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Les reflets dans l'eau [Abandonné]
Castielle Colt
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Les reflets dans l'eau [Abandonné]
Castielle Colt, le  Lun 23 Mar - 14:49

Saison 30
Printemps
Après l'annonce du suicide de Jade



avec Lilith A. Strix


Ah le printemps. La nature se réveille, les oiseaux chantent, on crame des trucs. Quelle saison de plaisir et de douceur, vraiment. Les jours se rallongent et le soleil se fait plus présent. Tout ça aurait pu être une bonne chose. Une très bonne chose même ! Castielle aurait pu en profiter pour sortir d'avantage, courir d'avantage, hurler dans le vent d'avantage. Mais non, tout ça perdait de son charme quand on enterre une amie. Jade Wilder n'était plus, son lit restera désormais vide et la dernière fois qu'elles s'étaient parlé Castielle n'avait pas été très agréable. En réalité, peu des discussions de notre sorcière avec ses congénères se terminent sur une note agréable. Elle était sèche, avec tout le monde, même les gens qu'elle aimait bien. Osvald, toujours adorable et pourtant elle l'avait tellement soulé qu'elle ne l'a plus vu depuis un bail maintenant. Marjorie, pareil. Toutes ses relations se terminaient dans le silence et l'éloignement, d'une façon ou d'une autre. Les paris sont lancés pour savoir combien de temps sa collaboration préfectorale avec Zélie allait continuer avant qu'elle ne lui tourne le dos, elle aussi.
Qu'est-ce qui clochait chez elle ?

La préfète de Poufsouffle ne se prend pas la tête. C'est pas son délire de passer des plombes à réfléchir dans le noir, sur le sens de la vie et de l'univers. Pourquoi ? Comment ? Pas important tout ça. Elle ne perdrait pas de précieuses heures à se torturer l'esprit sur des questions qui la dépassent. Mais là, la crise existentielle frappait de plein fouet la jeune femme. Elle avait 17 ans et l'un des lits du dortoir où elle dormait a été taché de sang. Et pas de la manière normale qu'on les femmes de tâcher de sang leurs draps. Un sang bien plus triste et douloureux que ça. Dans quelques semaines, elle allait quitter le château. Direction la vie d'adulte. Mais quel genre d'adulte exactement ? Elle ne se sentait pas adulte, là, pas du tout même.

Castielle n'avait pas reçu de lettre. Mais elle en avait entendu des échos, de ceux qui savent. De ceux qui savaient même sans les lire. Apparemment, ça se savait. Les tourments de Jade. Mais elle n'avait rien entendu, avant, et maintenant c'était trop tard.

La gorge serrée, la Poufsouffle faisait le pied de grue au bord de l'eau. Elle attendait.
En sortant du château, elle avait fait passer le message : prévenir Lilith Strix qu'on la demandait ici. La Strix qu'elle avait jetée dans un cachot telle une Cendrillon des temps modernes. Et elle, avait le rôle de la mégère. De la méchante. Alors, oui, Castielle était venue la chercher après ! Mais le mal était fait. Irréversible. Trop tard.

Raclement de gorge, remonter ses lunettes sur son nez. Ça va bien se passer. Soi, sympa. Castielle la sympa, c'est toi. Et puis tout ira bien. Il faut juste attendre qu'elle vienne. En espérant qu'elle n'ait pas peur en la voyant et qu'elle se carapate au château ! Imaginez la scène : elle serait obligée de lui courir après !
Lilith A. Strix
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Re: Les reflets dans l'eau [Abandonné]
Lilith A. Strix, le  Mar 7 Avr - 22:58

L'ambiance était un peu bizarre. Enfin, un peu plus que d'habitude. Les étudiants de la maison d'Helga Poufsouffle avaient tous plus ou moins ces cernes à peine camouflés. Ce sourire un peu figé. Cet air un peu ailleurs. C'était l'après. L'après de la tempête, du cyclone. Des ravages des catastrophes naturelles. L'après cataclysme. La volonté d'une personne s'était abattue comme une catharsis sur la bonne humeur joviale des lieux. Même toi, Lilith, qui essayait toujours de garder une once de lumière, voyait la flamme de ta petite bougie tressaillir sous le froid des silences monastiques. La minute de silence semblait durer des jours, des semaines. Tu avais l'impression d'entendre des murmures sortir des lèvres de tes professeurs lors de leurs propres cours. Comme s'ils soignaient tous leurs mots, comme s'ils les enroulaient dans du velours, lui-même enveloppée dans du papier bulle. C'était... surréaliste. Tellement surréaliste. Comme l'arrivée de cet étrange sortilège aux filaments d'argent. Il était apparu comme un porteur de malheurs en cours de vol. La précipitation de la pirate, la tension des muscles de ses épaules, sa voix vive, et son départ précipité... tout cela était surréaliste. L'annonce dans les dortoirs, puis dans la Grande salle. Tout ça était surréaliste. Une jeune fille, de six hivers ton aînée. c'était impensable. Jade Wilder. Tu ne la connaissais que de loin, comme des murmures d'admiration de certains anciens, d'autres promotions.

Un grand, le nez en trompette, la nuque un peu rougie par les premiers rayons du soleil, était venu à sa rencontre. Il avait une voix un peu grave, un peu rocailleuse. L'effet de la fumée peut-être parce qu'il avait un certain geste répétitif avec ses doigts, un cure-dent entre la peau rose de ses lèvres. Les yeux maquillés, gris, tristes. On t'attendait. Quelque part, dans le parc. Étrange rendez-vous. Un sourire fit apparaître les deux fossettes sur tes joues. Tu remercias celui qui se faisait appeler " Ern " de la part de son groupe d'amis, et prit la direction du lieu indiqué. Était-ce Lizzie ? Avais-tu un autre cours particulier de vol ? Peut-être as-tu manqué une autre heure de retenue...? cela ne t'enchantais guère, mais tu préférais autant la passer avec la pirate plutôt que les autres professeurs. Parce que la pirate, avait l'expérience des batailles, tu le sentais au fond de toi. Et l'expérience, était de suite sécuritaire. Lorsque tu t'approchas enfin de la vérité, tu vis la silhouette d'une de tes camarades. Lunettes, badge jaune et noir sur la poitrine... pas de doute. C'était la préfète. Castielle Colt. Un frisson parcoure le long de ta colonne vertébrale. Les poils de tes bras se hérissèrent, se rappelant de la saleté qui s'y était accroché lors de leurs dernières rencontre. Tes pas se firent inconsciemment plus longs, plus lents. Une chaleur indescriptible remplit ta tête, et une petite boule serra ta gorge. Qu'avais-tu encore fait ?

Tu cachas Furcifer que tu avais en main. Cette fois, il n'avait rien fait ! Pas de magie n'avait été utilisé, même pas durant le cours assez éprouvant de botanique dirigée d'une main de fer par la dame d'acier qu'était Cara de Lanxorre. Elle avait une drôle d'aura cette d'âme. Un peu grise, froide et cinglante. Vous savez, il peut arriver qu'une personne que vous croisez vous fasse frissonner. Eh bien, c'était le cas avec de Lanxorre. Inexplicable frisson, mais évocateur frisson. Arrivée en face de ta préfète, tu respires un bon coup et tentes un sourire triste. Celui que tout les Poufsouffle avaient depuis ce jour. Et tu la saluas parce qu'il fallait rester poli. À l'inverse du sourire froid, les salutations étaient sincères et chaudes. "Ça ne doit pas être facile pour elle. Une victime sous son prefectorat... Peut-être étaient-elles proches ?".

- Bonjour Castielle...

Et tu te stoppas. Tu ne savais pas trop quoi dire. Tu ne savais pas vraiment pourquoi tu étais là. Peut-être qu'elle avait simplement besoin de compagnie ? Tu lui proposas de s'asseoir par terre, et tu posas tes fesses sur l'herbe grasse du parc. La terre avait l'air fertile au bord du lac. Peut-être qu'il en serait de même avec cette conversation.
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Re: Les reflets dans l'eau [Abandonné]
Castielle Colt, le  Mar 14 Avr - 21:14

Heureusement pour tout le monde, pas de course-poursuite bizarre aujourd'hui. La petite Strix ne respire pas la joie mais c'était à prévoir. Non seulement l'air était devenu lourd à Poudlard depuis l'annonce, mais en plus la dernière fois qu'elles s'étaient trouvées face à face ça s'était mal terminé. Surtout pour elle. Castielle avait préparé tout un speech dans sa tête, ses pensées formulées à l'abris de son crâne étaient sûres d'elles et toujours accordées sur la bonne note. Une fois devant son interlocutrice pourtant, la préfète perd sa langue un moment. C'était plus facile dans son imagination, maintenant qu'elle devait réellement ouvrir la bouche et dire ce qu'elle avait à dire, c'était une autre paire de manche ! Un gloubiboulga d'émotions qu'elle serait bien incapable de nommer lui appuyait sur la gorge, aussi efficace qu'un silencio. La proposition de Lilith reste en suspend quelques seconde, flottant sous le nez de Castielle qui regarde la brune s’asseoir à même le sol. De la haut elle la voyait encore plus petite qu'elle ne l'était et ce fut d'autant plus difficile d'enfin parler.

« Hrm, salut oui... » Bon sang de bois, c'était toi qui l'avais faite venir jusqu'ici, t'as l'air bien maintenant ! Ressaisissez-vous, Colt ! Imaginez la voir énervée de son général du camp d'été de ses dix ans lui faisait toujours l'effet d'un coup de fouet. Oui ! Ressaisis-toi, Colt ! Remontant ses lunettes grises de deuil et de mauvaise conscience, la jeune femme se racla la gorge et pris enfin la parole mais son regard était fuyant. « Euh, en fait, le truc c'est. Hum je t'ai fait venir parce que je voulais m'excuser... pour la dernière fois. C'était pas cool. En fait c'était même pas permis, j'aurais jamais du faire ça, j'avais pas à... bref désolée. Vraiment. »
Bon, c'était nettement plus classe dans sa tête, faut l'avouer. Puis elle n'avait pas dit la moitié de ce qu'elle avait préparé. Mais c'était tout ce qui était sorti, faudra s'en contenter pour l'instant.

Castielle tourna la tête vers le lac. Sa surface était lisse. Une eau intérieure sans vagues, juste des remous. Pourtant la mer n'était pas si loin, si on traçait sa route, focalisé sur l'horizon, on finirait dans la mer du nord et ses roulis salés. La louve de mer vendrait son âme pour être en mer en ce moment plutôt qu'ici, plantée comme un piquet mal dans sa peau et qui ne sait plus où se mettre. L'eau ça avait toujours été sa porte de sortie favorite. Pour une fois, aujourd'hui en l'occurrence, ce ne sera (peut-être) pas la seule à l'emprunter.
« Chez moi, on a une règle d'honneur : retirer un clou de sa clôture c'est bien beau mais ça répare pas les dégâts causés. Faut aller dans le garage et prendre la pâte à reboucher et des copeaux de bois si besoin. », elle s'emmêlait les pinceaux en plus d'oublier la partie la plus importante de cette morale : le début ! Mais c'était trop tard, pour elle s'était évident que tout le monde avait grandi avec l'histoire de cette clôture et ses clous symbolisant le mal qu'on a fait au gens. Les enlever représentant les excuses. Les dégâts, les trous laissés dans le bois, faisant office de morale sur les blessures émotionnelles. Bien sûr, la préfète aurait été complètement incapable de restituer tout ça de manière claire et cohérente et puis c'était pas le propos. Le propos était :
« Plus au Sud-Ouest, sur une rive éloignée du lac, y a plein de plantes auxquelles on aurait difficilement accès si on voulait y aller à pieds.  J'ai un moyen cool pour y aller quand même. Ça te dit ? J'sais que t'aimes les plantes, toi et Wellington faites la paire là-dessus. » Malgré toute la bonne volonté du monde, elle n'avait pas pu s'empêcher de lever les yeux au ciel à cette dernière phrase. Elle ne comprendrais jamais les zinzins des pots de fleurs.
Mais bon.
C'était pas pour elle qu'elle proposait.
« Bref, ce que je veux dire c'est que je te dois une réparation et que voilà, je propose ça. A toi de dire... »

L'offre était lancée, ses cartes visibles sur la table. Elle avait fait all-in, la boule au ventre de voir ce que l'autre allait faire. Sauf que dans cette métaphore, Lilith n'était pas un adversaire au poker mais plutôt le croupier qui avait le pouvoir de la jarter du casino si sa tête lui revenait pas.
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Re: Les reflets dans l'eau [Abandonné]
Lilith A. Strix, le  Mar 28 Avr - 10:44

L'ambiance était pesante. Froide. Mais il n'y avait pas cette tension comme il y aurait pu avoir entre deux ennemis d'un jour. Pas cette tension de colère, le fabuleux péché de Cassie. Pourquoi fabuleux ? Parce qu'il y avait du bon dans sa colère. Ce n'était pas n'importe quel colère. Il avait une origine, un but, une finalité. Mais là, il n'y en avait aucune trace. Au contraire, ces yeux fuyants traduisait l'insécurité, la position de dominé qu'elle devait avoir. Mais pourquoi était-elle dans un tel état, Miss Colt, la plus révoltée pacifique des Poufsouffle ? Pourquoi l'être qui te tourmentait toi, venais prendre rendez-vous dans un état aussi... triste. Pas pathétique, pas minable parce que ce n'était pas Colt tout ça. Colt avait un aura à faire pâlir le soleil. Elle imposait par son charisme. On la voyait partout où elle allait. Elle n'était pas la petite chose, la petite crevette que tu étais toi. Non, elle était la lionne, l'ours qui protégeait ses petiots bec et ongles. Même si les lions n'avaient pas de becs et que les ours avaient des griffes. Tu remarquas cependant, qu'elle ne voulu pas s'assoir. Alors tu te releva, pour être son égal. Si bien sur, la taille des corps ne comptaient pas aussi parce que bon, entre une gamine de 11 ans et une jeune nenette de 17 ans il y avait poids, mesure et mensurations différente fallait l'avoué.  Lilith avait encore le corps à se baigner torse nu dans les lochs... enfin bref.

« Euh, en fait, le truc c'est. Hum je t'ai fait venir parce que je voulais m'excuser... pour la dernière fois. C'était pas cool. En fait c'était même pas permis, j'aurais jamais du faire ça, j'avais pas à... bref désolée. Vraiment. ».
Tes yeux se relevèrent d'un coup vers elle, avec le plus grand étonnement du monde. Elle est venue prendre rendez-vous parce... pour s'excuser ? Sachant que ce n'était pas le moment de briser le silence, tu repris un visage neutre et la laissa parler, non sans jouer avec tes doigts à l'arrière de ton dos. Effectivement, cette situation n'était pas très confortable, ni pour l'une ni pour l'autre mais Castielle voulait creuser l'abcès. Et c'était surement dur pour elle. Son regard croisa les douces pupilles luisantes du loch. Tu fis de même. C'était magnifique. Dehors comme à l'intérieur, le lac prenait des couleur les plus chatoyante, vivant, ne se souciant de rien d'autre que de sa tranquillité, et de sa fonction de protecteur d'un monde presque inconnu. Ton père t'avais dit que les humains ne connaissaient même pas 30% de tout ce qui existaient das l'eau... et pourtant, c'était la majeure constitution de la planète. C'était... un peu comme le Cerveau de la Terre. Sans lui, pas de corps, mais, personne ne le connaissait assez bien par la complexité.

« Chez moi, on a une règle d'honneur : retirer un clou de sa clôture c'est bien beau mais ça répare pas les dégâts causés. Faut aller dans le garage et prendre la pâte à reboucher et des copeaux de bois si besoin." Tu... ne savais pas trop où elle en voulait en venir avec son histoire de copeaux de bois et de barrière... Tout ce qui ressortait de cette image, c'était les statuettes africaines représentant des dieux païens ou esprits parsemées de clous. Un clou planté, c'était une prière, c'était un vecteur de poison. Une personne malade se voyait donc retirer le poison de son corps par un clou planté sur une divinité qui voulait bien ingérer la maladie à sa place. Puisqu' immortel. Mais dans l'histoire, il n'y avait pas de clou retiré, ou de pâte à reboucher. Si on retirait le clou, la personne pouvait retomber malade ou même pire. Enfin bref, oui tu étais un peu perdue, mais tu n'osais rien dire parce que tu voyais que ce n'étais pas fini...

« Plus au Sud-Ouest, sur une rive éloignée du lac, y a plein de plantes auxquelles on aurait difficilement accès si on voulait y aller à pieds.  J'ai un moyen cool pour y aller quand même. Ça te dit ? J'sais que t'aimes les plantes, toi et Wellington faites la paire là-dessus. » Comment... ? Tu levas les yeux vers Castielle. Air interrogateur cette fois. Comment elle savait ? Comment elle savait que les plantes s'était quelque chose qu'elle adorait ? Surtout au vu du cours de De Lanxorre ! C'était vrai, tu avais de la prédisposition avec les plantes. Dans ta tête, les plantes bougeaient toujours, elles poussaient, évoluaient.. mais de manière presque invisible, ça ne se voyait qu'avec le temps. Avec les plantes magiques, tu avais l'impression qu'elles bougeaient en accélérée comme si elles avaient ingéré la terre la plus nourrissante du Jardin d'Eden. A échelle humaine, il était plus facile d'apprendre d'une plante en observant les végétaux magiques. Tu pouvais observer plus rapidement les réactions, le caractère, les besoins. C'était comme si ces végétaux demandaient à sensibiliser les gens à s'occuper d'eux de la bonne manière. C'était... beau.

« Bref, ce que je veux dire c'est que je te dois une réparation et que voilà, je propose ça. A toi de dire... ».
Tes yeux pétillaient. Tu n'avais absolument rien comprise à la métaphore de Cassie sur la barrière, mais passer du temps avec ta préfète qui semblait vouloir s'excuser et surtout, lui montrer des choses, et faire l'effort de trouver quelque chose que tu puisses aimer, ça c'était... wouw. Oui, bien sûr. Tu ne pouvais pas la laisser dans un état d'attente longuet et malaisant, alors tu lui pris la main, toute souriante. Laissa échapper un petit rire -pas le rire moqueur, mais celui de l'excitation avant d'entrer dans un parc d'attraction- et répondit par l'affirmative... Enfin ça ressemblait plus à un petit cri d'approbation, un peu semblable à une petite souris, qu'à une véritable réponse, mais le regard reconnaissant, le sourire, et l'excitation qui montait dans ton regard signifiait tout !

- Je te suis !
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Re: Les reflets dans l'eau [Abandonné]
Castielle Colt, le  Mar 28 Avr - 20:24

Bien que la petite lui donna son réponse enthousiaste rapidement, Castielle avait ressenti ces quelques secondes de latence comme une interminable éternité. Il n'y a rien de pire que cette sensation de dilatation du temps, phénomène physique mystérieux provoqué par les intenses sentiments de culpabilité, de peur ou alors de faim. Face à ça, la magie ferait toujours pâle figure, peu importe tous le grandiose mit dans ses tours de passe-passe. C'était donc un oui. Un oui aux yeux pétillants qui prirent de court notre préfète. Elle s'était attendu à un acquiescement timide, encore un peu échaudé de son expérience passée. Elle s'était dit qu'elle allait devoir la convaincre que non, ce n'était pas un piège pour la jeter à l'eau ou autres plans sadiques. Elle pensait que sa cadette ne lui ferait plus jamais confiance, que ce serait un travail de longue haleine, comme dans les films où le héro est trahi par une autorité en qui il croyait auparavant. Mais non, le sourire de Lilith était aussi pure qu'une eau polynésienne et ça fit d'autant plus mal à Castielle que si elle lui avait craché au visage avant de tourner les talons. Parce que ça, la rancoeur, elle comprenait. Une réaction aussi vive, par contre, mettait à mal sa compréhension de la psyché humaine.

Sous la surprise, ses lunettes pâlirent un peu, adoucissant le gris maussade qui les coloraient depuis des jours. Elles n'étaient pas prêtes à retrouver leurs couleurs extravagantes et changeantes d'autre fois mais c'était le cadet des soucis de la sorcière à cet instant. Elle se racla la gorge pour faire partir cette satanée boule qui s'obstinait à loger là avant d'oser baisser les yeux sur Lilith.
« Ok. Euh. Ok. » Il fallait un peu de temps avant que le gallion ne tombe et que la machine se remette en marche. Castielle secoua la tête pour se remettre les idées en place. Allez, tu as concocter ce plan pendant deux jours, il est temps de se retrousser les manches ! Tu as promis un voyage, un voyage tu lui donneras !

Baguette sortie d'une main tandis que l'autre remontait ses lunettes sur son nez, Castielle pointa la surface calme du lac. Tout en opérant ses sortilèges, elle expliqua à sa désormais protégée la suite du programme. « Tu te rappelles le dernier cours de vol ? Avec les bulles dans l'eau ? » Question stupide, c'était un cours difficile à oublier. Déjà parce que la petite Pouffy avait craqué sa bulle et pris des risques mais aussi parce que c'était à la suite de cette expédition sous-marine que Jade... que Jade a été retrouvée. Ça y est, la boule était revenue rien qu'à cette pensée. Castielle du se racler une nouvelle fois la gorge pour s'en débarrasser. S'excuser, oui, mais avoir l'air débile avec une petite voix ridicule, ça non ! « Le "trésor" de Bennet, enfin Cojocaru, enfin Lizzie quoi !, c'était une sorte de traîneau qui avait pris la flotte. » Même si l'image d'une Bennet plus jeune criant lors d'un vol plané raté pour finir le bec dans l'eau était particulièrement drôle, Castielle avait trouvé un peu fort de café d'appeler ça un "trésor". Un trésor, en général, ça brille et ça permet d'acheter un plus gros bateau, pas juste être amusant pour les yeux et les oreilles. A ce compte-là, la dernière chanson d'Amélie Sky était un trésor et Castielle trouvait ça limite. Mais on s'égare. Tandis qu'elle peinait à expliquer son plan, l'eau se mit en mouvement. Quelque chose faisait bien des remous et fripait la surface jusqu'alors lisse du lac. Elle y était presque, il ne fallait juste pas trop brusquer de peur qu'il ne lui échappe !
« Bah y se trouve que j'y suis retournée depuis et je pense qu'il est encore utilisable. Enfin pas pour voler, ça c'est mort hein. Mais flotter, ça y a moyen. »

La barque brisa son cercueil d'eau. Émergeant complètement à la surface, mangée par les algues et la mousse, Castielle serra les doigts sur sa baguette, forçant pour maintenir cette embarcation d'un autre âge à la surface. Dans un grognement d'effort, la préfète dit à sa cadette d'attendre. Elle n'arrivera plus à parler le temps de se concentrer. La sorcière fit glisser le petit traîneau jusqu'à la rive. Une fois sur du solide, il fut plus aisé de le débarrasser toute son eau et sa végétation en trop. Quelques coups de baguettes pour débrouissailler et consolider tout ça. Puis en deux grands CRAC, la barque fut libérée de ses deux pieds parallèle. Elle n'en aura pas besoin pour glisser sur le lac.
La manche qui passa sur le front, y essuyant de la sueur d'avoir puisé dans ses réserves magiques, Castielle monta à l'intérieur du petit bateau de fortune, voulant prouver ainsi sa solidité malgré sa mauvaise mine. « Tadaaa ! Avec ça, on caressera pépère l'eau du lac jusqu'à notre destination ! Si tu veux bien me passer le grand bâton juste là - doigt pointé vers l'endroit où la préfète se tenait un peu plus tôt - et on est prête à embarquer. En route moussaillon, allez ! » Petite pointe d'humour maladroite, elle ne savait pas si ce faux ton autoritaire n'allait pas faire pire que mieux. Mais c'était trop tard, c'était sorti. Faut croire que quelque soit le navire, Castielle ne peut s'empêcher de jouer les capitaines.
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Re: Les reflets dans l'eau [Abandonné]
Lilith A. Strix, le  Mer 17 Juin - 12:42

C'était peut-être un peu trop... vif comme réaction finalement. Par ta réaction, tu avais mis mal à l'aise Cassie qui ne savait plus vraiment ou se mettre entre ses remords et ta vivacité, ton sourire. La réponse était claire pourtant, il fallait se mettre là où elle voulait emmener Lilith. Tu n'étais, toi-même, pas très douée avec les mots. À la place de la préfète, tu aurais juste pris la main de la môme qui avait pris ta place, et tu l'aurais amené directement sur le lieu, sans mot... parce que ceux-ci seraient resté coincé au fond de ta gorge. Les actes étaient importants. Mais parfois les mots aussi. Et ta préfète en avait bien eu du courage pour avouer ses remords, se tord, et surtout, en prendre la responsabilité et tenter de colmater les fautes. Mais surtout, elle avait eu le courage de lui dire tout cela. Et si pour toi, introvertie, les actes étaient plus faciles que la parole... pour d'autres, c'était l'inverse. La préfète de Poufsouffle sorti sa baguette. Tu grimaças intérieurement, mais ne fis rien. -Elle va pas me balancer un sortilège après tout ça de toute façon...-. Bon, tu avais lu à la bibliothèque qu'il existait un sort pour faire oublier, mais déjà, c'était surement très puissant vu la complexité du cerveau humain, et de plus... bah. Il n'y avait pas de raison de te faire ça.

La main armée de Cassie pointa le lac. Et toi, comme tu n'étais pas si bête, tu ne regardas pas la baguette, mais le loch.« Tu te rappelles le dernier cours de vol ? Avec les bulles dans l'eau ? » Et... bah nan finalement le bout-du-morceau-de-bois magique était plus intéressant. À l'évocation de la bulle, tes poils de bras s'hérissèrent et un frisson désagréable parcourra ta colonne vertébrale. -Oh naaaan... pas un coup de bulle d'air dans un océan aquatique...- Tu grimaças. Ce cours avait été merveilleux... mais également le pire. Pour toi, comme pour la macabre découverte qui en avait été la conclusion. Tu avais été dans le même dortoir. Dans une chambre séparée. Tu avais traversé la salle commune sans savoir que derrière l'une des portes de bois, il y avait une fille qui avait fait son dernier acte. Ou était en train de le faire... Cassie la salvatrice continua, dissipant les images et les pensées qui s'étaient emparées de ton esprit.  « Le "trésor" de Bennet, enfin Cojocaru, enfin Lizzie quoi !, c'était une sorte de traîneau qui avait pris la flotte. ».  Un traîneau... -Comme celui du Père Noël ?- En tout cas, ta curiosité était piquée. D'autant plus que des remous commençaient à apparaître à la surface du lac... "Com... comment ?" Tu balbutias.  Castielle arrivait à faire de la magie sans prononcer un mot . Avait-elle invoqué le Grand calamar géant du Lac pour qu'il lui apporte le traîneau? Où elle l'attirait elle-même? En tout cas, ça t'avait clouée le bec. Enfin, plus qu'il y avait encore quelques secondes. « Bah y se trouve que j'y suis retournée depuis et je pense qu'il est encore utilisable. Enfin pas pour voler, ça c'est mort hein. Mais flotter, ça y a moyen. »

Et là... magnifique. Le gros objet de bois sorti magiquement -et non pas comme par magie, parce que c'est magique m'voyez?- de la surface de l'eau, séparant le loch en deux tel Moïse devant la Mer Rouge en direction de Canaan. C'était, encore une fois, la preuve d'une belle magie. Et si Hugh était le guide, gardien des clés et des lieux du monde magique et Lizzie guide spirituelle en quête d'aventures, il semblait que Cassie venait tout juste de devenir une tout autre guide. Mais vers quoi ? Tu avais hâte de le découvrir. Alors que tu passais ton temps à réfléchir au lien qu'il y avait entre ce nouveau guide et toi, Castielle s'entêtait à nettoyer chaque parcelle du traîneau de bois. . « Tadaaa ! Avec ça, on caressera pépère l'eau du lac jusqu'à notre destination ! Si tu veux bien me passer le grand bâton juste là et on est prête à embarquer. En route moussaillon, allez ! » . Tu regardais à l'endroit indiqué, et lui tendit l'objet désiré. Toujours bouche bée. Tu n'arrivais pas à comprendre comment elle avait pu utiliser la magie sans formule, et surtout, comment elle avait réussi un exploit digne des sagas de George Lucas. "Wouw... Cassie... C'était... Comment ?" Tu pointas du doigt sa baguette et regardais avec étonnement et curiosité les lèvres de ta préfète. Tes sourcils se relevèrent. C'était magnifique. Tellement que tu pouvais juste dire... wouw. Tellement que tu n'arrivais même pas en être excité. Tu n'avais simplement pas les mots. "Tu... pourrais m'apprendre?". Par contre, la curiosité et ta soif de connaissances, tout ça n'avait pas disparu...

Tu t'installas dans le traîneau, comme l'avait chaudement "recommandé" ta préfète. Tu souris d'ailleurs. Elle avait fait un peu d'humour, c'est qu'elle cherchait à décoincer l'ambiance. En tout cas, chez Lilith, il n'y avait plus de crainte, ni de méfiance. C'était fini. Si elle avait été un animal, on aurait pu croire un chien bienveillant, remuant la queue devant l'image fantasmée d'une laisse, symbole d'une promenade joyeuse et bienvenue. "Où va-t-on Cassie ?". Bim. Deuxième fois que tu utilisais ce surnom. Tu ne savais pas trop si tu avais le droit, mais en tout cas, c'était totalement naturel. Tu aimais beaucoup ta préfète. Alors oui, elle était un peu rude, mais elle l'était avec les autres comme elle semblait l'être avec elle-même aussi. Et puis, elle n'était pas toujours grognonne au contraire, la preuve en était aujourd'hui. Tu avais hâte de la connaître un peu mieux. Passer du temps avec elle... c'était comme un don qu'elle te faisait, un cadeau qu'elle n'offrait pas souvent. Et tu te promis de savourer ce présent.
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