Ah ! Enfin un quelqu’un pour saupoudrer un peu de divertissement dans l’ambiance décevante-lugubre qui palpitait entre les boucles du Wildsmith. De suite, l’Acrobate est frappé par l’égocentrisme du jeune homme – presque nu. Les yeux clignotent légèrement avant de grogner un semblant de : j’ai dû le voler à quelqu’un qui avait du goût. Pensez-vous, il n’allait pas dépenser de l’argent pour se vêtir, le bougre. Mais il fallait avouer, le costume était particulièrement magnifique, alors il hoche la tête en guise de merci, simplement. L’ardeur joviale semblait s’être brutalement éteinte, même par le mensonge ostentatoire du Garçon. Basile c’est mieux, Ben c’est ennuyant. Forcément, un Arty grognon est un Arty démuni de toute civilité. J’suis Arty. Au moins, son prénom à lui, il claquait. Alors, elle existe vraiment ? A propos de la soit disant petite amie de l’Ancien Colocataire. Non parce qu’Arty attendait encore le dîner officiel de présentations – le genre de soirée officielle et familiale. Il savait qu’elle était comme blonde, et belle, et après ? Sûrement incroyablement courageuse pour supporter ce mutilé des émotions qu’était Azaël Peverell.

Tout de même, il ne peut ignorer le chatouillement heureux que provoque le taquin coup de poing que lui balance son Meilleur Copain. Mouais. Qu’il continue de ronchonner, pas tellement convaincu. Il aimerait butiner la joie de vivre de l’Adolescent pour s’en asperger la tête encore déconfite. Mon bébé sera pas responsable de l’Apocalypse, ce sera un mignon adorable croquant petit bébé ; tout sage. Même ses propres mèches hurlent de rire devant les propos naïfs de leur propriétaire. J’vais prendre comme lui. Comme qui, on sait pas trop. Arty s’en fiche, tant qu’il a quelque chose pour fêter ça. Ou pour oublier que finalement, il a un peu peur. C’est qu’il ne sait pas comment on fait pour élever un enfant. D’ailleurs, il louche vers un Elias pris d’assaut par son filleul, comme quoi, même quand on était un parrain à peu près normal (Baxtérien mais bon, un détail), on formait des enfants aussi chelous que celui qui était sur ses genoux.