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C'est beau la petite bourgeoisie [Terminé]
Cara De Lanxorre
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C'est beau la petite bourgeoisie [Terminé]
Cara De Lanxorre, le  Jeu 19 Déc - 23:55

Ft. Alhena
LA échangés
Octobre 2177 - saison 30.


    Vous les Sang-de-bourbe et autre sous-espèces, vous ignorez votre chance. Vous ignorez que votre médiocre condition vous préserve de l’envie de vous reproduire entre vous. Les Sang-Pur n’ont pas le droit à cette légèreté d’esprit. La noblesse de leur sang nécessitant d’être préservée les familles caractérisées par leur pureté se doivent de se rencontrer, de sympathiser, et dans l’idéal, de plus si affinité.

    C’est à l’une de ces réunions que se rendaient les de Lanxorre. Transplanant ensemble, les parents et la fille apparaissent dans le crac caractéristique devant un imposant manoir. Cara ne sait même pas chez qui elle se rend. Elle a suivi le mouvement, sans écouter sa mère qui piaillait sur l’importance du rendez-vous. Elle l’avait même laissée choisir sa tenue. Compte tenu de l’obsession d’Elizabeth à trouver un mari pour sa fille, la robe choisie possédait un décolleté beaucoup trop plongeant au goût de Cara. Certes, cela la mettait en valeur, mais elle n’avait aucune envie d’ajouter à ses origines vélanes ce genre d’appât grossier. Elle n’avait rien dit, cependant. Et regrette immédiatement sa mollesse quand elle rentre dans le grand salon où se pressent les invités.

    Au moins, personne ne regarde son visage. Voilà qui était bien pratique. Malgré les cheveux lâchés sur les épaules et le maquillage sur les joues, Cara n’est pas certaine que l’artifice tienne la soirée. Elle songe à sortir du manoir d’ici quelques heures, transplaner sans avertir ses parents, rentrer à la maison et inventer une excuse quand ils rentreront. Sa mère est déjà près du bar, remplissant un verre en cristal à la hâte. De quoi se souviendra-t-elle, demain ? Elle ne se souvenait jamais.

    Les yeux de Cara papillonnent, évitent de se poser trop longtemps sur les vieillards qui lui lancent des œillades. Tenter d’apercevoir un visage familier, n’importe lequel... Non, pas à ce point. Pas la Peverell. Soupirer de dépit, et finalement s’approcher. Se planter dans le dos d’Alhena, se pencher et murmurer à l’oreille, voix beaucoup trop suave pour la situation : « Vous, ici ? »



Dernière édition par Cara De Lanxorre le Sam 25 Juil - 22:53, édité 6 fois
Alhena Peverell
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Re: C'est beau la petite bourgeoisie [Terminé]
Alhena Peverell, le  Sam 18 Avr - 17:28

Peut-être que cet univers si mondain qui lui correspond en apparence si bien, ne lui convient pas autant qu'on pourrait le croire. C'est un goût amer qui reste en bouche. C'est être coincé dans une cage aux lions, enfermée avec des serpents à la recherche de gloire, des aigles qui foncent sur leur proie et des blaireaux qui déchiquettent leurs ennemis. En apparence, on pourrait croire que c'est calme, mais on se toise pour savoir qui sera le prochain à prendre le pouvoir de ce groupe. Cela lui donne la nausée comme ça lu donne envie d'en faire plus pour être certaine de toujours être au sommet. C'était le plus important non ? Ne pas rester dans l'ombre, faire éclater une lumière pour que sa progéniture soit des plus brillantes.

Une soirée sans gravité, sans pesanteur pour la belle. Lourde et légère à la fois. Jusqu'à ce qu'elle arrive. Cette femme avec qui tout est ambiguë, avec qui elle n'a jamais compris si elle devait s'aimer ou se haïr à n'en plus finir. Aimer serait compliquer, haïr serait bien plus simple. Et pourtant, la Peverell ne faisait pas l'effort de choisir un camp bien précis dans cette relation. Peut-être pouvait elle être utile ? Peut-être pouvait elle s'en servir comme chair à canon ? Enfin, ça, ce n'était peut-être qu'un voile, une manière de cacher que derrière leur passé houleux elle tenait peut-être, juste, peut-être un peu à Cara.

Est-ce si étonnant ? Ce n'est pas parce que tu es invitée, que les plus grands ne le sont pas.

C'était comme lui dire, tu me manques avec leur propre langage. Une manière de se dire, tiens ça fait longtemps que je ne t'ai pas vu pour te tuer à nouveau. Ses lèvres ont un petit sourire, seulement petit, comme si elle n'était pas si en forme que ça. Alhena pensait à beaucoup de choses et peut-être que Cara arriverait à lui faire revenir à la réalité. Après tout, leur relation c'était comme les montagnes russes. On montait, on descendait, on criait et au final on en rigolait. Je suis contente de te voir, ça fait longtemps non ?

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Re: C'est beau la petite bourgeoisie [Terminé]
Cara De Lanxorre, le  Lun 27 Avr - 18:10


    « Toujours aussi aimable » qu’elle se renfrogne devant les salutations acérées. Si ton petit prénom étrange n’était pas accolé à ce patronyme poussiéreux, crois bien que tu ne serais pas invitée à ce genre d’événements, chère Alhena. Parce qu’aussi joli que soit ton minois, ta froideur proche de la frigidité convaincrait quiconque de te rayer de son carnet d’adresse. Et même à intervalles aussi espacés, Cara a la même envie, inchangée, de t’arracher ce sourire satisfait du visage. À vouloir t’étriper pour ne laisser de ta figure que des lambeaux de chair pendant au bout de ton menton, et d’étaler sur tes dents ainsi dévoilées, le reste de ton rouge à lèvres. Il n’y a que toi, Alhena, qui attise en elle cette haine viscérale, bouillonnante, si tonitruante qu’elle a par le passé été confondu avec la passion.

    C’est la première fois, pourtant, que tu te dévoiles ainsi. Tu es « Contente » de la voir. Oh, comme elle dissimule mal, Cara, cette jubilation qui illumine son visage. Ça fait longtemps oui, apparemment suffisamment pour oublier que jamais tu ne dois montrer ce que tu ressens. Car tu lui offres sur un plateau ce sentiment étrange, grossier presque, celui du manque. Sois certaine qu’elle va le déchiqueter, cette infime portion de ton toi réel, car ce serait comme te déchiqueter toi. Et alors que la maîtresse des lieux incite les invités à se rendre dans la salle à manger, Cara se met à marcher à tes côtés. « Ça fait bien trop peu de temps à mon goût pourtant. Les périodes exemptes de ta présence sont toujours trop courtes. » Le ton est léger, et elle sourit en le disant – de Lanxorre s’amuse. « Je suis ra-vie de susciter ce sentiment chez toi. Mais sache qu’il restera à jamais à sens unique » - ponctué d’une petite moue faussement désolée à l’égard de la rivale.

    La longue table à la nappe blanche occupe la plus grande partie de cette nouvelle salle. Avisant où avait choisi de s’asseoir Alhena, Cara se laisse tomber sur la chaise à sa gauche. Le petit morceau de carton portant le nom d’un autre convive se retrouve bien vite froissé au creux de son poing, puis jeté sous la table. Maintenant que le dîner promettait d’être bien plus amusant que prévu, parlons, ma chère ! « Il y a d’autres sentiments à mon endroit dont tu souhaiterais me faire part ? » Sourire cruel et main paternaliste posée sur l’épaule de la Peverell.
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Re: C'est beau la petite bourgeoisie [Terminé]
Alhena Peverell, le  Mar 28 Avr - 22:50

Ce qu'Alhena adorait chez Cara, c'était sa manière de réagir. Elle était comme un petit cafard qui essayait d'attirer l'attention d'un être humain pour se faire écraser. Mais Peverell, bien que d'habitude elle ne s'abaissait pas à parler aux cafards, avait trouvé Lanxorre assez amusante. La faire tourner dans tous les sens sans jamais savoir où aller, c'était une de ses spécialités, et avec l'autre, c'était encore plus délicieux. Certes, c'était facile, mais c'était surtout distrayant car elle n'avait jamais besoin d'aller la chercher. L'autre venait toujours d'elle-même pas besoin de faire d'effort. Oh, je peux comprendre ma chérie. Cela ne doit pas être facile de se tenir à mes côtés, tu dois te sentir toujours inférieure. Mais tu ne devrais pas, je suis certaine qu'un jour on te trouvera des qualités. C'était un joli sourire. Ni trop grand, ni pas assez. Comme si elle disait ça avec gentillesse et le plus grand des sérieux. Si on était un peu intelligent, on pouvait comprendre ce qu'elle voulait transmettre : le mépris. Quel dommage qu'il soit à sens unique, parce que tu m'amuses comme un petit chien devant son maître qui remue la queue. Donc je suis plutôt contente de te voir, cela me divertit. Elle tapote son verre, son visage avec des yeux qui brillent. Et puis, tu sais, même si ce n'était pas le cas, je te l'aurais quand même dit. Parce que c'est ce qu'on apprend depuis l'enfance : la politesse. Mais je ne suis pas certaine que tu connaisses ce mot. Sans même attendre une réponse, la brune décide de trouver sa place à table.

Un sourcil relevé quand de Lanxorre se pose à côté d'elle. Elle soupire légèrement. Contente de la voir que quelques minutes, tout un repas ça devenait trop. La dernière fois qu'elle avait passée autant de temps près d'elle, elles avaient fini dans un ascenseur avec ses lèvres collées contre les siennes. Chose que Peverell ne comprenait toujours pas, était-ce un jeu ou réel ? Dans tous les cas, en fait, Alhena s'en fichait. Elle gagnerait quoi qu'il arrive. Probablement du dédain ou du dégoût. Cette place appartenait à quelqu'un d'autre et tu ne t'en soucies guère. Comment peux-tu être professeure alors que tu n'es toi-même, pas éduquée. Cela n'a pas de sens, m'enfin. Son ton avait été sec et sérieux. Elle avait dit cela avec le plus de répugnance possible. Les bonnes manières, c'est que ça mère lui avait enseigné. Elle s'en souviendrait toute sa vie, les méthodes qu'elle avait subies lui resteraient gravée en tête.

Mais ce n'est probablement pas la réponse que tu attendais, mon lapin. Ses yeux s'étaient remis à briller, elle avait recommencé à jouer. Elle avait eu un égarement passager par rapport à la relation qu'elle avait avec De Lanxorre. Peut-être que tu attendais une réponse similaire à ce qu'elle que tu m'as donnée dans un certain ascenseur. C'était un sourire insupportable qui s'affichait sur ses lèvres. Malheureusement, je n'aime pas ce genre de réponse forcée. Ce qu'elle voulait, c'était la mettre hors d'elle, la pousser dans ses tranchées. Sa camarade venait la chercher, alors elle allait l’écraser parce que ce cafard commençait à tourner trop en rond autour de ses pieds. C'était une nuisance qu'il fallait désormais éliminer, quitte à la transformer en un pantin manipulable grâce à un simple baiser. As-tu d'autres questions idiotes comme celle-là ou puis-je profiter de cette soirée ? Ses mots étaient comme une déclaration d'amour.


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Re: C'est beau la petite bourgeoisie [Terminé]
Cara De Lanxorre, le  Jeu 28 Mai - 22:47


    Ta compagnie est aussi divertissante que d’aller au cirque. Mais pas de saltimbanques ici, vous formez un duo. Hélas pour Cara, c’est toi qui joues le lanceur fou, et elle qui, accrochée à une roue, tourne en tentant d’éviter les paroles aiguisées. Tes deux premiers lancers sont un fiasco ; si tu crois qu’elle en a quelque chose à foutre, de tes traditions familiales. « Ce n’est pas ta famille de consanguins qui va m’apprendre la bienséance. » Elle souffle, sa main toujours posée sur ton épaule « Tes parents te faisaient des leçons de morale pendant les vacances ? » Elle t’imagine bien, tiens. « Vous aviez des classes communes avec tes cousines ? Ou tes demi-sœurs ? Tu as choisi de les appeler comment ? » Sourire doucereux, ton mielleux.

    Il t’aura fallu trois essais pour viser juste. Le couteau en plein dans le cœur, cette fois. Elle se tend, Cara, à l’évocation de l’ascenseur. Sa main quitte ton épaule, et le corps pivote vers la table. Les doigts sur l’argenterie, triturer. C’est un souvenir désagréable ; celui qui laisse un goût amer dans la gorge, tenace. « C’est moi qui me suis forcée » et elle se constitue une moue dégoûtée, à deux doigts de feindre un haut-le-cœur. « Tu me faisais pitié, avec tes lèvres gercées de jamais être touchées » et tu sais très bien quelle insulte aurait rimé. Elle parle bas, cependant – personne ne doit savoir. Surtout que maintenant, les places sur vos côtés sont occupées ; deux vieux sorciers sans doute à moitié sourds, là est votre chance. Excitante, cette perspective, ce nouveau jeu ; d’être obscènes ici, en public, à vous susurrer des horreurs que personne ne pourra entendre. Revigorée, Cara, à délaisser les couverts pour glisser ses mains sous la table. Les phalanges peu à peu recouvertes par la nappe blanche qui tombe jusqu’à vos cuisses. Et se pencher vers toi pour te murmurer « Tu aurais adoré » - la suite. Regarde comme elle a un grand cœur, la professeure, elle t’en donne un extrait ; profite, des doigts qui effleurent ton genou, remontent à peine contre le bord de ta robe. Il y a peu de chances que tu aies davantage.
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Re: C'est beau la petite bourgeoisie [Terminé]
Alhena Peverell, le  Sam 6 Juin - 1:29

Cara de Lanxorre était... énervante ? Épuisante ? Impossible à gérer ? Aussi éreintante que le comportement d'Azaël, mais dans un autre style. Il fallait garder son sang-froid, son calme, laisser les mots la toucher de plein cœur sans jamais faire une seule faute. Ses paroles étaient comme des bruits de moustiques la nuit, si agaçants. Ils avaient si peu d’intérêt que parfois elle ne prenait même pas la peine de répondre. Le regard de la brune suffisait à lui dire : mais qu'est-ce que tu racontes comme bêtises encore ? Tu te rends compte de l'absurdité de tes propos ou pas ? Et puis, un petit sourire après pour faire glisser la pilule. Alhena aimait jouer, surtout avec Cara qui ne cessait jamais de la suivre comme un bon petit toutou. Parfois, la brune se demandait pourquoi sa meilleure ennemie avait autant besoin de se confronter à elle. Dans un autre monde, elles auraient pu être tellement plus et détruire tout sur le passage. Dommage.

De toute manière, ce n'est pas comme si elle n'avait jamais rencontré son alter ego du chaos. Et il n'y en avait pas eu qu'un seul d'ailleurs, mais sa préférée resterait à jamais sa belle blonde. Il n'y a jamais de brune sans sa blonde et inversement, non ? En fait, pourquoi as-tu soudainement parlé de consanguinité ? L'inceste de nos jours n'est clairement pas présent chez les Peverell. Elle disait ça avec tel dédain, comme si ça la répugnait purement et totalement. Mais je suppose que tu dois penser à ta propre famille ? À moins qu'il y ait autre chose ? Peut-être du sang impur, ce qui ne m'étonnerait pas vu ton comportement de sauvage. Elle croque dans quelque chose qu'on venait d'apporter sur la table. On aurait dit des sortes de petits raisins secs.

Oh, tu t'es forcée ? Tu fais donc dans l'humanitaire en pratiquant le don de soi ? Intéressant comme procédé. Elle sourit, un très beau sourire. Un sourire que Lanxorre devait probablement haïr. Malheureusement, je refuse toujours la charité. Surtout dans ce genre de cas, et bien que ma liste soit un peu longue, j'ai tendance à ne pas faire comme mon mari. On s'amuse bien tous les deux mais j'ai toujours eu meilleurs goûts que lui. J'aime les mets de choix, pas ceux qui traînent dehors et qu'on paye avec autres choses que des mots. Coupe aux lèvres, la brune sent encore la main remontée lentement, chuchotement éteint. Mais ça ne la perturbe pas, ou seulement en apparence quand le verre se renverse brutalement sur les habits de sa collègue. Oh pardonne-moi... Malicieux, fausses excuses. Laisse-moi t'accompagner pour te refaire une beauté. Elles avaient clairement des choses à régler. Et ce n'était pas au milieu de ce repas ennuyeux que ça allait se faire.

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Re: C'est beau la petite bourgeoisie [Terminé]
Cara De Lanxorre, le  Sam 18 Juil - 12:19


    « Tu parles trop. » Qu’elle articule, entre deux gobages de raisins secs. Les mains sont de nouveau sagement posées sur la table, ton léger et yeux qui papillonnent sur les têtes des invités. Tenter d’oublier ton agaçante présence, mission délicate ; elle saisit à peine tes sous-entendus sur sa famille, inutile de te donner du grain à moudre, déjà que ; « T’es un moulin à conneries, Peverell. » Attraper un autre raisin, ouvrir la bouche, croquer la chair élastique, sentir le sucre sur les dents. Se tourner vers toi quand tu parles de ton mari, sourire qui s’étire, comprendre que tu sais, sourire davantage. Pourquoi elle en rajouterait ? Toi par contre, tu es infatigable ; « Ta liste est un peu longue ? » Elle se marre, vraiment, ricanement. « C’est toujours ceux qui en parlent le plus qui en font le moins. Mais tu ne peux pas vraiment te permettre d’être aussi discrète que moi sur le sujet, avec ta vie plate et morne. » Inspirer pour calmer le fou-rire qui pointe, à t’imaginer lui déblatérer une liste de noms inventés, rouge de colère, pour tenter de prouver que toi aussi, tu sais t’amuser. Que tu la mérites, la médaille des conquêtes accumulées.

    Et alors que Cara commençait à s’amuser, tu casses de nouveau l’ambiance. « T’es sérieuse ? » Le regard passe de la robe trempée à ton visage satisfait. Sans s'en être rendue compte, elle avait crié, et toutes les têtes s’étaient soudainement tournées vers le duo. Si elle n’était pas aussi gênée, elle t’aurait giflée. L’Adjointe se lève, sans t’attendre, se diriger à la hâte vers la salle de bain, savoir que tu suis – t’entendre. Se planter face au large miroir, derrière les lavabos en marbre, juste la lueur des chandeliers pour apprécier la tache imprégnant le tissu. Et quand elle te voit, du coin de l’œil, fermer la porte derrière vous, se retourner vers toi, et articuler, rage derrière chaque syllabe ; « C’est quoi ton problème ? »
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Re: C'est beau la petite bourgeoisie [Terminé]
Alhena Peverell, le  Sam 25 Juil - 16:47

Avertissement

Ce RP mentionne du contenu sensible :

Erotisme, Violence (psychologique), Violence (physique)





LA Cara, Galatéa

C’est quoi ton problème ?

C'est quoi ton problème à toi Lanxorre ?

C'est quoi notre problème ?


Obsession

...

Juin 2154

C'était une jolie poupée au teint banal, ses yeux étaient de couleur marron. Elle avait de petites joues roses que n'importe quel enfant aurait envie de pincer. Elle possédait aussi de jolies tresses brunes et une belle robe blanche, avec un gros nœud vert. C'était une magnifique poupée de porcelaine, que sa grand-mère maternelle Belladone avait hérité, puis donné à sa fille benjamine, Europa. Celle-ci avait été ensuite donné à la génération suivante, Alhena et Elladora.

Les deux jumelles de quatre ans ne se disputaient que très peu, elles partageaient cette poupée sans aucun problème. Elles en prenaient soin, plus que n'importe quelles autres propriétaires précédentes. Elles l'aimaient tellement. Ce jouet ne parlait pas, il faisait tout ce qu'elles voulaient et surtout, il n'était pas violent. Avoir la poupée entre ses mains, c'était comme se plonger dans un sommeil au milieu des nuages. Elle était un bol d'air frais dans leur éducation plus que douteuse. Elle ne frappait pas, elle ne criait pas.

Alors quand mère, pour les punir, faisait veiller les jumelles dans la forêt rouge : elles arrivaient toujours à emporter la poupée. Elle était importante, c'était la leur, leur protectrice. Elle éloignait les monstres, les peurs et les animaux féroces. C'était comme une poupée magique qui les apaisait quoi qu'il arrive. Quand elle était dans leurs bras, rien ne pouvait arriver aux jumelles. Jamais rien. Elles pouvaient tout subir, tout surmonter.


Parce que c'était Leur Poupée.

...

Mai 2156

Aujourd'hui, Galatéa était en âge d'avoir la poupée. Elle avait trois ans, elle pouvait très bien jouer avec comme ses sœurs. Au début, ce n'était pas un problème jusqu'à ce qu'une cicatrice survienne sur le visage de la poupée, réalisée par la plus jeune. Rien de très étonnant, quand on donne un jouet à des enfants n'est-ce pas ? Mais Europa n'était pas n'importe quelle mère, elle avait pourtant précisément demandé aux jumelles de surveiller la poupée, même quand c'était le tour de leur petite sœur de jouer avec. Alors la poupée avait été confisquée, mise en hauteur dans une chambre. Elle était un héritage de famille et il fallait la conserver. Elladora du haut de ses six ans, avait accusé Alhena, pensant que la poupée pourrait lui être redonnée. Rien à faire, la poupée n'était plus la leur, et les coupables envoyées à tour de rôle, seule, dans cette forêt pleine de cauchemars.

Alhena avait commencé à les haïr toutes les trois. Elle se promit qu'un jour, elle aurait sa propre poupée. Une poupée que personne ne pourrait lui voler, qu'elle ne partagerait pas, que personne ne pourrait abîmer hormis elle-même. Une poupée qui serait toujours là quand la folie entaillait ses jolies veines.


Une poupée obéissante.

...

Juillet 2156

Aujourd'hui, il faisait chaud et les Peverell accueillaient des invités. Les De Lanxorre. Depuis toujours, les enfants s'étaient toujours côtoyés et il n'y avait jamais eu de problème. Comme les garçons Peverell restaient entre eux, alors la fille des De Lanxorre, plus âgée, devait toujours veiller sur les trois plus jeunes Peverell. Quand ils arrivèrent, personne ne savait encore à quel point les choses allaient changer. L’ainée posa un pied-à-terre et Alhena su.

Cara était vêtue d'une belle robe blanche avec un gros nœud vert, ses jolies tresses de chaque côté de son visage. Ses petites joues roses, ses yeux marrons. Elle avait dix ans et Alhena six.

L'après-midi s'était déroulé sans vraiment d'encombres. Elles avaient bien joué, surveillées par les elfes de maison. Tout s'était déroulé parfaitement, jusqu'au cri strident qui avait bercé la maison. Les parents s'étaient précipités vers la salle d'entrainement, où les garçons Peverell s’entraînaient et parfois jouaient. Un horrible spectacle, un faux corps sur le sol. L'armoire interdite qui bougeait sans cesse, celle qui faisait peur, qu'on avait toujours dit de ne jamais ouvrir, sous aucun prétexte, l’était grandement désormais. Europa et Eldrich n'avaient jamais pris plus de précautions vis-à-vis de cette armoire, hormis la fermer à clé. Ils savaient d'avance qu'aucun de leurs enfants oserait ouvrir de lui-même cette armoire. Et ils avaient eu raison, car les cinq enfants Peverell étaient là, éloignés de l'armoire, alignés à l'autre bout de la pièce. Cara, elle, était devant et avait ouvert l'armoire. Et ce, sous les ordres d'Alhena. La brune avait souri en voyant ce spectacle macabre.


Elle avait trouvé sa nouvelle poupée.

...

Aujourd'hui, Alhena ne se souvenait pas vraiment de la réelle raison pour laquelle, elle avait un problème avec Lanxorre. Mais elle s'était toujours souvenue de cette image floue, d'une Cara apeurée, d'une Cara en belle robe blanche avec ses tresses. Elle y repensait sans arrêt, dès qu'elle passait devant son ancienne poupée qui trônait en décoration dans son bureau au Manoir. C'était plus fort qu'elle, c'était dans ses veines, ce besoin indécent. Elle n'avait jamais appris à faire face. Elle s'en fichait, parce qu'elle savait qu'un jour, elle arriverait au bout de son objectif. Un but ancré dans son esprit, sans aucune raison valable, sans qu'elle s'en souvienne vraiment. Mais elle le ferait. Parce qu'Alhena obtenait toujours ce qu'elle voulait, au bout du compte.

Toi. Sa voix était presque morbide. C'est toi mon problème. Un regard extrêmement sombre alors qu'un #Collaporta scellait leur intimité dans cet endroit. Mon problème, ça a toujours été toi. Elle releva les yeux vers son ennemie de toujours. Il y avait la folie brûlante de trente-trois, toutes ses heures passées dans cette forêt rouge. Ce désir malsain qui bouffait chaque parcelle de chair de la brune. Et tu le seras toujours.

Brutalement, Peverell plaqua Cara contre le mur le plus proche. Collées l'une à l'autre, son bras au niveau des épaules, de la gorge. Irrespirable. Une force insoupçonnée pour la retenir contre son gré. Un duel de regard. Alhena serait sa prison. Les soupirs étaient tout ce qu'on pouvait entendre. Il y avait quelque chose de métaphoriquement cruel dans cette scène. Un mythe entre sensualité et fureur. Comme si elles s'apprêtaient à enfin tourner un chapitre de leur vie. Elles passaient à l'étape au-dessus, celles qu'elles avaient toujours attendues.

D'un commun accord, leurs lèvres se gouttèrent, lentement, pour la deuxième fois dans cette vie. Elles redécouvraient l'autre. Alhena relâcha sa prise et De Lanxorre en profita pour retourner la situation. Elle plaqua à son tour sa camarade, rôle échangé, lèvres toujours à la recherche de l'autre. Les mains manipulaient les sensations et râles de celle d'en face. La brune fit reculer la plus âgée contre les lavabos. Cara posa la plus jeune sur le meuble. Peverell assise sur le marbre, la regardait de haut. Sourires dangereux, fiévreux. Elle glissa sa main dans les cheveux de son acolyte, tira sa tête en arrière alors qu'elle cherchait son cou. Dans son oreille, elle murmura les mots qui marquaient définitivement la fin de leur fausse rivalité. Tu m'appartiens. Elles repartaient alors dans un combat sensuel. Elles étaient l'allégorie de l’hypocrisie et du désir même.

Cette fois, la brune voulait entendre un autre genre de cri de la part de sa compagne. Un encore plus vicieux que le tout premier qu'elle avait entendu dans son enfance. Et quand ce fût le cas, là aussi, Alhena su.

Elle avait gagné.


Elle avait enfin obtenue sa propre poupée.


Maintenant, quel était le plan pour la garder entre ses filets ?
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