RP faisant suite à cette lettre
PV Mangemort 37
Saison 30 – Hiver
Heure inconnue
PV Mangemort 37
Saison 30 – Hiver
Heure inconnue
Une lettre. Quelques mots. Un rendez-vous dans un endroit on ne peut plus mystérieux. A la lecture de smots, mon cœur avait bondi dans ma poitrine et la transformation avait commencé. Ou recommencé plutôt. Les cheveux allongés, blondis comme sous le feu du soleil, la transformation du visage. J’avais dû fermer les yeux et me concentrer, fortement, pour contenir celle qui voulait impérialement sortir. Shhhhh pas tout de suite. Ton heure viendra.
J’avais dû patienter de longues heures avant d’être en mesure de filer. De longues heures durant lesquelles, si je repensais à cette lettre, elle ne manquait jamais de me signifier sa présence. Shhh Linda… Patience. Linda. Aucune idée de la raison pour laquelle je l’appelais comme ça. C’était simplement logique. Linda.
Je pris le temps de me changer, de me vêtir d’une chaude cape d’hiver. Et en-dessous… De quelque chose de chaud et lâche. Suffisamment lâche pour supporter toutes les transformations possibles. Oui. Parce que je le sentais, je le savais, ça allait forcément bouger là-dessous.
Je prenais sur moi ma baguette, mais je m’équipais aussi de ma canne. J’avais envie de marcher avec ce soir. Et par conséquent, j’avais sur mon ma deuxième baguette. Celle que je n’utilisais plus aujourd’hui mais qui m’avais longtemps accompagnée. A Poudlard notamment. Bien cachée à l’intérieur de la canne et de ce pommeau caméléon.
Pour y aller, je transplanais. Jusqu’à Pré-au-Lard. Et puis après je marchais. N’étant franchement pas très doué en orientation, je ne savais pas trop comment j’allais me retrouver à l’intérieur de la Forêt. Enfin, aller dedans c’était franchement pas le plus compliqué. Mais savoir où aller ensuite… En plus, j’avais la trouille. Et, je le savais, je le sentais, mon visage n’arrêtait pas de se modifier. Linda apparaissait brièvement, mais au moindre bruit suspect je reprenais mon apparence première. Mon cœur battait à mille à l’heure. Je marchais. Encore et encore. Sans jamais m’arrêter. Je marchais. De longues heures probablement. Je craquais. Les larmes coulaient, roulaient sur mon visage. Linda faisait de plus en plus souvent surface et, alors même que j’allais abandonner, je tombais dedans. Dans cette clairière. Devant moi, un arbre gigantesque. J’étais comme dans un rêve. Je l’avais fait.