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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Londres ~¤~ :: Chemin de Traverse :: L'Occamy Doré
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Occamy Doré - Suite Indécence (100G)
Élius Askin
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Matière optionnelle : Divination

Spécialité(s) : Métamorphomage


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Occamy Doré - Suite Indécence (100G)
Élius Askin, le  Lun 10 Fév - 19:05


L’exceptionnel à portée de main. Accessible uniquement grâce à l'ascenseur, notre Suite Royale Indécence n’a qu’une limite : votre imagination. Dès le salon d’accueil ; un grand couloir lumineux (ou pas) agrémenté de moulures dont les couleurs changent au grès de votre humeur, plongez dans l’inconvenance du faste, un étalage de possibilités. Ce corridor marque le passage vers l’assurance d’un dépaysement.

Malgré ses habituelles dorures, hommage à la métamorphomagie du Propriétaire, le cinquième étage s’adapte à votre personnalité. Demandez des paillettes, et vous en aurez. Du marbre veiné d’émeraude plutôt que blanc ? C’est possible. Un mur en chocolat ou en cookie pourrait apparaître aussi. Feu de cheminée craquant ou froid polaire, nous avons. Évidemment, il faudra réserver un peu en avance pour avoir le droit aux meilleures transformations. Chaque caprice deviendra alors notre priorité.

La pièce suivante est une spacieuse chambre, munie d’un large lit rond à baldaquins, entourée de trois autres portes : salle de bain, salle de réception et notre cellule à fantasmes. Si les deux premières ne sont que luxe, confort et matières envoûtantes, la dernière en revanche pourrait rapidement devenir votre obsession. Car l’Occamy a placé la recherche du plaisir au rang d’Art, nous vous permettons ici de vous exprimer. Plutôt cuir ou plume ? Un scénario en tête, un décor stimulant ; même les tenues sont fournies. Venez jouer aux cow-boys et aux indiens dans un Far-Ouest plus vrai que nature ou réclamez seulement une plage pour méditer. Voyager n’a jamais été aussi rapide et satisfaisant. À 100G la nuit, nous vous promettons de tout mettre en œuvre pour la rendre parfaitement conforme à vos souhaits. Évidemment, la discrétion est garantie, sauf si vous cherchez le contraire.

Outre la musique programmable d’un coup de baguette, c’est aussi l’odeur et ses effets qui peuvent être choisis grâce au diffuseur de potion que possède l’établissement. N’oubliez pas de passer commande d’un ou plusieurs philtres et élixirs lors de votre réservation. Prêt à profiter de l’immense jacuzzi complètement équipé de la salle d’eau ? S’offrir Indécence, c’est l’engagement de la qualité et de la personnalisation. Et si vous n’avez pas envie de réfléchir à une ambiance, si vous préférez vous laisser surprendre par nos idées, notre connaissance expérimentale du désir, alors ce sera un plaisir de composer à l’aveugle pour vous. En même temps que l’accès au cinquième palier, nous fournirons une description détaillée de l’apparence du lieu pendant votre visite.


- - - -
*L.A. du personnel d’entretien - qui s’occupe de nettoyer la suite dès votre absence, sauf si vous demandez le contraire, pour un sourire et une discussion courte. Les employés portent des chemises à motif liberty dans les tons verts et violine rehaussées d’un veston marron et d’une plaque dorée où leur nom est gravé. En bas, la tenue est libre : du kilt au pantalon, en passant par la jupe ou le short, tant qu’il est assorti au gilet, nos employés gardent leur personnalité.




RAPPEL DES TARIFS ET DÉTAILS DE LA PARTIE HÔTELLERIE=>
Panneau d'Affichage ou Cartes & Menus.

Cara De Lanxorre
Cara De Lanxorre
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Re: Occamy Doré - Suite Indécence (100G)
Cara De Lanxorre, le  Ven 20 Mar - 19:55

Autorisation d'Élius pour poster.
Pv Robert, LA mutuels
.



    Cara de Lanxorre dans la suite Indécence. Cela n’étonne personne. Et pourtant, si vous saviez pourquoi elle avait réservé cet endroit hors de prix ! L’indécence, c’est qu’elle ait décidé de se marier. Car oui, regardez-là, assise sur le bord de l’énorme lit, le visage penché sur ses mains, à les triturer. Le cœur affolé, battant d’angoisse sous la robe noire cintrée. Même les lèvres pourpres tremblaient légèrement ; pour la première fois depuis longtemps, elle était anxieuse. Pour la première fois depuis toujours, elle appréhendait qu’on lui dise non.

    Cara de Lanxorre voulait se marier. Et avec un homme ! Gaussez-vous ; elle n'en a cure. Elle se connaissait assez bien pour savoir que jamais elle ne serait attirée par lui, avait été surprise de réaliser que cela n’était pas nécessaire pour tomber amoureuse. Il comptait pour elle, comme peu avaient compté, et c’est lui qu’elle avait choisi. Parmi les nombreux prétendants – évidemment, qu’elle en avait des tas. Pour une fois, elle avait été assez consciente de son bonheur pour ne pas chercher à tout détruire, avait précieusement conservé les sentiments naissants – en avait pris soin. Elle savait, depuis le baiser, que l’amour était réciproque. Alors, pourquoi attendre ?

    A sa droite, la poignée de la porte s’agite. La tête suit le mouvement, le corps se tend. Douceur dans le cœur quand il apparaît ; et comme elle aurait ri de se voir ainsi, molle comme une guimauve, dans d’autres circonstances ! Pas là. Là, elle s’en fichait. Elle était heureuse ; et ça craquelait l’aura glaciale qui, habituellement, l’entourait.

    « Robert. » Le nom est murmuré, entre les lèvres à peine ouvertes – comme un souffle. Il est coupé, ce souffle, elle le sent, quand elle se lève, fait un pas vers lui ; le ventre est contracté, difficile de respirer. Elle pourrait s’évanouir de stress, juste là, à ses pieds, et comme ce serait commode, d'une fois encore, se laisser porter. Mais elle s’approche davantage, les jambes tremblantes, et ses doigts se lient à ceux de l’homme ; « Merci d’être venu ».

Robert Gold
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Re: Occamy Doré - Suite Indécence (100G)
Robert Gold, le  Dim 12 Avr - 4:38

RP n°17 : All I ask of you
Saison 30 - Début du printemps
avec Cara de Lanxorre


Le trajet vous avait distrait.
De l’Étrange qui s'était placé à vos côtés ces derniers temps.

Une trêve - crève les cieux, le creux des vagues éclate le reste de songe de la veille -
La nuit sans soupir avait étouffé le sommeil. Ne restait contre l'oreiller que les sueurs froides de mauvais rêves tanguant devant des paupières ouvertes.
Entre deux rues, se trouver somnambule.
L'attente est une fièvre seulement calmée par l'air frais. La chaleur de la ville est une berceuse des sens - une suspension entre deux mondes, Londres et le foyer
Le familier doré et les rencontres passées - vous vous étonniez d'être si serein tout d'un coup.

L'entrée franchie, peut-être que tout cela deviendra plus réel.

Vous mettiez cela sur le compte des précédentes nuits à vous retourner d'un bout à l'autre de la brume et de vos draps,
De ce qui aurait dû être vos premiers jours de repos.
Beaucoup à penser il est vrai : l'absence n'était pas ce qui vous avait interpellé cependant.
Son départ s'était annoncé... attendu.
Elle était soutenable.
L'irrépressible n'avait plus rien d'exceptionnel : cette parenthèse avait été refermée, et le bouillonnement que l'entracte avait permis n'avait pas eu besoin d'être couvert pour s'amenuiser de lui-même.


Autant de détails qui avaient été réglés puis prétendument oubliés - s'ignorer était une seconde nature.

Mais l'invitation avait été lancée.
Et il avait tout fallu reprendre.

Vous avis mis cela sur le compte des précédentes nuits à vous retourner d'un bout à l'autre de la brume et de vos draps,
De ce qui aurait dû être vos premiers jours de repos.
Plus de cris, plus d'innombrables heures à errer dans l'aile ouest entre fioles et accablement : le moment ne pouvait pas être mis choisi pour s'effondrer dans le sommeil. Après tout, n'était-ce pas le seul échappatoire que vous connaissiez - rigueur et fermeté, bien sûr, et cela était donc hors de question mais personne n'avait vérifié cet état de fait ces trois dernières années
Beaucoup à penser il est vrai : l'absence n'était pas ce qui vous avait interpellé - cela était un mensonge, cependant -
Son départ s'était annoncé... attendu - aisé ardu.
Elle était soutenable - de façade.
L'irrépressible n'avait plus rien d'exceptionnel : cette parenthèse avait été refermée, et le bouillonnement que l'entracte avait permis n'avait pas eu besoin d'être couvert pour s'amenuiser de lui-même.
- Uniquement car il venait un instant où il fallait mettre fin à la mélancolie, un procédé que vous aviez fini par maîtriser : ne restait que des échardes ici et là : constantes jusqu'à ce qu'elles ne soient arrachées.
La laisser partir n'avait rien eu de valeureux ou de facile : cela avait été.
Et c'est tout ce à quoi il fallait s'arrêter. Pour continuer.

L'invitation avait changé tout cela, de nouveau. Il vous était apparu comme une évidence que ce qui s'était produit n'avait pas sa place dans le prochain acte. Il aurait suffi de s'arrêter à la première version - la Musique de la Nuit aurait été une conclusion suffisante.
Mais l'encre éveillait l'imagination. Elle quittait ensuite les rêves pour murmurer de nouvelles notes.
Proposer de se rencontrer avait été l'élévation qu'il ne fallait pas vous accorder : tout se referme autour de vous, l'appréhension rencontre Inconnu, le problème est trop épais
Trop d'ombres
Et trop de fantastiques fantômes.

Alors, doucement, presque tendrement,  
Se laisser tomber dans une intoxication satinée
Vous savouriez chaque sensation permettant aux plus obscures pensées de s'abandonner
Et la nuit ne s'achève que devant la porte de la chambre.

Peut-être était-ce trop violent, mais il n'était plus possible de parler de ténèbres, et vous aviez laissé de côté ces frayeurs éveillées sur le chemin.
Elles devaient bien vous revenir.

Par confort peut-être, le décor fut votre première attention, et l'ironie se faisait plus pressante encore. Le malaise dans sa propre demeure, si l'on peut oser le dire.
Vous ignorez si ce sont vos chimères ou les siennes qui se répercutent contre les murs. Probablement les siennes. L'opulence commune mais jamais familière devenait presque rassurante ce soir. Quelque chose de connu, de tangible : tout le contraire de ce qui allait peut-être suivre.

Il vous fallait tenter de ne plus voir,
Ne plus penser,
Ne plus exister - cela semblait fonctionner plutôt souvent après tout.
Sauf en matière de ce qui importait le plus.

Vous étiez un idiot, alors qu'elle se tenait dans une robe noire et vous dans un caveau.
Vous aviez l'impression d'être en retard, pour ce rendez-vous et pour tout le reste.
Il était étrange de se revoir dans ces circonstances. Après plusieurs mois de vie commune,
A voir de nouveau son visage - et bien le sien.
Après l'hiver, le grand froid
Et la Neige.

Il était d'être à l'heure -
Mais les silences avaient pesé trop lourds.
Se saluer était devenu une étiquette trop complexe et contradictoire tout d'un coup.
C'est elle qui met fin à cette agonie,
Et il ne vous reste plus qu'à enserrer la main qu'elle vous tend des vôtres.

D'un geste, un pressentiment
Une hésitation entre deux pans de vie.

Vous ne savez que dire,
Et que faire.
L'inimaginable est un lit, et la fumée n'a jamais été aussi légère, et aussi opaque.
Tout ce qui présente à vous, c'est de l'amuser de bavardages,
Lui dire que c'est tout naturel,
Que vous étiez heureux d'être ici.

Ou être rude, demander pourquoi elle vous avait demandé
Être la pire version de vous, et espérer que les flocons ne retombent.

Aucune de ces solutions.

Vous n'aviez pas tenté de cacher l'évidence : elle savait.

Depuis la neige, les potions, la Bête, la dévotion.
Vous ne l'aviez jamais nié, jamais vraiment réprimé.
Elle savait.
Elle avait appris pour vos frères, elle avait perçu des demi-mots sur vos parents, elle avait assisté à vos préoccupations
Peut-être avait-elle même deviné les contours du Brouillard.

Encore une fois, le respect pour ses vœux fut la seule idée qui semblait un tant soit peu appropriée.
Les mains autour de la sienne, que vous n'osez lever à vos lèvres, ne restait que l'honnêteté totale - tout ce qu'il y avait à offrir ici,
Ce pour quoi vous osiez pensé qu'elle vous
Aimait un peu.

- Je ne pensais pas que nous nous reverrions.

Oseriez-vous espérer également qu'elles vous connaisse assez
Pour comprendre ce que personne n'avait essayé de percevoir.
Il était temps de
Simplement
Savoir pourquoi.
Cara De Lanxorre
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Re: Occamy Doré - Suite Indécence (100G)
Cara De Lanxorre, le  Dim 19 Avr - 15:08


    C’est comme retrouver un sentiment depuis longtemps oublié. Avait-elle, depuis Lizzie ressenti ce pincement dans le cœur au contact du corps de l’autre, celui qui tord le ventre ? Tout cela avait été refoulé, enterré ; hors de question, qu’elle s’était dit, de se laisser de nouveau manipuler, car c’est bien la manière la plus rapide d’être brisé. Et pourtant, elle le ressent, quand les mains de Robert se referment sur les siennes, ce chavirement. La chaleur des paumes sur ses doigts tremblants. La chaleur du regard, aussi. Il a une façon de la voir. Ça ressemble à de l’amour, ce regard qui enveloppe, qui prend soin de l’autre. Comment le regarde-t-elle ? De la même manière ? A-t-elle aussi les traits qui s’adoucissent à son contact, le sourire léger du bonheur simple, d’être là avec lui ? Oui, elle le regarde ainsi.

    « J’étais certaine du contraire. » Et cela la blesse, qu’il ait pensé de leur histoire qu’elle était terminée. Voilà pourquoi Cara ne tombait plus amoureuse. C’était donner des armes et s’exposer, bras écartés, tirez ! Comme c’était risqué. Moue, malgré elle, sur le visage, incapable qu’elle est de masquer sa déception. Envie de s’écarter, de rompre l’emprise en rompant le contact. Elle ne le fait pas. À la place, elle dit « Venez ». Elle entraîne l’homme, sans lâcher sa main, doigts entrelacés désormais, à travers la pièce, vers l’une des portes encore fermées.

    Ils entrent dans l’hiver. C’est le parc enneigé du manoir Gold qui s’offre à eux. La rangée de sapins où ils s’étaient arrêtés, ce jour particulier, prend forme sous leurs yeux. « Cette chambre à la capacité de recréer... » la voix s’étrangle, que voulait elle, dire, au juste ? Recréer un lieu qui nous est cher, peut-être. Mais il était inutile de préciser, finalement, ils savaient où ils se trouvaient. C’était le décor du baiser. Et elle hésite, Cara, incertaine, pour une fois. Comment présenter les choses ? « Je voulais... » Pas comme ça. Elle ne trouve pas les mots, aucun ne peut retranscrire ce qu’elle veut dire dans les gestes. Elle se tait, sait qu’il comprend. Elle s’écarte, et ses doigts glissent de ceux de Robert. Le même craquement, quand ses chaussures s’enfoncent dans la neige, crissement. Elle est dos à lui, à un mètre, peut-être deux. Son corps s’étire quand elle prend sa respiration ; se donner du courage. Et puis lâcher, en fixant l’étendue boisée ; « Je voulais vous dire quelque chose. »
Robert Gold
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Re: Occamy Doré - Suite Indécence (100G)
Robert Gold, le  Sam 2 Mai - 3:14

Le silence est un dialogue.
A l’écouter constamment, il devient une langue à part.
Un langage plus confortable, plus connu.

Ce n’est pas celui que vous pratiquez.
Il n’est pas question de silence ici – dans ces lieux qui reproduisent des brèves de vie.

Tout mène ici – n’est-ce pas ce que vous diriez, une fois les idées claires ?
Un cheminement inattendu et pourtant logique, constitue le chant en arrière fond au plus impérieux moments, ceux qui marquent.
Des pas dans la neige.

There were moments of gold and flashes of light*,
Et le Brouillard s’est étalé sur tous les murs.
Etrange, cette sensation : comme si votre esprit avait débordé dans la pièce. Pour celui qui revit les événements plutôt que de les créer, quand votre passe-temps favori avait été entre autre de revenir ici.
Fixer le parc de la fenêtre ne vous avait pas préparé à cette reproduction, peut-être un peu cruelle d’un instant figé.
C’était un retour un arrière, un plongeon dans une pensine – une noyade, vraiment.
Elle, le parc et la neige.

Vous demanderiez bien pourquoi.
La réponse était pourtant toute trouvée : le lieu, le souvenir et ce qui est représenté – rien de plus évident.
L’évocation est souvent puissante, l’invocation déterminante.
Mais le pourquoi est tout autre.
A quelle fin.

La question change de main,
Et vous vous rappelez que quelques instants auparavant, la sienne caressait vos doigts.
C’est étrange.

Un pas vers elle au début de cette irruption du merveilleux s’était transformée en une attente calme.
Calme par le paysage dont l’aveuglant adoucissait les sens
Ou les muselaient.

Vous êtes calme. Comme si la conscience était sereine.
Le Palais avait débordé de la toile : le Brouillard n’avait plus prise ici.
Même l’incompréhension avait plongé dans le long sommeil – le premier depuis une éternité.

Une éternité ici hors du temps, toujours le même conte de perte de contrôle
De notions
Et il y avait cette douceur dans cette absence d’inquiétude.
Malgré les questionnements, et vous savez
Que vous devriez vous affolez – vous le feriez d’ordinaire.
Vous doutez de la fin, ou d’horribles doutes sur des sujets plus divers que variés.
Et pourtant -

Les paradoxes sont toujours brisés, mais au milieu du blanc immaculé,
Vous vous tenez, l’esprit embué – ou plutôt plus lucide que jamais ?
La neige tombe en quiétude.

- Je vous écoute.



*Il y avait des moments d'or et des éclairs de lumières
Cara De Lanxorre
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Re: Occamy Doré - Suite Indécence (100G)
Cara De Lanxorre, le  Mar 2 Juin - 23:06


    Il ne rend pas la chose aisée. Cara aurait aimé - avait pensé - qu’il lirait en elle, dans son âme offerte. Qu'il verrait. Pas la peine de parler, alors. Il aurait accepté avant même qu’elle ne le demande, et l’affaire aurait été réglée. Mais il y a cette langueur dans ses gestes, cette réticence, peut-être. Je vous écoute, qu’il dit. C’est tout. Le silence, encore, s’installe entre eux. Tisse une toile de malaise, où chaque seconde est un fil, tisse. Et elle panique, Cara ; même là, elle n’avait pas envisagé la possibilité de devoir se livrer, d’expliquer. De réellement le lui demander. Ne pouvait-il pas deviner ?

    Elle reste dos à lui, incapable de le regarder. Bouleversée d’incertitudes, désormais, elle qui est si sûre, d’habitude. Comme elle était bien, dans sa tour d’ivoire, à tenir ses sentiments à distance - protégée. Elle se sent ridicule, maintenant, affublée du poids de ce qu'elle ressent, comme un costume grotesque. « Je... » Le doute, poison insidieux, s'insinue dans l’esprit, le brouille. Elle a peur, qu’il ne comprenne pas, que l’envie ne soit pas réciproque. Et c’est comme un poids dans le cœur, qui gèle tout dans le corps, jusqu’à la gorge. S’il répondait non ?

    Respirer. Organiser la pensée. Que voulait-elle lui dire ? « Vous m’avez sauvée. Je vous en serai toujours reconnaissante. » C’était un bon début. Elle se retourne, trouve le courage d'affronter le regard. Les yeux peinent à se maintenir au niveau des siens, tant ils ont envie de papillonner, éviter. « Mais ce n’est pas... Ce n’est pas pour ça que... » Elle s’embrouille. Ne pas lui faire croire, surtout, qu’elle se sent redevable, son obligée. Lueur de panique qui éclaire le visage, et elle s’avance, tout le corps en avant pour lui dire que « Je le veux vraiment ». Est-elle obligée de le lui dire, qu’elle aime chaque instant avec lui, ou les vêtements qui se frôlent en sont la preuve ? Doit-elle lui avouer qu’elle n’a jamais été si apaisée que depuis qu’il est entré dans sa vie, ou les doigts qui se lient aux siens suffisent ? Et est-ce que les lèvres tremblantes ne valent pas mille mots, mille naufrages ? S’échouer sur les rivages de l’inquiétude ; « Et vous ? Voulez-vous m’épouser ? »
Robert Gold
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Re: Occamy Doré - Suite Indécence (100G)
Robert Gold, le  Lun 5 Oct - 20:06

Tout était trop beau.
Trop beau pour être vrai. La neige, le décor, le lit à côté.
L'irréel s'était invité dans la vie quotidienne, éclatant les saisons et votre fenêtre.

Ils blâmeront tout sur l'âge et les désillusions, il était plus facile de penser
Que ce n'était qu'un énième mirage, votre désert à vous
Assoiffé du même mal qui rongeait la famille
De tendresse et d'hiver.

Les versets de feu et de glace sont des procédés, des béquilles sur lesquelles s'appuyer bien lourdement,
Leur pommeau recouvre votre magie, sous votre main
Au creux de la paume le revers ou la grippe désespérée.
Le sein ébouillanté de peut-être
De l'attente du réveil ou de l'épiphanie
Ou encore du long sommeil.

Parce que ceux qui rêvent ont bien de la chance
Les autres ont des insomnies

Tout était trop beau.

Les flocons du plafond, de ces sculptures aux motifs aussi variés que sont les émotions
Déception, doute et timide espérance.

Reviennent les douloureuses
Les Grâces dont elle veut être la troisième, achever un tableau.
Serait-ce aussi cela ?
Vous pouvez presque le voir
Un anneau adultère sur la table derrière vous,
Une Rose blanche à épine, presque complètement noyée dans son vase, Ophelia inscrit par des traces de noir à peine visibles
Dans votre dos
Et devant, une digne robe volute et la majesté de son port dissimulé par la perspective.
Est-ce cela, un pas que vous percevez déjà dans la neige
Des memento mori à ne plus contempler et tout cela pourquoi ?
Pour croire ?

Peut-être en demandait-elle trop, elle qui n'a jamais rien réclamé ni pris
Et pourtant,
Vous en crèveriez de sa douceur.

Dans ce retournement de convention, se retrouver perdu.
Bien sûr, les considérations désavantageuses :
Vous n'auriez jamais pensé que ce serait quelque chose auquel vous auriez droit,
Sa main et ses baisers,
Sa compagnie
Sa vie
Presque, car c'était de cela qu'il s'agissait véritablement.

Trop occupé à se retourner, pour voir la situation dans laquelle vous la mettiez.
Ce n'est pas que vous ne voulez pas
Oh, la question n'était pas là
Evidemment.

Passé la surprise et l'insolente brûlure ressenti au ventre
Passé la peinture
Juste se demander si cela était le mieux

Sa jeunesse
Vous
Ses aspirations et sa reconnaissance.
Ses mots ne rassurent pas - vous voudriez pourtant - car
Pour quelle autre raison serait-elle venue à cette conclusion.

Je vous aime.

Etait-il seulement besoin de lui dire ? Elle l'avait vu
Quand elle regardait le ciel et que vous n'aviez vu qu'elle
Lorsque vous rédigiez les lettres qui lui seraient adressées
Quand, ridicule d'un béguin d'adolescent, vous étiez venu frapper chez elle.

Bien avant le manoir, bien avant ce qui n'avait rien changé
Elle savait.

Et c'était une inégalité bien cruelle de ne pas pouvoir savoir en retour.
Une ignorance presque attirante. Le confort de l'habitude -

Mais ce n'est pas ce que vous voulez.

Vous souhaitez effacer la neige et sans savoir comment, l'avoir dans vos bras et sentir sa taille entre vos mains
Le Oui sur les lèvres et le battant
Corps et âme, les fenêtres se ferment
Et du clignement, avoir fait tout cela,

L'avoir dans ses bras et avoir tout prononcé.
Cara, comprenez bien le fardeau qui s'y accompagne, les deuils et les peurs.
Cara, vous ne comprenez pas
Et vous ne chercherez pas à le faire.

Cara,
Vous ne savez ce qui est dit ou ce qui est juste prononcé, cache sous la langue
Les mots font défaut ou coule trop
Dans cette délirante
Déferlante
Un bonheur qui a du mal à être perçu tant les membres sont engourdis de mauvaises expériences
Les remèdes faisant souvent effet en retard.

Cara...
Il n'est plus question de ténèbres et d'angoisse, ces yeux écarquillés la nuit
Vous pourriez même la laisser être un départ, le jour entrer.
Dire qu'aimer à chaque éveil et plus encore,
S'enivrer d'hiver puisque l'été n'était plus pour vous -

Qu'elle ait besoin de vous maintenant et à jamais
Promettez-moi que vous dîtes vrai -

Tout ce que vous voulez est une jour sans fin
Plus de nuit, et maintenant,
Elle pour jurer
Vous séparez de Solitude -

Anywhere you go let me go too,
That's all I ask of you


*Où que tu ailles, laisse moi aller aussi
C'est tout ce que je te demande
Cara De Lanxorre
Cara De Lanxorre
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Re: Occamy Doré - Suite Indécence (100G)
Cara De Lanxorre, le  Ven 16 Oct - 16:17

    Et renaître.

    C’est comme sentir, dans le ventre (les tripes), une lumière nouvelle. Irradiante, elle brille d’un éclat blanc. Autour du cœur, les fils, tissés d’attente et d’angoisse, ne serrent plus. Un instant, car il en faut un, pour réaliser tout à fait ce que ce Oui veut dire, ce qu’il implique. Une vie avec lui, une petite éternité, des kilomètres de vie en rose ; voilà ce que c’est. A en donner le tournis, les images, celles qui sont déjà des souvenirs, celles qui sont encore des fantasmes. Et elle comprend, comme cet amour est précieux ; elle l’avait deviné, touché du bout des doigts. Aujourd’hui, il l’engloutit ; se noyer dans ces émotions violentes, celles qui font monter – immédiatement – les larmes, celles qui font chanceler. Voyez, comme les lèvres de Cara tremblent, elle, la réceptrice d’un amour trop fort, un amour qui submerge. Vouloir en être submergée.

    I love you, since I’ve started needing you*. Avoir accepté de faire confiance, avoir accepté la main tendue, l’aide. Avoir oublié de se barricader, l’avoir fait entrer. Alors, il avait fait ce qu’il faisait de mieux ; il l’avait enveloppée de son amour. Elle s’était laissé faire, et voilà comment la dépendance avait germé. Comme ce sentiment fait peur, car il implique la possibilité de perdre, d’être dévasté par l’absence. Comment alors, survivre au silence, supporter de voir le lien s’étioler, se briser ? Attendre un signe, l’attendre toujours, des années entières peut-être. Alors, Cara s’en était assurée ; lui ne s’en irait pas. Jamais, le lien ne se brisera.

    Tendres, les gestes, prendre soin. Sous les doigts, l’étoffe du manteau, quand les mains glissent dans les dos. Et se rapprocher tout à fait, poser le corps contre le sien, effleurer d’abord, et puis plus fort. Hésitante, pataude, presque, de Lanxorre qui s’est pressée contre tant de silhouettes, et qui, avec lui, peine à enlacer. Mais l’harmonie se trouve, la tête se pose contre le torse, douceur de l’étreinte. Odeur rassurante, la sienne, respirer par petites touches, comme si elle pouvait venir à manquer – économiser. Et c’est, à cet instant, qu’elle promet.
    .
    *Je t'aime depuis que j'ai commencé à avoir besoin de toi.

[FIN DU RP]
On se voit au mariage bb

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