Un phénix et du papier [En cours]

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#009 - Un phénix et du papier
avec Finrod Elensar
Saison 30 - Printemps

Comme quoi le culot peut parfois payer... ou alors tu es simplement tombé sur un agent particulièrement bienveillant. Quoi qu'il en soit tu arrives aujourd'hui au ministère de la magie accompagné de ton phénix et de la réponse de monsieur Elensar à ton appel à l'aide. Perché sur ton épaule, l'animal obserse son environnement et les sorciers qui courent en tout sens dans le hall du ministère d'un oeil critique. De mémoire, son précédent propriétaire travaillait ici également, peut-être est-il déjà venu en cet endroit... tu espères que ce n'est pas le cas, tu as donné ta parole à cet homme, personne ne doit savoir.

Passé le contrôle de sécurité, tu te diriges vers les ascenseurs grinçants tout en épinglant sur ta poitrine le badge qui t'a été donné. Arrivé au département de contrôle et de régulation des créatures magiques, tu traînes quelques minutes dans les couloirs avant de tomber sur un elfe de maison transportant une pile de documents. Te raclant la gorge, tu tentes une approche... Excusez-moi, j'ai rendez-vous avec monsieur Elensar... sauriez-vous ou je peux le trouver ? Avant même d'avoir terminé ta phrase, l'elfe se détourne et repart à travers les couloirs te laissant seul à tes recherches.

Les propriétaires des phénix étaient de ceux dont se méfiaient le plus Finrod. Certains pouvaient voir dans l'acquisition d'un tel animal, un soutien pour l'Ordre du Phénix. Une organisation qui n'avait pas vraiment les faveurs du presque-géant. Au moins, si des personnes y voyaient vraiment un moyen de marquer leur appartenance à cet Ordre ou à ses alliés, le Mage noir était à présent au courant de leur identité. Obtenir ce poste avait autant des intérêts scientifiques que politiques vu les activités du sorcier.

Alors que Finrod revoyait le protocole pour accorder un permis pour une telle créature, quelqu'un toqua à la porte entre-ouverte de son bureau.

- Un homme avec un phénix qui dit avoir rendez-vous avec vous, Monsieur, semble s'être perdu dans les couloirs. Un elfe de maison qui n'attendit pas de réponse, car il disparu de la vue du Directeur aussi rapidement qu'il était apparu. Depuis la loi sur la protection des elfes, certains avaient pris quelques libertés sur leur envie de servir les sorcières et sorciers. Cela faisait toujours sourire Finrod mais moins certains de ses semblables.

Sortant de son bureau et cherchant du regard où pouvait bien trouver son rendez-vous. Pas de succès, alors Finrod partit à la recherche du sorcier. Quelqu'un avec un phénix ne devait pas passer inaperçu même à cet étage du Ministère. Quelques minutes suffirent pour le retrouver.

- Mister Montgomery ? Bonjour, je suis Finrod Elensar, le Directeur du Département du contrôle et régulation des créatures magiques. Veuillez me suivre s'il vous plaît. Nous serons plus tranquilles dans mon bureau.

Plutôt bel homme, il fallait le reconnaître. Mais le rendez-vous était professionnel, surtout que si c'était un petit malin pro-Ordre du Phénix, les deux hommes n'auraient rien en commun. Mais ce n'était pas le moment de faire attention à ces choses-là.

HRPG : pour ton prochain post, tu as mon LA pour faire installer Finrod dans son fauteuil derrière son bureau et qu'il invite Adonys à s'asseoir en face et il lui dit la chose suivante : "Merci pour votre lettre. Je vais vous poser quelques questions pour m'assurer que ce phénix aura tous les soins nécessaires à son développement. Pour quelles raisons avez-vous décidé d'acquérir une telle créature et savez-vous comment en prendre soin ? Si tu as des questions tu sais où me trouver.

Quelques minutes s'écoulent avant qu'un homme, de grande taille, ne s'approche avec mon nom aux lèvres. Un intense sentiment de soulagement s'empare de moi. Devoir repartir sans avoir pu honorer mon rendez-vous, au delà de l’embarras, signifiait devoir remplir toute cette paperasse seul et, honnêtement, je préférerai éviter. C'est bien moi ! Ravi de vous rencontrer Mister Elensar. Soit il est très pressé, soit il n'est pas particulièrement bavard.

Arrivé dans son bureau, ils sont quand même bien lotis à la direction, l'homme s'installe dans son fauteuil et m'invite à prendre place de l'autre côté du bureau avant de prendre la parole. Merci pour votre lettre. Je vais vous poser quelques questions pour m'assurer que ce phénix aura tous les soins nécessaires à son développement. Pour quelles raisons avez-vous décidé d'acquérir une telle créature et savez-vous comment en prendre soin ?

Ah... on commence donc directement par les questions qui fâchent. Me grattouillant la gorge, je cherche tranquillement les mots les plus adaptés à la situation. Et bien... disons simplement que mes connaissances sont suffisantes pour le maintenir en vie, le nourrir et savoir à quel moment faire appel à un professionnel. C'est un animal que je n'ai pas réellement décidé d'acquérir. J'ai parcouru de nombreuses contrés en sortant de Poudlard et j'ai rencontré cet animal lors d'une escale sur une petite île à proximité des côtes Françaises. Aucune idée de ce qu'il pouvait bien faire là, toujours est-il que je suis resté quelques jours sur cette île et que j'ai eu la surprise de voir que l'animal m'avait suivi à mon départ.

Simple et concis... j’espère simplement qu'il ne creusera pas trop la question, j'ai promis à l'ancien propriétaire de Hyrule de ne pas révéler à quiconque la véritable histoire de cet animal alors... ils n'utilisent pas de véritaserum pour ce genre de questionnaires... si ?

Léger étonnement en entendant l'histoire du jeune homme, allant même à arquer un sourcil. Dubitatif quant à cette histoire bien courte et manquant cruellement de détails.

- Le maintenir en vie est votre devoir, Monsieur. Avoir un compagnon qu'il soit à plumes, écailles ou poils, il est de votre responsabilité de vous assurer de son bien-être. Un peu sec, car le sentiment que l'oiseau n'était au final qu'un faire-valoir commençait à grandir chez le presque-géant. "Vous avez de la chance qu'une telle créature s'attache à vous. C'est très rare qu'un phénix solitaire prenne un humain comme compagnon. Il est important que vous vous rendiez compte de cela et de la valeur de sa vie. Les bénéfices qu'il vous apportera seront bien plus grands que ceux que vous pourrez lui offrir.

S'il n'avait pas un aversion pour l'Ordre du Phénix du niveau ennemis mortels, posséder un oiseau de feu aurait probablement été une chose faite depuis bien longtemps. Mais le combat des idées et les symboles entraient en conflits avec les convictions du sorcier. Il en était à ce stade.

- Avez-vous des questions sur cet animal ? Le regard du Directeur passait de l'un à l'autre. Les deux étaient beaux, il fallait le reconnaître, mais sa préférence restait pour l'animal dont l'intérêt était purement scientifique, comme toujours d'ailleurs. Magizoologiste dans l'âme, Finrod ne pouvait qu'apprécier et admirer les plumes soignées et somptueuses de l'animal.

J'écoute sans broncher les propos du directeur de département, légèrement froissé toutefois du ton employé. Comme s'il doutait de ma bonne foi ou de ma capacité à m'occuper de Sparkles. Je suis pleinement conscient de l'importance de cet animal et du caractère précieux qu'il revêt. Bien que je ne sois pas soigneur moi même, je sais faire appel aux gens disposant de compétences dans ce domaine lorsque cela s'avère nécessaire.

Étrangement, l'homme ne semble pas pressé d'en venir à la paperasse, une discussion s'amorce presque autour de l'animal. En réalité: oui. Sparkles parvient sans problème à trouver de quoi se nourrir, mais quel genre de friandise peut-on donner à un phénix ? Je ne me vois pas lui donner du miamhibou au d'autres friandise pour chouette... pour ce qui est des banalités, larmes qui soignent et autres joyeusetés, Artemis m'a déjà fait une description en bonne et due forme.

Le regard de l'homme passe du phénix à son propriétaire. Il semble être plutôt intéressé par la créature, peut-être après tout que ma visite l'extirpe de sa torpeur administrative. Tendant le bras vers l'homme, Sparkles vient se poser sur mon poignet. Vous souhaitez peut-être l'examiner ?

L'on pourrait croire que les réponses données étaient faites pour plaire au Directeur du Département. Prise de conscience que c'est un être vivant, les relations au cas où il y avait un souci. Ce genre de discours que Finrod avait entendu maintes et maintes fois. Au final, avec ce permis, l'identité était connu et c'est tout ce dont il avait besoin. S'il revoyait cet oiseau lors de l'une de ses escapades nocturnes, pas certain qu'il puisse le reconnaître. Chaque individu était différent, y compris des membres de la même espèce, mais il fallait reconnaître que seuls les experts arriveraient à faire la différence. L'homme paraissait sincère, facile de mentir me direz-vous mais ce n'était pas un interrogatoire.

Finrod se détendit légèrement lorsque le sorcier lui proposa d'examiner l'oiseau. Ce que le magizoologiste accepta sans plus attendre. Bien qu'à l'extérieur il ne montrait aucune réelle émotion, au fond de lui le grand enfant adorateur de créatures s'émerveillait comme s'il découvrait pour la première un phénix. Les serres s'accrochèrent fermement sur la main du sorcier mais s'assurant de pas les entailler. L'oiseau faisait son poids mais le bras musclé de l'ancien serpentard pouvait supporter quelques minutes.

- Ces animaux sont magnifiques. Il tenta de passer ses doigts sur les plumes du phénix. Craignant d'être pincé, il y alla tranquillement et une fois en contact, tâcha de ne pas aller à contre-sens. Une sensation particulière traversa le presque-géant, du chaud et du plaisir. Comme si l'esprit de l'oiseau le pénétrait de sa chaleur naturelle. Finrod aimait particulièrement ce genre de contact loin des mensonges et supercheries des êtres humains.

- Tenez. Dit-il en tendant le bras en direction du maître du phénix. "Avez-vous des questions avant que je ne rédige le permis ?" ajouta Finrod avec un léger sourire. "Il me faut votre nom et prénom s'il vous plaît." Conclu-t-il en prenant une plume pour la tremper dans son encrier.