Je voulais parler de la mort, Mais la vie a fait irruption, comme d’habitude. Comme c’est rigolo Je me fends la poire en deux Quel calembour grivois Il faut vraiment être idiot pour dire cela Où ai-je lu ça déjà ? Les selles que je lâche tous les matins, Ont la même saveur que cette citation La vie c’est quoi ? Un ramassis de conneries On fuit cette m*rde T’es là, dans ton coin Les cachets dans la bouche La bouteille d’eau pour faire passer Ton esprit est flou Ton âme s’en va Les battements de ton coeur ralentissent La mort est là Tu sens tes muscles se relâcher Adieu ta famille Adieu tes amis Adieu ce monde de m*rde Et là tu voudrais me dire que, Cette pu*ain de vie fait irruption Tu essayes de t’en échapper et elle revient C’est quoi, un boomerang ? Un corps sans âme qui respire C’est donc ça la vie ? Autant nous laisser crever Une fois la décomposition achevée Lorsque les vers seront pleins Quand les bouts de chairs putrides Finiront par s’évaporer dans la nature On ne prendra plus de place dans ce monde Alors laissez-nous nous en aller Pourquoi vivre une vie dénuée de sens ? Cette souffrance invisible qui ronge le monde Elle semble incurable On est là, dans nos petites vies On se rassure comme on peut Mais mec, t’es dans la même m*rde que moi T’es aussi atteint Pourquoi se voiler la face ? Ce mal-être est comme une tumeur Au début c’est petit Mais ça te ronge de jour en jour Ça grossit, ça grossit Et enfin un beau jour, c’est la mort Quelle pu*ain de délivrance Il est si compliqué de crever Qui a décidé que l’on devait vivre ? Ce genre de personne ne connaît rien Et elle ose s’appeler la vie ? Des barres de rire Je suis seul sur les toits Il fait froid J’ai tellement envie de picoler pu*ain
Re: Citatoits [Abandonné] Gaëlle Panyella, le Sam 18 Jan - 23:17
TW: un peu de positif
J'ai la peau des doigts écorchée. Les champs ont eu le temps de les forger, la magie de les adoucir ; mes activités achèvent de les renforcer. Deux sourcils froncés cherchent un endroit entre les branches pour se poser. Même si du sommet des arbres, tout ça me – te – dépasse. Se poser, loin de tout le monde, juste pour fermer les yeux et s'enfermer dans le silence. Abattre le sourire aux êtres pour seulement le montrer à l'obscure clarté. Pleine conscience de la vitalité dans nos veines, ces – tes – sommes de pensées que le sommeil efface resurgissent à la surface une fois que le cocon se trouve à la fois fermé et ouvert.
L’œil est papillon. Il bat des cils pour aller voir ailleurs. Il nous permet de voler au-dessus des plaines de la pleine conscience. Mon cœur bat au rythme du pas de l'autre ; nous sommes des zombies, nous sommes des masques. Ou peut-être est-ce seulement autrui. Je n'ai pas l'impression d'être enfermée dans le faux semblant. Ni même l'impression que cet état de vérité qui me sort par les ports soit temporaire. Je – suis. Et j'aime observer Londres depuis les points les plus hauts. J'aime prendre ce temps qu'on ignore pour danser au-dessus de tous les chants que j'ai décidé d'apprivoiser. Pas pour eux, seulement pour moi, pour libérer les poids.
Je travaille toutes les vacances dans les coins moldus qui veulent bien de moi en attendant d'avoir un emploi dans le monde sorcier. Parce que ce ne sont que des Hommes de face désormais néfastes qui tiennent les boutiques. Des putrides qui regardent de ce regard qu'ont les grands employeurs qui pensent pouvoir faire ce qu'ils veulent de la petite espagnole. Je suis pleine de bonnes attentions avec tout le monde. Pourquoi est-ce que, pourquoi est-ce que pour eux ce serait un appel à la tentation ? Ils ne m'offriront quand même pas une maison.
Saut de l'ange. Cygne. L'autre, celui qui ne marche pas, sur le toit, semble dépourvu du moindre éclaircissement. Il faut descendre, se blesser, panser, remonter. Mais finalement j'arrive à trouver le garçon, qui, en astronomie, dégageait encore plus d'effroi que la sommes de nos échecs. Celui qui avait disparu avant même d'essayer. Hé, ho ? Comme un écho. Et puis les fesses tombent sur la toiture pour regarder ce qui semble rendre l'âme déphasée.
Le miroir élabore un moratoire, tu crois être un homme rare Toi t'es un énorme rat de laboratoire, qu'on formera Un jour, quelqu’un m’a dit « Souffrir c'est donner à quelque chose une attention suprême » Et bien pu*ain Qu’est-ce-que c’est vrai Salut la mort C’est moi Je ne pense qu’à toi Tu me manques tellement Depuis les premiers battements de mon coeur Je t’attends Ramène toi On va se faire un petit road trip Il n’y aura que nous deux Ne vas pas penser que c’est un rdv amoureux On serait comme des potes À la vie à la mort qu’ils disaient À la mort à la mort ouais T’es comme un pu*ain de médoc Une seule prise Un cacheton Et puis c’est le grand saut Toutes tes douleurs s’en vont La haine que tu avais en toi s’évapore Les choses que tu as vécu, Hop, disparues ! C’est fou comment mon attention Mes actes Mes pensées Tout ça focalisé sur quatre lettres Genre quelques caractères M.O.R.T. C’est si doux à prononcer Ça glisse tout seul Vas-y, redis le Mort Encore Mort Encore Mort C’est le pied Ça me rappelle un truc La névrose obsessionnelle Suis-je vouer à toujours louper mon tir ? À passer constamment à côté de mon désir ? Dois-je désirer de ne pas désirer ? C’est à mourir de rire On est tous des obsessionnels Mais personne n’ose l’assumer On préfère se voiler la face Mais non, t’es juste comme moi en fait Une vieille tumeur qui persiste à rester ici En parlant de saloperie, il y a quelqu’un Une présence, juste là Oh tiens, une fille Elle s’est perdue ? - Toi aussi tu rêves de sauter ?
Re: Citatoits [Abandonné] Gaëlle Panyella, le Dim 15 Mar - 21:01
Il m'a toujours manqué un seul battement d'aile pour que je m'enfonce dans la nuit - celui de trop. Et pourtant mes sourires s'emballaient à chaque croisement de route. J'étais le soleil de mama et papa, parce que je n'avais pas le choix. Il ne me manquait qu'un battement d'aile pour que finalement j'abandonne. Il n'était pas loin, tu sais, il n'était pas loin, je tendais la main et je pouvais l'accrocher à mon dos. Des ailes en plastique, parce qu'il n'y avait que ça, là-bas. Des serres, des tomates, et du plastique. Puis quelques leurres assez puissants pour nous faire croire qu'elles étaient vraies;
on se prenait souvent pour des enfants intelligents, à rêver le menton droit sans vouloir poser un regard sur le ciel étoilé. Il ne fallait pas espérer, on faisait croire à tout le monde que si, et pourtant on bougeait pas d'un sourcil. Nous étions les enfants joyeux, les battants qui se cachaient, les esclaves du capital. L'homme est un loup pour l'homme, moi j'étais la proie. Mais il n'y a pas de véritables loups. Seulement des faux-rêveurs qui se croyaient plus importants que d'autres. Je rêvais, dis-je tout bas. Et puis j'ai vu la magie dans une envolée je tends les bras, je connais la danse, je connais cette transe. Maintenant je rêve autrement et j'ose le soir regarder les constellations; contemplation nécessaire pour ne pas partir. Tu devrais essayer.
Je me lève d'un bond. Il fait beau, ce soir, il fait ciel il fait soleil mais la nuit donc il fait lune en fait et puis moi je veux danser, je veux danser parce que c'est pour ça que je suis là, je veux danser parce que là, là, là c'est le moment où tout le monde oublie de regarder, il fait noir et on ne veut pas voir les coins d'ombres, il fait noir alors personne n'a envie de pointer les yeux où la lumière semble manquer, même si en fait même quand on ne voit plus rien les gens ils brillent
tu viens briller avec moi ?
J'ai dans l'idée une valse à quatre, cinq, six, temps. Peut-être pouvons nous compter en six-huit, battre la mesure ternaire dans des mouvements. Je guide, si tu sais pas. Je veux faire les choses bien, je m'incline pour faire une révérence et je tends la main. Mes cinq doigts se secouent pour accentuer l'invitation. Viens, dis, viens jouer avec moi, tu verras, le monde c'est beau quand on danse.
Depuis que j'ai rencontré Vanille, je parle beaucoup plus que d'habitude; j'aime bien mieux les gestes aux mots, souvent ils sont faux alors je me suis promis de ne dire que des choses vraies. Même si c'est maladroit, même si au fond on n'aime pas. La vérité seule blesse mais le mensonge est un traître bien plus dangereux que le plastique et les tomates.
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