouver que je pouvais être raisonnable, qu’il n’ait pas à s’inquiéter une fois le moment venu. Je continue de l’embrasser avec ardeur, les sensations multipliées me poussent à vouloir plus, bien plus. Pourtant, malgré ce désir incommensurable, c’était comme si, derrière le kiwicot, ma part de conscience restait prudente. Je ne tente pas d’aller plus loin, me contente de savourer ce baiser que je fais durer encore et encore. Me promettant intérieurement qu’il faudrait vraiment se rattraper le lendemain, lorsqu’il serait bien remis. Je n’avais aucunement l’envie de rendre les choses plus difficiles. Juste sourire entre deux baisers, rire même parfois. Le faire penser à autre chose, rendre la journée plus supportable. Qu’il ne rende compte que ma présence n’était pas un poids.

Je m’éloigne légèrement très légèrement de ses lèvres pour le regarder de mes yeux rose bonbon. Il était beau et mes doigts n’attendent pas pour explorer encore et encore son visage qu’ils connaissaient par cœur désormais. Je t’aime tellement ! Des mots prononcés avec une certitude qui se remarquait juste au ton employé, avant de rire encore face à une telle spontanéité. C’est trop cool ce truc, je me sens tellement légère, j’ai l’impression que rien ne peut gâcher cette journée. Pourtant, la Lune nous guettait, nous espionnait, devait même bien rire de cette phrase ridicule.
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Re: Songe d’une Lune d’hiver [Terminé]
Artemis Wildsmith, le  Lun 30 Déc - 12:49

Ce n’était pas la première fois que Loredana faisait preuve d’une amusante maladresse. Il faudrait un jour qu’il tente de remédier à ça, tant les chutes devenaient récurrentes. Pourtant, il accueille celle-ci dans myriade de pouffements, naufragés du canapé. Rien de grave cependant, car immédiatement la jeune femme entame l’exploration de son torse, le kiwicot lui permet de savourer les légères détonations intérieures que cela crée, engendrant alors une ardeur qu’il doit absolument contrôler. Ces milliers de baisers – délicieux certes – mais qui avaient comme un goût d’inachevé, tant la charnelle aventure lui titillait les papilles. Une envie de plus, de largement plus, de beaucoup plus. La graine magique ne lui enlève pas sa perspicacité physique, dans ces embrassades, Arty pleinement conscient que l’Amoureuse aussi, aurait bien voulu approfondir cette expédition des sensations.
Des bribes d’inquiétude sous les boucles toutes tournées vers les iris rosés, c’est que devant telle déclaration d’amour, d’une impulsivité sincère,  il ne pouvait laisser quelconque préoccupation ruiner ces instants. Ils s’aimaient, se devaient d’en profiter. Le Poufsouffle se redresse alors, tenant fermement la Demoiselle, ainsi tous les deux assis en tailleur, les jambes imbriquées. Ses doigts aventuriers se mettent aussi en mouvement pour effleurer le visage de la jeune femme, incruster dans les pulpes les traits de celle qu’il aimait aussi – éperdument. J’aimerais tellement me souvenir de toi quand j’me transforme. Cela rendrait les affreuses nuits incommensurablement plus douces. Il aimerait écarter cette soudaine mélancolie de son regard et de sa voix, mais impossible.

Impossible de ne pas penser au fait qu’il ne puisse pas l’embrasser davantage et partout sans prendre le risque d’exciter les crocs de la Bête, impossible de ne pas penser à ce funeste sablier invisible qui rythmait la journée et dont le dernier grain de sable déclencherait sauvagerie et férocité, impossible de ne pas penser à ses membres, pour le moment traversés d’une chaleur réconfortante, mais qui ne tarderaient pas à craquer violemment dans tous les sens. Des rouages alarmistes qui se mettent en marche sous le front collé à celui de la Métamorphomage. Les lèvres tremblent presque, et pourtant il ne dit rien.
Était-ce la substance ingérée qui lui faisait contracter davantage le ventre sous l’angoisse de la nuit à venir ? Si la drogue pouvait exagérer les sensations, pourquoi pas la peur ? Ce qu’il déglutit brusquement est d’une acidité déchirante. Un coup de fouet dans l’abdomen, qui le fait serrer de plus belle l’Amoureuse dans ses bras, s’imprégner d’elle totalement. Il tente de chasser, retarder, le retour des nausées en fermant fort les paupières. Disparaître tout à fait dans le cou apaisant de Loredana, croire naïvement que peut-être ainsi les nausées ne le verraient pas, lui passeraient à côté.

Finalement, il s’extirpe de l’étreinte et remonte sur le canapé, s’entortillant au passage du plaid qu’il avait délaissé. Étrangement, c’est ribambelle de fourmillements qui s’empare de son dos, ses épaules et son torse lorsque le tissu le recouvre. La peau commençait à le démanger - terrible mauvais signe. Le museau tourné vers la fenêtre, se souvenir que la nuit tombait incroyablement plus vite en hiver.
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Re: Songe d’une Lune d’hiver [Terminé]
Loredana Wildsmith, le  Mar 31 Déc - 8:14

C’est une ribambelle de fourmillements qui s’était emparée de moi. Un désir déjà bien présent en temps normal, mais qui se retrouvait multiplié par dix, vingt, cent-cinquante,… sous l'effet du Kiwicot. Comme une envie de lâcher prise, de ne plus être prudente et d’envoyer valser toutes ces histoires de lune et de Loup-Garou. La sensation que tout était plus exceptionnel désormais, l’envie de découvrir ce que cela pourrait faire de s'unir sous l'effet de cette graine magique. Pourtant, la réalité était autre et j’avais beau essayer de la refouler, elle était là et ne comptait certainement pas nous laisser tranquille ce soir. J’accueille Arty dans mes bras, profite de cet instant de proximité qui, je le savais, ne durerait pas. Je pouvais voir la nuit se lever. À chacun de mes regards, le ciel s’assombrissait et mon estomac se contractait. C’est pour cette raison que je tenais à ce que l’on reste comme ça encore un peu. Je finirai par m’habituer à cela, pour l’instant la nouveauté me rendait nerveuse et au fond de moi j’espérais aussi que par je ne sais quel miracle il se souvienne et ne m’attaque pas. Chose impossible, évidemment. Silencieuse, je me rends soudainement compte que lui aussi a changé d’attitude. L’euphorie de ces dernières minutes était en train de se transformer en une certaine mélancolie. Alors j’avais resserré mon étreinte. Avant qu’il ne s’éloigne encore une fois.

Je suis son regard tourné vers la fenêtre. Elle arrivait, n’était pas loin. Je n’ose pas bouger, me rapprocher et me contente de poser une main et une tête réconfortante prêt de l’endroit où il était assis. Je n’ose plus vraiment prononcer un mot, sachant pertinemment que chacune de mes paroles devait désormais être contrôlée. Qu’il garde en tête l’étreinte de tout à l’heure, comme si cela pouvait changer quelque chose. Qu’est-ce que je pouvais me montrer naïve parfois… Malgré tout je tends la main vers son visage avec difficulté, le bout des doigts finit par atteindre son visage en une caresse que je voulais rassurante. Une petite dernière peut-être, j’ignorais totalement à quel moment la transformation commencerait. Une chose était sûre, je ne partirai pas tant qu’il n’y aura pas urgence. En réalité, je voulais rester, jusqu’au bout, mais c’était du suicide et il m’en voudrait, s’en voudrait bien trop s’il m’arrivait quelque chose. Non. Il me fallait rester raisonnable pour une fois. Pour ne pas qu’il s’inquiète à mon sujet la prochaine fois. Qu’il ait la preuve que je pouvais rester à ma place. Probablement la seule fois d’ailleurs.
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Re: Songe d’une Lune d’hiver [Terminé]
Artemis Wildsmith, le  Ven 3 Jan - 10:32

La Bête terminait tranquillement de mâchouiller ce qu’il restait de Kiwicot dans le système du Wildsmith. Déclenchant la reprise des frissonnements, de la fièvre et l’embrouillamini des pensées : il n’y voit plus très clair. Il sent, malgré tout, la présence de Loredana, là, juste à ses côtés, il note son silence ainsi que ses gestes rassurants. Un spasme languissant le fait se redresser et articuler un viens qu’il n’aurait pas voulu aussi sec.
C’était le moment de quitter la Cabane, et de s’enfoncer, s’enfoncer dans la forêt avoisinante. De sa main fiévreuse il prend celle de la jeune femme, la guider. Il n’avait pas vraiment pensé à ça, aurait plutôt imaginé qu’elle reste confinée à l’intérieur, mais non, comme si finalement il avait besoin de la Gryffondor jusqu’au bout du bout.
Ce ne sont que de longues minutes silencieuses au cours desquelles les pieds sans chaussures – il n’en voyait pas l’intérêt – d’Arty les mènent là où les arbres se resserraient, les étouffaient presque d’une obscurité pas rassurante. Brutalement, le Poufsouffle s’arrête, c’était amplement suffisant. Ramener la Demoiselle contre lui dans un frôlement de nez à nez. Cette irrépressible envie d’arrêter le temps.

Avant de réaliser qu’il n’était nullement angoissé par la transformation, par la Lune moqueuse et impatiente, par La Bête qui lui tambourinait les côtés. Non, une seule image restait suspendue à ses rétines inquiètes, celle de l’Amoureuse déchiquetée qu’il n’aurait pas réussi à épargner. Un seul gesticulement de boucles fatiguées et il était prêt à faire machine arrière, lui interdire les prochaines pleines lunes, creuser une fosse profonde entre eux ces jours-là. Mais à la regarder dans les yeux durant ces derniers funestes instants, et il se rappelle vaguement les certitudes qu’elle lui avait balancées le matin-même, qu’elle fuirait le danger. Ce n’est pas de la salive qu’il déglutit difficilement à cette seconde, mais des graviers déchirants, d’une voix qui se fait murmure convaincant : J’vais m’éloigner, il ne quitte pas les paupières de l’Amoureuse tandis que ses mains viennent lui encercler joues, toi tu restes là jusqu’à c’que tu puisses plus. Direct tu transplanes. D’accord ? Tu promets ? Tu promets ? La secouer même légèrement pour souligner à quel point il était essentiellement essentiel qu’elle disparaisse dès que le Loup sera relâché.

Ce n’est qu’une fois qu’il a l’affirmation qu’elle s’enfuirait sans se retourner qu’il s’éloigne pour retirer haut et bas de pyjama. Un vague sourire amusé, vestige de sa personnalité tenace de Fripon, il dépose les habits dans les bras de Loredana, j’en ai pas besoin. La Lycanthropie avait balayé toute pudeur depuis fort longtemps.
Une courte pause un instant où il reste accroché au visage de la jeune femme qu’il aura complètement oublié d’ici quelques minutes, ne pas s’attarder et pourtant. Il ne pouvait partir sans un dernier baiser. Ce qu’il fait brusquement, écrabouiller les quelques centimètres afin d’estampiller avec langueur sa bouche à la sienne. Il s’emporterait presque, déposant sur les lèvres de l’Autre le goût de l’intensité et du désir, harponnant de ses mains brûlantes les hanches de la Gryffondor. Ce n’est qu’alors qu’il regrette de ne pas avoir fait l’amour – ils aurait dû. Ils auraient dû envoyer valser totalement les risques et la fatalité de cette journée.
Toutefois, ne pas oublier qu’ils se reverraient le lendemain, qu’une fois le soleil vainqueur, la réalité reprendrait ses couleurs. Ce n’était pas de tragiques adieux, bien au contraire. Cette pensée éclaire le front préoccupé qui se retire tout à fait, quelques pas en arrière, juste le temps de lancer une dernière boutade à l’envolée tu peux me reluquer ! alors qu’il désigne radieusement son corps dénudé. Maintenant, parce que la suite serait beaucoup moins jolie.

Accroître les mètres et les mètres en ignorant le froid qui lui parcourait l’échine, bien moins gênant que la démangeaison lunaire sous l’épiderme. Pour finalement s’allonger, les bras en croix, sur le sol terreux de la forêt. Ces instants de l’horreur, rivé à la lune qu’il aperçoit entre les feuillages. Les tic tac de l’horloge lycanthropique résonnent de plus en plus fort dans les tempes du Poufsouffle, il bouillonne, aurait envie d’hurler au ciel qu’il était prêt.
Les pupilles soudainement dilatées marquent l’éclosion de la Bête – disparition de l’iris.
C’est un épouvantable haut le cœur qui le secoue d’abord, décollant brutalement le dos. Vieux réflexe de se retourner pour saisir entre ses doigts crispés des touffes d’herbe – penser encaisser mieux la souffrance. Immédiatement les entrailles se tordent et déchargent à l’intérieur un déferlement brûlant-acide.
De nouveaux crocs et canines percent les gencives enflammées, répandant nuée de sang dans la mâchoire hurlante – la partie qu’il détestait. Le museau en profite pour s’allonger empêchant même le Blaireautin d’essayer de respirer, cela faisait éclater une douleur éparpillée, les poumons n’étant plus tout à fait à leur place. Entre suffoquements et bruyants craquements d’os, les muscles se déchirent, se développent et se reforment ballottant Arty-pantin dans tous les sens. Les boucles s’animent, apeurées d’être ainsi transformées en épaisse toison noire ne tardant pas à recouvrir l’entièreté de la peau du jeune homme. Les griffes écrasent les ongles au bout des membres devenus pattes imposantes. Un énième ondoiement de l’abdomen démantibulé et ce n’est plus un jeune homme face contre terre mais bien la massive carrure d’un Loup avachi sur sol.
Enfin, ce sinistre silence, ce court moment où même les feuilles refusent de remuer, avant que le Loup ne se redresse, n’étire le cou et salue la lune d’un hurlement alarmant.
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Re: Songe d’une Lune d’hiver [Terminé]
Loredana Wildsmith, le  Ven 3 Jan - 19:42

Je l’avais suivi sans broncher, sans poser de questions. Moi qui pensais qu’il partirait seul, c’est finalement une main brûlante qui m’avait entraînée à l’extérieur de la Cabane, dans la forêt où l’obscurité pouvait faire froid dans le dos. Je n’avais pas peur de ce genre d’endroit, avais pris l’habitude de m’y aventurer plusieurs fois, il y a des années de cela. Aujourd’hui, je n’étais pas en exploration, j’essayais d’être un soutien pour mon Amoureux, je me sentais inutile, impuissante, mais j’étais là, peut-être que ça lui suffisait. La promesse faite – une nouvelle fois – c’est ses lèvres qui se posent brutalement sur les miennes. Dans d’autres circonstances, j’aurais demandé davantage. Néanmoins, le risque était trop grand, je ne pouvais pas me laisser aller, les vêtements dans les bras m’aident à ne pas avoir les mains baladeuses. Je profite, je savoure tout en ayant cette boule dans la gorge qui refusait de me quitter. J’ignorais que l’appréhension serait si grande. Rare était les fois où cela arrivait, mais j’avais peur. Pas de lui, mais de moi-même, de mes réactions : Serai-je réellement capable de m’en aller ? Je n’avais jamais tenté de contrôler cette témérité qui m’habitait depuis mon plus jeune âge. C’est comme si c’était elle qui me me possédait. Mais j’avais promis, je ne voulais pas prendre le risque qu’il me repousse à chaque pleine lune. Il fallait m’habituer à tout cela. Aussi longtemps que nous serions ensemble.

Je montre un léger rire, il ne manquait jamais de lâcher une petite blague, même dans ce genre de situation. Il restait lui pour le moment. Alors je fais mine de le reluquer de la tête aux pieds, appréciant la vue qu’il m’offrait. Il faisait sombre, mais je devinais tout, c’est que je le connaissais bien après tous ces mois passés ensemble. Le sourire s’efface presque instantanément en le voyant s’éloigner, me laissant seule, ses vêtements dans les bras. Je l’observe ne le lâche pas des yeux, le vois très bien s’allonger. Je ne m’approche pas. Dans quelques minutes, secondes peut-être, il ne sera plus lui-même. Il fallait que je me rende à l’évidence, je ne serai qu’une proie parmi tant d’autres. J'aurais voulu être l'exception, il n'en serait rien. Je peux apercevoir son corps changer du tout au tout, laissant rapidement sa place à une bête noire, féroce, celle qui le démangeait à l’intérieur, celle qui voulait sortir lors de nos ébats un peu trop mouvementés. Elle se tenait là, loin devant moi, mais je la voyais presque clairement. Elle pousse un cri qui me fait frissonner. Je sais que je dois partir, mais je suis comme pétrifiée face à ce que je vois. Parce que je ne parviens pas à me dire qu’il ne s’agit pas d’Arty. Je la fixe d’un regard bleu foncé, plus foncé que ma couleur habituelle. Je ne bronche pas. Une voix dans ma tête me crie de courir, une autre, plus malsaine, me conseille de rester. Deux parts de moi différentes qui s’amusent à m’embrouiller l’esprit. Je ferme une seconde les yeux pour les éloigner, les faire taire.

À leur réouverture, la Bête m’observe, ses crocs acérés, alléchés par l’odeur qui émanait de ma peau, mes cheveux, de mon sang aussi, peut-être. Ce yeux-dans-les-yeux ne dure qu’une demi-seconde, je ne lui laisse pas le loisir de s’approcher. Je transplane sans réfléchir davantage, parce que je l’avais promis. Je lui avais promis. L’arrivée devant la Cabane me rassure un peu. Pourtant, cette boule persiste, dans ma gorge, au creux de mon estomac. Immédiatement, je me réfugie à l’intérieur, ouvre une fenêtre comme pour m’assurer que je l’entendrai tout de même. Ne pas totalement ignorer ce qui était en train de se passer. Surtout, je ne voulais pas dormir, je voulais attendre jusqu’à l'aube, attendre son retour. Son pyjama toujours dans les bras, j’enfile le haut – il ne m’en voudra pas – et m’installe sur le canapé. Il ne me manquait plus qu’à patienter. Ce n’était pas mon fort, mais les circonstances étaient bien différentes.
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Re: Songe d’une Lune d’hiver [Terminé]
Artemis Wildsmith, le  Mar 7 Jan - 17:13

La chasse avait été préludée par un pourléchement joyeux, comme une offrande de la Lune qui aurait déposé là, à quelques centaines de mètres, une silhouette. Sans hésiter, la Bête avait bondi, les pattes impatiemment ravies de déchirer déchirer déchirer se régaler comme après un mois de famine. Mais soudainement, la gueule avait été suspendue dans la pénombre – déçue devant la disparition de la Proie, trop parfaite. Enquêter tout de même sur l’herbe qu’elle avait frôlée, embaumer le museau de son parfum – retenir. Un simple quelque chose qui frémisse entre les deux oreilles, comme s’il s’agissait d’un parfum déjà fréquenté – une connaissance.
Rapidement s’ébrouer et s’élancer à travers les arbres resserrés, battre la terre tremblante dont chaque petit habitant était parti se réfugier profondément, ne pas entendre ne serait-ce qu’un frémissement d’ailes d’insecte. Être dépitée devant le manque certain de profusion nourricière – continuer de chercher. Bondir, jouer avec les branches les plus basses, profiter des instants lunaires pour les faire durer durer, Bête toujours insatisfaite de ne pas rugir plus souvent.
Arpenter une nuit d’hiver qui s’engouffrait dans le pelage dense sans en faire frissonner la chair, se révéler chanceuse d’avoir croqué dans une famille de mulots pas assez haute dans un tronc découvert, s’être réjouie des couinements apeurés qui lui excitaient le cœur. Le supplice des bestioles recroquevillées dans le trou du bois, les moustaches épouvantées devant celles, effroyables, de la Bête. Avoir presque brisé l’arbre pour pouvoir sentir sous les crocs gloutons les grelottements terrifiés des rongeurs – un délice.

Avoir poursuivi la déambulation guetteuse sur le sol terreux, glacé, de longues heures à espérer croiser bestioles plus dodues. Un besoin de sang jamais rassasié qui activait les entrailles constamment à l’affût – c’est un échec.
Accueillir l’aube de plaintes avachies, la Bête pleure devant le lever timide du soleil, devant sa propre disparition et la douleur articulaire qui lui parcourt les membres. Un dé-transformation qui ne lui plaît guère. Faire ses adieux à la Lune, et se replier progressivement dans l’abdomen du jeune homme.

Avec étonnement, les yeux encore brumeux, Arty découvre qu’il n’est pas si éloigné de la Cabane – la Bête l’aurait-elle approché poliment ? Qu’il n’ait pas à parcourir la forêt en ce matin hivernal, les muscles n’étant pas remis pour prendre le risque de transplaner. Vite vite vite, laisser des traces de pas derrière lui dans le givre matinal, il grimace légèrement, les articulations n’ont toujours pas regagné en souplesse – pas encore. Le Fripon triomphe presque en poussant la lourde porte de bois, il expire avec soulagement en se faisant envelopper par la chaleur ambiante de la Cabane. Gaiement il se frotte les bras, ne pensant pas immédiatement à revêtir quoi que ce soit, simplement s’exclamer : j’ai faim ! Pour lui et les boucles qui réclamait de fameux pancakes.
Pas un seul regard vers le canapé où l’Amoureuse trônait – s’était-elle redressée ? Non, il se contente d’exposer les rougeurs bleutées répandues sur le corps, sublimes marques de la transformation maudite, à la cuisine dans laquelle il ne cesse de gesticuler. Rapidement, prendre çà et là les ingrédients et les ustensiles, perdre parfois l’équilibre au cours de ces secondes précipitées, les pieds encore engourdis.
Avait-il oublié la présence de Loredana ? Oui, absolument. Finalement, les instincts primaires de la Bête n’étaient pas encore tout à fait effacés, pour l’instant, ne penser qu’à se réchauffer, manger.
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Re: Songe d’une Lune d’hiver [Terminé]
Loredana Wildsmith, le  Mar 7 Jan - 19:47

La nuit était longue, très longue. Je luttais pour ne pas tomber de sommeil, ne surtout pas s’allonger. Je voulais être réveillée lorsqu’il reviendrait. Je sentais ma tête partir en avant de temps à autre, m’obligeant à me lever, marcher dans la Cabane, me passer de l’eau sur le visage et me préparer des litres de cafés qui, je l’espérais, me maintiendrait éveillé. Un regard de temps en temps par l’une des fenêtres au cas où je l’apercevrais au loin. Où était-il actuellement ? Avait-il essayé de me traquer ? Intrigué par mon odeur ? J’étais peut-être passée à deux doigts de la mort. J’avais choisi la sécurité, mais évidemment, c’était toujours au dernier moment, lorsqu’il n’y avait plus d’autres solutions possibles. Ceci était à noter dans un coin de ma tête : Ne plus prendre le risque de laisser la Bête m’apercevoir. Ne plus regarder la transformation dans son entièreté. Une épreuve pour la grande curieuse que j’étais. De nouveau sur le canapé, je ramène mes genoux contre ma poitrine et me balance doucement d’avant en arrière, un geste d’attente, d’impatience. Le silence reignait, les tic-tacs comptaient les secondes dans ma tête.
Petit à petit, la nuit noire s’éclaircit, laissant un ciel bleu foncé. Les oiseaux commencent à chanter. Joy s’affole, a envie de se dégourdir les ailes. Mais je ne veux pas prendre le risque qu’elle se fasse dévorer par Arty lui-même, je ne me le pardonnerais pas, puisque je ne pourrais pas lui en vouloir à lui. Il ne s’en souviendrait même pas. Calme-toi, tu sortiras tout à l’heure. Parler à voix haute comme pour me rassurer, faire la conversation, ne plus me sentir seule. La main qui me tient la tête, c’est doucement que mes yeux se ferment.

La porte en bois s’ouvre et me tire de mes rêveries. Mes yeux s’étaient fermés et ouverts à plusieurs reprises. Somnoler sans dormir réellement. Pourtant, le jour s’était enfin levé, le bleu foncé avait laissé sa place à un rose-orangé, une aube parfaite dont on aurait pu profiter dans d’autres circonstances. Pas aujourd’hui. Je suis mon Amoureux des yeux qui ne semble pas s’apercevoir de ma présence, ni s’en rappeler du tout d’ailleurs. Le contre-coup de la transformation, le temps qu’il redevienne pleinement lui-même, peut-être. Je me lève pour m’approcher de lui pour lui faire savoir que j’étais pourtant bel et bien là. Ses affaires dans les bras, je les pose non loin de lui, retirant au passage le haut du pyjama que je portais encore. Je l’aurais presque oublié. Mmmh ma faute, j’aurais dû prévoir que tu aurais faim. Je regarde discrètement les nombreux hématomes provoqués par la sortie de la Bête. Je ne montre aucun signe apparent, lutte pour que mes cheveux restent bruns. Je ne relève pas son ignorance à mon égard. Il n’était pas vraiment le moment de me montrer égoïste, de ne penser qu’à moi et de lui dire à quel point je ressentais l’envie d’être entourée de ses bras la tout de suite. Sans plus attendre, je cède à ma chouette et lui ouvre la porte avant qu’elle ne finisse par me donner des coups de bec de mécontentement. Besoin d’aide ? Arty était clairement meilleur cuisinier que moi. Mon aide ne serait sans doute pas acceptée, mais ça valait le coup de demander. Je voulais tâter le terrain, savoir si ma présence était désirée ou non. Si ce n’était pas le cas, je me contenterais d’aller me coucher. Ne surtout pas me laisser l’occasion de me vexer. J’espérais tout de même qu’il soit un tout petit peu content de me voir ici. Après tout, c'est ici que je vis désormais.
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Re: Songe d’une Lune d’hiver [Terminé]
Artemis Wildsmith, le  Lun 13 Jan - 15:09

Le sucre manque de chuter le long du plan de travail, le rattraper in extremis, une maladresse qui n’avait pas lieu d’être d’ordinaire – ce matin si. Encore quelques minutes afin que les membres s’harmonisent et que le muscles reprennent leur place. C’est la surprise d’entendre soudainement l’Amoureuse qui avait provoqué cette presque catastrophe, et pourtant il sourit. Oui, il l’avait oubliée, non, ce n’était pas grave. Suspendre brièvement le fouet pour aller embrasser gaiement la joue timide et inquiète de Loredana. Taratata, tu sais que la pleine lune est horrible pour moi ? Pourquoi en rajouter avec des pancakes de mauvaise qualité ? Il plaisante, et au lieu de refuser poliment son aide ; évidemment, une taquinerie avec laquelle il bat la pâte qu’il est en train de concocter. Vite, vite, vite, l’estomac commençait à gronder. Ne pas même saisir une seconde pour se rhabiller, ne pas y penser – quel intérêt ?

Cependant, la présence de la Métamorphomage à ses côtés le chatouille de jovialité – un extrême contraste avec la veille. Alors, cette première pleine lune ? t’as aimé ? c’est génial n’est-ce pas ? Les sourcils sursautent, simulent l’enthousiasme pour s’accorder avec la boutade. A se demander comment pouvait-il être aussi boute-en-train après les heures épuisantes qui venait de s’écouler. La réponse était tout simplement là : Loredana était restée, et avec le regard discret qu’il lui lance, il se rend compte qu’elle n’a pas profité d’un sommeil réparateur.  
Ainsi, même si la faim commençait vraiment à se faire hargneuse et que sa peau réclamait à grands cris une couette séduisante, le Poufsouffle laisse pour l’instant de côté sa préparation et dédie les prochaines secondes à un chaleureux rapprochement.
Prendre le temps de ramener l’Amoureuse contre lui, lui murmurer un honnête merci. Certes lorsqu’il était Loup, la présence d’autrui, le soutien n’avait que peu d’importance, mais tout de même, pouvoir l’étreindre avec spontanéité après une nuit mouvementée – un extraordinaire réconfort. En souriant, un malicieux bonjour qu’il glisse ensuite jusqu’aux lèvres de la jeune femme avant de les embrasser. Tendre et agréable baiser. Ce pourrait même être une parfaite matinée, d’une douceur ensoleillée.
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Re: Songe d’une Lune d’hiver [Terminé]
Loredana Wildsmith, le  Mar 14 Jan - 9:32

C’est une blague qui me détend instantanément. Il semble fatigué, affamé, mais plutôt d’une humeur joviale. Je me décontracte alors et lui tire la langue, sachant très bien qu’il avait raison : mes talents de cuisinière se résumaient à un coup de baguette magique, rien de plus. Il continue sa petite préparation sans prendre la peine de se rhabiller. Après tout, après qu’il ait dévoré ses pancakes, je comptais bien me plonger sous la couette qui m’appelait depuis mon retour à la Cabane, lui aussi devait être dans un grand état de fatigue. J’avais mal au dos et au cou, l’inconvénient de somnoler inconfortablement sur un canapé. Je tâcherai de trouver des occupations plus pertinentes la prochaine fois. La question du Poufsouffle me fait légèrement hausser les épaules. Je me décide à dédramatiser la chose. Lui montrer que ça ne m’avait pas traumatisée et que je serai présente lors des prochaines. Mmmhh j’ai bien aimé la partie avec le Kiwicot, mais ça c’était avant la lune…j’ai bien aimé aussi quand tu t’es déshabillé en pleine forêt. Ensuite, je suis restée sur le canapé, pas très pertinent comme fin.Lui épargner les détails, ne pas l’inquiéter en lui disant qu’il avait failli me sauter dessus. Ne pas lui dire que j’avais eu un échange de regard avec le Loup. Ce serait prendre le risque qu’il ne me veuille plus ici.

Alors je profite simplement de ce petit rapprochement, un petit sourire qui s’étire à l’entendre me remercier. Il n’y avait pas de raison, mais j’aimais me dire qu’il était reconnaissant que je sois restée, rassurée que je sois en vie, que je n’ai pas failli à ma promesse. J’accueille ses lèvres avec un sourire, c’était agréable un début de matinée, à s’enlacer, s’embrasser et bientôt avec une odeur de pancakes à côté. Comme si rien ne s’était passé. Pour lui, cela devenait peut-être une habitude. Pour moi, c’était une première, mais je préférais que les choses restent légères. Je me recule légèrement pour murmurer à mon tour un Bonjour, plaçant mes mains autour de sa taille, très doucement, j’ignorais s’il ressentait une quelconque douleur. Je l’embrasse à nouveau, me serrant un peu plus contre lui. Maintenant que la pleine lune était passée, je pouvais profiter un peu plus de lui sans qu’elle ne s’emballe. J’en oublierais presque sa préparation qui était resté en attente, le temps de quelques câlins. Doucement, je me détache de lui. Excuse-moi, je te laisse terminer, je reste sage. Un dernier baiser avant de retourner à ma place. Le voir cuisiner nu avait ce petit quelque chose qui me plaisait bien, je devais l’avouer.

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Re: Songe d’une Lune d’hiver [Terminé]
Artemis Wildsmith, le  Lun 17 Fév - 10:42

Difficile de demeurer sage alors qu’ils pouvaient dès à présent profiter amplement du sommeil de la malédiction. Celle-ci s’étaient retirée dans les bas-fonds des entrailles et rêvassait toujours à la nuit consumée, une tranquillité qui enclenchait l’humeur guillerette du Poufsouffle. Ces lendemains, il paraissait soudainement beaucoup plus léger, une poitrine grande ouverte aux possibilités. Évidemment, cela s’estomperait avec les jours déroulés, mais tout de même, ce matin, tout allait pour le mieux. Il sourit malicieusement alors à l’Amoureuse, ne révèle pas tout de suite qu’il ne voulait pas qu’elle soit sage, justement, mais cela attendrait les pancakes dévorés.
Et tandis qu’il se dépêche, dépêche de s’affairer devant le plan de travail, les phosphorescents souvenirs du Kiwicot viennent lui chatouiller le nez, glisser comme ça de façon tout à fait innocente, c’est vrai que le Kiwicot c’était sympa, on réitérera l’expérience ! Prochainement bientôt, une activité à marquer dans le calendrier. Envolée de pancakes dans la poêle, retourner les savoureuses crêpes avant de les servir, – partager - galamment, et de les dévorer.

Mais si le sirop d’érable n’avait pas d’équivalent dans le monde délicieusement gustatif des papilles, évidemment, Arty ne pouvait s’empêcher scruter malicieusement l’Amoureuse épuisée. D’où la hâte dont il fait preuve en grignotant les épaisses crêpes, assouvir rapidement un besoin essentiellement vital pour pouvoir se concentrer ensuite sur un langoureux plaisir.
Une fois l’assiette vidée, étirer les muscles craquelant reprenant peu à peu leur lumière habituelle et se redresser vivement pour surplomber la Gryffondor. On en était où avant que la pleine lune nous interrompe ? Cette terrible ennuyante. Rhétorique question alors qu’il embrasse joyeusement l’Amoureuse, une invitation sans équivoque à poursuivre l’étreinte de la veille. Lui prendre délicatement la main afin de la mener avec lui, presque en sautillant, vers la chambre. S’enrouler follement dans une couette bienveillante, c’est que les draps sont ravis d’assister à de telles câlineries, bien plus agréable et chaleureux qu’un Loup-Garou ronchon au bord de l’explosion.


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