Pièce A

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'Dé 100 faces' : 50

T'y vois vraiment que dalle. Tu sais pas si le sort a touché quelqu'un. Moira semble se défendre devant vous. T'entends des pas derrière toi. Il y règne une ambiance lugubre. Le silence. Et puis soudain, des explosions et des sorts qui virevoltent. Il n'y a que les éclairs qui peuvent vous éclairer, l'espace d'une demie seconde. C'est un guet-apens. Il faut que tu sortes de là, tu le sens vraiment pas ce truc.

Tu plonges sur un pan de mur. T'auras juré (tu jures beaucoup ces temps-ci) avoir marché sur la queue d'un chat au passage. Oopsi. Ontamo (La Créatrice) est bien maintenue entre tes doigts de fée. Y'aurait pas pire que le noir pour n'y voir plus rien. Sauf peut-être une conjonctivite. Aah, je vois bien là ton esprit machiavélique Lïnwe. Le sourire, malsain, qui s'étire sur la face. Tu lances un #Conjonctivis droit devant. T'es proche de Moira. Tu la sens hurler juste à un mètre ou deux et t'as comme l'impression que c'est pour ta pomme.

[STATISTIQUES : CORPS - 75]

1-10 : Toujours dans l'excellence, ton sort touche de plein fouet Jona, qui se prend une bonne grosse conjonctivite des familles dans la tronche. [Réussite critique]
11-75 : Bien ouej, le sort ricoche mais il touche légèrement un adversaire (au choix). [Réussite]
76-95 : C'est un échec. Le sort frappe un mur. Tir croisé. [Échec]
96-100 : Dans ton élan de perfection, tu t'emballes peut-être un peu trop et trébuches sur le sol. Tu t'es déjà écorché le genou. Tu t'abîmes le poignet maintenant. [Échec critique]

Le membre 'Lïnwe Felagünd' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé 100 faces' : 25

LA Lïnwe/Jona/Castielle

Une andouille, un abruti comme on en avait jamais vu. Voilà ce qu'elle pensait du garçon. La rage lui montant aux tripes, elle lui gueule dessus quelques secondes puis se reconcentre. C'est vrai qu'il y avait l'autre en face là. Qu'est-ce qu'elle devait faire ? Elle n'avait clairement pas le temps, ni l'envie d'y réfléchir. Sans attendre quoi que ce soit, elle saisit le gamin par le poignet, le traînant en courant vers leur adversaire. Elle le pousse sur Jona, en profite pour décrocher une droite à l'un des deux. L'un ou l'autre, ils le méritent de toute manière. Moira a toujours été plus forte avec ses poings que sa baguette quoi qu'on en dise, elle avait la force d'un loup-garou tout de même. Elle rugit. Je vais te faire la peau, je te jure. Et alors qu'elle s'apprêtait à continuer, elle se prend un autre coup. Ne sachant pas d'où ça venait, elle plaque les deux gogoles contre la porte mais quelqu'un lui saute aussi sur le dos. Dans l'agression, la main de Jona vient à toucher un truc, le truc qu'il fallait pas. Une poignée ? Non, c'était pire que ça... C'était le portoloin pour aller dans la salle qu'elle voulait atteindre depuis le début. Simplement qu'elle ne le savait pas (direction la salle I pour les quatre).

De toute évidence, ces gens n'étaient pas les renforts espérés. Castielle ne savait plus où donner de la tête. Elle n'y voyait rien, récupérait à peine de sa perte de connaissance et l'odeur de décomposition lui donnait mal aux sinus à force de le respirer. La jeune femme devait se rendre à l'évidence, ce camp d'entraînement n'était pas seulement mal organisé, il était aussi peu honnête sur sa vraie nature. Quelque chose clochait et ce n'était pas les voix et les sorts lancés dans tous les sens autour d'elle qui allait la contredire. Accroupie derrière le chaudron précédemment identifié, Castielle savait que c'était une mauvaise idée de rester là. Au moindre choc, au moindre sortilège perdu (et qu'elle était incapable de voir !) une nouvelle menace de mort imminente pouvait couler hors de ce récipient machiavéliquement posé là. Qu'est-ce que c'était que cette affreuse tisane ? Rien n'allait plus !

Hurlement et juron résonnant dans l'air. Purée Colt, bouge ! Mais bouge ! Elle voulait crier elle aussi, un « Cessez le feu ! » le temps d'y voir plus clair. Mais les bruits d'affrontement étaient illisibles dans l'obscurité. Alors elle fit se qu'elle détestait le plus au monde : se laisser emporter sans savoir riposter. Bousculée par elle ne sait pas qui, projetée vers elle ne sait pas où, se prenant un coup de poing pour elle ne sait quelle raison. Et après une menace de mort dont elle était (presque) sûre de ne pas être la destinataire, le tourbillon l'emporta dans la mêlée. « AAAAAH ! »

[Direction pièce I héhéhé]

T'avais lancé ton sort comme les Poufsouffle tiraient au Quidditch. C'est à dire : à l'aveuglette. Ça t'avait probablement mieux réussi que le Stupéfix. Du moins, Moira ne t'insulte plus. Elle doit avoir un complexe d'infériorité ou quelque chose dans ce goût-là qui s'en rapproche.

Le truc qui t'a vraiment gêné par contre, c'est quand elle t'agrippe le bras. Elle a une bonne poigne la tigresse ! Vous faites quelques pas à peine et vous arrivez dans une mêlée. Coups de poings. Coups de pieds. T'esquives du mieux que tu peux et t'en donnes ça-et-là. Si seulement t'avais le temps et la possibilité de sortir ton poignard de sacrifice, tu le ferais volontiers pour calmer les ardeurs de certains sauf que t'es aux prises avec quelqu'un. Sans trop vraiment comprendre ce qui t'arrives, t'es attiré vers le néant. Un crochet immense qui te soulève les tripes. Tu détestes cette sensation, ça te rappelle le transplanage.

Un truc se prépare. Il y a une bagarre fugace non loin. Puis un silence. Et là, une impulsion magique incroyable qui vous traverse. Vous ne savez pas ce que c'est, mais ça ne vous dit rien qui vaille. C'est froid et chaud à la fois, une magie ancienne, vieille comme le monde. Il vient de se passer quelque chose d'incroyable et vous n'êtes pas certains que ça vient de la pièce d'à côté. Il y a du bruit, beaucoup de bruit et des explosions particulières. Une étrange sensation s'empare de vous. Comme un transplanage mais que vous n'auriez pas contrôlés. Comme si vous étiez baladés dans l'espace. Vous vous retrouvez après un bref tournis en plein milieu du Chemin de Traverse.
Qu'est-ce que vous allez faire maintenant ? Il serait peut-être sage de fuir ou voulez-vous aider ceux qui sont dans le besoin ? La maison est détruite et sur le chemin, il y a quelques dégâts aussi. Les gens sont perdus, paniqués. Qu'est-ce qu'il vient de se passer ?

HRPG : La faille temporelle est apparue et vous ne le savez pas encore. La police magique vient d'être prévenue. La perturbation de l'espace-temps vous a déplacé sur le Chemin de Traverse. Il vous faut vite partir avant d'être attrapés. A moins que vous ne souhaitiez rejoindre la foule de badaud pour passer ingognito ? Dans tous les cas, cela se passe ici. Ceux qui doivent être déphasés peuvent considérer que l'impulsion magique les a touché et ceci marque le début de votre déphasage.