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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Londres ~¤~ :: Rues de Londres :: Le Chaudron Baveur
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Les tables près de la fenêtre
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Matt Deliers
Gryffondor
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Re: Les tables près de la fenêtre
Matt Deliers, le  Sam 11 Avr - 0:02

with Jennifer Wilson - Saison XXIX, Hiver
#LA accordé
Observation admirative. Une attention qui se voulait minutieuse de Léotia pour tenter de rendre le bon jugement. Le verdict ne tarda point à tomber. Justesse des mots. La Serdaigle confirma la souplesse et le chêne rouge de son arme - en sa possession depuis quelques années maintenant. Il acquiesça. Très bonne voie même ; la Bleue n'était pas vendeuse à Ollivander's pour rien. Un sourire à l'évocation d'un cœur différent : feuille d'argent. Il reposa sa tasse doucement sans s'apercevoir de son échéance dépassée. « Presque. Plume de phénix. Si j'me souviens bien. »

Sans préavis Jennifer exposa sa propre baguette désormais posée sur la table. Matt regarda d'abord le bois pour ensuite se focaliser à nouveau sur sa maîtresse. Un nouvel aveu de la demoiselle auquel il succomba une fois de plus. L'écouter parler et rien d'Autre. Il pourrait s'en contenter pour les mille prochaines années. Izsa. Nom inconnu. Un entretien. Alors le nom devait sûrement être celui de la gérante d'Ollivander's. Choix d'un nom pour le bois magique et protecteur ? Si simple. Si complexe.

Attention captée par la baguette, le Gryffondor ne vit pas le rougissement de la Belle. Il prit doucement la baguette. Examen minutieux à son tour. Ses yeux novices faisant néanmoins semblant d'être experts en la matière. Au bout de quelques instants Matt regarda Jennifer en souriant.
Situation idyllique. Relation de confiance. Basée sur des aveux mutuels. Lui qui détestait l'élément, il se jeta pourtant à l'eau. Pour Elle, Il serait prêt à y aller.

« Pour ce qui est de deviner les composants de ta baguette, je passe mon tour. Je t'avoue que je serai incapable de te dire de quoi elle est constituée.
En revanche pour ce qui est de lui trouver un nom, je pourrais peut-être t'aider. »


Des Souvenirs refirent surface. Accompagnés de noms. Et de visages. De ceux qu'on n'oublie pas si aisément quand bien même on s'y efforcerait au plus profond de l'Etre. Matt ne souhaitait nullement oublier ces moments.

Le Deliers. Moldu lui aussi.
Jusqu'à ce que la Vérité révélée soit toute Autre.
Le petit Léo. Et,
Sa petite soeur Laetitia.
Léotia.

Stupide ? Sûrement. Et pourtant. Quatre ans qu'ils étaient, tous deux, là, à ses côtés. Pensif le petit Lion avoua doucement. « Tu tiens dans ta main Léotia. » Ses yeux ne cessaient de chercher ceux de Jennifer. « Depuis tout petit... Mon meilleur ami - moldu, je le vois presque plus - s'appelle Léo. Sa petite sœur s'appelle Laetitia. Tu devrais lui donner un nom qui a beaucoup de signification et de valeur pour toi. Cela la rendra encore plus indispensable à tes yeux. »

Hors contexte. Vue de l'extérieur, la situation pouvait prêter à confusion. Elle possédait la baguette de Matt. Il possédait celle de Jennifer. « Il semblerait bien qu'on soit à la merci l'Un de l'Autre. » Il rigola se demandant ce qu'il se passerait s'il essayait de jouer les infidèles à son chêne rouge. Des pissenlits là où il aurait aimé faire apparaître un bouquet de fleurs ?
Finalement le Deliers reposa la baguette de la Serdaigle sur la table. Il la fit ensuite glisser jusqu'à l'autre côté l'accompagnant de ses doigts pour la lui rendre. Sur le chemin du retour sa main constata la fatalité. Tristesse nécessitant un aveu supplémentaire ? Certainement. Question à l'attention de la Douce tout en désignant sa propre tasse vide ayant succombé à ses assauts répétés.

« Un autre chocolat chaud ? Ou autre chose ? »
Léger rougissement devant cette trahison de ses propres joues. Il adorait le lait. Il adorait le chocolat chaud. Il pouvait en boire des quantités... in-quantifiables.

« Oui, j'adore le lait. » Regard dépité voulant cacher une certaine honte. « C'est moi qui invite. Et c'est non-négociable. » Son visage s'illumina. Un sourire, accompagné d'un rire, rayonna comme rarement. Le regard attendri posé sur la Bleue, il était cependant très sérieux. « De toute façon, n'oublie pas que tu es à ma merci. » Totalement faux. Il venait de lui rendre sa baguette.
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Re: Les tables près de la fenêtre
Angelina Frewliad, le  Lun 13 Avr - 0:56

Saison 31
Printemps
Dessines moi si tu peux avec
Hugh
L.A accordé pour cet écrit
Suite de ici


          Ça avait failli mal tourner ton histoire, tu avais pu voir la surprise dans les yeux de l'inconnu. En même temps qui n'aurait pas été surpris après ça, t'oubliais parfois que les gens n'étaient pas dans ton crâne. Tu aurais voulu lui dire de ne pas s'inquiéter et que si il l'était il pouvait vraiment refusé. T'essayais juste de saisir la beauté du monde et ces changements et il t'inspirait un peu de ça. Alors quand il avait demandé juste une heure de ton temps avant de pouvoir le dessiner tes yeux étincelaient, sûrement d'un éclat aveuglant. T'étais aux anges, depuis quand tu avais pas été si excitée de dessiner ? Un moment oui, la panne d'inspiration la page blanche. Mais là t'étais vraiment heureuse, prise dans un songe qui te faisait tambouriner la tête tellement ton cœur battait fort.

        Un hochement de tête, avec un grand sourire comme pour dire bien sûr avec plaisir et merci infiniment ! Alors qu'il était retourné à son travail tu étais partie l'attendre devant la boutique, prendre l'air, regarder les gens comme à ton habitude. L'heure était passée étrangement lentement, t'avais tellement hâte de dessiner. Alors rapidement, un aller-retour chez toi pour prendre ta besace avec tes affaires de dessin parce que oui, t'avais oublié un détail : pour dessiner il te fallait au moins un papier et tes crayons. Puis retour au point de départ, la devanture de Ollivander's. Il était arrivé très peu de temps après, alors vous aviez marché jusqu'au Chaudron Baveur, t'avais pleins de choses en tête que t'aurais voulu lui demander, bizarrement t'avais même pas pensé à te présenter ou à lui demander son nom, t'étais dans ton monde, t'avais hâte d'observer à nouveau d'éventuels changement chez l'inconnu, l'adoration d'un potentiel presque. Toujours un grand sourire sur le visage, parler pour commencer à mieux comprendre encore, parce que ça doit être fatiguant votre travail, surtout avec des clientes comme moi qui vous ennuie en plus sur votre temps libre ! Encore merci d'avoir accepté, je sais que c'est pas banal... Arrivés au Chaudron Baveur, direction une table près de la fenêtre qu'il t'avait indiqué. Enlever son manteau, s'installer à la table en sortant tes affaires tout en continuant de le regarder un sourire aux lèvres c'était un endroit calme cet espace. A vrai dire, c'était parfait t'avais envie de parler, de dessiner, d'échanger sur lui, sur le monde ou plutôt son monde.
Hugh Dey
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Re: Les tables près de la fenêtre
Hugh Dey, le  Mer 15 Avr - 14:45

J’avais à peine ressorti mon museau au niveau du comptoir que je me retrouvais déjà à inviter une cliente à boire moi ! Bravo l’artiste ! Heureusement qu’Izsa était pas à la boutique bien souvent, parce qu’elle aurait sûrement pas apprécié que son gérant fasse ça. En même temps, de quoi ça avait l’air… Moi j’avais pas pensé à mal en l’invitant à boire un verre. Son regard m’avait touché. Le truc c’est qu’elle avait accepté avec un sourire et que franchement, une donzelle qui m’attend une heure en dehors de la boutique pour me dessiner, il devait y avoir anguille sous roche. Peut-être qu’elle voulait me dessiner tout nu.

Pendant une heure dans la boutique, je ne pouvais m’empêcher d’osciller entre la peur panique et le sourire béat né d’un regard différent qui s’était posé sur moi. Et puis finalement, l’heure était passée et il avait bien fallu sortir. Je n’étais pas du genre à poser des lapins, même aux environs de Pâques. Alors j’étais sorti. J’avais un instant cru qu’elle ne m’avait pas attendu et bizarrement, un étrange sentiment de soulagement mêlé d’une déception profonde m’était parvenu… Avant de s’évanouir totalement. Elle était là. L’éclat de ses yeux me frappa une nouvelle fois, tandis que les miens, éclairés par la lumière qui émanait d’elle, prenaient de nouveau cette teinte bleue pâle qu’ils avaient eue précédemment. Mes cheveux, eux, étaient restés bruns.

Je pensais que le trajet allait être long, parce que je ne savais franchement pas comment engager le conversation, mais c’était naturellement qu’elle avait lancé quelque chose sur les clients qui prenaient de mon temps libre et je me fendais d’un rire joyeux, le cœur léger. Si elle savait !

- Non j’dois avouer que j’sors pas des masses, mais ça veut pas dire que c’est pas agréable. Et puis non en effet, elle avait raison, c’était pas banal. Mais je crois qu’il y avait quelque chose de nécessaire là-dedans. Dans le pas banal. Un besoin de sortir d’une routine grotesque, ou grottesque puisque j’avais l’impression d’avoir hiberné comme un ours dans une grotte.

On était arrivés au Chaudron Baveur et j’avais choisi une table près de la fenêtre. La raison était simple. Je la connaissais quand même pas beaucoup et j’avais un peu peur qu’on tourne en rond. Au pire, je pourrais regarder par la fenêtre et divaguer un moment en lui faisant croire que je l’écoutais si elle parlait autant qu’Izsa. Je prenais machinalement la carte, sans la regarder réellement, un sourire étrange flottant sur les lèvres. Etrange parce qu’il ne voulait pas me quitter. Et c’était pas tellement mon habitude.

- Ca vous arrive souvent de dessiner des inconnus ? J’avais lancé la question avec l’innocence de la curiosité. J’avais pas réussi à la retenir plus longtemps, comme un gosse à qui on avait dit de ne pas parler et qui n’en pouvait plus de se taire. C’était brusque, un éclat, une vague d’eau salée un peu maladroite mais inoffensive. J’avais l’impression de rajeunir à ses côtés et c’est probablement ce que je faisais, physiquement du moins. Des traits un peu moins marqués, les rides du lion qui s’estompent, une jeunesse retrouvée et un sourire éclatant cette fois. C’était simple, pour la première fois depuis longtemps, j’étais bien. Je jetais rapidement un œil à la carte pour dire Prenez c’que vous voulez, j’vous suis. et c’était vrai. Il y avait quelque chose chez elle qui me donnait envie de la suivre.
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Re: Les tables près de la fenêtre
Angelina Frewliad, le  Ven 17 Avr - 14:12



L'inconnu te questionnait, après tout c'était son droit, c'était vraiment étrange ce que tu venais de faire. A vrai dire, peu de personnes t'avaient déjà répondu positivement, c'était soit des réponses négatives soit des regards plein de jugements et de peurs. T'avais pas l'air d'une tueuse en série pourtant si ? Alors est ce que ça t'arrivait souvent ? Oui et non, à leur insu tu dessinais les gens, mais jamais en détails, lui c'était particulier, et puis les gens ne sont pas toujours réceptifs, il me trouve bizarre, je peux pas leur en vouloir ! Donc des fois j'ai de la chance, les gens n'ont pas peur de moi et mon mètre soixante cinq ! Un sourire comme pour dire que t'étais heureuse qu'il n'ait pas eu peur, t'avais envie de tout saisir, de comprendre ce qu'il lui était arrivé, de lui demander de raconter des histoires qu'il avait vécu pour encore mieux dessiner son visage, reflet de sa vie. Puis t'avais remarqué sa métamorphomagie, c'était époustouflant, ça t'en mettait plein les yeux, et plein la tête.

Une simple phrase, une intonation, peut-être aussi le fait que tu comprenais sans s'éterniser sur les mots, t'avais senti comme un lien de confiance si on pouvait dire ça. Parce que tu le connaissais depuis quoi ? Deux heures ? L'inconnu il semblait être calme, apaisé, près à se prêter à ton jeu, jeu d'ombres et de lumières. T'avais déjà dessiné la moitié supérieure de son visage alors qu'il te laissait choisir le breuvage du jour. De temps en temps tu relevais des yeux éclatants d'inspiration et de joie pour vérifier que t'avais bien retenu ses traits, à vrai dire son visage était ancré dans ton esprit pour une raison que t'ignorais. Les gens autour pourraient penser que vous aviez une relation bizarre, d'ailleurs tes amis t'avaient déjà demandé si le dessin c'était une porte d'entrée pour plus. T'avais jamais vu ça comme ça, tu voyais le dessin, le partage de deux âmes mais pas vraiment plus loin. A vrai dire ça faisait bien longtemps que tu ne t'étais intéressée à personne, et personne ne s'intéressait à toi, réciprocité logique.

Tu commençais à avoir sacrément soif, t'avais oublié de commander, plonger sans un bruit dans ton dessin, alors t'avais posé ton crayon le temps de relever la tête en regardant l'inconnu, tu voulais un whisky pur feu si ça vous convient ? Puis quelques autres coups de crayon avant de réfléchir à quelque chose, t'avais toujours pas de nom à mettre sur ce visage comme il n'en avait pas pour toi, il fallait peut-être penser à être polie, briser le mystère du premier regard pour redécouvrir un nouveau monde, au fait moi c'est Angelina, et vous ? Crayons posés, un regard et un sourire encourageant à ne pas discuter longuement, juste échanger ce qu'il faut quand il faut.
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Re: Les tables près de la fenêtre
Hugh Dey, le  Lun 20 Avr - 13:07

- Les gens ne sont pas toujours réceptifs, il me trouve bizarre, je peux pas leur en vouloir ! Donc des fois j'ai de la chance, les gens n'ont pas peur de moi et mon mètre soixante-cinq !

Un rire fusa. De ma part. Elle me faisait penser à Noah quand elle disait ça comme ça. Noah, ma meilleure amie, que j’avais retrouvée récemment et qui avait été la première à bénéficier d’une baguette made-in-Hughie. Oui parce que le Hughie est un pays, c’est le pays qui se trouve dans ma tête. Un peu comme le monde imaginaire de Peter Pan. Bref, elle me faisait penser à Noah, parce que c’était tout à fait le genre de remarque qu’elle était en mesure de sortir. Et puis il y avait eu son regard, comme emprunt de gratitude, et encore une fois il avait su me toucher en plein cœur. A part à Ollivander’s, quand j’arrivais à illuminer les yeux de nos plus jeunes clients – mes préférés quand ils n’étaient pas trop bavards – je n’avais jamais droit à ce regard. Sur moi c’était toujours nombre de regards obliques. Ces regards en coin que l’on ne veut pas montrer. Même si je ne les voyais pas, je les sentais.

Or celui-ci je le voyais. Il était franc. Il m’était pleinement destiné. C’était un don. Le don d’un regard comme celui d’un sourire. Et ça m’arrivait tellement peu souvent qu’on me considère comme ça, que j’avais presque l’impression d’être quelqu’un d’important à ses yeux. Tout comme je l’étais dans les yeux de la petite Autumn, ma petite tige de dictame à moi.
Elle griffonnait sur son cahier, et je commençais à me dandiner sur ma chaise, pris d’une envie irrépressible de jeter un œil par-dessus pour savoir ce que ça donnait. Parce que quand même, j’avais sacrément l’impression d’être observé, et j’aurais bien aimé savoir ce qu’elle pouvait réussir à trouver en moi qui l’inspire autant. On aurait dit un gamin, encore une fois – de toute façon j’étais un gamin, juste un grand gamin dans un corps d’adulte – qu’avait limite envie de faire pipi. J’arrivais juste pas à tenir en place et je m’en rendais bien compte. D’autant qu’on n’avait rien à boire alors j’avais même pas un verre pour me donner une contenance.

- Le whisky ce sera très bien. Si on daigne venir nous servir… Je sortait déjà de ma bourse les quelques pièces qui conviendraient à l’achat de deux verres de whisky pur feu. C’était bien le whisky. C’était chaud, ça brûlait, c’était un peu ma boisson. Et le fait qu’elle le propose l’élevait encore un peu plus dans mon estime. Parce que, bizarrement, j’aimais bien les femmes qui buvaient du whisky pur feu. Ca me donnait l’impression qu’elles avaient du caractère.
Izsa aussi en avait bu du whisky en ma compagnie, mais là avec la demoiselle c’était différent. Probablement parce qu’elle parlait beaucoup moins qu’Izsa. Et ça m’allait très bien.

- Au fait moi c'est Angelina, et vous ? La stupeur marqua un instant mon visage quand elle m’offrit son nom. Oh m*rde. Je lui avait pas dit le mien non plus ? Gêné, un sourire étira mon visage avant que je ne révèle ce qu’elle souhaitait tant savoir.
- Hugh. Pardon, moi c’est Hugh, j’ai oublié de le dire. J’suis tellement habitué à ce qu’on me connaisse déjà… C’est vrai. Même en revenant dans le monde magique, j’avais été surpris que, directement, on me dise « M. Dey ». Mais là c’était assez libérateur de savoir qu’on était avec quelqu’un qui ne savait rien de nous. A part le job à Ollivander’s évidemment. Parce que c’était comme si on m’offrait, pour la première fois, la liberté de refaire intégralement mon passé.
- Vous voyez c’est un peu… Bah… J’ai pas mal bossé à Poudlard. En tant que concierge, juste concierge, c’était pas grand-chose. Nan c’est clair que c’était pas un boulot de rêve, mais pendant longtemps ça m’avait bien convenu Et y a des générations d’élèves qui m’ont bien connu. Mais vous, vous d’viez être bien à Poudlard parce que j’me souviens pas. Ou alors z’êtes tombée pendant les années de… de… et je finissais pas ma phrase. Qu’est-ce que je pouvais dire ? Les années à Ste Mangouste ? Les années de serveur ? Les années où j’avais perdu les sensations dans ma main droite ? Mes yeux tombèrent sur elle. Heureusement, grâce à mon don de métamorphomagie, on ne voyait aucune trace de ce par quoi elle était passée. Ni les déformations ni les brûlures… Je me perdis dans la contemplation de ses lignes et j’oubliai momentanément tout ce qui m’entourait.
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Re: Les tables près de la fenêtre
Jennifer Wilson, le  Mar 21 Avr - 1:38

Saison 29* Hiver
Avec Matt
Mon LA accordé

Hochement de tête, signe que mes choix ou plutôt un seul était juste. Dommage, j'aurais tenté. Au moins le bois était bon. Chêne rouge. Ce bois était fait pour les individus dont leur réactions restaient exceptionnellement rapides. Une énergie des plus parfaites pour les duels. Regard des plus admiratifs à cette pensée. En revanche pour le cœur, je n'y étais pas vraiment. Regard ancré envers le Gryffondor. Étrangement, j'aurais pu pourtant y penser. Pourquoi ne m'était-il pas venu en premier... Total mystère mais après tout, je n'étais encore qu'une débutante. Malgré cette demie-réussite, le sourire complice sur mes lèvres est toujours là alors que mes mains osent encore toucher un peu celle qui appartient au magnifique. Élu dont le cœur, le mien est pris depuis un moment.

« Plume de Phénix ? Très intéressant... Tu sais, c'est un cœur très rare et leur allégeance se gagne difficilement. Je crois que j'ai donné le même à un Gryffondor il y a quelques temps. »

Je tente vaguement de me souvenir mais impossible. En même temps, tellement de visages m'étaient apparus depuis que je ne me rappelais pas forcément de chacun à part ceux qui m'avait laissé un souvenir plus marqué que les autres comme d'ailleurs cette jeune femme qui s'était permise de vouloir enflammer une partie des rideaux de la boutique. Pourtant, elle avait accepté sans hésitation la baguette que je lui avais donnée. Acception qui cachait peut-être une personnalité plus profonde. Allez savoir.

« La mienne est faite en bois de sycomore avec un crin d'hippogriffe en son cœur. La vendeuse a l'époque m'avait dit que c'était une baguette curieuse et qu'elle avait besoin d'énergie. Pour la tienne, je trouve que tu ne pouvais pas choisir plus joli nom... Léotia... Quel joli nom... C'est... doux et délicat à la fois. C'est dommage que tu ne le vois plus en tout cas. »

Petit rougissement face à la description de ma propre baguette toujours posée sur notre table. Mes joues s'empourprent de nouveau telles des traîtresses, réaction inévitable face à cette personnalité qui se dévoile un peu plus mais devant Matt, cette émotion ne peux qu'être agréable. Émotion également issue d'un tambourin qui joue sans cesse avec mon cœur. Une musique si particulière. Forçant mon esprit à revenir au sujet de discussion, la mention de son meilleur ami en tant que moldu ne manque pas de faire écho en lui et me rendant quelque peu triste à son aveu.

« J'ai ma famille pratiquement entière qui est moldue donc je connais aussi assez leur monde. Tu as raison pour le nom, je vais tenter de lui en trouver un qui soit honorable tant pour elle que pour moi.»

J'en avais profité pour me livrer davantage mais j'espérais que cette nouvelle confidence allait pouvoir m'apprendre davantage à le connaître et cette réflexion sur les moldus laissant la porte ouverte à un autre sujet de discussion. Sa proposition me demandant si je souhaite ensuite reprendre un chocolat chaud ne peut pas mieux tombée elle aussi. En fait, je ne veux pas vraiment que ce rendez-vous s'arrête... Le voir s'arrêter voudrait dire direction Poudlard à nouveau et devoir rentrer chacun dans nos dortoirs respectifs comme une certaine nuit.

Voir les baguettes ainsi échangées, il était impossible de ne pas penser au duel. Assurément, je n'avais jamais été en duel lors d'un cours avec le jeune Gryffondor. Qui de nous deux aurait le dessus ? Curiosité sans nulle doute intéressante à développer même si je préférais pou l'instant une autre option comme une complicité sans faille entre les deux baguettes qu'un réel duel.

« Elles provoqueraient sans aucun doute des étincelles l'une en face de l'Autre.  »

Libérant également Léotia, je ne pouvais pas ne pas me dire qu'un lien ne s'était pas créé entre elles. Ses doigts posés sur ma baguette et moi sur la sienne avait rendu cet échange étonnant. Regard qui suit ensuite le geste indiquant la tasse, une invitation peut-être à poursuivre le rendez-vous et un désir que je ne peux que souhaiter.  

« Je vais reprendre comme toi. Il n'y a pas plus réconfortant qu'un lait au chocolat chaud.  »

De nouveau le tambourin à cet aveu, yeux qui se baissent cette fois. Joie silencieuse. La réponse avait été donnée uniquement pour retarder un peu plus notre départ du Chaudron Baveur.. Je hausse des sourcils surprise à sa remarque soudaine. Lueur pétillante intégrée dans son propre regard. Je reprends toutefois ma baguette quand il fini par me la redonner et fais de même avec la sienne non sans un air amusé sur le visage.

« Ah oui ? Je suis plus redoutable qu'il n'y parait pourtant tu sais... mais dans le fond je ne dis pas non à ton idée,, je l'aime bien et puisque c'est non négociable, je l'accepte alors avec plaisir. Sache pourtant que ce n'est que partie remise. »

Jeux dangereux ? Peut-être, très certainement même mais puisque pour l'instant je ne pouvais qu'abdiquer, je comptais bien me rattraper à notre prochaine fois. Souhait silencieux ou visible que par le regard quand soudain ce dernier constate le morceau d'épice pas encore totalement terminé.

« Je te laisse le dernier morceau d'épice et c'est non négociable... »

Petite bataille certes mais qui en restait une. Petit sourire victorieux presque instantané sur le visage, je finis mon chocolat chaud prête cette fois à passer au deuxième comme si de rien n'était me demandant ce que pouvait penser le favori.  
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Re: Les tables près de la fenêtre
Angelina Frewliad, le  Mar 21 Avr - 12:45

Hugh



    Des éclats de rire, t'aimais bien ce son, c'était pur un rire, c'était communicatif et puis ça révélait de jolies facettes des gens, t'avais profité de ces moments de rire pour mémoriser. Mémoriser les traits de son visage, détendus, apaisés par le rire presque.
Il se dandine ton modèle, il doit être impatient de voir ce que tu dessines, comment tu le dessines et c'est bien normal. Alors tu gardes ton plus beau sourire en tournant le cahier pour lui montrer l'ébauche de son visage, lumineux, plein de vie et de malice, mais aussi des yeux, marqués par la vie et ce qu'il avait dû traversé. Tu souris et tes yeux lance un regard qui veut dire j'espère que vous n'êtes pas déçu, je suis pas non plus une artiste de renom ! Mais je me débrouille hein, si ça vous plaît pas hésitez pas à le dire, la critique me fait pas peur ! Ton regard il était toujours lumineux mais il interrogeait aussi, pas sûr que la représentation que tu avais de lui pour le dessiner lui plaise, fallait attendre qu'il réponde l'inconnu, sans se faire de fausses idées ou des plans sur la comète.

    Des pièces sur la table, tu ne voulais pas qu'il paye tout, c'était pas ton but en lui demandant ça donc tu te demandais si vous êtes sûr de payer la tournée ? Je veux dire, je peux payer je vous ai pas demandé de votre temps pour me faire inviter ! Mais dans ce cas, je propose que je paye la deuxième tournée, ça vous va ? Le whisky tu adorais ça, c'était bon, ça brûlait la gorge c'était un alcool avec du caractère en fait. Tu t'étais replongé dans ton dessin pendant que l'inconnu te parlait, c'était pas très poli de pas regarder la personne qui te parle, alors t'avais lâché tes crayons lorsqu'il avait commencé à expliquer son ancien travail. D'ailleurs l'inconnu s'appelait Hugh, t'aimais bien ce prénom, ça lui allait bien. Il avait été un peu bougon en voyant que vous n'étiez toujours pas servi, ça t'avait fait rire, c'était un peu un comportement d'enfant dans un corps d'adulte, tu étais pareille alors c'était un écho à ton enfant intérieur, c'était drôle et fascinant.

    Cette fois c'était ton tour de rire à ses paroles, il devait te penser beaucoup plus jeune que tu ne l'étais, après tout t'avais pas perçu un si grand écart d'âge entre Hugh et toi, mais avec la métamorphomagie peut-être que tu te trompais, pourtant vous savez je suis plus si jeune que ça, je pense que vous ne m'avez pas connu à Poudlard peut-être parce que vous n'y étiez pas encore ! Normalement une femme ne donne pas son âge mais entre vous et moi j'ai la trentaine je suis plus une jolie fleur toute jeune sortie d'un bourgeon ! Tu rigolais avec un regard qui inspirait la joie et la malice. Concierge c'était un chouette métier pour toi, voir des gens, voir pleins de gens à vrai dire. Pouvoir parler, échanger, observer, à vrai dire t'aurais aimé ce poste, et puis le poste à Ollivander était un peu dans ce genre aussi. Puis tu l'avais regardé, arrêter de parler, il semblait perdu, regardant sa main droite comme si elle n'existait plus vraiment, qu'elle avait été ajouté à son corps, qu'elle n'était plus comme avant. Ça te faisait un peu de peine de le voir comme ça, il avait l'air marqué par quelque chose.

    Ne pas poser de questions futiles, t'avais pas envie d'être de ceux qui veulent tout savoir et rien payer. Alors t'avais continué ton dessin, t'avais intégré le buste et cette main, tu l'avais entouré d'un aura de lumière et d'une partie d'ombre, comme si elle était le reflet de beaucoup de traumatismes, mais aussi d'espoir, parce qu'il était là Hugh, en face de toi, donc si il ne s'en était pas déjà complètement sorti, il allait s'en sortir, t'avais foi en ça. T'avais laissé le silence prendre place, mais pas ce silence gênant, celui qui amène juste la paix de la réflexion, puis à un moment t'avais voulu le rassurer parce que vous êtes pas obligés de finir vous savez hein. Chacun à ses sujets sensibles, puis moi je trouve que vous vous en êtes bien sortis dans la vie, il suffit de regarder le bout du tunnel et se dire qu'il est jamais bien loin ! A votre place je serai fière de moi ! Un sourire encourageant sur les lèvres et un regard plein d'espoir et de compréhension, c'est tout ce que tu pouvais offrir mais c'était tout ce qu'il fallait donner à cet instant. Du moins c'était ce que tu pensais. Puis après quelques nouvelles minutes de silence à dessiner, tu le regardais à nouveau en souriant, tu voulais en savoir plus, mais sur des choses plus légères, c'était comment Poudlard en tant que concierge ? Je veux dire, ça doit être sympa de voir défiler des générations qui se ressemblent et puis à la fois sont différentes non ? Quelques coups de crayon pendant que tu attendais la réponse de ton modèle, en espérant qu'il ait envie de parler de ça, sinon ce n'était pas grave on changerait de sujet c'est la beauté de la vie, pouvoir changer de direction.
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Re: Les tables près de la fenêtre
Harmony Lin, le  Mer 22 Avr - 23:57



Le Chaudron Baveur

Service pour Tresor Burton



Tout à l'heure, un client est arrivé avec un gros chien blanc qui t'a fait grandement sourire tant il avait l'air doux et affectueux. Un peu agité peut être, mais tout à fait charmant. Le propriétaire s'est assis sur un tabouret et depuis, plus rien. Enfin si, tu lui as servis deux pintes de bièraubeurre, mais c'est tout. Et plus le temps a passé, moins ton sourire en regardant la table où il est installé est resté. Maintenant que tu y réfléchis, tu l'as sans doute déjà vu cette semaine, et à plusieurs reprises. Mais que cherche-t-il donc ?

Tu t'avances doucement vers lui, incertaine quant à ses besoins. Tu vas sans doute lui demander si tout va bien et lui proposer un nouveau verre, mais est-ce vraiment la chose à faire ? Tu n'es pas exactement payée pour résoudre les soucis de tous les clients, mais tu ne peux pas vraiment t'en empêcher, alors si tu peux aider, tu le fais. Souvent, une simple oreille et quelques verres suffisent.

Doucement donc, tu t'approches de lui et de son magnifique toutou. Tu souris doucement en regardant le chien puis relève les yeux vers son propriétaire et formule tes pensées. Comme ça.

- Il est magnifique ! Et est-ce que tout va bien ? Je peux vous resservir une bièraubeurre ? Autre chose ?

Tu attends sa réponse, te demandant s'il comptait partir après ces deux heures passées ici, ou si tu as bien fais de venir le voir. Dans tous les cas, tu ne fais que ton travail, alors tout devrait bien se passer.

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Le Chaudron Baveur

Service pour Angelina Frewliad et Hugh Dey



Aujourd'hui, tu cours un peu partout. Il n'y a pas beaucoup de monde à côté des fenêtres, parce qu'il fait quand même encore un peu frais - et parce que les habitués ont compris qu'on est plus vite servis au comptoir ou dans la salle principale étant donné la plus courte distance avec le bar -, mais le reste de la salle accueille quelques clients, assez pour que tu ais plein de choses à faire, toi qui est seule de service aujourd'hui.

C'est pourquoi, quand tu vois des clients s'installer près des fenêtres, tu soupires un peu mais souhaite aller les servir rapidement avant de te faire alpaguer à gauche pour être resservi, à droite pour une commande de quelque chose à manger, et directement au comptoir quand tu sers les verres pour les premiers pour que tu les serves aussi par la même occasion. Et avec tout ça, voilà de nombreuses minutes que les clients sont entrés et que tu n'es pas allée les voir.

Tu n'as pas eu l'impression de voir un geste de leur part non plus, donc tu as beau te flageller intérieurement pour ce retard alors que tu es d'habitude plutôt vive, tu relativises un peu. L'une à l'air de dessiner, l'autre te semble familier, et les deux semblent en pleine discussion. Une bonne humeur qui fait plutôt plaisir à voir, tu préfères ça que les gens qui boivent pour boire et qui commandent verre après verre pendant toute une soirée, tous seuls. Ils ont sans doute leurs raisons aussi, et tu es loin de les juger, mais un sourire sur le visage des gens, ça fait quand même plaisir.

- Bonjour et bienvenue au Chaudron Baveur ! Je peux vous servir quelque chose ?

Tu remarques les pièces sur la table et tu te doutes bien que la réponse à ta question sera positive. Reste plus qu'à savoir ce qu'ils voudront que tu ailles préparer pour eux. Cocktails ? Bièraubeurres ? Whisky Pur-Feu ? Simplement à manger ? Quoi qu'ils demandent, tu vas essayer d'être rapide, pour palier au retard que tu as eu pour prendre leur commande.

Commande:

Informations pour le service:

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Le Chaudron Baveur

Service pour Jennifer Wilson et Matt Deliers



Avec le L.A de Matt Deliers

Je suis de service ce soir et Eden est avec moi, heureusement sinon je ne m'en sortirai pas. Mais alors que je suis en train de bouger un peu partout pour servir tout le monde, les clients qu'il avait d'abord servis m'interpellent - enfin plutôt le garçon assis à la table -. Je m'arrête donc et leur sort mon baratin habituel, toujours avec le sourire. Je remarque des tasses vides sur leur table et les prend pour aller les nettoyer, tout en notant qu'ils veulent deux nouveaux chocolats.

Je disparais alors vite, en leur assurant que je leur apporte ça tout de suite, puis vais déposer d'abord les tasses sales pour qu'elles soient nettoyées plus tard, et en sors deux nouvelles identiques pour les remplir du même breuvage chaud et possédant la douce odeur de chocolat que tant de personnes aiment. Je profite d'ailleurs du doux fumet avec un sourire apaisé sur le visage tandis qu'il coule dans les tasses.

Une fois que tout est prêt, je m'élance vers la table des deux - tourteraux ? -. Ce ne sont pas mes oignons. Mais leur apporter ce qu'ils veulent, ça je dois le faire et savoir comment le faire. Alors je fais attention de ne rien renverser sur le trajet - un accident est si vite arrivé - et j'arrive, les tasses et moi-même entières bien heureusement, à la table visée.

Je leurs sers leurs chocolats chauds avec un petit Et voilà ! Profitez bien ! et je disparais, récupérant au passage le somme dû et payée par celui qui m'a appelé. Je ne poses pas de questions, je sers juste, et lui paye pour tout, alors ça me va.

Je retourne ensuite derrière mon comptoir, contente de mon service et espérant qu'ils profiteront bien de leurs chocolats.

Commande:
Hugh Dey
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Re: Les tables près de la fenêtre
Hugh Dey, le  Jeu 23 Avr - 11:18

[Merci Harmo, je t’ai fait intervenir pour nous filer les verres du coup Wink T’es géniale !]

Mon impatience atteignait clairement son paroxysme. Je me dandinais sur ma chaise, essayant à tout prix de me redresser pour tenter d’apercevoir un bout du croquis. En vain. Jusqu’à ce que, par miracle, elle retourne son petit cahier et je puisse apercevoir les traits qu’elle retenait de moi. Mes yeux s’élargirent, tombant sur ce portrait comme Narcisse sur son visage. J’en eus le souffle coupé. C’était lumineux. J’avais l’air jeune. Heureux même, presque en tout cas, j’en avais bien l’impression. C’était la première fois qu’on me dessinait et je commençais à me demander si j’imposais cette image-là dans l’esprit de tout un chacun. C’était assez dingue, parce que j’avais l’impression d’être face à une version améliorée de moi-même. Loin de l’esprit bougon qui détonnait sur toute ma personnalité, même si ma barbe de trois jours, mal taillée, et mes yeux enfoncés dans leurs orbites sur le dessin aussi ne me mettaient pas spécialement en valeur. En fait ils étaient des témoins. Des témoins de l’expérience.

Fasciné par le dessin, je ne pus m’empêcher d’avancer une main et de le caresser du bout des doigts comme pour savoir s’il était réel ou non. Il l’était. Je sentais le grain du papier sous la pulpe de ma main gauche et un sourire enfantin illumina mon visage. Je suis trop beau, c’est la seule phrase que je parvins à articuler. Même pas un merci, mais elle le saisirait au vol. Tout au moins je l’espérais. Ou non, je ne l’espérais pas, ça m’était égal de paraître impoli, je n’avais d’yeux que mon propre visage.

Et puis brusquement le charme se brisa. Mon attention dériva sur les pièces de monnaie, que j’avais jetées en travers de la table et je haussais un sourcil tandis qu’elle argumentait sur l’idée de payer à son tour. Non, non. De nous deux celui qu’a travaillé aujourd’hui c’est moi et celle qui a dépensé de l’argent c’est vous, alors laissez-moi dépenser un peu mon salaire, faut bien qu’il serve à quelque chose. Je lui accordais un grand sourire, avec l’idée ferme de ne pas la laisser payer un centime. Après tout, en achetant sa baguette, elle avait déjà contribué à ce qui se trouvait dans ma poche. Ce n’était qu’un juste retour des choses.

C’est à ce moment que la serveuse vint vers nous pour nous demander ce que nous voulions boire. J’allais lui faire part de mon impatience quand mes yeux tombèrent sur son visage. Hum, non, mauvaise idée. Mes souvenirs étaient flous de cette soirée passée en compagnie d’Izsa mais je crois que je n’avais pas été très agréable avec elle. A ceci près que j’avais l’habitude d’avoir déjà bu. Cette fois ce n’était pas le cas. Je me contentais donc de répondre Deux verres de Whisky pur feu s’il vous plaît pas de la manière la plus agréable du monde, mais au moins sans l’engueuler tout à fait. Puis la conversation reprit avec la demoiselle.

- Vous savez je suis plus si jeune que ça, je pense que vous ne m'avez pas connu à Poudlard peut-être parce que vous n'y étiez pas encore ! Normalement une femme ne donne pas son âge mais entre vous et moi j'ai la trentaine je suis plus une jolie fleur toute jeune sortie d'un bourgeon ! Elle riait et son rire me donna envie de rire de concert.
- Oh ça va faites pas genre z’êtes toute flétrie. Si c’est l’cas j’dois pas m’sentir flatté, j’vous dépasse quand même s’une bonne dizaine d’années hein ! Cela dit, c’est vrai que c’est pas vot’ génération que j’ai connu le plus. J’ai fait un p’tit temps à Poudlard vous deviez à peine y être, pis rapidos j’suis parti avant d’revenir quelques années plus tard. C’était drôle comme la conversation venait naturellement avec elle. J’étais pourtant pas toujours du genre bavard, et surtout j’en pouvais plus de ceux qui parlaient sans discontinuer, mais là ça allait. Probablement parce qu’elle savait se montrer discrète. Parce qu’elle disait pas un mot plus haut que l’autre, qu’elle donnait pas de bons conseils qu’il fallait impérativement suivre. Juste parce qu’elle savait quelle était sa place. Du coup je me sentais terriblement apaisé, calme, serein.

Et c’est dans ce contexte que les verres arrivèrent. Je coulais dessus un regard envieux, ayant hâte de porter ce liquide à ma bouche, mais c’était juste pour une question de chaleur. Parce que je me rendais compte qu’elle avait déjà exactement le même effet sur moi que le Whisky Pur Feu. Elle m’apaisait. Merci. On vous fera signe si on veut un deuxième verre. j’adressais un sourire à la serveuse que j’avais malmenée par le passé. Après tout, même si elle n’était pas venue directement, elle avait été rapide pour nous servir deux verres. Deux verres bien remplis d’ailleurs.

Quant à Angelina – puisqu’elle m’avait dit qu’elle s’appelait comme ça autant que j’utilise son nom pour tenter de le mémoriser – elle avait su trouver les mots pour m’apaiser. Perdu dans mes pensées j’avais regardé ma main, et ses paroles eurent l’effet d’un souffle de vent chaud, celui que l’on apprécie avoir sur notre visage au début du printemps. Je souris, revins au temps présent, avant de lui raconter quelques souvenirs.

- Poudlard c’est magique. C’est vraiment un endroit que j’adore parce que j’ai l’impression de jamais pouvoir venir à bout de ses secrets. Par contre les élèves c’est un enfer… trop impatient pour continuer sans boire, je levais mon verre en sa direction A la rencontre et au dessin lançai-je avec un sourire, avant de porter le verre à mes lèvres et de laisser une gorgée de Whisky descendre paisiblement le long de ma trachée. Ca brûlait, j’adorais. Et puis je reprenais sur Poudlard. Un enfer avec les gosses. Déjà ils passaient leur vie à m’appeler Hugh, alors que bon, j’étais un adulte comme tous les autres, ils auraient au moins pu m’appeler Dey s’ils voulaient pas coller le « monsieur » devant. Pis c’est un réservoir à connerie c’t’école. Avec des inconscients… Bref y avait du bon et du pas bon. Et une nouvelle gorgée de whisky pour accompagner tout ça. A Ollivander’s même si j’avais plus facilement moyen de m’isoler, je sentais qu’il se passait quelque chose en moi de plutôt positif. Y avait bien moyen que j’ai trouvé ma voie. Et vous alors, du haut de vot’ trentaine, z’avez fait quoi de beau ? J’vous vois bien hum… Médicomage. Ouais. Médicomage. Parce que z’avez le don d’me faire sourire et un sourire en plus pour le prouver tiens.
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Re: Les tables près de la fenêtre
Angelina Frewliad, le  Ven 24 Avr - 10:22

Merci à toi Harmony :kiss:



Les yeux de Hugh avaient l'air d'étinceler, tu étais heureuse qu'il aime le résultat, parce que oui, pas besoin de dire que c'était bien fait ou de dire merci, tu comprenais à son expression que ça lui plaisait, t'avais rien changé de son visage, tout y était, la joie, l'expérience, le passé, tout. Tu avais rigolé joyeusement en entendant son commentaire, à vrai il avait raison il était plutôt pas mal, enfin ce n'était pas pour ça que tu le dessinais, il t'avait touché, pour une raison encore inconnue mais au final tu t'en fichais, c'était un bon moment, les bons moments c'est précieux, il faut les saisir quand on le peut.
T'avais souri lorsqu'il avait refusé que tu paye, merci c'est gentil alors, il vous sert à quoi sinon votre salaire ? Juste une petite curiosité, pour savoir ce qui le passionne, ce qu'il aime parce que c'est toujours amusant de savoir si les hobbies collent avec l'image qu'on se fait de quelqu'un. En tout cas toi ça t'amusait beaucoup de jouer à ce jeu, parce que ça brisait les clichés, les limites, c'était la découverte, ça faisait le même effet qu'une bouffée d'air frai, on ne s'y attend pas mais ça fait toujours plaisir.

Puis quelqu'un était venu prendre votre commande, la jeune fille était splendide, elle aussi tu l'aurais bien dessiné, peut-être pour une prochaine fois, elle avait l'air de donner son maximum pour contenter tous les clients alors tu lui avais offert un sourire d'encouragement, tu la trouvais courageuse de gérer le Chaudron seule à son âge ce soir, parce qu'elle ne devait pas être très vieille. Une fois la serveuse partie, Hugh riait à mes commentaires et toi tu riais aux siens, c'était simple, facile et agréable comme conversation, des moments rares. Il ne faisait pas son âge, peut-être que sa métamorphomagie y était pour quelque chose, toujours est-il qu'il n'était pas flétri non plus, ça t'amusait cette expression d'ailleurs, comme si nous étions des vieux légumes qui attendent d'être achetés et manger par un grand père aveugle. L'apparence ne fait pas tout, et tu sentais en Hugh qu'il avait bon coeur, toute façon pour faire les métiers qu'il avait exercés et celui qu'il exerçait actuellement, il fallait être un minimum altruiste, enfin tu le supposais.

Pendant que la serveuse revenait avec vos boissons, toi t'avais continué ton dessin, pour le peaufiner, t'étais un peu perfectionniste quand même. Avant que la serveuse ne reparte tu l'avais remercié également, sourire aux lèvres avant d'écouter Hugh racontait ces souvenirs, ça te fascinait, tu ne faisais pas semblant, t'aimais entendre ce genre d'histoires. Un rire lâché à sa remarque sur les élèves avant de lever ton verre en regardant Hugh sourire aux lèvres, et à Poudlard et ses élèves aussi, même si je sais pas bien si ils le méritent ! T'avais bu une large gorgée de whisky, ça faisait vraiment du bien. Tu rigolais tout en l'écoutant et en dessinant, c'était drôle ça que les élèves l'appelaient par son prénom, qui sait peut-être le signe qu'ils vous prenaient pour leur père ou quelqu'un qu'ils connaissent bien ! Je vous connais pas vraiment mais je sais pas si je vous imagine papa ! Tu avais rigolé, petite blague innocente parce que ça te faisait bien rire de l'imaginer les mains prises avec une couche.

Il avait parlé de toi, en tout cas il avait demandé ce que tu faisais dans la vie en ajoutant ce petit commentaire à la fin qui t'avais fais sourire, alors tout en dessinant tu te demandais ce que tu faisais de ta vie, tu vagabondais pas mal, à vrai la médicomagie c'était ma matière optionnelle à Poudlard ! Mais depuis est ce que t'avais avancé ? Non, je me suis jamais penché sur le fait de faire carrière là dedans, en fait je me suis jamais penché sur ma carrière tout court ! J'ai fais des petits boulots, pendant un temps j'étais très occupée chez moi, ma mère est souvent souffrante. Stop, tu ne veux pas en dire plus sur le sujet, alors tu baisses la tête pour dessiner, pour te ressaisir, puis t'avales une gorgée de whisky et tu reprends rapidement contenance en souriant, au final je sais pas trop ce que je veux faire, on verra bien j'ai encore le temps ! Cela dit il faudrait pas trop traîner, tu as la trentaine quand même. Alors que tu continues de dessiner en silence, une question te brûles les lèvres, vous êtes métamorphomage non ? J'ai remarqué les cheveux, les yeux, comment vous l'avez découvert ? C'est quand même un sacré pouvoir, c'est vraiment fascinant ! Tu avales encore une gorgée de whisky, prête à écouter d'autres histoires.


Augustain Marcaille
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Re: Les tables près de la fenêtre
Augustain Marcaille, le  Mer 29 Avr - 14:02

Augustain pousse la porte et entre dans le bar.
Il décide de s'installer à une table seul prés de la fenêtre .Il regarde alors les gens passer le long de l’établissement, il ne remarque personne qu'il connaît, en même temps il ne connaît pas encore grand monde .
Il avait besoin de décompresser, il venait de finir sa soit disant épreuve de courage des Gryffondors dans la foret interdite. Ses amis c’était bien foutue de lui, mais le gamin prenait ça avec le sourire, lui même aimait faire des blagues et s'amuser. Il se souviendrai de ce bon moment et peut être que dans quelque années, c'est lui qui ferait cette blague aux nouveaux !

Comme Augustain disait souvent, après l'effort , le réconfort !
Il faisait chaud à l’intérieur du bar il enleva alors sa veste et retroussa les manches de sa chemise blanche .
Il réfléchissait à son arrivé à l'école, bientôt il allait avoir son premier cour, et ce n’était pas des moindre car c’était un cour de vol.
Le gamin a hâte de commencer le cour et de voler sur un balais, en espérant qu'il ne se fasse pas trop mal .
Les balais l'avait toujours fasciné, il les adorer . Peut être que s'il se débrouille pas trop mal , il pourra peut être jouer au Quidditch .
Augustain rêvassa alors au match de ce sport formidable pendant quelque minutes .

Augustain regarde alors autour de lui et vit qu'il y avait un petit nombre de client seulement , tant mieux au moins il serait tranquille et pourrait rêvasser sans être embêté .
Il posa alors ses coudes sur la table et pris sa tête dans ses mains en attendant qu'un serveur vienne prendre sa commande  .
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Re: Les tables près de la fenêtre
Hugh Dey, le  Mer 29 Avr - 15:31

olor=#F2F241]Angelina.]

- Il vous sert à quoi sinon votre salaire ? Meilleure question du monde. Je lui aurais bien dit que ça me servait à me bourrer la tronche tous les soirs, mais je me rendais bien compte que c’était pas la réponse la plus appropriée du monde. Pis c’était pas tout à fait vrai, non plus. Donc autant dire la vérité.
- Récemment j’ai décidé d’combler un retard en culture. J’suis allé dans les Halles Magiques et je leur ai pris un exemplaire de chacun de leurs bouquins. J’ai plus d’deux cents Gallions qui sont partis là-d’dans. et j’étalais un grand sourire sur mon visage, mes yeux brillant d’excitation. C’était un drôle de jour ce jour-là. J’avais eu une espèce de frénésie de la dépense et j’avais continué à acheter tout ce que je voyais. Mais c’était pour la bonne cause. Je ne regrettais pas l’acquisition de cette bibliothèque. Même si, pour tout dire, je lisais pas vite et pas souvent. Mais au moins ça me donnait un objectif.

Et puis vint le temps du whisky, celui de lever les verres et de les entrechoquer. Elle décida de trinquer à Poudlard aussi, et bon je la laissais faire, même si c’était certain qu’ils le méritaient pas. Enfin, j’en avais fait des conneries moi aussi en tant que Concierge. Pendant un moment, comme je chopais personne en train de faire des trucs interdits, c’était moi qui les faisais et je punissais injustement les élèves. C’étaient les moments les plus marrants.

- Peut-être le signe qu'ils vous prenaient pour leur père ou quelqu'un qu'ils connaissent bien ! Je vous connais pas vraiment mais je sais pas si je vous imagine papa ! Oh bordel. J’étais en train d’avaler du whisky et clairement, quand j’entendis ses paroles, il passa par le mauvais trou. Je manquai de m’étouffer. La toux s’empara de moi, et mes yeux se fermèrent alors que l’instant d’avant, ils avaient été formidablement agrandis.
- Oulah non j’suis pas… quinte de toux Papa moi !? et une nouvelle quinte. Mais bon c’était probablement suffisamment compréhensible. Mon étouffement d’ailleurs avait dû en dire beaucoup.

En tout cas j’avais plus ou moins vu juste sur la médicomagie. Puisqu’elle avait étudié ça à Poudlard, moi je trouvais que ça lui allait bien. Et ok elle avait pas fait carrière là-dedans, mais j’avais pas été très loin. Après, enchaîner les p’tits boulots c’est bien aussi. Moi aussi en vrai j’avais pas mal vagabondé. Pis ce qu’elle disait sur sa mère confirmait un truc.
- Bah c’que vous dites sur vot’ mère ça prouve bien un truc. C’est qu’vous êtes faites pour vous occuper des gens. Fin pas qu’j’ai besoin qu’on s’occupe de moi, moi ça va, ouais c’est bon j’en avais eu assez des médecins et tout. Même si ça faisait longtemps. Maintenant j’étais libre et indépendant et je faisais tout ce que je voulais

D’ailleurs, c’est encore un sourire qui apparut sur mon visage quand elle aborda le sujet de la métamorphomagie. Ah ça, je savais qu’on pouvait pas le louper chez moi !
- Le premier jour où j’l’ai découvert j’me suis réveillé, j’avais les cheveux en touffe on aurait dit un mouton ! J’ai cru c’était les élèves qui m’avaient collé un sort, et heureusement qu’à l’époque, Liv, infirmière, avait réussi à me dire de quoi il s’agissait parce que moi j’avais réellement l’impression que j’étais pas capable de déclencher le truc. De fait je le déclenchais pas à ce moment là, c’était carrément lié à mes émotions. Toujours maintenant mais depuis j’avais quand même acquis une certaine maîtrise… D’ailleurs… Maintenant y a des fois où… mais j’arrivais pas à le formuler. C’était difficile à mettre en mot. Pourtant l’impulsion était là, elle existait, et elle se manifestait clairement à l’intérieur de moi. Mes cheveux blondirent et s’allongèrent, mon visage s’affina. Je fermai les yeux un instant, laissa la transformation, habituelle celle-ci, se produire lentement. Bientôt, ce n’était plus le visage de Hugh qui se trouvait devant la demoiselle, mais celui de Linda. Son arrogance et son sourire assuré. Sa main, fine et féminine qui, alors même que ses yeux se plantaient dans ceux de son interlocutrice, avançait pour aller saisir celle de la jolie femme en face.
- Linda. Moi c’est Linda. Et t’es magnifique. Ah. Oui bon bah d’accord, si ça sort comme ça, pourquoi pas.

[Mes traits se sont donc modifiée pour afficher ceux d’Anna Torv, cette femme sur mon kit.]
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Re: Les tables près de la fenêtre
Angelina Frewliad, le  Ven 1 Mai - 23:11

Hughie pour les intimes


Tu avais posée tes crayons, le temps de reprendre une gorgée de whisky et d'écouter Hugh, est ce qu'on pouvait parler d'un retard culturel ? Au final rien n'était retardé, les envies culturelles allaient et venaient selon notre âge, notre humeur, notre entourage aussi. Les livres ça plongeait dans de délicieux monde, parfois merveilleux, parfois dramatique, dans tous les cas on en ressortait grandi, c'est une saine manière de dépenser son argent, les livres et le whisky ! Regard pétillant et sourire malicieux aux lèvres tu lèves ton verre légèrement avant d'en reprendre une gorgée, qu'est ce que tu aimais ce truc, c'était presque indécent.
Puis tu ne peux t'empêcher de rire, ta remarque a provoqué la réaction la plus drôle que tu pouvais attendre. Il aurait pu être père, ça ne t'aurait pas étonné, il ne se voyait pas papa, tu le voyais pas non plus forcément, mais au fond si il avait un enfant ça aurait pu coller avec cette sorte de vocation à surveiller ou aider les plus jeunes. Tu reprends ton dessin tout en riant, ça à insuffler beaucoup de joie et d'inspiration à ta journée cette rencontre, tu n'aurais jamais pensé qu'elle finirait comme ça après avoir brisé ta baguette d'ailleurs.

Pendant que tu finis ton dessin, d'ajouter les derniers coups de crayon qui donne les ombres et le relief, Hugh se veut rassurant, enfin tu sais pas trop pourquoi mais ça te rassure qu'il te voit comme ça, comme si quelqu'un l'avait perçu sans que t'aies besoin de faire de longues explications de ce que tu avais fais, c'est juste une remarque, sans jugement et avec une note d'espoir un peu. Tu souris encore à sa remarque, décidément il a un don pour te faire sourire cet homme, tu essayes de mettre cette touche d'innocence que tu perçois dans ton dessin, tu veux lui donner donc il faut qu'il soit réussi quand même. A sa manière de parler, tu sens qu'il a dû en baver dans la vie, qu'il ne veut plus dépendre de quelqu'un, ça te fait sourire légèrement et tu prends une gorgée de whisky, vous en faites pas, je suis pas du genre à m'imposer pour ça, peut être un peu quand c'est pour le dessin comme vous avez pu le remarquer ! Tu lui souris avant de retourner à ton dessin. Lorsqu'il commence à parler de sa métamorphomagie tu viens de finir le dessin, tu poses tes crayons et te concentres totalement sur son visage pour en évaluer les changements s'il y devait en avoir, tu trouves ça tellement fascinant et beau.

Un nouveau rire lorsqu'il mentionne les élèves, à vrai dire à sa place t'aurais trouvé ça logique, la première chose qui peut venir à l'esprit d'ailleurs. Tu as des questions qui te viennent en tête, mais tu ne veux pas encombrer le moment présent de questions, et tu te remercies de ne pas l'avoir fait car tu assistes à quelque chose de splendide, tu écarquilles des yeux, ils sont extasiés, passionnés par ce spectacle qui se déroule devant eux. Hugh ne peut pas les voir car il semble laisser libre court à son talent mais cette scène est bouleversante, c'est plutôt un changement d'ailleurs, comme si un nouveau bourgeon venait de décider d'éclore et de donner une magnifique fleur. Cette magnifique fleur elle était blonde, pleine d'assurance, sa main s'était avancé pour saisir la tienne. Ce contact était doux, tu n'avais pas bougé, t'avais presque envie de le remercier, ou la remercier, tu sais plus très bien à qui tu t'adresses. C'est la première fois que tu vois ce genre de don, est ce qu'il s'agit d'une autre personne ? Est ce qu'il s'agit encore de Hugh sous une autre apparence, tant de questions que tu ne peux poser tant cette vision te paraît divine, sortie d'un mythe, d'un rêve que tu ne pouvais imaginer faire. Puis il y a ce regard et cette voix, cette voix qui désarçonne mais qui étrangement vibre en toi, comme si elle parlait à quelque chose d'enfouie au plus profond.

Tu devrais rougir en recevant ce compliment déjà parce que tu sais pas s'il sort des pensées de Hugh et ensuite parce que ce n'est pas tous les jours qu'une personne avec un don pareil et autant de beauté dans ces différentes facettes te dira ça. Mais t'arrives à rien faire d'autre que sourire avec des yeux plein d'une sorte de fascination et de reconnaissance. Tu parviens enfin à agir, après au moins trente seconde à rester les yeux plongés dans ceux de Linda, tu prends sa main en minant un baise main tout en la regardant et enchantée de vous rencontrer, et merci c'est un magnifique compliment venant de vous ! Tu reprends ton crayon et tu lui tend le premier dessin, ça c'est pour vous, mais ce n'est que le premier si je peux abuser j'aimerai bien vous dessiner aussi, c'est magnifique, vous êtes enfin tu es enfin c'est trop beau ! Tu t’emmêles un peu, ça évoque ta curiosité, alors tu dessines encore et encore un large sourire aux lèvres. Puis tu t'arrêtes, pour contempler ce visage, est ce que je parle toujours avec Hugh ? Enfin je veux dire, est ce que le changement corporel s'accompagne d'une changement de caractère tout ça ? Je suis peut être trop curieuse pardon ! Tu prends une gorgée de whisky tout en regardant ton interlocuteur qui est maintenant une interlocutrice, tes yeux sont plonger dans les siens pour en saisir toutes les nuances, ta journée devient vraiment de plus en plus palpitante.
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