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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Académie de Poudlard ~¤~ :: Le Parc
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On peut parler avec des dessins ! [Terminé]
Elida Cestero
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On peut parler avec des dessins ! [Terminé]
Elida Cestero, le  Jeu 19 Déc - 23:10

Saison 29 - Automne - Sasha

Quand j’étais petite, je parlais avec des dessins. Avec des gestes aussi, et quand personne ne comprenait je me débrouillais seule. Cette époque n’est pas si lointaine en fait, je me sens encore petite, et je le suis encore un peu d’ailleurs, même si je parle un peu plus qu’avant. Mais seulement quand je m’y sens obligée, car je n’aime toujours pas parler, même si parfois c’est utile évidemment. Il y a des gens qui font "moins j’en fais mieux je me porte", bah moi c’est "moins je parle mieux je porte". Et au moins, ça ne m’empêche pas de travailler ni d’obtenir de bons résultats à l’écrit.

Mais je ne dessine pas seulement pour communiquer non plus, ça serait triste sinon car mon temps de création posées serait grandement rétrécit. Ce que je fais sur le papier, c’est aussi pour déposer mon imagination, créer les lieux dans lesquels je raconte mes histoires, ou alors reproduire ce que je vois tout en le modifiant un peu parfois, appuyant sur certains traits, ajoutant quelques détails pour le rendre parfait à mes yeux.

Et le paysage automnal est un des plus beaux paysages à dessiner. Cet orange flamboyant posé dans les arbres, ce jaune-marron croquant sous les pieds, ce ciel tantôt bleu tantôt gris, ces oiseaux chantant qui commencent à se rassembler… Parfois un écureuil qui commence à faire ses réserves pour l’hiver se montre, si on a de la chance on peut apercevoir la queue d’un renard curieux. Dans les feuilles et les branches, dans les ombres et lumières sur le sol, on peut imaginer tout un tas de créatures existantes ou non, c’est la magie de la nature qui permet la création. C’est beau l’automne, plein de vie, d’images et de couleurs !

Alors aujourd’hui, sous un ciel gris pâle et assez lumineux, je vais dessiner un morceau de ce paysage. Tout dessiner est impossible, car tout change en un rien de temps : une branche qui se casse, un coup de vent qui fait voler les feuilles, une pluie nocturne plus importante. Cette nuit, il n’a pas plus, ou alors pas beaucoup car les feuilles ne collent pas aux chaussures, elles craquent plutôt, sèchent pour l’instant.

À la recherche d’un bel endroit où m’installer, je déambule dans le parc, le sac est resté dans le dortoir et je n’ai emporté que mon carnet et ses crayons. Paysage réel ou bien imaginaire ? Un peu des deux ? Certainement, car je trouve moi-même que les spectacles du parc sont magiques.C’est un arbre qui m’interpelle, grand et beau, les branches épaisses et pour la plupart encore vêtues de leurs feuilles couleur de feu. M’arrêtant net, je jette un coup d’œil par terre, l’herbe est propre et sèche, lors je me mets à genoux sur le sol et dévoile une nouvelle page du carnet. Et rapidement, avec un trait léger, la silhouette de l’arbre apparaît. D’abord l’arbre tel qu’il est, puis je verrais comment animer ma scène.


Dernière édition par Elida Cestero le Ven 10 Avr - 22:02, édité 2 fois
Sasha A. Zakharov
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Re: On peut parler avec des dessins ! [Terminé]
Sasha A. Zakharov, le  Sam 4 Jan - 19:23

La rentrée à Poudlard a déjà été faite depuis un petit moment, mais tu ne t'y sens toujours pas à 100% à ta place, même si certains éléments sont venus illuminer le quotidien que tu pensais être solitaire pour la fin de tes études. Enfin en tout cas, il n'en reste pas moins que ton pays d'origine te manque. La Russie... Toi qui te sentait enfin de nouveau à ta place à Dursmtrang, voilà que cet imbécile que tu as pour père t'a fait de nouveau déménager. Et te voilà de nouveau à penser au passé, toi qui aime vivre au jour le jour. Cela te met dans un colère dingue.

Et quand tu es en colère, tu évacues. Le sport ou le dessin marchent tous deux très bien et aujourd'hui, ton dévolue se porte comme beaucoup ces temps-ci sur le dessin. Alors tu prends tes affaires, te fichant de savoir l'heure qu'il est ou bien ce que tu es censée faire, et tu sors dans le parc de Poudlard.

Tu as ton petit spot à toi. L'arbre contre lequel tu aimes bien te poser et autour duquel tu as déjà rencontré un malotru qui avait brûlé un de tes dessins. Ça ne t'a pas empêché de continuer à y aller, de toute façon tu ne te laisseras pas marcher dessus. Alors naturellement, c'est par là que tu te diriges aujourd'hui aussi. Et encore une fois, une personne s'y trouve. Mais cette fois-ci, la personne est armée de la même chose que toi : carnet et crayons.

Sans faire plus attention à elle, tu t'assoies contre l'arbre qu'elle dessine. Tu vas probablement gâcher son dessin et pendant une demi seconde, cela te faire ressentir... du remord ? Mais très vite, tu te remets de tes émotions et t'installe dans une position confortable. Après tout, si c'est vraiment une artiste, elle saura s'adapter.

Sans vraiment que tu le décides, tu commences alors à griffonner les bases de lieux piégés dans ta mémoire se rappelant à toi. Des formes qui ne se trouvent qu'en Russie, avec ces toits à forme si particulière. Ta maison là-bas, dans laquelle tes parents organisaient si souvent des fêtes. Tu avais beau ne pas aimer tout ça, c'était ton chez toi, et il te manque...

Mais ça, jamais tu le l'avoueras.

Seul tes dessins peuvent parler.
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Re: On peut parler avec des dessins ! [Terminé]
Elida Cestero, le  Mer 8 Jan - 16:05

Avec les couleurs orangées de l’automne, l’arbre va être vraiment très beau. Sous le ciel gris clair, on le voit bien, ça fait un joli contraste même si je ne suis pas sûre de bien arriver à l’exprimer dans mon dessin… Mais on fait comme on peut, comme on veut aussi car il m’arrive régulièrement de changer ce que je vois pour tout rendre bien, comme le cerveau me le demande, je ne dirige pas toujours tout même si ça reste moi c’est un peu compliqué à comprendre. Par exemple aujourd’hui, je pourrais ajouter un renard au pied de l’arbre, son roux pourra rappeler le orange des feuilles et ça fera assorti ! Très joli dans ma tête, sur le papier on verra ce que ça donne. Le renard serait l’animal le plus logique pour ici, mais au final je peux faire un pandas roux, c’est mignon ça, ou un phénix aussi, mais cette créature magique je ne la connais pas vraiment, rapidement de mes livres moldus mais je ne me suis pas encore documentée à la bibliothèque de l’école pour ça, et si avant Poudlard j’aurais dit que peu importe à quoi il ressemble sur ma feuille car il n’existe pas, je suis presque sûre qu’il existe réellement, et si c’est le cas je risquerai de faire un dessin pas du tout correct.

Le crayon glisse sagement sur la feuille, docile dans ma main, et je fais le tronc, j’y ajoute les branches et les feuilles en même temps, sans couleurs pour l’instant, me contentant de jouer pour l’instant avec les formes principalement. Mais voilà, je dessine concentrée, peut-être un peu trop concentrée car à part mon carnet, le crayon et l’arbre, il n’y a rien d’autre, jusqu’à ce qu’une fille apparaisse soudainement contre le tronc. Elle vient d’où celle-là ? Je ne l’ai pas vu ni entendu arriver, certainement trop concentrée, c’est comme si elle s’était téléportée là juste pour m’embêter mais en vérité elle a bien dû venir à pieds, sinon elle ne serait pas là. Pourquoi ici, devant mon tronc, du côté que je dessine ? Un tronc, c’est rond, elle aurait pu s’installer derrière, en s’imaginant devant si son but était d’être devant cet arbre. Elle aurait simplement été derrière à mes yeux, ce qui m’aurait bien arrangé. Mais la fille, qui a l’air d’être grande, semble n’avoir rien à faire à l’idée de me déranger dans mon activité… Elle est assise, et elle reste assise. Un instant mon regard quitte complètement le carnet, observant l’inconnue maintenant elle aussi occupée à dessiner. Bon, pourquoi pas après tout. Elle me dérange mais elle dessine, peut-être que de là où elle est elle a un bon point de vue ? Elle aurait pu tout de même trouver un autre endroit.

Comme souvent, il faut s’adapter car là je n’ai rien à dire, et je n’ai pas envie de lui parler non plus, alors je m’adapte, et rajoute la jeune fille sur mon dessin. Silhouette aux contours qui se précisent lentement, trait par trait, en se détachant de l’arbre. Contour, vêtements, cheveux aussi, le visage est plus compliqué mais j’ai le temps alors je fais, tant pis si je dois regarder la nouvelle venue, heureusement j’ai une assez bonne mémoire alors je ne lève pas trop souvent la tête. Simple œuvre pour m’amuser, ça devient un bel entraînement car dessiner les Humains n’est pas vraiment dans mes habitudes. Je préfère de loin la nature et les animaux, les étoiles aussi. Mais là… Une grande fille qui dessine, elle a l’air concentrée, occupée sur son œuvre. Dessiner quoi ? Un morceau du parc ? Une image qu’elle a en tête ? Une partie d’une histoire qu’elle invente, ou un lieux qu’elle a vu ? Intéressée, je termine tout de même les formes de ma scène, on verra pour les couleurs après, ça je sais imaginer si besoin, des arbres on en voit tous les jours, et même si quelques détails changent, on s’adapte. Comme toujours, il faut s’adapter. Alors que voir quelqu’un qui dessine… C’est pas souvent ! Parce que beaucoup d’élèves font autre chose. Faire l’idiot avec ses "amis", bavarder, avec un peu de chance réviser ou lire. Mais dessiner… C’est rare.

Alors quand j’ai finit, je me lève en douceur pour ne pas déconcentrer l’inconnue, le carnet fermé dans les bras serrés contre moi je la rejoins, m’asseyant à côté, curieuse mais silencieuse. Pas besoin de parler pour regarder. Je fais attention à bien me placer pour éviter de la déranger dans ses mouvements, je déteste ça moi, être collée par quelqu’un, et encore plus quand je dessine, alors je ne le fais pas aux autres. La politesse, le respect. Le respect serait de dire bonjour, mais il n’a pas vraiment été présent lorsque la grande s’est installée là. Alors je ne m’embête pas à dire bonjour, je m’assois et je regarde, simplement. Des formes aussi inconnues que l’élève dessinatrice sont tracées par le crayon, dessin étrange mais étrange n’est pas le mot. Inconnu, oui inconnu c’est bien. Je ne sais pas ce que c’est, alors je regarde, j’observe, j’étudie. Curieuse d’une possible découverte, essayant de comprendre ce que c’est.
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Re: On peut parler avec des dessins ! [Terminé]
Sasha A. Zakharov, le  Dim 12 Jan - 23:56

Étonnement, tu ne te prends aucune remarque dans la tête quand tu te places devant cet arbre, devant cette fille. Tu aurais sans doute pu choisir un autre arbre ou un autre versant de l'arbre pour ne pas la gêner, mais les habitudes ont la vie dure, et ton spot tu l'aimes et tu le gardes, que quelqu'un d'autre soit là ou pas. Pourtant, elle ne te regarde pas au début, c'est presque comme si elle ne t'avait pas vu arriver tant elle est concentrée sur ce qu'elle fait. Tu es admirative : c'est bien d'être à ce point concentrer sur sa tâche, son dessin n'en sera sans doute que plus beau.

Et pourtant, après quelques minutes pendant lesquelles les premières bases de ta maison commencent tout doucement à naître, tu sens son regard se poser sur toi. Cette impression d'être analysé et qu'un discours intérieur se fait dans la tête de quelqu'un qui vous regarde, vous savez ? Tu ne le vois pas mais tu le sens et cela te déconcentre un peu. Pourtant, toujours aucune remarque. Peut être s'est-elle adaptée ? Si c'est le cas, elle monte encore un peu dans ton estime.

Tu continues donc ton dessin, et à chaque minute qui passe, ton œuvre se dessine un peu plus sur le carnet que tu tiens. D'abord les formes de la maison, puis les formes particulières du toit, la porte d'entrée, le lierre qui grimpe aux murs, le chemin qui mène jusqu'à chez toi... Tout est dessiné comme dans tes souvenirs. Et cela fait naître un demi sourire sur ton visage. Quand tu dessines, tu es apaisée.

Puis, elle se lève et se déplace. Tu es intriguée même si elle est évidemment discrète, alors ton crayon se fige quelques secondes, avant que tu ne décides de ne pas y faire attention. C'était sans compter sa destination : à côté de toi. Tu fronces les sourcils mais ne dit rien, toujours concentrée sur la maison de ton enfance. Elle a la décence de ne pas se mettre trop près de toi et de te laisser l'espace qu'il faut pour dessiner. Bon, elle aurait pu se poser ailleurs, mais tu supposes que c'est quand même de bonne guerre après que tu te sois assise devant elle.

Tu continues donc à dessiner la maison et ses formes si particulières à la Russie, en faisant comme si tu ne la sentais pas regarder par dessus ton épaule.

Sauf que ça te dérange en fait. Et que tu n'arrives plus à te concentrer.


Et avec ce manque de concentration, tes traits se font moins précis et tu râles intérieurement.

Jusqu'à changer de page.

Rien ne sert de continuer ce dessin s'il finira par être raté. Peut être que, plus tard, tu voudras le finir, mais pour l'instant tu vas le laisser de côté et interroger la fille venue se placer à côté de toi. Tu as vu qu'elle dessinait, donc tu décides de tenter quelque chose. Ça ne marchera peut être pas mais qui sait, elle jouera peut être le jeu ?

Sur la nouvelle page blanche de ton carnet, tu commences donc à dessiner une femme te ressemblant un peu, femme qui hausse les épaules et lève les deux mains l'air de dire "Que fais-tu ?". En tout cas tu espère que ça sera aussi clair que ça l'est pour toi pour elle.

Puis tu tournes ton carnet doucement vers elle et si elle regarde encore par dessus ton épaule, elle devrait peut être comprendre.

Sinon, tant pis.
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Re: On peut parler avec des dessins ! [Terminé]
Elida Cestero, le  Mer 15 Jan - 18:34

L’inconnue dessine, concentrée, toujours et encore. Elle m’a dérangé c’est vrai, mais comme souvent dans ce monde d’humains plutôt égoïstes et malpolis, il faut s’adapter et c’est ce que je fais. Je fais mon œuvre en ajoutant, tant pis pour l’idée de départ, un détail un peu plus que petit puisqu’il prend quand même de la place sur ma page et devant mon arbre automnal. Et puis je viens à elle, curieuse et intéressée de son activité semblable à la mienne, et si son crayon cesse un court instant de bouger, il se remet vite à l’œuvre, pour s’y remettre rapidement.  Pourtant, je ne veux pas la déranger comme elle l’a fait pour moi, après tout je n’ai aucune envie d’être méchante envers cette fille qui n’a peut-être pas pensé à mal, alors je veille à bien me placer pour ne pas bloquer ses mouvements, et je regarde en silence car parler serait bien inutile en ce moment-même où dessiner est le plus important.

Des formes étranges et inconnues, du jamais vu que ce soit en Espagne ou par ici, s’installent lentement sur le dessin. D’où viennent-elles ? D’où vient cette fille artiste ? C’est une bonne question. Si je m’étais, petite, plus intéressée à la géographie et aux habitudes des humains qui vivent dans leur pays, je ne serais certainement pas là à me poser ces questions. Mais les ce sont les animaux et les étoiles qui m’ont le plus intéressé lorsque j’étais enfant, et c’est toujours le cas. Sauf que je suis incapable de ne pas m’intéresser à l’art des autres. Et l’artiste du jour, pas moi mais cette Grande concentrée, représente certainement un lieu qu’elle connaît, un lieu où elle a été, un lieu où elle a vécu ? Un lieu qui n’est pas ici, un lieu peut-être un peu magique vu les jolies formes originales des tracés. Ou bien est-ce un lieu qu’elle a imaginé, ce serait possible, mais encore une fois si je m’étais intéressée sur les maisons du monde, car ça ressemble à une maison ou du moins à une habitation, je ne serais pas en train de me poser ces questions.

Il ne sert à rien de regretter, et au final je ne regrette pas du tout mes lectures d’enfants puisqu’elles m’ont appris beaucoup. Il me manque encore des choses à savoir, beaucoup de choses, énormément… Alors observer puis chercher plus tard des livres peut m’être utile, donc je reste concentrée, mais la page change et je ne peux retenir une moue déçue que la Grande ne voit certainement pas vu que je suis plutôt derrière elle. Son dessin n’était pas finit, j’en suis sûre, ou presque. Peut-être a-t-elle eu soudainement une nouvelle idée, ça m’arrive parfois, d’ailleurs il y a quelques dessins non finit dans mon carnet. Parfois, je m’y mets même à plusieurs jours pour en terminer un ! Et parfois, j’oublie qu’il y a une œuvre commencée et non terminée, et s’est en feuilletant mon carnet pour me remémorer ce que j’ai dessiner que je retrouve une page inaboutie.

Elle commence par faire une nouvelle œuvre, un dessin qui n’a rien à voir avec le dessin précédant, non là c’est une femme a l’air jeune, une jeune fille certainement, elle ? Les épaules haussées et les deux mains levées. Curieuse, étonnée, j’observe la page tandis que la jeune dessinatrice tourne son carnet vers moi, et c’est là que je comprends. Elle veut communiquer. Oui oui, c’est obligé, elle essaie de discuter par dessins ! Sinon, pourquoi aurait-elle tourné son carnet vers moi ? Je vois bien de là où je suis. Elle veut donc être sûre que je regarde, que je comprenne qu’elle s’adresse à moi. Lentement, un sourire vient étirer les lèvres tandis que je réfléchis rapidement au sens du dessin. Je sais parler par dessin, mais comprendre les dessins est un peu plus compliqué. Il faut connaître le langage corporel… Le haussement d’épaules peut traduire un Je m’en fiche ou un Je ne sais pas. Lequel des deux ? Qu’est-ce qui ne l’intéresserait pas ? Finir son dessin ? Mais pourquoi chercherait-elle à exprimer cela ? Et sinon, que ne saurait-elle pas ? Comment finir son œuvre ? Je ne peux pas lui donner de conseil, les dessins c’est selon l’esprit et la main, le crayon et le carnet.

Ah mais non je suis bête. Bien sûr, finalement c’est évident. Elle ne sait pas ce que je fais là. Elle se demande donc ce que je fais là. Je suis sûre que c’est ça ! Alors il faut que je lui explique ce que je fais là. Par dessin, suivons le début du jeu. J’ouvre à mon tour mon carnet, une nouvelle page à la suite de mon arbre et de sa demoiselle. Et je réfléchis un nouvel instant. D’après moi, ce que je fais est logique, facile à comprendre. Donc je la fais elle, penchée légèrement sur son carnet, un crayon à la main appuyé sur le carnet posé à même ses genoux, et sur lequel j’ajoute une vague image des formes qu’elle faisait tout à l’heure. Et il y a moi, le regard sur ce carnet, sur ce dessin. C’est nous deux il y a peu de temps. Je regarde ton dessin. Voilà tout simplement ce que je fais.
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Re: On peut parler avec des dessins ! [Terminé]
Sasha A. Zakharov, le  Sam 1 Fév - 16:57

Mes excuses pour ce retard

Quelques temps passent après que tu aies montré ton dessin de toi même à la jeune fille venue se placer derrière ton épaule alors que tu dessinais la maison dans laquelle tu vivais en Russie. Elle ne comprend pas tout de suite. Tu le sais car tu l'observes alors qu'elle-même observe ton dessin, sans doute pour essayer de comprendre le pourquoi du comment tu l'as placé sous son nez ainsi que son sens. Tu ne t'intéresses pas aux autres, mais là tu es intriguée par sa future réaction. Va-t-elle comprendre ? Jouer le jeu ? Ou va-t-elle t'abasourdir avec des paroles que tu ne souhaites pas particulièrement entendre ?

Finalement, elle prend son carnet et du coin de l’œil tu vois qu'elle t'a représenté sur son dessin. Ainsi donc, elle sait s'adapter et elle a préféré te représenter plutôt que d'ignorer ta présence ? Intéressant. Et quand elle commence un nouveau dessin sur une nouvelle page, tu as la sensation qu'elle a compris ce que tu voulais exprimer, enfin peut être ? Mais en tout cas, elle va répondre par la même façon de s'exprimer que tu as utilisé, et c'est une bonne chose.

Tu n'aimes pas particulièrement ça, mais tu es intriguée, ça y est. Alors tu observes sa main et son carnet tandis qu'elle commence sa réponse. Tu comprends après peu de temps qu'elle vous dessine vous en train de dessiner et/ou d'observer. Un léger sourire s'affiche sur ton visage - un peu moqueur mais pas méchant - quand elle essaye de dessiner les formes typiques russes que tu dessinais quelques minutes auparavant. En fait c'est simple, tout dans son dessin est nette et précis, sauf ça.

Tu te dis alors qu'en fait, tu n'as ni envie de lui poser des questions sur elle, ni besoin de connaître son prénom. Par contre, si tu peux partager un peu plus ta culture, ce n'est jamais perdu. Alors sur une nouvelle page, tu recommences à dessiner, très lentement et en séparant chaque trait, ces toits à la forme si particulière qu'on retrouve sur les monuments de Moscou, les mêmes que ceux qui étaient sur ton précédent dessin que l'autre fille n'a pas su capturer.

Peut être que cela lui apprendra ? Peut être essayera-t-elle de te suivre ?
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Re: On peut parler avec des dessins ! [Terminé]
Elida Cestero, le  Dim 2 Fév - 15:10

Pas de problèmes t'inquiète pas !

Concentrée, je dessine, j’essaie de bien m’appliquer pour nous représenter le mieux possible, pour être sûre que la Grande comprenne bien. Les têtes, les visages, les positions, les expressions. Je ne suis pas vraiment habituée à ça, parce qu’habituellement je fais la nature, les animaux, les fleurs, les arbres, leurs branches, leurs feuilles, le ciel, les couleurs et les formes… Mais très peu les Humains, sujet souvent peu intéressant, bruyant, et en mouvement, même si parfois je les dessine, par envie ou par besoin pour exprimer ce que je veux sous les traits de mon crayon. Aujourd’hui il faut s’appliquer à faire deux êtres humains pour montrer à l’inconnue ce que je fais ici. Et même si c’est un exercice un peu difficile, j’essaie de ne pas être trop longue et je crois que c’est plutôt bien réussi. À part les formes inconnues que faisait la jeune fille lorsque je me suis installée près d’elle, mais pas trop, pour regarder. Dessiner l’inconnu, même en ayant eu l’espace de quelques minutes une image devant les yeux, c’est encore plus compliqué que de dessiner l’Homme. J’essaie quand même, pour lui montrer, pour qu’elle voit que c’est nous, moi, elle. Mais ces traits-là sont loin d’être parfait…

Pourtant elle semble comprendre. Comprendre qu’il faut nous y voir, voir le carnet et le dessin, surtout le dessin. Et ça aussi elle a dû le comprendre, ou alors elle n’aime pas que mon essai de reproduction soit mal réussi ? Je peux le comprendre, car j’ai beau ne pas savoir ce que tous ces traits et ces formes inconnues représentent, je peux imaginer pleins de trucs, et moi non plus je n’aimerais pas que mes œuvres soient mal représentées. Même si mon but n’était pas de faire ce qu’elle faisait, mais simplement de lui montrer ce que je moi je fais ici. Quoi qu’il en soit, elle prend une page neuve de son carnet et se remet à dessiner. Veut-elle parler encore ? Parler sans parler, bien évidemment. Mais ce sont les formes de tout à l’heure qui reviennent, lentement. Elle reprends son dessin depuis le début, dans des gestes plus lents, c’est plus simple à suivre. Alors mes yeux se font attirer par les gestes de la fille, par le poignet et les mains qui se déplacent et guident, dirigent crayon qui laisse après son passage un trait sur la feuille. Puis un autre, et encore un. Et dans ma tête j’essaie d’enregistrer au mieux les formes, les mouvements. Tout cet inconnu qui s’étale devant mes yeux, comme un secret mental qui se dévoile.

Ses traits à elle sur sa feuille sont clairs, nets, précis, les gestes sûrs d’eux. Elle connaît ce qu’elle dessine, ça doit être clair dans sa tête, comme si elle reproduisait une image qu’elle aurait devant ses yeux, invisible aux miens. Mais j’ai une image finalement, celle qu’est en train de faire la grande. Je pourrais… Réessayer ? Et au lieu de faire cette image sur le carnet dessiné, je prends à mon tour une page blanche, neuve, propre. Le crayon en main, prêt à couvrir la feuille, les yeux qui regardent, suivent les mouvements, retiennent les positions. Il faut rester concentrée. Et puis je commence à mon tour, essayant à nouveau de faire l’image de l’inconnue. Une séance d’apprentissage, voilà ce que ce moment passé dehors dans le but de simplement dessiner va devenir maintenant. Et ça me plaît, évidemment. Apprendre, apprendre, apprendre, c’est important ! Même si la fille ne veut peut-être pas ça. Mais elle s’est remise à dessiner, et lentement en plus, est-ce ma faute si j’ai pris ça pour une proposition de reproduction ? Interpréter les gestes des autres, c’est compliqué. Mais ils sont beaux ses gestes à elles, alors j’essaie de faire pareil.
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Re: On peut parler avec des dessins ! [Terminé]
Sasha A. Zakharov, le  Dim 1 Mar - 14:20

Encore plus en retard, désolée T-T Promis la prochaine fois je ferai mieux

Elle t'observe d'abord, regarde tes faits et gestes quand tu reproduis les toits familiers de Russie. Tu ne veux pas être professeure, non mais si elle relève le défi implicites que tu lui lances de pouvoir les reproduire, tu seras contente. Car ta culture sera un peu plus partagée et... Et quoi en fait ? Serais-ce un des moments ou tu es un peu plus gentille avec les gens ? Il faut croire que oui. En même temps, elle partait bien cette petite : elle n'a pas fait d'histoires quand tu t'es installée à un endroit qu'elle dessinait - toi tu aurais pesté contre la personne - et elle dessine. Deux points assez positifs.

Alors quand elle fini par comprendre et par prendre une nouvelle page afin d'essayer de reproduire ce que tu as dessiné lentement, tu esquisses un sourire satisfait. C'est bien, elle relève le défi. Tu fini ton dessin puis tu poses ton crayon, observant ses traits à elle. Elle ne s'en sort pas si mal que ça ! Alors pour compléter ton dessin, tu dessines à côté le drapeau du pays qui t'était cher. Tu sors quelques crayons de couleur de ton sac, deux pour être exacte, le rouge et le bleu, et tu t'y appliques.

Une fois cela fini, tu poses tes crayons. Tu hésites quelques instants, dans un moment de faiblesse sans doute, à dessiner un drapeau avec un point d'interrogation sur une nouvelle page blanche pour lui retourner la question, mais tu n'en fais rien. A la place, tu essayes de voir si elle reconnait le drapeau et si elle prend l'initiative à son tour de dessiner quelque chose de nouveau ou répondant à ce que toi tu as fais.

Le mystère est entier, et cela te plait.
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Re: On peut parler avec des dessins ! [Terminé]
Elida Cestero, le  Dim 1 Mar - 22:18

Pas de soucis :3

La grande sait ce qu’elle fait. Ses gestes sont précis, fluides, sans arrêts brusques et soudains pour réfléchir. Elle connaît oui, elle n’invente pas. Et moi à côté d’elle, je reproduis ce que je vois, les traits inconnus. Observer le geste, le trait qui en découle, refaire de même. S’arrêter, regarder, bien observer et recommencer. Une boucle infinie, incessante. Concentrée, j’en oublie ce qui nous entoure, l’arbre que je dessinais, l’herbe sur le sol, les couleurs automnales. Tout ce qui est existe se réduit à l’Artiste et son œuvre en cours de reproduction. Pour bien reproduire, il faut être patiente, prendre le temps de bien regarder. C’est d’ailleurs pour ça que beaucoup n’arriveraient pas à faire ça, tous trop dans la précipitation, ils ne voient pas assez, c’est bien triste pour eux. Dessiner est un art avec plusieurs côtés, comme chaque forme d’art existant sur Terre et dans les esprits des uns et des autres. Et si dessiner des Humains est compliqué par la complexité de ces êtres, dessiner une chose complètement inconnue avec pour seul savoir une image elle-même dessinée est tout aussi compliquée. Dessiner sans avoir en tête l’image entière est assez étrange, jamais je n’avais fait cette expérience. Car l’artiste ici présente est en train de tracer les traits, et moi non loin je fais pareil.

Le dessin de la jeune fille semble achevé sur son carnet à elle, la voilà qui pose le crayon et je la sens regarder mon essaie. Qu’en pense-t-elle ? Est-ce réussi ? Ou le contraire ? Pourtant je ne relève pas la tête pour poser sur elle un regard interrogatif, peut-être que je n’ose pas ou peut-être que je préfère rester bien concentrée, je n’en sais rien moi-même, mais je laisse mon regard et ma main s’unir pour continuer l’œuvre. J’approche de la fin de mon dessin, de ma reproduction, tandis que la fille, elle, ajoute un détail sur sa page. Curieuse, j’observe la forme à côté de ce qui est comme un bâtiment aux formes inconnues. C’est un… Drapeau ? Trois couleurs, deux crayons, rouge et bleu, puis le blanc de page. Si on prend en compte que les formes du dessins ne sont pas d’ici, on peut penser à une chose simple, mais certainement vraie : le drapeau est celui du pays de l’étrange bâtiment. Pas besoin d’aller chercher plus loin d’après moi. C’est peut-être même ce que j’aurais fait si moi aussi j’avais dessinée un bâtiment existant ailleurs qu’ici. La grande a donc été dans ce pays. Lequel est-ce ? Il fut un jour où nous avons étudié à l’école quelques drapeaux, ceux de grands pays, pour une heure de ce qui s’appelle géographie. Souviens-toi Elida. Ce n’est pas que ça ne m’avait pas intéressé, mais imaginez-vous essayer de visualiser à neuf ans la Terre et ses pays, ce n’est clairement pas facile. Mais la dame qui enseignait avait un globe, c’est rigolo les globes on peut faire tourner la Terre avec, et elle avait montré les pays. L’Espagne, la France, l’Italie, le Royaume-Uni, la Belgique, L’Allemagne, la Suisse. En Europe. De jolis drapeau, mais je préfère de loin celui de l’Espagne, qui rappelle la chaleur de mon pays, son soleil.

Et celui-ci, que représente-t-il ? C’est comme une enquête, un mystère à résoudre. Mon crayon s’est levé, le regard reste rivé sur le drapeau de la jeune fille. Y a-t-elle vécu ? Y est-elle née ? A-t-elle visité ce pays pendant des vacances, pays qui l’aurait marqué ? C’est un grand pays du Nord, la place me revient soudainement en faisant travailler la mémoire. Long, qui prend toute l’Asie du Nord, oui oui il est là-haut, c’est le drapeau russe. Évidemment, ces étranges formes sont russes maintenant que je réfléchis bien. Et je décide de faire de même, faire ce drapeau, j’ai mes crayons. Toujours les mêmes depuis la rentrée, le carnet est toujours avec eux, et eux sont toujours avec mon carnet. Qu’est un carnet sans crayons ? Que sont des crayons sans carnet ? Je n’ai pas la réponse. D’ailleurs, j’ai mes crayons mais ils sont restés là-bas, un peu plus loin, là où j’avais commencé à dessiner. Je les ais un peu oublié en me levant pour regarder le grand, mais je ne les laisse pas longtemps, posant mon carnet dans l’herbe pour aller les chercher en silence, rapidement. Morceau de bois qui protègent la mine de couleur, ils ne sont pas abîmés évidemment, et je peux rapidement me mettre à dessiner ce drapeau aux trois couleurs une fois que je me suis réinstallée avec mon carnet aux côtés de la fille, et en dessous je rajoute le nom du pays, Russie, pour être sûre de ne plus l’oublier. Un petit rappel, ça ne fait pas de mal.

Et maintenant que le dessin est terminé, je lève la tête, laissant un instant mon regard se perdre dans le parc, l’esprit dans ses pensées. La fille m’a prêté une image, une belle image, une chose inconnue désormais connue. Une image qui appartient à son passé, je ne sais pas si c’est un passé de vacances où un de l’enfance, mais je suis persuadée qu’elle connaît cet endroit. Et elle, voudrait-elle que je fasse de même ? Que je lui montre des endroits de mon enfance ? On était dans un village petit, mais calme, avec de beaux paysages près de l’Océan. Bleu indescriptible, murmures doux et agréables de l’eau, formes magiques des falaises, sensations étranges du sable sous les pieds. Il fallait marcher un peu pour aller là-bas, on pouvait également se contenter des parcs autour de la maison, mais c’était beau, l’Océan avait également le mérite de nous offrir des températures parfois moins hautes qu’ailleurs, pas beaucoup mais c’était mieux que rien. Bien mieux que Londres de toute façon, qui est souvent grisaille et toujours bruit. Alors je souris à moi-même en revoyant toutes ces images de mon enfance, et je décide d’en dessiner une. Si cette fille m’a montré ce qu’elle connaissait, ce bâtiment aux formes étonnantes, c’est à mon tour de lui proposer un paysage de chez moi. Je retourne donc dans mon carnet, crayon en main, j’espère étrangement qu’elle regarde encore. Car elle s’est finalement montrée gentille, je veux faire de même. Et ma main s’agite, commençant à poser sur une nouvelle page la vue qu’offraient les falaises sur lesquelles je suis montée une fois avec Mark. Il avait été patient de me laisser dessiner, autant utiliser aujourd’hui cette patience pour représenter mon souvenir à l’inconnue. Bord de falaise, quelques fleurs qui se balancent sous le vent juste au bord, et plus en bas, un peu de sable, de l’eau, des vagues, un bateau au loin. Ce n’est pas une image facile, mais la complexité m’aide à me concentrer. Pour la grande, on verra, je la laisse regarder tranquillement, après tout nous avons procédé ainsi tout à l’heure. Je suis tout de même curieuse d’imaginer ce qu’elle va en penser…
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Sasha A. Zakharov, le  Mer 18 Mar - 23:20

Les traits naissent sur la feuille, petit à petit, créant une œuvre entière qui représente une image que tu as dans ton cerveau. Bien sûr, ce n'est jamais 100% fidèle, il est très dur de reproduire parfaitement un lieu, un souvenir, une personne même bien ancré dans la mémoire. Alors dans ce cas, pour ce lieu que tu ne vois plus tous les jours, c'est encore plus dur. Mais il y ressemble, il a l'âme du lieu qui, un jour, t'a tenu à cœur. Et l'âme, l'histoire du dessin, c'est le plus important. Reproduction ou œuvre originale, couleurs ou simplement noir et blanc, abstrait ou formes bien précises, si le dessinateur, le peintre ne met pas de son âme dans l’œuvre, l'émotion n'est plus la même.

Et tu n'as beau pas beaucoup t'exprimer, pas beaucoup montrer tes émotions, tu en as à revendre. De la colère principalement contre ta famille et particulièrement ton père, que tu évacues de différentes façons, de l'amitié profonde pour Elhëna, que tu as retrouvé des années après l'avoir perdue, de l'ambition car tu aimerais vite voler de tes propres ailes, ne dépendre de personne, une pointe de nostalgie par rapport à ta vie en Russie. Et chaque petit bout d'émotion te permet de rendre tes traits plus précis, plus marquants et frappants d'émotions et de réalité.

Alors quand tu fini ton dessin qui cette fois-ci a été créé dans le but de partager et non de ressentir, tu fais une moue insatisfaite, critique de ton propre dessin. Tu es heureuse qu'elle puisse reproduire tes traits mais tu aurais dû plus ressentir pour le créer. Elle va chercher plus loin ses crayons et toi, tu fixes encore ta page maintenant remplie. Tu la laisses dessiner le drapeau et, à ta grande surprise, elle retrouve le nom du pays associé au drapeau. Cela apaise un peu ton cœur, mais bien vite, tu changes la page.

Une page blanche.


Et finalement, c'est à elle de reprendre le flambeau. Des silences, des pauses, l'observation d'un paysage à la fois intérieur et extérieur, l'inspiration naît et se fane aussi vite qu'elle a éclot. Tout est source d'inspiration et en même temps, il faut trouver ce plus qui fait qu'un dessin va être exceptionnel, qu'il va sortir du lot. Il faut trouver sa patte. Tu ne sais pas encore tellement quelle est la tienne. Pour l'instant, tu laisses plutôt tes pensées te guider, tu ne réfléchis pas trop. C'est peut être ça ta particularité au fond, te laisser porter par tes inspirations et par ce que ta main te dicte.

Si toi, ton inspiration venait d'un pays froid où la neige est reine, la sienne vient clairement d'un pays chaud. Alors que sa main s'agite, tu peux voir naître sable, eau et bateau; fleurs, vagues et falaise. Intriguée, tu regardes tous ces paysages qui te sont inconnus se dessiner. Elle met des émotions dans son dessin et ça se sent, tu aurais presque envie d'aller découvrir cet endroit, où qu'il soit. Il te reste encore tant de choses à découvrir, tu le sais. Tu n'en as jamais vraiment ressenti le besoin plus que pour fuir tes parents, mais plus tu découvriras, et plus ton identité pourra se faire sentir dans tes dessins.

Alors tu continues de la regarder faire naître ce paysage idyllique et tu souris doucement, laissant ton masque au placard pour une fois, et t'autorisant à vivre pleinement ce moment de partage d'âme entre deux dessinatrices et deux carnets vierges qui n'attendent que d'être rempli par de vastes émotions.
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Elida Cestero, le  Ven 20 Mar - 12:24

Dessiner pour parler, écrire, communiquer. Dessiner pour rêver, revoir ses souvenirs, revoir son enfance. Dessiner pour créer, imaginer mille et unes histoires sans paroles, des histoires aux personnages généralement animaliers, des renards et des oiseaux, des lapins et des chats, des chiens et des girafes, et tout autres animaux tant aimés, connus par les images des livres. Aujourd’hui, c’est dessiner pour prêter, pour offrir une image, un spectacle de l’enfance. À une inconnue. Une inconnue qui connaît la neige, qui connaît un pays au final presque inconnu pour moi. Une inconnue qui dessine elle aussi et m’a prêté une image à elle, au lieu de partir ou de m’ignorer. Une inconnue qui m’a offert une possibilité de découvrir.

Alors je fais pareil, car moi aussi je peux faire des cadeaux, c’est ainsi que je vois son œuvre répétée lentement que j’ai pu reproduire. Je dessine cette vue que l’on avait, Mark et moi, après avoir marchés pas si longtemps que ça. Cette vue magique à mes yeux, naturelle à sa manière car le bateau est preuve d’humanité dans ce paysage, mais petit à petit depuis il y a bien longtemps il est devenu comme un symbole de la mer, toujours présent dans cette eau qu’ils habitent dorénavant. Avec mon grand-frère, je pouvais passer des heures à dessiner là-bas, ou à marcher tout simplement, comme beaucoup de monde faisait, font encore, et font en fait depuis bien longtemps, depuis que cet endroit existe… Sauf dans les années deux mille vingt, à cause d’une maladie appelée coronavirus, je l’ai lu dans un livre. Les gens n’avaient presque pas le droit de se balader à plusieurs, ça devait être horrible d’ailleurs. Ils ne pouvaient pas voir tranquillement ce genre de paysage sans être arrêté par la police ou peut-être même sans être dénoncé par un moine qui les aurait vu depuis sa petite église de village. Je crois que même à l’époque romaine, le sénat n’avait jamais fait ça. Et pourtant les romains… Bref, je ne suis pas là pour faire un cours d’histoire, il faut se concentrer sur mon dessin.

Dans la mémoire, les traits reviennent, de plus en plus précis à force d’y penser, de travailler à se remémorer. C’est que le temps est un vrai chapardeur qui nous vole des instants de nos souvenirs pour les remplacer par des nouveaux, comme si les anciens devenaient inutiles. Heureusement, le cerveau a cette habilité qui lui permet de garder en lui, même profondément enfouis, les plus belles scènes de notre vie. Alors les falaises se dessinent, comme directement copiées depuis ma mémoire, le sable se dessine en bas, puis l’eau qui passe un peu par-dessus la plage et s’éloigne à l’infini. Et en haut des falaises, c’est de l’herbe qui pousse, verte, et qui s’agite sous le vent, une herbe colorée de fleurs blanches, violettes et rouges. C’est la nature qui me calme, le paysage qui a le don de me faire oublier les bruits, les cris, les sons douloureux incessants. C’est une mouette, là-bas au large, qui vient se déposer sur l’eau. J’entends son cris, aérien, non humain. Le cri que j’apprécie. Avec tous ceux des animaux. Pourquoi les Humains ne savent-ils pas faire de même ?

En même temps que je dessine, je laisse les pensées s’éloigner quelque part, j’ajoute un peu de couleurs car le monde n’est pas noir et blanc mais coloré d’une manière souvent très agréable, parfois encombrante… Avec le soleil, les couleurs peuvent ressortir vives, trop vives, ça peut faire mal aux yeux toute cette lumière, mais j’aime ça. J’aime le soleil et sa chaleur, ici il est trop peu présent, à Poudlard. Et quand c’est finit, je lève la tête, je fais revenir les pensées ici, je regarde l’Artiste à mes côtés, son sourire, c’est joli. Elle est contente. Alors je lui souris en retour, incapable de savoir pourquoi elle est contente en ce moment-même, il y a beaucoup trop de possibilités pour les énumérer. Et je retourne à mon carnet, il manque un détail. Le drapeau, mon drapeau. Rouge, jaune, rouge. Et sur la bande jaune, un symbole. C’est compliqué à faire car les détails sont petits, mais je m’applique. Il faut que la reproduction soit parfaite. Une belle couronne, un lion debout, une grenade drôlement faite… Tout y est, même s’il faut du temps.

Et enfin, c’est finit. Quand chaque petit détail a été posé sur la feuille, je pose mon crayon, signe de fin d’activité, et je contemple l’oeuvre avec satisfaction. Comme dans mon souvenir, avec le drapeau en plus. L’Inconnue reconnaîtra-t-elle le pays ? Le connaît-elle seulement ?
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Re: On peut parler avec des dessins ! [Terminé]
Sasha A. Zakharov, le  Sam 28 Mar - 17:51

Le partage continue et plus le temps passe, plus les traits s'affinent, mêlant parfois coups de crayons et couleurs. Le paysage, lui aussi, se fait de plus en plus précis et te permet de voyager ne serait-ce qu'un peu avec celle qui te le fait découvrir. Tu as laissé ton sourire affiché, te laissant pour une fois aller, et ça fait du bien. Aucune parole, aucun mensonge, juste des dessins, juste des sentiments exprimés sur une feuille de papier. Des pensées, des impressions échangées.

D'ailleurs, tandis qu'elle dessine, elle a presque l'air ailleurs. Elle est sans doute là-bas, à revivre ce moment. Tu aurais dû faire de même, car son dessin va probablement être très réussi. Les émotions, encore, toujours. Ne pas s'enfermer dans une cage, de ne pas se forcer à faire ce qui plait aux autres, mais vivre sa vie comme on l'entend, dessiner ce qui passe par la tête et par le cœur, ne pas se soucier de ce que penseront les autres, telle est ta manière de penser - de vivre - d'être.

Alors tandis qu'elle se perd dans ses propres pensées, tu songes toi aussi. A quoi penses-tu ? C'est une bonne question. Sans doute à des sentiments qui devraient t'assaillir mais qui, pour l'instant, sont remplacés par un calme presque frappant. Comme la contemplation d'un coucher de soleil qui descend sur la mer sans que personne ne s'exprime de peur de gâcher la beauté du moment. Finalement, peut être que son dessin t'inspire, pour faire naître de telles images dans ton cerveau.

Finalement, elle relève bientôt la tête, t'adressant un sourire, sans doute en retour au tien. Tu dois dire que c'est agréable de faire tomber le masque pour une fois, alors même si elle ne comprend pas, peu importe. Toi tu sais que c'est signe qu'en cet instant précis, tu es calme, tu es toi-même. Le dessin a ces vertus.

Elle continue en dessinant un drapeau, sans doute pour te partager à son tour l'endroit où ce magnifique paysage a été immortalisé dans son esprit. Jaune et rouge se mêlent et très vite, tu reconnais le drapeau. Il faut dire que quand tu étais petite et que ton père invitait à ses soirées toutes sortes de personnes, il te faisait mémoriser les noms des personnes ainsi que l'endroit d'où elles venaient afin de pouvoir prouver à tous ta - mais surtout sa - supériorité. Pour être au-dessus du lot, sans doute. Alors ce pays, tu le sais, c'est l'Espagne.

Trouvant dommage de simplement écrire sur la nouvelle page de ton cahier le nom du pays, et ne voulant surtout pas briser ce moment sans paroles, tu décides de dessiner ce que son paysage t'a inspiré, cette accalmie certaine dans laquelle elle t'a permit de tomber. Alors doucement, sur une partie de la feuille, tu dessines la mer dans laquelle vient se plonger un soleil couchant et, devant ce beau paysage, une plage de sable au milieu de laquelle on a écrit le mot Espagne.

Ainsi, tu réponds à sa question, tout en partageant une nouvelle chose. Tu figes alors ton crayon et admire ton œuvre et la sienne, toujours aussi apaisée.
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Re: On peut parler avec des dessins ! [Terminé]
Elida Cestero, le  Mer 1 Avr - 10:02

Partager un souvenir est une expérience pas commune. Communiquer en dessin, oui je le faisais souvent et c’est un peu ce que j’ai fait au début de mon installation aux côtés de la grande. Dessiner une scène qui a lieu devant mes yeux, je le fais régulièrement, autant qu’une petite transformation de scènes parfois. Me rappeler des souvenirs dans ce carnet, je le fais aussi parfois, moins souvent, mais surtout c’est pour moi. Pas pour quelqu’un. Encore moins pour une inconnue. Pourtant, c’est clairement ce que faisait l’artiste au départ, même si elle dessinait pour elle-même, pour elle seule. Je suis arrivée, j’ai regardé et j’ai pu rester car l’inconnue a compris que je n’allais pas la déranger. Ou pour une toute autre raison peut-être, mais quelle que soit cette raison elle m’a permis de regarder, d’étudier, d’observer. D’apprendre, de découvrir. Un monument, une architecture, une maison ? Typique de Russie, certainement. Et c’est naturellement que j’en viens à faire de même une fois que j’ai terminé la reproduction.

Je me mets, moi aussi, à dessiner un souvenir qui remonte en tête après une petit fouille, pas très longue. Des souvenirs, j’en ai beaucoup. Des joyeux, oui aussi. Joyeux parce que beaux, magiques, naturels. Parce qu’ils comportent tout ce que j’aime. Et cette vue que je dessine en fait partie. Une belle promenade, un long arrêt au bord de ces falaises à dessiner ce qui est entré dans mon regard, ce qui s’est accroché à mon esprit. Ce à quoi je tiens. Ma vie se résout-elle à du dessin ? De l’apprentissage et des découvertes ? C’est mieux que rien notez bien. Ce qui est bien dans la création d’oeuvres, c’est que cette activité me plonge entièrement dans le souvenir. Certains diraient que ce n’est pas bon de se replonger ainsi dans le passé, pourtant c’est le meilleur moyen de reproduire avec quasi-exactitude une scène observée il y a bien longtemps. Alors je m’y plonge sans hésitation, la main œuvrant avec l’esprit pour proposer à la demoiselle non loin une reproduction la plus fidèle possible. Attachée à la réalité en ce moment-même, ce qui ne m’arrive pas toujours car certains de mes dessins peuvent être un peu farfelus je l’admets. Mais pas aujourd’hui : elle a fait une chose qu’elle a vu, ce drapeau et ce nom que j’ai trouvé me le prouve sans hésitation, alors je fais pareil. Parce que je ne suis pas sûre qu’elle sache à quel point ce qu’elle m’a permit de faire est merveilleux, mais j’ai envie qu’elle le comprenne en faisant comme elle tout en faisant différemment.

Je ne sais pas si ça lui plaît, après tout l’Espagne est un pays bien différent de la Russie il n’y a qu’à penser au contraste entre la neige et le soleil, en tout cas elle sourit. Et je souris moi aussi, polie, ravie. Et lorsque j’ai tout finit, chaque détail que j’ai en tête bien que d’autres pourraient venir plus tard, je reste silencieuse tout en me posant beaucoup de questions. Ce moment est un moment rare, un de ceux pendant lequel une autre personne aurait finit par parler pour briser ce silence souvent jugé désagréable, dérangeant. Mais pas elle ni moi. Et c’est une chose importante à noter que je place dans un coin de ma tête tandis qu’elle se penche à nouveau sur son carnet. Et moi, concentrée, curieuse, je la regarde s’affairer.

C’est un paysage du soir qui vient se poser sur la page de la grande, une mer dans laquelle plonge le soleil aux couleurs éclatantes de l’automne et de l’été. Un soleil est comme une boule de feu, il a chaud et ne demande qu’à se refroidir – s’éteindre – dans l’eau salée que sont la mer et l’océan. Pour ensuite aller éclairer l’autre côté de la terre. Ou, dans un monde plus rêveur, fermer les yeux et prendre un repos satisfaisant pour mieux revenir le lendemain. La mer et l’océan ont un début, ou une fin voyez cela comme vous le souhaitez, c’est la plage. Du sable, des grains doré secs ou mouillés qui s’agglutinent pour former un sol chaud, parfois même brûlant, sous nos pieds nus. J’aime beaucoup la sensation du sable, celui sec qui se faufile entre les orteils et brûle la plante de pied, mais aussi celui mouillé qui colle et parfois même s’écrase sous nos pas. Dans ce sable, la demoiselle écrit le nom de mon pays. Espagne. Gravé dans la plage à tout jamais.

Je souris doucement face à cela. Elle a reconnu le pays. Grâce au drapeau ? La plage ? La plage ? L’eau ? Les falaises ? On trouve peut-être de ces paysages dans plusieurs pays au bord de mer ou d’océan. Y a-t-elle déjà été ? Ou l’a-t-elle étudié en cours ? À l’école moldue ? A-t-elle été à l’école moldue ? Tant de questions ! En tout cas, elle a trouvé mon pays que j’ai dessiné. J’ai trouvé son pays qu’elle a dessiné. Et j’ai dessiné ce pays-là, le sien, tandis qu’elle a dessiné le mien. Pourquoi avec un coucher de soleil, d’ailleurs ? C’est un moment spécial, qui pourtant arrive chaque jour de la semaine, du mois, de l’année, de la vie entière. Jamais une journée ne se passe sans coucher de soleil. Bien sûr, on ne le voit pas tous les jours. Parfois il se couche quand on dort déjà, parfois quand on est encore en cours. Malgré cela, je ne peux pas m’empêcher de contempler un de ces spectacles dès que j’en ai l’occasion. Car c’est la fin d’une journée, le début d’une nuit. Le moment qui précède l’heure de dormir, parfois celle de manger. Ce moment où l’on revoit dans sa tête la journée, les événements importants, les mots des professeurs. Ce moment sur lequel on fermera les yeux dans un sourire ou dans les larmes. Ou, si on a de la chance, dans un esprit vide qui nous permet de nous endormir bien rapidement… Peut-être aime-t-elle ce moment coloré qui nous fait revoir la journée. Peut-être simplement ce dessin, mon dessin, lui fait penser à un coucher de soleil. Oh ! C’est vrai que c’est un souvenir du passé. Un souvenir à moi. Peut-être que ça lui fait penser à un souvenir à elle, qu’elle a transformé ou non pour suivre mon souvenir. C’est assez mystérieux, mais dans un sens c’est ce qu’est le dessin. Mystérieux pour celui qui ne le comprend pas. Bien que mystérieux rende un peu l’oeuvre magique alors que c’est de la couleur échappée d’un crayon et posée sur du papier. Mais c’est ainsi que moi, je vois le dessin. Ça peut être mystérieux comme très explicite. Magique et inexistant comme présent quelque part dans le monde. Et chaque dessin a son message bien à lui, un message qu’il faut comprendre ou qui restera incompris.

Un dernier regard à son dessin, puis au mien, je tourne la page pour contempler une dernière fois l’étrange bâtiment avant de fermer mon carnet. Il a bien travaillé aujourd’hui, en un après-midi il s’est rempli d’inconnu et de connu. Je devrais certainement remercier l’artiste pour cela, pour les découvertes et l’échange, mais je n’ai pas envie de briser le calme qui s’est installé pour régner dans ce moment de dessin. Alors je préfère ne pas parler, ranger mes crayons et me lever avec un sourire. Parce que la journée a bien avancé et que j’étais venue faire un petit dessin qui s’est transformé en une séance encore mieux. Mon arbre, je reviendrais plus tard ou ferais avec ce que j’ai dans l’esprit. Mais le dessin n’est pas la seule chose à faire, je dois travailler aussi. Oui, ne surtout pas oublier le travail. Alors je fais un signe de la main à l’inconnue, j’ai pas envie de parler pour dire un simple au revoir. Phrase inutile alors que le geste et mon sourire en disent bien plus. J’espère que ça lui a plu… Moi oui. Et je retourne à ma salle commune dans un pas léger – joyeux. Je ne savais pas que d’autres personnes aimaient autant dessiner et seraient capables de faire ce que moi je fais avec mes crayons, communiquer. Pourtant, la grande l’a fait. C’est une note de positivité dans cette école pleine de gens bruyants !

Départ d'Elida
Merci pour ce super RP et cette jolie idée originale ! J'ai beaucoup aimé !
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Re: On peut parler avec des dessins ! [Terminé]
Sasha A. Zakharov, le  Ven 10 Avr - 21:48

Une fois le dessin fini, seuls les sourires restent, et toujours ce calme ambiant, serein, qu'on voudrait éternel. Cette fois-ci, tu es satisfaite de ton dessin car tu as laissé parler tes émotions. Elle ne comprendra probablement pas tout, mais ce n'est pas grave, vous n'êtes pas là pour vous raconter vos vies respectives mais partager un moment sans paroles, avec juste les dessins comme moyen de communication. Tu as partagé un peu de toi et elle un peu d'elle. Tu n'en as pas l'habitude mais aujourd'hui, de cette façon-là, ça ne t'a pas dérangée. Au contraire, tu as aimé l'expérience. Alors quand elle contemple sans doute un peu intriguée ta plage aux ondes douces et chaudes, tu souris doucement du fait que pas une fois, elle n'a posé de question à voix haute, et qu'elle ne semble toujours pas le faire.

D'ailleurs, la voilà qui ferme son carnet. Enfin non, avant, elle retourne vers la forme familière qui est sortie de tes souvenirs, la Russie. Tu restes à ta page actuelle, toi, te disant qu'ainsi, vous avez en quelque sorte échangé vos pays respectifs. Elle repart avec le tien et tu repars avec un bout du sien. En tout cas, ce n'est pas non plus en rangeant ses crayons ni en se levant qu'elle fait le moindre bruit. Tout se fait dans un silence apaisant, dans cette même ambiance-bulle qui s'est crée à partir du moment où tu es venue te poser devant elle alors qu'elle dessinait.

Elle sourit en se levant et tu lui souris en retour, ne faisant aucun geste pour partir car tu comptes bien rester un peu plus, sans doute plutôt pour te reposer que pour continuer de dessiner, puisque cette séance mérite de ne pas avoir d'autres dessins du jour qui viendront lui piquer la vedette.

Un geste de la main et la voilà partie, visiblement joyeuse, vers le château. Une fois qu'elle a disparue de ton champ de vision, tu commences à rassembler à ton tour crayons et carnet, tu les ranges soigneusement puis tu te poses plus confortablement afin de faire une rapide sieste... peuplée de paysages froids et chauds, familiers

[Fin du RP - Merci à toi, c'était génial oui MDR ]
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