Pièce B

Après avoir passé l’antichambre, dépourvu de protections actives en ce jour de recrutement, la résidence de Ms Wood mène à une salle au nom inexpliqué. D’après la plaque argentée l’accompagnant, vous êtes sur le seuil de La Carte du Rhododendron. Quel nom curieux, lorsque la porte la côtoyant est un rideau de feu ! Une table en cèdre trône contre le mur. Trois fioles aux couleurs disparates y sommeillent. La première mêle orange et rose avec une épaisseur presque pulpeuse. A sa droite, un réceptacle plus petit contient un liquide teinté de vert sombre. La dernière fiole est trop opaque pour que vous puissiez en deviner la couleur. Elles viennent d’être remplies : le rond d’un c*l de carafe semble noircir le bois.

Derrière la table, la porte d’entrée est inquiétante : un épais rideau de feu attend d’être traversé. Toute personne non avertie risque d’y laisser ses cheveux… Comment vous y prendrez-vous ? Ms Wood vous regarde. Lorsque les flammes vacillent, vous apercevez parfois le jumeau du rideau de feu : une cheminée plus invitante. Elle est entourée de coussins ocres, roux, bruns et noirs. N’est-ce pas, finalement, autour des feux que moldus et sorciers partagent l’habitude de se ressourcer ? L’ensemble est, au fond, convivial et charmant. Les invités de Maya y ont partagé un repas : l’odeur de l’omelette traine encore dans l’air.

Mais peut-on s’y reposer lorsque les menaces planent de toute part… Le bougeoir est-il bougeoir ? Nombre de sortilèges Anti-vol, Protéiforme et de Modelage ont été lancés de façon récente. Chez Ms Wood, l’Illusion siège sur le même trône que la Vérité.

C'était le grand jour. Le jour où Maya allait enfin payer pour son égoïsme. Le jour où elle comprendrait que tu tenais tes promesses, même les plus funestes. Ton plan était certes bancal mais la colère en toi suffirait à faire exploser l'ensemble du Chemin de Traverse. Ton équipe n'était pas la meilleure et tout aller sûrement foirer. Mais ce qui est sûr, c'est que tu donneras ton maximum pour atteindre ton objectif.

Tu as rassemblé ton groupe à midi devant ta maison. Un simple portoloin plus tard et vous voilà sur le Chemin de Traverse. Vous marchez un peu afin de vous poster dans un recoin discret, pas très loin de votre cible. Deux heures d'attente histoire d'attendre un moment plus propice. Elle sera sûrement entrain de faire la sieste à cette heure-ci, vieille comme elle est.

Tu te tournes vers eux, prête pour le briefing final. Une grande inspiration avant de les regarder un par un. Ils n'ont pas fière allure mais ce sera mieux que rien. Tu n'as besoin que d'une diversion pour prendre l'objet toi-même. Hors de question que tu les laisses toucher à ce que tu convoites, ils pourraient en faire n'importe quoi.

Bien, si vous voulez retrouver vos affaires, elles se trouvent dans cette maison. N'oubliez pas aussi que la personne me ramenant l'arftefact recevra 500 Gallions. Je vous rappelle qu'il se trouve quelque part dans cette maison, avec vos effets personnels, et qu'elle est potentiellement piégée. Faites très attention à vous, je ne tiens pas à vous montrer mes talents en médicomagie. Bon courage à tous, je serai sûrement dans la maison aussi si vous avez besoin de moi.

Sur ce, tu sautes de ton point d'observation et ouvres la porte de la maison, visiblement pas piégée. Baguette à la main, tu te mets sur le côté et leur fais signe de rentrer un par un dans l'antichambre qui mène directement au salon. Qu'alliez vous rencontrer que cette tarée de Maya avait mis en travers de ton chemin ?

Dire que Finrod comptait s'en aller une fois revenu au dortoir après la catastrophe du parcours d'obstacles mais à son retour, il avait constaté que sa précieuse coiffe de perles avait disparu. Il s'était retenu de tout faire exploser, le contrarier était rarement une bonne idée mais il est à découvert, sans masque, il ne pouvait laisser son aura et sa folie de Mangemort prendre le dessus. Sinon, le Sombre Serpent à la tête du l'Ordre Noir se verrait couper la tête, ennemie publique numéro 1 depuis quelques années.

À force de subir des commentaires ou autres joyeusetés sur son accessoire fétiche, Finrod se demandait en quoi cela dérangeait les sorcières et les sorciers pareillement. Les Moldus, c'était compréhensible mais dans le monde magique, il y avait bien plus bizarre qu'un presque géant aimant les pierres précieuses et qui portait une magnifique parure. Mais il fallait croire que c'était amusant que de poser la question : "je peux vous secouer pour faire des maracas ?". Une question qu'il n'avait pas oublié, une qui l'avait marqué, lorsqu'il travaillait à la Boutique d'Animaux Magiques. Dans tous les cas, il n'avait guère apprécié qu'on fouille dans ses affaires et il aurait dû être plus prudent. Ayant trop pris l'habitude que son charisme et sa prestance intimident les plus téméraires. Mais c'était sans compter sur cette folle Jona.

D'humeur massacrante au réveil, il espérait que cette journée se déroule vite. Retourner sur Londres était déjà une chose appréciable, ce qui le dérida légèrement. Mais le trentenaire n'avait parlé à personne, ne souhaitant pas être dérangé, il s'était arrangé pour rester loin du groupe et de leurs éventuels bavardages. Lorsque la jeune femme évoqua la "mission" du jour, il arqua un sourcil. Ils passaient d'un parcours dans les bois à une maison piégée. C'était radical comme changement mais cette coiffe lui tenait trop à cœur pour la laisser aux mains de ses Mangemorts ou qu'elle soit détruire entre deux sortilèges incontrôlés ! On n'était jamais mieux servi que par soi-même. Baguette dans la main, il était prêt à accomplir sa mission, récupérer ses perles l'artefact n'était pas dans ses priorités vu qu'il devait de toute façon appartenir à la sorcière, la récompense n'étant que les 500 Gallions.

Au moins son poignard imbibé de venin de basilic n'avait pas été pris par la jeune femme, accroché à la ceinture, il était prêt à entailler quiconque se mettait en travers du sorcier. Il était aussi fort probable que son taïpan ait senti son Maître et qu'elle soit dans les alentours. Manquerait plus que ses acromentules et il pouvait prendre d'assaut la demeure à lui tout seul... Bon, on commençait quand ? Il avait autre chose à faire.

Toujours ce salon… Avec les effluves du repas auquel je n’avais même pas touché et la compréhension de plus en plus flou de ma présence ici. Un pari. C’était pour cela que je me retrouvais à m’occuper des blessures de ma nouvelle binôme et l’ordre de rester à son chevet… Un pari pour un emploi que je ne voulais même pas.. Comme si je n’avais pas meilleurs patients à veiller ici… D’un soupir désabusé, la baguette, peu convaincue, avait été soulager la demoiselle qui restait en ma compagnie sans lui demander ce qu’il s’était passé. Intérêt passablement fané aux pourquoi du comment quand l’inquiétude pour mes deux blonds tempêtait toujours de les avoir vu partir dans d’autres pièces. Rien d’autre à faire que patienter…

Activité dans laquelle je ne savais pas vraiment exceller. Le bois toujours en main, les cent pas dans la pièce -à défaut de mieux- les opales se levaient de temps en temps sur la partenaire, me demandant à quoi bon nous avoir laissé ici avec pour seuls moyens de défense nos propres capacités. On ne savait même pas en quoi consistait ces fameuses épreuves et encore moins ce que nous deux avions à faire précisément ici. « Ça va mieux ? » lancé à la miss, qui, si ça se trouvait était trop épuisée pour faire quoi que ce soit de plus que se réchauffer devant la cheminée. Pas de revigor pour elle, j’avais déjà du demander à ce qu’on m’en fournisse un. Consommer l’énergie que je venais à peine de recouvrir ne m’inspirait pas plus que ça, surtout après l’urgence qui m’avait poussé à m’occuper de Lysse… Il était bien capable de revenir dans un sale état encore une fois. Voir pire…

Pire ? La pensée me fit frissonner, comment il y’aurait pu avoir pire que le retrouver une nouvelle fois dans une mare de sang sans la moindre explication ? Qu’on me rajoute un ricoché sur l’Enfant histoire d’achever mes nerfs ? Vu la journée, limite c’était un scénario possible… Affreuse idée envahissante…

Bon, ce camp était ch*ant. Et tu pensais sincèrement en avoir fini avec toute cette histoire qui n'aura servi à rien si ce n'est à te faire perdre ton temps, mais voilà, paraît qu'il faut aller chercher vos affaires dans une maison avec l'artefact pour gagner les cinq cent Gallions. Tu t'en tapes un peu, mais pas Arty, il veut récupérer Bélésaire. Alors comme t'es un super pote, tu l'accompagnes. Même si, vraiment, t'en as rien à cirer.

Première pièce de la maison, youhou, t'as pu rentrer dedans sans mourir. Une antichambre qui sert à rien, un salon et tu te retrouves face à un rideau de feu, avec des potions. Sauf que t'y connais rien en potions, et que t'as moyennement envie de t'empoisonner en en buvant une au pif. Du coup, tu lances un #Pyrpuits sur les flammes, et tu lances un grand sourire à Arty en lui désignant.

- Après toi !

Quoi, on sait jamais, si c'est de la magie noire t'as pas envie de te faire cramer.

La loyauté ça se gagne, et pas du jour au lendemain. quelque chose qui se construit petit à petit et qui s’experimente dans des situations comme celle-ci. C’est à dire qu’Arty aurait pu dire, simplement, tant pis. Tant pis pour le Belesaire volé, tant pis pour les 500 gallions, tant pis pour la gloire et l’adrénaline. Pourtant il se tenait bien là, un heeeuu formant les lèvres de suspicion. Il n’était pas tôt à fait certain de vouloir faire ça - traverser le feu. Certes il était divinité incroyable et pyromaniaque, mais quand même, perdre la vie ainsi ? Pas pour lui. Mais la galanterie d’Azaël - ce lâche - et l’ego ne voulant se dégonfler l’avait fait approcher à tout petits petits pas du rideau enflammé. T’es pas cool, j’ai une amoureuse moi, comment Loredana va faire sans moi ? Un sacrifice qui lui paraissait bien vain, vous parlez d’un meilleur ami vous.
Mais puisqu’il fallait bien quelqu’un pour tester la magie du Serpentard, le Fripon bloque sa respiration entre les joues gonflées d’angoisse et se lance.

Stupide garçon me direz vous, peut-être aurait-il pu passé un bras, un pied plutôt que les boucles en premier, mais non, il était comme ça - peur de rien, ou presque.
Et la joie se lit immédiatement sur sa bouille soulagée j’suis pas mort ! Son affabilité non plus, notez le. Un bref regard autour de lui alors que les rétines suspicieuses admirent le déco chaleureux, y’a un piège quelque part ? C’était une véritable question, avant d’aborder la silhouette d’Elhiya Ellis qu’est-ce que tu fous là ?! Faisait elle partie de leur groupe sans qu’il ne s’en rende compte, c’est qui elle ? Des tonnes de questions qui en réalité, ne le concernait absolument pas du tout. Se détourner, à l’affût d’une péripéties, les yeux brûlant d’une analyse qui commence à être fatigante. Se demander brusquement s’il n’était pas supposé attaquer Ellis.
La peur de mourir, subitement, là maintenant.

Retourner là où tout avait commencé, c’était une belle conclusion pour une aventure qui n’avait pas de sens. Trop de questions, peu ou pas de réponses, c’était assez complexe finalement, alors on subit les événements et on se laisse embobiner, on n’y comprend rien de toute manière alors à quoi bon chercher… Alors bon, je continue dans l’espoir de retrouver le peu d’affaires que j’avais emportées avec moi et on arrive sur le chemin de traverse et on entre dans une maison à l’aspect énigmatique. L’extérieur n’était qu’une façade (sans mauvais jeu de mots), puisque l’intérieur ne laissait rien présager de bon, surtout après le discours de Jona… Devant notre groupe, des potions, des flammes, rien ne présageait qu’il suffisait de lancer un simple sortilège pour passer sans le moindre souci… Mais à quoi tout cela pouvait-il servir ? Après tout, peut-être que nous avions interrompu les propriétaires en plein confection de potion et que les fioles face à nous n’avaient strictement aucun lien avec les flammes qu’Artemis venait tout juste de passer l’air plus que pas rassuré… En tout cas, nous étions maintenant certains d pouvoir passer sans le moindre souci, après tout il suffisait peut-être de simplement l’éteindre comme n’importe quel feu, mais bon, les paroles du garçon n’étaient pas réellement rassurantes… Il semblait être tombé sur quelqu’un qui n’était pas avec nous, du moins qui n’était pas arrivé ici en même temps que nous et par le même chemin, qu’est-ce que cela pouvait-il signifier ?

« Comment ça elle ? Y a quelqu’un d’autre dans la pièce ? »

Ne sachant pas trop ce que je devais faire, je m’approchais des flammes pour constater que de l’autre côté, en plus de la silhouette d’Artemis, il y en avait effectivement une seconde mais impossbile d’en savoir plus, les flammes m’empêchaient de voir correctement ce qu’il se passait de l’autre côté… Trop curieuse, j’avais envie de les franchir, mais était-ce la meilleure solution ? A priori on ne risquait rien en tentant de les passer, mais une fois que nous serions tous de l’autre côté qui nous dit qu’il serait encore possible de faire marcher arrière ? Oh et puis m*rde ! Je ne pouvais pas risquer que le gamin se fasse butter bêtement par la personne qui se trouvait de l’autre côté, le sort d’Azaël devait encore fonctionner… Pas spécialement rassurée je passais de l’autre côté, sans faire attention aux autres.

« Ca va ? » lançais-je à Artemis avant de porter mon regard sur la silhouette que j’avais vue depuis l’autre côté « Hey, ça a pas l’air d’aller vous par contre, on peut vous aider ? » Ouais, je suis comme ça, toujours aider les autres, risquant ma propre gueule, ma propre vie, mais bon, c’était peut-être mieux ainsi.

Elle n'était pas arrivée dernière à la course. Dans un sale état, oui, mais pas dernière. Bien sûr, le fait de ne pas être au moins dans le peloton de tête faisait très mal à son ego mais c'était toujours mieux que l'abandon pur et simple ou d'être resté bloquée sur un obstacle. C'est donc épuisée, énervée mais soulagée, que Castielle s'était endormie comme une pierre dans son hamac au retour de la course. Même pas un brin de toilette, directement en veille, plongée dans le sommeil sans rêves qui vient après le sport.

Le lendemain, nouveau changement de décors ! On troque la forêt pour la ville, retour au Chemin de Traverse, là où un prospectus lui avait tapé dans l'oeil. La boucle étant ainsi en quelque sorte bouclée, mais ce détail échappait totalement à l'esprit de notre sorcière qui trépignait d'impatience. Le parcours précédent lui avait appris beaucoup de choses. Elle avait du se remettre sérieusement en question, exercice plus que délicat pour quelqu'un comme elle !, et ça l'avait reboosté. La jeune femme rodée aux pratiques moldues devait lâcher prise avec ce côté-là de son être. En contexte sorcier, penser comme une sorcière. C'est ce qui l'avait sauvée des plantes carnivores, c'est que lui permettra de mettre la main sur cet artefact.

Un joli MacGuffin, cet objet, littéralement, puisque c'est l'objectif final de ce camp écourté. Ah si Castielle avait la possibilité de le rallonger d'encore quelques jours, elle sauterait dessus ! Mais non, l'ultime étape était devant eux. Toute l'équipe réunie pour déjouer les pièges à la Indiana Jones qui truffent certainement la maison pour pouvoir être le premier ou la première à s'emparer de l'artefact, des cinq cent gallions et les regards jaloux des concourants restés sur la touche.

Castielle inspira un grand coup avant de se lancer. Ça sentait bon l'aventure tout ça !
« Géronimooo ! », et la voilà partie à l'assaut de cette forteresse aux allures de simple maisonnette.

Chapi Chapo sont les premiers à entrer dans une anti-chambre qui laisse Castielle un peu perplexe. Un mur de flammes et des potions ? Oouh ça c'est le genre d'énigme qui la fait facilement sortir de ses gonds... Heureusement le duo de choc a parfois de bonnes idées et contournent l'évidence pour prendre un raccourci. Penser sorcier, tant pis pour les énigmes, et merci magie !

« Yeah ! », on passe sans la moindre brûlure de l'autre côté du mur ardent.
Pour tomber nez à nez avec une ancienne connaissance. Souvenir d'une course en pyjama après félin fugueur. Castielle n'était pas la seule à être étonnée de voir Elhiya ici. Qu'est-ce que c'était que cette tisane encore ?? Est-ce qu'elle avait été engagée au cas où quelqu'un se blesserait dans la maison piégée ? De toute évidence quelqu'un requérait déjà des soins de sa part, mais pas quelqu'un de leur groupe. D'aucun comprendrait que cette histoire sent le roussi. Mais d'aucun n'est pas Castielle qui se dit que si on était dans un jeu vidéo, cette pièce serait donc le point de sauvegarde avec le coin soin, en cas de besoin.

« Salut Elhiya ! On cherche un MacGuffin, fait pas gaffe si on casse des trucs ! »
Il fallait encore avancer !

Moi je comprenais plus rien. J'pensais qu'on allait subir un programme de remise en forme et qu'on allait apprendre des sorts et en fait pas du tout. Là j'me retrouvai à attaquer une maison en toute discrétion, mais ils doivent pas savoir que la discrétion c'est pas mon fort. A la limite j'peux servir de diversion mais c'est tout. Quand je suis en costume on ne voit que moi parce que je brille, et hors costume on ne voit que moi parce que j'me fais mal tout le temps - comme pendant le parcours du combattant par exemple-.

Enfin voilà, j'étais devant la porte et les autres étaient déjà partis. Bon bah je suivais. Ils étaient passés à travers le mur de flamme et j'en faisais de même. J'avais eu peur que le sort ne marcha plus et que les flammes me brûlent, mais ce ne fut pas le cas. J'avais aucune idée d'où aller ni de quoi faire. Y'avait d'autres gens, mais de toute façon je ne connaissais personne. Je lançai un #Kaleidem sur ma tronche histoire d'être moins visible et je traçai ma route comme si de rien n'était. Après tout c'était juste un entraînement et y'avait 500 gallions à la clé. Avec de la chance, j'aurais les autres à l'endurance et je pourrais chopper les 500 gallions. Ca va être en faire des nouvelles perruques pour moi ! Je prenais une direction au hasard. C'est en se perdant qu'on perd l'introuvable non ? Alors autant se perdre un bon coup.

Tourner en rond était pénible, un regard par la fenêtre machinalement en poussant un rideau du bout de la baguette qui s'illuminait soudainement. Le sourcil réhaussé, le regard restait sur la lupiote avant de sursauter en entendant du bruit suivit d'une question, enfin deux.. "Arty..?".. moue circonspecte et soupire désabusé. Qu'est-ce qu'il faisait là celui là ? C'était pas supposément une nouvelle épreuve où on l'avait collée au "Baby sitting.. a vrai dire, je connais pas son nom..". Haussement d'épaule désabusé, je ne la connaissais pas, autant être honnête et mon attention était attirée par une nouvelle lueur au bout de ma baguette... C'était porte ouverte de toute évidence.

Le nez vers la porte supposément protégée par un rideau de feu que nous n'avions pas trop eu de soucis à passer nous non plus, j'observais une nouvelle arrivée s'enquérir de l'état de l'ancien poufssoufle et..moi? Les sourcils se froncaient à nouveau. Je n'aurai rien eu contre le fait que quelqu'un me remplace pour jouer les gardes blessées pour rentrer chez moi. Sauf que je me voyais mal partir sans mes deux blonds disparus vers d'autres pièces. Bouche entre ouverte, aucun son ne s'extirpait de mes lèvres, incapable de savoir quoi répondre si ce n'était la surprise de voir une autre tête connue quand le bois s'allumait encore.. "Castielle?!" Mine interloquée "Un quoi?". C'était quoi un MacGuffin d'abord?

Rappellons déjà que si j'étais là ce n'était que car l'amoureux avait voulu qu'on essaye de choper un poste de garde du corps... garde du corps.... comme si ca m'intéressait... d'ailleurs je ne savais meme pasoù elle était la supposée employeuse.. par contre le frêne clignotait de nouveau alors que je ne voyais personne de plus se manifester derrière la Miss anciennement en pyjamas. "Ca serait sympa de pas casser des trucs par contre.. Vous êtes combien là ? Car si vous venez pour le repas vous etes en retard..." Et puis on m avait pas laissé la cafetière. Par contre a défaut de savoir combien de personne avaient décidé de prendre cette demeure pour un hôtel, j'étais persuadée qu'au moins une s'était glissée discrètement dans la pièce. Ça, ca n'annonçait pas une visite de courtoisie..

Coup d'oeil vers la porte où Lysse et Matt étaient partis (porte côtée toilettes en gros) pour y lancer un #collaporta. Pas que ca bloquerait qui que ce soit bien longtemps mais au moins le caché ferait du bruit s'il voulait passer par là. Quant à la seconde porte... ma foi, je n avais pas vu qui l avait empruntée, et en toute honnêteté on m avait juste demandé de garder un oeil sur la fille avec moi. "T'as dit que tu cherchais quoi au fait?" regard glissant alternativement sur les 3 présents

Fañch Guivarch rp numéro 471 :

Fañch suivit le groupe au travers du rideau de flammes dont la chaleur avait été retiré et comme ses compères il ne comprenait pas vraiment la situation qui se dessinait devant eux.

C'est Elhiya elle nous a trahis !

Mais non, il faut lui faire confiance c'est une belle personne.

Et de toute façon un serment nous lie, elle ne peut pas nous trahir.

Le celte regardait la blonde avec un regard interrogateur, il ne comprenait vraiment pas ce qui se passait et cette histoire devenait de plus en plus louche aux yeux du géant.

Il y a une m*rde quelque part il faut se barrer de là.

Il ne faut pas s'inquiéter, celle qui nous entraîne ne nous mettrait pas en danger.

Restons en arrière et laissons les autres gérer la situation. Dans le doute il vaut mieux prévenir que guérir.

Tu laisses Arty passer devant toi, et il ne se brûle pas. Alors tu suis le mouvement, et d'autres aussi. Les flammes refroidies te chatouillent, sans plus. Et voilà que tu te retrouves avec Ellis. Qu'est-ce qu'elle fout là elle ? Elle a une blessée inconnue au bataillon avec elle. Pourquoi, dès que tu te retrouves embarqué dans des trucs chelous, y'a toujours des gens que tu connais et que t'as pas envie de voir qui sont là aussi ? Tu pousses un soupir. Toi, tu ne la salues même pas, tu ne lui adresses pas la parole, tu laisses les autres faire.

Pendant ce temps, tu regardes autour de toi, baguette toujours dans la main. Paraît que vous êtes en retard pour le repas. Ok, Ellis est débile, des fois que tu en doutais encore. Tu lui lances un regard agacé avant de voir qu'elle ferme une porte d'un coup de baguette. La voyant faire ça, tu décides que c'est le chemin que tu dois emprunter. Tu sors ton canif magique de ta poche, et tu décides de l'insérer dans la serrure. Ce truc peut tout ouvrir, alors la magie d'Ellis peut aller se remballer. Toi, tu veux juste trouver Bélésaire.

Ding. Ding.

Ca clignotait encore. A se demander combien de personnes avaient décidées de se pointer pour chercher un MacMachin dont Castielle avait fait allusion. Mirettes sur Fanch, surprise de le voir ici également alors que la présence d'Azael n avait rien de n étonnant, C'etait bien lui qui babysittait Arty apres tout, logique qu' il se trouve ici. Enfin... en quelque sorte.. mais a force j avais intégré l'idee que l'ancien Poufsouffle n'irai même pas aux toilettes sans lui.

D'ailleurs en parlant de ca. "Hey Aza', loin de moi l'envie de t'empêcher d'aller p*sser, mais ca serait sympa d'attendre la propriétaire des lieux non?". Même si je doutais autantque notre hôtesse daignait se pointer ici de suite que la capacité de l'ancien serpentard a posséder des notions de savoir vivre.

Soupir agacé, j'aurai bien aimé savoir qu'un troupeau de sorciers allait se pointer rapidement apres un repas auquel je n avais meme pas touché. Mais vu que je n'avais meme pas eu d'explication sur ce que j'avais du faire dans cette pièce, il aurait été très certainement complètement incohérent que Maya se barre à coup de "hey, y a une foule de mages qui vont se pointer, dont plusieurs que tu connais, alors fais leur le thé en attendant". Pour sur, je me serai barrée en embarquant mes deux blonds qui avaient mieux a faire que rester bloqués ici...

La surprise était visiblement réciproque. Dans un dessin-animé, Elhiya aurait eu une multitude de petits points d’interrogation lui volant autour du front. Mais on n'avait pas le temps pour des explications qui ne serviraient de toute manière à pas grand chose. L'important, ici et maintenant, c'est de gagner. Quitte à casser des trucs, n'en déplaise à la Serpentarde. Un MacGuffin ça se mérite. On les cueille pas comme des champignons ces trucs-là !

« Nan mais t'inquiète, on la connait la proprio, elle nous a donné le feu vert ! »
Elle n'avait pas de mauvaises idées, cette dame Jona, mais alors qu'est-ce qu'elle laissait à désirer niveau organisation. Entre la durée du camp mal géré et ne pas prévenir ses complices que l'épreuve était bien lancée, on peut pas dire que ce soit bien géré cette histoire.

Pendant que les autres discutent ou tentent de forcer des portes, Castielle décide de suivre son instinct.
Et son instinct lui dit que c'est par là, à gauche.
Un petit salut à Elhiya et les autres concourants avant de passer une porte, et que le meilleur gagne !

Comme toujours le duo infernal ne pouvait rester en place. Ce n'était pas plus mal pour les envoyer en éclaireurs et ainsi certains suivirent, sachant que le rideau de feu n'était pas un danger. L'entrée de le bâtiment s'était faite de manière étrange et tout ce qui s'ensuivit l'était tout autant. Finrod trouvait la situation bien étrange. Ce sentiment s'accentua lorsqu'Elhiya fit son apparition. Enfin, lorsque la petite troupe la trouve, car elle semblait dans une situation bien singulière. Les deux sorciers se connaissaient, pas forcément très bien mais du moins, chacun connaissait le secret le plus sombre de l'autre. Plusieurs personnes s'afféraient autour d'elle. Finrod se contentait d'un regard afin de s'assurer qu'elle allait bien, ce qui semblait être le cas.

Azaël ne tenait évidemment pas en place. Mais cette fois-ci, le sorcier décida de le suivre. Sortant sa baguette, erbrow, il suivit l'avancée du crochetage avec attention. Le but étant de retrouver sa coiffe de perles qu'il avait laissé aux vestiaires lors du parcours à accomplir. Jona, qui s'était servi allègrement, n'était d'ailleurs pas passée à côté d'un autre trou béant dans un de ses murs ainsi qu'un duel mais il avait pris sur lui, avec difficulté, pour ne pas tout exploser. Informulant un Accio Coiffe de perles dans la pièce, au cas où. Même si cela pouvait déclencher un sortilège conditionnel et que les chances de succès étaient minces.

- Je te suis. Dit-il à l'Auror. Bien qu'insolent, le sorcier était compétent, autant bien s'entourer. Surtout que tout semblait de plus en plus bizarre, Jona n'avait pas émis la possibilité d'autres mages au sein de la demeure. Autant fouiller c'te baraque et se casser aussi vite que possible. Finrod avait d'autres choses à faire et tout ceci commençait à l'agacer.