Un nouveau jour est pour demain [TERMINE]

FlashBack
Fin de première année de Gisèle
Fin de carrière de Malicia

Un nouveau jour est pour demain
Avec Malicia Evans (L.A mutuel) & Autorisation du Staff.

Connerie. Hors de question qu’elle retourne au foyer. C’était si petit comparé à ici, les enfants se marchaient dessus là-bas. Elle recommencerait à péter les plombs, c’était sûr. Gisèle leva les yeux vers le ciel bleu d’été et plissa légèrement les paupières. Le soleil lui brûlait la rétine mais elle adorait le défier du regard. Elle sursauta lorsque le Poudlard express se mit à hurler. De là où elle était, elle ne voyait que l’immense nuage blanc, qu’il venait de cracher de ses poumons mécaniques, monter vers le ciel. C’est l’heure d’embarquer. Connerie. Hors de question qu’elle retourne au foyer. C’était si petit comparé à ici. Si petit. Gisèle retira ses coudes du sol et laissa tomber lourdement le haut de son corps dans l’herbe.

Elle glissa sa lèvre inférieure entre ses dents en songeant que, au foyer, elle ne pourrait même pas faire de magie. Elle s’en foutait, avant d’intégrer Poudlard, mais à présent il fallait bien se rendre à l’évidence : pas le droit de pratiquer en dehors de l’école. Au pire c’est pas comme s’ils allaient l’enfermer avec des scolopendres jusqu’à la fin de sa vie. Brr. Frissons d’horreur. Torture Ouais, il y en a une comme ça qui date du Moyen-Âge. Les gens étaient enfermés dans des barils, seule la tête dépassait et ils étaient nourris normalement. Du coup il se faisait dessus et, à force, des insectes s’invitaient au banquet. Comment ils pourraient savoir qu’elle pratiquait la magie en dehors de l’école d’ailleurs ? Est-ce qu’ils ont des espions ou quoi ? Un sentiment d’angoisse commençait à lui ronger les intestins. Ou bien était-ce les insectes ?

Un bruit non identifié sortie Gisèle de son délire grandissant : des talons de femme. Ou d’homme. Les hommes aussi peuvent porter des talons. Sans se lever, la gamine tourna sa tête tant bien que mal vers la source du bruit. m*rde. La prof’ de potion. Hors de question qu’elle retourne au foyer.

FlashBack - Ete
RP avec Gisèle Llobères
Fin de première année de Gisèle
Fin de carrière de Malicia
Autorisation du staff pour poster ici.

Enzo venait de fêter son neuvième mois. J’ai du mal à réaliser qu’il était né il y a neuf mois, j’ai l’impression que c’était il y’a à peine quelques jours qu’il était venu au monde. Les vacances d’été commençaient et je venais terminer de boucler tout mon boulot avant de rentrer chez moi. J’allais enfin pouvoir profiter de mon fils pleinement. Mais avant de partir, tous les professeurs doivent faire une ronde dans le château pour s’assurer que tous les élèves soient partis. Je parcourais les cachots, rien. Tout est vide. Les couloirs sont déserts. Ca allait être plus rapide que ce que je pensais. Allez, je n’ai plus qu’à vérifier le parc et tout serait bon. Je pourrais rentrer chez moi, auprès de mon fils et profiter de mes vacances, tranquillement sans prise de tête. Le pied.
Non, c’était trop beau. En marchant, je vois au loin une silhouette allongée sur l’herbe. J’espère secrètement que ce soit un de mes collègues mais je sais pertinemment que je suis naïve de le croire. J’avance déterminée vers elle. C’est une de mes élèves de première année, elle a un nom pas commun. Enfin pas commun, je n’avais encore jamais eu d’étudiante avec un nom latino surtout. Ca me rend la tâche plus facile pour s’en souvenir.

« - Miss Llobères, que faites-vous là ?»

Au vu de la fumée au loin, le Pouillard Express était parti. C’est étonnant. Depuis que je suis professeure ici, je n’ai pas vu beaucoup d’adolescents qui n’étaient pas surexcité à l’idée de rentrer chez eux et de profiter de leurs vacances d’été. Ils s’empressent tous de partir une fois les cours terminés. Pourtant, la petite brune est encore là. Après je me souviens qu’à son âge, j’étais loin d’être heureuse de partir. Je faisais tout pour rester le plus longtemps possible à l’académie. J’étais plus libre à Poudlard qu’au foyer. Puis rapidement, je me suis rendue compte que j’étais plus libre dehors que dans n’importe quelle institution.

« - Vous ne pouvez pas rester au château. »

Elle avait une folle envie de se boucher les oreilles. Elle le faisait souvent lorsqu’elle était petite. Ca avait le don de faire perdre la raison à bon nombre d’adulte. Ça et d’autres choses. « Miss Llobères, que faites-vous là ? » Elle se branle, ça s’voit pas ? Levant les yeux au ciel, la gamine ne bougea pas d’un pouce de l’herbe où elle était allongée. Elle ferma ses yeux pour ne pas voir le visage de la prof’ qui venait d’arriver à sa hauteur. Sal*pe.. De toute façon le train était parti. Trop tard. Elle ne retournera pas au foyer. « Je bronze. – Vous ne pouvez pas rester au château. »

Les yeux de la pré-ado s’ouvrir comme si on venait de lui annoncer que son chien était mort. Minute. Elle n’avait pas de chien. Donc pas de problème. Si ? Elle chercha un instant dans sa mémoire en fixant le vide, avait-elle déjà eu un animal ? Elle avait bien un poil de boursoufflet dans sa baguette, mais pas l’animal entier. Mais du coup, avait-il encore des poils ce fameux boursouf’ ? Ou est-ce que les sorciers lui avaient tout pris pour créer des baguettes ? Mort.. Elle pourrait poser la question à sa prof.

Levant les yeux vers cette dernière, enfin, elle se redressa en position assise. « Vous croyez que le boursoufflet qui a servi à créer ma baguette il est mort ? » Fallait qu’elle sache, ça allait l’obséder sinon. Elle sortie la fameuse baguette et l’agita sous le nez de Miss Evans avec un air franchement préoccupée. Non vous ne rêvez pas, Gisèle venait de zapper complètement la conversation initiale. Fallait dire que cette histoire de poil de boursoufflet était beaucoup plus préoccupante que le fait qu’elle vienne de rater le train et qu’elle soit entrain d’emm*rder sa pauvre prof’ qui n’avait qu’une envie : rentrer chez elle. En plus ses valises n’étaient même pas faites. Ses affaires attendaient toujours sagement dans son dortoir. Personne ne s’était préoccupé de ne pas la voir les ranger. Tous des cons. Gisèle n’avait pas vraiment réussi à se faire des amis cette année. Elle avait plus réussi à agacer ou effrayer les autres qu’à créer des liens.

Je n’allais pas rentrer chez moi si rapidement que je le croyais. M*rde. Pourquoi je suis encore professeure déjà ? Dès fois, je me pose vraiment la question. Quand je lui ai dis qu’il faut qu’elle parte du château, elle a ouvert ses yeux en les écarquillant à moitié puis elle a fixé le vide sans rien dire. Pourquoi je me récupère tous les tarés ? Sérieusement. Elle a un problème cette gamine. Bon au final, je suis pas mieux. On attire ceux qui nous ressemble, non ? Elle relève les yeux vers moi et se redresse « Vous croyez que le boursoufflet qui a servi à créer ma baguette il est mort ? ». Qu’est-ce que j’en sais moi ? Non mais, j’ai une tête à m’intéresser aux baguettes ? Elle me montre son bout de bois comme si ça l’a préoccupait vraiment. J’essaie de calmer mon impatience. Difficilement. Je m’installe pas très loin d’elle, j’ai comme l’impression que ça allait durer un moment cette conversation qui filait vers quelque chose de complètement illogique.

« - Oui, probablement. Est-ce que c’est si grave que ça? »

C’était commun de tuer des bêtes pour en récupérer les poils, les ailes, les yeux, le sang… Enfin, en potions surtout. Après concernant la création de baguettes, j’en savais rien. Et puis, clairement, je m’en fous. Je ne me sens pas concernée par la cause animale. Enfin, quand ce n’était pas le mien. En ce qui concerne mes animaux, je reste assez protectrice. Je crois. Je sais pas.

« - Vous ne voulez pas rentrer voir vos parents ? »

Non mais c’est pas tout ça mais j’ai envie de rentrer chez moi hein. J’aimerais bien le retrouver, j’ai l’impression que ça fait une éternité que je ne l’ai pas vu. Alors que ça fait à peine quelques heures. J’étais devenue une maman poule, c’est pas vrai. Je ne me reconnais pas. Elle est loin la Malicia qu’on a connu.

« Oui, probablement. Est-ce que c’est si grave que ça ? – Non. » Ok. Donc il était mort. Elle détenait le souvenir d’un être anciennement vivant. Elle honorait sa mémoire avec sa magie. Gisèle observa sa baguette un instant, l’envie soudaine de la briser pour voir si le poil était à l’intérieur lui brûla soudain les doigts. C’était comment, l’intérieur d’une baguette ? « Vous ne voulez pas rentrer voir vos parents ? » L’adolescente fronça les sourcils avant de retourner ses yeux vers sa professeure, ses lèvres se pincèrent dans un signe d’incompréhension. Voir ses parents ? On ne peut pas voir les morts. M’enfin, elle pourrait voir son père mais elle n’était pas sûre que ce soit une bonne idée. A vrai dire, tous les adultes lui avaient toujours répété que ce n’était pas une bonne idée. Personne ne veut de toi.. Apparemment il n’avait plus le statut de ‘’père’’ pour elle et son frère. Normal, son frère c’était trouvé une autre famille. Elle, en revanche, n’avait personne. « Je ne sais pas où est enterré ma mère et mon père c’est plus mon père. » C’était assez bien résumé finalement. Bien joué Gisèle !

Elle se leva finalement du sol, elle commençait à avoir mal aux fesses sur ce sol dur. Jetant un regard autour d’elle elle remarqua à quel point l’école était calme à présent. C’était à la fois sympa et flippant. Mort.. Comme si tout le monde était mort, ouais. Il y aurait sûrement plein de fantôme dans ce cas. Qu’est ce qui pourrait tuer, aussi vite, autant de gens ? Elle peut-être ? Si elle retournait chez les moldus, c’est sûrement ce qui se passerait d’ailleurs. « Si je retourne au foyer, je vais tuer quelqu’un. » Gisèle venait de prononcer ces paroles d’un ton léger, presque comme si elle annonçait qu’il allait pleuvoir. Elle se tourna finalement vers miss Evans pour lui sourire. « Vous croyez que c’est facile de s’évader d’une prison moldu ? » Certainement pas pour une sorcière. Tant qu’elle avait sa baguette, ça irait. Enfin, il faudrait déjà qu’elle apprenne des sortilèges plus puissants. Peut-être miss Evans pourrait-elle lui apprendre ? Ensuite, elle serait prête à retourner au foyer, parce qu’elle ne craindra plus les autres.

Bah oui, la voilà la solution ! Elle allait passer les vacances avec miss Evans pour qu’elle lui apprenne des trucs ! Allez, en route pour faire sa valise ! Se détournant de sa prof, elle se mit en chemin vers le dortoir des gryffondors.

Ah bravo la gaffe. Sa mère est morte et son père ne possède plus son statut de tuteur légal. Les professeurs ne sont pas censés être au courant des situations complexes comme celle de la petite ? Je me sens bien stupide. Je reste un petit moment interdite. Qu’est-ce que je pouvais répondre à ça ? Gisèle se lève, jette un oeil autour d’elle avant de me lancer qu’elle allait tuer quelqu’un si elle retournait au foyer. C’est donc ça, je comprends mieux. J’étais dans le même cas qu’elle à l’époque. Je souris, un peu triste aux souvenirs qui m’envahissent soudainement. Ca avait été l’horreur quand j’étais gamine, peut-être parce que je respectais rien, que les adultes étaient tout le temps sur mon dos et que les autres gamins me trouvaient différentes. « Vous croyez que c’est facile de s’évader d’une prison moldu ? » Hein ? Elle était sérieuse là ? Si elle avait sa baguette, oui, elle pourrait s’évader facilement, oui. Ou encore si elle savait transplanter mais elle était trop jeune pour ça. Et puis elle ne pourrait pas garder sa baguette une fois incarcérée. Et même s’ils la voyaient en train d’agiter un bout de bois sous leurs nez, elle n’irait pas en prison, non, elle finirait à l’asile. Tout simplement. Bourrée de cachets et là ça serait sûrement plus compliqué de s’évader. « Si vous maitrisiez la manumagie oui. Rien qu’avec un sortilège de déverrouillage, vous pourriez sortir déjà plus facilement. Et sinon sans se prendre trop la tête, vous pourriez transplaner hors de la prison. » Simple et efficace. « Mais encore faudrait-il que vous échappiez aux autorités magiques. Là, ça sera d’autant plus compliqué de s’évader. »

Je la regarde s’éloigner sans rien me dire. Je ne suis même pas sûre qu’elle ait écouté ce que je lui ai dit. Non mais… qu’est-ce qu’elle me fait là ? Soit elle essaie de détourner mon attention pour rester au château soit elle a une idée derrière la tête. Je ne sais pas ce qui me rassure le plus. Parce que dans la première solution, ça veut dire que je suis pas prête de rentrer chez moi. Su-per. Et dans l’autre cas, ça peut être tout un tas de choses. Sans réfléchir, je me décide à la suivre. On ne sait jamais. « Attendez. Où est-ce que vous allez comme ça ? » C’est qu’elle sait être rapide la petite quand elle veut. J’avais pas envie de courir. M*rde quoi. J’ai vraiment hâte de quitter mon poste de professeure.

Manumagie. Sortilège de déverrouillage. Transplanage. Ok. Ça n’avait pas l’air si compliqué expliqué de cette façon, même si la gamine ne comprenait pas du tout en quoi ça consistait. Sauf le sortilège de déverrouillage, elle n’était pas déficiente intellectuelle non plus. Manumagie. Sortilège de déverrouillage. Transp… C’était quoi déjà ? « Attendez. Où est-ce que vous allez comme ça ? » Transpiration.. ça commence pareil mais c’est pas ça la fin. Nage. C’est ça la fin. Transpinage. On s’en rapproche, et du dortoir des gryffondor aussi. La brunette se mit à monter les escaliers deux par deux sans percuter la pauvre Miss Evans qui tentait de la rattraper. Attends la.. C’était rare que la gentille voix prenne le dessus sur la méchante, c’est pourquoi Gisèle s’arrêta presque instantanément lorsque la voix féminine résonna autour d’elle. En effet la prof essayait tant bien que mal de suivre le rythme derrière elle. « Vous pouvez m’attendre en bas si vous voulez, je me dépêche de faire ma valise et on peut y aller ! »

Elle se remit à monter les escaliers avec énergie, son petit pouls s’emballant avec force. Sans surprise c’est avec le souffle court qu’elle arriva enfin à la salle commune, encore quelques pas et elle se retrouve enfin devant son lit et ses affaires désordonnées. Elle portait déjà ses affaires d’écoles, il lui fallait donc réunir son pyjama et ces vêtements moldus achetés par le foyer il y a deux ans. Elle chercha sous son lit pour trouver ces livres d’écoles. Sa brosse à cheveux et celle pour les dents rejoignirent bientôt les autres affaires dans sa valise. Elle n’avait rien de plus.

C’est avec maladresse que la gamine portait sa grosse valise remplie de quelques habits qui commençaient à être trop petits pour elle. T’as l’air c*nne ma pauvre fille.. « C’est pas vrai, marmonna la fillette d’un air boudeur, c’est toi qui est un vieux rabat-joie » Encore quelques marches et elle aurait terminé son périple. C’était sans compter sur sa grosse valise qui ne trouva rien de mieux à faire que de dégringoler les derniers escaliers pour arriver aux pieds de Miss Evans. « P*tain ! » Langage fleuri des foyers bonjour. Gisèle bondit jusqu’à sa valise pour remettre les vêtements en boule dedans et la verrouiller. Elle était prête à partir. Ces petits yeux noisette se levèrent vers sa prof avec hâte. « C’est loin chez vous ? »

LA accordé, bien sûûûr.

Pardon ? J'ai mal entendu hein. J'espère que j'ai mal entendu. Elle me dit que je peux l'attendre ici, qu'elle allait faire sa valise, qu'elle redescendrait et qu'on pourrait y aller. Mais aller où ? J'avais raison de craindre le pire. Elle s'invitait chez moi là, je ne me trompe pas. Bordel. Mais comment est-ce que je fais pour me retrouver dans des situations pareilles ? Sérieusement. Je la regarde s'éloigner sans savoir comment réagir. Je peux attendre qu'elle termine sa valise et en rentrant en ville, je peux la déposer au foyer ? Hmm, non. Je ne peux pas. Je sais que c'est vraiment pas une partie de plaisir d'être là-bas. Je n'aurais pas aimé à l'époque qu'on me sorte du château pour me renvoyer au foyer. Je peux pas lui faire la même chose. Mais je ne peux décemment pas la récupérer à la maison comme ça, sans qu'il ne m'arrive des problèmes par la suite. Les services sociaux allaient me demander des comptes, je ne pouvais pas la récupérer comme ça. Je sais. Je vais attendre qu'elle redescende, on va quitter le château et on discutera pour essayer de trouver une solution. Elle me semble un peu perdue dans sa tête mais elle n'est pas bien méchante, ça se voit. Elle me fait un peu penser à moi quand j'avais son âge. J'ai dû rester dans mes pensées pendant un petit moment parce que c'est une valise à mes pieds qui me réveille. Je regarde Gisèle ranger ses vêtements à la hâte sans rien dire. Elle avait vraiment fait tous ses plans dans sa tête sans même m'en parler. Est-ce qu'elle est du genre à imposer ses choix ou juste qu'elle se laisse trop emporter sans vraiment réfléchir ?

« J'habite Londres. Mais vous vous doutez bien que vous ne pouvez pas décider de vivre chez moi comme ça. Les services sociaux ne vont pas laisser faire. Il faudra qu'on en discute. Vous resterez d'abord quelques jours, histoire de décider ce que nous allons faire. Tant que ça sera possible, je ne vous renverrais pas là bas. »

Je l'entraine à ma suite, pour récupérer mes affaires dans mon appartement. Et on serait partie. Elles étaient déjà prête et ne demandaient qu'à être récupérées. En moins de dix minutes, nous portons toutes les deux nos affaires et nous quittons l'enceinte du château.

« Avant, il est préférable que vous sachiez que j'ai un petit garçon de quelques mois à la maison. Donc je vous demanderais de ne pas être grossière devant lui et de faire attention à ce que vous faites. Et puis tant qu'on y est, on va commencer à se tutoyer, parce que le vouvoiement ça commence à me gonfler. »

Fin du RP