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La neige des Sorciers - [Terminé]
Elida Cestero
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La neige des Sorciers - [Terminé]
Elida Cestero, le  Mer 15 Avr - 12:04

Saison 31 - Hiver
Avec Gisèle

Les Sorciers sont vraiment trop bizarres. Tout est si différent ici, à Poudlard ! Le château est rempli de choses inconnues ou étranges, déjà étudier dans un château c’est pas courant, mais en plus étudier dans un château aux escaliers qui bougent, aux peintures qui paraissent vivantes, à la nourriture qui apparaît toute seule sur les tables… Et puis, les matières qu’on étudie sont spéciales elles aussi, autant que la façon d’écrire avec du parchemin, des plumes et de l’encre. En plus, la plupart des élèves utilisent des mots inconnus et presque imprononçables, d’ailleurs j’ai abandonné l’idée de comprendre de quoi parlent ces gens dans les couloirs, c’est bien trop compliqués et il n’est pas question que je les interroge. Même la nature change ici ! Bon, le parc peut sur le moment être semblable à un parc habituel, mais ça c’est quand on le regarde rapidement. Entre les élèves parfois étrangement habillés, les hiboux et chouettes plus nombreux qu’en général, les plantes et créatures que l’on étudie en cours depuis le début de l’année…

Heureusement, il y a bien une chose qui ne change pas et ne changera jamais, c’est la météo. Le soleil reste lui-même, pareil pour le vent, la pluie et la neige. D’ailleurs cette nuit, il a neigé. Première chute aussi importante depuis que je suis arrivée ! C’est tout blanc partout, les toits, le sol, les branches des arbres dévêtus de leurs feuilles, les petits buissons par-ci par-là. L’hiver est arrivé d’un coup, alors que les autres matins ce n’était qu’une fine couche de gel blanc, maintenant c’est la belle poudre brillante. Ce matin en regardant par la fenêtre, j’ai cru que j’étais entrée dans l’Armoire magique sans le faire exprès. Vous connaissez Narnia ? Les Sorciers ne connaissent certainement pas ce drôle de monde, mais j’espère que les Moldus oui. C’est si génial à lire ! C’est très vieux c’est vrai, mais alors ? L’important, c’est que ce soit bien écrit. Et original. Oui oui, très original. Un peu long à lire, plus de huit cents pages les trois livres réunis comme Mark m’a acheté quand j’avais neuf ans, ça fait gros. Mais je l’ai lu, bien évidemment, et le spectacle du matin m’a fait pensé au premier tome.

Parce que tout était blanc ! Dans Narnia, il suffisait de s’enfermer dans l’Armoire et de s’enfoncer un peu pour entrer dans un monde de neige, froid, glacial, magnifique – et dangereux. C’est ce que les Aventuriers ont faits, petits et grands. Moi aussi j’aurais bien voulu faire comme eux, entrer dans l’Armoire pour changer complètement de monde et découvrir un monde magique. D’ailleurs, en pensant ça, on pourrait bien comparer ce train du quai neuf trois quarts à une Armoire magique ! Ne nous a-t-il pas emmené dans un monde complètement différent de celui dont je viens ? Bien sûr que si. Alors le train est une Armoire, et la nuit aussi. Ce qui fait des élèves directement des petits Aventuriers. Et ce matin, on peut faire double-Aventurier en allant se promener dans la neige.

J’en oublie le petit-déjeuner, préférant abandonner brusquement ma fenêtre pour rejoindre mes affaires et me couvrir d’une cape hivernale et de bottes protectrice, en plus d’une tenue adaptée à la saison. Un hiver réellement hivernal. Tandis que les autres se bousculent et se remplissent le ventre dans la Grande Salle qui porte bien son nom, je me glisse dans le parc avec mon éternel sac à dos, carnet à dessin et crayons dedans, comme toujours. Parfois le carnet vient dans des mes mains, mais la neige est comme l’eau, l’ennemie du papier. Et les pas sur le sol laisse des traces, on voit mes pieds derrières moi qui ont fait des trous. La couverture blanche est épaisse aujourd’hui, je trébuche régulièrement mais je suis bien couverte. Sauf les mains, j’ai oublié mes gants, mais les doigts sont habitués à être dehors dans des températures basses, je dessine régulièrement dehors et des gants ne permettent pas une telle activité.

Pas à pas, seule dehors, je dessine sur le sol avec mes pieds. Une nouvelle forme d’Art, aussi belle que le dessins ou la musique, aussi belle que les bonhommes de neige de mon enfance. Le parc serait certainement ravi d’avoir un nouvel élève bien différent, mais j’ai d’autres idées qui naissent dans ma tête. Attirée par la forêt, ses arbres majestueusement plantés dans le sol, leurs branches fortes portant une épaisse couche de blancheur, je me laisse faire – j’avance. Abandonnant derrière moi les ronds et carrés de pas qui remplissent le parc, je suis les arbres, je fais des nouvelles formes. Des vagues, comme l’eau de l’Océan fait sur les plages. C’est tout calme par ici, comme si la neige avait gelé le paysage. C’est ainsi l’hiver, froid, blanc et marron, gris, dangereux pour les êtres vivants qui n’ont pas de maison comme nous, Humains.

Et puis j’arrive dans une petite clairière, c’est joli ici, les arbres sont pour beaucoup debout, vivants, plantés dans le sol, et pour d’autres sont morts, couchés sur le sol comme s’ils dormaient, couverts de neige, et tout ça entourent le petit endroit comme une petite place qu’on peut trouver en ville. Les mains tâtent la neige – c’est froid mais poudreux. Un sourire satisfait sur les lèvres, et j’en prends une poignée, m’avance près d’un arbre couché : là, ça sera parfait ! Comme une enfant, mais à onze ans n’est-on pas encore une enfant ?, je commence à façonner la neige. Des allers-retours pour prendre entre mes doigts la poudre blanche de manière à éviter de faire des gros trous par terre qui pourraient être dangereux, je me débrouille, je joue comme je faisais silencieusement avec mon grand frère. Le week-end est fait pour ça aussi, non ?


Dernière édition par Elida Cestero le Ven 24 Avr - 13:08, édité 1 fois
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Re: La neige des Sorciers - [Terminé]
Gisèle Llobères, le  Mer 15 Avr - 17:44

Pour beaucoup "weekend" rimait avec "grasse matinée", mais si Gisèle faisait comme tout le monde ça se saurait. La gazette en aurait écrit un article, assurément.  Non, l'adolescente était réveillée depuis l'aube grâce à la douce voix de son camarade cognitif. Elle avait encore passé une nuit de m$rde. C'était son quotidien, elle n'était pas plus de mauvais humeur que d'habitude. Elle n'avait jamais réellement connu le silence absolu. Même lorsque les voix se taisaient, elle entendait un léger murmure au loin. Continuellement. Un peu comme ceux qui se tapent des acouphènes. En moins aigu, et en plus creepy. Néanmoins elle ne l'entendait plus dans un environnement bruyant, le murmure. Le silence pouvait rapidement la rendre irritable.

Un peu de correcteur, d'anti-cerne, de poudre pour matifier tout ça et la voilà partie en direction du parc de Poudlard. Porter des pulls étaient une torture, alors elle avait enfiler un tee-shirt par dessus quoi elle portait une doudoune courte de couleur kaki. Ça suffirait. Elle n'était pas frileuse. Avec un peu de chance tu vas mourir de froid. « Ça te ferais trop plaisir. » répliqua t-elle avec un sourire hypocrite. Gisèle se permettait de répondre à voix haute lorsqu'il n'y avait personne autour d'elle. Ça lui donnait le sentiment que l'autre c$nnard l'écoutait vraiment. Il lui répondait parfois ! Elle a souvenir de plusieurs conversations enflammée à deux heure du matin lorsqu'elle était plus jeune. Faut dire que plus elle prenait de l'âge et plus il semblait se calmer. Tant que personne ne venait la contrarier, il n'était pas trop insupportable. Donc elle non plu. Logique.

Heureusement qu'elle avait mis ces bottes, la présence de neige était passé inaperçu durant ses préparatifs. C'est qu'elle avait souvent l'esprit embué la Gisèle. Elle passait souvent à côté de détails importants pour s'intéresser à ceux que personne ne voyait. Ou que personne ne voulait voir plutôt. Un peu comme les Sombrals. Peu de gens les voyait. Elle les voyait. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'elle continuait de marcher en direction de la forêt interdite. Elle voulait les voir, ça faisait longtemps. Peut-être qu'ils l'avaient oublié ? Ils ne sont pas particulièrement affectueux envers elle. Même pas du tout. Mais au moins ils supportaient sa présence. Elle leur avait tellement couru après qu'ils avaient fini par cesser de s'envoler en la voyant. Quelqu'un est là Où ? Tournant lentement sa tête pour observer autour d'elle, Gisèle se concentrai pour tenter d'entendre un son qui trahirai la chose. Mais c'était sans compter sur le murmure. Qu'est ce qu'il disait cette fois ? La neige recommençait à tomber sur les arbres dénués de leurs feuilles. Tout semble mort. Voilà ce qu'il disait.

Des pas, puis plus rien. Encore des pas. Comme si la chose faisait de courts allers-retours. Dégainant sa baguette avec lenteur, la brune s'approcha du bruit sans se précipiter. Elle ne verrait pas les Sombrals aujourd'hui. Si quelqu'un d'autres étaient là jamais ils ne se montreraient. Une gamine idiote Une gamine, ouais. Idiote elle n'en savait rien. Gisèle, toujours la baguette tendu vers l'enfant, articula : « T'as pas trouvé meilleur endroit pour faire mumuse ? » D'accord, ça pouvait paraître condescendant. Mais c'était une vraie question, Gisèle ne comprenait pas toujours les agissements des autres. Quel idée de venir jouer ici ? Surtout avec une tête de bambin. « Tu dois être une sacrée sorcière pour ne pas avoir peur de ce qui traîne ici. » Ou complètement folle. Comme elle.
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Re: La neige des Sorciers - [Terminé]
Elida Cestero, le  Jeu 16 Avr - 11:47

Paf. Paf. Pouf. Un coup de vent, et de la neige tombe d’une branche d’arbre. Il pleut de la neige, il tombe de la neige. Mais en vrai, elle était déjà là. Elle sera toujours là. Une fois fondue, elle sera eau, eau qui s’évapore ou se fait absorber par la terre. Ce sera ça aussi pour le bonhomme de neige. Je le construis, je déplace la neige, je la façonne, et puis la chaleur viendra, les rayons de soleil le toucheront et il fondra. Neige, eau, vapeur, eau, neige, eau, vapeur, grêle, goutte, flocon. C’est un jeu interminable, un cercle sans fin. L’eau ne peut devenir terre. Peut-être mon bonhomme n’aura pas le temps de fondre. Car la neige est sans pitié, lorsqu’elle tombe elle couvre tout, même celle qui était déjà là. Pour faire une nouvelle couche neuve. Blanche. Lumineuse. Petit être non vivant ne tiendra pas longtemps, mais là n’est pas le but. Le but est, l’espace d’un instant, de décorer la jolie clairière. De lui donner vie, et de m’amuser. Dans le silence hivernal, dans le calme vide de tout cris humains.

Pas de cris non, mais une voix. Qui n’a pas l’air d’aimer les bonhommes de neige. Curieuse, j’abandonne ma petite création pour contempler la nouvelle venue avec étonnement. Une grande pas trop vêtue, pas assez si on contemple la blancheur froide qui nous entoure. Une grande super bizarre puisqu’elle me pointe de sa baguette. Comme si je pouvais être dangereuse, moi. J’ai même pas ma baguette avec moi, elle est restée au dortoir, et de toute façon je n’arrive même pas à l’utiliser correctement. Cette magie qui fait sa vie n’a clairement pas envie de la faire avec moi. Enfin bref, il n’y a donc pas de cris d’élèves bruyants mais juste la voix d’une grande inconnue qui s’interroge sur ma présence ici tout en me menaçant de sa baguette alors que je fabrique un bonhomme de neige. Drôle de spectacle. Ce doit être étrange à voir. Mais personne n’est là pour voir, donc personne n’est là pour confirmer cette hypothèse pensive.

Je hausse les épaules à sa première question, que voulez-vous que je réponde à ça ? Il n’y a rien à dire. Tous les endroits sont bons pour s’amuser, puis c’est joli ici, elle ne dira pas le contraire. Bon d’accord, la Forêt Interdite est interdite et ce n’est pas vraiment le genre d’endroit que l’on qualifierait parfait pour s’amuser apparemment. Je sais pas trop quelles créatures vivent ici, à part les Acromentules déjà rencontrées et les Sombrals également déjà rencontrés, je sais pas ce qui peut autant effrayer tout le monde. Il suffit d’éviter le territoire des araignées géantes, et puis tout va bien, non ? De toute façon, j’étais pas vraiment venue pour m’amuser. Enfin si, un peu, vu que je faisais des formes dans la poudre avec mes pieds. Mais ce n’était pas le but premier. Il n’y avait pas de but. Parce que c’est ainsi, je me laisse guider par les pas et la curiosité, être à Serdaigle ne veut pas dire réfléchir sérieusement tout le temps. Et ce n’est pas non plus parce que je sais réfléchir sérieusement que je ne vais pas venir ici.

Le silence et le simple haussement d’épaules ne l’empêchent pas de continuer de parler. Pour dire quoi ? Une grosse bêtise. Même si je comprends pas trop ce que veut dire "sacrée Sorcière", c’est positif ou négatif ? En tout cas, je suis pas vraiment une Sorcière. Je n’arrive pas à me voir ainsi, moi et ma baguette récalcitrante. Pourtant je suis bonne élève, j’apprends tout ce que je peux, mais la magie ne m’aime pas trop. J’observe un instant la grande avant de faire remarquer «Je n’ai pas ma baguette.» Alors j’aimerais bien qu’elle baisse la sienne, mais ça je ne le dirais pas. «Mais je sais pas trop l’utiliser, je ne suis pas une bonne Sorcière.» Je secoue la tête en disant ça, c’est pas sûr que ce soit une bonne idée de dire une telle chose par ici, mais tant pis. «Sauf que je vois pas trop pourquoi il faudrait être un "sacrée Sorcière" pour venir ici. Ce n’est pas si dangereux que ça, par ici. Enfin, je trouve pas.» Pas beaucoup plus dangereux que l’école en tout cas. La magie, c’est dangereux, les élèves sont dangereux. Ici, il n’y a pas d’élèves. Moins que dans l’école.
Gisèle Llobères
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Re: La neige des Sorciers - [Terminé]
Gisèle Llobères, le  Ven 17 Avr - 14:21

Gisèle avait faillit imiter la gamine d'une façon moqueuse.. Je n'ai pas ma baguette niania, finalement l'autre c$n avait raison. Elle n'était pas fufute la p'tite. Tout le monde s'étonnait que la gryffonne embête les premières années, mais v'la ce qu'ils nous pondent à Poudlard depuis quelques années aussi. C'était ça les sorciers de demain ? Merlin devait se retourner dans sa tombe. « Mais je sais pas trop l’utiliser, je ne suis pas une bonne Sorcière. - C'est sûr que si tu préfères t'amuser avec tes p'tites mains plutôt qu'avec ta baguette ça va pas aller en s'améliorant ton histoire. » C'est vrai quoi, elle aurait pu fabriquer un foutu bonhomme de neige avec la magie au lieu de se geler les doigts.

L'adolescente baissa finalement sa baguette et la rangea sagement dans sa doudoune. Ils sont là Qui ? C'est avec une facilité déconcertante que Gisèle détourna son attention de l'enfant. Les sombrals étaient entrain de fouiller sous la neige à la recherche de nourriture. « Ce n’est pas si dangereux que ça, par ici. Enfin, je trouve pas. - Tais toi, tu vas leur faire peur. » chuchota Gisèle. Un pas, puis l'autre, dans leur direction. Elle n'avait jamais réellement compris pourquoi elle les voyait. En cours on lui avait expliqué que seul ceux qui ont vue quelqu'un mourir et qui s'en souvienne peuvent les voir. La rouge et or n'avait pas ce souvenir. Peut-être était-ce arrivé lorsqu'elle était petite ? D'aussi loin qu'elle se souvienne les voix avaient toujours été là. Serai-ce sa façon à elle de se souvenir d'un épisode traumatique ? Psy' .. Ouais, la psychologue du foyer. Miss Bourg. C'est vrai, c'est elle qui tenait ce genre de discours.

Gisèle arriva finalement près du troupeau qui l'ignorait. Tant mieux, ils n'étaient pas effrayé. Ils l'avaient reconnu. Ses bottes étaient plus pratique que leurs sabots pour écarter la neige, elle entreprit donc de les aider à chercher à manger. La dernière fois qu'elle avait fait ça ça lui avait valu un engourdissement des adducteurs. A vrai dire c'était habituel de se faire mal chez la Llobères. Elle était brusque et spontanée. Maladroite aussi, c'est vrai. Une des créatures s'approcha lentement pour fourrer son nez dans l'herbe révélé par la bottine, Gisèle posa sa main sur la nuque de l'animal pour garder son équilibre durant son petite nettoyage du sol. Bientôt toute la petite troupe se regroupa autour de l'adolescente qui prenait son rôle très à cœur.
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Re: La neige des Sorciers - [Terminé]
Elida Cestero, le  Sam 18 Avr - 11:18

Elle n’est pas drôle, la grande. Je ne vais pas non plus passer mes journées à essayer de faire fonctionner ma baguette, ce serait idiot et inutile. Surtout pour s’amuser, ma baguette n’est clairement pas fait pour ça, elle me déjà l’a prouvé. Et je n’ai pas non plus trouvé dans un de mes livres empruntés à la bibliothèque un sort permettant de faire un bonhomme de neige ou encore des jolis dessins en traces de pas dans le sol blanc. Alors qu’est-ce qu’elle a contre mes mains, cette fille ? D’abord, elles sont pas petites mes mains. Enfin si, certainement plus petites que les siennes, mais pas tant que ça comparé à celle d’un enfant plus jeune. De toute façon, les grands sont embêtants, c’est bien connus. Surtout qu’elle n’a pas l’air d’être préfète celle-là, donc qu’est-ce que qu’elle fait là à part une bêtises elle aussi ? Je ne le lui demanderais pas, ce serait parler pour rien car en vérité, ça ne m’intéresse pas. Elle est là, elle m’a parlé, elle m’a dérangé elle aussi.

La baguette de la grande s’en va se ranger tandis que je proteste sur encore une fois le danger de la forêt. Sérieusement, elle non plus n’a pas l’air d’avoir pensé au danger de l’école, ne voyant que celui de la nature indépendante. Des gens des gens et encore des gens dans les bâtiments ! Bavards, bruyants, dérangeants, embêtants, nombreux, au point de donner l’impression qu’ils utilisent un phonographe pour remplir toute l’école de leurs voix désagréables mais aussi qu’ils aiment se dédoubler pour paraître encore plus nombreux. Peut-être les grands ont-ils décidés de signer un accord contractuel pour obliger tout le monde à avoir peur de cet endroit ? Certainement, c’est impossible autrement ! Sauf qu’ils ont torts. Et ça, l’inconnue s’en fiche car au final, elle n’a pas l’air de m’écouter. Non, à la place elle me dit de me taire pour ne pas leur faire peur. Alors je me tais, je n’ajoute rien, me contentant de la regarder avec curiosité.

Parce que… Leur ? À qui vais-je faire peur ? C’est une bonne question. Ici, il n’y a qu’elle et moi. Enfin, c’est ce que je vois. Cette grande sorcière embêtante et moi. Pourtant, elle voit autre chose, elle s’éloigne de moi en ayant l’air de savoir où aller. Où ? Un peu plus loin au milieu de la neige, la voilà en train de s’agiter pour faire le ménage, un grand balayage de la neige pour libérer un peu d’herbe cachée par le blanc installé sur le sol. Perplexe, je l’observe un moment : pourquoi elle fait ça ? À quoi ça sert, surtout ? Cette fille a beau être étrange, elle ne doit pas l’être beaucoup plus que les autres de l’école. Peut-être que si, peut-être que non, mais si je lui demande elle risque de s’énerver car elle semble tenir à ces choses qu’elle voit. Peut-être qu’elle voit des fantômes. Des fantômes qui mangent de l’herbe ? Ça pourrait expliquer ces étranges gestes qui poussent la blancheur pour montrer un peu de verdure un peu froide.

Et puis sur la neige se dessinent des traces. Des pas. Les fantômes ne peuvent pas faire ça, si ? Le monde de la magie m’est encore très inconnu, mais ces nouveaux dessins peuvent aussi signifier autre chose. Il y a vraiment d’autres êtres vivants que nous deux par ici. Qu’elle voit, et moi non. Comme monsieur Corbeau, qui voyait les Sombrals alors que moi non. Les Sombrals ! On est sur leur territoire ? Pourtant, il n’y a pas la personne au joli masque. Mais il fait jour aujourd’hui, et je l’avais vu dans la nuit. «Tu les vois ?» Intriguée, je m’approche un peu, détaille les formes sur le sol. Cette fille aussi a déjà vu un mort humain ? Les traces ressemblent à celles déjà vues une fois. Celles montrées par monsieur Corbeau. Ces créatures-là, on ne peut les voir que si on a déjà vu un humain mort. Pas la mort animale, celle humaine. C’est très bizarre, pire que ça, c’est assez horrible. Pourquoi c’est ainsi, je ne sais pas. Une bonne manière de se protéger, certes, parce qu’il ne doit pas y avoir beaucoup de monde dans cette situation. Et comme une amande encore entière face à un broyeur qui n’attend qu’elle, je recule soudainement de quelques pas. Pourquoi la fille aiderait ces créatures ? Elle m’a menacé avec sa baguette, elle n’a pas aimé l’idée de jouer ici, elle n’a pas l’air gentille en plus, je ne comprends pas comment elle peut être gentille avec des créatures.

Pourtant, le nombre de traces augmente, les créatures s’approchent. Elles n’ont pas peur, soit confiante directement envers la grande soit parce qu’il y a de la nourriture présente. En hiver, c’est pas facile de se nourrir. Mais je me souviens, sous mes mains j’avais senti les côtes des créatures. Squelettiques avait dit l’inconnu. Les Sombrals ne doivent pas être de gros mangeurs… Sauf qu’ils ont quand même besoin de manger, et l’hiver est dur pour ceux qui vivent dehors et dépendent de la nature. Alors ils ne refusent pas un peu de nourriture libérée. C’est compréhensible. «Ils sont nombreux ?» Curieuse, je contemple les pas enneigés. La dernière fois, il y avait une maman et son bébé, et j’avais pu toucher un mâle. Peut-être que le petit a grandit ? En tout cas, il ne faut pas faire de gestes brusques. Ni parler trop fort. Alors à la place je m’assois, directement sur la neige, pour regarder la grande nettoyer l’herbe. Si je me concentre bien, je pourrais voir les Sombrals ? Non, ça m’étonnerait. Par contre, j’aime bien les imaginer.
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Re: La neige des Sorciers - [Terminé]
Gisèle Llobères, le  Dim 19 Avr - 18:00

Ils avaient faim, ou ils étaient très gourmands. Peut-être la deuxième option étant donné qu'ils étaient omnivores. Ils chassaient certainement l'hiver, c'était plus facile de trouver du gibier en cette période que de la verdure. Au moins Gisèle leur offrait une petite cure d'aliments verts, ça pouvait pas faire de mal de temps en temps. C'était lassant de manger toujours la même chose. « Tu les vois ? » La voix enfantine passa inaperçue tant la concentration de la brune était à son maximum. C'était évident non ? Sinon elle ne serait pas entrain de leur trouver à bouffer. Au moins la petite n'était pas complètement idiote, elle avait compris de quelles créatures il s'agissait. Comment d'ailleurs ? On ne les étudie pas lors des deux premières années minimum et sa camarade n'était pas bien vieille.

Les sombrals avaient rapidement compris qu'imiter Gisèle était bénéfique : ils s'attelaient tous à frotter la neige avec leurs sabots. Evidemment à plusieurs ça allait beaucoup plus vite. Rapidement un cercle d'herbe fut découvert et la gryffonne se prit un coup de tête de la part d'un jeune fougueux. Un petit "Aïe" s'échappa d'entre ces lèvres et un regard accusateur fut lancer au plus jeune du troupeau. Ce n'était plus un bébé, mais ce n'était pas encore un adulte. « Ils sont nombreux ? » C'est vrai qu'elle était là, elle. Gisèle s'intéressa de nouveau à la petite fille et, estimant que les sombrals pouvaient finir seuls, elle s'approcha pour s'asseoir à côté d'elle. Son pantalon allait être trempé. « Ils sont huit. Je sais pas où sont les autres, ils sont plus nombreux d'habitude. » Ce n'était pas une bonne nouvelle. Beaucoup de sorciers considéraient encore les sombrals comme porteur de malheur. Peut être avaient-ils subies une attaque.

Gisèle observait le groupe dévorer l'herbe en essayant de repérer d'éventuelles traces de blessures, mais rien. Peut-être s'étaient-ils seulement séparer ? Ils avaient un excellent sens de l'orientation, nul doute que s'ils voulaient se retrouver ils y arriverait.  Mort.. « J'espère qu'ils vont bien.. » marmonna l'adolescente comme pour conjurer les mauvais mots de l'autre c$nnard.

Quelque chose venait de refroidir le nez de Gisèle : un flocon. Il se remettait à neiger. Elle leva la tête vers le ciel en plissant les yeux au cas où l'un des flocons auraient décidés de venir embrasser sa rétine. « Tu devrais pas abandonner sous prétexte que tu te trouves pas douée, c'est un truc de victime. » La rouge et or sortie son paquet de cigarette de la poche de sa doudoune. Ces doigts commençaient à être rouge à cause du froid. Elle sortie un bâtonnet de nicotine et le glissa entre ces lèvres. Feu.. Une fois la cigarette allumée, l'adolescente pris une inspiration toxique qu'elle expira vers le ciel. « Et il n'y a pas de victime dans cette école. »
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Re: La neige des Sorciers - [Terminé]
Elida Cestero, le  Mar 21 Avr - 7:23

Il n’y a pas de réponse, mais j’imagine que je peux en déduire que ça veut dire oui, elle les voit. Ou alors elle est un peu folle et est décidée à libérer un peu d’herbe pour le plaisir, mais ça serait trop bizarre. Et ce serait une étrange coïncidence. Un drôle de hasard. Donc oui, elle les voit, c’est obligé. Car si je ne les vois pas, je vois leurs traces de pas sur la neige. Et je ne suis pas folle. Enfin, pas tout à fait… Tout le monde n’est pas d’accord avec cette idée, mais bon les gens sont bêtes. En tout cas, la grande a l’air concentrée sur ce déblayage, ça doit être important pour elle. Peut-être aime-t-elle les Sombrals ? Monsieur Corbeau a dit qu’ils pouvaient être effrayants physiquement, mais il ne faut pas se fier seulement à ce qu’on voit. Je souris pensivement à cette idée. Peut-être que cette fille n’est pas si bizarre que ça en vrai.

Je la regarde un moment dégager de l’herbe avec son pied avant de réclamer une information. Juste une, pour savoir. Avez-vous idée d’à quel point il est étrange de ne pas voir ce que d’autres voient ? Moi qui suis habituée à imaginer mille et unes choses invisibles et inexistantes d’après les autres, me voilà face à un invisible que j’aimerais tellement voir… Et cette fois-ci, l’élève m’entend car elle vient s’asseoir à côté de moi. Et elle me répond ! Il y en a huit, huit Sombrals en train de se régaler de l’herbe froide. Huit chevaux ailés noirs et squelettiques. Huit créatures magiques visibles par ceux qui ont vu un Humains mort. Je crois que l’inconnue est inquiète, car apparemment il n’y a là qu’un petit groupe. Et je l’entends murmurer, alors je tourne la tête vers elle, étonnée, curieuse – contente.

Je n’ai pas souvent cette impression qu’une personne de l’école aime les créatures. Enfin déjà, la plupart ne vont pas par ici. Pas dans la Forêt Interdite, parce que c’est interdit ou parce qu’ils ont peur je ne sais pas, parfois les deux. Mais elle, elle est là. Dans la forêt. Et elle s’inquiète vraiment pour les Sombrals absents. Ce qui, déjà, laisse penser qu’elle est déjà venue là. «Ils sont peut-être allés se promener.» Et oui, pourquoi pas ? Un groupe parfois se disperse avant de se réunir à nouveau. Une dispute ou simplement une envie de s’écarter. Monsieur Corbeau a dit que la forêt leur appartenait. Ils ne peuvent pas s’y perdre, c’est tout. Mais ça, je ne peux pas lui dire ! Il ne faut pas parler de monsieur Corbeau. Alors je contemple l’herbe déneigée et les traces dans le blanc.

Et là, il y a une petite chose froide qui vient se poser sur mon pantalon. Celui-ci est froid, alors le joli flocon ne fond pas. J’aime bien observer les flocons uns à uns, ils ont tous une forme différente, c’est super à dessiner. Mais pas facile, car sur la main ils fondent, et puis il ne faut pas dessiner sous la neige, le papier s’abîmerait ! Alors quand je fais ça, je m’installe contre une fenêtre et je m’active tandis que les flocons viennent se frapper contre l’épaisseur de verre. Souvent vite recouverts par d’autres, il m’arrive pourtant de réussir à en dessiner quelques-uns. Il faut de la patience, beaucoup de patience. Mais j’aime la neige. J’aime aussi être en-dessous, sentir les flocons s’endormir dans mes paumes. Alors je tends les bras, souriante, oubliant presque la fille assise.

Sauf qu’elle se met à parler. Et je décide d’écouter. C’est bête, non ? J’aurais pu faire plus simple, comme contempler les flocons de neige tomber dans ma main pour y fondre, ou chercher ceux qui se prennent dans mes cheveux, car eux n’y deviennent pas eau là-bas. Mais non, je quitte la neige des yeux pour regarder la grande tandis qu’elle me dit que je ne devrais pas abandonner. Même si je suis nulle, il ne le faut pas. Je comprends pas vraiment ce qu’elle veut dire par un truc de victime, mais je n’ai jamais dit que j’abandonnerais, si ? C’est juste que pour m’amuser, je préfère utiliser mes mains plutôt que ma baguette puisque utiliser ce truc magique n’est qu’une perte de temps. Si ça ne fonctionne pas, autant utiliser les mains, après tout je fais comme ça depuis ma naissance et les Moldus s’en sortent très bien ainsi. Les Sorciers et les élèves plus âgés sont de toute façon trop habitués à cette magie qui leur facilite la vie… Et puis, les grands n’aiment pas faire des bonhommes de neige, si ? Ils se disent grands, matures, sérieux. Sauf que c’est faux, totalement faux.

Silencieuse, je regarde la grande sortir un paquet de son manteau pour en sortir une… Cigarette ? Non non, c’est pas possible. Une élève ne peut pas fumer. Si ? Ben si, elle l’allume et se met à souffler de la fumée. C’est pas bien de fumer, à l’école on a étudié ça : ça détruit les poumons. N’a-t-elle pas été à l’école pour savoir ça ? En même temps, les adultes moldus le savent et ça ne les empêchent pas de fumer malgré tout. C’est irresponsable ! Elle me répète encore qu’il n’y a pas de victime dans l’école, et je soupire. Je comprends pas, mais c’est pas grave. «C’est pas très grave de ne pas utiliser sa baguette… Les Moldus font sans et s’en sortent très bien ! Mais je n’abandonne pas, je m’entraîne en cours. Et puis, c’est agréable de sentir la neige dans les mains.» Froid, mais agréable. Et d’un ton sérieux, je lui demande «Tu sais que c’est dangereux de fumer ?» Peut-être ne le savait-elle pas. Mais maintenant, elle le sait.
Gisèle Llobères
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Re: La neige des Sorciers - [Terminé]
Gisèle Llobères, le  Jeu 23 Avr - 15:58

Les moldus font sans nianiania.. Gisèle fixait les créatures en soufflant la fumée de cigarette hors de son organisme. Pourquoi fallait-il toujours se comparer aux moldus. L'adolescente n'avait pas encore totalement tourné la page sur son passé chaotique dont ces gens là faisaient partis. Peut-être même qu'elle ne le ferait jamais. Elle n'en vivrai pas moins bien. « Tu sais que c’est dangereux de fumer ? » Scoop. Elle tenait un scoop impressionnant.

La rouge tourna lentement sa tête vers la gamine, un sourcil arqué. La question semblait posée sérieusement, quelle maîtrise de l'innocence épatante. « Ouais, j'suis au courant. » Et alors ? aurait-elle pu ajouter. Qu'est ce que ça pouvait bien lui faire. Il n'y avait rien de plus agaçant que d'être jugé sur ses choix, surtout lorsqu'on n'avait pas eu de parents sur le dos pour le faire. Gisèle n'était pas habituée à ce qu'on lui dise comment se comporter ou quoi faire. S'pas une gamine qui allait lui apprendre.

Elle commençait à avoir froid au c$l, la position debout était finalement appropriée à cette météo. C'est donc cette dernière que Gisèle adopta en se remettant sur ses pieds. Son souffle se transformait en brume dès lors qu'il quittait ses lèvres, et son visage rougissait face au vent froid. L'adolescente jeta finalement sa cigarette qui disparue rapidement sous la neige. Un sombral remua ses ailes pour se débarrasser des flocons qui l'attaquèrent, arrachant un sourire amusé à Gisèle.

La chaleur des poches de la doudoune offrait un refuge aux mains gelées de la gryffonne. Elle ne traînerait pas longtemps ici. Son objectif était rempli, elle avait vue les sombrals. Moins nombreux, mais présents. « Si tu viens souvent ici, apportes leur des restes de déjeuner. » Ces mots semblèrent intéresser les créatures. Illusion, ils ne comprenaient pas la langue humaine. Néanmoins ils sentirent que l'information les concernaient puisqu'ils lançaient tous un regard intéresser vers les deux élèves. « Tu t'feras des potes. »
Elida Cestero
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Re: La neige des Sorciers - [Terminé]
Elida Cestero, le  Ven 24 Avr - 10:47

Ah si, elle le savait. Je comprends pas trop pourquoi elle fume alors qu’elle sait que c’est dangereux… Parce que là, c’est vraiment dangereux, on a besoin des poumons pour vivre. Ce n’est pas comme la Forêt Interdite qui n’est dangereuse que lorsqu’on croise une vilaine créature ou lorsqu’on s’y perd trop loin. La grande n’a pourtant pas l’air d’y penser, on dirait même que ça ne l’intéresse pas du tout, à croire que ça lui est égal. C’est étrange je trouve, mais après tout elle fait ce qu’elle veut si elle connaît les conséquences. Ça ne me plaît pas, à moi, surtout lorsqu’elle jette l’objet dans la neige après s’être levée pour l’écraser y l’enfouir sous la poudre blanche. Cette fille est vraiment spéciale. Elle semble bien aimer les Sombrals, pourtant elle pollue sans plus de réflexion leur territoire. C’est aussi mauvais pour les animaux et les créatures magiques ce truc ! J’espère qu’ils ne le mangeront pas, ça pourrait arriver en cherchant de l’herbe. C’est vraiment méchant de sa part de ne pas penser aux créatures qui vivent ici et n’ont rien demandé, eux. Si elle s’en fiche de sa santé, elle pourrait tout de même s’intéresser un minimum à la leur.

Pourtant, elle me conseille de leur apporter des restes de repas, argumentant que je me ferais des amis, des potes comme elle dit. J’aime pas trop ce mot, mais de tout façon je ne comprends pas comment on peut être ami avec quelqu’un. Avec un être vivant en général, pas parce que sont des animaux ni créatures magiques. Déjà, je m’entends mieux avec les créatures qu’avec les humains, mais le problème c’est que je ne vois pas les Sombrals. Ça va être compliqué de les trouver, même si apparemment ils sont à peu près toujours au même endroit puisqu’ils ont un territoire précis, comme tout animal. Sans les voir, il me faudra parler, les appeler doucement. Être polie, patiente. S’ils ont faim, ils viendront d’eux-même, non ? L’idée est attrayante, ça ne peut pas faire de mal d’essayer, surtout en hiver lorsque la nourriture se fait plus rare. Alors j’adresse un petit sourire à la grande «D’accord.» C’est tout ? Oui, parce que je ne vois pas quoi dire d’autre. C’est une personne intrigante, difficilement compréhensible car elle a ce côté négligeant avec elle-même et ce qui l’entoure autant qu’elle a l’air attachée aux Sombrals. C’est super bizarre.

Je jette un dernier coup d’oeil aux traces de pas qui révèlent la présence des Sombrals, me rappelant ainsi que je peux me repérer grâce à ça. C’est un bon départ. Puis je glisse mes mains dans les manches de mon pull pour les réchauffer un peu, la neige les a bien refroidies et je crois que ça peut être une bonne idée de rentrer. Tant pis pour le bonhomme de neige, je reviendrais un autre jour et le blanc ne disparaîtra pas de sitôt, s’il n’est plus là je pourrais toujours en faire un autre. Ou deux. Voir trois ! Est-ce que je suis censée lui dire au revoir, à la grande ? Au cas où, je lance un «Au revoir» pour elle et les Sombrals, parce qu’il faut bien les saluer, puis je fais demi-tour vers mon début de créature enneigée à qui je promets «Je reviendrais !» avant de repartir vers le château en faisant à nouveau des dessins dans le sol blanc. Autant faire deux choses à la fois, non ?

Départ d'Elida - merci pour ce super rp !
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