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Se faire la mort en criant la vie [En cours]
Kohane W. Underlinden
Kohane W. Underlinden
Gryffondor
Gryffondor
Année à Poudlard : Diplômé(e)

Matière optionnelle : Étude des moldus

Spécialité(s) : Permis de Transplanage
Occlumens


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Se faire la mort en criant la vie [En cours]
Kohane W. Underlinden, le  Sam 1 Fév - 21:54

Avertissement

Ce RP mentionne du contenu sensible :

Insultes/Vulgarité,  Violence (physique)





 

   Saison XXX
Hiver
Samedi soir


Londres. 23h. Je salue mes parents en enfilant mon manteau. Ma mère me demande si je ne veux pas rester dormir ici. Poliment, je refuse.  J’ai envie de rentrer dans mon chez-moi à moi. Thermidor. Possiblement Elias est déjà rentré.  J’espère qu’il commence à remonter la pente. En tout cas je suis confiante. Son état va s’améliorer et il va finir par retrouver pleinement celui qu’il était.
Je quitte le petit pavillon familial sous un ciel voir d’encre.
Je suis passée faire un petit coucou à mes parents. Parce que ça faisait un moment que je ne les avais pas vus. On a passé quelques heures, autour d’un repas. A échanger les dernières nouvelles. J’ai parlé d’Elias, l’ami en détresse qui vit désormais à Thermidor, d’Asclépius, que ma mère appréciait bien, en plus, qui n’a toujours pas donné de nouvelles et du poste que j’ai décroché à Poudlard.
L’heure a tourné. Temps de repartir. Jusqu’à la prochaine fois.

Mes talons claquent sur le bitume. Emmitouflée dans mon manteau, j’avance. Je pourrais transplaner et retrouver directement Thermidor. Mais à l’instant même où j’ai mis le nez dehors, j’ai eu envie de rester encore un peu dans la ville de mon enfance. Rappel des longues nuits à parcourir Londres. Si grand, si immense. Je n’ai jamais tout pu réellement arpenter. Puis j’avais mes coins favoris, aussi. Ceux que j’aimais retrouver lorsque je ne dormais pas. J’ai aussi appris que c’est en déambulant qu’on fait des rencontres. Bonnes ou mauvaises, je prends ce qui vient.
Alors, au lieu de rejoindre mon nid douillet, je marche. Je fraude et prends le métro -j’aime le métro ! Je vais au hasard, de ligne en ligne. Je vois les gens monter, descendre. Ceux qii passent d’une soirée à une autre en ce samedi soir.
Lorsque je remonte à la surface, je traverse les rues et les artères. Les restaurants qui servent les derniers clients. Les bars qui turbinent. Les couples qui rentrent tranquillement et les amis qui vont continuer leur soirée ailleurs. Un Londres bien Moldu, en somme.
Je m’enfonce dans les rues moins passantes. Moins de bruit, moins de monde. Je me sens mieux. Respire davantage. La foule n’est qu’un brouhaha lointain. Je croise un gars qui vomit ses tripes dans une poubelle tandis que son pote lui tapote maladroitement l’épaule. Je continue. Un sifflement déchire le ronronnant brouhaha. Suivi d’une voix qui m’apostrophe. Je ne prends même pas la peine de répondre ou me retourner. Je ne suis pas là pour un pauvre type comme ça. Mais je n’ai pas fait deux pas que la voix reprend plus fort :

-Eh, sal*pe, réponds !

Piquée au vif, je me retourne. Le saoulard a fini de régurgité son alcool et s’est éloigné avec son pote. Le type qui me fait face est plutôt quelconque. Grand, sûr de lui. Sous le néon moche du lampadaire, il a l’air moche. Mais si ça se trouve, même en lumière naturelle, j’aurais eu le même avis.

-Mais je t’em*erde, je lui balance en réponse énervée.
-Oh, toi, la bourge, me cause pas comme ça !

Il s’avance vers moi. Il n’est franchement pas commode. Puis d’où j’ai l’air d’une bourge, moi ? Il a l’air d’avoir envie d’en découdre. Je sens des picotements au bout des doigts. Qui remontent dans la main. Vieux souvenirs qui se réveillent. Et des pulsions que je croyais enfouies.
Il m’énerve. Avec son air supérieur. Et sa façon insultante de parler. Il a envie de cogner ? Moi aussi. J’ai envie d’effacer de son regard cet éclat mauvais du mâââââle dominant qui croit que tout lui appartient et tout lui est dû.
Mais je ne me fais pas d’illusions. Je ne suis pas une super-héroïne et du haut de mon 1m55 avec mes petits muscles, je risque d’avoir du mal sans un coup de pouce.
Je suis sortie de mes pensée par sa grosse paluche qui agrippe mon poignet. Instinctivement, je me débats. Mais physiquement, je ne fais pas vraiment le poids. Alors je triche un peu -et contreviens aux lois. Un #repulso pour le jeter en arrière et un #petrificus totalus pour l’immobiliser.
Ca me rappelle. Des souvenirs lointains. Où je me suis acharnée sur quelqu’un. A coup de #diffindo dans la chair. Jusqu’à ce qu’Elly m’arrête et me ramasse.
Sauf que là. Finie la magie. C’est aux poing et aux griffes que je veux aller. Le sentir, vraiment, contre ma peau. Je lis l’incompréhension et la peur dans ses yeux.

-Je te cause comme je veux, je lui lance d’un ton calme, fixant son misérable corps affalé au sol. Tu te gênes pas, toi, quand tu me traites de sal*pe.

Et le premier coup part. Le pied dans l’estomac. Les picotements se font plus forts et m’électrifient. Pulsions de vie et de mort. Rappel qu’autrefois, c’était ainsi que je me sentais vivante. Dans le partage de la colère et de la souffrance.
Je m’accroupis pour être à la même hauteur que l’homme. Un sourire faussement doux sur le visage. Et je frappe. Encore une fois. Frappe ; sang ; gémissement ; extase ; son éclat dominateur  bien amoché ; qu’est-ce qu’il sent, qu’est-ce qu’il pense _ je m’en fous.
Je veux juste. Sa haine. Ma haine. Mes vieux fantômes qui se réveillent et guident mes gestes. Et simplement. Je cogne. Puis, lassée qu’il ne puisse pas se défendre, le libère du sortilège. Il crie -rage. Se précipite vers moi. Nous basculons. Il veut me rendre mes coups. Et je me débats. Mon genou atteint son ventre et je griffe et l’adrénaline monte.
J’avais oublié.
Quelle sensation ça faisait.
De sortir du cadre. Ne plus être lisse. Et rendre coup pour coup. Sang pour sang.
Je te ferai ravaler ta fierté et ton assurance. Et tu paieras pour chacune des insultes proférées à des passantes innocentes.

Lizzie Cojocaru
Lizzie Cojocaru
Personnel de Poudlard
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Re: Se faire la mort en criant la vie [En cours]
Lizzie Cojocaru, le  Mar 14 Juil - 22:41

TW violences

J’observe le souvenir ton visage, dont j’oublie déjà l’odeur. Notre relation, intense, de rouge et de noir habillée, toujours en proie à de nouveaux éclats, m’obsède. Est-ce sain de penser à toi avec pareille constante ? Moi qui me suis toujours vantée d’être une âme libre, sans attache ni figure, me voilà prisonnière du port de tes sourires. J’ai déjà goûté à Azkaban - je ne veux d’un amour transformant l’être que je suis devenue. Je ne veux faire marche arrière et dépendre de toi... L’attachement que je porte à mon cousin est suffisamment troublant pour ne pas en rajouter une couche.

Bon gré mal gré, il me faut me rendre à l’évidence : je suis déjà au pied du mur. J’aimerais de mon souffle éloigner le souvenir de ton regard, mais toutes les expirations requises seraient si malhonnêtes que j’en aurais mal au nez. Kohane, au commencement de nos amoures, je croyais avoir la main sur toi, être en position de force, d’un chat jouant avec sa souris. Quand la tendance s’est-elle inversée ? Quant as-tu décider de compter le pas de notre danse ? Quand t’es-tu mise à me guider, quand ai-je pris l’habitude de te contacter à chaque doute ou projet ? Au rouge et noir tu as mêlé d’autres couleurs ; je me suis énamourée de motifs trop complexes pour moi.

Kohane... te poses-tu les mêmes questions quand tu me vois ? Penses-tu à moi lorsque je ne suis pas là ? J’ai besoin de savoir. Mes bottes claquent les pavés Londoniens rendus humides par quelques verres renversés. Passant près d’un pub moldu, je comprends qu’un match d’importance a lieu en ce samedi, d’où une alcoolémie supérieure aux semaines précédentes.

Ou peut-être est-ce seulement que j’ai oublié à quoi ressemblait le monde de la nuit ? Quelle est la dernière fois où j’ai mis les pieds dans un bar ? Bon, il y a bien l’Occamy, mais j’étais surtout sortie dans l’espoir de partager quelques instants privilégiés avec Kohane. Plan clairement écourté par une intervention ministérielle, l’art d’empêcher de tourner en rond.  Dans l’ensemble, ma consommation d’alcool a nettement diminué après la naissance des jumeaux. Avec la disparition de Ashton, je me suis retrouvée seule face à la responsabilité de deux enfants.

Je ne pouvais pas me permettre de les mettre en danger avec mes conduites autodestructrices. Je n’ai pas tout arrêté, gardant en particulier quelques affinités avec l’automutilation et les situations périlleuses, mais les addictions à l’alcool, au prefecto, au kiwicot — tout cela, j’ai su l’arrêter. Ça tombe bien d’ailleurs, parce que le temps a ajouté une nouvelle nécessité de contrôler mes pulsions… La tornade s’éteint, sans que nul ne semble s’en apercevoir. Le lourdement incessant, le goût du spectaculaire et du dramatique, tout cela a dû être mis sous le joug de la raison. Il y a parfois de quoi se demander qui je suis devenue.

Au détour de mes errances, je suis interpellée par la vue d’un duel. Deux ombres roulent à terre, se rouant de coups… Je n’ai guerre le temps d’hésiter à passer mon chemin : le dos de la sorcière me suffit à reconnaitre Kohane. Elle parait clairement dominer le duel mais je m’approche pour mieux estimer les dégâts. Il serait malvenu de la priver de quelques coups tandis qu’elle se défoule, mais je veux assurer ses arrières en cas de besoin. L’adrénaline qui anime celle que j’aime est pour le moins excitante, et l’envie de la rejoindre ne manque pas…

Baguette au poing, j’informule de quoi extraire un pavé du sol et le réceptionne dans ma main libre. Je m’avance jusqu’à les rejoindre et m’arrête, satisfaite du tableau que la nuit m’offre ce soir. Qu’elle est belle, Kohane, quand elle lutte d’une main si libre. Un soupir, et j’attire l’attention des bagarreurs.
— Ça tente quelqu’un, un pavé ?
Mh, si je deviens commentatrice du match, va falloir que je trouve un petit nom à l'abruti qui a imaginé pouvoir mériter de toucher les mains de ma mie.

Oh Lizzie, ta g*ule ! Tu deviens tellement toxique, c'est moche. Tu crois vraiment que c'est ça, aimer, penser à l'autre avec des qualificatifs d'un autre temps, utiliser un jargon empreint de possessivité ? Cela ne te ressemble pas. Marquer ton territoire c'est une chose, mais tu n'as jamais voulu qu'une personne t'appartienne. Reprends.
Il va falloir que je trouve un petit nom à l'abruti qui a imaginé pouvoir mériter de toucher les mains de Kohane. Mieux, déjà, car cela n'a rien à voir avec toi — seulement avec la supériorité indéniable de cette femme.
Kohane W. Underlinden
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Re: Se faire la mort en criant la vie [En cours]
Kohane W. Underlinden, le  Jeu 23 Juil - 13:18

Avertissement

Ce RP mentionne du contenu sensible :

Violence (physique)




 

   

Je l’entends, souffler comme un bœuf. Mon coup de genou au ventre et les griffures sur son bras semblent avoir décuplé sa rage et un feu fou vient bouillonner au fond de ses yeux tandis que son poing fend l’air, vers mon visage. J’ai le réflexe d’interposer mes bras pour me protéger et ma chair morfle. Je vais avoir un beau bleu sur la zone d’impact.
Il me secoue, il cogne de façon désordonnée. Je renifle un peu -du sang s’échappe de ma narine. L’adrénaline pulse et monte. Mon cœur s’affole -mais ne panique pas. Il bat dans mes tempes, bat le rythme fou de la violence. L’autre crie, m’insulte, éructe. Il paraît étonné de voir combien de je peux encaisser. Il souffle, se redresse un peu, le front en sueur, renifle, lui aussi, du sang qui coule de sa narine droite. Il me regarde, presque sans comprendre. Au sol, j’essuie ma lèvre d’un revers de manche. L’adrénaline m’empêche d’avoir mal. Bien au contraire, je ne ressens que la vie dans tous les pores de ma peau. La vie qui circule dans mes veines et inonde ma chair meurtrie.

-Eh bien alors quoi ?! je lui balance d’une voix forte, tout en donnant un nouveau coup de genou afin de me libérer de son emprise.

Trop surpris, il ne cherche pas à me rattraper dans un premier temps et, rapide, je me relève alors qu’il est toujours à genou au sol, surplombant l’emplacement où je me trouvais.
Je ne sais pas encore quoi faire de lui. Ce que je veux faire de lui.
Je ne sais même plus jusqu’à quel point je veux lui faire mal pour lui faire payer. Ni jusqu’à quel point je veux qu’il me fasse mal pour me faire exister.
Et tout à coup, on voit.
Qui interrompt les ondes brouillées des pensées.
Mon cœur rate un battement. Ou plusieurs ? J’ai l’impression de tomber, me relever, voler, plonger de nouveau, tout ça en une seconde.

Elle.
Toi.

Je tourne vers Lizzie mon visage marqué par les coups qui ont traversé la défense de mes bras. Le souffle me manque. C’est bien elle. Vraiment ? Ou est-ce un mirage que mon esprit aurait créé ? Parce que, cette nuit, j’ai terriblement besoin de tout ce qu’elle est pour moi -ce chaos, cette violence, cette brutalité qui crie la vie.
Rien ne prédestinait cette journée à finir ainsi.
Mais.
Il a suffit d’un rien.
Une étincelle.
Pour que tout ce que j’ai accumulé jusque-là explose.
La disparition d’Asclépius, la pression de ma grand-mère, le silence de mes parents face à ça... Tant de frustration et de rage. Et, surtout, le sentiment de vivoter sans but. Alors, l’étincelle, la flamme, le feu, le brasier... Avec l’envie soudaine de se rappeler -qu’on est en vie.
Lizzie est celle qui me fait le plus, le mieux, ressentir ça. Notre première rencontre, elle m’a appris que je vivais. Elle m’a appris que je pouvais embraser le Chaos et nous plonger, l’une et l’autre, dans ce gouffre sans fond. On ne voit jamais d’un très bon œil le fait de chuter. Mais si c’est avec elle, ça me va. C’est le deal. Si l’une de nous tombe, l’autre tombe avec. Et si l’une s’envole, l’autre ne peut que la suivre.
Ma respiration se fait plus courte.
L’homme est tout aussi surpris que moi de cette intervention. Mais pas pour les mêmes raisons. Il ne la connaît pas. A quoi peut-il penser ? Alors que Lizzie est là, avec son pavé. A-t-il peur ? Pense-t-il qu’elle sera une alliée ? A-t-il une excessive confiance en lui pour croire qu’il ne fera d’elle qu’une bouchée ?
Il ne sait rien de Lizz. Ma Lizz, telle que je le connais. Celle qui fait danser la glace et le feu, qui unit les contraire pour les faire exploser, dans un feu d’artifice de Désordre qui bouscule le monde, vous souffle à la figure vos certitudes et craquelle le miroir d’illusions auquel vous êtes si habitué·e. C’est parce qu’elle sait si bien bousculer mon  corps et mes croyances qu’elle sait si bien me rendre vivante au monde. Et c’est précisément de ça dont j’ai besoin.

Sortant de ma torpeur initiale, je délaisse l’homme pour marcher vers Lizzie. L’adrénaline est un peu retombée ; je commence à ressentir le contre-coup de ce que j’ai reçu. Ma cuisse droite me fait un peu mal quand je marche mais
C’est la douleur
Qui me rappelle que je suis
Et pour rien au monde
J’y changerais quelque chose.
J’ai un sourire face à Lizzie.
Un sourire intrigué, intrigant, radieux, désordonné, gourmand
Un sourire qui dit
Je veux tout ce que tu es pour moi
Je veux ton Chaos qui répond si bien au mien
Je veux ta Violence, qui explose tant contre la mienne
Je veux tes envies de ruines et de sourires bâtis sur les décombres -comme avant, tu te rappelles ? Comme avant y’a longtemps. Quand tu as joué avec ce lance-pierre pour tenter de faire exploser les étoiles. Quand tu t’es précipitée sur moi pour faire couler le sang.
Depuis cette première rencontre, entre haine et fascination, tant de choses se sont passées. Tu as perdu de cette violence face à moi pour gagner autre chose. Tu as gagné en réalité dans ma vie. En consistance. Tu es devenue une épaule solide, un visage familier que j’aimais suivre.
Mais je sais que ton Chaos demeure au fond de toi. Je l’entrevois souvent -régulièrement- quand je te regarde. Et cette nuit, j’ai besoin de lui. J’ai besoin d’une alliée dans mes pulsions. Comme avant, y’a longtemps. Quand j’en voulais au monde et que je voulais qu’il ressemble à mon moi intérieur.

Fais de ce monde la scène de ton monde intérieur. Fous le feu, fous
m’a un jour dit Kane.

Cette maxime m’a accompagnée longtemps.
J’ai eu tendance à l’oublier ces dernières années.
Mais, ma vie s’étant une nouvelle fois cassé la g*eule, elle me revient. C’est ce que je veux cette nuit. Extérioriser mes ruines intérieures. Comme si ça pouvait chasser la tristesse qui, malgré le temps, demeure dans un coin. En dépit de la présence d’Elias, l’absence d’Asclépius se rappelle parfois à moi. Et ça fait mal. Alors, peut-être parce que ça fera moins mal, cette nuit, je montrerai au monde ce qui m’habite. Lizzie est parfaite pour ça.
Je pose une main sur la sienne. Celle qui tient le pavé. Je la regarde, la contemple, la dévisage, un instant.

-Un pavé, ça me dit bien. Pour qui... contre qui tu veux l’utiliser ?

Mes doigts glissent sur son poignet. A la recherche de son pouls. Sentir battre son cœur. Chercher à faire l’harmonie avec le mien -fou. Je me penche doucement vers elle. Murmure à son oreille :

-Elles te disent quoi, tes pulsions, cette nuit ?

Lizzie Cojocaru
Lizzie Cojocaru
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Re: Se faire la mort en criant la vie [En cours]
Lizzie Cojocaru, le  Jeu 3 Sep - 14:37

assurance trouvée
dans la combativité partagée
deux femmes pour qui la vie
prend depuis des années des allures de guerre
de violence et mystères

Tes bras sont marqués de coups que tu n’as pas su esquiver. Je me mords la lèvre, regrettant de ne pas être arrivée plus tôt. Pourtant je sais que tu peux te débrouiller sans moi. Je le sais. J’observe le souvenir ton visage, dont j’oublie déjà l’odeur. Notre relation, intense, de rouge et de noir habillée, toujours en proie à de nouveaux éclats, m’obsède. Est-ce sain de penser à toi avec pareille constante ? Moi qui me suis toujours vantée d’être une âme libre, sans attache ni figure, me voilà prisonnière du port de tes sourires. J’ai déjà goûté à Azkaban - je ne veux d’un amour transformant l’être que je suis devenue.

deux femmes aux idées semblables
s’allient le temps d’une danse
ou de deux
...ou qui sait
où la brume pourrait les porter

Je ne veux faire marche arrière et dépendre de toi... L’attachement que je porte à mon cousin est suffisamment troublant pour ne pas en rajouter une couche. Bon gré malgré, il me faut me rendre à l’évidence : je suis déjà au pied du mur. J’aimerais de mon souffle éloigner le souvenir de ton regard, mais toutes les expirations requises seraient si malhonnêtes que j’en aurais mal au nez. Pour ne pas dire qu’il se détacherait du reste de mon corps. Tu te redresses, toi, et délaisses la créature à terre. Ton excitation à ma venue est tout aussi communicative que ton adrénaline combative. Interdiction de vivoter lorsque nous sommes ensemble.

hargne jumelle
comme une ascension hors du précipice
renaissance dans les flammes
gardez pour vous l’hostie

— Cogner les semi-vivants, on s’en lasse. Et toi, ce soir j’ai pas envie.

Mon sourire s’empreint de malice. Kohane, au commencement de nos amoures, je croyais avoir la main sur toi, être en position de force, d’un chat jouant avec sa souris. Quand la tendance s’est-elle inversée ? Quant as-tu décider de compter le pas de notre danse ? Quand t’es-tu mise à me guider, quand ai-je pris l’habitude de te contacter à chaque doute ou projet ? Au rouge et noir tu as mêlé d’autres couleurs ; je me suis énamourée de motifs trop complexes pour moi.

Kohane... te poses-tu les mêmes questions quand tu me vois ? Penses-tu à moi lorsque je ne suis pas là ? J’ai besoin de savoir. Ta main se pose sur la mienne. Sens-tu le léger tremblement de mes doigts à ce contact non anticipé ? Mon regard se fait innocent.
— Pourquoi pas caillasser l’entrée du Ministère ?
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